Mécanique des systèmes de points/Cinétique et dynamique d'un système continu de matière

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Modèle:Chapitre

Modèle:AlCe chapitre est traité dans le cadre de la cinétique et de la dynamique newtoniennes avec, pour système continu de matière, un système d'expansion tridimensionnelle «(𝒱)» de masse volumique «μ(M)=dmd𝒱(M)» ; de plus si le contenu du système reste inchangé (aucune entrée ou sortie de matière dans l'expansion), le système est dit « fermé » [sinon, il est dit « ouvert » et nécessite d'être délimité par une surface fermée fixe indéformable (Σ) dite « de contrôle »].

Modèle:AlLes cas de systèmes continus de matière d'expansions surfacique «(𝒮)» de masse surfacique «σ(M)=dmdS(M)» ou linéique «(Γ)» de masse linéique Modèle:Nobr =dmd𝑙(M)» ne sont pas développés car il suffit de faire les remplacements suivants :

  • « le pseudo-point M[dm=μ(M)d𝒱M] de l'expansion tridimensionnelle (𝒱)[1] » par « le pseudo-point M[dm=σ(M)dSM] de l'expansion surfacique (𝒮)[2] » ou par « le pseudo-point M[dm=λ(M)d𝑙M] de l'expansion linéique (Γ)[3] » puis
  • « l'intégrale volumique définissant la grandeur cinétique ou dynamique 𝒴 associée à l'expansion tridimensionnelle (𝒱) à partir de sa densité volumique y(M)= d𝒴d𝒱(M) à savoir 𝒴=M(𝒱)y(M)d𝒱M[4] » par « l'intégrale surfacique définissant la grandeur cinétique ou dynamique 𝒴 associée à l'expansion surfacique (𝒮) à partir de sa densité surfacique ys(M)= d𝒴dS(M) à savoir 𝒴=M(𝒮)ys(M)dSM[5] » ou par « l'intégrale curviligne définissant la grandeur cinétique ou dynamique 𝒴 associée à l'expansion linéique (Γ) à partir de sa densité linéique y𝑙(M)= d𝒴d𝑙(M) à savoir 𝒴=M(Γ)y𝑙(M)d𝑙M[6] ».

Cinétique d'un système continu de matière d'expansion tridimensionnelle

Modèle:AlDans le cas général le système continu de matière est déformable et

Modèle:Aldans le cas où il est fermé et « indéformable » il définit un « solide (au sens de la mécanique)».

Masse du système continu de matière d'expansion tridimensionnelle

Modèle:AlLa masse du système continu de matière d'expansion tridimensionnelle «

(𝒱)

» de masse volumique «

μ(M)=dmd𝒱(M)

» est une grandeur scalaire

>0

caractérisant l'inertie du système et définie selon

«msyst=M(𝒱)μ(M)d𝒱M»[4].

Modèle:AlRemarque : Si le système est fermé, sa masse ne varie pas c'est-à-dire «msyst=cste» {mais il est possible que son volume varie par le fait que l'expansion tridimensionnelle se déforme en occupant plus ou moins d'espace, correspondant alors à une masse volumique au point générique ou }.

Centre d'inertie (ou centre de masse) du système continu de matière d'expansion tridimensionnelle

Modèle:AlLe centre d'inertie

(

ou centre de masse

)

du système continu de matière d'expansion tridimensionnelle «

(𝒱)

» de masse volumique «

μ(M)=dmd𝒱(M)

» est le barycentre

G

des positions instantanées des pseudo-points

M[dm=μ(M)d𝒱M]

de l'expansion tridimensionnelle

(𝒱)

[1] affectés de leur masse élémentaire

dm

, sa définition mathématique s'écrivant[7]

«G tel que M(𝒱)GMμ(M)d𝒱M=0»[4] (G est donc un point fictif).

Modèle:AlPropriété : avec O représentant une position quelconque, «G est tel que OG=M(𝒱)OMμ(M)d𝒱MM(𝒱)μ(M)d𝒱M»[4] «msystOG=M(𝒱)OMμ(M)d𝒱M»[4] (de par la définition, G est indépendant de O).

Modèle:AlModèle:TransparentJustification : introduisant la position O dans la définition, on obtient «M(𝒱)[OMOG]μ(M)d𝒱M=0»[4] ou «M(𝒱)OMμ(M)d𝒱M=[M(𝒱)μ(M)d𝒱M]OG»[4] Modèle:Nobr =msystOG»[4] ou encore «OG=M(𝒱)OMμ(M)d𝒱Mmsyst=M(𝒱)OMμ(M)d𝒱MM(𝒱)μ(M)d𝒱M»[4].

Résultante cinétique du système continu de matière d'expansion tridimensionnelle

Modèle:AlLa résultante cinétique du système continu de matière d'expansion tridimensionnelle «

(𝒱)

» de masse volumique «

μ(M)=dmd𝒱(M)

», en mouvement dans le référentiel

, est notée, à l'instant

t

,

Psyst(t) [

ou, en absence d'ambiguïté,

P(t)]

et définie comme la somme continue[8] des quantités de mouvement de chaque pseudo-point

M[dm=μ(M)d𝒱M]

de l'expansion Modèle:Nobr au même instant

t

soit, en notant

Pvolum(M,t)=dpd𝒱(M,t)

la densité volumique de résultante cinétique en

M

dans le référentiel

à cet instant

t

,

«Psyst(t)=M(𝒱)Pvolum(M,t)d𝒱M»[4]Modèle:,[9] ou encore, ;
«Psyst(t)=M(𝒱)μ(M)VM(t)d𝒱M»[4]Modèle:,[10]Modèle:,[11] avec
VM(t) le vecteur vitesse de M à l'instant t dans .

Modèle:AlRemarque : Si le système est fermé, c'est-à-dire s'il n'y a ni entrée ni sortie de matière, l'éventuelle variation de sa résultante cinétique ne dépend que la modification du mouvement des pseudo-points le constituant ;

Modèle:AlModèle:Transparentsi le système est ouvert, défini comme le contenu intérieur d'une surface de contrôle fermée (Σ), msyst pouvant varier, sa résultante cinétique peut varier :

Modèle:AlModèle:Transparentpar entrée ou sortie de pseudo-points accompagnée d'une entrée ou sortie de leur quantité de mouvement et (ou)

Modèle:AlModèle:Transparentpar modification du mouvement des pseudo-points initialement présents.

Modèle:AlPropriété de la résultante cinétique d'un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle

(𝒱)_

 : La résultante cinétique

Psyst(t)

du système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle «

(𝒱)

» de masse volumique «

μ(M)=dmd𝒱(M)

», définie à l'instant

t

dans le référentiel

, est liée au mouvement du C.D.I[12].

G

du système au même instant

t

dans le même référentiel

selon

«Psyst(t)=msystVG(t)»[10] dans lequel
msyst est la masse du système et
VG(t) le vecteur vitesse de G à l'instant t dans .

Modèle:AlModèle:TransparentDémonstration[13] : Choisissant un point O fixe du référentiel d'étude , le vecteur position du C.D.I[12]. G du système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle (𝒱) de masse volumique μ(M)=dmd𝒱(M), est tel que msystOG(t)= M(𝒱)OM(t)μ(M)d𝒱M[4] ;

Modèle:AlModèle:Transparentdérivant cette relation par rapport à t et compte-tenu de la linéarité de l'opération dérivation on obtient msystdOGdt(t)=M(𝒱)(OMt)M(t)μ(M)d𝒱M[4]Modèle:,[14] ou, en utilisant la définition des vecteurs vitesses, msystVG(t)=M(𝒱)VM(t)μ(M)d𝒱M[4], le 2ème membre définissant la résultante cinétique du système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle (𝒱), C.Q.F.D[15]..

Modèle:AlModèle:TransparentLa résultante cinétique Psyst(t) du système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle «(𝒱)» de masse volumique «μ(M)=dmd𝒱(M)», définie à l'instant t dans le référentiel , est donc, au même instant t dans le même référentiel , le vecteur quantité de mouvement du C.D.I.[12] G du système, point fictif auquel on affecte toute la masse du système.

Moment cinétique vectoriel du système continu de matière d'expansion tridimensionnelle par rapport à un point O

Définition du moment cinétique vectoriel du système continu de matière d'expansion tridimensionnelle par rapport à un point O

Modèle:AlLe vecteur moment cinétique du système continu de matière d'expansion tridimensionnelle «

(𝒱)

» de masse volumique «

μ(M)=dmd𝒱(M)

» dans le référentiel d'étude

par rapport à un point

O (

a priori Modèle:Nobr est la somme continue[8] des vecteurs moment cinétique de chaque pseudo-point

M[dm=μ(M)d𝒱M]

de l'expansion tridimensionnelle

(𝒱)

[1], définie à l'instant

t

, dans le référentiel

par rapport à ce même point

O

[16] soit, en notant

σO,volum(M,t)=dσO,systd𝒱(M,t)

la densité volumique de moment cinétique vectoriel du système en

M

dans le référentiel

à cet instant

t

, ou encore,

σO,volum(M,t)=OM(t)Pvolum(M,t)

dans lequel

Pvolum(M,t)

est la densité volumique de résultante cinétique en

M

dans le référentiel

à cet instant

t

,

«σO(syst,t)=M(𝒱)σO,volum(M,t)d𝒱M=M(𝒱)OM(t)Pvolum(M,t)d𝒱M»[4]Modèle:,[9]Modèle:,[17] avec
Pvolum(M,t) « le vecteur résultante cinétique volumique en M dans () au même instant t»,
soit encore «σO(syst,t)=M(𝒱)OM(t)μ(M)VM(t)d𝒱M»[4]Modèle:,[10]Modèle:,[17] avec
VM(t) « le vecteur vitesse de M dans () au même instant t».

Formule de changement d'origine d'évaluation du moment cinétique vectoriel du système continu de matière d'expansion tridimensionnelle

Modèle:AlSoit

(O,O)

deux points quelconques distincts, la formule de changement d'origine d'évaluation du moment cinétique vectoriel du système continu de matière d'expansion tridimensionnelle à l'instant

t

dans le référentiel

suit la relation suivante

«σO(syst,t)=σO(syst,t)+OOPsyst(t)»[9] dans laquelle
«Psyst(t)» est la résultante cinétique du système au même instant t dans le même référentiel .

Modèle:AlDémonstration : Pour démontrer la relation ci-dessus on utilise la relation de Chasles[18] OMi=OO+OMi et la distributivité de la multiplication vectorielle relativement à l'addition vectorielle[19] soit σO(syst,t)=M(𝒱)OMPvolum(M,t)d𝒱M=M(𝒱)[OO+OM]Pvolum(M,t)d𝒱M=M(𝒱)OOPvolum(M,t)d𝒱M+M(𝒱)OMPvolum(M,t)d𝒱M[4] dans laquelle on reconnaît dans le dernier terme σO(syst,t) et on factorise vectoriellement à gauche par OO[20] dans le 1er terme M(𝒱)OOPvolum(M,t)d𝒱M=OO[M(𝒱)Pvolum(M,t)d𝒱M]= OOPsyst(t) d'où la R.Q.F.D[21]..

Modèle:AlRemarque : Le changement d'origine entre un point quelconque O et le C.D.I[12]. G du système continu est le plus couramment utilisé à savoir «σO(syst,t)=σG(syst,t)+OGPsyst(t)»[9] ;

Modèle:AlModèle:Transparentle moment cinétique vectoriel du système continu, à l'instant t, par rapport à un point O quelconque dans le référentiel , «σO(syst,t)» est donc la somme
Modèle:AlModèle:Transparentdu moment cinétique vectoriel du système, au même instant t, par rapport au C.D.I[12]. G du système dans le même référentiel , «σG(syst,t)» et
Modèle:AlModèle:Transparentdu moment cinétique vectoriel, par rapport à O, du point fictif G de quantité de mouvement Psyst(t) au même instant t dans le même référentiel , «σO(G,t)=OG(t)Psyst(t)».

Cas particulier d'un système continu de matière d'expansion tridimensionnelle en translation dans le référentiel d'étude

Modèle:AlConsidérant le système continu de matière d'expansion tridimensionnelle «

(𝒱)

» de masse volumique «

μ(M)=dmd𝒱(M)

» en translation de vecteur vitesse

Vsyst. en transl.(t)=VG(t)

à l'instant

t

dans le référentiel d'étude

{

c'est-à-dire tel que

VM(t)=Vsyst. en transl.(t),M(𝒱)}

, le moment cinétique vectoriel du système en translation dans le référentiel

vaut, à l'instant

t

relativement à un point

O

quelconque, «

σO(syst,t)= σG(syst,t)+OG(t)Psyst(t)

» dans lequel «

{Psyst(t)=M(𝒱)μ(M)VM(t)d𝒱MσG(syst,t)=M(𝒱)GM(t)μ(M)VM(t)d𝒱M}

[4] où, le système continu étant en translation, Modèle:Nobr

=msystVsyst. en transl.(t)

» et «

σG(syst. en transl.,t)=M(𝒱)GM(t)μ(M)Vsyst. en transl.(t)d𝒱M

»[4] puis, par factorisation vectorielle à droite[20] «

σG(syst. en transl.,t) =[M(𝒱)μ(M)GMd𝒱M]Vsyst. en transl.(t)=0

»[4] par définition du C.D.I[12]. du système continu soit

«σG(syst. en transl.,t)=0»[9] et
«σO(syst. en transl.,t)=OG(t)Psyst. en transl.(t)[9] =OG(t)msystVsyst. en transl.(t)»[10].

Cas particulier d'un système continu de matière d'expansion tridimensionnelle en rotation autour d'un axe fixe dans le référentiel d'étude

Moment cinétique vectoriel d'un point matériel M en mouvement circulaire dans le référentiel d’étude par rapport à un point A de l’axe de rotation, différent du centre C du cercle
Schéma descriptif du mouvement d'un point matériel M décrivant un cercle de centre C, de vecteur rotation instantanée Ω(t)[22] imposé, avec précision du vecteur moment cinétique σA(M,t) de M en un point A (origine de calcul de moment cinétique) de l'axe de rotation mais différent du centre C

Modèle:AlSoit

A

un point quelconque de l'axe de rotation

Δ

du point matériel

M

avec

AC

centre du cercle décrit par

M

dans le référentiel

avec le vecteur rotation instantanée

Ω(t)

, le vecteur moment cinétique du point matériel

M

dans

par rapport au point

AC

de son axe de rotation, noté

σA(M,t)

est défini par

«σA(M,t)=AM(t)pM(t)»[9] ou «σA(M,t)=AM(t)mVM(t)»[10] ;

Modèle:Aly injectant l'expression intrinsèque du vecteur vitesse d'un point en mouvement circulaire de centre

C

et de vecteur rotation instantanée Modèle:Nobr à savoir

VM(t)= Ω(t)CM(t)

[23]Modèle:,[24], on obtient

σA(M,t)= AM(t)m[Ω(t)CM(t)]

nécessitant d'utiliser une des deux formules du double produit vectoriel[25] soit

σA(M,t)m=[AM(t)CM(t)]Ω(t)[AM(t)Ω(t)]CM(t)

avec

AM(t)=AC(t)+CM(t)

par utilisation de la relation de Chasles[18] ou encore, en notant

uΔ

le vecteur unitaire de

Δ

, on peut écrire

{Ω(t)=Ω(t)uΔainsi queAM(t)=ACuΔ+CM(t)} {AM(t)Ω(t)=ACΩ(t)+CM(t)Ω(t)uΔAM(t)CM(t)=ACuΔCM(t)+CM2(t)}

car

CM(t)

est

à

uΔ

, d'où

σA(M,t)m=CM2(t)Ω(t)ACΩ(t)CM(t)

, soit encore, en notant

R

le rayon du cercle

CM2(t)=R2t

, l'expression finale du vecteur moment cinétique du point matériel

M

en mouvement circulaire de centre

C

, de rayon

R

et de vecteur rotation instantanée

Ω(t)

[22] quand l'origine de calcul du moment cinétique est un point

A

de l'axe de rotation

du centre

C

du cercle

«σA(M,t)=mR2Ω(t)mΩ(t)ACCM(t)»[10].
Expression du vecteur moment cinétique d’un système continu de matière d'expansion tridimensionnelle en rotation autour d’un axe Δ fixe dans le référentiel d'étude, le point origine de calcul étant un point A de Δ
Système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle en rotation autour d'un axe (Δ) fixe, moment cinétique (vectoriel) du système par rapport à un point A quelconque de l'axe (Δ)

Modèle:AlLe système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle «

(𝒱)

» de masse volumique «

μ(M)=dmd𝒱(M)

» étant en rotation autour d'un axe

(Δ)

fixe du référentiel d'étude

, de vecteur rotation instantanée

Ω(t)

[22] à l'instant

t

et choisissant comme point origine de calcul du vecteur moment cinétique du système un point

A

quelconque de

(Δ)

, on peut écrire, au même instant

t

, le vecteur moment cinétique volumique du système en

M

de l'expansion tridimensionnelle

(𝒱)

dans

par rapport à

A

sous la forme

σA,volum(M,t)=μ(M)r2Ω(t)μ(M)Ω(t)AHHM(t)

[26]Modèle:,[10], avec

H

centre de rotation de

M

autour de

(Δ)

et

r

le rayon du cercle décrit par

M

, le vecteur moment cinétique du système

σA(syst,t)

étant la somme continue[8] des vecteurs moment cinétique de chaque pseudo-point

M[dm=μ(M)d𝒱M]

de l'expansion tridimensionnelle

(𝒱)

[1] ; on en déduit donc

σA(syst,t)= M(𝒱)σA,volum(M,t)d𝒱M=M(𝒱)[μ(M)r2Ω(t)μ(M)Ω(t)AHHM(t)]d𝒱M

[4] ou, après distribution de l'intégration sur chaque terme de l'expression entre crochets puis factorisation par

Ω(t)

ou

Ω(t)

dans le 1er ou 2ème terme,

«σA(syst,t)=[M(𝒱)μ(M)r2d𝒱M]Ω(t)Ω(t)[M(𝒱)μ(M)AHHM(t)d𝒱M]»[4]Modèle:,[10] ;

Modèle:Alen notant «JΔ=M(𝒱)dJΔ(M)=M(𝒱)dmr2=M(𝒱)μ(M)r2d𝒱M»[4]Modèle:,[27] exprimée en kgm2 le moment d'inertie du système relativement à l'axe de rotation (Δ) [il s'agit de la 2ème grandeur d'inertie caractérisant le système, la 1ère étant sa masse msyst] et

Modèle:Alrepérant M par ses coordonnées cylindro-polaires de pôle A et d'axe (Δ) orienté par uΔ [de sens a priori arbitraire sur (Δ) mais pratiquement choisi dans le sens de rotation quand celui-ci, connu, ne change pas] «(r,θ,z)» [la base cylindro-polaire liée à M étant notée (ur,uθ,uΔ)][28],

Modèle:Alle vecteur moment cinétique du système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle «

(𝒱)

» de masse volumique «

μ(M)=dmd𝒱(M)

» en rotation autour de l'axe

(Δ)

fixe dans

, de vecteur rotation instantanée

Ω(t)

[22] à l'instant

t

dans

, évalué au même instant

t

par rapport à

A

point quelconque de

(Δ)

, se réécrit selon

«σA(syst,t)=JΔΩ(t)Ω(t)[M(𝒱)μ(M)zrur(t)d𝒱M]»[4]Modèle:,[29]Modèle:,[10].
Simplification dans le cas où l'axe Δ de rotation du système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle est « axe principal d'inertie du système »

Modèle:AlPour tout

A

, point origine de calcul de vecteur moment cinétique du système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle «

(𝒱)

» de masse volumique «

μ(M)=dmd𝒱(M)

» en rotation autour d'un axe

(Δ)

fixe du référentiel d'étude

et passant par

A

,
Modèle:Alon admet qu'il existe au moins trois directions de l'axe de rotation

{(Δp,k)}k=1..3

, orthogonales entre elles, telles que

«σA(Δp,k)(syst,t) soit à l'axe de rotation (Δp,k)» du système c'est-à-dire telles que
«M(𝒱)μ(M)AHkHkM(t)d𝒱M=0»[4]Modèle:,[30] avec Hk le projeté orthogonal de M sur (Δp,k),

«σA(Δp,k)(syst,t)=JΔp,kΩ(t)»[10] avec «JΔp,k=M(𝒱)μ(M)rk2d𝒱M»[4] dans laquelle rk=HkM,
(Δp,k) définissant un « axe principal d'inertie du système issu de A»[31],
JΔp,k étant le « moment principal d'inertie du système relativement à l'axe principal d'inertie (Δp,k) passant par A».

Modèle:AlRemarque : Pour un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle indéformable, on peut définir au moins trois directions, deux à deux , d'axe de rotation du système telles que le vecteur moment cinétique de ce dernier évalué par rapport à un point A quelconque, «σA(syst,t)», en rotation autour d'un axe issu de A ayant l'une des trois directions précédentes, « soit au vecteur rotation instantanée Ω(t)», Modèle:Nobr qu'on peut toujours trouver trois axes principaux d'inertie du système issus de n'importe quel point A, ou encore on peut définir un repère principal d'inertie du système à partir de n’importe quel point origine Modèle:Nobr mais

Modèle:AlModèle:Transparentun axe quelconque (Δ) peut n'être principal d'inertie pour aucun de ses points A c'est-à-dire que le 2ème terme du vecteur moment cinétique σA(Δ)(syst,t) du système en rotation autour de (Δ), de vecteur rotation instantanée Ω(t), à savoir «Ω(t)[M(𝒱)μ(M)AHHM(t)d𝒱M](Δ)», peut être non nul pour tous les points A(Δ)[32].

Modèle:AlExemples d'axes principaux d'inertie et moments principaux d'inertie correspondants : Pour plus de détails voir les paragraphes « complément, notion d'axes principaux d'inertie d'un système continu de matière » et « complément, moments principaux d'inertie de quelques solides homogènes » du chap.3 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI » ;

Modèle:AlModèle:Transparentl'exemple le plus fréquemment rencontré est celui d'un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle ayant un axe de symétrie de révolution (Δ) autour duquel le système est en rotation, le moment cinétique de ce dernier étant évalué par rapport à un point A quelconque de (Δ), on vérifie la relation Modèle:Nobr =JΔΩ(t)» avec «JΔ=M(𝒱)μ(M)r2d𝒱M»[4] dans laquelle r=HM établissant que l'axe de symétrie de révolution du système est un axe principal d'inertie de ce dernier pour tous les points de l'axe, en effet «M(𝒱)μ(M)AHHM(t)d𝒱M=0»[4] car, dans le plan de section droite quelconque du système coupant l'axe en Hn, à la position Mn,θ correspond une position unique Mn,θ symétrique de Mn,θ par rapport à Hn c'est-à-dire tel que HnMn,θ(t)=HnMn,θ(t) «μ(Mn,θ)AHn[HnMn,θ(t)+HnMn,θ(t)]=0,θ,n» d'où la propriété énoncée en intégrant sur θ à Hn fixé utilisant (une seule fois) toutes les positons du plan de section droite coupant l'axe en Hn[33] puis sur Hn pour décrire toutes les sections droites.

Moment cinétique scalaire du système continu de matière d'expansion tridimensionnelle par rapport à un axe Δ

Modèle:AlLe moment cinétique scalaire du système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle «

(𝒱)

» de masse volumique «

μ(M)=dmd𝒱(M)

» par rapport à l'axe

Δ

, à l'instant

t

, dans le référentiel d'étude

est définie comme la projection orthogonale sur l'axe, du vecteur moment cinétique du système, au même instant

t

, dans le même référentiel

, par rapport à un point

A

quelconque de l'axe soit

«σΔ(syst,t)=σA(syst,t)uΔ»,[34]Modèle:,[9] AΔ.

Modèle:AlJustification de la définition : On justifie la définition du moment cinétique scalaire du système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle en vérifiant que le moment cinétique vectoriel du système est équiprojectif Modèle:Nobr en vérifiant la propriété «σA(syst,t)AA=σA(syst,t)AA» ;

Modèle:AlModèle:Transparentpour cela on utilise la formule de changement d'origine d'évaluation du moment cinétique vectoriel du système continu de matière d'expansion tridimensionnelle[35] entre A et A soit «σA(syst,t)= σA(syst,t)+AAPsyst(t)»[9] et on multiplie scalairement chaque membre par AA en utilisant, dans le membre de droite, la distributivité de la multiplication scalaire relativement à l'addition Modèle:Nobr «σA(syst,t)AA=σA(syst,t)AA+[AAPsyst(t)]AA»[36] R.Q.F.D[21]. ;

Modèle:AlModèle:Transparentprenant deux points distincts A et A quelconques sur l'axe Δ orienté par uΔ, nous pouvons poser AA=AAuΔ et l'équiprojectivité du moment cinétique vectoriel du système discret de points matériels se réécrit, après simplification par AA0, «σA(syst,t)uΔ=σA(syst,t)uΔ», la valeur commune définissant le moment cinétique scalaire du système discret de points matériels.

Modèle:AlCas particulier d'un système continu de matière d'expansion tridimensionnelle en translation dans le référentiel d'étude : Le moment cinétique vectoriel du système continu de matière d'expansion tridimensionnelle «

(𝒱)

» de masse volumique «

μ(M)=dmd𝒱(M)

» en translation de vecteur vitesse

Vsyst. en transl.(t)

à l'instant

t

dans le référentiel d'étude

, s'exprimant, à l'instant

t

relativement à un point

A

quelconque d'un axe

Δ

, «

σA(syst. en transl.,t)=σG(syst. en transl.,t)+AG(t)Psyst. en transl.(t)

»[37] dans lequel «

Psyst. en transl.(t)=msystVsyst. en transl.(t)

d'où
Modèle:AlModèle:Transparentle moment cinétique scalaire du système en translation évalué par rapport à l'axe

Δ

orienté par

uΔ

«

σΔ(syst. en transl.,t)=σA(syst. en transl.,t)uΔ=[AG(t)Psyst. en transl.(t)]uΔ=msyst[AG(t)Vsyst. en transl.(t)]uΔ

» ou, en utilisant l'invariance d'un produit mixte par permutation circulaire[38] «

σΔ(syst. en transl.,t)=msyst[uΔAG(t)]Vsyst. en transl.(t)=msyst[uΔHGG(t)]Vsyst. en transl.(t)

» en notant

HG

le projeté orthogonal de

G

sur l'axe

Δ

soit, en utilisant le repérage cylindro-polaire de pôle

A

et d'axe orienté par

uΔ

d'où les coordonnées cylindro-polaires de

G (rG,θG,zG) [

avec pour base cylindro-polaire liée à

G

,

{ur,uθ,uΔ}]

[28]

uΔHGG(t)=rG(t)uθ(t)

et par suite «

σΔ(syst. en transl.,t)=msystrG(t)[Vsyst. en transl.(t)uθ(t)]

» ou, en notant

Vθ,syst. en transl.(t)

la composante orthoradiale du vecteur vitesse de translation du système à l'instant

t

[9],

«σΔ(syst. en transl.,t)=msystrG(t)Vθ,syst. en transl.(t)[10]Modèle:,[39].

Modèle:AlCas particulier d'un système continu de matière d'expansion tridimensionnelle en rotation autour d'un axe fixe dans le référentiel d'étude : Le moment cinétique vectoriel du système continu de matière d'expansion tridimensionnelle «

(𝒱)

» de masse volumique «

μ(M)=dmd𝒱(M)

» en rotation autour d'un axe

(Δ)

, de vecteur rotation instantanée

Ω(t)

[22] à l'instant

t

dans le référentiel d'étude

, s'exprimant, à l'instant

t

relativement à un point

A

quelconque de

(Δ)

, «

σA(syst,t)=JΔΩ(t)Ω(t)[M(𝒱)μ(M)AHHM(t)d𝒱M]

»[4]Modèle:,[40]Modèle:,[10]Modèle:,[29] dans lequel «

JΔ=M(𝒱)dJΔ(M) =M(𝒱)μ(M)r2d𝒱M

»[4] est le moment d'inertie du système relativement à l'axe de rotation

(Δ)

,

H

le projeté orthogonal de

M

sur l'axe et

Ω(t)=Ω(t)uΔ

la vitesse angulaire de rotation du système autour de

(Δ)

orienté par

uΔ

, d'où
Modèle:AlModèle:Transparentle moment cinétique scalaire du système en rotation évalué par rapport à l'axe

Δ

de rotation orienté par

uΔ

«

σΔ(syst,t)=σA(syst,t)uΔ={JΔΩ(t)Ω(t)[M(𝒱)μ(M)AHHM(t)d𝒱M]}uΔ

»[4] ou, en utilisant la distributivité de la multiplication scalaire relativement à l'addition vectorielle[41] ainsi que

HM(t)

à

uΔM

, «

σΔ(syst,t)=JΔΩ(t)uΔΩ(t)[M(𝒱)μ(M)AHHM(t)uΔd𝒱M]

»[4] et enfin l'expression finale du moment cinétique scalaire du système en rotation autour de l'axe

(Δ)

par rapport auquel le moment cinétique est évalué

«σΔ(syst,t)=JΔΩ(t)» que l'axe (Δ) soit principal d'inertie[42] ou non[10].

Énergie cinétique du système continu de matière d'expansion tridimensionnelle

Modèle:AlL'énergie cinétique, à l'instant

t

, du système continu de matière d'expansion tridimensionnelle «

(𝒱)

» de masse volumique «

μ(M)=dmd𝒱(M)

» dans le référentiel d'étude

est la somme continue[8] des énergies cinétiques de tous les pseudo-points

M[dm=μ(M)d𝒱M]

de l'expansion tridimensionnelle

(𝒱)

[1], définies au même instant

t

, dans le référentiel

[43] soit, en notant

Kvolum(M,t)= dKd𝒱(M,t)

la densité volumique d'énergie cinétique en

M

dans le référentiel

à cet instant

t

,

«K(syst,t)=M(𝒱)Kvolum(M,t)d𝒱M»[4]Modèle:,[9]Modèle:,[44] ou,
la densité volumique d'énergie cinétique s'exprimant encore selon
«Kvolum(M,t)=Pvolum2(M,t)2μ(M)=12μ(M)VM2(t)=12Pvolum(M,t)VM(t)» avec
Pvolum(M,t) « la densité volumique de résultante cinétique du système enM dans () au même instant t»,
et VM(t) « le vecteur vitesse de M dans () au même instant t»,
«K(syst,t)=M(𝒱)Pvolum2(M,t)2μ(M)d𝒱M=M(𝒱)12μ(M)VM2(t)d𝒱M=M(𝒱)12Pvolum(M,t)VM(t)d𝒱M»[4]Modèle:,[10].

Modèle:AlCas particulier d'un système continu de matière d'expansion tridimensionnelle en translation dans le référentiel d'étude : L'énergie cinétique, à l'instant

t

, du système continu de matière d'expansion tridimensionnelle «

(𝒱)

» de masse volumique «

μ(M)=dmd𝒱(M)

» en translation de vecteur vitesse

Vsyst. en transl.(t)

au même instant

t

dans le référentiel d'étude

{

c'est-à-dire tel que

VM(t)= Vsyst. en transl.(t),M(𝒱)}

, s'évaluant selon «

K(syst. en transl.,t)=M(𝒱)12μ(M)VM2(t)d𝒱M=M(𝒱)12μ(M)Vsyst. en transl.2(t)d𝒱M

»[4] soit, en factorisant par

Vsyst. en transl.2(t)2

et reconnaissant

M(𝒱)μ(M)d𝒱M=msyst

[4] dans l'autre facteur

«K(syst. en transl.,t)=12msystVsyst. en transl.2(t)»[10]Modèle:,[43]
ou encore, avec Psyst. en transl.(t)=msystVsyst. en transl.(t)[10]
«K(syst. en transl.,t)=Psyst. en transl.22msyst(t)=12Psyst. en transl.(t)Vsyst. en transl.(t)»[10].

Modèle:AlCas particulier d'un système continu de matière d'expansion tridimensionnelle en rotation autour d'un axe fixe dans le référentiel d'étude : L'énergie cinétique du système continu de matière d'expansion tridimensionnelle «

(𝒱)

» de masse volumique «

μ(M)=dmd𝒱(M)

» en rotation autour d'un axe

(Δ)

, de vecteur rotation instantanée

Ω(t)

[22] à l'instant

t

dans le référentiel d'étude

{

c'est-à-dire tel que

VM(t)=Ω(t)AM(t),M(𝒱)

avec

AΔ}

[24], s'évaluant selon «

K(syst. en rot.,t)=M(𝒱)12Pvolum(M,t)VM(t)d𝒱M

»[4]Modèle:,[43]Modèle:,[29] ou, en injectant l'expression du vecteur vitesse de

M

, «

K(syst. en rot.,t)=M(𝒱)12Pvolum(M,t)[Ω(t)AM(t)]d𝒱M

»[4]Modèle:,[29] ou encore, en utilisant l'invariance d'un produit mixte par permutation circulaire[38] Modèle:Nobr

=M(𝒱)12Ω(t)[AM(t)Pvolum(M,t)]d𝒱M=M(𝒱)12Ω(t)σA,volum(M,t)d𝒱M

»[4] soit, en factorisant par

Ω(t)2

et en reconnaissant dans l'autre facteur

M(𝒱)σA,volum(M,t)d𝒱M= σA(syst. en rot.,t)

[4]

«K(syst. en rot.,t)=12σA(syst. en rot.,t)Ω(t)»[10] ou
«K(syst. en rot.,t)=12σΔ(syst. en rot.,t)Ω(t)»[10] dans laquelle Ω(t)=Ω(t)uΔ est la vitesse angulaire de rotation du système autour de (Δ)
ou encore, avec σΔ(syst. en rot.,t)=JΔΩ(t)[10], JΔ=M(𝒱)μ(M)r2d𝒱M[4] étant le moment d'inertie du système relativement à (Δ),
«K(syst. en rot.,t)=σΔ2(syst. en rot.)2JΔ(t)=12JΔΩ2(t)»[10].

Référentiel barycentrique d'un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle et cinétique associée

Notion de référentiel barycentrique (ou du centre de masse) d'un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle

Modèle:Définition Modèle:AlRemarques : G étant immobile dans *, le vecteur vitesse de G dans * y est nul soit «V/*(G,t)=0,t» noté plus succinctement «V*(G,t)=0,t».

Modèle:AlModèle:Transparent Bien que ce ne soit pas une obligation, on prend usuellement comme origine du repère associé à * le point G.

Modèle:AlIntérêt de son introduction : on peut décrire la cinématique d'un système de points matériels dans le référentiel d'étude en la considérant comme composée de deux mouvements :

Modèle:AlModèle:Transparentun mouvement de translation de vecteur vitesse égal, à l'instant t, à V/(G,t), ce mouvement considérant le système à l'instant t comme un solide 𝒮G(t) et

Modèle:AlModèle:Transparentun mouvement de rotation ou de déformation du système relativement au solide 𝒮G(t) lié au C.D.I[12]. G ;

Modèle:AlModèle:Transparentle solide 𝒮G(t) s'identifie au référentiel barycentrique *, ce dernier étant lié à G, en translation de vecteur vitesse V/(G,t) relativement au référentiel d'étude  ;

Modèle:AlModèle:Transparentla description de la cinématique du système se réduit donc à

Modèle:AlModèle:Transparentcelle du mouvement du C.D.I[12]. G dans le référentiel d’étude et

Modèle:AlModèle:Transparentcelle du mouvement de chaque point dans le référentiel barycentrique * c'est-à-dire à celle du mouvement barycentrique de chaque point.

Grandeurs cinétiques barycentriques du système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle

Résultante cinétique barycentrique du système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle

Modèle:AlDéfinition : La résultante cinétique barycentrique

P*(t)

, à l'instant

t

, du système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle «

(𝒱)

» de masse volumique «

μ(M)=dmd𝒱(M)

» est la somme continue[8] des vecteurs quantité de mouvement barycentrique de tous les pseudo-points du système[1] soit

«P*(t)=M(𝒱)Pvolum*(Mt)d𝒱M»[4]Modèle:,[9] avec Pvolum*(Mt) la densité volumique de résultante cinétique barycentrique du système ou encore,
en cinétique classique, «P*(t)=M(𝒱)μ(M)VM*(t)d𝒱M»[4]Modèle:,[10].

Modèle:AlPropriété : «P*(t)=0,t»[10] car «P*(t)=msystVG*(t)»[10] d'une part et «VG*(t)=0,t» d'autre part ; on en déduit «M(𝒱)Pvolum*(Mt)d𝒱M=0,t»[4]Modèle:,[10].

Moment cinétique barycentrique vectoriel du système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle évalué en un point O quelconque

Modèle:AlDéfinition : Le moment cinétique barycentrique vectoriel, à l'instant

t

, du système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle «

(𝒱)

» de masse volumique «

μ(M)=dmd𝒱(M)

» évalué en un point

O

quelconque «

σO*(syst,t)

» est la somme continue[8] des vecteurs moment cinétique barycentrique de tous les pseudo-points du système[1] par rapport au même point

O

au même instant

t

soit

«σO*(syst,t)=M(𝒱)σO,volum*(M,t)d𝒱M»[4]Modèle:,[9] avec σO,volum*(M,t) la densité volumique de vecteur moment cinétique barycentrique du système par rapport à O
ou encore, «σO*(syst,t)=M(𝒱)OM(t)Pvolum(M,t)d𝒱M[4]Modèle:,[9] =M(𝒱)OM(t)μ(M)VM*(t)d𝒱M»[4]Modèle:,[10].

Modèle:AlPropriété : «σO*(syst,t)» est indépendant du point origine O et simplement noté «σ*(syst,t)»[10] en effet, si on applique la formule de changement d'origine de calcul du moment cinétique barycentrique entre deux points O et O distincts on obtient «σO*(syst,t)=σO*(syst,t)+OOP*(t)»[9] avec P*(t)=0[10] d'où «σO*(syst,t)=σO*(syst,t),t,{O,O}»[10].

Énergie cinétique barycentrique du système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle

Modèle:AlDéfinition : L'énergie cinétique barycentrique, à l'instant

t

, du système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle «

(𝒱)

» de masse volumique «

μ(M)=dmd𝒱(M)

» «

K*(syst,t)

» est la somme continue[8] des énergies cinétiques barycentriques de tous les pseudo-points du système[1] au même instant

t

soit

«K*(syst,t)=M(𝒱)Kvolum*(M,t)d𝒱M»[4]Modèle:,[9] avec Kvolum*(M,t) la densité volumique d'énergie cinétique barycentrique du système ou encore,
en cinétique classique, «K*(syst,t)=M(𝒱)12μ(M)[VM*]2(t)d𝒱M=M(𝒱)[Pvolum*(M,t)]22μ(M)(t)d𝒱M=M(𝒱)Pvolum*(M,t)VM*(t)2d𝒱M»[4]Modèle:,[10].

Théorèmes de Kœnig (ou König)

Modèle:AlLes théorèmes de Kœnig (ou König)[45] permettent d'expliciter le changement de référentiel faisant passer du référentiel barycentrique d'un système fermé de matière au référentiel d'étude pour les grandeurs cinétiques « moment cinétique vectoriel » et « énergie cinétique » du système de matière ; ci-dessous on ne s'intéresse qu'aux systèmes continus fermés de matière d'expansion tridimensionnelle.

1er théorème de Kœnig (ou théorème de Kœnig relatif au moment cinétique)

Énoncé

Modèle:Théorème

Démonstration

Modèle:AlAyant établi la formule de changement d'origine du moment cinétique vectoriel d'un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle dans un référentiel d'étude[35] et l'appliquant entre un point O quelconque et le C.D.I[12]. G du système, on peut donc écrire «σO(syst,t)=σG(syst,t)+OG(t)msystVG(t)»[10] dans laquelle toutes les grandeurs cinétiques ou cinématiques sont définies dans le même référentiel d'étude  ;

Modèle:Alil reste, pour terminer la démonstration du 1er théorème de Kœnig[45], à établir que le moment cinétique vectoriel du système évalué par rapport au C.D.I.[12] G du système, à l'instant t, dans le référentiel d'étude , s'identifie au moment cinétique barycentrique vectoriel du système, au même instant t, c'est-à-dire au moment cinétique vectoriel du système, à l'instant t, dans le référentiel barycentrique *, lequel moment, étant indépendant du point origine de calcul, peut être évalué au C.D.I[12]. G du système, soit encore à établir «σG(syst,t)=?σG*(syst,t)» ;

Modèle:Alpour cela on applique la loi de composition newtonienne des vitesses dans le cas où le référentiel d'entraînement est en translation relativement au référentiel absolu[46], « le référentiel absolu étant le référentiel d'étude et le référentiel d'entraînement le référentiel barycentrique *»[47], le mouvement d'entraînement du centre M d'un pseudo-point[1] quelconque étant une translation de vecteur vitesse VG(t) le vecteur vitesse d'entraînement de M vérifie «Ve,M(t)=VG(t),M(𝒱),t» et la loi de composition newtonienne des vitesses de ce centre M de pseudo-point s'écrit «VM(t)= VM*(t)+VG(t)»[46] puis,
Modèle:Alen multipliant vectoriellement à gauche les deux membres par GM(t)μ(M)d𝒱M et en utilisant la distributivité de la multiplication vectorielle relativement à l'addition vectorielle[19] dans le membre de droite «GM(t)μ(M)VM(t)d𝒱M=GM(t)μ(M)VM*(t)d𝒱M+GM(t)μ(M)VG(t)d𝒱M», enfin
Modèle:Alen faisant la somme continue[8] sur (𝒱) «M(𝒱)GM(t)μ(M)VM(t)d𝒱M=M(𝒱)GM(t)μ(M)VM*(t)d𝒱M+M(𝒱)GM(t)μ(M)VG(t)d𝒱M»[4], « 1er membre dans lequel on reconnaît σG(syst,t)» et 2nd membre dans lequel « le 1er terme s'identifie à σG*(syst,t)», le « 2ème terme se réécrivant [M(𝒱)μ(M)GM(t)d𝒱M]VG(t)[4] en factorisant vectoriellement à droite par VG(t)[20] soit [M(𝒱)μ(M)GM(t)d𝒱M]VG(t)=0»[4] par définition du C.D.I[12]. du système continu fermé d'expansion tridimensionnelle d'où finalement «σG(syst,t)=σG*(syst,t)» R.Q.F.D[21]..

Application à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle indéformable (solide au sens de la mécanique)

Modèle:AlLe mouvement général d'un système 𝒮 continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle «(𝒱)» de masse volumique «μ(M)= dmd𝒱(M)» indéformable (définissant un solide au sens de la mécanique) dans le référentiel d'étude est un mouvement composé

  • d'une translation de vecteur vitesse, à l'instant t, «VG(t) relativement à » dans lequel G est le C.D.I[12]. du système et
  • d'une rotation[48] autour de son C.D.I[12]. G de vecteur rotation instantanée Ω/*(𝒮,t) à l'instant t dans le référentiel barycentrique * du solide ;

Modèle:All'application du 1er théorème de Kœnig[45] à 𝒮 nous conduit à «σO(𝒮,t)=σ*(𝒮,t)+σO(G,t)=σ*(𝒮,t)+OG(t)m𝒮VG(t)» dans lequel

  • σO(G,t)=OG(t)m𝒮VG(t) provient du mouvement de translation de 𝒮 relativement à {cela pourrait être une translation circulaire autour d'un point O fixe dans , dans ce cas on parlerait de moment cinétique orbital} et
  • σ*(𝒮,t), dû à la rotation propre du solide 𝒮 autour du C.D.I[12]. G de ce dernier, dépend du vecteur rotation instantanée propre Ω/*(𝒮,t)=Ω/*(𝒮,t)uΔG(t) du solide 𝒮 autour de son Modèle:Nobr G selon «σ*(𝒮,t)=JΔG(t)(𝒮)Ω/*(𝒮,t)Ω/*(𝒮,t)[M(𝒱)μ(M)GHHM(t)d𝒱M]»[4] dans lequel «JΔG(t)(𝒮)=M(𝒱)μ(M)r2d𝒱M[4] est le moment d'inertie de 𝒮 relativement à l'axe de rotation ΔG(t)[49] passant par G» avec r=HM, H étant le projeté orthogonal de M sur ΔG(t), le dernier terme de σ*(𝒮,t) n'étant nul que si l'axe de rotation ΔG(t) est axe principal d'inertie du solide[42], on peut alors écrire «σ*(𝒮,t)=JΔG(t)(𝒮)Ω/*(𝒮,t)».

Modèle:AlRemarque : Dans le cas général où l'axe de rotation propre ΔG(t) n'est pas nécessairement un axe principal d'inertie du solide[42], on peut appliquer la version du 1er théorème de Kœnig[45] projetée sur ΔG(t) [ou ΔO(t) de même direction que ΔG(t) mais passant par O], et on obtient «σΔO(𝒮,t)=JΔG(t)(𝒮)Ω/*(𝒮,t)+[OG(t)m𝒮VG(t)]uΔO(t)».

2ème théorème de Kœnig (ou théorème de Kœnig relatif à l'énergie cinétique)

Énoncé

Modèle:Théorème

Démonstration

Modèle:AlL'énergie cinétique du système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle «(𝒱)» de masse volumique «μ(M)= dmd𝒱(M)» étant définie,

  • à l'instant t, dans le référentiel d'étude , selon «K(syst,t)=M(𝒱)12μ(M)VM2(t)d𝒱M»[4]Modèle:,[10] et,
  • dans le référentiel barycentrique *, au même instant t, selon «K*(syst,t)=M(𝒱)12μ(M)[VMi*]2(t)d𝒱M»[4]Modèle:,[10],

Modèle:Alnous déterminons le lien entre les deux en appliquant la loi de composition newtonienne des vitesses dans le cas où le référentiel d'entraînement est en translation relativement au référentiel absolu[46], « le référentiel absolu étant le référentiel d'étude et le référentiel d'entraînement le référentiel barycentrique *»[47], le mouvement d'entraînement du centre M d'un pseudo-point[1] quelconque étant une translation de vecteur vitesse VG(t) le vecteur vitesse d'entraînement de M vérifie «Ve,M(t)=VG(t),M(𝒱),t» et la loi de composition newtonienne des vitesses de ce centre M de pseudo-point s'écrit «VM(t)= VM*(t)+VG(t)»[46] puis,
Modèle:Alen formant le carré scalaire (développé dans le membre de droite) et en multipliant par μ(M)2d𝒱M «12μ(M)VM2(t)d𝒱M=12μ(M){[VM*]2(t)+VM*(t)VG(t)+12VG2(t)}d𝒱M» ou, en développant le membre de droite, «12μ(M)VM2(t)d𝒱M=12μ(M)[VM*]2(t)d𝒱M+μ(M)VM*(t)VG(t)d𝒱M+12μ(M)VG2(t)d𝒱M», enfin
Modèle:Alen faisant la somme continue[8] sur (𝒱) «M(𝒱)12μ(M)VM2(t)d𝒱M=M(𝒱)12μ(M)[VM*]2(t)d𝒱M+M(𝒱)μ(M)VM*(t)VG(t)d𝒱M+M(𝒱)12μ(M)VG2(t)d𝒱M»[4], « 1er membre dans lequel on reconnaît K(syst,t)» et 2nd membre dans lequel « le 1er terme s'identifie à K*(syst,t)», le « 2ème terme se réécrivant [M(𝒱)μ(M)VM*(t)d𝒱M]VG(t)[4], en factorisant scalairement par VG(t)[50] soit [M(𝒱)μ(M)VM*(t)d𝒱M]VG(t)=P*(t)VG(t)=0»[4] par nullité de la résultante cinétique barycentrique du système continu fermé d'expansion tridimensionnelle et le « 3ème terme, en factorisant par VG2(t)2, se réécrivant [M(𝒱)μ(M)d𝒱M]VG2(t)2=12msystVG2(t)=K(G,t)»[4] d'où finalement «K(syst,t)=K*(syst,t)+K(G,t) ou K(syst,t)= K*(syst,t)+12msystVG2(t)» R.Q.F.D[21]..

Application à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle indéformable (solide au sens de la mécanique)

Modèle:AlLe mouvement général d'un système 𝒮 continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle «(𝒱)» de masse volumique «μ(M)= dmd𝒱(M)» indéformable (définissant un solide au sens de la mécanique) dans le référentiel d'étude est un mouvement composé

  • d'une translation de vecteur vitesse, à l'instant t, «VG(t) relativement à » dans lequel G est le C.D.I[12]. du système et
  • d'une rotation[48] autour de son C.D.I[12]. G de vecteur rotation instantanée Ω/*(𝒮,t) à l'instant t dans le référentiel barycentrique * du solide ;

Modèle:All'application du 2ème théorème de Kœnig[45] à 𝒮 nous conduit à «K(𝒮,t)=K*(𝒮,t)+K(G,t)=K*(𝒮,t)+12m𝒮VG2(t)» dans lequel

  • K(G,t)=12m𝒮VG2(t) provient du mouvement de translation de 𝒮 relativement à {cela pourrait être une translation circulaire autour d'un point O fixe dans , dans ce cas on parlerait d'énergie cinétique orbitale} et
  • K*(𝒮,t), due à la rotation propre du solide 𝒮 autour du C.D.I[12]. G de ce dernier, dépend du vecteur rotation instantanée propre Ω/*(𝒮,t)=Ω/*(𝒮,t)uΔG(t) du solide 𝒮 autour de son Modèle:Nobr G selon «K*(𝒮,t)=12JΔG(t)(𝒮)Ω/*2(𝒮,t)» dans laquelle «JΔG(t)(𝒮)=M(𝒱)μ(M)r2d𝒱M[4] est le moment d'inertie de 𝒮 relativement à l'axe de rotation ΔG(t)[49] passant par G» avec r=HM, H étant le projeté orthogonal de M sur ΔG(t).

Notions de systèmes de forces appliqués à un système continu de matière d'expansion tridimensionnelle et leurs propriétés associées

Modèle:AlComme dans la partie « cinétique » d'un système continu de matière, ce dernier est envisagé d'expansion tridimensionnelle «(𝒱)» de masse volumique «μ(M)=dmd𝒱(M)» ; de plus si le contenu du système reste inchangé {aucune entrée ou sortie de matière dans l'expansion}, le système est dit « fermé » {sinon, il est dit « ouvert » et nécessite d'être délimité par une surface fermée fixe indéformable (Σ) dite « de contrôle »}.

Modèle:AlLes notions de systèmes de forces sont introduites dans le cadre de la dynamique newtonienne, toutefois elles restent applicables dans celui de la dynamique relativiste (une force devant être invariante par changement de référentiel) ainsi que toutes les autres notions associées « résultante, moments résultants vectoriel et scalaire, puissance, travaux élémentaire et fini, caractère conservatif d'une force et énergie potentielle associée ».

Résultante des systèmes de forces appliqués à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle

Modèle:AlNous nous limitons aux systèmes continus fermés de matière pour garder une présentation simple, en effet

Modèle:Aldans le cas d'un système ouvert de matière (𝒮) défini comme le contenu intérieur à une surface fermée fixe dite de contrôle (Scont), un pseudo-point M[dm=μ(M)d𝒱M][1] qui est situé d'un côté de (Scont) à un instant t1 peut être situé de l'autre côté à un instant t2, ce qui fait qu'il peut être extérieur à (𝒮) à un instant t1 et à (𝒮) à un instant t2

Modèle:AlRemarques : Nous avons vu dans le paragraphe « exemples (de forces appliquées sur un système discret fermé de points matériels) » du chap.6 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » qu'il existe
Modèle:AlModèle:Transparentdeux types de forces s'exerçant sur un système discret fermé de points matériels, les « forces de champ » et les « forces de contact »,
Modèle:AlModèle:Transparentsans différence formelle entre les deux dans le cas d'un système discret fermé de matière si ce n'est que les 1ères s'exercent sur tous les points alors que les 2ndes n'agissent que sur les points situés en périphérie du système ;
Modèle:AlModèle:Transparentpour un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle, les « forces de champ » s'exerçant sur tous les pseudo-points du système[1] sont réparties en volume et, bien que
Modèle:AlModèle:Transparentles « forces de contact » s'exerçant sur les pseudo-points de la périphérie du système[1] sont usuellement réparties en surface (ou encore localisée ponctuellement comme dans le cas de l'action du ressort ou d'une corde), nous les considérerons aussi, de façon à ne pas alourdir la présentation, comme réparties en volume Modèle:Nobr une valeur nulle pour tous les pseudo-points hors périphérie du système[1]) simplification dont nous déduisons
Modèle:AlModèle:Transparentl'absence pratique de distinction entre « forces de champ » et « forces de contact » dans ce qui suit pour un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle

Résultante du système de forces extérieures (ou résultante dynamique) appliqué(e) à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle

Définition d'une force extérieure appliquée à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle

Modèle:AlUne force extérieure est une force que l'extérieur «(ext de 𝒮)» du système continu fermé de matière (𝒮) d'expansion tridimensionnelle (𝒱) exerce sur un pseudo-point[1] de ce système (𝒮) ;
Modèle:Alle système des forces extérieures est alors défini comme l'ensemble des forces élémentaires {dFM[μ(M)d𝒱M](ext de 𝒮)}M(𝒱) que « chaque système (Σk) de (ext de 𝒮) exerce sur chaque pseudo-point M[μ(M)d𝒱M] du système (𝒮) d'expansion tridimensionnelle (𝒱)»[1] [ou encore {dFM[μ(M)d𝒱M](Σk)}M(𝒱)k[[1,p]][51]].

Modèle:AlLa « force extérieure élémentaire

dFM[μ(M)d𝒱M](Σk)

que le système

(Σk)

de

(ext de 𝒮)

exerce sur le pseudo-point

M[μ(M)d𝒱M]

de

(𝒮)

d'expansion tridimensionnelle

(𝒱)

»[1] étant

à

d𝒱M

, nous remplaçons la donnée du « système des forces extérieures

{dFM[μ(M)d𝒱M](Σk)}M(𝒱)k[[1,p]]

[51] » par celle de la « densité volumique de force extérieure

{fvolum,M(Σk)}M(𝒱)k[[1,p]]

[51] » avec

la « densité volumique de force extérieure que le système (Σk) de (ext de 𝒮) exerce en M(𝒱)»
définie par «fvolum,M(Σk)=dFM[μ(M)d𝒱M](Σk)d𝒱M en Nm3».
Définition de la résultante dynamique appliquée à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle

Modèle:Définition

Résultante du système de forces intérieures appliqué à un système continu de matière d'expansion tridimensionnelle

Définition d'une force intérieure appliquée à un système continu de matière d'expansion tridimensionnelle

Modèle:AlUne force intérieure est une force qu'un pseudo-point[1] du système continu fermé de matière (𝒮) d'expansion tridimensionnelle (𝒱) exerce sur un autre pseudo-point[1] de ce même système (𝒮) ;
Modèle:Alle système des forces intérieures est alors défini comme l'ensemble des forces élémentaires {d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]}(M,M)(𝒱)2 que chaque pseudo-point M[μ(M)d𝒱M][1] du système (𝒮) exerce sur chaque pseudo-point M[μ(M)d𝒱M][1] de ce même système (𝒮).

Modèle:AlLa « force intérieure élémentaire

d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]

que le pseudo-point

M[μ(M)d𝒱M]

[1] de

(𝒮)

exerce sur le pseudo-point

M[μ(M)d𝒱M]

[1] du même système

(𝒮)

d'expansion tridimensionnelle

(𝒱)

» étant

à

d𝒱Md𝒱M

, nous remplaçons la donnée du « système des forces intérieures

{d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]}(M,M)(𝒱)2

» par celle de la « densité bivolumique de force intérieure

{fbivolum,MM}(M,M)(𝒱)2

» avec

la « densité bivolumique de force intérieure que M(𝒱) exerce en M(𝒱)»
définie par «fbivolum,MM=d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]d𝒱Md𝒱M en Nm6».

Modèle:AlRemarques : Bien sûr, la distinction entre « forces extérieures » et « forces intérieures » impose de commencer par définir, sans ambiguïté, le système (𝒮), c'est aussi la raison pour laquelle nous nous limitons aux systèmes fermés.

Modèle:AlModèle:TransparentDans le système des forces intérieures on a à envisager l’action que le pseudo-point M[μ(M)d𝒱M][1] exerce sur le pseudo-point M[μ(M)d𝒱M][1] mais aussi l’action que le pseudo-point M[μ(M)d𝒱M][1] exerce sur le pseudo-point M[μ(M)d𝒱M][1] avec MM ; on parle alors d’interactions entre les deux pseudo-points[1] et si l’une est appelée arbitrairement « action », l’autre est alors nommée « réaction ». Newton[52] a énoncé un principe « traitant de l’action et de la réaction » ou des « actions réciproques », ce principe constitue la 3ème brique fondamentale de la construction de la mécanique newtonienne du point matériel au même titre que le principe d’inertie ou le p.f.d.n[53]. et il est connu par les anglo-saxons sous le nom de 3ème loi de Newton[52].

Rappel du principe des actions réciproques (ou 3ème loi de Newton)

Modèle:AlLe principe des actions réciproques (ou 3ème loi de Newton[52]) a déjà été énoncé et commenté au paragraphe « énoncé du principe des actions réciproques et commentaires » du chap.6 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI », il ne s'agit donc que d'un rappel.

Modèle:Théorème Modèle:AlCommentaires : En « dynamique newtonienne »[54] les forces étant invariantes par changement de référentiel et le déplacement relatif M1M2 en étant indépendant également, le principe est applicable dans n'importe quel référentiel[55] ;

Modèle:AlModèle:Transparentla 2ème relation M1M2F12=0 peut s'écrire encore, en utilisant la 1ère relation, M1M2F21=0, ces deux formes équivalentes traduisent le fait que les supports de F12 et F21 sont identiques, de support commun (M1M2), la 1ère relation F12+F21=0 ajoutant que les forces sont de sens opposées et de même norme.

Modèle:AlRemarque : À l'échelle mésoscopique un pseudo-point d'un système continu de matière d'expansion tridimensionnelle[1] se comportant, des points de vue cinétique et dynamique, comme un point matériel, le principe des actions réciproques (ou 3ème loi de Newton[52]) peut s'appliquer à un couple de pseudo-points[1].

Définition de la résultante du système des forces intérieures appliqué à un système continu de matière d'expansion tridimensionnelle et propriété

Modèle:Définition

Modèle:AlPropriété[56] : Une conséquence du principe des actions réciproques en dynamique newtonienne est « la nullité de la résultante des forces intérieures s’exerçant sur un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle en dynamique newtonienne » soit

«Fint=(M,M)(𝒱)2d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]=M(𝒱)[M(𝒱)fbivolum,MMd𝒱M]d𝒱M=0»[57]Modèle:,[4],
ce résultat étant indépendant du mouvement individuel de chaque pseudo-point[1] du système fermé[58].

Modèle:AlModèle:TransparentDémonstration : on peut coupler les forces intérieures élémentaires selon d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M] et d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M], Fint se réécrit alors Fint= 12(M,M)(𝒱)2{d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]+d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]}[57]Modèle:,[59] et d’après la 1ère relation du principe de l'action et de la réaction en dynamique newtonienne, on a d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]+d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]=0 d’où la propriété énoncée Fint=0.

Moment résultant vectoriel des systèmes de forces appliqués à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle

Modèle:AlComme lors de l'introduction de la notion de résultante de systèmes de forces appliqués à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle nous nous limitons aux systèmes continus fermés pour garder une présentation simple, en effet

Modèle:Aldans le cas d'un système ouvert de matière (𝒮) défini comme le contenu intérieur à une surface fermée fixe dite de contrôle (Scont), un pseudo-point M[dm=μ(M)d𝒱M][1] qui est situé d'un côté de (Scont) à un instant t1 peut être situé de l'autre côté à un instant t2, ce qui fait qu'il peut être extérieur à (𝒮) à un instant t1 et à (𝒮) à un instant t2

Moment résultant vectoriel du système de forces extérieures (ou moment résultant dynamique vectoriel) appliqué à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle

Modèle:Définition

Définition du moment résultant vectoriel du système de forces intérieures appliqué à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle et propriété

Modèle:Définition

Modèle:AlPropriété[60] : Une conséquence du principe des actions réciproques en dynamique newtonienne est « la nullité du vecteur moment résultant des forces intérieures s’exerçant sur un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle en dynamique newtonienne » soit

«O,int=(M,M)(𝒱)2O[d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]]=M(𝒱){M(𝒱)O[fbivolum,MM]d𝒱M}d𝒱M=0»[57]Modèle:,[4],
ce résultat étant indépendant du mouvement individuel de chaque pseudo-point[1] du système fermé[58].

Modèle:AlModèle:TransparentDémonstration : on peut coupler les forces intérieures élémentaires selon d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M] et d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M], O,int se réécrit alors O,int= 12(M,M)(𝒱)2{O[d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]]+O[d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]]}[57]Modèle:,[59] dans laquelle le 1er terme vaut O[d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]]= OMd2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M] et le 2nd O[d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]]=OMd2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M] ;
Modèle:AlModèle:Transparentd’après la 1ère relation du principe de l'action et de la réaction en dynamique newtonienne, on a d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]=d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M] soit, en substituant d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M] par d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M] et en factorisant vectoriellement à droite par d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M][20] «O,int= 12(M,M)(𝒱)2[OMOM]d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]=12(M,M)(𝒱)2MMd2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]»[57],
Modèle:AlModèle:Transparentenfin, d’après la 2ème relation du principe de l'action et de la réaction en dynamique newtonienne, on a MMd2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]=0 d'où la propriété énoncée O,int=0.

Commentaires sur le système des forces intérieures appliqué à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle

Modèle:AlLe système des forces intérieures appliqué à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle a une résultante et un moment résultant vectoriel par rapport à n'importe quel point origine tous deux nuls (en effet si le moment résultant vectoriel est nul par rapport à un point origine O, il l'est par rapport à tout autre point origine OO car la résultante l'est aussi[61]) ;

Modèle:Altoutefois, dans le cas général, le système des forces intérieures appliqué à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle n'est pas équivalent à un système de forces nul (en particulier nous verrons que la puissance développée par le système de forces intérieures s'exerçant sur un système continu fermé de matière déformable n’est pas nul[62], alors que celui d'un système de forces nul l'est évidemment).

Moment résultant scalaire des systèmes de forces appliqués à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle

Modèle:AlComme lors de l'introduction de la notion de résultante et de moment résultant vectoriel de systèmes de forces appliqués à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle nous nous limitons aux systèmes continus fermés pour garder une présentation simple, en effet

Modèle:Aldans le cas d'un système ouvert de matière (𝒮) défini comme le contenu intérieur à une surface fermée fixe dite de contrôle (Scont), un pseudo-point M[dm=μ(M)d𝒱M][1] qui est situé d'un côté de (Scont) à un instant t1 peut être situé de l'autre côté à un instant t2, ce qui fait qu'il peut être extérieur à (𝒮) à un instant t1 et à (𝒮) à un instant t2

Rappel de la définition d'un moment scalaire de force à partir du moment vectoriel de celle-ci

Modèle:AlLe moment scalaire d'une force

F(M)

par rapport à l'axe

(Δ)

, noté

Δ[F(M)]

est le projeté, sur l'axe

(Δ)

orienté par

uΔ

, du moment vectoriel de cette force par rapport à un point

O

quelconque de l'axe

(Δ)

[63] soit

«Δ[F(M)]=O[F(M)]uΔ=[OMF(M)]uΔ», O(Δ)[64].

Moment résultant scalaire du système de forces extérieures (ou moment résultant dynamique scalaire) appliqué à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle

Modèle:Définition

Définition du moment résultant scalaire du système de forces intérieures appliqué à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle et propriété

Modèle:Définition

Modèle:AlPropriété[65] : Une conséquence du principe des actions réciproques en dynamique newtonienne est « la nullité du moment résultant scalaire des forces intérieures s’exerçant sur un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle en dynamique newtonienne » soit

«Δ,int=(M,M)(𝒱)2Δ[d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]]=M(𝒱){M(𝒱)Δ[fbivolum,MM]d𝒱M}d𝒱M=0»[57]Modèle:,[4],
ce résultat étant indépendant du mouvement individuel de chaque pseudo-point[1] du système fermé[58].

Modèle:AlModèle:TransparentDémonstration : ayant établi au paragraphe « définition du moment résultant vectoriel du système de forces intérieures appliqué à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle et propriété » plus haut dans ce chapitre «O,int=0» on en déduit aisément, en multipliant scalairement chaque membre par uΔ, «O,intuΔ=0uΔ» c'est-à-dire la propriété énoncée Modèle:Nobr

Puissance développée par des systèmes de forces appliqués à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle dans le référentiel d'étude

Modèle:AlComme lors de l'introduction de la notion de résultante, de moments résultants vectoriel et scalaire de systèmes de forces appliqués à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle nous nous limitons aux systèmes continus fermés de matière pour garder une présentation simple, en effet

Modèle:Aldans le cas d'un système ouvert de matière (𝒮) défini comme le contenu intérieur à une surface fermée fixe dite de contrôle (Scont), un pseudo-point M[dm=μ(M)d𝒱M][1] qui est situé d'un côté de (Scont) à un instant t1 peut être situé de l'autre côté à un instant t2, ce qui fait qu'il peut être extérieur à (𝒮) à un instant t1 et à (𝒮) à un instant t2

Puissance développée par le système de forces extérieures appliqué à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle dans le référentiel d'étude

Définition

Modèle:Définition

Cas particuliers
  • 1er cas particulier, système continu fermé de matière «(𝒮)» d'expansion tridimensionnelle (𝒱) de masse volumique μ(M)=dmd𝒱(M) en translation de vecteur vitesse V(𝒮)en transl.(t) à l'instant t par rapport au référentiel d'étude  :
    «𝒫ext(t)=Fext(t)V(𝒮)en transl.(t)» dans laquelle
    «Fext(t) est la résultante dynamique appliquée à (𝒮) à l'instant t» ;
    Modèle:Transparentdémonstration : il suffit de factoriser scalairement[50] par V(𝒮)en transl.(t) dans l'expression définissant «𝒫ext(t)=M(𝒱)[fvolum,M(ext de 𝒮)VM(t)]d𝒱M»[4]Modèle:,[66], on obtient ainsi «𝒫ext(t)= {M(𝒱)[fvolum,M(ext de 𝒮)]d𝒱M}V(𝒮)en transl.(t)», le facteur entre accolades s'identifiant à la résultante dynamique appliquée à (𝒮) à l'instant t[67] R.Q.F.D[21]..
  • 2ème cas particulier, système continu fermé de matière «(𝒮)» (indéformable) d'expansion tridimensionnelle (𝒱) de masse volumique μ(M)=dmd𝒱(M) en rotation de vecteur rotation instantanée Ω(t)[22] à l'instant t autour d'un axe (Δ) fixe du référentiel d'étude  :
    «𝒫ext(t)=Δ,ext(t)Ω(t)» dans laquelle
    «Δ,ext(t) est le moment résultant dynamique scalaire appliqué à (𝒮) par rapport à l'axe de rotation (Δ) à l'instant t» et
    «Ω(t)=Ω(t)uΔ la vitesse angulaire de rotation, à l'instant t, de (𝒮) autour de l'axe (Δ) orienté par uΔ» ;
    Modèle:Transparentdémonstration : on utilise l'expression du vecteur vitesse de M lors d'un mouvement circulaire de vecteur rotation instantanée Ω(t)[22] autour de (Δ) avec AΔ[68] Modèle:Nobr =Ω(t)AM(t)» «𝒫ext(t)=M(𝒱){fvolum,M(ext de 𝒮)[Ω(t)AM(t)]}d𝒱M=M(𝒱){Ω(t)[AM(t)fvolum,M(ext de 𝒮)]}d𝒱M»[4] en utilisant l'invariance d'un produit mixte par permutation circulaire[38], nouvelle expression dans laquelle on reconnaît le vecteur moment de la densité volumique de force extérieure fvolum,M(ext de 𝒮) en M relativement au point A dans le facteur entre accolades «𝒫ext(t)=M(𝒱){Ω(t)A[fvolum,M(ext de 𝒮)]}d𝒱M=Ω(t){M(𝒱)A[fvolum,M(ext de 𝒮)]d𝒱M}»[4] obtenue en factorisant scalairement[50] par Ω(t) soit encore «𝒫ext(t)=Ω(t)A,ext(t)» en reconnaissant dans le facteur entre accolades le moment résultant dynamique vectoriel appliqué à (𝒮) à l'instant t par rapport à A et enfin, en explicitant Ω(t) en fonction de la vitesse angulaire de rotation de (𝒮) à l'instant t autour de (Δ) «Ω(t)=Ω(t)uΔ», on obtient «𝒫ext(t)=[Ω(t)uΔ]A,ext(t)=Ω(t)[A,ext(t)uΔ]= Ω(t)Δ,ext(t)»[69] R.Q.F.D[21]..
  • 3ème cas particulier, système continu fermé indéformable de matière «(𝒮)» d'expansion tridimensionnelle (𝒱) de masse volumique μ(M)=dmd𝒱(M) en mouvement quelconque dans le référentiel d'étude  :
    «𝒫ext(t)=Fext(t)VG(t)+G,ext(t)Ω/ΔG(t)(t)» dans laquelle
    «Fext(t) est la résultante dynamique appliquée à (𝒮) à l'instant t»,
    «VG(t) le vecteur vitesse du C.D.I[12]. de (𝒮) à l'instant t dans le référentiel d'étude »,
    «G,ext(t) le moment résultant dynamique vectoriel appliqué à (𝒮) par rapport au C.D.I[12]. de (𝒮) à l'instant t» et
    «Ω/ΔG(t)(t) le vecteur rotation instantanée[22], à l'instant t, de (𝒮) autour de l'axe ΔG(t)[49] dans le référentiel barycentrique du solide *» (ou
    dans le référentiel d'étude , les deux étant en translation l'un par rapport à l'autre) ;
    Modèle:Transparentdémonstration : comme cela a été introduit dans le paragraphe « application à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle indéformable (solide au sens de la mécanique) » plus haut dans ce chapitre, le mouvement général d'un système continu fermé de matière «𝒮» indéformable (c'est-à-dire un solide au sens de la mécanique) dans le référentiel d'étude est un mouvement composé
    Modèle:Transparentd'une translation de vecteur vitesse, à l'instant t, «VG(t) relativement à » dans lequel G est le C.D.I[12]. du système et
    Modèle:Transparentd'une rotation[48] autour de son C.D.I[12]. G de vecteur rotation instantanée Ω/ΔG(t)(t) à l'instant t dans le référentiel barycentrique * du solide d'où
    Modèle:Transparentle vecteur vitesse de M à l'instant t dans , «VM(t)=VG(t)+Ω/ΔG(t)(t)GM(t)» l'expression de la puissance développée par la densité volumique de force extérieure en M à l'instant t, «𝒫[fvolum,M(ext de 𝒮),t]=fvolum,M(ext de 𝒮)VM(t)=fvolum,M(ext de 𝒮)VG(t)+fvolum,M(ext de 𝒮)[Ω/ΔG(t)(t)GM(t)]» et, en faisant la somme continue[8] sur (𝒱), la puissance cherchée «𝒫ext(t)=M(𝒱)[fvolum,M(ext de 𝒮)VG(t)]d𝒱M+M(𝒱){fvolum,M(ext de 𝒮)[Ω/ΔG(t)(t)GM(t)]}d𝒱M»[4] ce qui donne
    Modèle:Transparentdans le 1er terme, après factorisation scalaire[50] par VG(t), «[M(𝒱)fvolum,M(ext de 𝒮)d𝒱M]VG(t)=Fext(t)VG(t)»[4] et
    Modèle:TransparentModèle:Nobr puis la factorisation scalaire[50] par Ω/ΔG(t)(t), «Ω/ΔG(t)(t){M(𝒱)[GM(t)fvolum,M(ext de 𝒮)]d𝒱M}=Ω/ΔG(t)(t)G,ext(t)»[4] en reconnaissant dans le facteur entre accolades le moment résultant dynamique vectoriel appliqué à (𝒮) à l'instant t par rapport à G d'où
    Modèle:Transparent«𝒫ext(t)=Fext(t)VG(t)+G,ext(t)Ω/ΔG(t)(t)» R.Q.F.D[21]..

Puissance développée par le système de forces intérieures appliqué à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle dans le référentiel d'étude

Définition et autres expressions

Modèle:Définition Modèle:AlAutres expressions[70] : «𝒫int(t)=12(M(𝒱){M(𝒱)𝒫/M[d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M],t]})»[4] dans laquelle «𝒫/M[d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M],t]» est la puissance développée, à l'instant t, par la force que le pseudo-point M[μ(M)d𝒱M][1] exerce sur le pseudo-point M[μ(M)d𝒱M][1] dans le référentiel M lié à M en translation par rapport au référentiel d'étude soit «𝒫/M[d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M],t]=d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]VM/M(t)» ;

Modèle:AlModèle:Transparentdémonstration : découle du regroupement par couple (M,M) des termes de la double somme continue[8] avec utilisation de «d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]= d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]»[71] et de {𝒫[d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M],t]=d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]VM(t)𝒫[d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M],t]=d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]VM(t)=d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]VM(t)} 𝒫[d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M],t]+𝒫[d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M],t]=d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M][VM(t)VM(t)] en factorisant scalairement par le facteur commun[50]
Modèle:AlModèle:Transparentou, en évaluant dans le référentiel d'étude la grandeur vectorielle «VM(t)VM(t)» soit «VM(t)VM(t)=[dOMdt]/(t)[dOMdt]/(t)= [d[OMOM]dt]/(t)=[dMMdt]/(t)» (cette dernière expression résultant de l'utilisation de la relation de Chasles[18]), c'est-à-dire la dérivée temporelle, dans , du « vecteur position relative MM(t) de M relativement à M à l'instant t» ou, « vecteur position de M à l'instant t dans le référentiel M lié à M en translation par rapport à », ou encore, avec M en translation par rapport à «[dMMdt]/(t)=[dMMdt]/M(t)»[72] cette dernière expression définissant le « vecteur vitesse relative à l'instant t de M dans M noté VM/M(t)» soit finalement Modèle:Nobr =VM/M(t)» nous obtenons «𝒫[d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M],t]+𝒫[d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M],t]=d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]VM/M(t)= 𝒫/M[d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M],t]» ;
Modèle:AlModèle:Transparentla double intégration volumique de la grandeur précédente «𝒫/M[d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M],t]» sur (𝒱) conduisant à compter deux fois chaque couple, il est nécessaire de compenser ceci par le « facteur 12» R.Q.F.D[21]..

Modèle:AlModèle:Transparent«𝒫int(t)=12(M(𝒱){M(𝒱)𝒫/M[fbivolumMM,t]d𝒱M}d𝒱M)»[4] dans laquelle «𝒫/M[fbivolumMM,t]» est la puissance développée, à l'instant t, par la densité bivolumique en M de forces intérieures en interaction avec M dans le référentiel M lié à M en translation par rapport au référentiel d'étude [encore appelée puissance bivolumique de forces intérieures en M en interaction avec M définie dans M lié à M en translation par rapport à , notée «𝒫bivolum,int/M(MM,t)»] soit Modèle:Nobr =fbivolumMMVM/M(t)=𝒫bivolum,int/M(MM,t)» R.Q.F.V[73]..

Conséquences
  • 1ère conséquence : «𝒫int(t)=12(M(𝒱){M(𝒱)[fbivolumMMVM/M(t)]d𝒱M}d𝒱M)»[4] ne dépendant que des directions communes des axes des repères associés aux référentiels M et non de leur origine M, a même valeur dans tout référentiel en translation par rapport aux M, en particulier dans le référentiel d'étude et le référentiel barycentrique * du système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle (𝒱).
  • 2ème conséquence : Dans le cas général «𝒫int(t)=12(M(𝒱){M(𝒱)[fbivolumMMVM/M(t)]d𝒱M}d𝒱M)»[4] est «0» car dépendant des vitesses relatives des pseudo-points[1] les uns par rapport aux autres [et celles-ci sont non nulles si le système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle (𝒱) est déformable].
  • 3ème conséquence : Si le système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle (𝒱) est indéformable (c'est-à-dire si c'est un solide au sens de la mécanique), la puissance développée par les forces intérieures à l'instant t «𝒫int(t)=12(M(𝒱){M(𝒱)[fbivolumMMVM/M(t)]d𝒱M}d𝒱M)=0» car «fbivolumMM=fbivolumMMuMM» par 2ème relation du principe des actions réciproques[71] et la composante sur uMM de VM/M(t) étant r˙M,M(t) avec rM,M=MM=cste r˙M,M(t)=0 d'où «fbivolumMMVM/M(t)» se réécrivant Modèle:Nobr =0(M,MM)» et finalement «𝒫int(t)=0 pour un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle indéformable ».

Travail développé par des systèmes de forces appliqués à un système continu de matière d'expansion tridimensionnelle dans le référentiel d'étude

Modèle:AlComme lors de l'introduction de la notion de puissance développée par les systèmes de forces appliqués à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle nous nous limitons aux systèmes continus fermés de matière pour garder une présentation simple, en effet

Modèle:Aldans le cas d'un système ouvert de matière (𝒮) défini comme le contenu intérieur à une surface fermée fixe dite de contrôle (Scont), un pseudo-point M[dm=μ(M)d𝒱M][1] qui est situé d'un côté de (Scont) à un instant t1 peut être situé de l'autre côté à un instant t2, ce qui fait qu'il peut être extérieur à (𝒮) à un instant t1 et à (𝒮) à un instant t2

Modèle:AlDans ce qui suit notre point de départ pour définir le travail élémentaire δW d'un système de forces correspondant à une durée élémentaire dt d'action du système de forces développant une puissance instantanée 𝒫(t) sera «δW=𝒫(t)×dt»[74] et
Modèle:AlModèle:Transparentpour définir le travail Wsur [t0,tf] d'un système de forces correspondant à un intervalle de temps [t0,tf] d'action du système de forces développant une puissance instantanée 𝒫(t) sera «Wsur [t0,tf]=t0tfδW=t0tf𝒫(t)×dt»[75].

Travail développé par le système de forces extérieures appliqué à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle dans le référentiel d'étude

Définition du travail élémentaire développé par le système de forces extérieures appliqué à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle dans le référentiel d'étude

Modèle:Définition Modèle:AlRemarque : «δWext(t)={M(𝒱)𝒫[dFM[μ(M)d𝒱M](ext de 𝒮),t]}dt=M(𝒱){[dFM[μ(M)d𝒱M](ext de 𝒮)VM(t)]dt}=M(𝒱){fvolum,M(ext de 𝒮)[VM(t)dt]}d𝒱M»[4] soit Modèle:Nobr =M(𝒱){fvolum,M(ext de 𝒮)dM}d𝒱M»[4] dans laquelle dM est le vecteur déplacement élémentaire de M sur l'intervalle de temps [t,t+dt] dans  ;
Modèle:AlModèle:Transparent«fvolum,M(ext de 𝒮)dM» étant aussi le travail élémentaire développé par la densité volumique de force extérieure fvolum,M(ext de 𝒮) appliqué en M sur l'intervalle de temps [t,t+dt] dans [76] (ou travail élémentaire volumique des forces extérieures en M), nous en déduisons la définition équivalente ci-dessous.

Modèle:Définition

Cas particuliers
  • 1er cas particulier, système continu fermé de matière «(𝒮)» d'expansion tridimensionnelle (𝒱) de masse volumique μ(M)=dmd𝒱(M) en translation d'un vecteur déplacement élémentaire d𝑙(𝒮)en transl. sur l'intervalle de temps [t,,t+dt] par rapport au référentiel d'étude  :
    «δWext(t)=Fext(t)d𝑙(𝒮)en transl.» dans laquelle
    «Fext(t) est la résultante dynamique appliquée à (𝒮) à l'instant t» ;
    Modèle:Transparentdémonstration : il suffit d'utiliser δWext(t)=𝒫ext(t)dt avec «𝒫ext(t)=Fext(t)V(𝒮)en transl.(t)»[77], on obtient ainsi «δWext(t)=[Fext(t)V(𝒮)en transl.(t)]dt» ou encore, Modèle:Nobr =Fext(t)[V(𝒮)en transl.(t)dt]=Fext(t)d𝑙(𝒮)en transl.» par définition du vecteur déplacement élémentaire du système en translation, « R.Q.F.D. »[21].
  • 2ème cas particulier, système continu fermé de matière «(𝒮)» (indéformable) d'expansion tridimensionnelle (𝒱) de masse volumique μ(M)=dmd𝒱(M) en rotation d'un angle élémentaire dθ sur l'intervalle de temps [t,,t+dt] autour d'un axe (Δ) fixe du référentiel d'étude  :
    «δWext(t)=Δ,ext(t)dθ» dans laquelle
    «Δ,ext(t) est le moment résultant dynamique scalaire appliqué à (𝒮) par rapport à l'axe de rotation (Δ) à l'instant t» ;
    Modèle:Transparentdémonstration : il suffit d'utiliser δWext(t)=𝒫ext(t)dt avec «𝒫ext(t)=Δ,ext(t)Ω(t)» dans laquelle «Δ,ext(t) est le moment résultant dynamique scalaire appliqué à (𝒮) par rapport à l'axe de rotation (Δ) à l'instant t» et «Ω(t)=Ω(t)uΔ la vitesse angulaire de rotation, à l'instant t, de (𝒮) autour de l'axe (Δ) orienté par uΔ»[78], on obtient ainsi Modèle:Nobr =[Δ,ext(t)Ω(t)]dt» ou encore, «δWext(t)=Δ,ext(t)[Ω(t)dt]=Δ,ext(t)dθ» par définition de l'angle élémentaire de rotation du système, « R.Q.F.D. »[21].

Travail développé par le système de forces extérieures appliqué à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle sur une durée finie dans le référentiel d'étude

Définition du travail développé par le système de forces extérieures appliqué à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle sur une durée finie dans le référentiel d'étude

Modèle:Définition Modèle:AlRemarque : Ayant établi dans la remarque du paragraphe « définition du travail élémentaire développé par le système de forces extérieures appliqué à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle dans le référentiel d'étude » plus haut dans ce chapitre «δWext(t)=M(𝒱){fvolum,M(ext de 𝒮)(t)dM}d𝒱M»[4] avec dM le vecteur déplacement élémentaire de M sur l'intervalle de temps [t,t+dt] dans «Wext. sur[t0,tf]=t0tf{M(𝒱)[fvolum,M(ext de 𝒮)(t)dM(t)]d𝒱M}» dans laquelle le pseudo-point M[dm=μ(M)d𝒱M][1] de centre décrivant une trajectoire spécifique (ΓM) a une position paramétrée par t avec une position initiale notée M0 et une finale notée Mf d'où
Modèle:AlModèle:Transparenten permutant les intégrations volumique et temporelle, conséquence de la linéarité de ces opérations «Wext. sur[t0,tf]=M(𝒱){t0tf[fvolum,M(ext de 𝒮)(t)dM(t)]}d𝒱M»[4] et
Modèle:AlModèle:Transparenten reconnaissant dans le terme entre accolades la paramétrisation d'une intégrale curviligne «t0tffvolum,M(ext de 𝒮)(t)dM(t)=M0(ΓM)Mffvolum,M(ext de 𝒮)(t)dM»[6],
Modèle:AlModèle:Transparentnous en déduisons alors la définition équivalente ci-dessous.

Modèle:Définition

Cas particuliers
  • 1er cas particulier, système continu fermé de matière «(𝒮)» d'expansion tridimensionnelle (𝒱) de masse volumique μ(M)=dmd𝒱(M) en translation telle qu'un point quelconque A, lié à (𝒮), suit la trajectoire (ΓA) de A0 à Af dans le référentiel d'étude sur l'intervalle de temps [t0,tf] :
    «Wsur[t0,tf]=A0(ΓA)AfFext(A)dA»[6] dans laquelle
    «Fext(A) est la résultante dynamique appliquée en A(𝒮) en une position générique de (ΓA)» et
    «dA le vecteur déplacement élémentaire du point A(𝒮) sur (ΓA)» ;
    Modèle:Transparentdémonstration : il suffit d'utiliser «Wext. sur[t0,tf]=M(𝒱)Wsur[t0,tf][dFM[μ(M)d𝒱M](ext de 𝒮)]=M(𝒱)[M0(ΓM)MfdFM[μ(M)d𝒱M](ext de 𝒮)dM]»[4]Modèle:,[6]Modèle:,[79] dans laquelle «dMM est égal à dA au point d'application près », «M suivant (ΓM) déduite de (ΓA) par translation de vecteur AM=A0M0=AfMf» d'où, en permutant les intégrations volumique et curviligne, conséquence de la linéarité de ces opérations, et en y substituant «{dM(ΓM)} par {dA(ΓA)}» Modèle:Nobr A0(ΓA)Af[M(𝒱)dFM[μ(M)d𝒱M](ext de 𝒮)dA]»[6]Modèle:,[4] ou encore, après factorisation scalaire[50] par dA dans la fonction à intégrer Modèle:Nobr A0(ΓA)Af[M(𝒱)dFM[μ(M)d𝒱M](ext de 𝒮)]dA=A0(ΓA)AfFext(A)dA» par définition de la résultante dynamique du système en translation, « R.Q.F.D. »[21].
  • 2ème cas particulier, système continu fermé de matière «(𝒮)» (indéformable) d'expansion tridimensionnelle (𝒱) de masse volumique μ(M)=dmd𝒱(M) en rotation autour d'un axe (Δ) fixe du référentiel d'étude telle qu'un point quelconque A, lié à (𝒮) mais (Δ), tourne de A0 à Af autour du HA, le projeté orthogonal de A sur (Δ), l'abscisse angulaire de A dans le plan de sa trajectoire θA=(HAAréf,HAA)^ variant de θA,0 à θA,f sur l'intervalle de temps [t0,tf] :
    «Wext. sur[t0,tf]=θA,0θA,fΔ,ext(θA)dθA» dans laquelle
    «Δ,ext(θA) est le moment résultant dynamique scalaire appliquée en A(𝒮) en une position générique du cercle décrit » et
    «dθA la variation élémentaire de l'abscisse angulaire du point générique A(𝒮)» ;
    Modèle:Transparentdémonstration : il suffit d'utiliser «Wext. sur[t0,tf]=M(𝒱)Wsur[t0,tf][dFM[μ(M)d𝒱M](ext de 𝒮)]=M(𝒱)[M0(𝒞M)MfdFM[μ(M)d𝒱M](ext de 𝒮)dM]»[4]Modèle:,[6]Modèle:,[79] dans laquelle (𝒞M) est le cercle suivi par M avec dM, son vecteur déplacement élémentaire le long de (𝒞M) ou, M se déplaçant sur un cercle «M0(𝒞M)MfdFM[μ(M)d𝒱M](ext de 𝒮)dM= θM,0θM,fΔ[dFM[μ(M)d𝒱M](ext de 𝒮)]dθM»[80], d'où «Wext. sur[t0,tf]=M(𝒱)[θM,0θM,fΔ[dFM[μ(M)d𝒱M](ext de 𝒮)]dθM]»[4] dans laquelle «dθMM est égal à dθA au point d'application près », «M suivant (𝒞M) déduite de (𝒞A) par composition d'une homothétie de centre HA, le projeté orthogonal de A sur l'axe (Δ), d'une translation de vecteur HAHM, HM étant le projeté orthogonal de M sur l'axe (Δ) et d'une rotation autour de (Δ) d'un angle (HAA0,HMM0)^» d'où, en permutant les intégrations volumique et angulaire, conséquence de la linéarité de ces opérations, et en y substituant {dθM,θM[θM,0,θM,f]} par {dθA,θA[θA,0,θA,f]} «Wext. sur[t0,tf]=θA,0θA,f{M(𝒱)Δ[dFM[μ(M)d𝒱M](ext de 𝒮)]dθA}»[4] ou, dθA pouvant être sorti de l'intégrale volumique, «Wext. sur[t0,tf]=θA,0θA,f{M(𝒱)Δ[dFM[μ(M)d𝒱M](ext de 𝒮)]}dθA»[4], soit finalement «Wext. sur[t0,tf]=θA,0θA,fΔ,ext(θA)dθA» par définition du moment résultant dynamique scalaire du système en rotation, « R.Q.F.D. »[21].

Travail développé par le système de forces intérieures appliqué à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle dans le référentiel d'étude

Diverses expressions du travail élémentaire développé par le système de forces intérieures appliqué à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle dans le référentiel d'étude

Modèle:Définition

Modèle:AlAutres expressions[81] :

à partir de «

𝒫int(t)=12(M(𝒱){M(𝒱)𝒫/M[d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M],t]})

»[4] dans laquelle

M

est le référentiel lié à

M

en translation par rapport au référentiel d'étude

avec «

𝒫/M[d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M],t]=d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]VM/M(t)

la puissance développée, à l'instant

t

, par la force que le pseudo-point

M[μ(M)d𝒱M]

[1] exerce sur le pseudo-point

M[μ(M)d𝒱M]

[1] dans le référentiel

M

» nous en déduisons, en multipliant les expressions précédentes par la durée élémentaire

dt

, le travail élémentaire développé par les forces intérieures sous la forme

«δWint(t)=12(M(𝒱){M(𝒱)δW/M[d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M],t]})»[4] avec
«δW/M[d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M],t]=d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]dM/M(t)»
le travail élémentaire développé, à l'instant t, dans le référentiel M, par la force que le pseudo-point M[μ(M)d𝒱M][1] exerce
sur le pseudo-point M[μ(M)d𝒱M][1] (dM/M(t) étant le vecteur déplacement élémentaire de M dans M) ;

Modèle:AlModèle:Transparent

en utilisant «

d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]=fbivolumMMd𝒱Md𝒱M

» dans laquelle

fbivolumMM

est la densité bivolumique de forces intérieures en

M

en interaction avec

M

, le travail élémentaire développé par les forces intérieures se réécrit sous la forme

«δWint(t)=12(M(𝒱){M(𝒱)δW/M[fbivolumMM,t]d𝒱M}d𝒱M)»[4] avec
«δW/M[fbivolumMM,t]=fbivolumMMdM/M(t)»
le travail élémentaire développé, à l'instant t, par la densité bivolumique de forces intérieures en M en interaction avec M,
évalué dans le référentiel M (dM/M(t) étant le vecteur déplacement élémentaire de M dans M).

Modèle:AlAvec un repérage sphérique de

M

[82] dans le repère associé au référentiel

M

 : les coordonnées sphériques de

M

dans le repère associé au référentiel

M

étant «

(rM,M,θM,M,φM,M)

» et la base locale sphérique associée «

(urM,M=uMM=uM,M,uθM,M,uφM,M)

», on en déduit l'explicitation de «

fbivolumMM=fbivolumMMuM,M

» par 2ème relation du principe des actions réciproques[71] et celle de «

dM/M= dMM=drM,MuM,M+rM,MdθM,MuθM,M+rM,Msin(θM,M)dφM,MuφM,M

»[83]

«

δW/M[fbivolumMM,t]= fbivolumMMdM/M(t)=fbivolumMMdrM,M(t)

» et par suite la réécriture du travail élémentaire développé par les forces intérieures sous la forme

«δWint=12(M(𝒱){M(𝒱)fbivolumMMdrM,M(t)d𝒱M}d𝒱M)»[4].

Modèle:AlModèle:TransparentRemarques :

Si la force d'interaction entre

M

et

M

est « attractive », «

fbivolumMM

est

<0

» et
Modèle:AlModèle:Transparentsi Modèle:AlModèle:Transparentelle est « répulsive », «

fbivolumMM

est

>0

».
Modèle:AlModèle:Transparent

De l'explicitation du travail élémentaire

δWint(t)

du système des forces intérieures appliqué au système continu fermé de matière

(𝒮)

précédemment présenté et de son lien avec la puissance développée par ces forces intérieures

𝒫int(t)=δWint(t)dt

on en déduit l'explicitation de la puissance développée par le système des forces intérieures appliqué à

(𝒮)

utilisant le repérage sphérique du point

M

[82] dans le repère associé au référentiel

M

soit

«𝒫int(t)=12(M(𝒱){M(𝒱)fbivolumMMr˙M,M(t)d𝒱M}d𝒱M)»[4].

Modèle:AlModèle:TransparentDe ces expressions appliquées à (𝒮) indéformable on vérifie que «𝒫int(t)=0,t» et
Modèle:AlModèle:Transparent«δWint(t)=0,t».

Diverses expressions du travail développé par le système de forces intérieures appliqué à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle sur une durée finie dans le référentiel d'étude

Modèle:Définition Modèle:AlAutres expressions[81] : ces expressions résultent de l'addition continue[75] des « diverses expressions du travail élémentaire développé par le système de forces intérieures appliqué à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle dans le référentiel d'étude (sous-paragraphe “ autres expressions ”) » établies plus haut dans ce chapitre d'où

Modèle:AlModèle:Transparent

«

Wint. sur[t0,tf]=t0tfδWint(t)=t0tf12(M(𝒱){M(𝒱)δW/M[d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M],t]})

»[4] avec la grandeur à intégrer doublement volumiquement «

δW/M[d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M],t]

égale à

d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]dM/M(t)

définissant le travail élémentaire développé, à l'instant

t

, dans le référentiel

M [

référentiel lié à

M

en translation relativement au référentiel d'étude

]

, par la force que le pseudo-point

M[μ(M)d𝒱M]

[1] exerce sur le pseudo-point

M[μ(M)d𝒱M]

[1]

(dM/M(t)

étant le vecteur déplacement élémentaire de

M

dans

M)

», ce travail élémentaire s'écrivant encore «

δW/M[d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M],t]=d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]drM,M(t)

» en utilisant le repérage sphérique de

M

[82] dans le repère associé au référentiel

M

, cette dernière expression du travail élémentaire conduisant à écrire le travail sur une durée finie, après permutation de la double intégration volumique et de l'intégration sur un intervalle, à l'aide d'une intégrale curviligne[6] selon

«Wint. sur[t0,tf]=12(M(𝒱){M(𝒱)[M0(ΓM,/M)Mfd2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]drM,M]})»[6]Modèle:,[4]
avec (ΓM,/M) la trajectoire de M dans le référentiel M lié à M en translation par rapport au référentiel d'étude  ;

Modèle:AlModèle:Transparent

en utilisant «

d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]=fbivolumMMd𝒱Md𝒱M

» dans laquelle

fbivolumMM

est la densité bivolumique de forces intérieures en

M

en interaction avec

M

, le travail développé par les forces intérieures sur une durée finie se réécrit, en utilisant le repérage sphérique de

M

[82] dans le repère associé au référentiel

M [

avec «

rM,M= MM

» et «

fbivolumMM=fbivolumMMuM,M

» par 2ème relation du principe des actions réciproques[71], «

uM,M

étant le vecteur unitaire radial du repérage sphérique lié à

M

de pôle

M

»

]
«Wint. sur[t0,tf]=12(M(𝒱){M(𝒱)[M0(ΓM,/M)MffbivolumMMdrM,M]d𝒱M}d𝒱M)»[6]Modèle:,[4].

Systèmes de forces conservatifs appliqués à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle et énergies potentielles associées du système continu de matière

Modèle:AlPréliminaires : Le caractère conservatif d'un système de forces n'est introduit que pour un système de forces ne dépendant pas explicitement du temps [il est néanmoins possible de définir le caractère conservatif d'un système de forces dépendant explicitement du temps si ce système de forces est conservatif à dépendance du temps figée mais l'intérêt de faire cela, du point de vue énergétique, étant quasi-nul, nous nous abstenons].

Modèle:AlModèle:TransparentComme lors de l'introduction de la notion de travail élémentaire développée par les systèmes de forces appliqués à un système continu de matière d'expansion tridimensionnelle nous nous limitons aux systèmes continus fermés pour garder une présentation simple, en effet

Modèle:AlModèle:Transparentdans le cas d'un système ouvert de matière (𝒮) défini comme le contenu intérieur à une surface fermée fixe dite de contrôle (Scont), un pseudo-point M[dm=μ(M)d𝒱M][1] qui est situé d'un côté de (Scont) à un instant t1 peut être situé de l'autre côté à un instant t2, ce qui fait qu'il peut être extérieur à (𝒮) à un instant t1 et à (𝒮) à un instant t2

Système de forces extérieures conservatif appliqué à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle et énergie potentielle du système continu de matière dans ce champ de forces extérieures conservatif

Définitions

Modèle:Définition Modèle:AlRemarque : Les C.N[84]. pour que la forme différentielle volumique «fvolum,M(Σk)dM»[85] soit une différentielle de fonction scalaire[86] peuvent être étudiées dans le paragraphe « recherche de conditions nécessaires pour qu'une forme différentielle soit une différentielle de fonction scalaire » du chap.28 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI », le caractère suffisant de ces C.N[84]. étant usuellement vérifié pour les fonctions vectorielles fvolum,M(Σk)(M) utilisées [mais néanmoins, il faut savoir que les C.N[84]. ne sont pas systématiquement suffisantes, voir le paragraphe « conditions suffisantes pour qu'une forme différentielle soit une différentielle de fonction » du chap.28 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI »].

Modèle:Définition

Modèle:Définition

Cas particuliers

Modèle:Al1er cas particulier, système continu fermé de matière «

(𝒮)

» d'expansion tridimensionnelle

(𝒱)

de masse volumique

μ(M)=dmd𝒱(M)

en translation d'un vecteur déplacement élémentaire

d𝑙(𝒮)en transl.

sur l'intervalle de temps

[t,,t+dt]

par rapport au référentiel d'étude

pour lequel le système de forces extérieures «

(k)

» appliqué à

(𝒮)

résultant de l'action du système

(Σk)

extérieur à

(𝒮)

est conservatif c'est-à-dire tel que «

δW(k)=Fext,k(t)d𝑙(𝒮)en transl.

»[87] est une différentielle de fonction scalaire avec «

Fext,k(t)=M(𝒱)dFM[μ(M)d𝒱M](Σk)(t)

[4] la résultante du système des forces extérieures

(k)

», ce travail élémentaire s'écrivant encore «

δW(k)=Fext,k(t)dA

avec

A

un point quelconque lié à

(𝒮)

» s'identifie à l'opposé de la différentielle de l'énergie potentielle de

(𝒮)

dans le champ du système des forces extérieures

(k)

notée

Uext,k(A)

fonction des

3

coordonnées du point

A

selon

«δW(k)=Fext,kdA=dUext,k(A)»

«Fext,k=grad[Uext,k](A)»[88] dans laquelle
«Fext,k=M(𝒱)dFM[μ(M)d𝒱M](Σk)[4] est la résultante du système des forces extérieures (k)» ;

Modèle:AlModèle:Transparentl'expression de l'énergie potentielle du système (𝒮) en translation dans le champ du système des forces extérieures (k) (au choix de la référence[89] près) ne dépend pas du choix du point A lié au système (𝒮) [usuellement on choisit pour A le C.D.I[12]. G de (𝒮)]

Modèle:Al2ème cas particulier, système continu fermé de matière «

(𝒮)

»

(

indéformable

)

d'expansion tridimensionnelle

(𝒱)

de masse volumique

μ(M)=dmd𝒱(M)

en rotation d'un angle élémentaire

dθ

sur l'intervalle de temps

[t,,t+dt]

autour d'un axe

(Δ)

fixe du référentiel d'étude

pour lequel le système de forces extérieures «

(k)

» appliqué à

(𝒮)

résultant de l'action du système

(Σk)

extérieur à

(𝒮)

est conservatif c'est-à-dire tel que «

δW(k)=Δ,ext,k(t)dθ

»[90] est une différentielle de fonction scalaire avec «

Δ,ext,k(t)=M(𝒱)Δ[dFM[μ(M)d𝒱M](Σk)](t)

[4] le moment résultant scalaire du système des forces extérieures

(k)

par rapport à l'axe

(Δ)

», ce travail élémentaire s'identifie à l'opposé de la différentielle de l'énergie potentielle de

(𝒮)

dans le champ du système des forces extérieures

(k)

notée

Uext,k(θ)

fonction de l'abscisse angulaire de rotation

θ

selon

«δW(k)=Δ,ext,k(θ)dθ=dUext,k(θ)»

«Δ,ext,k(θ)=dUext,kdθ(θ)» dans laquelle
«Δ,ext,k=M(𝒱)Δ[dFM[μ(M)d𝒱M](Σk)][4] est le moment résultant scalaire du système des forces extérieures (k)» ;

Modèle:AlModèle:Transparentl'expression de l'énergie potentielle du système (𝒮) en rotation dans le champ du système des forces extérieures (k) (au choix de la référence[89] près) ne dépend pas du choix de la direction, liée au système (𝒮), par rapport à laquelle est définie l'abscisse angulaire de rotation θ

Système de forces intérieures conservatif appliqué à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle et énergie potentielle du système continu fermé de matière dans ce champ de forces intérieures conservatif (ou énergie potentielle d'interaction du système de matière)

Définition d'un système de forces intérieures conservatif appliqué à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle

Modèle:Définition Modèle:AlRemarque : Avec un repérage sphérique de M dans le repère associé au référentiel M[82], nous avons établi dans le paragraphe « diverses expressions du travail élémentaire développé par le système de forces intérieures appliqué à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle dans le référentiel d'étude (avec un repérage sphérique …) » plus haut dans ce chapitre une expression du travail élémentaire de la force intérieure que M exerce sur M adaptable, dans le cas présent, selon «δWbivolum/M[fbivolum,interactq,MM,t]=12fbivolum,interactq,MMdM/M= 12fbivolum,interactq,MMdrM,M» avec «rM,M=MM la coordonnée radiale de M dans le repère associé à M»[82] et «fbivolum,interactq,MM la seule composante radiale de fbivolum,interactq,MM appliquée à M dans le repère associé à M», d'où

Modèle:Définition Modèle:AlRemarque : Les C.N.[84] pour que la forme différentielle «12fbivolum,interactq,MMdrM,M»[85] soit une différentielle de fonction scalaire[86] [voir le paragraphe « recherche de conditions nécessaires pour qu'une forme différentielle soit une différentielle de fonction scalaire » du chap.28 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI »] donnent, dans le cas présent, que «fbivolum,interactq,MM, la seule composante radiale de fbivolum,interactq,MM appliquée à M dans le repère associé à M, doit être indépendante des coordonnées angulaires (θM,M,φM,M) de M dans le repérage sphérique[82] lié à M associé au référentiel M»[91], le caractère suffisant de ces C.N[84]. étant usuellement vérifié pour les fonctions scalaires fbivolum,interactq,MM(rM,M) utilisées [mais néanmoins, il faut savoir que les C.N[84]. ne sont pas systématiquement suffisantes, voir le paragraphe « conditions suffisantes pour qu'une forme différentielle soit une différentielle de fonction » du chap.28 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI »].

Définition de l'énergie potentielle d'un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle dans un champ de forces intérieures conservatif

Modèle:Définition Modèle:AlRemarques : L'énergie potentielle du système continu fermé de matière (𝒮) d'expansion tridimensionnelle (𝒱) de masse volumique μ(M)=dmd𝒱(M), dans le champ du système de forces intérieures conservatif (interactq) étant définie à une constante additive près, il faut « préciser la référence de cette énergie potentielle »[89] : usuellement « la référence de Uint,(interactq)» est choisie pour les centres des pseudo-points[1] du système (𝒮) éloignés à l'infini les uns des autres c'est-à-dire « pour rM,M=(M,MM)(𝒱)2».

Modèle:AlModèle:TransparentL'énergie potentielle du système continu fermé de matière (𝒮) d'expansion tridimensionnelle (𝒱) de masse volumique μ(M)=dmd𝒱(M), dans le champ du système de forces intérieures conservatif (interactq) ne dépendant que des distances mutuelles séparant les différents centres des pseudo-points[1] du système entre eux et celles-ci étant indépendantes du référentiel dans lesquelles elles sont définies, on en déduit que «Uint,(interactq) est invariante par changement de référentiel ».

Modèle:Définition Modèle:AlRemarque : avec le choix de « référence pour ubivolum,(interactq),MM(rM,M)»[89] «rM,M=», nous en déduisons le signe de l'énergie potentielle du système continu fermé de matière (𝒮) d'expansion tridimensionnelle (𝒱) dans le champ du système de forces intérieures conservatif (interactq) si chaque composante radiale de densité bivolumique de force fbivolum,interactq,MM(rM,M) est de (même) variation monotone à savoir
Modèle:AlModèle:Transparentsi les forces d'interaction de type q sont « purement attractives »[92] «fbivolum,interactq,MM(rM,M) est <0,rM,M» ubivolum,(interactq),MM(rM,M) étant quand rM,M jusqu'à sa valeur de référence nulle d'où «ubivolum,(interactq),MM(rM,M) est <0,rM,M» «Uint,(interactq)<0» et
Modèle:AlModèle:Transparentsi les forces d'interaction de type q sont « purement répulsives »[92] «fbivolum,interactq,MM(rM,M) est >0,rM,M» ubivolum,(interactq),MM(rM,M) étant quand rM,M jusqu'à sa valeur de référence nulle d'où «ubivolum,(interactq),MM(rM,M) est >0,rM,M» «Uint,(interactq)>0».

Théorèmes de la dynamique newtonienne des systèmes continus fermés de matière d'expansion tridimensionnelle applicables en référentiel galiléen

Modèle:AlComme dans la partie « cinétique » d'un système continu de matière d'expansion tridimensionnelle, ce dernier est envisagé sous la forme d'un système continu de matière «(𝒮)» d'expansion tridimensionnelle «(𝒱)» de masse volumique «μ(M)=dmd𝒱(M)» ;

Modèle:Alde plus, pour que les théorèmes de la dynamique newtonienne soient applicables au système sous les formes énoncées, le contenu de ce dernier doit rester inchangé (aucune entrée ou sortie de pseudo-points[1] dans le système), le système doit donc être « fermé »[93].

Modèle:AlDans ce paragraphe, le référentiel d'étude de la dynamique newtonienne du système est exclusivement « galiléen ».

Théorème de la résultante cinétique et celui du mouvement du centre d'inertie (ou simplement du centre d'inertie)

Théorème de la résultante cinétique

Modèle:AlVoir aussi le paragraphe « théorème de la résultante cinétique d'un système fermé de points matériels » du chap.9 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI » s'adaptant sans difficulté apparente aux systèmes continus fermés de matière d'expansion tridimensionnelle.

Modèle:Théorème Modèle:AlCommentaires : ce théorème peut s'appliquer sous cette forme, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système continu fermé (déformable ou non) de matière d'expansion tridimensionnelle mais
Modèle:AlModèle:Transparentil n'est pas applicable, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système continu ouvert de matière défini à l'instant t comme le contenu intérieur à la surface de contrôle Modèle:Nobr

Modèle:AlDémonstration[94] : Le référentiel d'étude étant galiléen, on peut appliquer, à chaque pseudo-point M[dm=μ(M)d𝒱M][1] du système continu fermé de matière (𝒮) d'expansion tridimensionnelle (𝒱), la r.f.d.[95] soit «dFM[μ(M)d𝒱M](ext de 𝒮)+M(𝒱)d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]=d(dpM)dt(t)»[4]Modèle:,[96] puis

Modèle:AlModèle:Transparenten faire la somme continue[8] sur (𝒱) M(𝒱)[dFM[μ(M)d𝒱M](ext de 𝒮)+M(𝒱)d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]]= M(𝒱)d(dpM)dt(t)[4] ou «M(𝒱)dFM[μ(M)d𝒱M](ext de 𝒮)+M(𝒱)[M(𝒱)d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]]=d[M(𝒱)dpM]dt(t)»[4] la réécriture du 2ème membre résultant de la permutation de l'intégration volumique[4] et de la dérivation temporelle[97],

  • le 1er terme du 1er membre étant la résultante dynamique Fext(t) s'exerçant sur le système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle (𝒱),
  • le 2ème terme du 1er membre, la résultante des forces intérieures Fint exercées sur tout le système, résultante nulle en toute circonstance soit Fint=0 et
  • le 2nd membre, la dérivée temporelle de la résultante cinétique Psyst(t) du système continu fermé de matière soit dPsystdt(t) d'où
pour un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle dans un référentiel galiléen,
Fext(t)+0=dPsystdt(t) ou Fext(t)=dPsystdt(t) (C.Q.F.D.)[15],
applicable sous cette forme en dynamique newtonienne ou relativiste.

Modèle:AlRemarque : On peut vérifier l'inapplicabilité de ce théorème à un système continu « ouvert » de matière dans le paragraphe « en complément, inapplicabilité du théorème de la résultante cinétique à un système ouvert de points matériels » du chap.9 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI » s'adaptant sans difficulté apparente aux systèmes continus ouverts de matière et
Modèle:AlModèle:Transparentavoir un aperçu des « modifications » à lui apporter pour le rendre applicable.

Théorème du mouvement du centre d'inertie (ou simplement du centre d'inertie)

Modèle:AlVoir aussi le paragraphe « théorème du mouvement du centre d'inertie d'un système fermé de points matériels » du chap.9 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI » s'adaptant sans difficulté apparente aux systèmes continus fermés de matière d'expansion tridimensionnelle.

Modèle:Théorème Modèle:AlCommentaires : ce théorème s'applique exclusivement, en dynamique newtonienne, à un système fermé (déformable ou non) de matière
Modèle:AlModèle:Transparentil n'est pas applicable, en dynamique newtonienne, à un système ouvert de matière défini à l'instant t comme le contenu intérieur à la surface de contrôle (Σ)[98] car, le théorème de la résultante cinétique dont il découle Fext(t)=dPsystdt(t) ne s'applique pas à un système ouvert

Modèle:AlDémonstration[99] : Cela découle de l'application, dans le référentiel galiléen , du théorème de la résultante cinétique au système continu fermé de matière (𝒮) d'expansion tridimensionnelle (𝒱) soumis, à l'instant t, à la résultante dynamique Fext(t) soit Fext(t)=dPsystdt(t) dans laquelle Psyst(t) est la résultante cinétique du système au même instant t et,
Modèle:AlModèle:Transparentde la propriété liant, dans le cadre de la cinétique newtonienne, la résultante cinétique Psyst(t), la masse (inerte) msyst et le vecteur vitesse VGsyst(t) du C.D.I[12]. du système à savoir Psyst(t)=msystVGsyst(t) dont on déduit,
Modèle:AlModèle:TransparentdPsystdt(t)=msystaGsyst(t), la masse de tout système fermé étant constante, soit,
Modèle:AlModèle:Transparentpar report dans l'expression du théorème de la résultante cinétique, Fext(t)=msystaGsyst(t) (C.Q.F.D.)[15].

Théorèmes de l'inertie

Modèle:AlPréliminaire : Les théorèmes de l'inertie appliqués à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle sont des cas particuliers des deux théorèmes précédents, il ne serait donc pas nécessaire de les faire apparaître dans l'exposé si ce n'est pour satisfaire une présentation historique

Modèle:Théorème Modèle:AlDémonstration : Le principe fondamental de la dynamique appliqué à un pseudo-point M[dm=μ(M)d𝒱M][1] quelconque de (𝒮) postule l'existence d'au moins un référentiel dans lequel, par absence de forces extérieures appliquées à (𝒮) [le système étant isolé] «M(𝒱)d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]=d(dpM)dt(t)»[4] d'où, en faisant la somme continue[8] sur (𝒱) et en utilisant la conséquence du principe des actions réciproques que l'on suppose applicable dans le référentiel considéré à savoir M(𝒱)[M(𝒱)d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]]=Fint=0[4] ainsi que la définition de la résultante cinétique Psyst=M(𝒱)dpM[4] après avoir permuté intégration volumique[4] et dérivation temporelle selon M(𝒱)d(dpM)dt(t)=d[M(𝒱)dpM]dt(t)[97], on établit 0=dPsystdt(t) soit, après intégration relativement au temps, le théorème énoncé[100].

Modèle:Théorème Modèle:AlDémonstration : Appliquant le théorème de l'inertie au système continu fermé isolé (𝒮) on en déduit l'existence d'un référentiel d'espace-temps dans lequel la résultante cinétique Psyst de (𝒮) est conservée au cours du temps puis, comme Psyst(t)=msystVG(t) avec msyst=cste pour un système fermé, on en déduit la conservation du vecteur vitesse du C.D.I[12]. G du système et par suite un mouvement rectiligne uniforme de G.

Conséquences

Modèle:AlConséquence du théorème de la résultante cinétique[101] : Si le système continu fermé de matière

(𝒮)

d'expansion tridimensionnelle

(𝒱)

est « pseudo isolé » c'est-à-dire si la résultante dynamique appliquée au système est telle que

Fext=0

, l'application du théorème de la résultante cinétique au système fermé dans un référentiel galiléen implique, après intégration par rapport au temps

t

,

« la conservation de la résultante cinétique du système »[102] soit Psyst fermé(t)=cstet ;
cette conclusion est applicable en dynamique newtonienne ou relativiste.

Modèle:AlConséquence du théorème du mouvement du centre d'inertie[103] : Si le système continu fermé de matière

(𝒮)

d'expansion tridimensionnelle

(𝒱)

est « pseudo isolé » c'est-à-dire si la résultante dynamique appliquée au système est telle que

Fext=0

, l'application du théorème du mouvement du C.D.I[12]. au système fermé dans un référentiel galiléen implique, après intégration par rapport au temps

t

,

« la conservation du vecteur vitesse du C.D.I[12]. du système »[104] soit VGsyst(t)=cstet ;
cette conclusion n'étant, a priori, applicable qu'en dynamique newtonienne.

Théorème du moment cinétique vectoriel

Modèle:AlVoir aussi le paragraphe « théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un système discret de points matériels » du chap.5 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI » s'adaptant sans difficulté apparente aux systèmes continus fermés de matière d'expansion tridimensionnelle.

Énoncé

Modèle:Théorème Modèle:AlDémonstration : Considérant le système continu fermé de matière «(𝒮)» étudié dans le référentiel galiléen et un point O fixe dans par rapport auquel on détermine les moments vectoriels,

Modèle:AlModèle:Transparentle théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à chaque pseudo-point M[dm=μ(M)d𝒱M][1] du système continu fermé de matière (𝒮) d'expansion tridimensionnelle (𝒱) dans le référentiel galiléen, moments évalués relativement au point O fixe dans [105], s'écrivant «O[dFM[μ(M)d𝒱M](ext de 𝒮)](t)+M(𝒱)O[d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]](t)= d[dσO(M)]dt(t)»[106],

Modèle:AlModèle:Transparenton en fait la somme continue[8] sur (𝒱) «M(𝒱){O[dFM[μ(M)d𝒱M](ext de 𝒮)](t)+M(𝒱)O[d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]](t)}[4] Modèle:Nobr ou «M(𝒱)O[dFM[μ(M)d𝒱M](ext de 𝒮)](t)+M(𝒱){M(𝒱)O[d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]](t)}=d[M(𝒱)dσO(M)]dt(t)»[4], la réécriture du 2ème membre résultant de la permutation de l'intégration volumique[4] et de la dérivation temporelle[97], on y reconnaît dans

  • « le 1er terme du 1er membre » le vecteur moment résultant dynamique appliqué au système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle (𝒱) évalué en O à l'instant t «O,ext(t)»,
  • « le 2ème terme du 1er membre » le vecteur moment résultant des forces intérieures appliquées au système continu fermé de matière évalué au même point O à l'instant t «O,int(t)=0»[107] et
  • « le 2ème membre » la dérivée temporelle du vecteur moment cinétique du système continu fermé de matière évalué au même point O au même instant t à savoir «dσO(syst)dt(t)».

Modèle:AlCommentaires : ce théorème peut s'appliquer sous cette forme, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système continu fermé (déformable ou non) de matière d'expansion tridimensionnelle mais
Modèle:AlModèle:Transparentil n'est pas applicable, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système continu ouvert de matière défini à l'instant t comme le contenu intérieur à la surface de contrôle Modèle:Nobr

Conséquence

Modèle:AlVoir aussi le paragraphe « condition de conservation du moment cinétique vectoriel d'un système fermé de matière par rapport à un point O fixe dans le référentiel d'étude galiléen » du chap.5 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI » s'adaptant sans difficulté apparente aux systèmes continus fermés de matière d'expansion tridimensionnelle.

Modèle:AlIl y a conservation du moment cinétique vectoriel d'un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle évalué par rapport à un point O fixe du référentiel d'étude galiléen à savoir Modèle:Nobr =cste,t» si le vecteur moment résultant dynamique en O appliqué au système est nul à tout instant t c'est-à-dire si Modèle:Nobr, cette propriété résultant de l'application du théorème du moment cinétique vectoriel au système continu fermé de matière en un point O fixe dans un référentiel galiléen soit «O,ext(syst,t)=dσO(syst)dt(t)» dans lequel la nullité du 1er membre conduit à celle du 2ème membre c'est-à-dire à «dσO(syst)dt(t)=0,t» d'où, après intégration par rapport au temps, «σO(syst,t)=cste,t» ;

Modèle:Alle vecteur moment résultant dynamique appliqué au système continu fermé de matière par rapport au point

O

fixe dans

galiléen peut être nul par

« absence de forces extérieures » c'est-à-dire si le système continu fermé de matière est isolé,
« des forces extérieures toutes centrales par rapport au point fixe O»[108] ou
« des forces extérieures dont les vecteurs moments par rapport au point fixe O se compensent »[109].

Prolongement du théorème du moment cinétique vectoriel en un point A mobile dans le référentiel d'étude

Modèle:AlLe prolongement du théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle en un point origine A mobile dans le référentiel d'étude galiléen n'est pas à mémoriser quand le point origine A a un mouvement quelconque relativement au système dans car d'utilisation trop restreinte mais il faut savoir le retrouver si besoin est ;

Modèle:Altoutefois son cas particulier où le point origine d'évaluation des moments vectoriels est le C.D.I[12]. G du système est utilisé plus fréquemment et par suite est à retenir.

Théorème

Modèle:Théorème Modèle:AlCommentaires : ce prolongement de théorème peut s'appliquer sous cette forme, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système continu fermé (déformable ou non) de matière.

Modèle:AlModèle:TransparentEn cinétique newtonienne la résultante cinétique d'un système continu fermé de matière P(syst,t) est lié à la vitesse du C.D.I. G du système VG(t) et à la masse de ce dernier msyst par P(syst,t)=msystVG(t) [voir le paragraphe « résultante cinétique du système continu de matière d'expansion tridimensionnelle (propriété de la résultante cinétique d'un système continu fermé de matière) » plus haut dans ce chapitre], l'expression mathématique du prolongement du théorème se réécrivant selon «A,ext(t)=dσA(syst)dt(t)+msystVA(t)VG(t)» ;
Modèle:AlModèle:Transparentpar contre, en cinétique relativiste, il n'y a pas de lien simple entre la résultante cinétique Prelativ(syst,t) d'un système continu fermé de matière et le mouvement du C.D.I. G du Modèle:Nobr d'où aucune autre réécriture du prolongement de ce théorème en dynamique relativiste.

Démonstration

Modèle:AlVoir aussi le paragraphe « adaptation du théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un système discret fermé de points matériels relativement à un point mobile A quelconque dans le référentiel d'étude galiléen » du chap.5 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI » à adapter aux systèmes continus fermés de matière d'expansion tridimensionnelle..

Modèle:AlConsidérant le système continu fermé de matière (𝒮) d'expansion tridimensionnelle (𝒱) de masse volumique μ(M)= dmd𝒱(M) étudié dans le référentiel galiléen et un point A mobile dans par rapport auquel on détermine les moments vectoriels ;

Modèle:Alexprimons d'abord la forme du théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un pseudo-point

M[dm=μ(M)d𝒱M]

[1] dans le référentiel

galiléen, moments évalués relativement au point

A

mobile dans

[110], en écrivant ce théorème relativement à un point origine

O

fixe dans

soit «

O[dFM[μ(M)d𝒱M](ext de 𝒮)](t)+M(𝒱)O[d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]](t)= d[dσO(M)]dt(t)(𝔞)

»[4]Modèle:,[106] puis on effectue le changement d'origine sur les deux moments vectoriels de forces et sur le moment cinétique vectoriel de façon à faire apparaître la nouvelle origine

A

mobile dans

selon «

{O[dFM[μ(M)d𝒱M](ext de 𝒮)]=A[dFM[μ(M)d𝒱M](ext de 𝒮)]+OA(t)dFM[μ(M)d𝒱M](ext de 𝒮)O[d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]]=A[d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]]+OA(t)d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]dσO(M)=dσA(M)+OA(t)dpM(t)}

» que l'on reporte dans la relation

(𝔞)

après dérivation de la dernière expression selon «

d[dσO(M)]dt(t)= d[dσA(M)]dt(t)+VA(t)dpM(t)+OA(t)d[dpM]dt(t)

», ce qui donne, après factorisation vectorielle[20] partielle à gauche par

OA(t)

dans le 2ème terme

«{A[dFM[μ(M)d𝒱M](ext de 𝒮)]+OA(t)dFM[μ(M)d𝒱M](ext de 𝒮)}+{M(𝒱)A[d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]]+OA(t)[M(𝒱)d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]]}
=d[dσA(M)]dt(t)+VA(t)dpM(t)+OA(t)d[dpM]dt(t),(𝔞)»[4],

Modèle:Alou encore, en appliquant la r.f.d.n[111]. au pseudo-point M[dm=μ(M)d𝒱M][1] dFM[μ(M)d𝒱M](ext de 𝒮)+M(𝒱)d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]=d[dpM]dt(t)[4] soit, en multipliant vectoriellement à gauche par OA(t), «OA(t)dFM[μ(M)d𝒱M](ext de 𝒮)+OA(t)[M(𝒱)d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]]=OA(t)d[dpM]dt(t)»[4] d'où la réécriture de la relation (𝔞) Modèle:Nobr =d[dσA(M)]dt(t)+VA(t)dpM(t)»[4]

Modèle:Alsoit, en faisant la somme continue[8] sur (𝒱) des relations (𝔞) définies en chaque M, «M(𝒱)A[dFM[μ(M)d𝒱M](ext de 𝒮)](t)+M(𝒱){M(𝒱)A[d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]]} =M(𝒱)d[dσA(M)]dt(t)+M(𝒱)[VA(t)dpM(t)]»[4], on reconnaît dans

  • « le 1er terme du 1er membre » le vecteur moment résultant dynamique appliqué au système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle (𝒱) évalué au point origine A (mobile dans ) à l'instant t «A,ext(t)»,
  • « le 2ème terme du 1er membre » le vecteur moment résultant des forces intérieures appliquées au système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle (𝒱) évalué au même point A (mobile dans ) à l'instant t «A,int(t)=0»[107],
  • « le 1er terme du 2ème membre » égal, après « permutation de l'intégration volumique[4] et de la dérivation temporelle[97], à «d[M(𝒱)dσA(M)]dt(t)»[4] c'est-à-dire à la dérivée temporelle du vecteur moment cinétique du système continu fermé de matière par rapport au même point A (mobile dans ) au même instant t et enfin
  • « le 2ème terme du 2ème membre » dans lequel on effectue une factorisation vectorielle à gauche par VA(t)[20] «VA(t)[M(𝒱)dpM(t)]»[4] reconnaissant dans le 2ème facteur du produit vectoriel le vecteur résultante cinétique du système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle (𝒱) «P(syst,t)» d'où la réécriture de ce terme selon «VA(t)P(syst,t)» ;

Modèle:Alfinalement le théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle (𝒱) dans le référentiel galiléen, moments évalués relativement à un point A mobile dans , prend la forme «A,ext(t)=dσA(syst)dt(t)+VA(t)P(syst,t)» d'où l'énoncé (qui n'est pas à retenir mais à retrouver si besoin est).

Théorème du moment cinétique vectoriel en G (centre d'inertie du système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle) dans le référentiel d'étude

Modèle:AlC'est un cas particulier du prolongement du théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un système continu fermé de matière (𝒮) d'expansion tridimensionnelle (𝒱) de masse volumique μ(M)= dmd𝒱(M) dans le cas où le point origine d'évaluation des moments vectoriels est mobile dans le référentiel d'étude galiléen car le C.D.I[12]. G du système (𝒮) est mobile [le seul cas où G y serait fixe est «(𝒮) isolé ou pseudo-isolé sans vitesse initiale »] :

Modèle:Alle prolongement du théorème dans lequel on utilise «P(syst,t)=msystVG(t)» [voir le paragraphe « résultante cinétique du système continu de matière d'expansion tridimensionnelle (propriété de la résultante cinétique d'un système continu fermé de matière) » plus haut dans ce chapitre], conduit donc à «G,ext(t)=dσG(syst)dt(t)+VG(t)[msystVG(t)]» d'où l'énoncé :

Modèle:Théorème Modèle:AlRemarque : Même si le point origine d'évaluation des moments vectoriels est le C.D.I[12]. G du système (𝒮), le théorème est appliqué dans le référentiel d'étude galiléen [et non dans le référentiel barycentrique *, lequel est en général non galiléen[112]].

Théorème du moment cinétique scalaire

Modèle:AlVoir aussi le paragraphe « théorème du moment cinétique scalaire appliqué à un système discret de points matériels » du chap.5 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI » s'adaptant sans difficulté apparente aux systèmes continus fermés de matière d'expansion tridimensionnelle.

Énoncé

Modèle:Théorème Modèle:AlDémonstration : Considérant le système continu fermé de matière «(𝒮)» étudié dans le référentiel galiléen et un axe Δ fixe dans par rapport auquel on détermine les moments scalaires, l'axe Δ étant orienté par le vecteur unitaire uΔ,

Modèle:AlModèle:Transparentle théorème du moment cinétique vectoriel appliqué au système (𝒮) dans le référentiel galiléen, moments évalués relativement à un point O quelconque, fixe sur Δ dans [113], s'écrivant «O,ext(t)=dσO(syst)dt(t)»,

Modèle:AlModèle:Transparenton multiplie scalairement chaque membre par uΔ «O,ext(t)uΔ=dσO(syst)dt(t)uΔ» et on reconnaît

  • dans « le 1er membre » le moment résultant dynamique scalaire appliqué au système continu fermé de matière évalué par rapport à l'axe Δ à l'instant t «Δ,ext(t)» et
  • dans « le 2ème membre » se transformant en «d[σO(syst)uΔ]dt(t)» compte-tenu de la constance de uΔ, la dérivée temporelle du moment cinétique scalaire du système continu fermé de matière par rapport au même axe Δ au même instant t, «dσΔ(syst)dt(t)».

Modèle:AlCommentaires : ce théorème peut s'appliquer sous cette forme, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système continu fermé (déformable ou non) de matière d'expansion tridimensionnelle mais
Modèle:AlModèle:Transparentil n'est pas applicable, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système continu ouvert de matière défini à l'instant t comme le contenu intérieur à la surface de contrôle Modèle:Nobr

Cas d'un solide en rotation autour d'un axe (Δ) fixe dans le référentiel d'étude

Modèle:AlVoir aussi le paragraphe « application du théorème du moment cinétique scalaire au cas d'un système fermé de matière en rotation autour d'un axe Δ fixe quelconque dans un référentiel d'étude galiléen » du chap.6 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».

Théorème

Modèle:Théorème Modèle:AlCommentaire : sous cette forme, ce théorème applicable en dynamique newtonienne à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle en rotation autour d'un axe fixe, ne l'est pas en dynamique relativiste[114].

Démonstration

Modèle:AlAyant rappelé, dans le paragraphe « moment cinétique scalaire du système continu de matière d'expansion tridimensionnelle par rapport à un axe Δ (cas particulier d'un système continu de matière d'expansion tridimensionnelle en rotation autour d'un axe fixe dans le référentiel d'étude) » plus haut dans ce chapitre, le lien entre le moment cinétique scalaire du système par rapport à l'axe Δ de rotation σΔ(syst,t), la vitesse angulaire Ω(t) de rotation et le moment d'inertie JΔ(syst) à savoir «σΔ(syst,t)=JΔ(syst)Ω(t)» et appliquant le théorème du moment cinétique scalaire au système sous sa forme la plus générale «Δ,ext(t)=dσΔ(syst)dt(t)», il suffit alors d'expliciter la dérivée temporelle du moment cinétique scalaire dans le cas où le système est en rotation en tenant compte du fait que le moment d'inertie du système relativement à l'axe de rotation est une constante, soit «dσΔ(syst)dt(t)=d[JΔ(syst)Ω]dt(t)=JΔ(syst)dΩdt(t)» et par suite «Δ,ext(t)=JΔ(syst)dΩdt(t)» Modèle:Nobr

Remarque

Modèle:AlSachant [voir le paragraphe «  expression du vecteur moment cinétique d'un système continu de matière d'expansion tridimensionnelle en rotation autour d’un axe Δ fixe dans le référentiel d'étude, le point origine de calcul étant un point A de Δ » plus haut dans ce chapitre] que «σA(syst,t)=JΔΩ(t)Ω(t)[M(𝒱)μ(M)zrur(t)d𝒱M]»[4]Modèle:,[29]Modèle:,[10] dans laquelle «(r,θ,z)» sont les coordonnées cylindro-polaires de pôle A et d'axe (Δ) orienté par uΔ [de sens a priori arbitraire sur (Δ) mais pratiquement choisi dans le sens de rotation quand celui-ci, connu, ne change pas] du centre M du pseudo-point générique du système [la base cylindro-polaire liée à M étant notée (ur,uθ,uΔ)][28], JΔ(syst) le moment d'inertie du système par rapport à l'axe de rotation (Δ)[115], Ω(t) le vecteur rotation instantanée du système à l'instant t et Ω(t)= Ω(t)uΔ la vitesse angulaire de rotation du système au même instant t, nous constatons que, dans le cas général, «σA(syst,t)JΔΩ(t)» «dσAdt(syst,t)JΔdΩdt(t)» d'où
Modèle:Alle théorème du moment cinétique vectoriel d'un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle en rotation autour d'un axe (Δ) fixe dans le référentiel d'étude galiléen s'écrit «A,ext(t)= dσA(syst)dt(t)» avec «A,ext(t)JΔdΩdt(t)» dans le cas général où l'axe (Δ) n'est pas un axe principal d'inertie du système[116] ;

Modèle:Alpar contre, dans le cas particulier où l'axe (Δ), fixe dans le référentiel d'étude galiléen, est un axe principal d'inertie[116] du système continu fermé de matière autour duquel il est en rotation, le théorème du moment cinétique vectoriel du système en rotation autour de (Δ) s'écrit «A,ext(t)=dσA(syst)dt(t)=JΔdΩdt(t)=JΔdΩdt(t)uΔ=JΔd2θdt2(t)uΔ», A étant un point quelconque de (Δ).

Conséquence

Modèle:AlSi le moment résultant dynamique scalaire du système continu fermé de matière (𝒮) en rotation autour de l'axe (Δ) fixe dans le référentiel d'étude galiléen est nul c'est-à-dire si «Δ,ext(t)=0», le système (𝒮) tourne à vitesse angulaire conservée dans le temps c'est-à-dire «Ω(t)=cste,t».

Prolongement, solide en rotation autour d'un axe (Δ) de direction fixe dans le référentiel d'étude

Modèle:AlLe prolongement du théorème du moment cinétique scalaire appliqué à un système continu fermé de matière (𝒮) en rotation autour d'un axe (Δ) de direction fixe dans le référentiel d'étude galiléen Modèle:Nobr qui a pour conséquence que le vecteur unitaire uΔ orientant (Δ) est un vecteur constant dans ] n'est pas mémoriser car d'utilisation trop restreinte mais il faut savoir le retrouver si besoin est ;

Modèle:Alil se déduit du prolongement du théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à (𝒮) en un point origine A mobile dans le référentiel d'étude galiléen[117], A étant choisi sur (Δ) de façon à ce que {Δ,ext(t)=A,ext(t)uΔσΔ(syst,t)=σA(syst,t)uΔ} soit «A,ext(t)=dσA(syst)dt(t)+VA(t)P(syst,t)» dans laquelle «P(syst,t) est la résultante cinétique du système » et «VA(t) le vecteur vitesse du point A dans » définis tous deux à l'instant t «A,ext(t)uΔ=dσA(syst)dt(t)uΔ+[VA(t)P(syst,t)]uΔ» dans laquelle on reconnaît

  • dans le 1er membre, le moment résultant dynamique scalaire du système relativement à l'axe (Δ) soit «Δ,ext(t)»,
  • dans le 1er terme du 2ème membre, la dérivée temporelle du moment cinétique scalaire du système relativement à l'axe (Δ) car «dσA(syst)dt(t)uΔ=d[σA(syst)uΔ]dt(t)» compte-tenu du fait que uΔ=cste soit «dσΔ(syst)dt(t)» et
  • dans le 2ème terme du 2ème membre, un produit mixte «[VA(t)P(syst,t)]uΔ a priori 0»[36] ou encore, «[uΔVA(t)]P(syst,t) a priori 0» en utilisant l'invariance d'un produit mixte par permutation circulaire[38],

Modèle:Alsoit finalement, sans utiliser le caractère rotatif du système (𝒮), «Δ,ext(t)=dσΔ(syst)dt(t)+[uΔVA(t)]P(syst,t)» ;

Modèle:Alpour un système (𝒮) en rotation, à l'instant t, à la vitesse angulaire Ω(t) dans galiléen autour de l'axe (Δ) se translatant dans [donc gardant une direction fixe], le moment cinétique scalaire du système à l'instant t, dans , s'exprimant selon «σΔ(syst,t)=JΔ(syst)Ω(t)» avec JΔ(syst) le moment d'inertie du système par rapport à l'axe de rotation (Δ)[115] «dσΔ(syst)dt(t)= JΔ(syst)dΩdt(t)» d'où l'énoncé du prolongement du théorème du moment cinétique scalaire appliqué à (𝒮) en rotation autour de (Δ) de direction fixe dans le référentiel d'étude galiléen.

Modèle:Théorème Modèle:AlCommentaires : sous cette forme, ce prolongement de théorème applicable en dynamique newtonienne à un système continu fermé de matière en rotation autour d'un axe de direction fixe, ne l'est pas en dynamique relativiste[114].

Modèle:AlModèle:TransparentLe terme correctif «[uΔVA(t)]P(syst,t)» se réécrivant, en tenant compte de «P(syst,t)=msystVG(t)» [voir le paragraphe « résultante cinétique du système continu de matière d'expansion tridimensionnelle (propriété de la résultante cinétique d'un système continu fermé de matière) » plus haut dans ce chapitre], «msyst[uΔVA(t)]VG(t)» est nul dans le cas de nullité d'un produit mixte[36] c'est-à-dire dans le cas où

  • l'axe (Δ) glisse sur lui-même VA(t) du point fixe A de (Δ) est colinéaire à uΔ ou,
  • l'axe (Δ) se translate parallèlement au mouvement du C.D.I[12]. G du système VA(t) du point fixe A de (Δ) est colinéaire à VG(t) ou encore,
  • l'axe (Δ) passe par le C.D.I[12]. G du système [ce qui est certainement le cas le plus fréquemment rencontré] VA(t) du point fixe A de (Δ) est colinéaire à VG(t) ;

Modèle:AlModèle:Transparenten conclusion le prolongement du théorème du moment cinétique scalaire appliqué à un système continu fermé de matière en rotation autour d'un axe de direction fixe dans le référentiel d'étude galiléen prend la forme simplifiée «Δ,ext(t)=JΔ(syst)dΩdt(t)=JΔ(syst)d2θdt2(t)» dans le cas où l'axe de rotation (Δ) glisse sur lui-même ou si la translation de l'axe (Δ) se fait parallèlement à la trajectoire du C.D.I.[12] G du système [dont un cas particulier est l'axe (Δ) passant par G c'est-à-dire «(Δ)=(ΔG)»].

Théorème de la puissance cinétique

Modèle:AlVoir aussi le paragraphe « énoncé (du théorème de la puissance cinétique appliqué à un système de matière quelconque dans un référentiel d'étude galiléen) » du chap.10 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI » s'adaptant sans difficulté apparente aux systèmes continus fermés de matière d'expansion tridimensionnelle.

Énoncé

Modèle:Théorème Modèle:AlCommentaires : ce théorème peut s'appliquer sous cette forme, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système continu fermé (déformable ou non) de matière d'expansion tridimensionnelle mais
Modèle:AlModèle:Transparentil n'est pas applicable, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système continu ouvert de matière défini à l'instant t comme le contenu intérieur à la surface de contrôle Modèle:Nobr

Modèle:AlDémonstration[118] : Dans le référentiel d'étude galiléen

gal

, on applique le théorème de la puissance cinétique à chaque pseudo-point

M[dm=μ(M)d𝒱M]

[1] du système continu fermé de matière

(𝒮)

d'expansion tridimensionnelle

(𝒱)

dans le référentiel

galiléen[119], soit

«dKMdt(t)=𝒫[dFM[μ(M)d𝒱M](ext de 𝒮)](t)+M(𝒱)𝒫[d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]](t),(𝔟)»[4]Modèle:,[120] puis

Modèle:AlModèle:Transparenton fait la somme continue[8] sur

(𝒱)

des relations

(𝔟)

définies en chaque centre

M

des pseudo-points du système

«

M(𝒱)dKMdt(t) =M(𝒱){𝒫[dFM[μ(M)d𝒱M](ext de 𝒮)](t)+M(𝒱)𝒫[d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]](t)}

»[4] ou, en permutant l'intégration volumique[4] et la dérivation temporelle[97] Modèle:Nobr

=M(𝒱)𝒫[dFM[μ(M)d𝒱M](ext de 𝒮)](t)+M(𝒱){M(𝒱)𝒫[d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]](t)}

»[4], on y reconnaît dans

  • le 1er membre la dérivée temporelle de l’énergie cinétique du système «K(𝒮)(t)=M(𝒱)dKM(t)»[4] à l'instant t c'est-à-dire à la puissance cinétique du système «K˙(𝒮)(t)» au même instant t,
  • le 1er terme du 2nd membre «M(𝒱)𝒫[dFM[μ(M)d𝒱M](ext de 𝒮)](t)»[4] la puissance développée, à l'instant t, par les forces extérieures appliquées au système «𝒫ext(t)» et
  • le 2ème terme du 2nd membre «M(𝒱){M(𝒱)𝒫[d2FM[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]](t)}»[4] la puissance développée, à l'instant t, par les forces intérieures appliquées au système «𝒫int(t)»,

Modèle:AlModèle:Transparentd’où la démonstration du théorème de la puissance cinétique appliqué à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle.

Cas particulier d'un solide

Modèle:AlVoir aussi le paragraphe « théorème de la puissance cinétique appliqué à un solide dans le référentiel d'étude galiléen » du chap.10 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».

Modèle:AlLe théorème de la puissance cinétique se simplifie dans le cas particulier d'un système continu fermé de matière (𝒮) d'expansion tridimensionnelle (𝒱) de masse volumique μ(M)= dmd𝒱(M) indéformable c'est-à-dire d'un solide (au sens de la mécanique) car nous avons établi au paragraphe « 3ème conséquence (de l'évaluation de la puissance développée par les forces intérieures appliquées à un solide) » plus haut dans ce chapitre que celle-ci est nulle soit «𝒫intsyst. indéform.(t)=0,t» d'où l'énoncé du théorème :

Modèle:Théorème Modèle:AlCommentaire : ce théorème peut s'appliquer sous cette forme, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système continu fermé indéformable de matière d'expansion tridimensionnelle

Modèle:AlRéécriture du théorème suivant la nature du mouvement du solide Solide en translation de vecteur vitesse V(𝒮)en transl.(t) dans le référentiel d'étude gal galiléen : la puissance développée par le système des forces extérieures appliqué au système (𝒮) en translation[121] s'écrivant «𝒫ext(t)=Fext(t)V(𝒮)en transl.(t)» avec «Fext(t) la résultante dynamique appliquée à (𝒮) à l'instant t» et l'énergie cinétique du système (𝒮) en translation[122] «K(𝒮)en transl.(t)=12msystV(𝒮)en transl.2(t)» avec «msyst la masse du système », le théorème de la puissance cinétique appliqué au système continu fermé de matière (𝒮) en translation[123] relativement au référentiel d'étude gal galiléen se réécrit «d[12msystV(𝒮)en transl.2]dt(t)=Fext(t)V(𝒮)en transl.(t)».

Modèle:AlModèle:TransparentSolide en rotation de vitesse angulaire instantanée Ω(t) autour d'un axe (Δ) fixe dans le référentiel d'étude gal galiléen : la puissance développée par le système des forces extérieures appliqué au système (𝒮) en rotation autour d'un axe fixe[124] s'écrivant «𝒫ext(t)=Δ,ext(t)Ω(t)» avec «Δ,ext(t) le moment résultant dynamique scalaire appliquée à (𝒮) à l'instant t relativement à (Δ)» et l'énergie cinétique du système (𝒮) en rotation autour d'un axe fixe[125] «K(𝒮)en rot.(t)=12JΔ(𝒮)Ω2(t)» avec «JΔ(𝒮) le moment d'inertie[115] du système », le théorème de la puissance cinétique appliqué au système continu fermé de matière (𝒮) en rotation autour d'un axe fixe[126] relativement au référentiel d'étude gal galiléen se réécrit «d[12JΔ(𝒮)Ω2]dt(t)=Δ,ext(t)Ω(t)».

Modèle:AlModèle:Transparent

Solide en mouvement quelconque dans le référentiel d'étude

gal

galiléen, mouvement composé d'une translation de vecteur vitesse, à l'instant

t

,

VG(t)

,

G

étant le C.D.I[12]. du solide, et d'une rotation de vecteur rotation instantanée, au même instant

t

,

Ω/ΔG(t)

autour d'un axe

(ΔG)

passant par

G

 : la puissance développée par le système des forces extérieures appliqué au système

(𝒮)

en mouvement quelconque[127] s'écrivant «

𝒫ext(t)=Fext(t)VG(t)+G,ext(t)Ω/ΔG(t)

» avec «

Fext(t)

la résultante dynamique appliquée à

(𝒮)

à l'instant

t

» ainsi que «

G,ext(t)

le moment résultant dynamique vectoriel appliquée à

(𝒮)

à l'instant

t

évalué par rapport à

G

» et l'énergie cinétique du système

(𝒮)

en mouvement quelconque s'évaluant par utilisation du 2ème théorème de Kœnig[128] «

K(𝒮)(t)=K(𝒮)*(t)+12msystVG2(t)

» avec «

msyst

la masse du solide », «

K(𝒮)*(t)

l'énergie cinétique barycentrique du solide laquelle est égale à

K(𝒮)*(t)=12JΔG(𝒮)Ω/ΔG2(t)

,

JΔG(𝒮)

étant le moment d'inertie[115] du solide par rapport à l'axe

(ΔG)

»[129], le théorème de la puissance cinétique appliqué au système continu fermé indéformable de matière

(𝒮)

en mouvement quelconque dans le référentiel d'étude

gal

galiléen se réécrit

«d[12msystVG2+12JΔG(𝒮)Ω/ΔG2]dt(t)=Fext(t)VG(t)+G,ext(t)Ω/ΔG(t)».

Théorème de l'énergie cinétique

Modèle:AlLa forme « intégrée » associée à la forme « locale » du « théorème de la puissance cinétique » est le « théorème de l'énergie cinétique » [voir le paragraphe « différence entre “ forme locale de la dynamique ” et “ forme intégrée associée à cette forme locale ” » du chap.15 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI »].

Théorème de l'énergie cinétique sur une durée élémentaire

Modèle:AlPour passer d'une « forme locale de la dynamique écrite à l'instant t» à la « forme intégrée écrite sur l'intervalle de temps [t,t+dt] associée à cette forme locale », il suffit de multiplier la forme locale par dt d'où l'énoncé du théorème de l'énergie cinétique sous forme élémentaire [après utilisation de 𝒫(t)dt=δW[130] d'une part et K˙(t)dt=dK[131] d'autre part] :

Modèle:Théorème Modèle:AlCommentaires : ce théorème peut s'appliquer sous cette forme, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système continu fermé (déformable ou non) de matière d'expansion tridimensionnelle mais
Modèle:AlModèle:Transparentil n'est pas applicable, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système continu ouvert de matière défini à l'instant t comme le contenu intérieur à la surface de contrôle Modèle:Nobr

Modèle:AlCas particulier d'un système continu fermé indéformable de matière (c'est-à-dire d'un solide au sens de la mécanique) : de 𝒫int(t)=0,t on déduit δWint=0[132] d'où l'énoncé du théorème :

Modèle:Théorème Modèle:AlModèle:TransparentSolide en translation de vecteur déplacement élémentaire «d𝑙=V(𝒮)en transl.(t)dt» dans le référentiel d'étude gal galiléen : Modèle:Nobr =Fext(t)d𝑙»[133] avec «msyst la masse du solide » et «Fext(t) la résultante dynamique appliquée au solide à l'instant t».

Modèle:AlModèle:TransparentSolide en rotation de déplacement angulaire élémentaire «dθ=Ω(t)dt» autour de l'axe (Δ) fixe dans le référentiel d'étude gal galiléen : «d[12JΔ(syst)Ω2(t)]=Δ,ext(t)dθ»[134] avec «JΔ(syst) le moment d'inertie[115] du solide par rapport à (Δ)» et «Δ,ext(t) le moment résultant dynamique scalaire par rapport à (Δ) appliqué au solide à l'instant t».

Modèle:AlModèle:TransparentSolide en mouvement quelconque composé d'un déplacement élémentaire de son C.D.I[12]. G «dG=VG(t)dt» et d'un déplacement angulaire élémentaire «dθ/ΔG=Ω(t)dt» autour de l'axe (ΔG) passant par G mobile dans le référentiel d'étude gal galiléen : «d[12msystVG2(t)]+d[12JΔG(syst)Ω/ΔG2(t)]= Fext(t)dG+ΔG,ext(t)dθ/ΔG»[135] avec «msyst la masse du solide », «JΔG(syst) le moment d'inertie[115] du solide par rapport à (ΔG)», «Fext(t) la résultante dynamique appliquée au solide à l'instant t» et «ΔG,ext(t) le moment résultant dynamique scalaire par rapport à (ΔG) appliqué au solide au même instant t».

Théorème de l'énergie cinétique sur une durée finie

Modèle:AlPour mémoire « le théorème de l'énergie cinétique sur une durée finie » s'obtient en intégrant « le théorème de l'énergie cinétique sous forme élémentaire » sur l'intervalle de temps d'application du théorème en utilisant que le travail sur une durée finie est la somme continue[8] de tous les travaux élémentaires c'est-à-dire «W[t0,tf]=t0tfδW(t)» d'où l'énoncé du théorème de l'énergie cinétique sur une durée finie appliqué à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle :

Modèle:Théorème Modèle:AlCommentaires : ce théorème peut s'appliquer sous cette forme, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système continu fermé (déformable ou non) de matière d'expansion tridimensionnelle mais
Modèle:AlModèle:Transparentil n'est pas applicable, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système continu ouvert de matière défini à l'instant t comme le contenu intérieur à la surface de contrôle Modèle:Nobr

Modèle:AlCas particulier d'un système continu fermé indéformable de matière (c'est-à-dire d'un solide au sens de la mécanique) : de δWint(t)=0,t on déduit Wint sur[t0,tf]=0 d'où l'énoncé du théorème :

Modèle:Théorème Modèle:AlModèle:TransparentSolide en translation de vecteur déplacement élémentaire «d𝑙=V(𝒮)en transl.(t)dt» dans le référentiel d'étude gal galiléen : Modèle:Nobr =12msystV(𝒮)en transl.2(tf)12msystV(𝒮)en transl.2(t0)=t0tfFext(t)d𝑙(t)»[133] avec «msyst la masse du solide » et «Fext(t) la résultante dynamique appliquée au solide à l'instant t».

Modèle:AlModèle:TransparentSolide en rotation de déplacement angulaire élémentaire «dθ=Ω(t)dt» autour de l'axe (Δ) fixe dans le référentiel d'étude gal galiléen : «Δ[12JΔ(syst)Ω2(t)]=12JΔ(syst)Ω2(tf)12JΔ(syst)Ω2(t0)=t0tfΔ,ext(t)dθ»[134] avec «JΔ(syst) le moment d'inertie[115] du solide par rapport à (Δ)» et Modèle:Nobr le moment résultant dynamique scalaire par rapport à (Δ) appliqué au solide à l'instant t».

Modèle:AlModèle:TransparentSolide en mouvement quelconque composé d'un déplacement élémentaire de son C.D.I[12]. G «dG=VG(t)dt» et d'un déplacement angulaire élémentaire «dθ/ΔG=Ω(t)dt» autour de l'axe (ΔG) passant par G mobile dans le référentiel d'étude gal galiléen : Modèle:Nobr ={12msystVG2(tf)+12JΔG(syst)Ω/ΔG2(tf)}{12msystVG2(t0)+12JΔG(syst)Ω/ΔG2(t0)}=t0tfFext(t)dG+t0tfΔG,ext(t)dθ/ΔG»[135] avec «msyst la masse du solide », Modèle:Nobr le moment d'inertie[115] du solide par rapport à (ΔG)», «Fext(t) la résultante dynamique appliquée au solide à l'instant t» et «ΔG,ext(t) le moment résultant dynamique scalaire par rapport à (ΔG) appliqué au solide au même instant t».

Théorème de la variation de l'énergie mécanique

Modèle:AlThéorème déduit du « théorème de l'énergie cinétique » dans le cas où « le système de forces résultant de l'action du système (Σk) extérieur au système (𝒮) étudié » ou (et) « celui de forces intérieures correspondant à une interaction q entre pseudo-points de (𝒮)»[1] est (sont) conservatif(s)[136]

Définition de l'énergie mécanique d'un système continu fermé de matière dans le champ des forces extérieures et intérieures conservatives

Modèle:AlDans le cas où le système de forces résultant de l'action du système (Σk) extérieur au système continu fermé de matière (𝒮) d'expansion tridimensionnelle (𝒱) de masse volumique μ(M)= dmd𝒱(M) ainsi qu'éventuellement celui de forces intérieures correspondant à une interaction q entre pseudo-points de (𝒮)»[1] sont conservatifs[136], on définit

  • l'énergie potentielle de (𝒮) dans le champ du système de forces extérieures conservatif «(k)» de « densité volumique fvolum,M(Σk)= dFM[μ(M)d𝒱M](Σk)d𝒱M» résultant de l'action du système (Σk) extérieur à (𝒮) soit «Uext,(k)[(𝒮)]=M(𝒱)uvolum,M(Σk)d𝒱M»[4]Modèle:,[137] dans laquelle «uvolum,M(Σk)» est la densité volumique d'énergie potentielle dans le champ du système de forces extérieures conservatif «(k)» définie en M selon «duvolum,M(Σk)=fvolum,M(Σk)dM» «grad[uvolum,M(Σk)]=fvolum,M(Σk)»[88] (en précisant la référence de l'énergie potentielle volumique[89]) ainsi que, si nécessaire,
  • l'énergie potentielle de (𝒮) dans le champ (éventuel) du système des forces intérieures conservatif correspondant à une interaction q entre pseudo-points de (𝒮)[1] «(interactq) de densité bivolumique fbivolum,interactq,MM=d2Finteractq,M[μ(M)d𝒱M]M[μ(M)d𝒱M]d𝒱Md𝒱M en M en interaction q[138] avec M» soit, avec «ubivolum,(interactq),MM(rM,M)» la densité bivolumique d'énergie potentielle dans le champ du système de forces intérieures conservatif d'interaction q entre pseudo-points de (𝒮)[1] «(interactq)» définie en M en interaction avec M selon Modèle:Nobr =fbivolum,interactq,MMdrM,M» «grad[ubivolum,(interactq),MM](rM,M)=fbivolum,interactq,MM(rM,M)»[88] (rM,M=MM étant la coordonnée radiale de M dans le repère associé à M, fbivolum,interactq,MM la composante radiale de fbivolum,interactq,MM dans le même repère associé à M, M étant le référentiel lié à M en translation relativement au référentiel d'étude ), «Uint,(interactq)[(𝒮)]=12M(𝒱)[M(𝒱)ubivolum,(interactq),MM(rM,M)d𝒱M]d𝒱M»[4]Modèle:,[139] (en précisant la référence de l'énergie potentielle bivolumique[89]) puis
  • dans le référentiel d'étude , l'énergie mécanique de (𝒮), à l'instant t, «Em,(𝒮)(t)» dans les champs de forces extérieures et intérieures conservatives selon
    «Em,(𝒮)(t)=K(𝒮)(t)+Uext,(k)[(𝒮),t]+Uint,(interactq)[(𝒮),t]»
    avec «K(𝒮)(t)» l'énergie cinétique de (𝒮), à l'instant t, dans le référentiel d'étude .

Théorème de la variation de l'énergie mécanique sur une durée élémentaire

Modèle:AlPour établir, dans le référentiel d'étude

galiléen, le théorème de la variation de l'énergie mécanique sous forme élémentaire appliqué, à l'instant

t

, à un système continu fermé de matière

(𝒮)

d'expansion tridimensionnelle

(𝒱)

de masse volumique

μ(M)=dmd𝒱(M)

,
Modèle:AlModèle:Transparenton écrit, dans le référentiel

, le théorème de l'énergie cinétique sous forme élémentaire appliqué, à l'instant

t

, au système

(𝒮)

, en distinguant parmi les forces extérieures ainsi que celles intérieures les forces conservatives dont on veut utiliser le caractère conservatif de celles qui ne le sont pas

(

ou qui le sont mais dont on ne souhaite pas utiliser l'aspect conservatif

)

soit

«dK(𝒮)(t)=δWext,forces conserv.+δWext,forces non conserv.+δWint,forces conserv.+δWint,forces non conserv.» et

Modèle:AlModèle:Transparenton utilise la définition de l'énergie potentielle de

(𝒮)

dans le champ de forces extérieures conservatif ainsi que celle dans le champ de forces intérieures conservatif soit

«δWext,forces conserv.=dUext,(conserv.)[(𝒮),t]»[137] et «δWint,forces conserv.=dUint,(conserv.)[(𝒮),t]»[139],

«dK(𝒮)(t)=dUext,(conserv.)[(𝒮),t]+δWext,forces non conserv.dUint,(conserv.)[(𝒮),t]+δWint,forces non conserv.» puis,

Modèle:AlModèle:Transparenten ne laissant que les travaux élémentaires des forces non conservatives dans le membre de droite et en utilisant la définition, à l'instant

t

, dans le référentiel

, de l'énergie mécanique du système

(𝒮)

dans les champs de forces extérieures et intérieures conservatifs «

Em,(𝒮)(t)=K(𝒮)(t)+Uext,(k)[(𝒮),t]+Uint,(interactq)[(𝒮),t]

» soit

«dEm,(𝒮)=δWext,forces non conserv.+δWint,forces non conserv.» d'où l'énoncé du théorème :

Modèle:Théorème Modèle:AlCommentaires : ce théorème peut s'appliquer sous cette forme, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système continu fermé (déformable ou non) de matière d'expansion tridimensionnelle mais
Modèle:AlModèle:Transparentil n'est pas applicable, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système continu ouvert de matière défini à l'instant t comme le contenu intérieur à la surface de contrôle Modèle:Nobr

Modèle:AlCas particulier d'un système continu fermé indéformable de matière d'expansion tridimensionnelle (c'est-à-dire d'un solide au sens de la mécanique) : utilisant δWint=0[132] on en déduit l'énoncé du théorème appliqué à un système continu fermé indéformable de matière d'expansion tridimensionnelle dans le champ de forces extérieures conservatif :

Modèle:Théorème

Théorème de la puissance mécanique, forme locale associée à la forme intégrée du « théorème de la variation de l'énergie mécanique sous forme élémentaire ou sur une durée finie »

Modèle:AlPour passer d'une « forme intégrée de la dynamique écrite sur l'intervalle de temps [t,t+dt]» à la « forme locale écrite à l'instant t associée à cette forme intégrée », il suffit de diviser la forme élémentaire de la forme intégrée par dt d'où l'énoncé du théorème de la puissance mécanique [après utilisation de 𝒫(t)=δWdt[130] d'une part et Em˙(t)=dEmdt[131] d'autre part] :

Modèle:Théorème Modèle:AlCommentaires : ce théorème peut s'appliquer sous cette forme, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système continu fermé (déformable ou non) de matière d'expansion tridimensionnelle mais
Modèle:AlModèle:Transparentil n'est pas applicable, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système continu ouvert de matière défini à l'instant t comme le contenu intérieur à la surface de contrôle Modèle:Nobr

Modèle:AlCas particulier d'un système continu fermé indéformable de matière d'expansion tridimensionnelle (c'est-à-dire d'un solide au sens de la mécanique) : utilisant 𝒫int=0[62] on en déduit l'énoncé du théorème appliqué à un système continu fermé indéformable de matière d'expansion tridimensionnelle dans le champ de forces extérieures conservatif :

Modèle:Théorème

Théorème de la variation de l'énergie mécanique sur une durée finie

Modèle:AlPour mémoire « le théorème de la variation de l'énergie mécanique sur une durée finie » s'obtient en intégrant « le théorème de la variation de l'énergie mécanique sous forme élémentaire » sur l'intervalle de temps d'application du théorème en utilisant que le travail sur une durée finie est la somme continue[75] de tous les travaux élémentaires c'est-à-dire «W[t0,tf]=t0tfδW(t)» d'où l'énoncé du théorème de la variation de l'énergie mécanique sur une durée finie appliqué à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle :

Modèle:Théorème Modèle:AlCommentaires : ce théorème peut s'appliquer sous cette forme, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système continu fermé (déformable ou non) de matière d'expansion tridimensionnelle mais
Modèle:AlModèle:Transparentil n'est pas applicable, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système continu ouvert de matière défini à l'instant t comme le contenu intérieur à la surface de contrôle Modèle:Nobr

Modèle:AlCas particulier d'un système continu fermé indéformable de matière d'expansion tridimensionnelle[140] : de δWint,forces non conserv.(t)=0,t on déduit Wint sur[t0,tf],forces non conserv.=0 d'où l'énoncé du théorème :

Modèle:Théorème Modèle:AlCas particulier d'un système continu fermé (déformable ou non) de matière d'expansion tridimensionnelle conservatif : Un système continu fermé de matière (𝒮) d'expansion tridimensionnelle (𝒱) de masse volumique μ(M)=dmd𝒱(M) étant dit « conservatif » ssi « toutes les forces extérieures et intérieures sont conservatives ou, dans le cas de présence de forces extérieures et intérieures non conservatives, celles-ci ne travaillent pas »[141] on en déduit aisément, par application du théorème de la variation de l'énergie mécanique sur une durée finie au système (𝒮) étudié, la conservation de l'énergie mécanique du système continu fermé de matière (𝒮) conservatif soit «Em,(𝒮)(t)=cste,t» avec «Em,(𝒮)(t)=K(𝒮)(t)+Uext,(k)[(𝒮),t]+Uint,(interactq)[(𝒮),t]»[142], Modèle:Nobr étant l'énergie cinétique de (𝒮), à l'instant t, dans le référentiel d'étude , «Uext,(k)[(𝒮)]» l'énergie potentielle de (𝒮), à l'instant t, associée au champ de forces extérieures (k) conservatif (les autres forces extérieures éventuelles ne travaillant pas) et «Uint,(interactq)[(𝒮)]» celle associée, à l'instant t, au champ de forces intérieures d'interaction q[138] (interactq) conservatif (les autres forces intérieures éventuelles ne travaillant pas)}.

Théorèmes de la dynamique newtonienne des systèmes continus de matière d'expansion tridimensionnelle applicables sans modification dans le référentiel barycentrique (a priori non galiléen) du système

Introduction

Modèle:AlDans le cas général d'un système continu fermé de matière «(𝒮)» d'expansion tridimensionnelle (𝒱), ce dernier n'étant ni isolé, ni pseudo-isolé, son C.D.I[12]. G n'est pas en mouvement rectiligne uniforme relativement au référentiel d'étude galiléen et par suite le référentiel barycentrique *[143] du système n'est pas galiléen ;

Modèle:Alon en déduit qu'a priori les théorèmes de la dynamique newtonienne des systèmes continus fermés de matière d'expansion tridimensionnelle ne s'appliquent pas dans le référentiel barycentrique du système,

Modèle:Alle fait que le référentiel barycentrique *[143] soit en translation de vecteur vitesse VG(t) dans le référentiel d'étude gal galiléen nécessite, a priori, l'ajout, aux systèmes de forces extérieures et intérieures appliqués au système, d'une pseudo-force d'inertie d'entraînement élémentaire appliquée sur chaque pseudo-point M[dm=μ(M)d𝒱M] de l'expansion tridimensionnelle (𝒱)[1] du système Modèle:Nobr =μ(M)aG(t)d𝒱M»[144] pour pouvoir appliquer les théorèmes de la dynamique newtonienne au système dans le référentiel barycentrique *[143] dans la mesure où ce dernier est non galiléen[145], toutefois

Modèle:AlIl existe un théorème applicable sans modification dans le référentiel barycentrique *[143] d'un système continu fermé de matière ni isolé, ni pseudo-isolé, d'expansion tridimensionnelle c'est le théorème du moment cinétique vectoriel avec, pour origine d'évaluation des moments vectoriels, le C.D.I[12]. G du système[146], voir ci-après.

Théorème du moment cinétique barycentrique vectoriel

Énoncé et démonstration

Modèle:Théorème

Modèle:AlDémonstration : Le référentiel d'étude

étant galiléen, on peut appliquer au système continu fermé de matière

(𝒮)

d'expansion tridimensionnelle

(𝒱)

de masse volumique

μ(M)=dmd𝒱(M)

le prolongement du théorème du moment cinétique vectoriel avec pour point origine d'évaluation des moments vectoriels le C.D.I[12].

G

du système soit

«G,ext(t)=dσG(syst)dt(t),(𝔠)» dans le référentiel d'étude galiléen[146], avec

Modèle:AlModèle:Transparent«G,ext(t)» le vecteur moment résultant dynamique par rapport à G appliqué, à l'instant t, au système (𝒮) et
Modèle:AlModèle:Transparent«σG(syst,t)» le vecteur moment cinétique de (𝒮) par rapport à G au même instant t dans le référentiel d'étude puis,
Modèle:AlModèle:Transparenton applique le 1er théorème de Kœnig[45] au système (𝒮) pour lier le vecteur moment cinétique barycentrique du système au vecteur moment cinétique de ce dernier dans le référentiel d'étude[147] «σO(syst,t)=σ*(syst,t)+OG(t)msystVG(t),O» soit, en prenant O en G, «σG(syst,t)=σ*(syst,t)» dont on déduit
Modèle:AlModèle:Transparent«[dσG(syst)dt]/(t)=[dσ*(syst)dt]/*(t)» [la dérivée temporelle d'une grandeur vectorielle étant indépendante du référentiel dans lequel la dérivation est faite pourvu que les deux référentiels soient en translation l'un par rapport à l'autre] d'où, par report dans la relation (𝔠), «G,ext(t)=[dσ*(syst)dt]/*(t)» ou simplement «G,ext(t)=dσ*(syst)dt(t)» R.Q.F.D[21]. dans la mesure où les seuls référentiels utilisés sont en translation l'un par rapport à l'autre.

Cas particuliers

Modèle:AlIl y a conservation du moment cinétique barycentrique vectoriel d'un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle à savoir «σ*(syst,t)=cste,t»[148]
Modèle:Alsi le vecteur moment résultant dynamique appliqué au système par rapport à G, C.D.I[12]. du système, est nul à tout instant t c'est-à-dire si «G,ext(syst,t)=0,t»,
Modèle:Alcette propriété résultant de l'application du théorème du moment cinétique barycentrique vectoriel au système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle dans le référentiel barycentrique Modèle:Nobr a priori non galiléen, le référentiel d'étude étant, quant à lui, galiléen soit «G,ext(syst,t)=dσ*(syst)dt(t)» dans lequel la nullité du 1er membre conduit à celle du 2ème membre c'est-à-dire à Modèle:Nobr =0,t» d'où, après intégration par rapport au temps, «σ*(syst,t)=cste,t».

Modèle:Al

Si le système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle est en rotation autour de

(ΔG)

de direction fixe orientée par

uΔG

et passant par

G

, on peut déduire
Modèle:Aldu théorème du moment cinétique barycentrique vectoriel appliqué au système étudié dans le référentiel barycentrique

*

[143] a priori non galiléen, le référentiel d'étude

étant, quant à lui, galiléen,
Modèle:Alle théorème du moment cinétique barycentrique scalaire relativement à l'axe

(ΔG)

de direction fixe appliqué dans le référentiel barycentrique

*

[143] a priori non galiléen,
Modèle:Alen multipliant scalairement les deux membres du théorème du moment cinétique barycentrique vectoriel par

uΔG

soit «

G,ext(syst,t)uΔG=dσ*(syst)dt(t)uΔG=d[σ*(syst)uΔG]dt(t)

»,

uΔG

étant un vecteur constant, soit finalement, par définition du moment scalaire de forces[149] et du moment cinétique scalaire[150],

«ΔG,ext(syst,t)=dσΔG*(syst)dt(t)» avec (ΔG) fixe dans le référentiel barycentrique *[143] du système,
* étant a priori non galiléen, le référentiel d'étude étant, quant à lui, galiléen ;

Modèle:Alle système étant en rotation autour de

(ΔG)

de direction fixe, on peut écrire «

σΔG*(syst,t)=JΔG(syst)Ω(t)

» avec «

JΔG(syst)

le moment d'inertie[115] du système » et «

Ω(t)

la vitesse angulaire instantanée de ce dernier autour de l'axe

(ΔG)

à l'instant

t

»[151]

«

ΔG,ext(syst,t)=JΔG(syst)dΩdt(t)

»

[JΔG(syst)

étant une constante

]

soit la réécriture du théorème du moment cinétique barycentrique scalaire pour un système continu fermé de matière en rotation autour d'un axe

(ΔG)

fixe dans le référentiel barycentrique

*

[143] du système,

«ΔG,ext(syst,t)=JΔG(syst)dΩdt(t)» avec
(ΔG) axe de rotation fixe dans le référentiel barycentrique * a priori non galiléen,
le référentiel d'étude étant, quant à lui, galiléen ;

Modèle:Alsi le vecteur moment résultant dynamique du système en rotation par rapport

(ΔG)

fixe dans le référentiel barycentrique

*

[143] du système, avec le C.D.I[12]. de ce dernier comme origine d'évaluation du moment vectoriel, est nul c'est-à-dire «

G,ext(syst,t)=0,t

»

«

ΔG,ext(syst,t)=0,t

», on déduit de l'application du théorème du moment cinétique barycentrique scalaire au système en rotation autour de

(ΔG)

fixe dans

*

,

la conservation de la vitesse angulaire instantanée de rotation Ω(t) du système autour de l'axe (ΔG) fixe dans le référentiel barycentrique *[143]
soit «Ω(t)=cste,t», le système étant donc en rotation uniforme autour de (ΔG) fixe dans le référentiel barycentrique *[143].

Notes et références

  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 1,15 1,16 1,17 1,18 1,19 1,20 1,21 1,22 1,23 1,24 1,25 1,26 1,27 1,28 1,29 1,30 1,31 1,32 1,33 1,34 1,35 1,36 1,37 1,38 1,39 1,40 1,41 1,42 1,43 1,44 1,45 1,46 1,47 1,48 1,49 1,50 1,51 1,52 1,53 1,54 1,55 1,56 1,57 1,58 1,59 1,60 et 1,61 Un pseudo-point d'une expansion tridimensionnelle (𝒱) est un élément de matière, centré en M(𝒱), de volume d𝒱M, sa masse est donc dm=μ(M)d𝒱M, son vecteur vitesse à l'instant t dans le référentiel ,VM(t), son vecteur quantité de mouvement au même instant t dans le même référentiel , dpM(t)=Pvolum(M,t)d𝒱M et son vecteur moment cinétique au même instant t dans le même référentiel , relativement au point origine A, dσA(M,t)=AM(t)dpM(t)
  2. Un pseudo-point d'une expansion surfacique (𝒮) est un élément de matière, centré en M(𝒮), d'aire dSM, sa masse est donc dm= σ(M)dSM, son vecteur vitesse à l'instant t dans le référentiel ,VM(t), son vecteur quantité de mouvement au même instant t dans le même référentiel , dpM(t)=Psurfac(M,t)dSM et son vecteur moment cinétique au même instant t dans le même référentiel , relativement au point origine A, dσA(M,t)=AM(t)dpM(t)
  3. Un pseudo-point d'une expansion linéique (Γ) est un élément de matière, centré en M(Γ), de longueur d𝑙M, sa masse est donc dm= λ(M)d𝑙M, son vecteur vitesse à l'instant t dans le référentiel ,VM(t), son vecteur quantité de mouvement au même instant t dans le même référentiel , dpM(t)=Plin(M,t)d𝑙M et son vecteur moment cinétique au même instant t dans le même référentiel , relativement au point origine A, dσA(M,t)=AM(t)dpM(t)
  4. 4,000 4,001 4,002 4,003 4,004 4,005 4,006 4,007 4,008 4,009 4,010 4,011 4,012 4,013 4,014 4,015 4,016 4,017 4,018 4,019 4,020 4,021 4,022 4,023 4,024 4,025 4,026 4,027 4,028 4,029 4,030 4,031 4,032 4,033 4,034 4,035 4,036 4,037 4,038 4,039 4,040 4,041 4,042 4,043 4,044 4,045 4,046 4,047 4,048 4,049 4,050 4,051 4,052 4,053 4,054 4,055 4,056 4,057 4,058 4,059 4,060 4,061 4,062 4,063 4,064 4,065 4,066 4,067 4,068 4,069 4,070 4,071 4,072 4,073 4,074 4,075 4,076 4,077 4,078 4,079 4,080 4,081 4,082 4,083 4,084 4,085 4,086 4,087 4,088 4,089 4,090 4,091 4,092 4,093 4,094 4,095 4,096 4,097 4,098 4,099 4,100 4,101 4,102 4,103 4,104 4,105 4,106 4,107 4,108 4,109 4,110 4,111 4,112 4,113 4,114 4,115 4,116 4,117 4,118 4,119 4,120 4,121 4,122 4,123 4,124 et 4,125 Voir le paragraphe « les deux types d'intégrale volumique » du chap.17 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  5. Voir le paragraphe « les deux types d'intégrale surfacique et les grandes lignes de la méthode d'évaluation » du chap.17 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  6. 6,0 6,1 6,2 6,3 6,4 6,5 6,6 6,7 et 6,8 Voir le paragraphe « les deux types d'intégrales curvilignes sur une portion de courbe continue » du chap.15 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  7. Voir le paragraphe « barycentre d'un système continu de points décrivant une expansion tridimensionnelle continue en chacun desquels est affectée une densité volumique de cœfficient continue par morceaux » du chap.24 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  8. 8,00 8,01 8,02 8,03 8,04 8,05 8,06 8,07 8,08 8,09 8,10 8,11 8,12 8,13 8,14 8,15 et 8,16 Par intégrale volumique.
  9. 9,00 9,01 9,02 9,03 9,04 9,05 9,06 9,07 9,08 9,09 9,10 9,11 9,12 9,13 9,14 et 9,15 Sous cette forme est encore applicable en cinétique relativiste.
  10. 10,00 10,01 10,02 10,03 10,04 10,05 10,06 10,07 10,08 10,09 10,10 10,11 10,12 10,13 10,14 10,15 10,16 10,17 10,18 10,19 10,20 10,21 10,22 10,23 10,24 10,25 10,26 10,27 10,28 10,29 10,30 10,31 10,32 et 10,33 N'est pas applicable sous cette forme en cinétique relativiste.
  11. L'expression en cinétique relativiste est nettement moins conviviale Psyst(t)=M(𝒱)μ(M)γM(t)VM(t)d𝒱M dans laquelle γM(t)= 11(VM(t)c)2 est le facteur de Lorentz de M à l'instant t dans le référentiel  ;
    Modèle:Altoutefois cette expression n'est pratiquement jamais utilisée car, en dynamique relativiste [pour un point matériel il s'agit de la dynamique faisant le lien entre cause du mouvement inertiel (ou non) et ce dernier quand la norme du vecteur vitesse est ≪̸c], la cinématique perd toute son importance au profit de la cinétique [en particulier en cinétique newtonienne d'un point matériel le vecteur accélération aM(t)=dVMdt(t) est à la résultante dynamique Fext(t) alors qu'en cinétique relativiste le vecteur accélération aM(t)=dVMdt(t) est a priori ∝̸ à la résultante dynamique Fext(t), cette dernière étant à la dérivée temporelle de la quantité de mouvement dpMdt(t) d'où la perte d'intérêt de la cinématique au profit de la cinétique].
  12. 12,00 12,01 12,02 12,03 12,04 12,05 12,06 12,07 12,08 12,09 12,10 12,11 12,12 12,13 12,14 12,15 12,16 12,17 12,18 12,19 12,20 12,21 12,22 12,23 12,24 12,25 12,26 12,27 12,28 12,29 12,30 12,31 12,32 12,33 12,34 12,35 12,36 12,37 12,38 12,39 et 12,40 Centre D'Inertie.
  13. Dans cette démonstration nous supposons le système incompressible {c'est-à-dire dont la masse volumique μ(M) ne dépend pas explicitement du temps t soit (μt)M(M)=0} mais ce qui importe c'est que chaque pseudo-point ait une masse dm=μ(M)d𝒱M globalement constante correspondant à une constance de chaque facteur (cas d'un système incompressible) ou à une variation contraire [par exemple si μ(M), d𝒱M].
  14. msyst=cste pour un système fermé, la dérivée temporelle de msystOG(t) est donc msyst que multiplie la dérivée temporelle de OG(t) mais ce serait faux pour un système ouvert, c'est donc la raison pour laquelle le lien entre résultante cinétique et vecteur vitesse du C.D.I. n'est applicable que pour un système fermé.
  15. 15,0 15,1 et 15,2 Ce Qu'il Fallait Démontrer.
  16. Voir le paragraphe « définition du vecteur moment cinétique du point matériel M dans le référentiel d'étude par rapport à un point A » du chap.1 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  17. 17,0 et 17,1 Définition applicable à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle l'est encore à un système continu ouvert de matière d'expansion tridimensionnelle défini comme le contenu intérieur d'une surface de contrôle (Σ) fermée, indéformable et fixe, seuls les vecteurs moment cinétique des pseudo-points présents à l'instant t à l'intérieur de (Σ) sont à comptabiliser Modèle:Nobr même, en cinétique classique (ou newtonienne) seuls les vecteurs vitesse des pseudo-points présents à l'instant t à l'intérieur de (Σ) sont à comptabiliser, il en est de même en cinétique relativiste mais les vecteurs vitesse des pseudo-points présents à l'instant t à l'intérieur de (Σ) sont à multiplier par le facteur de Lorentz qui leur est associé]
  18. 18,0 18,1 et 18,2 Michel Chasles (1793 - 1880) mathématicien français à qui on doit d'importants travaux en géométrie projective ainsi qu'en analyse harmonique ; la relation dite de Chasles, connue depuis très longtemps, porte son nom pour lui rendre hommage.
  19. 19,0 et 19,1 Utilisation de la distributivité de la multiplication vectorielle par rapport à l’addition vectorielle [voir le paragraphe « propriétés (de la multiplication vectorielle) » du chap.7 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI »].
  20. 20,0 20,1 20,2 20,3 20,4 et 20,5 Utilisation de la distributivité de la multiplication vectorielle par rapport à l’addition vectorielle « en sens inverse » [voir le paragraphe « propriétés (de la multiplication vectorielle) » du chap.7 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI »].
  21. 21,00 21,01 21,02 21,03 21,04 21,05 21,06 21,07 21,08 21,09 21,10 21,11 et 21,12 Relation Qu'il Fallait Démontrer.
  22. 22,0 22,1 22,2 22,3 22,4 22,5 22,6 22,7 et 22,8 Voir le paragraphe « définition du vecteur rotation instantanée » du chap.4 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  23. Voir le paragraphe « expression intrinsèque du vecteur vitesse du point M sur sa trajectoire circulaire à l'instant t » du chap.4 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  24. 24,0 et 24,1 On aurait pu aussi écrire VM(t)=Ω(t)AM(t) avec AΔ voir la remarque du paragraphe « expression intrinsèque du vecteur vitesse du point M sur sa trajectoire circulaire à l'instant t » du chap.4 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI », mais cela aurait entraîné, après une simplification apparente, une légère complication
  25. Voir le paragraphe « formules du double produit vectoriel » du chap.7 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI », la formule utilisée ici étant u(vw)= (uw)v(uv)w.
  26. Voir le paragraphe « moment cinétique vectoriel d'un point matériel M en mouvement circulaire dans le référentiel d'étude par rapport à un point A de l'axe de rotation, différent du centre C du cercle » plus haut dans ce chapitre.
  27. «dJΔ(M)=dmr2» étant le moment d'inertie par rapport à (Δ) du pseudo-point M(dm) c'est-à-dire de l'élément de matière centré en M à la distance orthogonale r de l'axe (Δ) et de volume d𝒱M et «dJΔ(M)d𝒱M=μ(M)r2=JΔ,volum(M)» le moment d'inertie volumique du système en M relativement à l'axe (Δ) de rotation.
  28. 28,0 28,1 et 28,2 Voir le paragraphe « coordonnées cylindro-polaires et base locale associée d'un point » du chap.16 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  29. 29,0 29,1 29,2 29,3 et 29,4 Applicable à un système fermé en rotation autour d'un axe fixe avec un vecteur rotation instantanée Ω(t), applicabilité pouvant être étendue à un système ouvert en rotation autour d'un axe fixe avec un vecteur rotation instantanée Ω(t) mais pour associer un tel vecteur rotation instantanée à un système ouvert cela nécessite d'adjoindre à ce dernier des conditions contraignantes
    Modèle:AlLa condition nécessaire et suffisante pour qu'un système continu de matière ouvert, défini, à l'instant t, comme le contenu intérieur d'une surface de contrôle (Σ) fermée, indéformable et fixe, soit en rotation autour d'un axe (Δ) fixe étant
    • premièrement que le contenu à l'instant t le soit c'est-à-dire que tous les points présents à cet instant aient même vecteur vecteur rotation instantanée et
    • deuxièmement que le voisinage extérieur de (Σ) à l'instant t le soit aussi en étant identique à celui de son contenu c'est-à-dire que les pseudo-points entrant à l'intérieur de (Σ) entre t et t+dt aient le même vecteur rotation instantanée que ceux qui y sont déjà présents [l'uniformité des vecteurs rotation instantanée des pseudo-points à l'intérieur de (Σ) impliquant que les pseudo-points en sortant entre t et t+dt ont évidemment le même vecteur rotation instantanée que ceux qui y restent présents ou qui y entrent],
    Modèle:Alon en déduit que, pratiquement, un système ouvert ne peut être en rotation autour d'un axe fixe que dans les conditions contraignantes d'une diffusion stationnaire orthoradiale de fluide à travers deux portions planes se coupant sur le même axe (Δ) {c'est l'uniformité du vecteur rotation instantanée qui est très difficile à réaliser dans un fluide et qui rend ces conditions contraignantes, ce qui fait que nous ne considérerons plus (sauf avis contraire) de système continu de matière ouvert en rotation autour d'un axe fixe [toutefois on définit, pour un système ouvert en rotation autour d'un axe fixe (Δ), une 2ème grandeur d'inertie, son moment d'inertie par rapport à (Δ), lequel dépend a priori de t mais puisque, en pratique, le régime d'évolution du système est stationnaire, le moment d'inertie n'en dépend Modèle:Nobr
  30. Ou, en choisissant le point origine A de calcul du vecteur moment cinétique du système comme origine du repère et l'axe (Δp,k) orienté par uΔp,k comme axe Az et repérant M par ses coordonnées cylindro-polaires de pôle A et d'axe (Δp,k) orienté par uΔp,k [la base cylindro-polaire liée à M étant {urk,uθk,uΔp,k}], c'est-à-dire «(rk,θk,zk)», la réécriture de la condition selon «M(𝒱)μ(M)zkrkurk(t)=0».
  31. Il y a donc au moins trois axes principaux d'inertie d'un système continu fermé par point origine de calcul de moment cinétique (vectoriel) du système lors de la rotation de ce dernier autour de l'axe choisi
  32. Et s'il existe un point Ap(Δ) tel que «M(𝒱)μ(M)ApHHM(t)=0», pour les autres points A(Δ) mais Ap on a, sauf cas très particulier, Modèle:Nobr ce qui signifie que (Δ) est axe principal d'inertie uniquement si le point origine de calcul du vecteur moment cinétique du système est le point Ap.
  33. Pour une seule utilisation il faut donc regrouper les positions par couple.
  34. Voir le paragraphe « équiprojectivité du vecteur champ moment cinétique d'un système discret (fermé) de points matériels dans le référentiel d'étude et conséquence : notion de moment cinétique scalaire du système discret (fermé) de points matériels dans le référentiel d'étude par rapport à un axe Δ » du chap.2 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  35. 35,0 et 35,1 Voir le paragraphe « formule de changement d'origine d'évaluation du moment cinétique vectoriel du système continu de matière d'expansion tridimensionnelle » plus haut dans ce chapitre.
  36. 36,0 36,1 et 36,2 Voir le paragraphe « définition intrinsèque du produit mixte de trois vecteurs » du chap.7 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI », en particulier les conditions de nullité du produit mixte.
  37. Le moment cinétique vectoriel du système continu de matière d'expansion tridimensionnelle en translation par rapport au C.D.I. du système étant nul selon la propriété établie au paragraphe « cas particulier d'un système continu de matière d'expansion tridimensionnelle en translation dans le référentiel d'étude » plus haut dans ce chapitre.
  38. 38,0 38,1 38,2 et 38,3 Voir le paragraphe « propriétés (du produit mixte de trois vecteurs) » du chap.7 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  39. Relation très peu utilisée, la notion de moment cinétique n'intervenant pratiquement qu'en présence d'une composante de rotation
  40. Voir le paragraphe « expression du vecteur moment cinétique d'un système continu de matière d'expansion tridimensionnelle en rotation autour d'un axe Δ fixe dans le référentiel d'étude, le point origine de calcul étant un point A de Δ » plus haut dans ce chapitre.
  41. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées distributivité de la multiplication scalaire relativement à l'addition vectorielle
  42. 42,0 42,1 et 42,2 Voir la définition dans le paragraphe « simplification dans le cas où l'axe Δ de rotation du système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle est “ axe principal d'inertie du système ” » plus haut dans ce chapitre.
  43. 43,0 43,1 et 43,2 Voir les paragraphes « définition de l'énergie cinétique d'un point matériel dans le référentiel d'étude à partir des grandeurs d'inertie et cinématique du point » et « définition de l'énergie cinétique d'un point matériel dans le référentiel d'étude à partir des grandeurs d'inertie et cinétique précédemment introduite du point » du chap.15 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  44. Définition applicable à un système continu fermé de matière l'est encore à un système continu ouvert de matière défini comme le contenu intérieur d'une surface de contrôle (Σ) fermée, indéformable et fixe, seuls les énergies cinétiques des pseudo-points présents à l'instant t à l'intérieur de (Σ) sont à comptabiliser.
  45. 45,0 45,1 45,2 45,3 45,4 et 45,5 Johann Samuel König (1712 - 1757) mathématicien allemand à qui on doit dans le domaine de la mécanique les théorèmes de Kœnig ainsi que dans celui des statistiques et des probabilités le théorème de König-Huygens liant la variance et la moyenne ;
    Modèle:AlChristian Huygens (1629 – 1695) [ou Huyghens] est un mathématicien, astronome et physicien néerlandais essentiellement connu pour sa théorie ondulatoire de la lumière.
  46. 46,0 46,1 46,2 et 46,3 Voir le paragraphe « lien entre vecteurs vitesse absolue et relative (ou loi de composition newtonienne des vitesses) lors d'un entraînement de translation » du chap.1 de la leçon « Mécanique du point en référentiel non galiléen ».
  47. 47,0 et 47,1 Voir le paragraphe « terminologie » du chap.1 de la leçon « Mécanique du point en référentiel non galiléen ».
  48. 48,0 48,1 et 48,2 Le caractère rotatif provient du fait que le système est indéformable.
  49. 49,0 49,1 et 49,2 On note «ΔG(t)» pour traduire le fait que l'axe de rotation n'est pas nécessairement fixe dans * ; une conséquence du fait que la rotation propre de 𝒮 puisse se faire autour d'un axe de direction variable serait que le moment d'inertie de 𝒮 dépende du temps t, il faudrait donc en toute rigueur noté JΔG(t)(𝒮,t)=M(𝒱)μ(M)r2(t)d𝒱M.
  50. 50,0 50,1 50,2 50,3 50,4 50,5 et 50,6 Utilisation de la distributivité de la multiplication scalaire par rapport à l’addition vectorielle « en sens inverse » [voir le paragraphe autres propriétés (de la multiplication scalaire) » du chap.7 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI »].
  51. 51,0 51,1 et 51,2 p étant le nombre de systèmes (Σk) de (ext de 𝒮).
  52. 52,0 52,1 52,2 et 52,3 Isaac Newton (1643 - 1727) philosophe, mathématicien, physicien, astronome, alchimiste et théologien anglais, connu essentiellement de nos jours pour avoir fondé la mécanique classique, pour sa théorie de la gravitation et aussi pour la création du calcul infinitésimal (calcul différentiel et calcul intégral) dont la paternité doit être partagée avec le philosophe, scientifique, mathématicien allemand Gottfried Wilhelm Leibniz (1646 - 1716) pour qui l'invention du calcul infinitésimal fut la contribution principale dans le domaine mathématique, les deux mathématiciens l'ayant en fait développé plus ou moins indépendamment ; en optique Newton a développé une théorie de la couleur et a aussi inventé un télescope composé d'un miroir primaire concave et d'un miroir secondaire plan, télescope connu de nos jours sous le nom de télescope de Newton.
  53. Principe Fondamental de la Dynamique Newtonienne.
  54. C.-à-d. utilisant un référentiel d'espace temps dans lequel les vitesses des points matériels restent petites devant la vitesse de la lumière dans le vide soit à peu près vic1030000kms1, la dynamique dans un référentiel d'espace temps ne vérifiant pas cette condition étant appelée « dynamique relativiste ».
  55. En dynamique relativiste, le principe des actions réciproques reste applicable dans la mesure où les forces utilisées sont invariantes par changement de référentiel (et elles le sont toutes, même les forces électromagnétiques à condition de considérer le champ électromagnétique {E,B} dans sa globalité).
  56. Voir aussi le paragraphe « 1ère conséquence du principe des actions réciproques en dynamique newtonienne, la nullité de la résultante des forces intérieures s'exerçant sur un système de points matériels fermé » du chap.6 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI » établissant la propriété pour un système discret fermé de points matériels, la généralisation à un système continu fermé de matière se faisant aisément.
  57. 57,0 57,1 57,2 57,3 57,4 et 57,5 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées intégrale sextuple
  58. 58,0 58,1 et 58,2 En particulier le système continu fermé de matière peut être déformable ou indéformable.
  59. 59,0 et 59,1 Le facteur 12 résultant du fait qu'en faisant la somme continue (par intégrale sextuple) sur tous les couples {M,M} de (𝒱)2 on compte deux fois la contribution due à chaque force intérieure élémentaire.
  60. Voir aussi le paragraphe « Vecteur moment résultant des forces intérieures s'exerçant sur un système discret fermé de points matériels par rapport à un point origine A quelconque » du chap.4 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI » établissant la propriété pour un système discret fermé de points matériels, la généralisation à un système continu fermé de matière se faisant aisément.
  61. Pour vérifier cela, il suffit d'utiliser la formule de changement d'origine O,int=O,int+OOFint=O,int+OO0.
  62. 62,0 et 62,1 Voir le paragraphe « conséquences (des expressions de la puissance développée par le système des forces intérieures) » plus bas dans ce chapitre.
  63. Voir le paragraphe « définition du moment scalaire d'une force par rapport à un axe Δ », l'indépendance du point origine choisi sur l'axe étant justifiée dans le paragraphe qui le précède « équiprojectivité du moment vectoriel d'une force », tous deux du chap.4 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  64. Il existe en gros deux façons d'évaluer un moment scalaire de force
  65. Voir aussi le paragraphe « Moment résultant scalaire des forces intérieures s'exerçant sur un système discret fermé de points matériels par rapport à un axe Δ quelconque » du chap.4 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI » établissant la propriété pour un système discret fermé de points matériels, la généralisation à un système continu fermé de matière se faisant aisément.
  66. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées définition de la puissance développée par les forces extérieures appliquées à un système discret de points matériels
  67. Voir aussi le paragraphe « expression de la puissance développée par le système des forces extérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le cas d'un système de matière en translation » du chap.10 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI » pour un système discret fermé de points matériels, la généralisation à un système continu fermé de matière se faisant aisément.
  68. On utilise VM(t)=Ω(t)AM(t) avec AΔ voir la remarque du paragraphe « expression intrinsèque du vecteur vitesse du point M sur sa trajectoire circulaire à l'instant t » du chap.4 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  69. Voir aussi le paragraphe « expression de la puissance développée par le système des forces extérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le cas d'un système de matière (indéformable) en rotation » du chap.10 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI » pour un système discret fermé de points matériels, la généralisation à un système continu fermé de matière se faisant aisément.
  70. Voir aussi le paragraphe « autres expressions équivalentes (de la puissance développée par le système des forces intérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels) » du chap.10 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI » pour un système discret fermé de points matériels, la généralisation à un système continu fermé de matière ne retenant que la 2ème expression se faisant aisément.
  71. 71,0 71,1 71,2 et 71,3 Voir le paragraphe « rappel du principe des actions réciproques (ou 3ème loi de Newton » plus haut dans ce chapitre.
  72. En effet la dérivée temporelle d'une grandeur vectorielle ne dépend pas du référentiel dans lequel elle est effectuée pourvu que les référentiels considérés soient en translation les uns par rapport aux autres [voir le paragraphe énoncé de la formule de Bour du chap.25 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI »] ;
    Modèle:AlJacques Edmond Émile Bour (1832 -1866) est un mécanicien et mathématicien français à qui on doit, entre autres, un travail sur la déformation des surfaces résolu en formant les équations différentielles de toutes les surfaces déformées à partir d'une surface donnée, ainsi que sur la relativité des mouvements dont la formule portant son nom ; il mourût à l'âge de 33 ans.
  73. Relation Qu'il Fallait Vérifier.
  74. Voir le paragraphe « définition du travail élémentaire d'une force connaissant sa puissance développée à l'instant t et la durée élémentaire du développement de cette dernière (agissant sur un seul point matériel) » du chap.14 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI », la définition pour un système de points matériels utilisant la propriété commune d'« additivité » de la puissance et du travail élémentaire.
  75. 75,0 75,1 et 75,2 C.-à-d. obtenue en ajoutant toutes les contributions élémentaires successives ce qui correspond à une intégrale sur un intervalle [voir le paragraphe « définition de l'intégrale de Riemann d'une fonction scalaire d'une variable réelle sur un intervalle fermé » du chap.15 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSIModèle:Nobr
    Modèle:AlBernhard Riemann (1826 - 1866) mathématicien allemand ayant apporté de nombreuses contributions à l'analyse (partie des mathématiques traitant explicitement de la notion de limite, continuité, dérivation et intégration) et à la géométrie différentielle (partie des mathématiques utilisant les outils du calcul différentiel à l'étude de la géométrie, sa principale application physique s'étant retrouvée dans la théorie de la relativité générale pour modéliser une courbure de l'espace-temps).
  76. Voir le paragraphe « expression du travail élémentaire de la force dont le point d'application subit le vecteur déplacement élémentaire correspondant à la durée élémentaire de développement de sa puissance » du chap.14 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  77. Voir le paragraphe « 1er cas particulier (système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle en translation) » plus haut dans ce chapitre.
  78. Voir le paragraphe « 2ème cas particulier (système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle en rotation) » plus haut dans ce chapitre.
  79. 79,0 et 79,1 Voir le paragraphe « définition du travail développé par le système de forces extérieures appliqué à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle sur une durée finie dans le référentiel d'étude (définition équivalente) » plus haut dans ce chapitre.
  80. En effet la puissance développée par une force F dont le point d'application M se déplace sur un cercle (𝒞) d'axe (Δ) s'écrivant «𝒫(F)=Δ(F)Ω» dans laquelle Ω est la vitesse angulaire du point et Δ(F) le moment scalaire de la force relativement à l'axe de rotation [voir le paragraphe « expression de la puissance développée par une force dans le cas particulier où M est en mouvement circulaire d'axe Δ et de vitesse angulaire Ω(t) » du chap.10 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI »], il suffit de multiplier la relation explicitant la puissance développée «𝒫(F)=Δ(F)Ω» de part et d'autre par dt pour obtenir la relation cherchée «δW(F)=Δ(F)dθ» avec dθ=Ωdt et δW(F)=𝒫(F)dt.
  81. 81,0 et 81,1 Voir aussi le paragraphe « définition du travail du système des forces intérieures appliquées à un système de matière entre un état initial et un état final (remarque 2) » du chap.10 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI » pour un système discret fermé de points matériels, la généralisation à un système continu fermé de matière ne retenant que la 2ème expression avec le facteur 12 se faisant aisément.
  82. 82,0 82,1 82,2 82,3 82,4 82,5 et 82,6 Voir le paragraphe « coordonnées sphériques et base locale associée d'un point » du chap.16 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  83. Voir le paragraphe « expression du vecteur déplacement élémentaire d'un point en repérage sphérique » du chap.16 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  84. 84,0 84,1 84,2 84,3 84,4 et 84,5 Conditions Nécessaires.
  85. 85,0 et 85,1 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées forme différentielle
  86. 86,0 et 86,1 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées distinction forme différentielle et différentielle de fonction
  87. Voir le paragraphe « travail élémentaire développé par un système de forces extérieures appliqué à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle dans le cas particulier d'un système en translation » plus haut dans ce chapitre.
  88. 88,0 88,1 et 88,2 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées définition du gradient d'une fonction scalaire
  89. 89,0 89,1 89,2 89,3 89,4 et 89,5 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées référence d'énergie potentielle
  90. Voir le paragraphe « travail élémentaire développé par un système de forces extérieures appliqué à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle dans le cas particulier d'un système en rotation » plus haut dans ce chapitre.
  91. En effet la forme différentielle «fbivolum,interactq,MM(rM,M,θM,M,φM,M)drM,M» se réécrivant «fbivolum,interactq,MM(rM,M,θM,M,φM,M)drM,M+ 0dθM,M+0dφM,M» l'égalité des dérivées croisées (C.N. pour qu'une forme différentielle soit une différentielle de fonction) [voir le paragraphe « recherche de conditions nécessaires pour qu'une forme différentielle soit une différentielle de fonction scalaire » du chap.28 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI »] donne {(fbivolum,interactq,MMθM,M)rM,M,φM,M=(0rM,M)θM,M,φM,M=0(fbivolum,interactq,MMφM,M)rM,M,θM,M=(0rM,M)θM,M,φM,M=0} [la 3ème égalité de dérivées croisées (0φM,M)rM,M,θM,M=(0θM,M)rM,M,φM,M n'ajoutant aucune condition], soit finalement {(fbivolum,interactq,MMθM,M)rM,M,φM,M=0fbivolum,interactq,MMindépendant deθM,M(fbivolum,interactq,MMφM,M)rM,M,θM,M=0fbivolum,interactq,MMindépendant deφM,M}.
  92. 92,0 et 92,1 Cette hypothèse est en fait non réaliste car si toutes les forces d'interaction étaient « purement attractives » sans contre-partie, le système de matière s'effondrerait (il faut donc une composante répulsive aux faibles distances) et
    Modèle:AlModèle:Transparentsi toutes les forces d'interaction étaient « purement répulsives » sans contre-partie, le système de matière exploserait (il faut donc une composante attractive aux grandes distances).
  93. La dynamique newtonienne des systèmes continus ouverts de matière d'expansion tridimensionnelle ne sera pas abordée dans ce chapitre.
  94. Voir aussi le paragraphe « démonstration (du théorème de la résultante cinétique d'un système fermé de points matériels) » du chap.9 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI » s'adaptant sans difficulté apparente aux systèmes continus fermés de matière d'expansion tridimensionnelle.
  95. Relation Fondamentale de la Dynamique (newtonienne ou relativiste).
  96. «dFM[μ(M)d𝒱M](ext de 𝒮)» y est la résultante des forces exercées par chaque système (Σk) de (ext de 𝒮) sur le pseudo-point M[μ(M)d𝒱M] [c'est-à-dire dFM[μ(M)d𝒱M](ext de 𝒮)= k=1..pdFM[μ(M)d𝒱M](Σk) avec p le nombre de systèmes (Σk) de (ext de 𝒮)].
  97. 97,0 97,1 97,2 97,3 et 97,4 Cette permutation est possible parce que la définition de l'expansion tridimensionnelle (𝒱) est indépendante du temps t dans la mesure où le système continu de matière d'expansion tridimensionnelle (𝒱) est fermé {la définition de (𝒱) indépendante de t ne veut pas dire que le volume de (𝒱) est une constante mais qu'il n'y a aucune entrée ou sortie de pseudo-points}.
  98. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Sigma"
  99. Voir aussi le paragraphe « démonstration (du théorème du mouvement du centre d'inertie d'un système fermé de points matériels) » du chap.9 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI » s'adaptant sans difficulté apparente aux systèmes continus fermés de matière d'expansion tridimensionnelle.
  100. Dans le cadre de la dynamique relativiste ce théorème suppose que le principe des actions réciproques est applicable dans le référentiel considéré et il y est car les forces utilisées sont invariantes par changement de référentiel (et elles le sont toutes, même les forces électromagnétiques à condition de considérer le champ électromagnétique {E,B} dans sa globalité).
  101. Voir aussi le paragraphe « conséquence sur les systèmes fermés de points matériels pseudo-isolés : conservation de leur résultante cinétique » du chap.9 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI » s'adaptant sans difficulté apparente aux systèmes continus fermés de matière d'expansion tridimensionnelle ;
    Modèle:Aly est également exposé le cas où le système discret de points matériels pseudo-isolé serait ouvert, défini comme le contenu intérieur, à l'instant t, de la surface de contrôle (Σ), l'adaptation aux systèmes continus ouverts de matière y étant encore possible.
  102. C'est la même conclusion que celle que l'on obtient avec un système continu fermé de matière isolé pour lequel le théorème de l'inertie s'applique, alors que, pour un système continu fermé de matière pseudo-isolé, il ne s'applique pas, il est alors nécessaire d'utiliser le théorème de la résultante cinétique (même si l'équation ainsi que la solution obtenues sont identiques).
  103. Voir aussi le paragraphe « conséquence sur les systèmes fermés de points matériels pseudo-isolés dans le cadre de la dynamique newtonienne : mouvement rectiligne uniforme de leur C.D.I. (centre d'inertie) » du chap.9 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI » s'adaptant sans difficulté apparente aux systèmes continus fermés de matière d'expansion tridimensionnelle.
  104. C'est la même conclusion que celle que l'on obtient avec un système continu fermé de matière isolé pour lequel le théorème de l'inertie s'applique, alors que, pour un système continu fermé de matière pseudo-isolé, il ne s'applique pas, il est alors nécessaire d'utiliser le théorème du mouvement du C.D.I. du système (même si l'équation ainsi que la solution obtenues sont identiques).
  105. Voir le paragraphe « énoncé du théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un point matériel M dans le référentiel d'étude galiléen » du chap.5 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  106. 106,0 et 106,1 «O[dFM[μ(M)d𝒱M](ext de 𝒮)]» y est le moment résultant vectoriel par rapport à O des forces exercées par chaque système (Σk) de (ext de 𝒮) sur le pseudo-point M[μ(M)d𝒱M] Modèle:Nobr O[dFM[μ(M)d𝒱M](ext de 𝒮)]=k=1..pO[dFM[μ(M)d𝒱M](Σk)] avec p le nombre de systèmes (Σk) de (ext de 𝒮)}.
  107. 107,0 et 107,1 Voir le paragraphe « définition du moment résultant vectoriel du système de forces intérieures appliqué à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle et propriété » plus haut dans ce chapitre pour l'établissement de la nullité du vecteur moment résultant des forces intérieures.
  108. C.-à-d. de direction passant par le même point fixe O.
  109. On pourrait qualifier le système continu fermé de matière de « pseudo-isolé en rotation autour d'un point » dans la mesure où la compensation des moments vectoriels des forces extérieures entraîne la même propriété cinétique que leur absence, toutefois cette appellation n'est pas utilisée
  110. Voir aussi le paragraphe « complément, expression de la relation fondamentale de la dynamique newtonienne (r.f.d.n.) appliquée à un point matériel M relativement à un point mobile A dans le référentiel d'étude galiléen » du chap.5 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  111. Relation Fondamentale de la Dynamique Newtonienne.
  112. Même si nous voyons dans le paragraphe « théorème du moment cinétique barycentrique vectoriel » plus loin dans ce chapitre qu'il s'applique également dans le référentiel barycentrique * non galiléen, mais ce n'est pas ce qui est exposé ici
  113. Voir le paragraphe « énoncé (du théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un système continu fermé de matière dans le référentiel d'étude galiléen) » plus haut dans ce chapitre.
  114. 114,0 et 114,1 En effet nous avons établi dans la note « 9 » du chap.5 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI », la « non applicabilité de σC(M,t)= JΔ(M)Ω(t) dans le cadre de la cinétique relativiste d'un point matériel » d'où la « non applicabilité de la composante de σO(M,t) portée par l'axe (Δ) dans le cadre de la cinétique relativiste d'un point matériel » [O étant un point quelconque choisi sur (Δ)], non applicabilité rédhibitoire σO(syst,t)JΔ(syst)Ω(t) par simple addition vectorielle dans le cadre de la cinétique relativiste et par suite σΔ(syst,t)JΔ(syst)Ω(t) en multipliant chaque membre par le vecteur unitaire uΔ orientant l'axe (Δ)
  115. 115,0 115,1 115,2 115,3 115,4 115,5 115,6 115,7 et 115,8 Défini selon «JΔ(syst)=M(𝒱)dJΔ(M)=M(𝒱)dmr2» [avec dJΔ(M)=dmr2 le moment d'inertie par rapport à (Δ) du pseudo-point M(dm) c'est-à-dire de l'élément de matière centré en M à la distance orthogonale r de l'axe (Δ) et de volume d𝒱M].
  116. 116,0 et 116,1 Voir le paragraphe « simplification dans le cas où l'axe Δ de rotation du système discret fermé de points matériels est axe principal d'inertie du système » plus haut dans ce chapitre pour la définition d'un axe principal d'inertie.
  117. Voir le paragraphe « prolongement du théorème (du moment cinétique vectoriel en un point A mobile dans le référentiel d'étude) » plus haut dans ce chapitre.
  118. Voir aussi le paragraphe « démonstration (du théorème de la puissance cinétique d'un système fermé de points matériels) » du chap.10 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI » à adapter aux systèmes continus fermés de matière d'expansion tridimensionnelle.
  119. Voir le paragraphe « énoncé du théorème de la puissance cinétique (appliqué à un point matériel) » du chap.15 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  120. «𝒫[dFM[μ(M)d𝒱M](ext de 𝒮)]» y est la puissance des forces exercées par chaque système (Σk) de (ext de 𝒮) sur le pseudo-point M[μ(M)d𝒱M] {c'est-à-dire dont la définition est 𝒫[dFM[μ(M)d𝒱M](ext de 𝒮)]=k=1..p𝒫[dFM[μ(M)d𝒱M](Σk)] avec p le nombre de systèmes (Σk) de (ext de 𝒮)}.
  121. Voir le paragraphe « 1er cas particulier (de la puissance développée par les forces extérieures) » plus haut dans ce chapitre.
  122. Voir le paragraphe « énergie cinétique du système continu de matière d'expansion tridimensionnelle (cas particulier d'un système continu de matière d'expansion tridimensionnelle en translation dans le référentiel d'étude) » plus haut dans ce chapitre.
  123. Il est inutile de préciser que le système (𝒮) est indéformable car tout système en translation ne se déforme pas.
  124. Voir le paragraphe « 2ème cas particulier (de la puissance développée par les forces extérieures) » plus haut dans ce chapitre.
  125. Voir le paragraphe « énergie cinétique du système continu de matière d'expansion tridimensionnelle (cas particulier d'un système continu de matière d'expansion tridimensionnelle en rotation autour d'un axe fixe dans le référentiel d'étude) » plus haut dans ce chapitre.
  126. Il est inutile de préciser que le système (𝒮) est indéformable car tout système en rotation autour d'un axe fixe ne se déforme pas.
  127. Voir le paragraphe « 3ème cas particulier (de la puissance développée par les forces extérieures) » plus haut dans ce chapitre.
  128. Voir le paragraphe « énoncé (du 2ème théorème de Kœnig) » plus haut dans ce chapitre.
  129. Bien que l'énergie cinétique soit la somme de grandeurs définies dans deux référentiels différents, la définition de la puissance cinétique comme la dérivée temporelle de l'énergie cinétique ne pose aucune difficulté car on dérive une grandeur scalaire (et même si on dérivait une grandeur vectorielle, on obtiendrait la même dérivée dans l'un ou l'autre des référentiels car les deux référentiels sont en translation l'un par rapport à l'autre).
  130. 130,0 et 130,1 Voir le paragraphe « travail développé par des systèmes de forces appliqués à un système continu de matière d'expansion tridimensionnelle dans le référentiel d'étude » plus haut dans ce chapitre.
  131. 131,0 et 131,1 Voir le paragraphe « différentielle d'une fonction d'une variable » du chap.4 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  132. 132,0 et 132,1 Voir la « 3ème remarque du paragraphe diverses expressions du travail élémentaire développé par le système de forces intérieures appliqué à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle dans le référentiel d'étude (avec un repérage sphérique de M dans le repère associé au référentiel lié à M') » plus haut dans ce chapitre.
  133. 133,0 et 133,1 Voir le paragraphe « théorème de la puissance cinétique dans le cas particulier d'un solide (réécriture du théorème suivant la nature du mouvement du solide, solide en translation) » plus haut dans ce chapitre.
  134. 134,0 et 134,1 Voir le paragraphe « théorème de la puissance cinétique dans le cas particulier d'un solide (réécriture du théorème suivant la nature du mouvement du solide, solide en rotation) » plus haut dans ce chapitre.
  135. 135,0 et 135,1 Voir le paragraphe « théorème de la puissance cinétique dans le cas particulier d'un solide (réécriture du théorème suivant la nature du mouvement du solide, solide en mouvement quelconque) » plus haut dans ce chapitre.
  136. 136,0 et 136,1 Voir le paragraphe « Systèmes de forces conservatifs appliqués à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle et énergies potentielles associées du système continu de matière » plus haut dans ce chapitre.
  137. 137,0 et 137,1 Voir le paragraphe « définitions (de l'énergie potentielle d'un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle dans le champ du système de forces extérieures conservatif) » plus haut dans ce chapitre.
  138. 138,0 et 138,1 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées interaction de type q
  139. 139,0 et 139,1 Voir le paragraphe « définition de l'énergie potentielle d'un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle dans le champ du système de forces intérieures conservatif » plus haut dans ce chapitre.
  140. C.-à-d. d'un solide au sens de la mécanique.
  141. Il s'agit de la généralisation à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle de la définition d'un « point à mouvement conservatif » [voir le paragraphe « définition d'un mouvement conservatif » du chap.17 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI »].
  142. Voir aussi le paragraphe « en complément, conservation de l'énergie mécanique d'un système de matière déformable dans le champ de forces extérieures et intérieures conservatives, les autres forces extérieures et intérieures en travaillant pas » du chap.11 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  143. 143,00 143,01 143,02 143,03 143,04 143,05 143,06 143,07 143,08 143,09 et 143,10 Voir le paragraphe « notion de référentiel barycentrique (ou du centre de masse) d'un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle » plus haut dans ce chapitre.
  144. Voir le paragraphe « pseudo-force d'inertie d'entraînement dans le cas d'un référentiel d'entraînement en translation relativement au référentiel absolu galiléen » du chap.2 de la leçon « Mécanique du point en référentiel non galiléen ».
  145. La forme de tous ces théorèmes est exposée, dans le cas où le système est réduit à un point matériel (mais la généralisation à un pseudo-point se devine aisément) dans le chap.2 intitulé « Dynamique du point matériel dans un référentiel non galiléen » de la leçon « Mécanique du point en référentiel non galiléen ».
  146. 146,0 et 146,1 Voir le paragraphe « théorème du moment cinétique vectoriel en G (centre d'inertie du système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle) dans le référentiel d'étude » plus haut dans ce chapitre.
  147. Voir le paragraphe « énoncé (du 1er théorème de Kœnig) » plus haut dans ce chapitre.
  148. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées moment cinétique barycentrique vectoriel indépendant de l'origine
  149. Voir le paragraphe « rappel de la définition d'un moment scalaire de force à partir du moment vectoriel de celle-ci » plus haut dans ce chapitre.
  150. Voir le paragraphe « moment cinétique scalaire du système continu de matière d'expansion tridimensionnelle par rapport à un axe Δ » plus haut dans ce chapitre.
  151. Voir le paragraphe « moment cinétique scalaire du système du système continu de matière d'expansion tridimensionnelle par rapport à un axe Δ (cas particulier d'un système continu de matière d'expansion tridimensionnelle en rotation autour d'un axe fixe dans le référentiel d'étude) » plus haut dans ce chapitre.

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