Mécanique 1 (PCSI)/Loi de la quantité de mouvement : Pendule pesant simple

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Modèle:Chapitre

Dans tout ce chapitre on se place dans le cadre de la dynamique newtonienne.

Pendule pesant, description et cas limite du pendule pesant simple (P.P.S.), conditions initiales induisant un mouvement à un degré de liberté avec établissement de la nature plane du mouvement

Définitions du pendule pesant (P.P.) et de son cas limite « le pendule pesant simple (P.P.S.) »

Modèle:Définition Modèle:Définition

Conditions initiales (C.I.) de lancement « 1a » ou « 1b » induisant un mouvement du P.P.S. à un degré de liberté

Modèle:AlLes C.I. [1] de lancement du P.P.S. [2] notées «1a» [3] sont les suivantes :

  • on écarte le P.P.S. [2] de θ0 de sa position d'« équilibre stable » [4] et
  • on le lâche sans « vitesse initiale » dans le référentiel d'étude.

Modèle:AlOn pourra aussi utiliser les C.I. [1] de lancement du P.P.S. [2] notées «1b» [3] suivantes :

  • on écarte le P.P.S. [2] de θ0 de sa position d'« équilibre stable » [4] et
  • on lui communique une « vitesse initiale » de vecteur situé dans le plan vertical de lancement du référentiel d'étude.

Établissement de la nature plane du mouvement du P.P.S. lancé dans les C.I. « 1a » ou « 1b »

Modèle:AlNous considérons dans un 1er temps les C.I. [1] de lancement «1a» (les conditions les plus usuelles) et nous étudions son mouvement ultérieur dans le référentiel terrestre supposé galiléen, puis

Modèle:Alnous préciserons les modifications de l'étude dans les C.I. [1] de lancement «1b».

Bilan des forces agissant sur le P.P.S.

Schéma d'un pendule pesant simple avec repérage sphérique de pôle O et d'axe Oz[5] et représentation des deux forces s'appliquant sur le point M du Modèle:Nobr

Modèle:AlLe point M, repéré par ses coordonnées sphériques de pôle O et d'axe Oz[5] vertical descendant, à savoir (r=l,θ,φ) de base sphérique associée (ur,uθ,uφ), est soumis à deux forces (voir schéma ci-contre) :

  • une force à distance, le poids de M, mg et
  • une force de contact, le vecteur tension de la tige T(t) « central » [6] dans la mesure où la tige est sans masse [7].

Démonstration de la nature plane du mouvement de M dans les C.I. de lancement « 1a » (ou « 1b »)

Schéma en perspective d'un pendule pesant simple avec repérage cylindro-polaire d'axe Oz[8] et représentation des deux forces s'appliquant sur le point M du P.P.S. [2]

Modèle:AlPréliminaire : La courbe décrite par M s'inscrivant sur la sphère de centre O et de rayon l, le meilleur système de coordonnées est effectivement le système sphérique de pôle O et d'axe Modèle:Nobr mais

Modèle:AlModèle:Transparentl'utilisation de la r.f.d.n. [9] appliquée à M dans le référentiel terrestre galiléen nécessitant de connaître les composantes sphériques de aM(t) et celles-ci étant beaucoup trop complexes (de plus hors programme de physique de P.C.S.I.), on va se rabattre sur le système de coordonnées cylindro-polaires le plus proche du système sphérique à savoir le système de coordonnées cylindro-polaires d'axe Oz[8] ;

Modèle:AlModèle:Transparentavec le système de coordonnées cylindro-polaires d'axe Oz[8] le point M a pour coordonnées cylindro-polaires {ρ=lsin(θ),φ,z=lcos(θ)}[10] de base cylindro-polaire associée {uρ=sin(θ)ur+cos(θ)uθ,uφ,uz=cos(θ)ursin(θ)uθ}[11],

Modèle:AlModèle:Transparentvoir schéma refait en perspective ci-contre à gauche.



Modèle:AlLa r.f.d.n. [9] appliquée à M dans le référentiel terrestre galiléen «mg+T(t)=maM(t)» projetée sur uφ nous conduit à «mgφ+Tφ(t)=maφ,M(t)» ou,
Modèle:AlModèle:Transparentles composantes de g et de T(t) sur uφ étant nulles [12] on obtient,
Modèle:AlModèle:Transparentaprès simplification par m, «aφ,M(t)=0t+» ou encore,

Modèle:AlModèle:Transparentpour les valeurs de t telles que ρ(t)0[13] et avec utilisation de la forme « semi intégrée » de l'accélération orthoradiale «aφ,M(t)=1ρ(t)d[ρ2φ˙]dt(t)» [14] et après simplification par 1ρ(t)0t, l'équation différentielle suivante
Modèle:AlModèle:Transparent«d[ρ2φ˙]dt(t)=0» pour t+{téq stable}
Modèle:AlModèle:Transparentqui s'intègre, sur chaque intervalle continu de temps ∌ une des valeurs téq stable,
Modèle:AlModèle:Transparenten «ρ2(t)φ˙(t)=cste» [15] et dont on peut prolonger le résultat aux valeurs discrètes téq stable compte-tenu de la continuité des grandeurs ρ(t)[16] et φ˙(t)[17] pour tout t, ce qui entraîne la continuité de ρ2(t)φ˙(t)[18] soit finalement
Modèle:AlModèle:Transparent«ρ2(t)φ˙(t)=cstet+» ;

Modèle:AlModèle:Transparenton détermine la constante d'intégration par utilisation partielle des C.I. [1] à savoir {θ(0)=θ0et φ(0)=0θ˙(0)=0et φ˙(0)=0}[19]Modèle:, [20] soit, avec «ρ(t)=lsin[θ(t)]», la réécriture de la C.I. [1] selon «l2sin2(θ0)φ˙(0)=cste» ou «0=cste» et par suite
Modèle:AlModèle:Transparent«ρ2(t)φ˙(t)=0t+» ou,

Modèle:AlModèle:Transparenten simplifiant par ρ2(t) non identiquement nul,
Modèle:AlModèle:Transparent«φ˙(t)=0t+» ou enfin,

Modèle:AlModèle:Transparentaprès intégration «φ(t)=cstet+»,
Modèle:AlModèle:Transparentvaleur de cste déterminée par C.I. [1] φ(0)=0 cste=0, soit finalement
Modèle:AlModèle:Transparent«φ(t)=0t+», c.-à-d.
Modèle:AlModèle:Transparentla nature plane du mouvement de M dans le plan de lancement.

Modèle:AlModifications avec les C.I. de lancement(1b) : aucune modification avant l'intervention des C.I. [1] c.-à-d. qu'on établit «ρ2(t)φ˙(t)=cstet+» par une 1ère intégration par rapport au temps de la projection de la r.f.d.n. [9] sur uφ, la constante d'intégration se déterminant par utilisation partielle des C.I. [1] {θ(0)=θ0et φ(0)=0θ˙(0)=V0let φ˙(0)=0}[19]Modèle:, [21] soit, avec «ρ(t)=lsin[θ(t)]», la réécriture de la C.I. [1] selon «l2sin2(θ0)φ˙(0)=cste» ou «0=cste» et par suite «ρ2(t)φ˙(t)=0t+» ou, en simplifiant par ρ2(t) non identiquement nul,
Modèle:AlModèle:Transparent«φ˙(t)=0t+» ou enfin,

Modèle:AlModèle:Transparentaprès intégration «φ(t)=cstet+»,
Modèle:AlModèle:Transparentvaleur de cste déterminée par C.I. [1] φ(0)=0 cste=0, soit finalement
Modèle:AlModèle:Transparent«φ(t)=0t+»,
Modèle:AlModèle:Transparentla nature plane du mouvement de M dans le plan de lancement.

En complément, établissement de la nature plane du mouvement du P.P.S.A. lancé dans les C.I. « 1a » ou « 1b »

Modèle:AlSi le P.P.S. [2] se déplace dans un fluide suffisamment visqueux pour que la force de résistance à l'avancement soit linéaire,
Modèle:AlModèle:Transparentle P.P.S. [2] est qualifié d'« amorti » (P.P.S.A.)[22] c.-à-d. qu'aux forces précédentes s'exerçant sur un P.P.S. [2] à savoir mg le poids de M et T(t) le vecteur tension de la tige sans masse,
Modèle:AlModèle:Transparents'ajoute une force de frottement fluide linéaireflu(t)=hVM(t) avec
Modèle:AlModèle:Transparenth>0 constante dépendant du fluide enveloppant le P.P.S.A. [22] ;

Modèle:AlModèle:Transparentlancé dans les C.I. [1] de lancement «1a» ou «1b», le P.P.S.A. [22] a encore un mouvement plan dans le plan vertical de lancement, en effet :

Modèle:AlModèle:Transparentla r.f.d.n. [9] appliquée à M dans le référentiel terrestre galiléen «mg+T(t)+flu(t)=maM(t)»
Modèle:AlModèle:Transparentprojetée sur uφ «hVφ,M(t)=maφ,M(t)» [23]Modèle:, [24] ou, avec le repérage cylindro-polaire d'axe Oz ainsi que
Modèle:AlModèle:Transparentl'expression de la vitesse orthoradiale Vφ,M(t)=ρ(t)φ˙(t) et
Modèle:AlModèle:Transparentla forme « semi intégrée » de l'accélération orthoradiale
Modèle:AlModèle:Transparentaφ,M(t)=1ρ(t)d[ρ2φ˙]dt(t)[14]Modèle:, [25],
Modèle:AlModèle:Transparent«hρ(t)φ˙(t)=m1ρ(t)d[ρ2φ˙]dt(t)» soit, en multipliant par ρ(t)[26] et en normalisant,
Modèle:AlModèle:Transparentl'équation différentielle linéaire à cœfficients réels constants du 1er ordre en [ρ2φ˙](t) homogène suivante
Modèle:AlModèle:Transparent«d[ρ2φ˙]dt(t)+hm[ρ2φ˙](t)=0,t+{téq stable}» ;

Modèle:AlModèle:Transparenton intègre cette équation différentielle sur l'intervalle de temps continu [0,téq stable,1[téq stable,1 est le 1er instant correspondant au passage du P.P.S.A. [22] par sa position d'équilibre stable [4] et on obtient
Modèle:AlModèle:Transparent«[ρ2φ˙](t)=A1exp(tτ)» [27]A1 est une constante réelle d'intégration et
Modèle:AlModèle:Transparentτ=mh la constante de temps d'amortissement de la solution, avec
Modèle:AlModèle:TransparentA1 déterminée par utilisation partielle des C.I. [1] {θ(0)=θ0et φ(0)=0θ˙(0)={0pour C.I. 1aV0lpour C.I. 1b}et φ˙(0)=0}[19]Modèle:, [28] soit, avec «ρ(t)=lsin[θ(t)]», la réécriture de la C.I. [1] selon «l2sin2(θ0)φ˙(0)=A1» ou «0=A1» et par suite «ρ2(t)φ˙(t)=0,t[0,téq stable,1[» ;

Modèle:AlModèle:Transparentde la continuité des grandeurs ρ(t)[16] et φ˙(t)[17] pour tout t, on en déduit celle de ρ2(t)φ˙(t) en particulier pour téq stable,1 d'où le prolongement de la définition de ρ2(t)φ˙(t) selon «ρ2(t)φ˙(t)=0,t[0,téq stable,1]» ;

Modèle:AlModèle:Transparenton poursuit l'intégration de l'équation différentielle sur l'intervalle de temps continu suivant [téq stable,1,téq stable,2[téq stable,2 est l'instant suivant qui correspond au passage du P.P.S.A. [22] par sa position d'équilibre stable [4] et on obtient
Modèle:AlModèle:Transparent«[ρ2φ˙](t)=A2exp(tτ)» [27]A2 est une constante réelle d'intégration et
Modèle:AlModèle:Transparentτ=mh constante de temps d'amortissement de la solution, avec A2
Modèle:AlModèle:Transparentdéterminée par utilisation de la continuité de [ρ2φ˙](t) à l'instant téq stable,1 soit, avec «[ρ2φ˙](téq stable,1) =0» et «[ρ2φ˙](téq stable,1+)=A2exp(téq stable,1+τ)», «A2=0» et par suite «ρ2(t)φ˙(t)=0,t[0,téq stable,2[» puis,
Modèle:AlModèle:Transparentpar continuité en téq stable,2, «ρ2(t)φ˙(t)=0,t[0,téq stable,2]» ;

Modèle:AlModèle:Transparentpoursuivant l'intégration sur l'intervalle de temps continu suivant [téq stable,2,téq stable,3[ et déterminant la constante d'intégration par utilisation de la continuité en téq stable,2, on obtient la « nullité de ρ2(t)φ˙(t) sur [0,téq stable,3[», « nullité que l'on prolonge sur [0,téq stable,3]» par continuité

Modèle:AlModèle:TransparentAprès un nombre suffisant d'intégrations sur les intervalles de temps continus [téq stable,i,téq stable,i+1[ et
Modèle:AlModèle:Transparentutilisation de la continuité aux deux bornes de l'intervalle on en déduit
Modèle:AlModèle:Transparent«ρ2(t)φ˙(t)=0,t+» ou, en simplifiant par ρ2(t) non identiquement nul,
Modèle:AlModèle:Transparent«φ˙(t)=0,t+» ou enfin, après une dernière intégration temporelle «φ(t)=cste,t+», la valeur cste étant déterminée par C.I. [1] «φ(0)=0» «cste=0», soit finalement
Modèle:AlModèle:Transparent«φ(t)=0,t+», c.-à-d. la nature plane du mouvement de M dans le plan de lancement.

Conséquence de la nature plane du mouvement du P.P.S. dans les C.I. de lancement « 1a » ou « 1b »

Modèle:AlLe mouvement du P.P.S. [2] [et en complément celui du P.P.S.A. [22]] étant plan si ses C.I. [1] de lancement sont «1a» ou «1b», le point M associé au P.P.S. [2] [ou en complément au Modèle:Nobr décrit un mouvement circulaire de centre O compte-tenu de la rigidité de la tige [ou du caractère inextensible du fil tendu], c'est donc un mouvement à un degré de liberté [29].

Choix, pour un P.P.S. à un degré de liberté, du repérage polaire de pôle « le centre du mouvement circulaire du P.P.S. »

Schéma d'un P.P.S. [2] à mouvement circulaire d'axe Δ passant par O avec repérage polaire de pôle O (et d'axe Δ) du point M du P.P.S. [2] et représentation des deux forces s'appliquant sur M

Modèle:AlLe mouvement est plan, dans le plan vertical contenant initialement la tige, plus exactement, en notant Δ l'axe passant par O et au plan vertical initial, le mouvement de M est circulaire d'axe Δ ;

Modèle:Alil devient alors intéressant de reprendre le repérage du point M par ses coordonnées sphériques (l,θ,φ) ou, puisque φ reste constant et que uφ l'est aussi s'identifiant à uΔ, par les deux 1ères coordonnées sphériques (l,θ) de M s'identifiant alors à ses coordonnées polaires de pôle O (et d'axe Δ) du plan vertical initial, la base polaire de ce plan liée au point M étant (ur,uθ) et l'angle polaire θ de M étant orienté par uΔ, voir ci-contre.

Modèle:AlLe mouvement du point M est alors entièrement décrit par la connaissance de la loi horaire θ=θ(t)θ l'abscisse angulaire du point M est le « paramètre de position de ce dernier ».

Mise en équation d'un P.P.S. à un degré de liberté par application de la r.f.d.n., équation différentielle non linéaire du 2ème ordre, absence de solution analytique (d'où nécessité de résolution numérique dans le cas général)

Mise en équation du P.P.S. par application de la r.f.d.n.

Modèle:AlLa r.f.d.n. [9] appliquée à

M

dans le référentiel terrestre galiléen s'écrivant «

T(t)+mg=maM(t)

», projetons la sur

uθ

pour éliminer

T(t)

à

uθ

Modèle:Nobr schéma ci-contre

)

d'où «

0mgsin[θ(t)]=maθ,M(t)

» avec l'accélération orthoradiale en repérage polaire «

aθ(t)=r(t)θ¨(t)+2r˙(t)θ˙(t)

» [30] ou, en utilisant

r=l=cste

, «

aθ,M(t)=lθ¨(t)

» soit encore «

mlθ¨(t)+mgsin[θ(t)]=0

» ou finalement, sous forme normalisée,

«θ¨(t)+glsin[θ(t)]=0» c.-à-d.
une équation différentielle non linéaire du 2ème ordre en θ(t) sans terme du 1er ordre.

Modèle:AlRemarque : La projection sur ur de la r.f.d.n. [9] appliquée à M dans le référentiel terrestre galiléen nous permettrait de déterminer la « tension » T(t) de la tige [31]
Modèle:AlModèle:Transparentselon «T(t)+mgcos[θ(t)]=mar,M(t)» avec l'accélération radiale en repérage polaire «ar(t)=r¨(t)r(t)θ˙2(t)» [30] ou, en utilisant r=l =cste, «ar,M(t)=lθ˙2(t)» soit encore «T(t)+mgcos[θ(t)]=mlθ˙2(t)» donnant l'expression de la « tension » de la tige [31] suivante
Modèle:AlModèle:Transparent«T(t)=m{gcos[θ(t)]+lθ˙2(t)}» ;

Modèle:AlModèle:Transparentusuellement T(t) étant >0 s'identifie à la norme T(t) du vecteur tension, il n'y a alors aucun changement si on remplace la tige par un fil idéal, celui-ci restant tendu, mais

Modèle:AlModèle:Transparentsi cos[θ(t)] devient <0 correspondant à une abscisse angulaire de valeur absolue > à 90°, T(t) correspondant pourrait peut être prendre des valeurs négatives
Modèle:AlModèle:Transparent(la tige empêchant alors le point M de se rapprocher de l'axe) ;
Modèle:AlModèle:Transparentsi T(t) peut devenir <0, la valeur de |θ| pour laquelle T(t) s'annule en changeant de signe
Modèle:AlModèle:Transparentcorrespondra, dans le cas où on remplace la tige rigide sans masse par un fil idéal,
Modèle:AlModèle:Transparentà une position pour laquelle le fil cessera d'être tendu,
Modèle:AlModèle:Transparentle mouvement ultérieur n'étant alors plus circulaire.

Absence de solution analytique de l'équation différentielle du P.P.S.

Modèle:AlCette équation différentielle du 2ème ordre en θ(t) «θ¨(t)+glsin[θ(t)]=0» n'étant pas linéaire, sa résolution est, a priori, nettement plus compliquée et est même,
Modèle:AlModèle:Transparenta postériori, impossible avec les fonctions usuelles connues à ce jour, en effet

Modèle:All'équation différentielle non linéaire du 2ème ordre en f(x) sans terme du 1er ordre, «d2fdx2(x)+ksin[f(x)]=0» n'a pas de solution analytique [32]Modèle:, [33] d'où la nécessité d'une résolution numérique [34] qui est alors la seule façon possible d'obtenir une solution.

En complément, mise en équation du « P.P.S.A. »

Modèle:AlNous considérons maintenant un P.P.S.A. [22] c.-à-d. qu'il se déplace dans un fluide exerçant sur lui, en plus des deux autres forces agissant sur un P.P.S.N.A. [35],
Modèle:AlModèle:Transparentune « force de résistance à l'avancement linéaire flu(t)=hVM(t)» avec
Modèle:AlModèle:Transparent«h>0 constante dépendant, entre autres, du fluide dans lequel se déplace le P.P.S.A. [22] » ;

Modèle:Alnous avons vu que le P.P.S.A. [22] lancé dans les C.I. [1] de lancement «1a» ou «1b» conserve un mouvement plan dans le plan vertical de lancement [36], ce qui permet de choisir comme système de repérage du point M associé au P.P.S.A. [22] dans ce plan, le repérage polaire de pôle O lié à M, « les coordonnées polaires de ce dernier, de même que les vecteurs de base associés, étant les mêmes que celles et ceux précédemment introduit(e)s dans un P.P.S.N.A. [35] » [37] ;

Modèle:Alappliquant la r.f.d.n. [9] à M dans le référentiel terrestre galiléen on obtient «mg+T(t)+flu(t)=maM(t)» soit, en projetant sur uθ dans le but d'éliminer T(t),
Modèle:AlModèle:Transparent«mgsin[θ(t)]+0hVθ,M(t)=maθ,M(t)» avec la vitesse et l'accélération orthoradiales en polaire s'écrivant
Modèle:AlModèle:TransparentVθ(t)=r(t)θ˙(t)[38] et aθ(t)=r(t)θ¨(t)+2r˙(t)θ˙(t)[30] ou, en utilisant r=l=cste, «Vθ(t)=lθ˙(t)» et «aθ,M(t)=lθ¨(t)» soit encore «mlθ¨(t)+hlθ˙(t)+mgsin[θ(t)]=0» ou finalement, sous forme normalisée,
Modèle:AlModèle:Transparent«θ¨(t)+hmθ˙(t)+glsin[θ(t)]=0» c.-à-d.
Modèle:AlModèle:Transparentune équation différentielle non linéaire du 2ème ordre en θ(t) avec terme du 1er ordre.

Modèle:AlL'équation différentielle non linéaire du 2ème ordre en θ(t) sans terme du 1er ordre n'ayant pas de solution analytique [32], il en est de même de « l'équation différentielle non linéaire du 2ème ordre en θ(t) avec terme du 1er ordre (linéaire)[39] » [40] qui est donc sans solution analytique [32] et nécessite une résolution numérique [41]

Approximation linéaire, dans le cadre des « petites élongations angulaires », du mouvement d'un P.P.S. à un degré de liberté, analogie avec l'oscillateur harmonique, période des « petites élongations angulaires »

Cadre des « petites élongations angulaires »

Modèle:AlLe plus simple pour être dans le cadre des « petites élongations angulaires » [42] est de lancer le P.P.S. [2] avec les C.I. «1a» soit sans vitesse angulaire initiale «θ˙0=0» et
Modèle:AlModèle:Transparentl'abscisse angulaire initiale θ0 de valeur absolue «|θ0|1» [43] ;

Modèle:AlModèle:Transparentl'absence de vitesse angulaire initiale « la valeur absolue de l'élongation angulaire ne dépasse pas |θ0|» [44] et
Modèle:AlModèle:Transparentreste petite |θ(t)|1,t[43].

Approximation linéaire du P.P.S. dans le cadre des « petites élongations angulaires »

Modèle:AlDans le cadre des « petites élongations angulaires » [42] on a |θ(t)|1,t[43] permettant d'effectuer un D.L. [45] à l'ordre un en θ de sin(θ) au voisinage de 0[46] selon
Modèle:AlModèle:Transparent«sin(θ)θ[43] à l'ordre un en θ» et par suite
Modèle:AlModèle:Transparentl'équation différentielle suivie par le P.P.S. [2] devient linéaire selon «θ¨(t)+glθ(t)0» c.-à-d.
Modèle:AlModèle:Transparentune équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 2ème ordre en θ(t) sans terme d'amortissement et homogène.

Approximation linéaire du P.P.S. dans le cadre des « petites élongations angulaires » et oscillateur harmonique

Modèle:AlLe P.P.S.N.A. [35] est donc linéarisable dans l'hypothèse des « petites élongations angulaires » [42] et
Modèle:AlModèle:Transparentdans cette hypothèse il devient un « oscillateur harmonique(non amorti)» de pulsation propre ω0=gl appelée
Modèle:AlModèle:Transparentpulsation(propre)des petites élongations angulaires [42].

Période des « petites élongations angulaires » du P.P.S.

Modèle:AlOn en déduit la « période propre des petites élongations angulaires [42] du P.P.S.N.A. [35] à un degré de liberté 𝒯0=2πω0=2πlg» [47] ;

Modèle:Alon constate qu'en un lieu fixé, le P.P.S. [2] « bat plus vite » [48] pour une longueur de pendule l plus courte et
Modèle:AlModèle:Transparentqu'un même P.P.S. [2] « bat plus vite » [48] pour une intensité de pesanteur g plus grande [ainsi le P.P.S. [2] sur Terre « bat un peu plus rapidement » [48] aux pôles qu'à l'équateur [49] et
Modèle:AlModèle:Transparentle même P.P.S. [2] « bat nettement plus vite » [48] sur Terre (♁) que sur la Lune (☽) [50]Modèle:, [51]].

En complément, P.P.S.A. dans le cadre des « petites élongations angulaires »

Modèle:AlDans le cadre des « petites élongations angulaires » [42] on a toujours |θ(t)|1,t[43]Modèle:, [52] permettant d'effectuer un D.L. [45] à l'ordre un en θ de sin(θ) au voisinage de 0[46] selon
Modèle:AlModèle:Transparent«sin(θ)θ[43] à l'ordre un en θ» et par suite
Modèle:AlModèle:Transparentl'équation différentielle suivie par le P.P.S.A. [22] devient linéaire selon «θ¨(t)+hmθ˙(t)+glθ(t)0» c.-à-d.
Modèle:AlModèle:Transparentune équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 2ème ordre en θ(t) avec terme d'amortissement et homogène.

Modèle:AlLe P.P.S.A. [22] est donc linéarisable dans l'hypothèse des « petites élongations angulaires » [42] et
Modèle:AlModèle:Transparentdans cette hypothèse il devient un « oscillateur harmonique amorti » de pulsation propre ω0=gl appelée
Modèle:AlModèle:Transparentpulsation(propre)des petites élongations angulaires [42] et
Modèle:AlModèle:Transparentdont le mouvement est « apériodique », « apériodique critique » ou « pseudo périodique »
Modèle:AlModèle:Transparentsuivant la valeur du cœfficient d'amortissement σ=h2mω0[53]Modèle:, [54] ;

Modèle:AlModèle:Transparentdans le cas le plus fréquent σ<1, le mouvement est pseudo périodique de « pseudo pulsation des petites élongations angulaires [42] ω=ω01σ2<ω0» [55]
Modèle:AlModèle:Transparentet de « pseudo période associée 𝒯=2πω=𝒯01σ2>𝒯0» avec
Modèle:AlModèle:Transparent«𝒯0=2πω0=2πlg la période (propre) des petites élongations angulaires [42] du P.P.S.N.A. [35] », [la pseudo période 𝒯 des petites élongations angulaires [42] du P.P.S.A. [22] pour une même période propre 𝒯0 étant d'autant plus grande que son cœfficient d'amortissement σ l'est].

Détermination de l'équation du portrait de phase (« intégrale 1ère du mouvement ») dans le cas général du P.P.S. à un degré de liberté

Modèle:AlCompte-tenu de la « définition du portrait de phase d'un système dynamique à un degré de liberté » du chap.22 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », on peut obtenir
Modèle:AlModèle:Transparentl'équation du portrait de phase, dans le cas présent, en cherchant un lien entre θ˙ et θ au même instant t sans que ce dernier n'intervienne c.-à-d.
Modèle:AlModèle:Transparenten intégrant une 1ère fois l'équation différentielle du 2ème ordre en θ(t) sans terme du 1er ordre [56], l'intégration une 1ère fois
Modèle:AlModèle:Transparentpar rapport à t de sin[θ(t)] nécessitant de multiplier les deux membres de l'équation différentielle du 2ème ordre en θ(t) par θ˙(t)[57] et
Modèle:AlModèle:Transparentde θ¨(t) devenu θ¨(t)θ˙(t) après avoir multiplié les deux membres de l'équation différentielle du 2ème ordre en θ(t) par θ˙(t)
Modèle:AlModèle:Transparentn'introduisant aucune difficulté [58].

Modèle:AlModèle:TransparentRemarque : par contre s'il y avait un terme du 1er ordre dans l'équation différentielle du 2ème ordre en θ(t) comme c'est le cas pour un P.P.S.A. [22],
Modèle:AlModèle:Transparentmultiplier les deux membres de l'équation différentielle du 2ème ordre en θ(t) par θ˙(t)
Modèle:AlModèle:Transparentconduirait à une impossibilité d'intégrer une 1ère fois par rapport à t car
Modèle:AlModèle:Transparentθ˙(t) devenu [θ˙(t)]2 après avoir multiplié les deux membres de l'équation différentielle par θ˙(t)
Modèle:AlModèle:Transparentn'admet pas de primitive relativement à t pour θ˙(t) a priori inconnue.

Modèle:AlEn conclusion on obtient l'équation du portrait de phase d'un P.P.S.N.A. [35] en intégrant une fois par rapport à ;t son équation différentielle non linéaire du 2ème ordre en θ(t) sans terme du 1er ordre,
Modèle:AlModèle:Transparentle résultat étant alors une équation différentielle du 1er ordre en θ(t) dépendant des C.I. [1] de lancement,
Modèle:AlModèle:Transparentéquation que l'on appelle « intégrale 1ère du mouvement » du P.P.S.N.A. [35] mais

Modèle:Transparenton n'obtient pas d'équation du portrait de phase d'un P.P.S.A. [22] en intégrant une fois par rapport à t son équation différentielle non linéaire du 2ème ordre en θ(t) avec terme du 1er ordre [59]
Modèle:AlModèle:Transparentla détermination de l'équation du portrait de phase suivant C.I. [1] de lancement ne pouvant se faire que numériquement

C.I. de lancement pour un P.P.S. à un degré de liberté

Modèle:AlLe plus simple pour être dans le cas général d'un P.P.S.N.A. [35] à un degré de liberté
Modèle:AlModèle:Transparentest de lancer le P.P.S.N.A. [35] avec les C.I. [1] «1b1a» c.-à-d. « on écarte le P.P.S. [2] de θ00 de sa position d'équilibre stable » [4] et
Modèle:AlModèle:Transparenton le lâche avec un « vecteur vitesse initial dans le plan de lancement » correspondant à
Modèle:AlModèle:Transparentune vitesse angulaire initiale θ˙(0)=θ˙0{0si C.I. 1b=0si C.I. 1a}».

Intégrale 1ère du mouvement d'un P.P.S. à un degré de liberté

Modèle:AlPartant de l'équation différentielle non linéaire du 2ème ordre en θ(t) sans terme du 1er ordre du mouvement du P.P.S.N.A. [35] «θ¨(t)+glsin[θ(t)]=0» [60],
Modèle:AlModèle:Transparenton multiplie de part et d'autre par θ˙(t) pour intégrer une fois par rapport à t soit «θ¨(t)θ˙(t)+glsin[θ(t)]θ˙(t)=0»,
Modèle:AlModèle:Transparentle membre de gauche étant « la dérivée temporelle de θ˙2(t)2glcos[θ(t)]», d'où
Modèle:AlModèle:Transparentl'intégrale 1ère du mouvement cherchée «θ˙2(t)2glcos[θ(t)]=cste»,
Modèle:AlModèle:Transparentla constante d'intégration se déterminant par C.I. [1] soit «cste=θ˙022glcos[θ0]» et par suite
Modèle:AlModèle:Transparentla réécriture de l'intégrale 1ère du mouvement du P.P.S.N.A. [35] «θ˙2(t)=θ˙02+2gl{cos[θ(t)]cos[θ0]}» [61].

Équation du portrait de phase d'un P.P.S.(N.A.) à un degré de liberté lancé dans les C.I. « 1b U 1a »

Modèle:AlL'équation, sous forme implicite, du portrait de phase du P.P.S.N.A. [35] à un degré de liberté lancé dans les C.I. [1] «1b1a» correspondant à l'intégrale 1ère du mouvement de ce dernier [62],
Modèle:AlModèle:Transparents'écrit donc «θ˙2(t)=θ˙02+2gl{cos[θ(t)]cos[θ0]}» [61].

Cas particulier des « petites élongations angulaires » du P.P.S.(N.A.) dans les C.I. de lancement « 1a »

Modèle:AlLes « petites élongations angulaires » [42] du P.P.S.N.A. [35] sont assurées dans les C.I. [1] de lancement «1a» [63] d'où l'intégrale 1ère de son mouvement selon «θ˙2(t)=2gl{cos[θ(t)]cos[θ0]}»
Modèle:AlModèle:Transparentavec |θ0|1[43] et |θ(t)|1[43] conséquence de |θ(t)||θ0|[52] ;

Modèle:AlModèle:Transparentnous pouvons alors faire un D.L. [45] de cos[θ(t)] et cos[θ0] à l'ordre deux respectivement en θ(t) et θ0 au voisinage de 0[64] soit
Modèle:AlModèle:Transparent«cos[θ(t)]1θ2(t)2 à l'ordre deux en θ(t)» et «cos(θ0)1θ022 à l'ordre deux en θ0»,

Modèle:AlModèle:Transparentdont on tire, par report dans l'intégrale 1ère du mouvement du P.P.S.N.A. [35] étudié,
Modèle:AlModèle:Transparent«θ˙2(t)2gl{[1θ2(t)2][1θ022]}=gl[θ02θ2(t)]» que l'on peut réécrire selon
Modèle:AlModèle:Transparent«θ˙2(t)+glθ2(t)glθ02» ou encore «θ˙2(t)glθ02+θ2(t)θ021» et au final,
Modèle:AlModèle:Transparenten introduisant la pulsation des « petites élongations angulaires [42] ω0=gl», «θ˙2(t)ω02θ02+θ2(t)θ02=1» [65].

Portraits de phase dans le cas général « d'oscillations ou de mouvement révolutif » d'un P.P.S. à un degré de liberté et dans le cas particulier des petites élongations angulaires

Propriétés des portraits de phase dans le cas général « d'oscillations ou de mouvement révolutif » d'un P.P.S. lancé dans les C.I. « 1b U 1a »

Modèle:AlRappelant l'équation, sous forme implicite, du portrait de phase d'un P.P.S.N.A. [35] lancé dans les C.I. [1] 1b1a «θ˙2(t)=θ˙02+2gl{cos[θ(t)]cos(θ0)}» et

Modèle:Alconstatant que «θ˙2 est une fonction de |θ| sur [0,π]», on en déduit deux tracés possibles suivant que cette fonction peut ou non s'annuler, plus précisément :

  • « si le 2nd membre est >0,|θ|[0,π]» [66], «θ˙2(t) ne s'annule jamais » et « comme θ˙(t) est une fonction continue, elle gardera le signe de θ˙0» c.-à-d. que
    Modèle:AlModèle:Transparent« nous aurons un mouvement continu dans un même sens, celui du lancement » ;
  • « si le 2nd membre s'annule pour une valeur θm de |θ|[0,π]» [67], «θ˙2(t) s'annulant pour cette valeur, il en est de même de θ˙(t) ce qui correspond à un extremum de θ(t) ou
    Modèle:AlModèle:Transparentà une valeur de stationnarité [68] »,
    Modèle:AlModèle:Transparentmais, comme il est impossible que |θ(t)| continue de au-delà de θm[69], on en déduit que
    Modèle:AlModèle:Transparent«θm est un extremum de θ(t)» [et non une valeur de stationnarité [68]], Modèle:Nobr qu'arrivé en θ=θm où la vitesse angulaire est nulle, le seul mouvement possible est la de θ(t) dans le sens négatif jusqu'à θ=θm où la vitesse angulaire est de nouveau nulle, le seul mouvement possible étant alors la de θ(t) dans le sens positif

2ème C.I. de lancement pour que le P.P.S. ait un mouvement révolutif et propriétés du portrait de phase correspondant

Modèle:AlPour que le « 2nd membre de l'équation du portrait de phase d'un P.P.S.N.A. [35] lancé dans les C.I. [1] 1b[70], soit strictement positif |θ(t)|[0,π]» c.-à-d. pour avoir
Modèle:AlModèle:Transparent«θ˙02+2gl{cos[θ(t)]cos(θ0)}>0,|θ(t)|[0,π]» [71] laquelle est une fonction de |θ(t)| sur [0,π], il suffit que
Modèle:AlModèle:Transparentle minimum de cette fonction de variable |θ(t)| sur [0,π]soit strictement positif c.-à-d. min\limits |θ|[0,π]{θ˙02+2gl[cos(θ)cos(θ0)]}>0
Modèle:AlModèle:Transparentou, comme le minimum est atteint pour |θ|=π, il suffit que la conditionθ˙022gl[1+cos(θ0)]>0soit réalisée c.-à-d.
Modèle:AlModèle:Transparentil suffit d'avoir pour 2ème C.I. [1] de lancement «|θ˙0|>2gl[1+cos(θ0)]» ;

Modèle:AlModèle:Transparent«θ˙2(t) ne s'annulant jamais θ˙(t)0t laquelle, étant une fonction continue de t,
Modèle:AlModèle:Transparentgardera le signe de θ˙0» c.-à-d. que
Modèle:AlModèle:Transparentnous aurons un « mouvement révolutif dans le sens du lancement » :
Modèle:AlModèle:Transparent« si θ˙0 est >0 avec θ˙0>2gl[1+cos(θ0)]», la forme explicite de l'équation du portrait de phase du P.P.S.N.A. [35] en « mouvement révolutif dans le sens positif » est «θ˙=θ˙02+2gl[cos(θ)cos(θ0)]», avec les propriétés suivantes :
Modèle:AlModèle:Transparent«θ à partir de θ0 jusqu'à »,
Modèle:AlModèle:Transparent« le portrait de phase est ouvert »,
Modèle:AlModèle:Transparent« le portrait de phase est constitué du motif de l'intervalle [θ0,π] et de la répétition infinie dans le sens des θ du motif de l'intervalle ]+π,3π]» [minimum de θ˙ obtenu pour θn,min=(2n+1)π,n et valant θ˙min=θ˙022gl[1+cos(θ0)] et maximum de θ˙ obtenu pour θn,max=2nπ,n{pour θ0<0*pour θ0>0 et valant θ˙max=θ˙02+2gl[1cos(θ0)]] ;

Modèle:AlModèle:Transparent« si θ˙0 est <0 avec θ˙0<2gl[1+cos(θ0)]», la forme explicite de l'équation du portrait de phase du P.P.S.N.A. [35] en « mouvement révolutif dans le sens négatif » est «θ˙=θ˙02+2gl[cos(θ)cos(θ0)]», avec les propriétés suivantes :
Modèle:AlModèle:Transparent«θ à partir de θ0 jusqu'à »,
Modèle:AlModèle:Transparent« le portrait de phase est ouvert »,
Modèle:AlModèle:Transparent« le portrait de phase est constitué du motif de l'intervalle [π,θ0] et de la répétition infinie dans le sens des θ du motif de l'intervalle ]3π,π]» [minimum de |θ˙| obtenu pour θn,min=(2n+1)π,n et valant |θ˙|min= θ˙022gl[1+cos(θ0)][72] et maximum de |θ˙| obtenu pour θn,max=2nπ,n{*pour θ0<0pour θ0>0 et valant |θ˙|max=θ˙02+2gl[1cos(θ0)][73]].

Modèle:AlModèle:TransparentRemarque : portraits de phase associés à (θ0,θ˙0<0) et (θ0,θ˙0>0)
Modèle:AlModèle:Transparentsymétriques l'un de l'autre relativement à(0,0)[74]Modèle:, [75].

2ème C.I. de lancement pour que le P.P.S. ait un mouvement oscillatoire et propriétés du portrait de phase correspondant

Modèle:AlPour que le « 2nd membre de l'équation du portrait de phase d'un P.P.S.N.A. [35] lancé dans les C.I. [1] 1b1a[70] soit <0 |θ(t)|[θm,π]»,
Modèle:AlModèle:Transparentavec θm valeur de |θ| annulant ce 2nd membre c.-à-d. pour avoir
Modèle:AlModèle:Transparent«θ˙02+2gl{cos[θ(t)]cos(θ0)}<0,|θ(t)|[θm,π]» [71] laquelle est une fonction de |θ(t)| sur [0,π], il suffit que
Modèle:AlModèle:Transparentle minimum de cette fonction de variable |θ(t)| sur [0,π]soit<0 c.-à-d. min\limits |θ|[0,π]{θ˙02+2gl[cos(θ)cos(θ0)]}<0 et
Modèle:AlModèle:Transparentle maximum de cette fonction de variable |θ(t)| sur [0,π]soit>0 c.-à-d. max\limits |θ|[0,π]{θ˙02+2gl[cos(θ)cos(θ0)]}>0 ou
Modèle:AlModèle:Transparentcomme le minimum est atteint pour |θ|=π et le maximum pour θ=0, il suffit que les conditions{θ˙022gl[1+cos(θ0)]<0θ˙02+2gl[1cos(θ0)]>0}
Modèle:AlModèle:Transparentsoient simultanément réalisées c.-à-d.
Modèle:AlModèle:Transparentil suffit d'avoir pour 2ème C.I. [1] de lancement
Modèle:AlModèle:Transparent«|θ˙0|<2gl[1+cos(θ0)]» [76] ;

Modèle:AlModèle:Transparentθ˙2(t) s'annulant pour une valeur particulière θm de |θ|[0,π], il en est de même pour
Modèle:AlModèle:Transparentθ˙(t) ce qui correspond à un extremum de θ(t) ou à une valeur de stationnarité [68]
Modèle:AlModèle:Transparentmais, comme il est impossible que |θ(t)| continue de au-delà de θm[69], on en déduit que
Modèle:AlModèle:Transparent«θm est un extremum de θ(t)» [et non une valeur de stationnarité [68]], c.-à-d. que
Modèle:AlModèle:Transparentnous aurons un « mouvement oscillatoire(non amorti)du P.P.S.N.A. [35] d'amplitudeθm[77] » :

Modèle:AlModèle:Transparent« si θ˙0 est >0 avec θ˙0<2gl[1+cos(θ0)]», la forme explicite de l'équation du portrait de phase du P.P.S.N.A. [35] en « mouvement oscillatoire » est «θ˙=±θ˙02+2gl[cos(θ)cos(θ0)]» [78], avec les propriétés suivantes :
Modèle:AlModèle:Transparent«θ à partir de θ0 jusqu'à θmθ˙ s'annule » puis
Modèle:AlModèle:Transparent jusqu'à θmθ˙ s'annule de nouveau » ensuite
Modèle:AlModèle:Transparent jusqu'à θmθ˙ s'annule encore » et ainsi de suite

Modèle:AlModèle:Transparent« portrait de phase fermé »,
Modèle:AlModèle:Transparentdécrit par son point générique (θ,θ˙) dans le sens horaire [79],
Modèle:AlModèle:Transparent« portrait de phase symétrique par rapport à(0,0)» [80]Modèle:, [81]Modèle:, [82] ;

Modèle:AlModèle:Transparent« si θ˙0 est <0 avec θ˙0>2gl[1+cos(θ0)]», la forme explicite de l'équation du portrait de phase du P.P.S.N.A. [35] en « mouvement oscillatoire » est «θ˙=±θ˙02+2gl[cos(θ)cos(θ0)]» [78], avec les propriétés suivantes :
Modèle:AlModèle:Transparent«θ à partir de θ0 jusqu'à θmθ˙ s'annule » puis
Modèle:AlModèle:Transparent jusqu'à θmθ˙ s'annule de nouveau » ensuite
Modèle:AlModèle:Transparent jusqu'à θmθ˙ s'annule encore » et ainsi de suite
Modèle:AlModèle:Transparent« portrait de phase fermé »,
Modèle:AlModèle:Transparentdécrit par son point générique (θ,θ˙) dans le sens horaire [79],
Modèle:AlModèle:Transparent« portrait de phase symétrique par rapport à(0,0)» [80]Modèle:, [81]Modèle:, [82] ;

Modèle:AlModèle:Transparent« si θ˙0 est =0[83]Modèle:, [84] », la forme explicite de l'équation du portrait de phase du Modèle:Nobr en « mouvement oscillatoire » est «θ˙=±2gl[cos(θ)cos(θ0)]» [78], avec les propriétés suivantes, dans la mesure où θ0 est >0[85] :
Modèle:AlModèle:Transparent«θ à partir de 0 jusqu'à θm=θ0θ˙ s'annule [84] » puis
Modèle:AlModèle:Transparent jusqu'à θm=θ0θ˙ s'annule de nouveau [84] » ensuite
Modèle:AlModèle:Transparent jusqu'à θm=θ0θ˙ s'annule encore [84] » etc
Modèle:AlModèle:Transparent« portrait de phase fermé »,
Modèle:AlModèle:Transparentdécrit par son point générique (θ,θ˙) dans le sens horaire [79],
Modèle:AlModèle:Transparent« portrait de phase symétrique par rapport à(0,0)» [80]Modèle:, [81]Modèle:, [82].

2ème C.I. de lancement pour que le P.P.S. s'arrête en sa position d'équilibre instable et propriétés du portrait de phase correspondant

Modèle:AlLa 2ème C.I. [1] de lancement d'un P.P.S.N.A. [35] lancé dans les C.I. [1] 1b1a pour que le P.P.S. [2] s'arrête en sa position d'équilibre instable [86] est «|θ˙0|=2gl[1+cos(θ0)]» [87]Modèle:, [88],
Modèle:AlModèle:Transparentcette condition assurant que « le 2ème membre de l'équation du portrait de phase du P.P.S.N.A. [35] θ˙2(t)=θ˙02+2gl{cos[θ(t)]cos(θ0)}
Modèle:AlModèle:Transparents'annule pour |θ|=π» c.-à-d.
Modèle:AlModèle:Transparentà la position d'équilibre instable du P.P.S.N.A. [35]Modèle:, [86] et,
Modèle:AlModèle:Transparentpar suite de la nullité de la vitesse angulaire en cette position,
Modèle:AlModèle:Transparentassurant une position d'arrêt en la position d'équilibre instable [86] ;

Modèle:AlModèle:Transparent« si θ˙0 est >0», plus exactement « si θ˙0=2gl[1+cos(θ0)]», l'équation, sous forme explicite, du portrait de phase du P.P.S.N.A. [35] lancé dans les C.I. [1] précitées s'écrit selon «θ˙=θ˙02+2gl[cos(θ)cos(θ0)]», l'élongation angulaire θ de θ0 jusqu'à π correspondant à la position d'équilibre instable [86] du P.P.S.N.A. [35] où il s'arrête, y ayant une vitesse angulaire nulle [89] ;

Modèle:AlModèle:Transparent« si θ˙0 est <0», plus exactement « si θ˙0=2gl[1+cos(θ0)]», l'équation, sous forme explicite, du portrait de phase du P.P.S.N.A. [35] lancé dans les C.I. [1] précitées s'écrit selon «θ˙=θ˙02+2gl[cos(θ)cos(θ0)]», l'élongation angulaire θ de θ0 jusqu'à π correspondant à la position d'équilibre instable [86] du P.P.S.N.A. [35] où il s'arrête, y ayant une vitesse angulaire nulle [89].

Tracé des portraits de phase dans le cas général « d'oscillations ou de mouvement révolutif » d'un P.P.S. lancé dans les C.I. « 1b U 1a »

  • Ci-dessus à gauche deux portraits de phase d'un P.P.S.N.A. [35] lancé dans les C.I. [1] 1a (correspondant donc à un mouvement oscillatoire) d'élongation angulaire initiale respective π3rad=60° pour l'un et 2π3rad=120° pour l'autre ;
  • ci-dessus au centre deux portraits de phase d'un P.P.S.N.A. [35] lancé dans les C.I. [1] 1b (telles que le mouvement obtenu soit révolutif) à savoir une même élongation angulaire initiale de 2π3rad =120° et une vitesse angulaire initiale positive de 3,2rads1183°s1 pour l'un et 4,2rads1241°s1 pour l'autre ;
    Modèle:Alfigure aussi, pour comparaison, le portrait de phase du même P.P.S.N.A. [35] lancé dans les C.I. [1] 1a (correspondant donc à un mouvement oscillatoire) et de même élongation angulaire initiale que les deux autres ;
  • ci-dessus à droite le portrait de phase d'un P.P.S.N.A. [35] lancé dans les C.I. [1] 1b telles que son mouvement s'arrête en sa position d'équilibre instable [86] à savoir une vitesse angulaire initiale estimée à 3,13rads1179,5°s1 pour une élongation angulaire initiale de 2π3rad=120° [il s'agit du tracé correspondant à θ˙>0 pour une variation de θ partant de 2π3rad= 120° et s'arrêtant à πrad=180°, mais on a aussi représenté, en traits pleins [90], l'amorce de la suite de ce portrait de phase si une perturbation extérieure faisait sortir le P.P.S.N.A. [35] de cette position d'équilibre instable [86] avec une vitesse angulaire [91] négative (θ à partir de πrad=180° en s'arrêtant à πrad=180° nouvelle position d'équilibre instable [86]) ou positive (θ à partir de πrad=180° en passant par la position d'équilibre stable 2πrad=360° et en s'arrêtant à 3πrad =540° nouvelle position d'équilibre instable [86])] ;
    Modèle:Alfigure aussi, pour comparaison, le portrait de phase du même P.P.S.N.A. [35] lancé dans les C.I. [1] 1a (correspondant donc à un mouvement oscillatoire) et de même élongation angulaire initiale que le précédent ainsi que celui du même P.P.S.N.A. [35] lancé dans les C.I. [1] 1b (telles que son mouvement soit révolutif) à savoir une élongation angulaire initiale de 4π3rad=240° et une vitesse angulaire initiale de 4,2rads1241°s1.

Modèle:AlDescription du mouvement d'un P.P.S.N.A. [35] à partir de son portrait de phase [92] : exemple du portrait de phase du P.P.S.N.A. [35] lancé sous C.I. [1] 1a avec «θ0=2π3rad2,09rad
Modèle:AlModèle:Transparent=120°» (ci-dessus à droite) :
Modèle:AlModèle:Transparentpartant de θ0=2π3rad2,09rad=120° et θ˙0=0, point de l'axe des élongations angulaires le plus à gauche du portrait de phase, correspondant à la position du P.P.S. [2] la plus déviée dans le sens négatif, le point du portrait de phase remonte vers θ=0 et θ˙5,4rads1, point de l'axe des vitesses angulaires le plus haut du portrait de phase, correspondant au passage par la position d'équilibre stable [4] avec une vitesse angulaire positive,
Modèle:AlModèle:Transparentpuis le point du portrait de phase redescend vers θ2,09rad et θ˙=0, point de l'axe des élongations angulaires le plus à droite du portrait de phase, correspondant à la position du P.P.S. [2] la plus déviée dans le sens positif,
Modèle:AlModèle:Transparentensuite le point du portrait de phase redescend vers θ=0 et θ˙5,4rads1, point de l'axe des vitesses angulaires le plus bas du portrait de phase, correspondant au passage par la position d'équilibre stable [4] avec une vitesse angulaire négative,
Modèle:AlModèle:Transparentenfin le point du portrait de phase remonte vers θ0=2π3rad2,09rad=120° et θ˙0=0, point de l'axe des élongations angulaires le plus à gauche du portrait de phase, correspondant à la position du P.P.S. [2] la plus déviée dans le sens négatif
Modèle:AlModèle:Transparentet ainsi de suite

Nature des portraits de phase dans le cas particulier des « petites élongations angulaires » d’un P.P.S. lancé dans les C.I. « 1a »

Modèle:AlL'équation, sous forme implicite, d'un portrait de phase d'un P.P.S.N.A. [35] lancé dans les C.I. [1] 1a pour être sous « petites élongations angulaires » [42] étant «θ˙2(t)ω02θ02+θ2(t)θ02=1» [93] avec
Modèle:AlModèle:Transparent«ω0=gl la pulsation des petites élongations angulaires » [42], on en déduit

Modèle:Alla nature de ce portrait de phase [94] : une ellipse centrée au point origine(00) et d'axes confondus avec l'axe des élongations angulaires et celui des vitesses angulaires,
Modèle:AlModèle:Transparentle demi axe sur le 1er [95] étant de valeur |θ0| et sur le 2nd [95] de valeur ω0|θ0|,
Modèle:AlModèle:Transparentl'ellipse étant décrite dans le sens horaire [79].

Tracé des portraits de phase dans le cas particulier des « petites élongations angulaires » d’un P.P.S. lancé dans les C.I. « 1a »

Tracé du portrait de phase d'un P.P.S.N.A. [35] dans le cadre des petites élongations angulaires [42], le Modèle:Nobr étant lancé sans vitesse angulaire initiale d'une position d'abscisse angulaire θ0

Modèle:AlChaque portrait de phase d'un P.P.S.N.A. [35] lancé dans les C.I. [1] 1a telles que ce dernier oscille dans le cadre des petites élongations angulaires [42] est une ellipse centrée au point origine(0,0), dont les axes de symétrie sont les axes du repère dans lequel il est tracé, de demi axes [95] |θ0| sur l'axe des élongations angulaires [θ0 étant l'élongation angulaire initiale] et ω0|θ0| sur l'axe des vitesses angulaires [ω0=gl étant la pulsation (propre) des petites élongations angulaires [42]], l'ellipse étant décrite dans le sens horaire [79] (voir ci-contre, θ0 y étant positive) ;

Modèle:Alnous allons, une nouvelle fois, faire le lien entre le portrait de phase et le mouvement de l'oscillateur sur l'exemple du P.P.S.N.A. [35] dont le portrait de phase est représenté ci-contre :

  • θ˙=ω0θ0>0 et θ=0 correspond au passage du P.P.S.N.A. [35] par sa position d'équilibre (stable)[4] dans le sens positif, puis
  • θ˙=0 et θ=θ0>0 correspond à la position extrême du P.P.S.N.A. [35] dans le sens positif [θ0 est donc l'amplitude d'oscillations du P.P.S.N.A. [35]], ensuite
  • θ˙=ω0θ0<0 et θ=0 correspond au retour du P.P.S.N.A. [35] par sa position d'équilibre (stable)[4] dans le sens négatif, enfin
  • θ˙=0 et θ=θ0<0 correspond à la position extrême du P.P.S.N.A. [35] dans le sens négatif [on retrouve ainsi que θ0 est bien l'amplitude d'oscillations du P.P.S.N.A. [35]] etc

En complément, allure des portraits de phase d'un P.P.S.A. lancé dans les C.I. « 1b U 1a »

Modèle:AlLes équations des portraits de phase d'un P.P.S.A. [22] ne pouvant pas être déterminées analytiquement l'ont été numériquement à l'aide d'un logiciel de calcul ;

Modèle:Alla résistance à l'avancement exercée par le fluide dans lequel peut se déplacer le P.P.S. [2] est linéaire et suffisamment modérée pour observer

  • des pseudo oscillations du P.P.S.A. [22] lancé dans les C.I. [1] 1a autour de la position d'équilibre stable [4] de ce dernier d'élongation angulaire θ=0 ou,
  • un mouvement révolutif amorti sur un ou plusieurs tours dans le sens positif ou négatif [96] d'un P.P.S.A. [22] lancé dans les C.I. [1] 1b,
    Modèle:Transparentsuivi de pseudo oscillations autour de la position d'équilibre stable [4] d'élongation angulaire θ=2kπ,k* avec |k| nombre de tours du mouvement révolutif amorti précédant les pseudo oscillations.
  • Ci-dessus à gauche le portrait de phase d'un P.P.S.A. lancé dans les C.I. [1] 1a avec une élongation angulaire initiale θ0=2π3rad=120°, la longueur du P.P.S.A. l=1m gl 3,13s1 et le cœfficient de frottement fluide ainsi que la masse du P.P.S. tels que hm=0,1s1 [pour rappel l'équation différentielle non linéaire du 2ème ordre en θ(t) du P.P.S.A. [22] étant Modèle:Nobr =0» [97]] ;
    Modèle:Alon y observe des « pseudo-oscillations autour de la position d'équilibre stable » [4] d'élongation angulaire θ=0 c.-à-d. un portrait de phase « ouvert », « spiralant autour du point origine(0,0)», point asymptotique du portrait de phase représentant la position d'arrêt du mouvement à l'équilibre stable [4], le portrait de phase étant décrit dans le sens horaire [79] ;
  • Ci-dessus à droite deux portraits de phase du même P.P.S.A. [22] lancé dans les C.I. [1] 1b avec une élongation angulaire initiale θ0=2π3rad=120°,
    Modèle:Alla vitesse angulaire initiale du 1er étant θ˙0=3,8rads1[98] ne conduisant qu'à des pseudo oscillations du P.P.S.A. [22] autour de sa position d'équilibre stable [4] θ=0 avec les élongations angulaires extrêmes de la 1ère pseudo oscillation 2π3rad2,09rad1,89rad1,79rad ou en degrés 120°108°102,5°, portrait de phase « ouvert », « spiralant autour du point origine(0,0)», point asymptotique du portrait de phase représentant la position d'arrêt du mouvement à l'équilibre stable [4], le portrait de phase étant décrit dans le sens horaire [79] et
    Modèle:Alla vitesse angulaire initiale du 2nd étant θ˙0=4,0rads1 conduisant à un mouvement révolutif amorti du P.P.S.A. [22] sur un seul tour [au passage à la position d'équilibre instable [86] le Modèle:Nobr a encore une vitesse angulaire θ˙1,0rads1] suivi de pseudo oscillations autour de la position d'équilibre stable [4] repérée par θ=2π, le portrait de phase étant « ouvert », tout d'abord « décrit d'un même côté de l'axe des élongations angulaires » [99] puis « spiralant autour du point(2π,0)[100] », point asymptotique du portrait de phase représentant la position d'arrêt du mouvement à l'équilibre Modèle:Nobr le portrait de phase étant décrit dans le sens horaire [79].

En complément, absence d'isochronisme du P.P.S.(N.A.) à un degré de liberté, expression empirique de « de Borda » de la période dans le cas général d’oscillations

Définition d'« isochronisme » d'un oscillateur

Modèle:AlSi « la période d'un oscillateur est indépendante de l'amplitude des oscillations de ce dernier », on dit qu'il possède la propriété d'« isochronisme » ;

Modèle:Alc’est le cas d'un oscillateur harmonique de pulsation propre ω0, la période de ce dernier étant 𝒯0=2πω0 quelle que soit son amplitude d'oscillations.

Absence d'« isochronisme » d'un P.P.S.(N.A.)

Modèle:AlExpérimentalement on observe que la période d'oscillations 𝒯 d'un P.P.S.N.A. [35] lancé sous C.I. [1] 1a « avec l'amplitude de ses oscillations » [101]Modèle:, [102], cette étant mesurable, par exemple,

Modèle:Alon trouve que la période pour une amplitude de 60° est de 6% plus grande que celle pour une amplitude de 15°[103] soit «𝒯(θ0=60°)=1,06×𝒯(θ0=15°)» [104],
Modèle:AlModèle:Transparentce qui met bien en évidence l'absence d'isochronisme d'un P.P.S.N.A. [35] [105].

Expression empirique dite de « de Borda » de la période d'oscillations d’un P.P.S. à un degré de liberté

Modèle:AlOn dispose d'une expression approchée de la période d'oscillations d'un P.P.S.N.A. [35] à un degré de liberté, trouvée empiriquement et
Modèle:AlModèle:Transparentconnue à l'heure actuelle sous le nom de « formule de de Borda » [106]Modèle:, [107]
Modèle:AlModèle:Transparent«𝒯=𝒯0(1+θm216)» avec 𝒯0=2πlg période (propre) des petites élongations angulaires [42] et
Modèle:AlModèle:Transparentθm l'amplitude des oscillations [108] (a priori non petite) exprimée en rad ;

Modèle:Alcette formule donne un résultat en accord avec le « calcul

(

numérique

)

par intégrale » qui sera établi dans le paragraphe « détermination de la nature périodique du mouvement d'un P.P.S.(N.A.) à un degré de liberté et expression de sa période sous forme intégrale » du chap.

17

de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » pour des valeurs de

θm

non petites : plus précisément
Modèle:AlModèle:Transparentsi

θm5π12rad=75°

, l'écart entre le résultat exact donné par le calcul d’intégrale et
Modèle:AlModèle:Transparentcelui approché donné par la formule de de Borda [106]Modèle:, [107]
Modèle:AlModèle:Transparentest

<1%

,

(

résultat approché par formule de de Borda [106]Modèle:, [107] par défaut

)

 ;

on peut donc estimer correct le résultat par formule de de Borda [106]Modèle:, [107] pour θm5π12rad=75°.

En complément, « résolution numérique » de l'équation différentielle d'un P.P.S. dans les C.I. « 1a » puis « 1b », tracé des diagrammes horaires de position et de vitesse ainsi que celui des portraits de phase correspondant

Modèle:AlLe logiciel de calcul numérique utilisé pour résoudre l'équation différentielle non linéaire du 2ème ordre en θ(t) est l'un de ceux proposés par le programme à savoir « Scilab » [109], le programme Modèle:Nobr est donné dans les paragraphes ci-dessous, les graphes tracés dans chacun d'eux résultant de l'utilisation de ce programme [110]

Résolution numérique de l'équation différentielle d'un P.P.S. dans les C.I. « 1a » avec tracé des diagrammes horaires de position, de vitesse et du portrait de phase correspondant

Modèle:AlRemarque préliminaire : le principe de résolution d'une équation différentielle d'ordre deux utilisé par « Scilab » [109] consiste à se ramener à un système d'équations différentielles d'ordre un,
Modèle:AlModèle:Transparentainsi pour «d2θdt2(t)=glsin[θ(t)]» cela donne «{dθdt(t)=ϖ(t)dϖdt(t)=glsin[θ(t)]}», système d'équations différentielles du 1er ordre [111] en les fonctions ϖ(t) et θ(t)
Modèle:AlModèle:Transparentque l'on doit résoudre simultanément

Tracé, obtenu par intégration numérique, du diagramme horaire de position d'un P.P.S. [2] lâché sans vitesse angulaire initiale (θ˙0=0) avec un écart angulaire initial par rapport à sa position d'équilibre Modèle:Nobr de θ0= 120°
Tracé, obtenu par intégration numérique, du diagramme horaire de vitesse d'un P.P.S. [2] lâché sans vitesse angulaire initiale (θ˙0=0) avec un écart angulaire initial par rapport à sa position d'équilibre Modèle:Nobr de θ0= 120°
Tracé, obtenu par intégration numérique, du portrait de phase d'un P.P.S. [2] lâché sans vitesse angulaire initiale (θ˙0=0) avec une élongation angulaire initiale relativement à sa position d'équilibre Modèle:Nobr de θ0=120°

Modèle:AlLes C.I. [1] de lancement 1a du P.P.S.(N.A.) choisies sont θ0=2π3rad=120° (et θ˙0 =0), l'intensité de la pesanteur valant g=9,81ms2 et la longueur du pendule l=1,000m ;

Modèle:Alci-dessous les lignes de programme de « Scilab » permettant la résolution et
Modèle:Alci-contre le tracé du diagramme horaire de position puis
Modèle:AlModèle:Transparentdu diagramme horaire de vitesse suivi
Modèle:AlModèle:Transparentdu portrait de phase :

g = 9.81 ;

L = 1.0 ;

%theta0 = -2*%pi/3 ;

%varpi0 = 0 ;

clf()

deff('vdot = fct(t,v)' , 'vdot(1) = v(2) ; vdot(2) = -g/L*sin(v(1))') t0 = 0 ; v0 = [%theta0 ; %varpi0] ; t = 0 :0.1 :3 ;

u = ode(v0 , t0 , t , fct) ;

%theta1 = u(1, :) ;

%varpi1 = u(2, :) ;

plot(t , %theta1) ;

drawlater

clf()

plot(t , %varpi1) ;

drawnow

drawlater

clf()

plot(%theta1 , %varpi1) ;

drawnow

Modèle:AlCommentaires du programme : vdot est le vecteur colonne dérivé (temporel)[112] du vecteur colonne v=(θϖ) ce qui donne vdot=(dθdtdϖdt) ;

Modèle:AlModèle:Transparentv(i) et vdot(i) sont respectivement le ième élément des vecteurs colonnes v et vdot ainsi v(1)=θ et v(2)=ϖ alors que vdot(1)=dθdt et vdot(2)=dϖdt ;

Modèle:AlModèle:Transparentdeff() permet de définir le système des deux équations différentielles du 1er ordre en les éléments du vecteur colonne v, le 1er argument rappelant que la dérivation de v pour obtenir vdot se fait par rapport à t ;

Modèle:AlModèle:Transparentv0 stocke les C.I. [1], la 1ère concernant le 1er élément du vecteur colonne v à savoir θ et la 2ème le 2ème élément du vecteur colonne v à savoir ϖ ;

Modèle:AlModèle:Transparentt = 0 :0.1 :3 donnant respectivement l'instant initial, le pas et l'instant final ;

Modèle:AlModèle:Transparentode() résolvant le système en donnant 31 vecteurs colonnes vk=(θkϖk) stockées dans la variable u, les arguments de la fonction ode() étant les C.I. [1], l'instant initial, la suite des valeurs d'itération et bien sûr l'équation différentielle liant les vecteurs colonnes ;

Modèle:AlModèle:Transparenttous les 1ers éléments des 31 vecteurs colonnes vk stockés dans la variable u sont réunis dans la variable %theta1 et tous les 2nds éléments de ces 31 vecteurs colonnes vk stockés dans la variable u sont réunis dans la variable %varpi1 ;

Modèle:AlModèle:Transparentplot(t,%theta1) trace le diagramme horaire de position θ=θ(t) du P.P.S.N.A. [35], plot(t,%varpi1) trace son diagramme horaire de vitesse θ˙=θ˙(t) et plot(%theta1,%varpi1) trace son portrait de phase f(θ,θ˙)=0 ;

Modèle:AlModèle:Transparentclf() permet d'effacer le tracé et drawlater de le suspendre jusqu'à ce qu'apparaisse drawnow

Modèle:AlConséquences : Il est très difficile sur le diagramme horaire de position d'observer que la fonction « élongation angulaire » n'est pas sinusoïdale et pourtant elle ne l'est pas

Modèle:AlModèle:TransparentPar contre sur le diagramme horaire de vitesse on observe nettement que la fonction « vitesse angulaire » n’est pas sinusoïdale (elle est plus proche d'une fonction triangulaire) et cela implique que la fonction primitive « élongation angulaire » n'est pas non plus sinusoïdale ;

Modèle:AlModèle:Transparentsur les diagrammes horaires de position et de vitesse on observe une période de 𝒯2,75s, l'application (non appropriée) de la formule de de Borda [106]Modèle:, [107] donnant 𝒯Borda 𝒯0(1+θm216) avec 𝒯0=2πlg2×π×1,0009,812,00s soit 𝒯Borda 2,00×[1+(2,09)216] 2,55s au lieu de 2,75s, « l'application de la formule de Modèle:Nobr pour une amplitude de 120°» entraînant une erreur de 7%[113] est donc effectivement indue.

Modèle:AlModèle:TransparentOn observe aussi une légère déformation du portrait de phase relativement à celui des « petites élongations angulaires » [42] [lequel, rappelons-le, est une ellipse centrée au point origine (0,0) et ayant pour axes les axes du repère], la courbe gardant les propriétés de fermeture, de symétrie centrale relativement au point origine (0,0) et d'antisymétries axiales relativement aux axes du repère.

Résolution numérique de l'équation différentielle d'un P.P.S. dans les C.I. « 1b » telles que le pendule s'arrête à la position d'équilibre instable avec tracé des diagrammes horaires de position, de vitesse et du portrait de phase correspondant

Tracé, obtenu par intégration numérique, du diagramme horaire de position d'un P.P.S. [2] lâché avec un écart angulaire initial relativement à sa position d'équilibre stable [4] de θ0= 120° et une vitesse angulaire initiale positive juste nécessaire pour qu'il s'arrête en sa position d'équilibre instable [86]
Tracé, obtenu par intégration numérique, du diagramme horaire de vitesse d'un P.P.S. [2] lâché avec un écart angulaire initial relativement à sa position d'équilibre stable [4] de θ0= 120° et une vitesse angulaire initiale positive juste nécessaire pour qu'il s'arrête en sa position d'équilibre instable [86]
Tracé, obtenu par intégration numérique, du portrait de phase d'un P.P.S. [2] lâché avec un écart angulaire initial relativement à sa position d'équilibre stable [4] de θ0 =120° et une vitesse angulaire initiale positive juste nécessaire pour qu'il s'arrête en sa position d'équilibre instable [86]

Modèle:AlLes C.I. [1] de lancement 1b du même P.P.S.N.A. [35] sont telles que, pour une même élongation angulaire initiale θ0= 2π3rad=120°, on choisit une vitesse angulaire initiale de valeur absolue imposant l'arrêt de ce P.P.S.N.A. [35] en sa position d'équilibre instable [86] soit |θ˙0|= 2gl[1+cos(θ0)] ou, plus exactement, pour que le mouvement se fasse dans le sens positif et que la position d'arrêt soit d'élongation angulaire θ=π, on choisit une vitesse angulaire initiale θ˙0= 2gl[1+cos(θ0)]=29,811,000[1+12]3,13rads1 ;

Modèle:Alci-dessous les lignes de programme de « Scilab » permettant la résolution et
Modèle:Alci-contre le tracé du diagramme horaire de position puis
Modèle:AlModèle:Transparentdu diagramme horaire de vitesse suivi
Modèle:AlModèle:Transparentdu portrait de phase :

g = 9.81 ;

L = 1.0 ;

%theta0 = -2*%pi/3 ;

%varpi0 = 3.132092 ;

clf()

deff('vdot = fct(t,v)' , 'vdot(1) = v(2) ; vdot(2) = -g/L*sin(v(1))') t0 = 0 ; v0 = [%theta0 ; %varpi0] ; t = 0 :0.1 :3 ;

w = ode(v0 , t0 , t , fct) ;

%theta2 = w(1, :) ;

%varpi2 = w(2, :) ;

plot(t , %theta2) ;

drawlater

clf()

plot(t , %varpi2) ;

drawnow

drawlater

clf()

plot(%theta2 , %varpi2) ;

drawnow

Modèle:AlCommentaires du programme : revoir le paragraphe précédent « résolution numérique de l'équation différentielle d'un P.P.S.(N.A.) dans les C.I. 1a avec tracé des diagrammes horaires de position, de vitesse et du portrait de phase correspondant (commentaires du programme) », les lignes de programme étant identiques à l'exception de

  • la valeur de la vitesse angulaire initiale stockée dans la variable %varpi0,
  • le nom de la variable w stockant les 31 vecteurs colonnes vk=(θkϖk) solutions du système d'équations différentielles à résoudre,
  • le nom de la variable %theta2 stockant tous les 1ers éléments des 31 vecteurs colonnes vk stockés dans la variable w ainsi que
  • le nom de la variable %varpi2 stockant tous les 2nds éléments des 31 vecteurs colonnes vk stockés dans la variable w

Modèle:AlConséquences : On observe sur le diagramme horaire de position la stagnation de la fonction « élongation angulaire » à la valeur πrad correspondant à une asymptote parallèle à l'axe des élongations angulaires et repérant la position d'équilibre instable [86] ainsi que

Modèle:AlModèle:Transparentsur le diagramme horaire de vitesse une limite nulle de la fonction « vitesse angulaire » correspondant à une asymptote confondue avec l'axe des élongations angulaires et repérant une position d'arrêt du P.P.S.N.A. [35] ;

Modèle:AlModèle:Transparenton observe aussi sur le portrait de phase du P.P.S.N.A. [35] un arrêt du point générique de ce dernier pour l'élongation angulaire correspondant à la position d'équilibre instable [86], la courbe étant donc de longueur finie située d'un même côté de l'axe des élongations angulaires.

Modèle:Clr

Résolution numérique de l’équation différentielle d'un P.P.S. dans les C.I. « 1b » telles que le pendule acquiert un mouvement révolutif avec tracé des diagrammes horaires de position, de vitesse et du portrait de phase correspondant

Tracé, obtenu par intégration numérique, du diagramme horaire de position d'un P.P.S. [2] lâché avec un écart angulaire initial relativement à sa position d'équilibre stable [4] de θ0= 120° et une vitesse angulaire initiale de 3,5rads1 suffisante pour un mouvement révolutif du P.P.S.N.A. [35]
Tracé, obtenu par intégration numérique, du diagramme horaire de vitesse d'un P.P.S. [2] lâché avec un écart angulaire initial relativement à sa position d'équilibre stable [4] de θ0= 120° et une vitesse angulaire initiale de 3,5rads1 suffisante pour un mouvement révolutif du P.P.S.N.A. [35]
Tracé, obtenu par intégration numérique, du portrait de phase d'un P.P.S. [2] lâché avec un écart angulaire initial relativement à sa position d'équilibre stable [4] de θ0= 120° et une vitesse angulaire initiale de 3,5rads1 suffisante pour un mouvement révolutif du P.P.S.N.A. [35]

Modèle:AlLes C.I. [1] de lancement 1b du même P.P.S.N.A. [35] sont telles que, pour une même élongation angulaire initiale θ0= 2π3rad=120°, on puisse observer un mouvement révolutif du Modèle:Nobr et pour cela il est nécessaire de choisir une vitesse angulaire initiale de valeur absolue |θ˙0|>2gl[1+cos(θ0)] ou, pour que le mouvement révolutif se fasse dans le sens positif, on choisit une vitesse angulaire initiale θ˙0=3,5rads1>3,13rads1 ;

Modèle:Alci-dessous les lignes de programme de « Scilab » permettant la résolution et
Modèle:Alci-contre le tracé du diagramme horaire de position puis
Modèle:AlModèle:Transparentdu diagramme horaire de vitesse suivi
Modèle:AlModèle:Transparentdu portrait de phase :

g = 9.81 ;

L = 1.0 ;

%theta0 = -2*%pi/3 ;

%varpi0 = 3.5 ;

clf()

deff('vdot = fct(t,v)' , 'vdot(1) = v(2) ; vdot(2) = -g/L*sin(v(1))') t0 = 0 ; v0 = [%theta0 ; %varpi0] ; t = 0 :0.1 :3 ;

x = ode(v0 , t0 , t , fct) ;

%theta3 = x(1, :) ;

%varpi3 = x(2, :) ;

plot(t , %theta3) ;

drawlater

clf()

plot(t , %varpi3) ;

drawnow

drawlater

clf()

plot(%theta3 , %varpi3) ;

drawnow

Modèle:AlCommentaires du programme : revoir le paragraphe précédent « résolution numérique de l'équation différentielle d'un P.P.S.(N.A.) dans les C.I. 1a avec tracé des diagrammes horaires de position, de vitesse et du portrait de phase correspondant (commentaires du programme) », les lignes de programme étant identiques à l'exception de

  • la valeur de la vitesse angulaire initiale stockée dans la variable %varpi0,
  • le nom de la variable x stockant les 31 vecteurs colonnes vk=(θkϖk) solutions du système d'équations différentielles à résoudre,
  • le nom de la variable %theta3 stockant tous les 1ers éléments des 31 vecteurs colonnes vk stockés dans la variable x ainsi que
  • le nom de la variable %varpi3 stockant tous les 2nds éléments des 31 vecteurs colonnes vk stockés dans la variable x

Modèle:AlConséquences : On observe sur le diagramme horaire de position une de la fonction « élongation angulaire » avec un rythme de minimal au voisinage de θπ(mod2π) correspondant au passage par la position d'équilibre instable [86] et maximal au voisinage de θ0(mod2π) correspondant au passage par la position d'équilibre stable [4] effectivement en accord avec un mouvement révolutif du P.P.S.N.A. [35] dans le sens positif ainsi que

Modèle:AlModèle:Transparentsur le diagramme horaire de vitesse une périodicité de la fonction « vitesse angulaire » avec une valeur minimale positive de 1,6rads1 correspondant au passage par la position d'équilibre instable [86] et maximale positive de 6,3rads1 correspondant au passage par la position d'équilibre stable [4] ; on mesure sur ce diagramme une période de révolution du Modèle:Nobr de 𝒯= 1,75s[114] ;

Modèle:AlModèle:Transparenton observe aussi sur le portrait de phase du P.P.S.N.A. [35] une périodicité angulaire de ce dernier (de période 2π), le minimum positif de la vitesse angulaire correspondant au passage par la position d'équilibre instable [86] et le maximum positif au passage par la position d'équilibre Modèle:Nobr la courbe étant « ouverte » située d'un même côté de l'axe des élongations angulaires.

Modèle:Clr

Superposition des trois portraits de phase précédemment tracés

Superposition des tracés, obtenus par intégration numérique, des portraits de phase d'un P.P.S. [2] lâché avec une élongation angulaire initiale de θ0=120°
Modèle:Alsans vitesse angulaire initiale (en rouge),
Modèle:Alavec une vitesse angulaire initiale positive conduisant à l'arrêt en la position d'équilibre instable [86] Modèle:Nobr vert) et
Modèle:Alavec une vitesse angulaire initiale positive de θ˙0=3,5rads1 conduisant à un mouvement révolutif (en bleu)

Modèle:AlIl s'agit ici de regrouper sur un même diagramme (et avec des couleurs différentes) les trois portraits de phase du P.P.S.N.A. [35] précédent lâché à partir d'une élongation angulaire initiale θ0=120°

  • sans vitesse angulaire initiale [en rouge],
  • avec une vitesse angulaire initiale positive θ˙0=3,13rads1 permettant l'arrêt en la position d'équilibre instable [86] [en vert] et enfin
  • avec une vitesse angulaire initiale plus grande θ˙0=3,5rads1 créant un mouvement révolutif du P.P.S.N.A. [35] [en bleu]

Modèle:Alen ajoutant les quelques lignes de programme à celles déjà exposées dans les trois paragraphes précédents.

Modèle:AlLignes de programme s'ajoutant aux lignes précédentes pour la superposition des trois portraits de phase :

clf()

plot(%theta1 , %varpi1 , "r" , %theta2 , %varpi2 , "g" , %theta3 , %varpi3 , "b") ;

Modèle:AlCommentaires du programme : On trace plusieurs courbes sur un même diagramme en mettant ces courbes comme argument d'une même fonction plot(), la couleur de tracé de chaque courbe étant mise en 3ème argument après l'abscisse et l'ordonnée, selon

  • “r” pour rouge,
  • “g” pour vert et
  • “b” pour bleu.

Modèle:Clr

Notes et références

  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 1,15 1,16 1,17 1,18 1,19 1,20 1,21 1,22 1,23 1,24 1,25 1,26 1,27 1,28 1,29 1,30 1,31 1,32 1,33 1,34 1,35 1,36 1,37 1,38 1,39 1,40 1,41 1,42 1,43 1,44 1,45 1,46 1,47 1,48 1,49 1,50 1,51 1,52 et 1,53 Conditions Initiales.
  2. 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 2,11 2,12 2,13 2,14 2,15 2,16 2,17 2,18 2,19 2,20 2,21 2,22 2,23 2,24 2,25 2,26 2,27 2,28 2,29 2,30 2,31 2,32 et 2,33 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées P.P.S.
  3. 3,0 et 3,1 On note 1 car le P.P.S. dans ces conditions initiales de lancement sera à un degré de liberté.
  4. 4,00 4,01 4,02 4,03 4,04 4,05 4,06 4,07 4,08 4,09 4,10 4,11 4,12 4,13 4,14 4,15 4,16 4,17 4,18 4,19 4,20 4,21 4,22 4,23 et 4,24 C.-à-d. M sur la verticale passant par O et au-dessous de ce dernier [résultat intuitif mais qui sera établi aux paragraphes « définition des positions d'équilibre du P.P.S. à un degré de liberté » et « stabilité et instabilité des équilibres en termes de force sur l'exemple du P.P.S. à un degré de liberté » du chap.18 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) »].
  5. 5,0 et 5,1 Voir le paragraphe « repérage sphérique d'un point dans l'espace » du chap.16 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  6. Centripète ou centrifuge (centripète signifiant « dirigée vers le point O» et centrifuge « s'éloignant de O») suivant que la tige empêche le point M de s'éloigner ou de se rapprocher de O.
  7. Nous admettons, pour l'instant, la nécessité que la tige soit sans masse (et donc sans poids) pour que son vecteur tension soit central, l'établissement de cette propriété nécessitant l'utilisation du théorème du moment cinétique (scalaire) appliqué à un solide en rotation (à savoir la tige) autour d'un point fixe [voir le paragraphe « théorème du moment cinétique scalaire appliqué à un système discret de points matériels dans le référentiel d'étude galiléen » du chap.5 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) », la notion de moment cinétique (scalaire) d'un solide en rotation étant vue au paragraphe « expression du moment cinétique scalaire d'un système discret de points matériels en rotation autour d'un axe Δ fixe dans le référentiel d'étude, moment cinétique scalaire évalué par rapport à l'axe Δ » du chap.2 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » et celle de moment (scalaire) de force vue au paragraphe « définition du moment scalaire d'une force par rapport à un axe Δ » du chap.4 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) »]
  8. 8,0 8,1 et 8,2 Voir le paragraphe « repérage cylindro-polaire (ou cylindrique) d'un point dans l'espace » du chap.16 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  9. 9,0 9,1 9,2 9,3 9,4 9,5 et 9,6 Relation Fondamentale de la Dynamique Newtonienne.
  10. On rappelle que la 2ème coordonnée cylindro-polaire s'identifie à la 3ème coordonnée sphérique associée.
  11. On rappelle que le 2ème vecteur de base cylindro-polaire s'identifie au 3ème vecteur de base sphérique associé.
  12. En effet uφ est au plan vertical contenant OM donc à g et à T(t).
  13. C.-à-d. ttéq stable instants de passage par la position verticale d'équilibre stable du P.P.S. [voir la note « 12 » plus haut dans ce chapitre] pour lesquels θ(téq stable)=0 ρ(téq stable)=0.
  14. 14,0 et 14,1 Voir le paragraphe « composantes cylindro-polaires (ou cylindriques) du vecteur accélération du point repéré dans le référentiel d'étude (autre forme de l'accélération orthoradiale) » du chap.2 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » dans laquelle la coordonnée orthoradiale θ doit être remplacée par φ.
  15. Constante d'intégration dépendant a priori de l'intervalle continu de temps sur lequel se fait l'intégration ;
    Modèle:Ala priori il y aurait autant de constantes d'intégration qu'il y a d'intervalles continus de temps ∌ une des valeurs téq stable mais
    Modèle:Almontrant, dans la suite du corps du paragraphe annoté, la continuité de la grandeur ρ2(t)φ˙(t) t+ l'unicité des constantes d'intégration (voir la note « 26 » plus bas dans ce chapitre).
  16. 16,0 et 16,1 Si une longueur était discontinue de 1ère espèce [voir le paragraphe « discontinuité de 1ère espèce d'une fonction scalaire d'une variable en une valeur de cette dernière » du chap.21 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »], cela supposerait une vitesse infinie à l'instant de discontinuité, ce qui n'est pas possible
  17. 17,0 et 17,1 Si la vitesse angulaire φ˙(t) était discontinue de 1ère espèce [voir le paragraphe « discontinuité de 1ère espèce d'une fonction scalaire d'une variable en une valeur de cette dernière » du chap.21 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »], cela supposerait la vitesse orthoradiale ρ(t)φ˙(t) également discontinue de 1ère espèce et par suite sa dérivée temporelle infinie à l'instant de discontinuité [attention la dérivée temporelle de la vitesse orthoradiale n'est pas l'accélération orthoradiale revoir le paragraphe « composantes cylindro-polaires (ou cylindriques) du vecteur accélération du point repéré dans le référentiel d'étude » du chap.2 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) »], ce qui nécessiterait la discontinuité de 1ère espèce d'au moins une force appliquée et n'est pas le cas ici
  18. Et par suite une même constante d'intégration pour tous les intervalles continus de temps ne contenant pas de valeurs téq stable
  19. 19,0 19,1 et 19,2 En choisissant le plan de lancement comme demi-plan méridien de référence xOz on en déduit φ(0)=0.
  20. Par absence de vitesse initiale on a Vθ(0)=lθ˙(0)=0 d'où θ˙(0)=0 et Vφ(0)=lsin(θ0)φ˙(0)=0 d'où φ˙(0)=0.
  21. La vitesse initiale étant dans le plan de lancement on a Vθ(0)=lθ˙(0)=V0 d'où θ˙(0)=V0l et Vφ(0)=lsin(θ0)φ˙(0)=0 d'où φ˙(0)=0.
  22. 22,00 22,01 22,02 22,03 22,04 22,05 22,06 22,07 22,08 22,09 22,10 22,11 22,12 22,13 22,14 22,15 22,16 22,17 22,18 22,19 22,20 22,21 22,22 et 22,23 Pendule Pesant Simple Amorti.
  23. Les composantes de g et de T(t) sur uφ étant nulles car uφ est au plan vertical contenant OM donc est à g et à T(t).
  24. Nous savons peu de chose sur VM(t) sinon que la rigidité de la tige implique une 1ère composante sphérique de vitesse nulle (composante radiale) mais a priori les deux autres composantes sphériques peuvent ne pas être nulles et en particulier « supposer la composante sur uφ nulle » reviendrait à « supposer le mouvement plan », à surtout ne pas faire pour démontrer la nature plane du mouvement
  25. Applicable pour tout ttéq stable instants de passage par la position verticale d'équilibre stable du P.P.S.A. pour lesquels θ(téq stable)=0 et donc ρ(téq stable)=0.
  26. Ce qui est licite pour les instants ttéq stable car, à ces instants, ρ(t)0
  27. 27,0 et 27,1 Voir le paragraphe « résolution d'une équation différentielle à cœfficients constants du 1er ordre homogène » du chap.2 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » dans lequel k=hm et x devant être remplacé par t, la grandeur kx sans dimension confère à k la dimension de l'inverse d'un temps
  28. De la vitesse initiale (éventuellement nulle) on déduit Vθ(0)=lθ˙(0) d'où θ˙(0)=V0l et Vφ(0)=lsin(θ0)φ˙(0)=0 d'où φ˙(0)=0.
  29. Ce qui signifie qu'il est décrit par un seul paramètre qui est ici l'angle θ.
  30. 30,0 30,1 et 30,2 Voir le paragraphe « composantes cylindro-polaires (ou cylindriques) du vecteur accélération du point repéré dans le référentiel d'étude » du chap.2 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » dans lequel ρ(t) est remplacé par r(t).
  31. 31,0 et 31,1 On appelle « tension » de la tige la grandeur T(t) telle que T(t)=T(t)ur, elle est, dans la majorité des situations, positive et représente, dans ces situations, la norme du vecteur tension mais, dans le cas d'une tige rigide sans masse, il n'y a aucune nécessité que T(t) soit positive et si T(t) est négative à certains instants c'est sa valeur absolue qui représente la norme du vecteur tension ; dans tous les cas, T(t) est la mesure algébrique de T(t) sur la tige orientée de M vers O.
  32. 32,0 32,1 et 32,2 On appelle « solution analytique » d'une équation différentielle, une expression mathématique (souvent dite « formule explicite ») pouvant s'obtenir par une combinaison d'opérations et de fonctions de référence (c.-à-d. fonctions affines, puissances, trigonométriques et exponentielles ainsi que leurs fonctions inverses sur un domaine de définition restreint pour lequel il y a bijection et même certaine solution d'équation différentielle dite de référence), les opérations étant l'addition, la soustraction, la multiplication, la division et l'extraction de racines.
  33. Toutefois, pour cette équation différentielle sans terme du 1er ordre, il est possible d'intégrer une 1ère fois et d'obtenir une solution analytique pour dfdx(x) voir le paragraphe « exemple d'une équation différentielle non linéaire du 2ème ordre sans terme du 1er ordre » du chap.2 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »
  34. Voir le paragraphe « en complément, résolution numérique de l'équation différentielle d'un P.P.S. dans les C.I. 1a puis 1b, tracé des diagrammes horaires de position et de vitesse ainsi que celui des portraits de phase correspondant » en fin de chapitre.
  35. 35,00 35,01 35,02 35,03 35,04 35,05 35,06 35,07 35,08 35,09 35,10 35,11 35,12 35,13 35,14 35,15 35,16 35,17 35,18 35,19 35,20 35,21 35,22 35,23 35,24 35,25 35,26 35,27 35,28 35,29 35,30 35,31 35,32 35,33 35,34 35,35 35,36 35,37 35,38 35,39 35,40 35,41 35,42 35,43 35,44 35,45 35,46 35,47 35,48 35,49 35,50 35,51 35,52 35,53 35,54 35,55 35,56 35,57 35,58 35,59 35,60 35,61 35,62 35,63 35,64 35,65 et 35,66 Pendule Pesant Simple Non Amorti.
  36. Voir le paragraphe « en complément, établissement de la nature plane du mouvement du P.P.S.A. lancé dans les C.I. “ 1a ” ou “ 1b ” » plus haut dans ce chapitre.
  37. Voir le paragraphe « choix, pour un P.P.S. à un degré de liberté, du repérage polaire de pôle “ le centre du mouvement circulaire du P.P.S. ” » plus haut dans ce chapitre.
  38. Voir le paragraphe « composantes cylindro-polaires (ou cylindriques) du vecteur vitesse du point repéré dans le référentiel d'étude » du chap.2 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » dans lequel ρ(t) est remplacé par r(t).
  39. C'est le terme du 1er ordre qui est linéaire.
  40. De plus la possibilité d'intégrer une 1ère fois dans le but de trouver une solution analytique pour θ˙(t) n'existe plus, contrairement à la possibilité que l'on a dans le cas d'une équation différentielle non linéaire du 2ème ordre en θ(t) sans terme du 1er ordre
  41. Laquelle ne pose pas plus de problème qu'en absence de terme du 1er ordre mais qui ne sera pas exposée dans ce chapitre car il ne s'agit que d'un complément
  42. 42,00 42,01 42,02 42,03 42,04 42,05 42,06 42,07 42,08 42,09 42,10 42,11 42,12 42,13 42,14 42,15 42,16 42,17 42,18 et 42,19 On devrait dire « petites valeurs absolues d'élongations angulaires » mais personne ne le fait par abus de langage, toutefois il faut se souvenir qu'une grandeur petite relativement à une autre grandeur positive doit nécessairement être positive pour que cette affirmation est une signification
  43. 43,0 43,1 43,2 43,3 43,4 43,5 43,6 et 43,7 À condition que l'angle soit exprimé en rad.
  44. La nature oscillatoire entre θ0 et +θ0 du P.P.S. (pendule pesant simple) lancé dans les C.I. 1a (avec |θ0| non nécessairement petit) sera établie dans le paragraphe « détermination de la nature oscillatoire du mouvement du P.P.S. par diagramme énergétique » du chap.17 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » mais dès à présent elle est justifiée dans le paragraphe « 2ème C.I. de lancement pour que le P.P.S. ait un mouvement oscillatoire et propriétés du portrait de phase correspondant » plus loin dans ce chapitre.
  45. 45,0 45,1 et 45,2 Développement Limité.
  46. 46,0 et 46,1 Voir le paragraphe « D.L. à l'ordre un de quelques fonctions usuelles » du chap.14 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  47. À connaître sans hésitation (on rappelle que cette expression n'est valable que si l'amplitude d'oscillations θm reste petite c.-à-d. θm15° si on travaille à 1% près).
  48. 48,0 48,1 48,2 et 48,3 C.-à-d. a une « période propre des petites élongations angulaires » plus courte.
  49. L'intensité de la pesanteur à la surface de la Terre valant gpôles9,83ms2 et géquat9,78ms2 on en déduit 𝒯0,équat𝒯0,pôles= gpôlesgéquat1,0026 c.-à-d. qu'un même pendule battant à la période de 1s aux pôles battra à la période de 1,0026s à l'équateur.
  50. Il n'y a en fait pas un symbole astronomique attitré pour représenter la Lune mais plusieurs suivant la phase dans laquelle la Lune est vue en un endroit de la Terre, le symbole choisi ici correspond au premier quartier de la Lune, les autres symboles possibles étant (Full moon symbol) pour la pleine Lune, (☾) pour le dernier quartier et (New moon symbol) pour la nouvelle Lune.
  51. L'intensité de la pesanteur à la surface lunaire étant approximativement le sixième de l'intensité de la pesanteur à la surface terrestre on en déduit 𝒯0,𝒯0,= gg2,45 c.-à-d. qu'un même pendule battant à la période de 1s sur Terre battra à la période de 2,45s sur la Lune.
  52. 52,0 et 52,1 Si on suppose le P.P.S.A. lancé dans les C.I. «1a» avec |θ0|1, en effet on démontrera dans le paragraphe « en complément, prolongement de l'utilisation du diagramme des énergies potentielle et mécanique d'un point à mouvement non conservatif sur l'exemple d'un P.P.S.A. à un degré de liberté » du chap.17 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » que |θ(t)| ne dépasse jamais |θ0| qu'il y ait pseudo oscillations ou non mais la propriété est aussi justifiée dans le paragraphe « 2ème C.I. de lancement pour que le P.P.S. ait un mouvement oscillatoire et propriétés du portrait de phase correspondant » plus loin dans ce chapitre.
  53. En effet on définit σ par hm=2σω0, voir le paragraphe « analogie électromécanique entre le P.E.V.A. lâché sans vitesse initiale, de la position de repos du ressort, dans le champ de pesanteur terrestre et le dipôle R L C série soumis à un échelon de tension, le condensateur étant initialement déchargé et la bobine (parfaite) initialement traversée par aucun courant (réduction canonique du P.E.V.A., 2èmes grandeurs canoniques) » du chap.1 de la leçon « Signaux physiques - bis (PCSI) ».
  54. Discussion identique à celle exposée dans le paragraphe « résolution de l'équation caractéristique de l'équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 2nd ordre homogène avec terme du 1er ordre en f(x) et forme de la solution libre réelle de cette équation différentielle » du chap.2 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  55. Voir le paragraphe « réponses transitoires en élongation du P.E.V.A. suivant le cœfficient d'amortissement σ » du chap.1 de la leçon « Signaux physiques - bis (PCSI) ».
  56. Voir le paragraphe « exemple d'une équation différentielle non linéaire du 2ème ordre sans terme du 1er ordre » du chap.2 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  57. Ainsi une primitive de «sin[θ(t)]θ˙(t)» relativement à t est «cos[θ(t)]».
  58. L'opération de multiplication des deux membres de l'équation différentielle du 2ème ordre en θ(t) par θ˙(t) ne nuit pas à l'intégration une 1ère fois par rapport à t car une primitive de Modèle:Nobr relativement à t est «[θ˙(t)]22».
  59. En effet l'intégration une fois par rapport au temps de l'équation différentielle non linéaire du 2ème ordre en θ(t) avec terme du 1er ordre «θ¨(t)+hmθ˙(t)+glsin[θ(t)]=0» n'aboutit pas, voir la remarque plus haut dans ce paragraphe.
  60. Voir le paragraphe « mise en équation du P.P.S. par application de la r.f.d.n. » plus haut dans ce chapitre.
  61. 61,0 et 61,1 Cette intégrale 1ère du mouvement se déterminera plus rapidement par des considérations énergétiques dans le paragraphe « écriture de l'intégrale 1ère énergétique du P.P.S. à un degré de liberté » du chap.17 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  62. Voir le paragraphe « intégrale 1ère du mouvement d'un P.P.S. à un degré de liberté » plus haut dans ce chapitre.
  63. En effet les C.I. de lancement «1b» avec θ01 et θ˙00, même si la valeur absolue de cette vitesse angulaire reste petite, entraîneront, dans le cas d'oscillations, une amplitude θm>|θ0| qui ne serait pas assurée d'être 1, raison pour laquelle nous nous plaçons, a priori, dans les C.I. de lancement 1a
    Modèle:AlEn effet l'amplitude θm d'oscillations se produisant aux instants tm tels que θ˙(tm)=0, l'intégrale 1ère du mouvement entre n'importe lequel de ces instants et l'instant initial nous conduit à 0= θ˙02+2gl[cos(θm)cos(θ0)] (sous condition d'existence d'oscillations exposée au paragraphe « propriétés des portraits de phase dans le cas général d'oscillations ou de mouvement révolutif d'un P.P.S. lancé dans les C.I. 1b » plus loin dans le chapitre) soit cos(θm)=cos(θ0)lθ˙022g<cos(θ0) et par suite θm>|θ0|.
  64. Voir le paragraphe « développements limités à l'ordre un de quelques fonctions usuelles (remarque) » du chap.14 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  65. Usuellement on met le signe = à la place du signe par abus d'écriture pour traduire une équation de portrait de phase dans le cas où celle-ci n'est qu'une approximation, sans oublier la condition nécessaire d'emploi de cette équation |θ(t)|1,t, élongation angulaire exprimée en rad.
  66. Nous sommes nécessairement dans les C.I. de lancement 1b puisque le 2nd membre est nul pour θ0 dans les C.I. de lancement 1a.
  67. Dans les C.I. de lancement 1a, θm s'identifie à |θ0| et dans les C.I. de lancement 1b, θm est > à |θ0|.
  68. 68,0 68,1 68,2 et 68,3 Une fonction d'une variable est dite stationnaire pour une valeur de son domaine de dérivabilité si sa dérivée par rapport à la variable y est nulle pour cette valeur et de même signe de part et d'autre de la valeur, ce qui correspond, en termes de représentation graphique de la fonction, à un point d'inflexion à tangente à l'axe de la variable.
  69. 69,0 et 69,1 En effet cela entraînerait la stricte négativité du 2nd membre et donc celle de θ˙2(t).
  70. 70,0 et 70,1 Voir le paragraphe « C.I. de lancement 1a ou 1b induisant un mouvement du P.P.S. à un degré de liberté » plus haut dans ce chapitre.
  71. 71,0 et 71,1 L'équation du portrait de phase d'un P.P.S.N.A. lancé dans les C.I. 1b étant «θ˙2(t)=θ˙02+2gl{cos[θ(t)]cos(θ0)}» voir le paragraphe « équation du portrait de phase d'un P.P.S.N.A. à un degré de liberté lancé dans les C.I. “ 1b U 1a ” » plus haut dans ce chapitre.
  72. Soit une valeur maximale pour la vitesse angulaire θ˙<0 valant θ˙max=|θ˙|min=θ˙022gl[1+cos(θ0)].
  73. Soit une valeur minimale pour la vitesse angulaire θ˙<0 valant θ˙min=|θ˙|max=θ˙02+2gl[1cos(θ0)].
  74. D'une part il y a invariance de la forme implicite de l'équation du portrait de phase en changeant les C.I. 1b en leurs opposés et
    Modèle:Ald'autre part, en changeant simultanément θ en θ et θ˙ en θ˙, ce changement associé à celui de C.I. 1b précédemment évoqué fait passer le 2nd membre de la forme explicite de l'équation de phase en son opposé, ce qui a aussi pour conséquence le caractère symétrique par rapport au point origine (0,0) des sens de description des portraits de phase.
  75. Le symétrique par rapport au point origine (0,0) de la de θ du portrait de phase à θ˙0>0 (correspondant à un déplacement du point générique du portrait de phase au-dessus de l'axe des élongations angulaires dans le sens des θ) étant la de θ du portrait de phase à θ˙0<0 (correspondant à un déplacement du point générique du portrait de phase au-dessous de l'axe des élongations angulaires dans le sens des θ).
  76. En effet, par définition {θ˙0201cos(θ0)0} avec l'un au moins des termes non nul θ˙02+2gl[1cos(θ0)]>0 réalisé sans autre condition, il suffit que θ˙022gl[1+cos(θ0)]<0 soit réalisé.
  77. L'amplitude θm est solution de l'équation θ˙2(θm)=0 plus précisément de θ˙02+2gl[cos(θm)cos(θ0)]=0 sur l'intervalle ]0,π[ cos(θm)=cos(θ0)lθ˙022g soit «θm= arccos[cos(θ0)lθ˙022g]» [voir le paragraphe « fonction inverse de la fonction cosinus : fonction arccosinus » du chap.9 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »].
  78. 78,0 78,1 et 78,2 Dans le cas d'un mouvement oscillatoire du P.P.S.N.A., il n'est pas judicieux de tirer l'équation de son portrait de phase sous forme explicite car celle-ci serait conditionnelle avec
    Modèle:Alune forme explicite dans le cas où la vitesse angulaire est positive selon «θ˙si positive=θ˙02+2gl[cos(θ)cos(θ0)]» et
    Modèle:Alune autre forme explicite dans le cas où la vitesse angulaire est négative selon «θ˙si négative=θ˙02+2gl[cos(θ)cos(θ0)]»,
    Modèle:Alusuellement on se contente donc de la forme implicite de celle-ci «θ˙2=θ˙02+2gl[cos(θ)cos(θ0)]».
  79. 79,0 79,1 79,2 79,3 79,4 79,5 79,6 et 79,7 Ou trigonométrique indirect, en effet quand θ˙ est >0, θ et, d'après l'équation du portrait de phase θ˙ jusqu'à ce qu'elle s'annule, puis θ˙ devenant <0, θ et, d'après l'équation du portrait de phase θ˙ jusqu'à ce qu'elle s'annule de nouveau ;
    Modèle:Alainsi quand θ˙ s'annule en passant d'une valeur positive (c.-à-d. une valeur correspondant à une de θ) à une valeur négative (c.-à-d. une valeur correspondant à une de θ), cela correspond effectivement à une rotation du point générique du portrait de phase dans le sens horaire en passant par le maximum de θ et il en est de même
    Modèle:AlModèle:Transparentquand θ˙ s'annule en passant d'une valeur négative (c.-à-d. une valeur correspondant à une de θ) à une valeur positive (c.-à-d. une valeur correspondant à une de θ), cela correspond effectivement à une rotation du point générique du portrait de phase dans le sens horaire en passant par le minimum de θ.
  80. 80,0 80,1 et 80,2 D'une part l'équation, sous forme implicite, d'un portrait de phase associé à un mouvement oscillatoire est invariante par changement simultané de θ en θ et de θ˙ en θ˙ et
    Modèle:Ald'autre part les sens de description du portrait de phase en deux points génériques symétriques par rapport au point origine (0,0) sont eux-mêmes symétriques l'un de l'autre.
  81. 81,0 81,1 et 81,2 Un point générique d'ordonnée située au-dessus de l'axe des élongations (donc tel que θ˙ est >0) se déplace dans le sens des θ alors que le point générique symétrique du précédent par rapport au point origine (0,0) étant d'ordonnée située au-dessous de l'axe des élongations (donc tel que θ˙ est <0) se déplace dans le sens des θ effectivement le sens symétrique du précédent par rapport au point origine (0,0).
  82. 82,0 82,1 et 82,2 Le portrait de phase d'un P.P.S.N.A. associé à un mouvement oscillatoire est antisymétrique par rapport à l'axe des élongations angulaires [son équation sous forme implicite étant invariante par changement de θ en θ et les sens de description du portrait de phase en deux points génériques symétriques par rapport à l'axe des élongations angulaires (c.-à-d. de même élongation angulaire et de vitesse angulaire opposée) étant contraires sont effectivement antisymétriques l'un de l'autre relativement à ce même axe] et
    Modèle:AlModèle:Transparentantisymétrique par rapport à l'axe des vitesses angulaires [son équation sous forme implicite étant invariante par changement de θ˙ en θ˙ et les sens de description du portrait de phase en deux points génériques symétriques par rapport à l'axe des vitesses angulaires (c.-à-d. de même vitesse angulaire et d'élongations angulaires respectives θ et πθ) étant contraires sont effectivement antisymétriques l'un de l'autre relativement à ce même axe] ;
    Modèle:Alla composition des deux antisymétries axiales orthogonales précédentes du portrait de phase d'un P.P.S.N.A. associé à un mouvement oscillatoire conduit à une symétrie centrale de ce portrait de phase par rapport au point d'intersection des deux axes à savoir le point origine (0,0) [il s'agit bien d'une symétrie car si on considère les sens de description en deux points génériques du portrait de phase Q et Q symétriques l'un de l'autre par rapport au point origine (c.-à-d. obtenus en prenant d'abord le symétrique Q d'un point générique Q par rapport à l'axe Δ des élongations angulaires puis en prenant le symétrique Q du point Q par rapport à l'axe Δ des vitesses angulaires) on les trouve de sens contraire conforme à une symétrie centrale en effet
    Modèle:All'application de la 1ère antisymétrie relativement à l'axe Δ des élongations angulaires sur le sens de description du portrait en Q considéré comme un vecteur garde la composante à l'axe Δ Modèle:Nobr à Δ) et change la composante à l'axe Δ (donc à Δ) en son opposé, puis
    Modèle:AlModèle:Transparentcelle de la 2ème antisymétrie relativement à l'axe Δ des vitesses angulaires sur le sens de description du portrait en Q considéré comme un vecteur garde la composante à l'axe Δ laquelle avait été changée en son opposé par la 1ère antisymétrie et change la composante à l'axe Δ en son opposé laquelle avait été gardée par la 1ère antisymétrie d'où
    Modèle:Aleffectivement un changement de sens par composition de ces deux antisymétries axiales orthogonales confirmant qu'il s'agit bien d'une symétrie centrale].
    Modèle:AlVoir, pour plus d'informations sur les propriétés d'une antisymétrie axiale, le paragraphe « invariance par antisymétrie axiale d'un champ vectoriel d'un espace à deux dimensions plan (propriété de la composante axiale et de la composante normale du champ vectoriel) » du chap.20 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  83. Nous sommes alors dans les C.I. de lancement 1a et la 2ème C.I. supplémentaire |θ˙0|<2gl[1+cos(θ0)] est alors automatiquement réalisée, θ˙0 étant nulle.
  84. 84,0 84,1 84,2 et 84,3 Dans les C.I. de lancement 1a, θ˙0 étant nulle, ceci a pour conséquence θm=|θ0|.
  85. Et, dans la mesure où θ0 est <0, dans le corps du paragraphe annoté, les phases de et sont échangées avec θm maintenant égale à θ0,
    Modèle:AlModèle:Transparentle caractère fermé du portrait de phase et sa propriété de symétrique relativement à (0,0) restant inchangés.
  86. 86,00 86,01 86,02 86,03 86,04 86,05 86,06 86,07 86,08 86,09 86,10 86,11 86,12 86,13 86,14 86,15 86,16 86,17 86,18 86,19 86,20 et 86,21 C.-à-d. correspondant à «θπ(mod2π)», en effet M doit être sur la verticale passant par O et au-dessus de ce dernier [résultat intuitif mais qui sera établi aux paragraphes « définition des positions d'équilibre du P.P.S. à un degré de liberté » et « stabilité et instabilité des équilibres en termes de force sur l'exemple du P.P.S. à un degré de liberté » du chap.18 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) »] ; bien entendu il ne peut y avoir d'équilibre instable si on remplace la tige sans masse par un fil idéal, ce dernier en cette position ne pouvant être tendu !
  87. En effet cette 2ème C.I. de lancement d'un P.P.S.N.A. lancé dans les C.I. 1b1a pour que le P.P.S. s'arrête en sa position d'équilibre instable
    Modèle:AlModèle:Transparentdoit être complémentaire de la 2ème C.I. de lancement d'un P.P.S.N.A. en mouvement révolutif à savoir «|θ˙0|>2gl[1+cos(θ0)]» [voir le paragraphe « 2ème C.I. de lancement pour que le P.P.S. ait un mouvement révolutif et propriétés du portrait de phase correspondant » plus haut dans ce chapitre] et
    Modèle:AlModèle:Transparentde celle d'un P.P.S.N.A. en mouvement oscillatoire à savoir «|θ˙0|<2gl[1+cos(θ0)]» [voir le paragraphe « 2ème C.I. de lancement pour que le P.P.S. ait un mouvement oscillatoire et propriétés du portrait de phase correspondant » plus haut dans ce chapitre].
  88. «|θ˙0|=2gl[1+cos(θ0)] étant nécessairement 0 {sauf si θ0π(mod2π)}», le P.P.S.N.A. est nécessairement lancé dans les C.I. 1b {sauf si θ0π(mod2π), le P.P.S.N.A. étant alors lancé dans les C.I. 1a}.
  89. 89,0 et 89,1 Toutefois l'équilibre étant instable, l'arrêt n'est effectif qu'en absence de perturbations extérieures qui pourraient déloger le P.P.S.N.A. de cet équilibre.
  90. En tiretés, figure la fin du portrait de phase du même P.P.S.N.A. lancé dans les mêmes C.I. qui serait, après ruptures successives d'équilibres instables par perturbations extérieures, arrêté temporairement en 3πrad=540°, position d'équilibre instable et dont le mouvement se serait poursuivi, par nouvelle perturbation extérieure, dans le sens négatif, faisant θ de 3πrad=540° à πrad=180° où le P.P.S.N.A. retrouve une position d'arrêt
  91. Nécessairement de faible valeur absolue pour que cela ne perturbe pas le portrait de phase engendré
  92. À savoir faire, c'est une des exigences du programme de physique de P.C.S.I..
  93. Voir le paragraphe « cas particulier des petites élongations angulaires du P.P.S.(N.A.) dans les C.I. de lancement 1a » plus haut dans ce chapitre.
  94. Voir le paragraphe « ellipse de centre O, d'axes Ox et Oy » du chap.11 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  95. 95,0 95,1 et 95,2 Les coordonnées étant exprimées dans des unités différentes, on ne peut pas savoir lequel de ces axes est le grand axe ou le petit axe, il faut au moins définir une échelle sur l'axe des vitesses angulaires pour conclure, mais en fait savoir lequel d'entre eux est l'axe focal n'a aucun intérêt dans le cas présent, les foyers n'y jouant aucun rôle.
  96. Suivant le signe de la vitesse angulaire initiale, laquelle doit être de valeur absolue suffisante pour que le P.P.S.A. puisse passer la position d'équilibre instable repérée par une élongation angulaire θπ(mod2π).
  97. Voir le paragraphe « en complément, mise en équation du P.P.S.A. » plus haut dans ce chapitre.
  98. Qui est suffisante pour obtenir un mouvement révolutif d'un P.P.S.N.A., la vitesse angulaire initiale pour une élongation initiale θ0=2π3rad étant telle que θ˙0>2gl[1+cos(θ0)]= 2gl[112]=gl3,13rads1.
  99. Ici le début de mouvement révolutif (amorti) [c.-à-d. le 1er tour] se faisant dans le sens positif, la partie correspondante du portrait de phase se trouve au-dessus de l'axe des élongations angulaires ; si la vitesse angulaire avait été plus grande le début de mouvement révolutif (amorti) aurait été de plusieurs tours par exemple k et la partie correspondante du portrait de phase aurait contenu k motifs du type de celui présenté sur la figure avec une vitesse angulaire au passage par la position d'équilibre instable ainsi que celle au passage par la position d'équilibre stable d'autant plus faible que le nombre de tours effectué se rapproche de k.
  100. Si le début de mouvement révolutif (amorti) avait été de k tours, après la partie du portrait de phase au-dessus de l'axe des élongations angulaires correspondant au mouvement révolutif Modèle:Nobr le portrait de phase spiralerait autour du point (2kπ,0).
  101. Sera justifié dans le paragraphe « absence d'isochronisme des oscillations du P.P.S. (pendule pesant simple) à un degré de liberté » du chap.17 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) », on y établira en effet 𝒯= 𝒯02π0π2du1sin2(θ02)sin2(u) avec 𝒯0=2πlg période (propre) des petites élongations angulaires, montrant effectivement la de 𝒯 avec l'amplitude |θ0| des oscillations car la fonction à intégrer quand |θ0| d'une part et les bornes de l'intégrale n'en dépendent pas d'autre part.
  102. C.-à-d. avec la valeur absolue de l'élongation angulaire initiale |θ0|.
  103. Pour laquelle on peut appliquer la formule de la période des petites élongations angulaires.
  104. Si la période des petites élongations angulaires est de 1s, le P.P.S.(N.A.) battra à la période de 1,06s avec une amplitude de 60°.
  105. L'absence d'isochronisme du P.P.S.(N.A.) n'est pas explicitement précisée dans le programme de physique de P.C.S.I. mais c'est néanmoins une propriété importante qui distingue un P.P.S.(N.A.) d'un oscillateur harmonique (non amorti), certes ce n'est pas la seule
  106. 106,0 106,1 106,2 106,3 et 106,4 En hommage à Jean-Charles de Borda (1733 – 1799) mathématicien, physicien, politologue et navigateur français ; ce dernier, membre de l’Académie des Sciences à partir de 1760, a travaillé essentiellement comme ingénieur du génie maritime, il a été chargé, par l'Académie des Sciences, en collaboration avec Coulomb [Charles-Augustin Coulomb (1736 - 1806) officier, ingénieur et physicien français à qui on doit la formulation précise des lois de frottement « solide » ainsi que l'invention du pendule de torsion qui lui permet de formuler la loi d'attraction des corps électrisés], d'étudier la longueur du pendule battant la seconde [pour cette occasion Etienne Lenoir (1744 - 1832), ingénieur du roi, a fabriqué un pendule formé d'une sphère de platine d'un diamètre de 36mm, de masse 526g, et accrochée à un fil de fer de 12pieds de long (un pied de l'époque valait 324,839mm), la période d'oscillations était de 2s] puis, entre 1792 et 1799, avec deux astronomes français Pierre Méchain (1744 - 1804) et Jean-Baptiste Delambre (1749 - 1822) (également membres de l'Académie des Sciences) il est chargé, par cette dernière, de déterminer la longueur de l'arc de méridien de Dunkerque à Barcelone.
  107. 107,0 107,1 107,2 107,3 et 107,4 L'usage est de réaliser une contraction dans le nom donné à cette formule en la nommant « formule de Borda ».
  108. Égale à |θ0| pour un P.P.S. (pendule pesant simple) lancé dans les C.I. 1a.
  109. 109,0 et 109,1 La version utilisée étant Scilab 5.41, Scilab étant un logiciel libre de calcul numérique multi‐plate‐forme.
  110. C'est effectivement un complément non spécifié dans le programme de physique de P.C.S.I., toutefois l'allure des tracés doit aider à mieux comprendre le mouvement d'un P.P.S.(N.A.) à un degré de liberté et les lignes de programmes correspondantes devraient permettre au lecteur de se rendre autonome dans l'utilisation de « Scilab » ;
    Modèle:Alfigure toutefois dans le programme une approche numérique d'un oscillateur non linéaire (non imposé et pouvant par conséquent être un P.P.S. à un degré de liberté) qui sera traitée dans le paragraphe « approche numérique : utiliser les résultats fournis par une méthode numérique pour mettre en évidence des effets non linéaires » du chap.19 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » ce qui est traité ici peut donc être considéré comme un avant goût de ce qui se fera dans le chapitre précité.
  111. Le système peut être qualifié de « couplé », car la 1ère équation ne peut être résolue que lorsque ϖ(t) est connue, de même que la résolution de la 2ème équation nécessite de connaître θ(t).
  112. Le paramètre par rapport auquel la dérivation est effectuée est indiqué dans le 1er argument de la fonction deff().
  113. On rappelle que l'erreur est inférieure à 1% à condition que l'amplitude soit inférieure à 75°.
  114. Nous verrons dans le paragraphe « étude d'un P.P.S.(N.A.) lancé dans des C.I. (1b) par diagramme d'énergies potentielle et mécanique (démonstration de la nature périodique dans un mouvement révolutif du P.P.S. à un degré de liberté et expression de sa période sous forme intégrale) » du chap.17 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » l'expression de la période de révolution sous forme intégrale et pourrons vérifier cette valeur numérique à l'aide du logiciel de calcul numérique « Scilab ».

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