Outils mathématiques pour la physique (PCSI)/Formes différentielles et différentielles de fonctions

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Modèle:Chapitre


Forme différentielle des variables indépendantes « x, y et z »

Définition d'une forme différentielle des variables indépendantes « x, y et z »

Modèle:AlOn appelle « forme différentielle des variables indépendantes(x,y,z)[1] », toute expression formée à partir des trois fonctions scalaires de classe C1[2]
Modèle:AlModèle:Transparent{A(x,y,z),B(x,y,z),C(x,y,z)}
Modèle:AlModèle:Transparentdes trois variables indépendantes (x,y,z)[1] et
Modèle:AlModèle:Transparentdes trois éléments différentiels (dx,dy,dz) selon
Modèle:AlModèle:Transparent«A(x,y,z)dx+B(x,y,z)dy+C(x,y,z)dz» [3].

Exemple dans le cas où les variables indépendantes sont les coordonnées cartésiennes d'un point dans l'espace tridimensionnel

Modèle:AlSi (x,y,z) sont les coordonnées cartésiennes du point générique M de l'espace à trois dimensions,
Modèle:AlModèle:Transparentla circulation élémentaire du champ vectoriel [4] A(M)=Ax(M)ux+Ay(M)uy+Az(M)uz
Modèle:AlModèle:Transparentdéfinie selon δ𝒞[A](M)=A(M)dMest une forme différentielle car
Modèle:AlModèle:Transparentδ𝒞[A](M)=A(M)dM=Ax(M)dx+Ay(M)dy+Az(M)dz,
Modèle:AlModèle:Transparentles trois fonctions scalaires de la forme différentielle δ𝒞[A](M) étant respectivement
Modèle:AlModèle:Transparentles trois composantes cartésiennes du champ vectoriel A(M) soit {A(x,y,z)=Ax(M)B(x,y,z)=Ay(M)C(x,y,z)=Az(M)}.

Exemple dans le cas où les variables indépendantes sont les coordonnées cylindro-polaires (ou cylindriques) d'un point dans l'espace tridimensionnel

Modèle:AlSi (ρ,θ,z) sont les coordonnées cylindro-polaires (ou cylindriques) du point générique M de l'espace à trois dimensions [5],
Modèle:AlModèle:Transparentla circulation élémentaire du champ vectoriel [4] A(M)=Aρ(M)uρ(M)+Aθ(M)uθ(M)+Az(M)uz
Modèle:AlModèle:Transparentdéfinie selon δ𝒞[A](M)=A(M)dMest une forme différentielle car
Modèle:AlModèle:Transparentδ𝒞[A](M)=A(M)dM=Aρ(M)dρ+Aθ(M)ρdθ+Az(M)dz[6],
Modèle:AlModèle:Transparentles trois fonctions scalaires de la forme différentielle δ𝒞[A](M) étant liées aux
Modèle:AlModèle:Transparenttrois composantes cylindro-polaires (ou cylindriques) du champ vectoriel A(M) par
Modèle:AlModèle:Transparent{A(ρ,θ,z)=Aρ(M)B(ρ,θ,z)=ρAθ(M)C(ρ,θ,z)=Az(M)}.

Exemple dans le cas où les variables indépendantes sont les coordonnées sphériques d'un point dans l'espace tridimensionnel

Modèle:AlSi (r,θ,φ) sont les coordonnées sphériques du point générique M de l'espace à trois dimensions [7],
Modèle:AlModèle:Transparentla circulation élémentaire du champ vectoriel [4] A(M)=Ar(M)ur(M)+Aθ(M)uθ(M)+Aφ(M)uφ(M)
Modèle:AlModèle:Transparentdéfinie selon δ𝒞[A](M)=A(M)dMest une forme différentielle car
Modèle:AlModèle:Transparentδ𝒞[A](M)=A(M)dM=Ar(M)dr+Aθ(M)rdθ+Aφ(M)rsin(θ)dφ[8],
Modèle:AlModèle:Transparentles trois fonctions scalaires de la forme différentielle δ𝒞[A](M) étant liées aux
Modèle:AlModèle:Transparenttrois composantes sphériques du champ vectoriel A(M) par {A(r,θ,φ)=Ar(M)B(r,θ,φ)=rAθ(M)C(r,θ,φ)=rsin(θ)Aφ(M)}.

Exemple dans le cas où les variables indépendantes ne sont pas des coordonnées d'un point de l'espace

Modèle:AlNous aurons de nombreux exemples dans le domaine de la thermodynamique ou de la statique des fluides, les variables indépendantes pouvant être

  • définies en chaque point M de l'espace comme la température absolue TM, la pression pM, la concentration volumique molaire cM ou la masse volumique μM ou
  • définies pour l'ensemble du système (Σ) étudié comme le volume V(Σ), la quantité de matière n(Σ) ou la masse m(Σ) ou encore
  • un ensemble des deux judicieusement défini

Distinction entre forme différentielle et différentielle de fonction scalaire des variables indépendantes « x, y et z »

Dans ce paragraphe, (x,y,z) désigne n'importe quel type de variables indépendantes [1].

Rappel sur la notion de différentielle d'une fonction scalaire de deux variables indépendantes et généralisation à plus de deux variables indépendantes

Modèle:AlRevoir la « notion de différentielle d'une fonction de deux variables indépendantes » ainsi que
Modèle:AlModèle:Transparentla « définition correspondante » introduites au chap.

6

de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » soit

pour la fonction scalaire des deux variables indépendantes (x,y)ff(x,y),(x,y)2,
la différentielle df définie au point (x0,y0) selon df=(fx)y(x0,y0)dx+(fy)x(x0,y0)dy
dans laquelle (fx)y(x0,y0) et (fy)x(x0,y0) sont les dérivées partielles de f au point en question [9]Modèle:, [10] ;

Modèle:AlModèle:Transparentla généralisation à une fonction scalaire de plus de deux variables indépendantes est explicitée ci-dessous dans le cas de trois variables indépendantes soit

pour la fonction scalaire des trois variables indépendantes (x,y,z)ff(x,y,z),(x,y,z)3,
la différentielle df définie en (x0,y0,z0) selon df=(fx)y,z(x0,y0,z0)dx+(fy)x,z(x0,y0,z0)dy+(fz)x,y(x0,y0,z0)dz
dans laquelle (fx)y,z(x0,y0,z0), (fy)x,z(x0,y0,z0) et (fz)x,y(x0,y0,z0) sont les dérivées partielles de f au point en question [9]Modèle:, [10].

Distinction entre une « forme différentielle » et une « différentielle de fonction scalaire » (exposée dans le cas de deux variables indépendantes)

Modèle:AlLa différentielledfde la fonction scalairef des deux variables indépendantes (x,y)[11]
Modèle:AlModèle:Transparentétant un cas particulier de forme différentielleδforme diff(x,y)[12] avec les deux fonctions {A(x,y),B(x,y)}, a priori indépendantes l'une de l'autre,
Modèle:AlModèle:Transparentliées entre elles comme dérivées partielles de la fonction f[9],
Modèle:AlModèle:Transparentnous qualifierons de « forme différentielle » la différentielle d'une fonction scalaire tant que
Modèle:AlModèle:Transparentnous n'aurons pas vérifié qu'il s'agit bien d'une différentielle de fonction scalaire

Modèle:AlSi on intègre une forme différentielle quelconque [13] des deux variables indépendantes (x,y) à partir d'un point M1 jusqu'à un point M2 en suivant une courbe (Γ) et
Modèle:AlModèle:Transparentsi on obtient un résultat dépendant de la courbe(Γ) suivie pour un même couple de points extrêmes (M1,M2),
Modèle:AlModèle:Transparentla forme différentielle n'est pas une différentielle de fonction scalaire [14] mais
Modèle:AlModèle:Transparentsi on obtient un résultat indépendant de la courbe(Γ) suivie pour un même couple de points extrêmes (M1,M2),
Modèle:AlModèle:Transparentla forme différentielle est en fait une différentielle de fonction scalaire [15].

Retour sur les exemples où les trois variables indépendantes sont les coordonnées cartésiennes, cylindro-polaires ou sphériques d'un point de l'espace tridimensionnel

Correspondance entre « forme différentielle des coordonnées de l'espace » et « circulation élémentaire d'un champ vectoriel de cet espace »

Modèle:AlDans le cas où les variables indépendantes sont des coordonnées cartésiennes, cylindro-polaires [5] ou sphériques [7] d'un point M de l'espace tridimensionnel,
Modèle:AlModèle:Transparenttoute forme différentielle δforme diff(M)[13] est la circulation élémentaire d'un champ vectoriel A(M) de l'espace δ𝒞[A](M)[4] et
Modèle:AlModèle:Transparenttoute circulation élémentaire d'un champ vectoriel A(M) de l'espace δ𝒞[A](M)[4] est une forme différentielle δforme diff(M)[13] :

  • en repérage cartésien M(x,y,z), toute forme différentielle δforme diff(M)=A(M)dx+B(M)dy+C(M)dz[13] est la circulation élémentaire [4] du champ vectoriel
    Modèle:AlModèle:TransparentA(M){Ax(M)=A(M)Ay(M)=B(M)Az(M)=C(M)},
  • en repérage cylindro-polaire M(ρ,θ,z)[5] toute forme différentielle δforme diff(M)=A(M)dρ+B(M)dθ+C(M)dz[13] est la circulation élémentaire [4] du champ vectoriel
    Modèle:AlModèle:TransparentA(M){Aρ(M)=A(M)Aθ(M)=B(M)ρAz(M)=C(M)} et
  • en repérage sphérique M(r,θ,φ)[7] toute forme différentielle δforme diff(M)=A(M)dr+B(M)dθ+C(M)dφ[13] est la circulation élémentaire [4] du champ vectoriel
    Modèle:AlModèle:TransparentA(M){Ar(M)=A(M)Aθ(M)=B(M)rAφ(M)=C(M)rsin(θ)}.

Notion de « champ vectoriel à circulation conservative » et correspondance entre la « circulation élémentaire d'un tel champ » et la « différentielle de fonction scalaire des coordonnées de l'espace »

Notion de « champ vectoriel à circulation conservative »

Modèle:AlUn champ vectoriel A(M) de l'espace est dit « à circulation conservative » ssi sa circulation le long de la courbe(Γ) de M1 à M2[16] c.-à-d. 𝒞M1(Γ)M2[A(M)]=M1(Γ)M2δ𝒞[A](M)[17]
Modèle:AlModèle:Transparent=M1(Γ)M2A(M)dM[17]
Modèle:AlModèle:Transparentest indépendante de la courbe(Γ) suivie.

Correspondance entre « différentielle de fonction scalaire des coordonnées de l'espace » et « circulation élémentaire d'un champ vectoriel à circulation conservative »

Modèle:AlCompte-tenu des propriétés et définition fournies ci-dessus : « toute forme différentielle δforme diff(M)[13] dont l'intégrale en suivant une courbe (Γ) à partir d'un point M1 jusqu'à un point M2
Modèle:AlModèle:Transparentest indépendante de la courbe suivie
Modèle:AlModèle:Transparentest une différentielle de fonction scalaire » [18],
Modèle:AlModèle:Transparent« toute forme différentielle δforme diff(M)[13] des coordonnées de l'espace
Modèle:AlModèle:Transparentest aussi la circulation élémentaire d'un champ vectoriel de l'espace » [19] et
Modèle:AlModèle:Transparent« tout champ vectoriel de l'espace dont la circulation le long de la courbe (Γ) de M1 à M2[16]
Modèle:AlModèle:Transparentest indépendante de la courbe suivie
Modèle:AlModèle:Transparentest dit à circulation conservative » [20],
Modèle:AlModèle:Transparenton en déduit toute « différentielle de fonction scalaire des coordonnées de l'espace »
Modèle:AlModèle:Transparentest la « circulation élémentaire d'un champ vectoriel [4] de l'espace
Modèle:AlModèle:Transparentà circulation conservative » et
Modèle:AlModèle:Transparenttoute « circulation élémentaire d'un champ vectoriel [4] de l'espace à circulation conservative
Modèle:AlModèle:Transparentest la « différentielle de fonction scalaire des coordonnées de l'espace ».

Définition équivalente d'un « champ vectoriel à circulation conservative »

Modèle:AlCompte-tenu de la correspondance entre une « différentielle de fonction scalaire des coordonnées de l'espace » et
Modèle:AlModèle:Transparentla « circulation élémentaire d'un champ vectoriel [4] à circulation conservative »,
Modèle:AlModèle:Transparentnous en déduisons une définition équivalente d'un « champ vectoriel à circulation conservative » :

Modèle:AlDéfinition équivalente : Un champ vectoriel de l'espace est dit « à circulation conservative » ssi sa circulation élémentaire [4] est une différentielle de fonction scalaire (c.-à-d. une différentielle exacte [21]).

Conditions nécessaires (mais non suffisantes) pour qu'une forme différentielle soit une différentielle de fonction scalaire (conditions d'« égalités des dérivées croisées »)

Recherche de conditions nécessaires pour qu'une forme différentielle soit une différentielle de fonction scalaire

Modèle:AlSoit δforme diff=A(x,y,z)dx+B(x,y,z)dy+C(x,y,z)dz une forme différentielle [13] qui est la différentielle d'une fonction scalaire f(x,y,z) c.-à-d. telle que
Modèle:AlModèle:Transparentδforme diff=df avec df=(fx)y,z(M)dx+(fy)x,z(M)dy+(fz)x,y(M)dz, cette identification devant être vérifiée pour tout triplet (dx,dy,dz),
Modèle:AlModèle:Transparent {A(M)=(fx)y,z(M)B(M)=(fy)x,z(M)C(M)=(fz)x,y(M)} ;

Modèle:Allors d'une dérivation partielle 2nde on peut permuter l'ordre des dérivations sans changer le résultat (théorème de Schwarz [22] admis)
Modèle:AlModèle:Transparent les C.N. [23] suivantes «{[(fx)y,z]y}x,z(M)={[(fy)x,z]x}y,z(M)» (Ay)x,z(M)=(Bx)y,z(M),
Modèle:AlModèle:Transparent«{[(fx)y,z]z}x,y(M)={[(fz)x,y]x}y,z(M)» (Az)x,y(M)=(Cx)y,z(M) et
Modèle:AlModèle:Transparent«{[(fy)x,z]z}x,y(M)={[(fz)x,y]y}x,z(M)» (Bz)x,y(M)=(Cy)x,z(M).

Modèle:AlCes trois C.N. [23] pour qu'une forme différentielle [13] soit une différentielle de fonction scalaire (c.-à-d. une différentielle exacte [21])
Modèle:AlModèle:Transparentsont connues sous le nom de « conditions d'égalités des dérivées croisées » [24].

Intégration d'une différentielle de fonction scalaire sur une courbe continue fermée

Modèle:AlPréliminaire : Bien que les variables indépendantes au nombre de 2 ou 3 ne soient pas nécessairement des coordonnées de points de l'espace physique,
Modèle:AlModèle:Transparentnous pouvons construire un espace virtuel à 2 ou 3 dimensions tel qu'un point quelconque de cet espace virtuel ait pour coordonnées les variables indépendantes utilisées [par exemple,
Modèle:AlModèle:Transparenten thermodynamique ou statique des fluides, si les variables indépendantes sont la pression p et la température absolue T,
Modèle:AlModèle:Transparentl'espace virtuel à 2 dimensions serait généré par l'ensemble des couples (T,p) possibles] ;
Modèle:AlModèle:Transparenton peut définir une courbe continue dans cet espace virtuel à 2 ou 3 dimensions par 2 ou 3 équations paramétriques [25] ou
Modèle:AlModèle:Transparentpar 1 ou 2 équation(s) explicite(s) [26]Modèle:, [27], et par conséquent
Modèle:AlModèle:Transparentdéfinir aussi une courbe continue fermée dans cet espace virtuel.

Modèle:AlSoit la différentielle df de la fonction scalaire f de deux variables indépendantes (x,y)[28] {ou de trois variables indépendantes (x,y,z)[29]} et
Modèle:AlModèle:Transparentune courbe continue fermée (Γ) de l'espace engendré par tous les couples (x,y)[28] possibles {ou engendré par tous les triplets (x,y,z)[29] possibles},
Modèle:AlModèle:Transparentl'intégrale curviligne P0(Γ)P0df[17] étant égale à [f(P)]P0P0 est nulle quelle que soit la courbe (Γ).

Modèle:AlConclusion : L'intégrale d'une différentielle exacte [30] sur une courbe continue fermée est nécessairement nulle c.-à-d. «P0(Γ)P0df=0(Γ)» [17].

Exemple de forme différentielle vérifiant les conditions d'« égalités des dérivées croisées » mais n'étant pas une différentielle de fonction scalaire

Modèle:AlSoit δforme diff=yx2+y2dx+xx2+y2dy forme différentielle des deux variables indépendantes (x,y) définie sur 2{(0,0)} telle que
Modèle:AlModèle:Transparent{A(x,y)=yx2+y2(Ay)x=(x2+y2)y2y(x2+y2)2=y2x2(x2+y2)2B(x,y)=xx2+y2(Bx)y=(x2+y2)x2x(x2+y2)2=y2x2(x2+y2)2} forme vérifiant la condition d'égalité des dérivées croisées mais
Modèle:AlModèle:Transparentce n'est pas la différentielle d'une fonction scalaire car « son intégrale sur un cercle (Γ) de centre (0,0) ne donne pas 0» [31] en effet
Modèle:AlModèle:Transparent(Γ) étant un cercle de centre O, le meilleur repérage du point générique P de (Γ) est P(r,θ) {coordonnées polaires de pôle (0,0)}
Modèle:AlModèle:Transparentr est le rayon du cercle, d'où,
Modèle:AlModèle:Transparentavec {x=rcos(θ)dx=rsin(θ)dθy=rsin(θ)dy=rcos(θ)dθ} la réécriture de la forme différentielle en restant sur (Γ) selon
Modèle:AlModèle:Transparentδforme diff sur(Γ)=sin(θ)r[rsin(θ)dθ]+cos(θ)r[rcos(θ)dθ]=dθ et par suite
Modèle:AlModèle:TransparentP0(Γ)P0yx2+y2dx+xx2+y2dy=P0(Γ)P0δforme diff[17] =02πdθ=2π et donc 0.

Modèle:AlConclusion : Les conditions d'égalité des dérivées croisées vérifiées par une forme différentielle (alors qualifiée de « fermée »)ne sont pas suffisantes pour que cette forme soit une différentielle exacte [30].

Conditions suffisantes pour qu'une forme différentielle soit une différentielle de fonction scalaire

Modèle:AlPréliminaire : Une partie U[32] de n,n*, est dite « étoilée » lorsque «U contient au moins un point P tel que le segment [PQ]U QU» [33] ;
Modèle:AlModèle:Transparentune partie U[32] de n,n*, est dite « convexe » ssi U est étoilée par rapport à chacun de ses points.

Modèle:AlNous admettrons le lemme de Poincaré [34] relatif aux formes différentielles fermées [24] sur un ouvert étoilé de n,n* :

Modèle:Théorème Modèle:AlDans le cas d'une forme différentielle [12] sur laquelle le lemme de Poincaré [34] s'applique, la fonction dont cette forme est la différentielle
Modèle:AlModèle:Transparentest appelée « primitive de la forme différentielle sur l'ouvert étoilé de son domaine dé définition ».

Modèle:AlRemarques : La forme différentielle δforme diff=yx2+y2dx+xx2+y2dy des deux variables indépendantes (x,y) définie sur 2{(0,0)} est effectivement fermée [24]
Modèle:AlModèle:Transparentmais la partieUdu domaine de définition choisie pour définir le cercle (Γ) de centre (0,0) et de rayon r le long duquel on intègre la forme différentielle,
Modèle:AlModèle:Transparentà savoir Uidentique au disque privé du centre, n'est pas étoilée{en effet P et Q étant deux points diamétralement opposés sur le cercle,
Modèle:AlModèle:Transparentle segment [PQ]⊄U car il passe par le centre (0,0)∉U}, on en déduit que
Modèle:AlModèle:Transparentcette forme différentielle n'est pas exacte [30] sur la partie U identique au disque privé du centre.

Modèle:AlModèle:TransparentToutefois, en physique, les formes différentielles [12] qui y sont introduites et qui sont fermées [24] sont pratiquement toujours définies sur une partie étoilée et par conséquent
Modèle:AlModèle:Transparentsont des différentielles exactes [30].

Exemples de forme différentielle, déterminations (ou non) de sa fermeture puis des primitives de cette forme différentielle dans le cas où cette dernière est exacte

1er exemple : forme différentielle des trois variables indépendantes « x, y, z » non fermée

Modèle:AlLa forme différentielle δforme diff=(x2+y2+z2)dx+(2xy+2yz)dy+(2xz)dz est-elle fermée [24] sur 3 (c.-à-d. cette forme vérifie-t-elle les conditions d'égalité des dérivées croisées) ?

Modèle:AlPour répondre à cette question on compare, en les croisant, les dérivées partielles [9] des fonctions « cœfficient des éléments différentiels » c.-à-d. des fonctions {A(x,y,z)=(x2+y2+z2)B(x,y,z)=(2xy+2yz)C(x,y,z)=(2xz)}
Modèle:AlModèle:Transparentrespectivement cœfficient de {dxdydz},
Modèle:AlModèle:Transparent(Ay)x,z(x,y,z)=2y=?(Bx)y,z(x,y,z)=2y soit une 1ère condition vérifiée [35],
Modèle:AlModèle:Transparent(Az)x,y(x,y,z)=2z=?(Cx)y,z(x,y,z)=2z soit une 2ème condition vérifiée [35] et
Modèle:AlModèle:Transparent(Bz)x,y(x,y,z)=2y=?(Cy)x,z(x,y,z)=0 soit une 3ème condition non vérifiée [35] ;
Modèle:AlModèle:Transparentconclusion : la forme différentielle δforme diff=(x2+y2+z2)dx+(2xy+2yz)dy+(2xz)dz
Modèle:AlModèle:Transparentn'étant pas fermée [24] n'est donc pas une différentielle exacte [30] et
Modèle:AlModèle:Transparenttoute tentative de recherche de primitive de cette forme différentielle conduirait à une impasse [36]
Modèle:AlModèle:Transparent{voir la méthode de recherche dans le paragraphe suivant}.

2ème exemple : forme différentielle des trois variables indépendantes « x, y, z » fermée et recherche des primitives de cette forme sans vérifier au préalable son exactitude

Modèle:AlLa forme différentielle δforme diff=(x2+y2+z2)dx+(2xy+2yz)dy+(2xz+y2)dz est-elle fermée [24] sur 3 (c.-à-d. vérifie-t-elle les conditions d'égalité des dérivées croisées) ?

Modèle:AlPour répondre à cette question on compare, en les croisant, les dérivées partielles [9] des fonctions « cœfficient des éléments différentiels » c.-à-d. des fonctions {A(x,y,z)=(x2+y2+z2)B(x,y,z)=(2xy+2yz)C(x,y,z)=(2xz+y2)}
Modèle:AlModèle:Transparentrespectivement cœfficient de {dxdydz},
Modèle:AlModèle:Transparent(Ay)x,z(x,y,z)=2y=?(Bx)y,z(x,y,z)=2y soit une 1ère condition vérifiée [35],
Modèle:AlModèle:Transparent(Az)x,y(x,y,z)=2z=?(Cx)y,z(x,y,z)=2z soit une 2ème condition vérifiée [35] et
Modèle:AlModèle:Transparent(Bz)x,y(x,y,z)=2y=?(Cy)x,z(x,y,z)=2y soit une 3ème et dernière condition vérifiée [35] ;
Modèle:AlModèle:Transparentconclusion : la forme différentielle δforme diff=(x2+y2+z2)dx+(2xy+2yz)dy+(2xz+y2)dz
Modèle:AlModèle:Transparentétant fermée [24] est vraisemblablement une différentielle exacte [30]Modèle:, [37] et
Modèle:AlModèle:Transparenton peut donc se lancer dans la recherche des primitives de la forme différentielle (voir ci-dessous).

Modèle:AlRecherche de primitives de cette forme différentielle : identifiant la forme différentielle δforme diff=(x2+y2+z2)dx+(2xy+2yz)dy+(2xz+y2)dz
Modèle:AlModèle:Transparentavec la différentielle df=(fx)y,z(M)dx+(fy)x,z(M)dy+(fz)x,y(M)dz de la fonction cherchée f(x,y,z),
Modèle:AlModèle:Transparenton est donc amené à trouver une fonction f(x,y,z) connaissant les trois dérivées partielles [9]
Modèle:AlModèle:Transparent{A(x,y,z)=x2+y2+z2=(fx)y,z(x,y,z)B(x,y,z)=2xy+2yz=(fy)x,z(x,y,z)C(x,y,z)=2xz+y2=(fz)x,y(x,y,z)} ;
Modèle:AlModèle:Transparentpour cela il est conseillé de procéder exclusivement de la façon décrite ci-dessous [38] :
Modèle:AlModèle:Transparentà partir de (fx)y,z(x,y,z)=x2+y2+z2, on intègre par rapport à x, (en laissant y et z figés le temps de l'intégration), soit
Modèle:AlModèle:Transparent«f(x,y,z)=x33+y2x+z2x+φ(y,z)» avec «φ(y,z) fonction arbitraire des deux variables indépendantes y et z» [39] puis,
Modèle:AlModèle:Transparenton dérive l'expression précédente relativement à y (en laissant x et z figés le temps de la dérivation),
Modèle:AlModèle:Transparentdans le but d'introduire la fonction φ(y,z) restant à déterminer dans la 2ème équation soit
Modèle:AlModèle:Transparent(fy)x,z(x,y,z)=2yx+(φy)z(y,z) d'où la réécriture de la 2ème équation (fy)x,z(x,y,z)=2xy+2yz selon
Modèle:AlModèle:Transparent2yx+(φy)z(y,z)=2xy+2yz soit,
Modèle:AlModèle:Transparentaprès simplification évidente, (φy)z(y,z)=2yz que l'on intègre par rapport à y, (en laissant z figé le temps de l'intégration), d'où
Modèle:AlModèle:Transparent«φ(y,z)=y2z+F(z)» où «F(z) est une fonction arbitraire de la variable z» [40] dont on déduit
Modèle:AlModèle:Transparent«f(x,y,z)=x33+y2x+z2x+y2z+F(z)» avec «F(z) fonction arbitraire de la variable z» enfin,
Modèle:AlModèle:Transparenton dérive l'expression précédente relativement à z (en laissant x et y figés le temps de la dérivation),
Modèle:AlModèle:Transparentdans le but d'introduire la fonction F(z) restant à déterminer dans la 3ème équation soit
Modèle:AlModèle:Transparent(fz)x,y(x,y,z)=2zx+y2+dFdz(z) d'où la réécriture de la 3ème équation (fz)x,y(x,y,z)=2xz+y2 selon
Modèle:AlModèle:Transparent2zx+y2+dFdz(z)=2xz+y2 soit,
Modèle:AlModèle:Transparentaprès simplification évidente, dFdz(z)=0[41] que l'on intègre par rapport à z, d'où
Modèle:AlModèle:Transparent«F(z)=cste» les primitives de la forme différentielle δforme diff=(x2+y2+z2)dx+(2xy+2yz)dy+(2xz+y2)dz
Modèle:AlModèle:Transparent«f(x,y,z)=x33+y2x+z2x+y2z+cste».

Retour sur le 1er exemple : forme différentielle des trois variables indépendantes « x, y, z » non fermée et constatation du blocage de la méthode de recherche de primitives de cette forme en accord avec leur inexistence

Modèle:AlSupposons que nous n'ayons pas cherché à savoir si la forme différentielle δforme diff=(x2+y2+z2)dx+(2xy+2yz)dy+(2xz)dz est fermée [24] sur 3 (c.-à-d.
Modèle:AlModèle:Transparentsi cette forme vérifie les conditions d'égalité des dérivées croisées) et que, néanmoins,
Modèle:AlModèle:Transparentnous appliquions la méthode de recherche de primitives exposée dans le paragraphe précédent alors qu'il n'existe pas de primitives pour cette forme [42],
Modèle:AlModèle:Transparentla méthode appliquée doit nécessairement conduire à une impasse, c'est la description de cette impasse que l'on présente ci-dessous :

Modèle:AlModèle:TransparentSi nous identifions, (à tort), la forme différentielle δforme diff=(x2+y2+z2)dx+(2xy+2yz)dy+(2xz)dz
Modèle:AlModèle:Transparentavec la différentielle df=(fx)y,z(M)dx+(fy)x,z(M)dy+(fz)x,y(M)dz d'une fonction f(x,y,z),
Modèle:AlModèle:Transparenton est amené à chercher une fonction f(x,y,z) connaissant les trois dérivées partielles [9] {A(x,y,z)=x2+y2+z2=?(fx)y,z(x,y,z)B(x,y,z)=2xy+2yz=?(fy)x,z(x,y,z)C(x,y,z)=2xz=?(fz)x,y(x,y,z)} ;
Modèle:AlModèle:Transparentà partir de (fx)y,z(x,y,z)=?x2+y2+z2, on intègre par rapport à x, (en laissant y et z figés le temps de l'intégration), soit
Modèle:AlModèle:Transparent«f(x,y,z)=x33+y2x+z2x+φ(y,z)» avec «φ(y,z) fonction arbitraire des deux variables indépendantes y et z» [39] puis,
Modèle:AlModèle:Transparenton dérive l'expression précédente relativement à y (en laissant x et z figés le temps de la dérivation),
Modèle:AlModèle:Transparentdans le but d'introduire la fonction φ(y,z) restant à déterminer dans la 2ème équation soit
Modèle:AlModèle:Transparent(fy)x,z(x,y,z)=2yx+(φy)z(y,z) d'où la réécriture de la 2ème équation (fy)x,z(x,y,z)=2xy+2yz selon
Modèle:AlModèle:Transparent2yx+(φy)z(y,z)=2xy+2yz soit,
Modèle:AlModèle:Transparentaprès simplification évidente, (φy)z(y,z)=2yz que l'on intègre par rapport à y, (en laissant z figé le temps de l'intégration), d'où
Modèle:AlModèle:Transparent«φ(y,z)=y2z+F(z)» où «F(z) est une fonction arbitraire de la variable z» [40] dont on déduit
Modèle:AlModèle:Transparent«f(x,y,z)=x33+y2x+z2x+y2z+F(z)» avec «F(z) fonction arbitraire de la variable z» enfin,
Modèle:AlModèle:Transparenton dérive l'expression précédente relativement à z (en laissant x et y figés le temps de la dérivation),
Modèle:AlModèle:Transparentdans le but d'introduire la fonction F(z) restant à déterminer dans la 3ème équation soit
Modèle:AlModèle:Transparent(fz)x,y(x,y,z)=2zx+y2+dFdz(z) d'où la réécriture de la 3ème équation (fz)x,y(x,y,z)=2xz selon
Modèle:AlModèle:Transparent2zx+y2+dFdz(z)=2xz soit,
Modèle:AlModèle:Transparentaprès simplification évidente, dFdz(z)=?y2 ce qui n'admet aucune solution du fait que dFdz(z) ne doit dépendre que de z et aucunement de y, d'où
Modèle:AlModèle:Transparentl'impasse cherchée établissant qu'il n'existe aucune primitive de la forme différentielle δforme diff=(x2+y2+z2)dx+(2xy+2yz)dy+(2xz)dz,
Modèle:AlModèle:Transparentla raison de cette impasse étant que cette forme n'est pas fermée [24]Modèle:, [43] et par conséquent encore moins exacte.

Conditions nécessaires (mais non suffisantes) pour qu'un champ vectoriel de l'espace à deux ou trois dimensions soit à circulation conservative et détermination des potentiels scalaires dont dérive un tel champ

Rappel de la 2ème définition d'un champ vectoriel à circulation conservative (relatif à sa circulation élémentaire) et conséquences

Modèle:AlUn champ vectoriel de l'espace à deux ou trois dimensions étant « à circulation conservative » ssi sa circulation élémentaire [4] est une différentielle de fonction scalaire (ou une différentielle exacte [30]) soit
Modèle:TransparentA(M) « à circulation conservative » ssi δ𝒞[A](M)=A(M)dM est une différentielle exacte [30]
Modèle:Alla recherche de l'éventuel caractère « à circulation conservative » d'un champ vectoriel A(M) de l'espace à deux ou trois dimensions est équivalente à
Modèle:Alcelle de l'éventuel caractère « d'être une différentielle exacte » [30] de la circulation élémentaire [4] de ce champ vectoriel δ𝒞[A](M)=A(M)dM et par suite,
Modèle:Alil suffira de travailler sur cette forme différentielle [12] δ𝒞[A](M)=A(M)dM pour en tirer toutes les conséquences sur le champ vectoriel dont elle est la circulation élémentaire [4].

Conditions nécessaires (mais non suffisantes) pour qu'un champ vectoriel de l'espace à deux ou trois dimensions soit à circulation conservative

Modèle:AlD'après le « paragraphe précédent » les C.N. [23] (mais non suffisantes) pour qu'un champ vectoriel A(M) de l'espace à deux ou trois dimensions soit « à circulation conservative » sont
Modèle:AlModèle:Transparentcelles pour lesquelles la circulation élémentaire [4] du champ vectoriel δ𝒞[A](M)=A(M)dM est une « différentielle exacte [30] » ;
Modèle:AlModèle:Transparentainsi, suivant la nature du repérage des points de l'espace (supposé à trois dimensions), nous obtenons :
Modèle:AlModèle:Transparenten repérage cartésien A(M)=Ax(M)ux+Ay(M)uy+Az(M)uz δ𝒞[A](M)=Ax(M)dx+Ay(M)dy+Az(M)dz d'où
Modèle:AlModèle:Transparentles C.N. [23] (mais non suffisantes) pour que A(M) soit « à circulation conservative » sont
Modèle:AlModèle:Transparent{(Axy)x,z(M)=(Ayx)y,z(M)(Axz)x,y(M)=(Azx)y,z(M)(Ayz)x,y(M)=(Azy)x,z(M)},
Modèle:AlModèle:Transparenten repérage cylindro-polaire [5] A(M)=Aρ(M)uρ+Aθ(M)uθ+Az(M)uz soit, avec dM=dρuρ+ρdθuθ+dzuz[6], on en déduit
Modèle:AlModèle:Transparentδ𝒞[A](M)=Aρ(M)dρ+Aθ(M)ρdθ+Az(M)dz d'où
Modèle:AlModèle:Transparentles C.N. [23] (mais non suffisantes) pour que A(M) soit « à circulation conservative » sont
Modèle:AlModèle:Transparent{[Aρθ]ρ,z(M)=[(ρAθ)ρ]θ,z(M)[Aρz]ρ,θ(M)=[Azρ]θ,z(M)[(ρAθ)z]ρ,θ(M)=[Azθ]ρ,z(M)} ou encore
Modèle:AlModèle:Transparent{(Aρθ)ρ,z(M)=Aθ(M)+ρ(Aθρ)θ,z(M)(Aρz)ρ,θ(M)=(Azρ)θ,z(M)ρ(Aθz)ρ,θ(M)=(Azθ)ρ,z(M)}[44]Modèle:, [45] et
Modèle:AlModèle:Transparenten repérage sphérique [7] A(M)=Ar(M)ur+Aθ(M)uθ+Aφ(M)uφ soit, avec dM=drur+rdθuθ+rsin(θ)dφuφ[8], on en déduit
Modèle:AlModèle:Transparentδ𝒞[A](M)=Ar(M)dr+Aθ(M)rdθ+Aφ(M)rsin(θ)dφ d'où
Modèle:AlModèle:Transparentles C.N. [23] (mais non suffisantes) pour que A(M) soit « à circulation conservative » sont
Modèle:AlModèle:Transparent{[Arθ]r,φ(M)=[(rAθ)r]θ,φ(M)[Arφ]r,θ(M)=[[rsin(θ)Aφ]r]θ,φ(M)[(rAθ)φ]r,θ(M)=[[rsin(θ)Aφ]θ]r,φ(M)} ou encore
Modèle:AlModèle:Transparent{(Arθ)r,φ(M)=Aθ(M)+r(Aθr)θ,φ(M)(Arφ)r,θ(M)=sin(θ)Aφ(M)+rsin(θ)(Aφr)θ,φ(M)r(Aθφ)r,θ(M)=rcos(θ)Aφ(M)+rsin(θ)(Aφθ)r,φ(M)}[44]Modèle:, [45].

Circulation d'un champ vectoriel de l'espace à deux ou trois dimensions à circulation conservative sur une courbe continue fermée

Modèle:AlSoient le champ vectoriel « à circulation conservative » A(M) de l'espace physique à deux ou trois dimensions et une courbe continue fermée (Γ) de cet espace,
Modèle:AlModèle:Transparentl'intégrale curviligne P0(Γ)P0δ𝒞[A](P)[16] étant égale à [𝒞{A}(P)]P0P0[46]
Modèle:AlModèle:Transparentest nulle quelle que soit la courbe (Γ).

Modèle:AlConclusion : La circulation d'un champ vectoriel [16] « à circulation conservative » sur une courbe continue fermée d'un espace à deux ou trois dimensions
Modèle:AlModèle:Transparentest nécessairement nulle soit P0(Γ)P0A(P)dP=0(Γ)[17].

Exemple de champ vectoriel vérifiant les C.N. pour être « à circulation conservative » mais pour lequel les conditions ne sont pas suffisantes

Modèle:AlSoit A(M)=yx2+y2ux+xx2+y2uy le champ vectoriel de l'espace physique à deux dimensions défini sur 2{(0,0)} tel que
Modèle:AlModèle:Transparentsa circulation élémentaire [4] vérifie la C.N. [23] pour que ce champ soit « à circulation conservative » à savoir que
Modèle:Transparentcette circulation élémentaire [4] soit une différentielle exacte [30]Modèle:, [47] (c.-à-d. de C.N. [23] « égalité des dérivées croisées »)
Modèle:AlModèle:Transparent{Ax(x,y)=yx2+y2(Axy)x=(x2+y2)y2y(x2+y2)2=y2x2(x2+y2)2Ay(x,y)=xx2+y2(Ayx)y=(x2+y2)x2x(x2+y2)2=y2x2(x2+y2)2} vérifiant la condition d'égalité des dérivées croisées mais
Modèle:AlModèle:Transparentce champ vectoriel n'est pas à circulation conservative car sa circulation sur un cercle (Γ) de centre (0,0) serait alors 0[48],
Modèle:AlModèle:Transparentce qui n'est pas le cas en effet
Modèle:AlModèle:TransparentP0(Γ)P0δ𝒞[A](P)=P0(Γ)P0A(P)dP=P0(Γ)P0yx2+y2dx+xx2+y2dy[17]
Modèle:AlModèle:Transparentse simplifie en repérant le point générique P du cercle (Γ) de centre (0,0) et de rayon r
Modèle:AlModèle:Transparentpar ses coordonnées polaires de pôle (0,0) soit P(r,θ), dont on tire
Modèle:AlModèle:Transparent{x=rcos(θ)dx=rsin(θ)dθy=rsin(θ)dy=rcos(θ)dθ} permettant de réécrire
Modèle:AlModèle:Transparentδ𝒞sur(Γ)[A](P)=sin(θ)r[rsin(θ)dθ]+cos(θ)r[rcos(θ)dθ]
Modèle:AlModèle:Transparent=dθ d'où
Modèle:AlModèle:TransparentP0(Γ)P0δ𝒞[A](P)=02πdθ=2π[17] et donc 0.

Modèle:AlConclusion : Les C.N. [23] pour qu'un champ vectoriel soit « à circulation conservative » c.-à-d. « sa circulation élémentaire [4] est une différentielle exacte [30] » [35] ne sont, a priori, pas suffisantes.

Conditions suffisantes pour qu'un champ vectoriel de l'espace à deux ou trois dimensions soit « à circulation conservative »

Modèle:Théorème Modèle:AlDans le cas où le lemme de Poincaré [34] (réécrit en terme de champ vectoriel) s'applique à un champ vectoriel,
Modèle:AlModèle:Transparentl'opposé de la fonction [49] dont la circulation élémentaire est la différentielle
Modèle:AlModèle:Transparentest appelé « potentiel scalaire dont dérive le champ vectoriel
Modèle:AlModèle:Transparentsur l'ouvert étoilé de son domaine dé définition ».

Modèle:AlRemarques : La circulation élémentaire du champ vectoriel A(M)=yx2+y2ux+xx2+y2uy défini sur 2{(0,0)} est effectivement fermée [24]
Modèle:AlModèle:Transparentmais la partieUdu domaine de définition contenant le cercle (Γ) de centre (0,0) et de rayon r sur lequel on cherche la circulation,
Modèle:AlModèle:Transparentà savoir Uidentique au disque privé du centre, n'est pas étoilée {en effet P et Q étant des points diamétralement opposés sur (Γ),
Modèle:AlModèle:Transparentle segment [PQ] passant par (0,0)∉U est ⊄U}, d'où
Modèle:AlModèle:Transparentcette circulation élémentaire n'est pas exacte [30] sur la partie U identique au disque privé du centre et par suite
Modèle:AlModèle:Transparentle champ vectorielA(M)=yx2+y2ux+xx2+y2uyn'est pas à circulation conservative.

Modèle:AlModèle:TransparentToutefois, en physique, les champs vectoriels introduits et vérifiant la fermeture de leur circulation élémentaire [4]Modèle:, [24] sont usuellement définis sur une partie étoilée [50] et par conséquent
Modèle:AlModèle:Transparentsont des champs vectoriels à circulation conservative [51].

Détermination des potentiels scalaires dont dérive un champ vectoriel à circulation conservative d'un espace à deux ou trois dimensions

Modèle:Définition Modèle:AlLa détermination des potentiels scalaires V(M) dont dérive un champ vectoriel A(M) à circulation conservative revenant à
Modèle:Alcelle des primitives de la circulation élémentaire δ𝒞[A](M) du champ vectoriel A(M)[4] usuellement suivie d'un changement de signe [49] appliquer la méthode exposée au paragraphe
Modèle:Al« 2ème exemple : forme différentielle des trois variables indépendantes “ x, y, z ” fermé et recherche des primitives de cette forme sans vérifier au préalable son exactitude » plus haut dans ce chapitre.

Modèle:AlExemple : le champ vectoriel A(M)=(x2+y2+z2)ux+(2xy+2yz)uy+(2xz+y2)uz de l'espace à trois dimensions
Modèle:AlModèle:Transparentdont la circulation élémentaire [4] δ𝒞[A](M)=A(M)dM=(x2+y2+z2)dx+(2xy+2yz)dy+(2xz+y2)dz
Modèle:AlModèle:Transparentest une forme différentielle fermée [24]Modèle:, [52] (plus précisément, vérifiant que la fermeture est assurée sur toute partie étoilée de 3,
Modèle:AlModèle:Transparentune différentielle exacte [30]Modèle:, [53]),
Modèle:AlModèle:Transparentforme différentielle dont les primitives ont été déterminées précédemment [52] d'où
Modèle:AlModèle:Transparentla connaissance des potentiels scalaires V(M) dont dérive le champ vectoriel A(M) soit
Modèle:AlModèle:TransparentA(M)=(x2+y2+z2)ux+(2xy+2yz)uy+(2xz+y2)uz dérivant de V(M)=(x33+y2x+z2x+y2z)+cste[52].

2ème définition (équivalente) des potentiels scalaires dont dérive un champ vectoriel à circulation conservative d'un espace à deux ou trois dimensions

Modèle:Définition Modèle:AlJustification de l'équivalence « 1ère définition 2ème définition » : La 1ère définition des potentiels scalaires V(M) dont dérive le champ vectoriel A(M) à circulation conservative étant
Modèle:AlModèle:Transparent«A(M)dM=dVdM» et
Modèle:AlModèle:Transparentle gradient d'un champ scalaire V(M) étant défini intrinsèquement comme
Modèle:AlModèle:Transparentle champ vectoriel grad[V](M) dont la circulation élémentaire [4] est
Modèle:AlModèle:Transparentla différentielle du champ scalaire [54] c.-à-d.
Modèle:AlModèle:Transparentgrad[V](M)dM=dVdM[54], d'où
Modèle:AlModèle:Transparentpar somme de ces deux relations, {A(M)+grad[V](M)}dM=0dM «A(M)=grad[V](M)» C.Q.F.D. [55] ;

Modèle:AlModèle:Transparent« 2ème définition 1ère définition » : La 2ème définition des potentiels scalaires V(M) dont dérive le champ vectoriel A(M) à circulation conservative étant
Modèle:AlModèle:Transparent«A(M)=grad[V](M)» dont
Modèle:AlModèle:Transparenton multiplie scalairement chaque membre par dM pour obtenir, dans le membre de gauche, A(M)dM c.-à-d.
Modèle:AlModèle:Transparentla circulation élémentaire [4] du champ vectoriel A(M) et
Modèle:AlModèle:Transparentdans le membre de droite grad[V](M)dM c.-à-d. dV[54]
Modèle:AlModèle:Transparentl'opposé de la différentielle du potentiel scalaire V(M) d'où
Modèle:AlModèle:Transparent«A(M)dM=dV» C.Q.F.D. [55].

Propriété locale d'un champ vectoriel à circulation conservative de l'espace tridimensionnel

Rappel de la 1ère définition d'un champ vectoriel à circulation conservative de l'espace tridimensionnel

Modèle:AlSoient un champ vectoriel A(M) de l'espace tridimensionnel « à circulation conservative » et
Modèle:AlModèle:Transparentune courbe continue (Γ) quelconque sur laquelle sont choisies deux positions quelconques (M1,M2),
Modèle:AlModèle:Transparentla circulation 𝒞M1(Γ)M2[A(M)] du champ vectoriel A(M) le long de (Γ) orientée de M1 à M2[16]
Modèle:AlModèle:Transparent𝒞M1(Γ)M2[A(M)]=M1(Γ)M2δ𝒞[A](M)=M1(Γ)M2A(M)dM[17]
Modèle:AlModèle:Transparentest indépendante de la courbe (Γ) suivie [voir le paragraphe
Modèle:AlModèle:Transparent« notion de champ vectoriel à circulation conservative » plus haut dans ce chapitre].

Circulation le long d'une courbe fermée d'un champ vectoriel à circulation conservative de l'espace tridimensionnel

Modèle:AlSoient un champ vectoriel A(M) de l'espace tridimensionnel [56] « à circulation conservative »,
Modèle:AlModèle:Transparentune courbe continue fermée (Γf) quelconque orientée dans un sens arbitraire et
Modèle:AlModèle:Transparentun couple de points distincts (M1,M2) quelconque sur la courbe (Γf) séparant cette dernière en deux portions de courbe (Γ) et (Γ) toutes deux orientées de M1 vers M2
Modèle:AlModèle:Transparent[(Γ) étant la portion de courbe orientée dans le même sens que (Γf),
Modèle:AlModèle:Transparent(Γ) celle orientée en sens contraire de (Γf)],
Modèle:Alde la 1ère définition d'un champ vectoriel « à circulation conservative » [20] nous déduisons que la circulation du champ vectoriel A(M) le long de (Γ) ou (Γ) de M1 à M2[16] est la même soit
Modèle:AlModèle:Transparent𝒞M1(Γ)M2[A(M)]=𝒞M1(Γ)M2[A(M)] c.-à-d. M1(Γ)M2A(M)dM=M1(Γ)M2A(M)dM[17] ou
Modèle:AlModèle:TransparentM1(Γ)M2A(M)dM=M2(Γ)M1A(M)dM[17]
Modèle:AlModèle:Transparentd'où M1(Γ)M2A(M)dM+M2(Γ)M1A(M)dM=0[17] soit «(Γf)A(M)dM=0» [17]Modèle:, [57]
Modèle:AlModèle:Transparentc.-à-d. la propriété [56] ci-dessous : Modèle:Proposition

Théorème de Kelvin - Stokes

Modèle:AlLe théorème de Kelvin - Stokes [58]Modèle:, [59] (admis) transforme la circulation d'un champ vectoriel A(M)[60] de l'espace tridimensionnel le long d'une courbe fermée (Γ)[16] orientée de façon arbitraire,
Modèle:AlModèle:Transparenten flux du rotationnel du champ vectoriel rot[A](P)[61] à travers une surface ouverte quelconque 𝒮lim. par (Γ) s'appuyant sur (Γ)[62]
Modèle:AlModèle:Transparentdont l'orientation est en accord avec celle du contour (Γ) limitant [63]
Modèle:AlModèle:Transparent{condition d'applicabilité de ce théorème si le rotationnel du champ rot[A](P)[61] est continu sur toute la surface ouverte 𝒮lim. par (Γ) s'appuyant sur (Γ)} :

Modèle:Théorème

Propriété locale caractérisant un champ vectoriel à circulation conservative de l'espace tridimensionnel

Modèle:AlPropriété directe : soit un champ vectoriel A(M) de l'espace tridimensionnel « à circulation conservative » et une courbe fermée (Γ) quelconque orientée de façon arbitraire,

  • la propriété de la circulation d'un champ vectoriel à circulation conservative de l'espace tridimensionnel le long d'une courbe fermée «𝒞(Γ)[A(M)]=(Γ)A(M)dM=0(Γ)» [17]Modèle:, [64],
  • l'application du théorème de Kelvin - Stokes [58]Modèle:, [59] «(Γ)A(M)dM=𝒮lim. par (Γ)rot[A](P)dSP» [17]Modèle:, [65]Modèle:, [66] {l'orientation de (𝒮lim. par (Γ)) étant en accord avec celle de (Γ)[63]},
  • l'utilisation des deux résultats ci-dessus «𝒮lim. par (Γ)rot[A](P)dSP=0(𝒮lim. par (Γ))» [65] et, comme la surface (𝒮lim. par (Γ)) sur laquelle l'intégration est faite est quelconque,
    Modèle:Transparentla fonction vectorielle de l'espace tridimensionnel dont on calcule le flux [62] est nulle en tout point de l'espace soit «rot[A](P)=0P» [61] ;

Modèle:AlModèle:Transparentun champ vectoriel A(M) de l'espace tridimensionnel « à circulation conservative » est tel que son rotationnel rot[A](M)[61] est nul en tout point M de son domaine de définition.

Modèle:AlPropriété réciproque : soit un champ vectoriel A(M) de l'espace tridimensionnel vérifiant rot[A](M)=0M[61] et une surface ouverte (𝒮) quelconque limitée par (Γf), courbe fermée,
Modèle:AlModèle:Transparent{l'orientation de (𝒮) étant en accord avec celle de (Γf)[63]},

  • l'utilisation du théorème de Kelvin - Stokes [58]Modèle:, [59] «(𝒮)rot[A](P)dSP=(Γf)A(M)dM» [17]Modèle:, [65]Modèle:, [66],
  • la nullité du rotationnel rot[A](M)[61] du champ vectoriel A(M) «(𝒮)rot[A](P)dSP=(𝒮)0dSP=0» [65],
  • l'utilisation des deux résultats ci-dessus «(Γf)A(M)dM=0» [17] ce qui assure que le champ vectoriel A(M) est « à circulation conservative » [67] ;

Modèle:AlModèle:Transparentun champ vectoriel A(M) de l'espace tridimensionnel vérifiant rot[A](M)=0M[61] est « à circulation conservative ». Modèle:Théorème

Formule de Green - Riemann (cas particulier du théorème de Kelvin - Stokes)

Modèle:AlLa formule de Green - Riemann [68]Modèle:, [69]Modèle:, [70], cas particulier du théorème de Kelvin - Stokes [58]Modèle:, [59] vu plus haut dans ce chapitre pour un champ vectoriel A(M) d'un espace bidimensionnel plan,
Modèle:AlModèle:Transparenttransforme la circulation de ce champ vectoriel A(M) le long d'une courbe fermée plane (Γ)[16] orientée dans le sens trigonométrique direct,
Modèle:AlModèle:Transparenten intégrale surfacique [65] de la grandeur [(Ayx)y(Axy)x](P)[9] sur la surface plane 𝒮lim. par (Γ)[71] limitée par (Γ),
Modèle:AlModèle:Transparent{condition d'applicabilité de cette formule si [(Ayx)y(Axy)x](P)[9] est continue sur toute la surface plane 𝒮lim. par (Γ) limitée par (Γ)} :

Modèle:Théorème Modèle:AlRemarque 1 : Si on plonge l'espace bidimensionnel plan (xOy) dans l'espace tridimensionnel (3) {le vecteur de base uz de la 3ème dimension orientant (xOy) dans le sens trigonométrique direct},
Modèle:AlModèle:Transparentle champ vectoriel A(M) de l'espace bidimensionnel plan (xOy) étant considéré comme champ vectoriel de l'espace tridimensionnel (3) avec «Az=0» pour composante sur uz,
Modèle:AlModèle:Transparentla grandeur [(Ayx)y(Axy)x](x,y)[9] à intégrer sur la surface plane 𝒮lim. par (Γ) du plan xOy dans l'intégrale surfacique [65] de la formule de Green - Riemann [68]Modèle:, [69]Modèle:, [70]
Modèle:AlModèle:Transparents'identifie à la seule composante cartésienne non nulle du rotationnel rot[A](P)[61] du champ vectoriel A(M) dans (3),
Modèle:AlModèle:Transparentc.-à-d. la composante sur uz[72], soit «[(Ayx)y(Axy)x](x,y)[9] =rot[A](P)uz[61]Modèle:, [73] » et par suite,
Modèle:AlModèle:Transparentla formule de Green - Riemann [68]Modèle:, [69]Modèle:, [70] se réécrit «𝒞(Γ)[A(M)]=𝒮lim. par (Γ){rot[A](P)uz}dxdy=𝒮lim. par (Γ)rot[A](P)[dxdyuz]» [61]Modèle:, [65] ou,
Modèle:AlModèle:Transparentle vecteur surface élémentaire de 𝒮lim. par (Γ) s'écrivant dSP=dxdyuz[71]
Modèle:AlModèle:Transparent«𝒞(Γ)[A(M)]=𝒮lim. par (Γ)rot[A](P)dSP[61]Modèle:, [65] », cas particulier du théorème de Kelvin - Stokes [66]Modèle:, [74].

Modèle:AlRemarque 2 : On en déduit la propriété locale caractéristique d'un champ vectoriel

A(M)

« à circulation conservative » d'un espace bidimensionnel plan

(xOy)

 :

«[(Ayx)y(Axy)x](x,y)=0[9] » «(Ayx)y(x,y)=(Axy)x(x,y)[9] ».

Retour sur les conditions nécessaires (mais non suffisantes) pour qu'un champ vectoriel de l'espace tridimensionnel soit à circulation conservative

Modèle:AlNous avons établi ces conditions dans le paragraphe « conditions nécessaires (mais non suffisantes) pour qu'un champ vectoriel de l'espace à deux ou trois dimensions soit à circulation conservative »
Modèle:AlModèle:Transparentplus haut dans ce chapitre, les C.N. [23]

(

mais non suffisantes

)

sont, dans les trois principaux types de repérage des points de l'espace :
Modèle:AlModèle:Transparent

en repérage cartésien, «

A(M)=Ax(M)ux+Ay(M)uy+Az(M)uz

» est « à circulation conservative » si
Modèle:AlModèle:Transparent

{(Ayz)x,y(M)=(Azy)x,z(M)(Axz)x,y(M)=(Azx)y,z(M)(Axy)x,z(M)=(Ayx)y,z(M)}

[9]

{(Azy)z,x(M)(Ayz)y,x(M)=0(Axz)x,y(M)(Azx)z,y(M)=0(Ayx)y,z(M)(Axy)x,z(M)=0}

[9]
Modèle:AlModèle:Transparentsoit finalement

rot[A](M)=0

[72],
Modèle:AlModèle:Transparent

en repérage cylindro-polaire [5], «

A(M)=Aρ(M)uρ+Aθ(M)uθ+Az(M)uz

» est « à circulation conservative » si
Modèle:AlModèle:Transparent

{[(ρAθ)z]ρ,θ(M)=[Azθ]ρ,z(M)[Aρz]ρ,θ(M)=[Azρ]θ,z(M)[Aρθ]ρ,z(M)=[(ρAθ)ρ]θ,z(M)}

[9]Modèle:, [75]


Modèle:AlModèle:Transparent

{1ρ[Azθ]ρ,z(M)[Aθz]ρ,θ(M)=0[Aρz]ρ,θ(M)[Azρ]θ,z(M)=01ρ{[(ρAθ)ρ]θ,z(M)[Aρθ]ρ,z(M)}=0}

[9]Modèle:, [76]
Modèle:AlModèle:Transparentsoit finalement

rot[A](M)=0

[77] et
Modèle:AlModèle:Transparent

en repérage sphérique [7], «

A(M)=Ar(M)ur+Aθ(M)uθ+Aφ(M)uφ

» est « à circulation conservative » si
Modèle:AlModèle:Transparent

{[(rAθ)φ]r,θ(M)=[[rsin(θ)Aφ]θ]r,φ(M)[Arφ]r,θ(M)=[[rsin(θ)Aφ]r]θ,φ(M)[Arθ]r,φ(M)=[(rAθ)r]θ,φ(M)}

[9]Modèle:, [78]


Modèle:AlModèle:Transparent

{1rsin(θ){[[sin(θ)Aφ]θ]r,φ(M)[Aθφ]r,θ(M)}=01rsin(θ)[Arφ]r,θ(M)1r[[rAφ]r]θ,φ(M)=01r{[(rAθ)r]θ,φ(M)[Arθ]r,φ(M)}=0}

[9]Modèle:, [79]
Modèle:AlModèle:Transparentsoit finalement

rot[A](M)=0

[80].
Modèle:AlConclusion : les C.N. [23]

(

mais non suffisantes

)

pour que

A(M)

soit « à circulation conservative » s'identifie à la propriété locale pour qu'un tel champ vectoriel soit « à circulation conservative » soit

«rot[A](M)=0[61] ».

Retour sur les conditions suffisantes pour qu'un champ vectoriel de l'espace tridimensionnel soit « à circulation conservative »

Modèle:AlNous avons vu, d'après le lemme de Poincaré [34] (réécrit en terme de champ vectoriel)[81], que
Modèle:AlModèle:Transparenttout champ vectoriel d'un espace tridimensionnel
Modèle:AlModèle:Transparentpour lequel la circulation élémentaire [4] est une forme différentielle fermée [24]
Modèle:AlModèle:Transparentsur un ouvert étoilé de son domaine de définition [82]
Modèle:AlModèle:Transparentest un champ vectoriel à circulation conservative ;
Modèle:Alnous avons établi, au paragraphe précédent, l'équivalence entre « la circulation élémentaire [4] du champ vectoriel A(M) est une forme différentielle fermée [24] et
Modèle:AlModèle:Transparentla nullité du rotationnel [61] du champ vectoriel A(M) c.-à-d. rot[A](M)=0» [83],
Modèle:Alnous pouvons donc affirmer que « la condition de nullité du rotationnel [61] du champ vectoriel A(M) sur un ouvert étoilé du domaine de définition de ce champ vectoriel [82] »
Modèle:AlModèle:Transparentest suffisante pour que le champ vectoriel A(M) soit « à circulation conservative » ainsi
Modèle:AlModèle:Transparent«A(M) est “ à circulation conservative ” sur un ouvert étoilé de 3[82] ssi rot[A](M)=0 en tout point de cet ouvert ».

Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Elles ne sont donc pas nécessairement les coordonnées cartésiennes d'un point de l'espace, elles peuvent même représenter les coordonnées cylindro-polaires ou sphériques du point ou d'autres variables encore
  2. Une fonction f des variables indépendantes (x,y,z) définie sur un ouvert U de 3 est de classe C1 si toutes les dérivées partielles de f existent et sont continues sur U [voir le paragraphe « définition des dérivées partielles » du chap.6 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »].
  3. Il n'y a pas de notation normalisée pour une forme différentielle mais pour la suite nous noterons une telle forme (si besoin est) δforme diff(x,y,z) ou simplement δforme diff quand il n'y a pas d'ambiguïté sur les variables indépendantes utilisées.
  4. 4,00 4,01 4,02 4,03 4,04 4,05 4,06 4,07 4,08 4,09 4,10 4,11 4,12 4,13 4,14 4,15 4,16 4,17 4,18 4,19 4,20 4,21 4,22 4,23 4,24 et 4,25 Voir le paragraphe « circulation élémentaire d'un champ vectoriel de l'espace le long d'une courbe continue » du chap.15 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  5. 5,0 5,1 5,2 5,3 et 5,4 Voir le paragraphe « coordonnées cylindro-polaires et base locale associée d'un point » du chap.16 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  6. 6,0 et 6,1 Voir le paragraphe « expression du vecteur déplacement élémentaire d'un point en repérage cylindro-polaire » du chap.16 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  7. 7,0 7,1 7,2 7,3 et 7,4 Voir le paragraphe « coordonnées sphériques et base locale associée d'un point » du chap.16 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  8. 8,0 et 8,1 Voir le paragraphe « expression du vecteur déplacement élémentaire d'un point en repérage sphérique » du chap.16 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  9. 9,00 9,01 9,02 9,03 9,04 9,05 9,06 9,07 9,08 9,09 9,10 9,11 9,12 9,13 9,14 9,15 9,16 9,17 et 9,18 Voir le paragraphe « définition des dérivées partielles » du chap.6 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  10. 10,0 et 10,1 Pour que la différentielle de la fonction existe il est nécessaire que celle-ci soit dérivable ; toutefois, pour la suite du traitement de ce chapitre, nous supposerons que
    Modèle:AlModèle:Transparentla fonction est de classe C2 c.-à-d. que les dérivées partielles 2ndes existent et sont continues sur leurs ouverts de définition
  11. Voir le paragraphe « rappel sur la notion de différentielle d'une fonction scalaire de deux variables indépendantes et généralisation à plus de deux variables indépendantes » plus haut dans ce chapitre.
  12. 12,0 12,1 12,2 et 12,3 Voir le paragraphe « définition d'une forme différentielle des variables indépendantes (x, y, z) » plus haut dans ce chapitre.
  13. 13,00 13,01 13,02 13,03 13,04 13,05 13,06 13,07 13,08 et 13,09 Qui peut donc être aussi une différentielle de fonction scalaire.
  14. Ce qui est vraisemblablement le cas pour deux fonctions {A(x,y),B(x,y)} quelconques.
  15. Une forme différentielle qui est une différentielle de fonction scalaire est encore appelée « différentielle exacte » (ou encore différentielle totale).
  16. 16,0 16,1 16,2 16,3 16,4 16,5 16,6 et 16,7 Voir le paragraphe « les deux types d'intégrales curvilignes sur une portion de courbe continue (2ème exemple) » du chap.15 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  17. 17,00 17,01 17,02 17,03 17,04 17,05 17,06 17,07 17,08 17,09 17,10 17,11 17,12 17,13 17,14 17,15 et 17,16 Voir le paragraphe « les deux types d'intégrales curvilignes sur une portion de courbe continue » du chap.15 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  18. Voir le paragraphe « distinction entre une forme différentielle et une différentielle de fonction scalaire (exposée dans le cas de deux variables indépendantes) » plus haut dans ce chapitre.
  19. Voir le paragraphe « correspondance entre forme différentielle des coordonnées de l'espace et circulation élémentaire d'un champ vectoriel de cet espace » plus haut dans ce chapitre.
  20. 20,0 et 20,1 Voir le paragraphe « notion de champ vectoriel à circulation conservative » plus haut dans ce chapitre.
  21. 21,0 et 21,1 Ou encore différentielle totale.
  22. Hermann Amandus Schwarz (1843 - 1921) mathématicien allemand, dont les travaux portèrent sur des sujets allant de l'analyse réelle et complexe à la géométrie différentielle, en passant par le calcul des variations ; il contribua à propager en Italie et en France les idées du mathématicien Karl Weierstrass dont il fut l'élève par les notes de cours qu'il prit en 1861 ;
    Modèle:AlKarl Theodor Wilhelm Weierstrass (1815 - 1897) mathématicien allemand considéré comme le père de l'analyse moderne, ses travaux les plus connus portent sur les fonctions elliptiques [on lui doit aussi la création d'une fonction connue de nos jours sous le nom de fonction de Weierstrass ayant la propriété d'être partout continue mais dérivable nulle part].
  23. 23,00 23,01 23,02 23,03 23,04 23,05 23,06 23,07 23,08 23,09 et 23,10 Condition(s) Nécessaire(s).
  24. 24,00 24,01 24,02 24,03 24,04 24,05 24,06 24,07 24,08 24,09 24,10 24,11 24,12 24,13 et 24,14 Une forme différentielle pour laquelle les « conditions d'égalités des dérivées croisées » sont vérifiées sur un ouvert de son domaine de définition est dite fermée sur cet ouvert ;
    Modèle:Ald'après les C.N. pour qu'une forme différentielle soit une différentielle de fonction scalaire (ou une différentielle exacte), on peut donc affirmer qu'une différentielle exacte est une forme différentielle fermée [mais, comme nous le verrons ultérieurement, la réciproque est fausse sans ajouter de conditions supplémentaires sur la forme différentielle fermée]
  25. Voir le paragraphe « repérage paramétrique d'une courbe » du chap.16 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  26. Voir le paragraphe « repérages cartésien, cylindro-polaire ou sphérique d'une courbe » du chap.16 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  27. Ou 1 ou 2 équation(s) explicite(s) [voir le paragraphe « fonction implicite entre trois variables réelles ou plus (remarques 1) » du chap.9 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) »].
  28. 28,0 et 28,1 On rappelle que ce ne sont pas nécessairement des coordonnées d'un point de l'espace à 2 dimensions
  29. 29,0 et 29,1 On rappelle que ce ne sont pas nécessairement des coordonnées d'un point de l'espace à 3 dimensions
  30. 30,00 30,01 30,02 30,03 30,04 30,05 30,06 30,07 30,08 30,09 30,10 30,11 30,12 et 30,13 Une « différentielle exacte » (encore appelée différentielle totale) est une forme différentielle qui est une différentielle de fonction scalaire.
  31. Comme il serait nécessaire de trouver pour l'intégrale d'une différentielle de fonction scalaire sur une courbe continue fermée, voir le paragraphe « intégration d'une différentielle de fonction scalaire sur une courbe fermée » plus haut dans ce chapitre.
  32. 32,0 et 32,1 Partie ouverte ou non.
  33. Pour préciser on dira que U est « étoilée par rapport à P».
  34. 34,0 34,1 34,2 et 34,3 Henri Poincaré (1854 - 1912) mathématicien, physicien, philosophe et ingénieur français à qui on doit des résultats d'importance en calcul infinitésimal, des avancées sur le problème à trois corps qui font de lui un des fondateurs de l'étude qualitative des systèmes d'équations différentielles et de la théorie du chaos, une participation active à la théorie de la relativité restreinte ainsi qu'à la théorie des systèmes dynamiques
  35. 35,0 35,1 35,2 35,3 35,4 35,5 et 35,6 Voir le paragraphe « recherche de conditions nécessaires pour qu'une forme différentielle soit une différentielle de fonction scalaire » plus haut dans ce chapitre.
  36. Il est donc préférable de vérifier la fermeture de la forme différentielle avant de tenter de rechercher une primitive (inexistante quand la forme différentielle n'est pas fermée) de celle-ci ;
    Modèle:Albien que la fermeture de la forme différentielle ne soit qu'une condition nécessaire pour que la forme différentielle soit exacte, elle est, sauf cas très particuliers que l'on ne rencontre pas en physique, suffisante et vérifier qu'il existe un ouvert étoilé du domaine de définition de la forme différentielle n'est pratiquement jamais fait
  37. L'adverbe « vraisemblablement » est utilisé pour rappeler que la fermeture d'une forme différentielle n'entraîne pas son exactitude, celle-ci nécessitant de vérifier le caractère étoilé de la partie du domaine de définition sur lequel on travaille (ce qu'usuellement les physiciens ne font jamais) ; dans le cas présent, le domaine de définition étant 3, il est très facile de se limiter à des ouverts de 3 convexes (c.-à-d. étoilés par rapport à tous les points de l'ouvert choisi).
  38. Même si, dans certains cas, une méthode plus simple est possible, celle exposée ci-après assure l'obtention du résultat cherché
  39. 39,0 et 39,1 Laquelle est effectivement une constante pendant le temps de l'intégration relativement à x
  40. 40,0 et 40,1 Laquelle est effectivement une constante pendant le temps de l'intégration relativement à y
  41. Bien sûr l'équation différentielle en F(z) n'est pas toujours aussi simple
  42. En effet la forme différentielle δforme diff=(x2+y2+z2)dx+(2xy+2yz)dy+(2xz)dz n'étant, en réalité, pas fermée {d'après l'étude faite au paragraphe « 1er exemple : forme différentielle des trois variables indépendantes (x, y, z) non fermée » plus haut dans ce chapitre}, elle n'est pas exacte {d'après le lemme de Poincaré, voir le paragraphe « conditions suffisantes pour qu'une forme différentielle soit une différentielle de fonction scalaire (lemme de Poincaré) » plus haut dans ce chapitre}.
  43. D'où l'intérêt de vérifier (ou non) l'égalité des dérivées croisées avant de chercher d'éventuelles primitives de la forme différentielle.
  44. 44,0 et 44,1 Obtenu en explicitant les dérivées partielles de produits de facteurs intervenant.
  45. 45,0 et 45,1 Les C.N. (mais non suffisantes) pour qu'un champ vectoriel de l'espace à deux ou trois dimensions soit à circulation conservative dans le cas d'un repérage non cartésien n'est pas aussi simple que dans le cas d'un repérage cartésien ;
    Modèle:Alpour ne pas commettre d'erreurs dans le cas d'un repérage non cartésien, il est vraiment indispensable d'expliciter la circulation élémentaire et de ne pas se contenter de travailler sur les composantes non cartésiennes du champ vectoriel
  46. La fonction scalaire 𝒞{A}(P) étant une primitive de la forme différentielle δ𝒞[A](P) laquelle est exacte pour un champ vectoriel à circulation conservative.
  47. Voir le paragraphe « conditions nécessaires (mais non suffisantes) pour qu'un champ vectoriel de l'espace à deux ou trois dimensions soit à circulation conservative » plus haut dans ce chapitre.
  48. Voir le paragraphe « circulation d'un champ vectoriel de l'espace à deux ou trois dimensions à circulation conservative sur une courbe continue fermée » plus haut dans ce chapitre.
  49. 49,0 et 49,1 Le fait de choisir l'opposé de la fonction et non la fonction se justifie par le choix fait historiquement dans le domaine de l'électrostatique mais dans des domaines moins ou pas du tout ancrés dans l'Histoire des Sciences, le signe n'est pas systématiquement introduit
  50. Et ceux, comme l'exemple cité, qui sont définis sur une partie non étoilée sont suffisamment référencés pour qu'usuellement on ne vérifie pas le caractère étoilé de la partie du domaine de définition utilisée
  51. C.-à-d. tels que leur circulation élémentaire est une différentielle exacte (voir la note « 30 » plus haut dans ce chapitre).
  52. 52,0 52,1 et 52,2 Voir le paragraphe « 2ème exemple : forme différentielle des trois variables indépendantes “ x, y, z ” fermé et recherche des primitives de cette forme sans vérifier au préalable son exactitude » plus haut dans ce chapitre.
  53. Voir le paragraphe « conditions suffisantes pour qu'une forme différentielle soit une différentielle de fonction scalaire (lemme de Poincaré) » plus haut dans ce chapitre.
  54. 54,0 54,1 et 54,2 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées gradient d'un champ scalaire
  55. 55,0 et 55,1 Ce Qu'il Fallait Démontrer.
  56. 56,0 et 56,1 La propriété établie dans ce paragraphe reste applicable dans un espace à deux dimensions.
  57. Démonstration plus détaillée de la propriété vue au paragraphe « circulation d'un champ vectoriel de l'espace à deux ou trois dimensions à circulation conservative sur une courbe continue fermée » plus haut dans ce chapitre.
  58. 58,0 58,1 58,2 et 58,3 William Thomson (1824 - 1907), connu aussi sous le nom de Lord Kelvin, physicien britannique d'origine irlandaise à qui on doit des avancées significatives en thermodynamique avec, entre autres, l'introduction du zéro absolu correspondant à l'état idéal d'absence d'agitation thermique ; il redécouvrit dans les années 1840 le théorème de Stokes attribué à George Gabriel Stokes (1819 - 1903) mathématicien et physicien britannique [voir note suivante « 60 »] mais démontré en 1er en 1820 par Mikhaïl Vassilievitch Ostrogradsky (1801 - 1862) physicien et mathématicien russe (province de l'Ukraine) à qui on doit aussi, entre autres, le théorème de flux - divergence portant partiellement son nom ;
    Modèle:Alce que William Thomson a apporté en redécouvrant le théorème de Stokes est la formulation particulièrement adaptée à la physique que les anglo-saxons nomme théorème de Kelvin - Stokes concernant la circulation du rotationnel d'un champ vectoriel sur une courbe fermée et sa transformation en flux du champ à travers n'importe quelle surface ouverte s'appuyant sur le contour fermé
  59. 59,0 59,1 59,2 et 59,3 George Gabriel Stokes (1819 - 1903) est un mathématicien et physicien britannique à qui on doit, dans le domaine de la physique, d'importants travaux en mécanique des fluides, l'étude des variations de la gravitation à la surface de la terre (il est considéré comme l'un des initiateurs de la géodésie) et aussi l'explication du phénomène de fluorescence ; dans le domaine des mathématiques on lui attribue à tort la démonstration du théorème portant son nom mais en fait une 1sup>ère démonstration de ce théorème fût donnée en 1820 par Mikhaïl Vassilievitch Ostrogradsky (1801 - 1862) physicien et mathématicien russe (province de l'Ukraine) à qui on doit aussi, entre autres, le théorème de flux - divergence portant partiellement son nom
  60. Lequel est, a priori, à circulation non conservative.
  61. 61,00 61,01 61,02 61,03 61,04 61,05 61,06 61,07 61,08 61,09 61,10 61,11 61,12 et 61,13 Voir le paragraphe « champ vectoriel rotationnel d'une fonction vectorielle de l'espace » du chap.19 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  62. 62,0 et 62,1 Voir le paragraphe « définition du flux d'un champ vectoriel de l'espace tridimensionnel à travers une surface ouverte » du chap.29 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  63. 63,0 63,1 et 63,2 Dans la mesure où l'espace tridimensionnel est orienté à droite {voir l'« introduction du paragraphe produit vectoriel de deux vecteurs » du chap.7 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »} avec choix d'une base orthonormée directe {voir le paragraphe « base directe d'un espace orienté à droite » du chap.7 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »}, on peut appliquer la règle du tire-bouchon de Maxwell pour déterminer l'orientation de la surface ouverte (𝒮) à partir de celle de la courbe fermée (Γ) la limitant : « plaçant le tire-bouchon de Maxwell en un point PΓ de (𝒮) limitrophe de (Γ) et le tournant dans le sens choisi sur (Γ), le sens défini sur (𝒮) en PΓ correspond au sens de déplacement du tire-bouchon, le sens défini sur (𝒮) en tout autre point M étant obtenu par continuité » [on peut aussi appliquer la règle de trois doigts de la main droite de l'apprenti cow-boy droitier, le pouce pointant le sens choisi sur (Γ) en un point P de cette dernière, l'index pointant un point M de (𝒮) à partir de P et le majeur pointant le sens défini sur (𝒮) en M] ;
    Modèle:Aldans l'hypothèse (excessivement rare) où l'espace tridimensionnel serait orienté à gauche {voir l'« introduction du paragraphe produit vectoriel de deux vecteurs » du chap.7 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »} avec choix d'une base orthonormée indirecte (au sens de la physique) {voir le paragraphe « base directe (au sens de la physique) d'un espace orienté à gauche » du chap.7 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »}, on utilisera la règle de trois doigts de la main gauche de l'apprenti cow-boy gaucher, le pouce pointant le sens choisi sur (Γ) en un point P de cette dernière, l'index pointant un point M de (𝒮) à partir de P et le majeur pointant le sens défini sur (𝒮) en M, ce qui donne un sens opposé à celui qu'on obtiendrait avec un espace tridimensionnel orienté à droite avec choix d'une base orthonormée directe
    Modèle:AlJames Clerk Maxwell (1831 - 1879) physicien et mathématicien écossais, principalement connu pour ses équations unifiant l'électricité, le magnétisme et l'induction ainsi que pour l'établissement du caractère électromagnétique des ondes lumineuses, mais aussi pour sa distribution des vitesses utilisée dans une description statistique de la théorie cinétique des gaz ; le tire-bouchon fictif permettant de déterminer le caractère direct d'un triplet de vecteurs a été baptisé « tire-bouchon de Maxwell » en son honneur.
  64. Voir le paragraphe « circulation le long d'une courbe fermée d'un champ vectoriel à circulation conservative de l'espace tridimensionnel » plus haut dans ce chapitre.
  65. 65,0 65,1 65,2 65,3 65,4 65,5 65,6 et 65,7 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées intégrale surfacique
  66. 66,0 66,1 et 66,2 Voir le paragraphe « théorème de Kelvin - Stokes » plus haut dans ce chapitre.
  67. En effet considérons deux points quelconques (M1,M2) sur la courbe fermée (Γf) également quelconque, (Γ) et (Γ) étant les deux portions de (Γf) limitées par (M1,M2), toutes deux orientées dans le sens de (Γf), (Γf)A(M)dM=M1(Γ)M2A(M)dM+M2(Γ)M1A(M)dM=0 d'où M1(Γ)M2A(M)dM=M2(Γ)M1A(M)dM ;
    Modèle:AlModèle:Transparentla permutation des bornes sur la portion de courbe (Γ) dans la 2ème intégrale curviligne correspondant à un changement d'orientation de courbe (Γ) et à un changement de signe, nous en déduisons M1(Γ)M2A(M)dM=M1(Γ)M2A(M)dM avec (Γ) et (Γ) deux courbes ouvertes distinctes limitées par limitées par (M1,M2) toutes deux orientées de M1 à M2, d'où le champ vectoriel A(M) à circulation conservative.
  68. 68,0 68,1 et 68,2 Ou théorème de Green - Riemann.
  69. 69,0 69,1 et 69,2 George Green (1793 - 1841) physicien britannique à qui on doit, entre autres, un essai sur l'application de l'analyse mathématique aux théories de l'électricité et du magnétisme paru en 1828 dans lequel on trouve le théorème de Green - Riemann (ou formule de Green - Riemann), cas particulier du théorème de Kelvin - Stokes, ainsi que l'idée des fonctions de Green
  70. 70,0 70,1 et 70,2 Bernhard Riemann (1826 - 1866) mathématicien allemand ayant apporté de nombreuses contributions à l'analyse (partie des mathématiques traitant explicitement de la notion de limite, continuité, dérivation et intégration) et à la géométrie différentielle (partie des mathématiques utilisant les outils du calcul différentiel à l'étude de la géométrie, sa principale application physique s'étant retrouvée dans la théorie de la relativité générale pour modéliser une courbure de l'espace-temps)
  71. 71,0 et 71,1 Orientée dans le sens de uz en accord avec le sens trigonométrique direct du plan xOy.
  72. 72,0 et 72,1 Voir le paragraphe « expression du rotationnel d'une fonction vectorielle de l'espace en cartésien » du chap.19 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  73. Les autres composantes sur ux et sur uy étant nulles car rot[A](P)ux={([Az=0]y)z(x,y)(Ayz)x(x,y)}=0 (Ay ne dépendant pas de z) [voir le paragraphe « expression du rotationnel d'une fonction vectorielle de l'espace en cartésien » du chap.19 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »] et
    Modèle:AlModèle:Transparentrot[A](P)uy={(Axz)x(x,y)([Az=0]x)y(x,y)}=0 (Ax ne dépendant pas de z) [voir le paragraphe « expression du rotationnel d'une fonction vectorielle de l'espace en cartésien » du chap.19 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »].
  74. Ce n'est qu'un cas particulier du théorème de Kelvin - Stokes car ce dernier suppose n'importe quelle surface ouverte (donc a priori non plane même si la courbe limitante l'est) limitée par la courbe fermée (Γ) laquelle n'est pas nécessairement plane
  75. Ou {ρ(Aθz)ρ,θ(M)=(Azθ)ρ,z(M)(Aρz)ρ,θ(M)=(Azρ)θ,z(M)(Aρθ)ρ,z(M)=Aθ(M)+ρ(Aθρ)θ,z(M)} obtenu en explicitant les dérivées partielles de produits de facteurs intervenant.
  76. Obtenu en divisant la 1ère relation par ρ puis en transposant dans le membre de droite réécrit à gauche,
    Modèle:AlModèle:Transparenten réécrivant la 2ème relation transposée dans le membre de gauche et
    Modèle:AlModèle:Transparenten divisant la 3ème relation par ρ puis en transposant dans le membre de droite réécrit à gauche.
  77. Voir le paragraphe « expression du rotationnel d'une fonction vectorielle de l'espace en cylindro-polaire » du chap.19 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  78. Ou, en explicitant les dérivées partielles de produits de facteurs intervenant {r(Aθφ)r,θ(M)=rcos(θ)Aφ(M)+rsin(θ)(Aφθ)r,φ(M)(Arφ)r,θ(M)=sin(θ)Aφ(M)+rsin(θ)(Aφr)θ,φ(M)(Arθ)r,φ(M)=Aθ(M)+r(Aθr)θ,φ(M)}.
  79. Obtenu en divisant la 1ère relation par r2sin(θ) puis en transposant dans le membre de droite réécrit à gauche,
    Modèle:AlModèle:Transparenten divisant la 2ème relation par rsin(θ) puis en transposant dans le membre de gauche et
    Modèle:AlModèle:Transparenten divisant la 3ème relation par r puis en transposant dans le membre de droite réécrit à gauche.
  80. Voir le paragraphe « expression du rotationnel d'une fonction vectorielle de l'espace en sphérique » du chap.19 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  81. Voir le paragraphe « conditions suffisantes pour qu'un champ vectoriel de l'espace à deux ou trois dimensions soit à circulation conservative (théorème de Poincaré) » plus haut dans ce chapitre.
  82. 82,0 82,1 et 82,2 Une partie U ouverte ou non de 3 est dite « étoilée » lorsque U contient au moins un point P tel que, pour tout point Q de U, le segment [PQ] soit inclus dans U, on dit alors que U est « étoilée par rapport à P» {U étant « convexe » ssi U est étoilé par rapport à chacun de ses points}.
  83. Voir le paragraphe « retour sur les conditions nécessaires (mais non suffisantes) pour qu'un champ vectoriel de l'espace tridimensionnel soit à circulation conservative » plus haut dans ce chapitre.

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