Cinétique et dynamique d'un système discret de points matériels

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Modèle:Chapitre

Modèle:AlCe chapitre est traité dans le cadre de la cinétique et de la dynamique newtoniennes avec pour système discret de points matériels {Mi(mi)}i[[1,N]] dans lequel N*/{1,2}[1] ; de plus si le contenu du système reste inchangé (aucune entrée ou sortie de points matériels dans le système), le système est dit « fermé » (sinon, il est dit « ouvert »).

Cinétique d'un système discret de points matériels

Modèle:AlDans le cas général le système discret de points matériels est déformable et

Modèle:Aldans le cas où il est fermé et « indéformable » il définit un « solide (au sens de la mécanique)».

Masse du système discret de points matériels

Modèle:AlLa masse du système discret de points matériels «

{Mi(mi)}i[[1,N]]

» dans lequel «

N*/{1,2}

»[1] est une grandeur scalaire

>0

caractérisant l'inertie du système et définie selon

«msyst=i=1..Nmi».

Modèle:AlRemarque : Si le système est fermé, N étant constant, la masse du système ne varie pas c'est-à-dire «msyst=cste».

Centre d'inertie (ou centre de masse) du système discret de points matériels

Modèle:AlLe centre d'inertie

(

ou centre de masse

)

du système discret de points matériels «

{Mi(mi)}i[[1,N]]

» dans lequel «

N*/{1,2}

»[1] est le barycentre

G

des positions instantanées des points matériels affectées de leur masse comme cœfficient, sa définition mathématique s'écrivant[2]

«G tel que i=1..NmiGMi=0» (G est donc un point fictif).

Modèle:AlPropriété : avec O représentant une position quelconque, «G est tel que OG=i=1..NmiOMii=1..Nmi»[3] «msystOG=i=1..NmiOMi» (de par la définition, G est indépendant de O).

Modèle:AlModèle:TransparentJustification : introduisant la position O dans la définition, on obtient «i=1..Nmi[OMiOG]=0» ou «i=1..NmiOMi=[i=1..Nmi]OG» «i=1..NmiOMi=msystOG» ou encore «OG=i=1..NmiOMimsyst=i=1..NmiOMii=1..Nmi».

Résultante cinétique du système discret de points matériels

Modèle:AlLa résultante cinétique du système discret de points matériels «

{Mi(mi)}i[[1,N]]

» dans lequel «

N*/{1,2}

»[1] en mouvement dans le référentiel

, est notée, à l'instant

t

,

Psyst(t) [

ou, en absence d'ambiguïté,

P(t)]

et définie comme la somme des quantités de mouvement de chaque point matériel du système au même instant

t

soit, en notant

pMi(t)

la quantité de mouvement du point

Mi

dans le référentiel

à cet instant

t

,

«Psyst(t)=i=1..NpMi(t)»[4] ou encore, ;
«Psyst(t)=i=1..NmiVMi(t)»[5]Modèle:,[6] avec
VMi(t) le vecteur vitesse du point Mi à l'instant t dans .

Modèle:AlRemarque : Si le système est fermé, c'est-à-dire si N=cste, l'éventuelle variation de sa résultante cinétique ne dépend que la modification du mouvement des points le constituant ;

Modèle:AlModèle:Transparentsi le système est ouvert, défini comme le contenu intérieur d'une surface de contrôle fermée (Σ), N pouvant varier, sa résultante cinétique peut varier :

Modèle:AlModèle:Transparentpar entrée ou sortie de points matériels accompagnée d'une entrée ou sortie de leur quantité de mouvement et (ou)

Modèle:AlModèle:Transparentpar modification du mouvement des points initialement présents.

Modèle:AlPropriété de la résultante cinétique d'un système discret fermé : La résultante cinétique

Psyst(t)

du système discret fermé de points matériels «

{Mi(mi)}i[[1,N]]

» avec «

N*/{1,2}

»[1], définie à l'instant

t

dans le référentiel

, est liée au mouvement du C.D.I[7].

G

du système au même instant

t

dans le même référentiel

selon

«Psyst(t)=msystVG(t)»[5] dans lequel
msyst est la masse du système et
VG(t) le vecteur vitesse de G à l'instant t dans .

Modèle:AlModèle:TransparentDémonstration : Choisissant un point O fixe du référentiel d'étude , le vecteur position du C.D.I[7]. G du système de points matériels fermé {Mi(mi)}i=1..N est tel que msystOG(t)=i=1..NmiOMi(t) ;

Modèle:AlModèle:Transparentdérivant cette relation par rapport à t et compte-tenu de la linéarité de l'opération dérivation on obtient msystdOGdt(t)= i=1..NmidOMidt(t)[8] ou, en utilisant la définition des vecteurs vitesses, msystVG(t)=i=1..NmiVMi(t), le 2ème membre définissant la résultante cinétique du système de points matériels, C.Q.F.D[9].

Modèle:AlModèle:TransparentLa résultante cinétique Psyst(t) du système discret fermé de points matériels «{Mi(mi)}i[[1,N]]» avec «N*/{1,2}»[1], définie à l'instant t dans le référentiel , est donc, au même instant t dans le même référentiel , le vecteur quantité de mouvement du C.D.I.[7] G du système, point fictif auquel on affecte toute la masse du système.

Moment cinétique vectoriel du système discret de points matériels par rapport à un point O

Définition du moment cinétique vectoriel du système discret de points matériels par rapport à un point O

Modèle:AlLe vecteur moment cinétique du système discret de points matériels «

{Mi(mi)}i=1..N

» avec «

N*/{1,2}

»[1] dans le référentiel d'étude

par rapport à un point

O (

a priori Modèle:Nobr est la somme des vecteurs moment cinétique de chaque point matériel, définie à l'instant

t

, dans le référentiel

par rapport à ce même point

O

[10] soit encore

«σO(syst,t)=i=1..NσO(Mi,t)=i=1..NOMi(t)pMi(t)»[4]Modèle:,[11] avec
pMi(t) « le vecteur quantité de mouvement de Mi dans () au même instant t»,
soit encore «σO(syst,t)=i=1..NOMi(t)miVMi(t)»[5]Modèle:,[11] avec
VMi(t) « le vecteur vitesse de Mi dans () au même instant t».

Formule de changement d'origine d'évaluation du moment cinétique vectoriel du système discret de points matériels

Modèle:AlSoit

(O,O)

deux points quelconques distincts, la formule de changement d'origine d'évaluation du moment cinétique vectoriel du système discret de points matériels à l'instant

t

dans le référentiel

suit la relation suivante

«σO(syst,t)=σO(syst,t)+OOPsyst(t)»[4] dans laquelle
«Psyst(t)» est la résultante cinétique du système au même instant t dans le même référentiel .

Modèle:AlDémonstration : Pour démontrer la relation ci-dessus on utilise la relation de Chasles[12] OMi=OO+OMi et la distributivité de la multiplication vectorielle relativement à l'addition vectorielle[13] soit σO(syst,t)=i=1..NOMipMi(t)=i=1..N[OO+OMi]pMi(t)=i=1..NOOpMi(t)+i=1..NOMipMi(t) dans laquelle on reconnaît dans le dernier terme σO(syst,t) et on factorise vectoriellement à gauche par OO[14] dans le Modèle:1er terme i=1..NOOpMi(t)=OO[i=1..NpMi(t)]=OOPsyst(t) d'où la R.Q.F.D[15].

Modèle:AlRemarque : Le changement d'origine entre un point quelconque O et le C.D.I[7]. G du système discret est le plus couramment utilisé à savoir «σO(syst,t)=σG(syst,t)+OGPsyst(t)»[4] ;

Modèle:AlModèle:Transparentle moment cinétique vectoriel du système discret de points matériels, à l'instant t, par rapport à un point O quelconque dans le référentiel , «σO(syst,t)» est donc la somme
Modèle:AlModèle:Transparentdu moment cinétique vectoriel du système, au même instant t, par rapport au C.D.I[7]. G du système dans le même référentiel , «σG(syst,t)» et
Modèle:AlModèle:Transparentdu moment cinétique vectoriel, par rapport à O, du point fictif G de quantité de mouvement Psyst(t) au même instant t dans le même référentiel , «σO(G,t)=OG(t)Psyst(t)».

Cas particulier d'un système discret de points matériels en translation dans le référentiel d'étude

Modèle:AlConsidérant le système discret de points matériels «

{Mi(mi)}i=1..N

» avec «

N*/{1,2}

»[1] en translation de vecteur vitesse

Vsyst. en transl.(t)=VG(t)

à l'instant

t

dans le référentiel d'étude

{

c'est-à-dire tel que

VMi(t)=Vsyst. en transl.(t),i[[1,N]]}

, le moment cinétique vectoriel du système en translation dans le référentiel

vaut, à l'instant

t

relativement à un point

O

quelconque, «

σO(syst,t)= σG(syst,t)+OG(t)Psyst(t)

» dans lequel «

{Psyst(t)=i=1..NmiVMi(t)σG(syst,t)=i=1..NGMimiVMi(t)}

où, d'une part «

Psyst. en transl.(t)=msystVsyst. en transl.(t)

» et d'autre part «

σG(syst. en transl.,t)=i=1..NGMimiVsyst. en transl.(t)

» puis, par factorisation vectorielle à droite[14] «

σG(syst. en transl.,t)=[i=1..NmiGMi]Vsyst. en transl.(t)=0

» par définition du C.D.I[7]. du système soit

«σG(syst. en transl.,t)=0»[4] et
«σO(syst. en transl.,t)=OG(t)Psyst. en transl.(t)[4] =OG(t)msystVsyst. en transl.(t)»[5].

Cas particulier d'un système discret de points matériels en rotation autour d'un axe fixe dans le référentiel d'étude

Moment cinétique vectoriel d'un point matériel M en mouvement circulaire dans le référentiel d’étude par rapport à un point A de l’axe de rotation, différent du centre C du cercle
Schéma descriptif du mouvement d'un point matériel M décrivant un cercle de centre C, de vecteur rotation instantanée Ω(t)[16] imposé, avec précision du vecteur moment cinétique σA(M,t) de M en un point A (origine de calcul de moment cinétique) de l'axe de rotation mais différent du centre C

Modèle:AlSoit

A

un point quelconque de l'axe de rotation

Δ

du point matériel

M

avec

AC

centre du cercle décrit par

M

dans le référentiel

avec le vecteur rotation instantanée

Ω(t)

, le vecteur moment cinétique du point matériel

M

dans

par rapport au point

AC

de son axe de rotation, noté

σA(M,t)

est défini par

«σA(M,t)=AM(t)pM(t)»[4] ou «σA(M,t)=AM(t)mVM(t)»[5] ;

Modèle:Aly injectant l'expression intrinsèque du vecteur vitesse d'un point en mouvement circulaire de centre

C

et de vecteur rotation instantanée Modèle:Nobr à savoir

VM(t)= Ω(t)CM(t)

[17]Modèle:,[18], on obtient

σA(M,t)= AM(t)m[Ω(t)CM(t)]

nécessitant d'utiliser une des deux formules du double produit vectoriel[19] soit

σA(M,t)m=[AM(t)CM(t)]Ω(t)[AM(t)Ω(t)]CM(t)

avec

AM(t)=AC(t)+CM(t)

par utilisation de la relation de Chasles[12] ou encore, en notant

uΔ

le vecteur unitaire de

Δ

, on peut écrire

{Ω(t)=Ω(t)uΔainsi queAM(t)=ACuΔ+CM(t)} {AM(t)Ω(t)=ACΩ(t)+CM(t)Ω(t)uΔAM(t)CM(t)=ACuΔCM(t)+CM2(t)}

car

CM(t)

est

à

uΔ

, d'où

σA(M,t)m=CM2(t)Ω(t)ACΩ(t)CM(t)

, soit encore, en notant

R

le rayon du cercle

CM2(t)=R2t

, l'expression finale du vecteur moment cinétique du point matériel

M

en mouvement circulaire de centre

C

, de rayon

R

et de vecteur rotation instantanée

Ω(t)

[16] quand l'origine de calcul du moment cinétique est un point

A

de l'axe de rotation

du centre

C

du cercle

«σA(M,t)=mR2Ω(t)mΩ(t)ACCM(t)»[5].
Expression du vecteur moment cinétique d’un système discret fermé de points matériels en rotation autour d’un axe Δ fixe dans le référentiel d'étude, le point origine de calcul étant un point A de Δ
Système discret fermé de points matériels {Mi, (mi)} en rotation autour d'un axe (Δ) fixe, moment cinétique (vectoriel) du système par rapport à un point A quelconque de l'axe (Δ)

Modèle:AlLe système discret fermé de points matériels «

{Mi(mi)}i=1..N

» avec «

N*/{1,2}

»[1] étant en rotation autour d'un axe

(Δ)

fixe du référentiel d'étude

, de vecteur rotation instantanée

Ω(t)

[16] à l'instant

t

et choisissant comme point origine de calcul du vecteur moment cinétique du système un point

A

quelconque de

(Δ)

, on peut écrire, au même instant

t

, le vecteur moment cinétique du point

Mi,i[[1,N]]

dans

par rapport à

A

sous la forme

σA(Mi,t)= miri2Ω(t)miΩ(t)AHiHiMi(t)

[20]Modèle:,[5], avec

Hi

centre de rotation de

Mi

autour de

(Δ)

et

ri

le rayon du cercle décrit par

Mi

, le vecteur moment cinétique du système

σA(syst,t)

étant la somme des vecteurs moment cinétique de chaque point

Mi

 ; on en déduit donc

σA(syst,t)= i=1..NσA(Mi,t)= i=1..N[miri2Ω(t)miΩ(t)AHiHiMi(t)]

ou, après distribution de la somme sur chaque terme de l'expression entre crochets puis factorisation par

Ω(t)

ou

Ω(t)

dans le Modèle:1er ou 2ème terme,

«σA(syst,t)=[i=1..Nmiri2]Ω(t)Ω(t)[i=1..NmiAHiHiMi(t)]»[5] ;

Modèle:Alen notant «JΔ=i=1..NJΔ(Mi)=i=1..Nmiri2» exprimée en kgm2 le moment d'inertie du système relativement à l'axe de rotation (Δ) [il s'agit de la 2ème grandeur d'inertie caractérisant le système, la Modèle:1re étant sa masse msyst] et

Modèle:Alrepérant le point Mi par ses coordonnées cylindro-polaires de pôle A et d'axe (Δ) orienté par uΔ [de sens a priori arbitraire sur (Δ) mais pratiquement choisi dans le sens de rotation quand celui-ci, connu, ne change pas] «(ri,θi,zi)» [la base cylindro-polaire liée à Mi étant notée (uri,uθi,uΔ)][21],

Modèle:Alle vecteur moment cinétique du système discret fermé de points matériels «

{Mi(mi)}i=1..N

» avec «

N*/{1,2}

»[1] en rotation autour de l'axe

(Δ)

fixe dans

, de vecteur rotation instantanée

Ω(t)

[16] à l'instant

t

dans

, évalué au même instant

t

par rapport à

A

point quelconque de

(Δ)

, se réécrit selon

«σA(syst,t)=JΔΩ(t)Ω(t)[i=1..Nmiziriuri(t)]»[22]Modèle:,[5].
Simplification dans le cas où l'axe Δ de rotation du système discret fermé de points matériels est « axe principal d'inertie du système »

Modèle:AlPour tout

A

, point origine de calcul de vecteur moment cinétique du système discret fermé de points matériels «

{Mi(mi)}i=1..N

» avec «

N*/{1,2}

»[1] en rotation autour d'un axe

(Δ)

fixe du référentiel d'étude

et passant par

A

,
Modèle:Alon admet qu'il existe au moins trois directions de l'axe de rotation

{(Δp,k)}k=1..3

, orthogonales entre elles, telles que

«σA(Δp,k)(syst,t) soit à l'axe de rotation (Δp,k)» du système c'est-à-dire telles que
«i=1..NmiAHi,kHi,kMi(t)=0»[23] avec Hi,k le projeté orthogonal de Mi sur (Δp,k),

«σA(Δp,k)(syst,t)=JΔp,kΩ(t)»[5] avec «JΔp,k=i=1..Nmiri,k2» dans laquelle ri,k=Hi,kMi,
(Δp,k) définissant un « axe principal d'inertie du système issu de A»[24],
JΔp,k étant le « moment principal d'inertie du système relativement à l'axe principal d'inertie (Δp,k) passant par A».

Modèle:AlRemarque : Pour un système discret fermé de points matériels indéformable, on peut définir au moins trois directions, deux à deux , d'axe de rotation du système telles que le vecteur moment cinétique de ce dernier évalué par rapport à un point A quelconque, «σA(syst,t)», en rotation autour d'un axe issu de A ayant l'une des trois directions précédentes, « soit au vecteur rotation instantanée Ω(t)», Modèle:Nobr qu'on peut toujours trouver trois axes principaux d'inertie du système issus de n'importe quel point A, ou encore on peut définir un repère principal d'inertie du système à partir de n’importe quel point origine Modèle:Nobr mais

Modèle:AlModèle:Transparentun axe quelconque (Δ) peut n'être principal d'inertie pour aucun de ses points A c'est-à-dire que le 2ème terme du vecteur moment cinétique σA(Δ)(syst,t) du système en rotation autour de (Δ), de vecteur rotation instantanée Ω(t), à savoir «Ω(t)[i=1..NmiAHiHiMi(t)](Δ)», peut être non nul pour tous les points A(Δ)[25].

Modèle:AlExemples d'axes principaux d'inertie : Pour plus de détails voir le paragraphe « complément, exemples de détermination d'axes principaux d'inertie de systèmes discrets fermés indéformables particuliers de points matériels » du chap.2 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI » ;

Modèle:AlModèle:Transparentl'exemple le plus fréquemment rencontré est celui d'un système discret fermé de points matériels ayant un axe de symétrie de révolution (Δ) autour duquel le système est en rotation, le moment cinétique de ce dernier étant évalué par rapport à un point A quelconque de (Δ), on vérifie la relation «σA(Δ)(syst,t)=JΔΩ(t)» avec «JΔ=i=1..Nmiri2» dans laquelle ri=HiMi établissant que l'axe de symétrie de révolution du système est un axe principal d'inertie de ce dernier pour tous les points de l'axe, en effet «i=1..NmiAHiHiMi(t)=0» car, dans le plan de section droite quelconque du système coupant l'axe en Hj, au point matériel Mj,kj(mj,kj) correspond un point matériel unique Mj,kj(mj,kj) symétrique de Mj,kj par rapport à Hj c'est-à-dire tel que HjMj,kj(t)=HjMj,kj(t) «mj,kjAHj[HjMj,kj(t)+HjMj,kj(t)]=0,kj,j» d'où la propriété énoncée en faisant la somme sur kj utilisant (une seule fois) tous les points du plan de section droite coupant l'axe en Hj[26] puis sur j pour décrire toutes les sections droites.

Moment cinétique scalaire du système discret de points matériels par rapport à un axe Δ

Modèle:AlLe moment cinétique scalaire du système discret fermé de points matériels «

{Mi(mi)}i=1..N

» avec «

N*/{1,2}

»[1] par rapport à l'axe

Δ

, à l'instant

t

, dans le référentiel d'étude

est définie comme la projection orthogonale sur l'axe, du vecteur moment cinétique du système, au même instant

t

, dans le même référentiel

, par rapport à un point

A

quelconque de l'axe soit

«σΔ(syst,t)=σA(syst,t)uΔ»,[27]Modèle:,[4] AΔ.

Modèle:AlJustification de la définition : On justifie la définition du moment cinétique scalaire du système discret fermé de points matériels en vérifiant que le moment cinétique vectoriel du système est équiprojectif Modèle:Nobr en vérifiant la propriété «σA(syst,t)AA=σA(syst,t)AA» ;

Modèle:AlModèle:Transparentpour cela on utilise la formule de changement d'origine d'évaluation du moment cinétique vectoriel du système discret de points matériels[28] entre A et A soit «σA(syst,t)= σA(syst,t)+AAPsyst(t)»[4] et on multiplie scalairement chaque membre par AA en utilisant, dans le membre de droite, la distributivité de la multiplication scalaire relativement à l'addition Modèle:Nobr «σA(syst,t)AA=σA(syst,t)AA+[AAPsyst(t)]AA»[29] R.Q.F.D[15]. ;

Modèle:AlModèle:Transparentprenant deux points distincts A et A quelconques sur l'axe Δ orienté par uΔ, nous pouvons poser AA=AAuΔ et l'équiprojectivité du moment cinétique vectoriel du système discret de points matériels se réécrit, après simplification par AA0, «σA(syst,t)uΔ=σA(syst,t)uΔ», la valeur commune définissant le moment cinétique scalaire du système discret de points matériels.

Modèle:AlCas particulier d'un système discret de points matériels en translation dans le référentiel d'étude : Le moment cinétique vectoriel du système discret de points matériels «

{Mi(mi)}i=1..N

» avec «

N*/{1,2}

»[1] en translation de vecteur vitesse

Vsyst. en transl.(t)

à l'instant

t

dans le référentiel d'étude

, s'exprimant, à l'instant

t

relativement à un point

A

quelconque d'un axe

Δ

, «

σA(syst. en transl.,t)=σG(syst. en transl.,t)+AG(t)Psyst. en transl.(t)

»[30] dans lequel «

Psyst. en transl.(t)=msystVsyst. en transl.(t)

d'où
Modèle:AlModèle:Transparentle moment cinétique scalaire du système en translation évalué par rapport à l'axe

Δ

orienté par

uΔ

«

σΔ(syst. en transl.,t)=σA(syst. en transl.,t)uΔ=[AG(t)Psyst. en transl.(t)]uΔ=msyst[AG(t)Vsyst. en transl.(t)]uΔ=msyst[uΔAG(t)]Vsyst. en transl.(t)

» en utilisant l'invariance d'un produit mixte par permutation circulaire[31] ou, en notant

HG

le projeté orthogonal de

G

sur l'axe

Δ

«

σΔ(syst. en transl.,t)=msyst[uΔHGG(t)]Vsyst. en transl.(t)

» soit enfin, en utilisant le repérage cylindro-polaire de pôle

A

et d'axe orienté par

uΔ

les coordonnées cylindro-polaires de

G

sont

(rG,θG,zG) [

avec pour base cylindro-polaire liée à

G

,

{ur,uθ,uΔ}]

[21]

uΔHGG(t)=rG(t)uθ(t)

et par suite «

σΔ(syst. en transl.,t)=msystrG(t)[Vsyst. en transl.(t)uθ(t)]

» ou, en notant

Vθ,syst. en transl.(t)

la composante orthoradiale du vecteur vitesse de translation du système à l'instant

t

[4],

«σΔ(syst. en transl.,t)=msystrG(t)Vθ,syst. en transl.(t)[5]Modèle:,[32].

Modèle:AlCas particulier d'un système discret de points matériels en rotation autour d'un axe fixe dans le référentiel d'étude : Le moment cinétique vectoriel du système discret de points matériels «

{Mi(mi)}i=1..N

» avec «

N*/{1,2}

»[1] en rotation autour d'un axe

(Δ)

, de vecteur rotation instantanée

Ω(t)

[16] à l'instant

t

dans le référentiel d'étude

, s'exprimant, à l'instant

t

relativement à un point

A

quelconque de

(Δ)

, «

σA(syst,t)=JΔΩ(t)Ω(t)[i=1..NmiAHiHiMi(t)]

»[33]Modèle:,[5]Modèle:,[22] dans lequel «

JΔ=i=1..NJΔ(Mi)=i=1..Nmiri2

» est le moment d'inertie du système relativement à l'axe de rotation

(Δ)

,

Hi

le projeté orthogonal de

Mi

sur l'axe et

Ω(t)=Ω(t)uΔ

la vitesse angulaire de rotation du système autour de

(Δ)

orienté par

uΔ

, d'où
Modèle:AlModèle:Transparentle moment cinétique scalaire du système en rotation évalué par rapport à l'axe

Δ

de rotation orienté par

uΔ

«

σΔ(syst,t)=σA(syst,t)uΔ={JΔΩ(t)Ω(t)[i=1..NmiAHiHiMi(t)]}uΔ=JΔΩ(t)uΔΩ(t)[i=1..NmiAHiHiMi(t)uΔ]

» en utilisant la distributivité de la multiplication scalaire relativement à l'addition vectorielle[34] ainsi que

HiMi(t)

à

uΔMi

, l'expression finale du moment cinétique scalaire du système en rotation autour de l'axe

(Δ)

par rapport auquel le moment cinétique est évalué

«σΔ(syst,t)=JΔΩ(t)» que l'axe (Δ) soit principal d'inertie[35] ou non[5].

Énergie cinétique du système discret de points matériels

Modèle:AlL'énergie cinétique, à l'instant

t

, du système discret de points matériels «

{Mi(mi)}i=1..N

» avec «

N*/{1,2}

»[1] dans le référentiel d'étude

est la somme des énergies cinétiques de tous les points matériels, définies au même instant

t

, dans le référentiel

[36] soit encore

«K(syst,t)=i=1..NKMi(t)»[4]Modèle:,[37] ou
«K(syst,t)=i=1..NpMi22mi(t)=i=1..N12miVMi2(t)=i=1..N12pMi(t)VMi(t)»[5] avec
pMi(t) « le vecteur quantité de mouvement de Mi dans () au même instant t»,
et VMi(t) « le vecteur vitesse de Mi dans () au même instant t».

Modèle:AlCas particulier d'un système discret de points matériels en translation dans le référentiel d'étude : L'énergie cinétique, à l'instant

t

, du système discret de points matériels «

{Mi(mi)}i=1..N

» avec «

N*/{1,2}

»[1] en translation de vecteur vitesse

Vsyst. en transl.(t)

au même instant

t

dans le référentiel d'étude

{

c'est-à-dire tel que

VMi(t)=Vsyst. en transl.(t),i[[1,N]]}

, s'évaluant selon «

K(syst. en transl.,t)=i=1..N12miVMi2(t)=i=1..N12miVsyst. en transl.2(t)

» soit, en factorisant par

Vsyst. en transl.2(t)2

et reconnaissant

i=1..Nmi=msyst

dans l'autre facteur

«K(syst. en transl.,t)=12msystVsyst. en transl.2(t)»[5]Modèle:,[36]
ou encore, avec Psyst. en transl.(t)=msystVsyst. en transl.(t)[5]
«K(syst. en transl.,t)=Psyst. en transl.22msyst(t)=12Psyst. en transl.(t)Vsyst. en transl.(t)»[5].

Modèle:AlCas particulier d'un système discret de points matériels en rotation autour d'un axe fixe dans le référentiel d'étude : L'énergie cinétique du système discret de points matériels «

{Mi(mi)}i=1..N

» avec «

N*/{1,2}

»[1] en rotation autour d'un axe

(Δ)

, de vecteur rotation instantanée

Ω(t)

[16] à l'instant

t

dans le référentiel d'étude

{

c'est-à-dire tel que

VMi(t)=Ω(t)AMi(t),i[[1,N]]

avec

AΔ}

[18], s'évaluant selon «

K(syst. en rot.,t)=i=1..N12pMi(t)VMi(t)=i=1..N12pMi(t)[Ω(t)AMi(t)]

»[36]Modèle:,[22] ou, en utilisant l'invariance d'un produit mixte par permutation circulaire[31] «

K(syst. en rot.,t)=i=1..N12Ω(t)[AMi(t)pMi(t)]=i=1..N12Ω(t)σA(Mi,t)

» soit, en factorisant par

Ω(t)2

et en reconnaissant dans l'autre facteur

i=1..NσA(Mi,t)= σA(syst. en rot.,t)
«K(syst. en rot.,t)=12σA(syst. en rot.,t)Ω(t)»[5] ou
«K(syst. en rot.,t)=12σΔ(syst. en rot.,t)Ω(t)»[5] dans laquelle Ω(t)=Ω(t)uΔ est la vitesse angulaire de rotation du système autour de (Δ)
ou encore, avec σΔ(syst. en rot.,t)=JΔΩ(t)[5], JΔ=i=1..Nmiri2 étant le moment d'inertie du système relativement à (Δ),
«K(syst. en rot.,t)=σΔ2(syst. en rot.)2JΔ(t)=12JΔΩ2(t)»[5].

Référentiel barycentrique d'un système discret fermé de points matériels et cinétique associée

Notion de référentiel barycentrique (ou du centre de masse) d'un système discret fermé de points matériels

Modèle:Définition Modèle:AlRemarques : G étant immobile dans *, le vecteur vitesse de G dans * y est nul soit «V/*(G,t)=0,t» noté plus succinctement «V*(G,t)=0,t».

Modèle:AlModèle:Transparent Bien que ce ne soit pas une obligation, on prend usuellement comme origine du repère associé à * le point G.

Modèle:AlIntérêt de son introduction : on peut décrire la cinématique d'un système de points matériels dans le référentiel d'étude en la considérant comme composée de deux mouvements :

Modèle:AlModèle:Transparentun mouvement de translation de vecteur vitesse égal, à l'instant t, à V/(G,t), ce mouvement considérant le système à l'instant t comme un solide 𝒮G(t) et

Modèle:AlModèle:Transparentun mouvement de rotation ou de déformation du système relativement au solide 𝒮G(t) lié au C.D.I[7]. G ;

Modèle:AlModèle:Transparentle solide 𝒮G(t) s'identifie au référentiel barycentrique *, ce dernier étant lié à G, en translation de vecteur vitesse V/(G,t) relativement au référentiel d'étude  ;

Modèle:AlModèle:Transparentla description de la cinématique du système se réduit donc à

Modèle:AlModèle:Transparentcelle du mouvement du C.D.I[7]. G dans le référentiel d’étude et

Modèle:AlModèle:Transparentcelle du mouvement de chaque point dans le référentiel barycentrique * c'est-à-dire à celle du mouvement barycentrique de chaque point.

Grandeurs cinétiques barycentriques du système discret fermé de points matériels

Résultante cinétique barycentrique du système discret fermé de points matériels

Modèle:AlDéfinition : La résultante cinétique barycentrique

P*(t)

, à l'instant

t

, du système discret fermé de points matériels «

{Mi(mi)}i[[1,N]]

» dans lequel «

N*/{1,2}

»[1] est la somme des vecteurs quantité de mouvement barycentrique de tous les points matériels du système soit

«P*(t)=i=1..NpMi*(t)»[4] ou encore «P*(t)=i=1..NmiVMi*(t)»[5].

Modèle:AlPropriété : «P*(t)=0,t»[5] car «P*(t)=msystVG*(t)»[5] d'une part et «VG*(t)=0,t» d'autre part ; on en déduit «i=1..NpMi*(t)=0,t»[5].

Moment cinétique barycentrique vectoriel du système discret fermé de points matériels évalué en un point O quelconque

Modèle:AlDéfinition : Le moment cinétique barycentrique vectoriel, à l'instant

t

, du système discret fermé de points matériels «

{Mi(mi)}i[[1,N]]

» dans lequel «

N*/{1,2}

»[1] évalué en un point

O

quelconque «

σO*(syst,t)

» est la somme des vecteurs moment cinétique barycentrique de tous les points matériels du système par rapport au même point

O

au même instant

t

soit

«σO*(syst,t)= i=1..NσO*(Mi,t)»[4] ou encore «σO*(syst,t)=i=1..NOMi(t)miVMi*(t)»[5].

Modèle:AlPropriété : «σO*(syst,t)» est indépendant du point origine O et simplement noté «σ*(syst,t)»[5] en effet, si on applique la formule de changement d'origine de calcul du moment cinétique barycentrique entre deux points O et O distincts on obtient «σO*(syst,t)=σO*(syst,t)+OOP*(t)»[4] avec P*(t)=0[5] d'où «σO*(syst,t)=σO*(syst,t),t,{O,O}»[5].

Énergie cinétique barycentrique du système discret fermé de points matériels

Modèle:AlDéfinition : L'énergie cinétique barycentrique, à l'instant

t

, du système discret fermé de points matériels «

{Mi(mi)}i[[1,N]]

» dans lequel «

N*/{1,2}

»[1] «

K*(syst,t)

» est la somme des énergies cinétiques barycentriques de tous les points matériels du système au même instant

t

soit

«K*(syst,t)=i=1..NK*(Mi,t)»[4] ou encore «K*(syst,t)=i=1..N12mi[VMi*]2(t)= i=1..N[pMi*]22mi(t)=i=1..NpMi*(t)VMi*(t)2»[5].

Théorèmes de Kœnig (ou König)

Modèle:AlLes théorèmes de Kœnig (ou König)[38] permettent d'expliciter le changement de référentiel faisant passer du référentiel barycentrique d'un système fermé de matière au référentiel d'étude pour les grandeurs cinétiques « moment cinétique vectoriel » et « énergie cinétique » du système de matière ; ci-dessous on ne s'intéresse qu'aux systèmes discrets fermés de points matériels.

Modèle:1er théorème de Kœnig (ou théorème de Kœnig relatif au moment cinétique)

Énoncé

Modèle:Théorème

Démonstration

Modèle:AlAyant établi la formule de changement d'origine du moment cinétique vectoriel d'un système discret fermé de points matériels dans un référentiel d'étude[28] et l'appliquant entre un point O quelconque et le C.D.I[7]. G du système, on peut donc écrire «σO(syst,t)=σG(syst,t)+OG(t)msystVG(t)»[5] dans laquelle toutes les grandeurs cinétiques ou cinématiques sont définies dans le même référentiel d'étude  ;

Modèle:Alil reste, pour terminer la démonstration du Modèle:1er théorème de Kœnig[38], à établir que le moment cinétique vectoriel du système évalué par rapport au C.D.I.[7] G du système, à l'instant t, dans le référentiel d'étude , s'identifie au moment cinétique barycentrique vectoriel du système, au même instant t, c'est-à-dire au moment cinétique vectoriel du système, à l'instant t, dans le référentiel barycentrique *, lequel moment, étant indépendant du point origine de calcul, peut être évalué au C.D.I[7]. G du système, soit encore à établir «σG(syst,t)=?σG*(syst,t)» ;

Modèle:Alpour cela on applique la loi de composition newtonienne des vitesses dans le cas où le référentiel d'entraînement est en translation relativement au référentiel absolu[39], « le référentiel absolu étant le référentiel d'étude et le référentiel d'entraînement le référentiel barycentrique *»[40], le mouvement d'entraînement d'un point Mi quelconque étant une translation de vecteur vitesse VG(t) le vecteur vitesse d'entraînement du point Mi vérifie «Ve,Mi(t)=VG(t),Mi,t» et la loi de composition newtonienne des vitesses du point Mi s'écrit «VMi(t)=VMi*(t)+VG(t)»[39] puis,
Modèle:Alen multipliant vectoriellement à gauche les deux membres par miGMi(t) et en utilisant la distributivité de la multiplication vectorielle relativement à l'addition vectorielle[13] dans le membre de droite «GMi(t)miVMi(t)=GMi(t)miVMi*(t)+GMi(t)miVG(t)», enfin
Modèle:Alen ajoutant ces N relations «i=1..NGMi(t)miVMi(t)=i=1..NGMi(t)miVMi*(t)+i=1..NGMi(t)miVG(t)», « Modèle:1er membre dans lequel on reconnaît σG(syst,t)» et 2nd membre dans lequel « le Modèle:1er terme s'identifie à σG*(syst,t)», le « 2ème terme se réécrivant, en factorisant vectoriellement à droite par VG(t)[14] [i=1..NmiGMi(t)]VG(t)=0» par définition du C.D.I[7]. du système discret fermé de points matériels d'où finalement «σG(syst,t)=σG*(syst,t)» R.Q.F.D[15].

Application à un système discret fermé de points matériels indéformable (solide au sens de la mécanique)

Modèle:AlLe mouvement général d'un système discret fermé de points matériels «𝒮={Mi(mi)}i[[1,N]]» avec «N*/{1,2}»[1] indéformable (c'est-à-dire un solide au sens de la mécanique) dans le référentiel d'étude est un mouvement composé

  • d'une translation de vecteur vitesse, à l'instant t, «VG(t) relativement à » dans lequel G est le C.D.I[7]. du système et
  • d'une rotation[41] autour de son C.D.I[7]. G de vecteur rotation instantanée Ω/*(𝒮,t) à l'instant t dans le référentiel barycentrique * du solide ;

Modèle:All'application du Modèle:1er théorème de Kœnig[38] à 𝒮 nous conduit à «σO(𝒮,t)=σ*(𝒮,t)+σO(G,t)=σ*(𝒮,t)+OG(t)m𝒮VG(t)» dans lequel

  • σO(G,t)=OG(t)m𝒮VG(t) provient du mouvement de translation de 𝒮 relativement à {cela pourrait être une translation circulaire autour d'un point O fixe dans , dans ce cas on parlerait de moment cinétique orbital} et
  • σ*(𝒮,t), dû à la rotation propre de 𝒮 autour de G, dépend de Ω/*(𝒮,t)=Ω/*(𝒮,t)uΔG(t) selon «σ*(𝒮,t)=JΔG(t)(𝒮)Ω/*(𝒮,t)Ω/*(𝒮,t)[i=1..NmiGHiHiMi(t)]» dans lequel «JΔG(t)(𝒮)=i=1..Nmiri2 est le moment d'inertie de 𝒮 relativement à l'axe de rotation ΔG(t)[42] passant par G» avec ri=HiMi, Hi étant le projeté orthogonal de Mi sur ΔG(t), le dernier terme de σ*(𝒮,t) n'étant nul que si l'axe de rotation ΔG(t) est axe principal d'inertie du solide[35], on peut alors écrire «σ*(𝒮,t)=JΔG(t)(𝒮)Ω/*(𝒮,t)».

Modèle:AlRemarque : Dans le cas général où l'axe de rotation propre ΔG(t) n'est pas nécessairement un axe principal d'inertie du solide[35], on peut appliquer la version du Modèle:1er théorème de Kœnig[38] projetée sur ΔG(t) [ou ΔO(t) de même direction que ΔG(t) mais passant par O], et on obtient «σΔO(𝒮,t)=JΔG(t)(𝒮)Ω/*(𝒮,t)+[OG(t)m𝒮VG(t)]uΔO(t)».

2ème théorème de Kœnig (ou théorème de Kœnig relatif à l'énergie cinétique)

Énoncé

Modèle:Théorème

Démonstration

Modèle:AlL'énergie cinétique du système discret fermé de points matériels «{Mi(mi)}i[[1,N]]» avec «N*/{1,2}»[1] étant définie,

  • à l'instant t, dans le référentiel d'étude , selon «K(syst,t)=i=1..N12miVMi2(t)»[5] et,
  • dans le référentiel barycentrique *, au même instant t, selon «K*(syst,t)=i=1..N12mi[VMi*]2(t)»,

Modèle:Alnous déterminons le lien entre les deux en appliquant la loi de composition newtonienne des vitesses dans le cas où le référentiel d'entraînement est en translation relativement au référentiel absolu[39], « le référentiel absolu étant le référentiel d'étude et le référentiel d'entraînement le référentiel barycentrique *»[40], le mouvement d'entraînement d'un point Mi quelconque étant une translation de vecteur vitesse VG(t) le vecteur vitesse d'entraînement du point Mi vérifie «Ve,Mi(t)=VG(t),Mi,t» et la loi de composition newtonienne des vitesses du point Mi s'écrit «VMi(t)= VMi*(t)+VG(t)»[39] puis,
Modèle:Alen formant le carré scalaire multiplié par mi2 de chaque membre et en développant le membre de droite «12miVMi2(t)=12mi[VMi*]2(t)+miVMi*(t)VG(t)+12miVG2(t)», enfin
Modèle:Alen ajoutant ces N relations «i=1..N12miVMi2(t)=i=1..N12mi[VMi*]2(t)+i=1..NmiVMi*(t)VG(t)+i=1..N12miVG2(t)», « Modèle:1er membre dans lequel on reconnaît K(syst,t)» et 2nd membre dans lequel « le Modèle:1er terme s'identifie à K*(syst,t)», le « 2ème terme se réécrivant, en factorisant scalairement par VG(t)[43] [i=1..NmiVMi*(t)]VG(t)=P*(t)VG(t)=0» par nullité de la résultante cinétique barycentrique du système discret fermé de points matériels et le « 3ème terme, en factorisant par VG2(t)2, [i=1..Nmi]VG2(t)2=12msystVG2(t)=K(G,t)» d'où finalement «K(syst,t)= K*(syst,t)+K(G,t)=K*(syst,t)+12msystVG2(t)» R.Q.F.D[15].

Application à un système discret fermé de points matériels indéformable (solide au sens de la mécanique)

Modèle:AlLe mouvement général d'un système discret fermé de points matériels «𝒮={Mi(mi)}i[[1,N]]» avec «N*/{1,2}»[1] indéformable (c'est-à-dire un solide au sens de la mécanique) dans le référentiel d'étude étant un mouvement composé

  • d'une translation de vecteur vitesse, à l'instant t, «VG(t) relativement à » dans lequel G est le C.D.I[7]. du système et
  • d'une rotation[41] autour de son C.D.I[7]. G de vecteur rotation instantanée Ω/*(𝒮,t) à l'instant t dans le référentiel barycentrique * du solide ;

Modèle:All'application du 2ème théorème de Kœnig[38] à 𝒮 nous conduit à «K(𝒮,t)=K*(𝒮,t)+K(G,t)=K*(𝒮,t)+12m𝒮VG2(t)» dans lequel

  • K(G,t)=12m𝒮VG2(t) provient du mouvement de translation de 𝒮 relativement à {cela pourrait être une translation circulaire autour d'un point O fixe dans , dans ce cas on parlerait d'énergie cinétique orbitale} et
  • K*(𝒮,t), due à la rotation propre de 𝒮 autour de G, dépend de Ω/*(𝒮,t)=Ω/*(𝒮,t)uΔG(t) selon «K*(𝒮,t)=12JΔG(t)(𝒮)Ω/*2(𝒮,t)» dans lequel «JΔG(t)(𝒮)=i=1..Nmiri2 est le moment d'inertie de 𝒮 relativement à l'axe de rotation ΔG(t)[42] passant par G» avec ri=HiMi, Hi étant le projeté orthogonal de Mi sur ΔG(t).

Notions de systèmes de forces appliqués à un système discret de points matériels et leurs propriétés associées

Modèle:AlComme dans la partie « cinétique » d'un système discret de points matériels, ce dernier est envisagé sous la forme «(𝒮)={Mi(mi)}i[[1,N]]» dans lequel «N*/{1,2}»[1], si, de plus, son contenu reste inchangé (aucune entrée ou sortie de points matériels dans le système), le système est « fermé » (sinon, il est « ouvert »).

Modèle:AlLes notions de systèmes de forces sont introduites dans le cadre de la dynamique newtonienne, toutefois elles restent applicables dans celui de la dynamique relativiste (une force devant être invariante par changement de référentiel) ainsi que toutes les autres notions associées « résultante, moments résultants vectoriel et scalaire, puissance, travaux élémentaire et fini, caractère conservatif d'une force et énergie potentielle associée ».

Résultante des systèmes de forces appliqués à un système discret fermé de points matériels

Modèle:AlNous nous limitons aux systèmes discrets fermés de points matériels pour garder une présentation simple, en effet

Modèle:Aldans le cas d'un système ouvert de points matériels défini comme le contenu intérieur à une surface fermée fixe dite de contrôle (Scont), un point matériel qui est situé d'un côté de (Scont) à un instant t1 peut être situé de l'autre côté à un instant t2, ce qui fait qu'il peut être extérieur à (𝒮) à un instant t1 et à (𝒮) à un instant t2

Modèle:AlRemarque : Nous avons vu dans le paragraphe « exemples (de forces appliquées sur un système discret fermé de points matériels) » du chap.6 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » qu'il existe
Modèle:AlModèle:Transparentdeux types de forces s'exerçant sur un système discret fermé de points matériels, les « forces de champ » et les « forces de contact »,
Modèle:AlModèle:Transparentsans différence formelle entre les deux dans le cas d'un système discret fermé de matière si ce n'est que les 1ères s'exercent sur tous les points alors que les 2ndes n'agissent que sur les points situés en périphérie du système d'où
Modèle:AlModèle:Transparentl'absence de distinction entre « forces de champ » et « forces de contact » dans ce qui suit

Résultante du système de forces extérieures (ou résultante dynamique) appliqué(e) à un système discret fermé de points matériels

Définition d'une force extérieure appliquée à un système discret fermé de points matériels

Modèle:AlUne force extérieure est une force que l'extérieur du système discret fermé de points matériels «(ext de 𝒮)» exerce sur un point de ce système (𝒮) ;
Modèle:Alle système des forces extérieures est alors défini comme l'ensemble des forces {Fi(ext de 𝒮)}i[[1,N]] que chaque système (Σk) de (ext de 𝒮) exerce sur chaque point Mi de (𝒮) [ou encore {Fi(Σk)}i[[1,N]]k[[1,p]][44]].

Définition de la résultante dynamique appliquée à un système discret fermé de points matériels

Modèle:Définition

Résultante du système de forces intérieures appliqué à un système discret de points matériels

Définition d'une force intérieure appliquée à un système discret de points matériels

Modèle:AlUne force intérieure est une force qu'un point du système discret fermé de points matériels «(𝒮)» exerce sur un autre point de ce système (𝒮) ;
Modèle:Alle système des forces intérieures est alors défini comme l'ensemble des forces {Fij}i[[1,N]]j[[1,i1]][[i+1,N]] que chaque point Mj de (𝒮) exerce sur chaque point Mi de (𝒮).

Modèle:AlRemarques : Bien sûr, la distinction entre « forces extérieures » et « forces intérieures » impose de commencer par définir, sans ambiguïté, le système (𝒮), c'est aussi la raison pour laquelle nous nous limitons aux systèmes fermés.

Modèle:AlModèle:TransparentDans le système des forces intérieures on a à envisager l’action que Mj exerce sur Mi mais aussi l’action que Mi exerce sur Mj avec ji ; on parle alors d’interactions entre les deux points et si l’une est appelée arbitrairement « action », l’autre est alors nommée « réaction ». Newton[45] a énoncé un principe « traitant de l’action et de la réaction » ou des « actions réciproques », ce principe constitue la 3ème brique fondamentale de la construction de la mécanique newtonienne du point matériel au même titre que le principe d’inertie ou le p.f.d.n[46]. et il est connu par les anglo-saxons sous le nom de 3ème loi de Newton[45].

Rappel du principe des actions réciproques (ou 3ème loi de Newton)

Modèle:AlLe principe des actions réciproques (ou 3ème loi de Newton[45]) a déjà été énoncé et commenté au paragraphe « énoncé du principe des actions réciproques et commentaires » du chap.6 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI », il ne s'agit donc que d'un rappel.

Modèle:Théorème Modèle:AlCommentaires : En « dynamique newtonienne »[47] les forces étant invariantes par changement de référentiel et le déplacement relatif M1M2 en étant indépendant également, le principe est applicable dans n'importe quel référentiel[48] ;

Modèle:AlModèle:Transparentla 2ème relation M1M2F12=0 peut s'écrire encore, en utilisant la Modèle:1re relation, M1M2F21=0, ces deux formes équivalentes traduisent le fait que les supports de F12 et F21 sont identiques, de support commun (M1M2), la Modèle:1re relation F12+F21=0 ajoutant que les forces sont de sens opposées et de même norme.

Définition de la résultante du système des forces intérieures appliqué à un système discret de points matériels et propriété

Modèle:Définition

Modèle:AlPropriété[49] : Une conséquence du principe des actions réciproques en dynamique newtonienne est « la nullité de la résultante des forces intérieures s’exerçant sur un système discret de points matériels fermé en dynamique newtonienne » soit

«Fint=i=1..N[j=1..NjiFij]=i=1..N[j=1..i1j=i+1..NFij]=0»,
ce résultat étant indépendant du mouvement individuel de chaque point matériel du système fermé[50].

Modèle:AlModèle:TransparentDémonstration : on peut coupler les forces intérieures selon Fij et Fji, Fint se réécrit alors Fint=i=1..N[j=1..Nj>i(Fij+Fji)] et d’après la Modèle:1re relation du principe de l'action et de la réaction en dynamique newtonienne, on a Fij+Fji=0 d’où la propriété énoncée Fint=0.

Moment résultant vectoriel des systèmes de forces appliqués à un système discret fermé de points matériels

Modèle:AlComme lors de l'introduction de la notion de résultante de systèmes de forces appliqués à un système discret de points matériels nous nous limitons aux systèmes discrets fermés de points matériels pour garder une présentation simple, en effet

Modèle:Aldans le cas d'un système ouvert de points matériels défini comme le contenu intérieur à une surface fermée fixe dite de contrôle (Scont), un point matériel qui est situé d'un côté de (Scont) à un instant t1 peut être situé de l'autre côté à un instant t2, ce qui fait qu'il peut être extérieur à (𝒮) à un instant t1 et à (𝒮) à un instant t2

Moment résultant vectoriel du système de forces extérieures (ou moment résultant dynamique vectoriel) appliqué à un système discret fermé de points matériels

Modèle:Définition

Définition du moment résultant vectoriel du système de forces intérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels et propriété

Modèle:Définition

Modèle:AlPropriété[51] : Une conséquence du principe des actions réciproques en dynamique newtonienne est « la nullité du vecteur moment résultant des forces intérieures s’exerçant sur un système discret de points matériels fermé en dynamique newtonienne » soit

«O,int=i=1i=N{j=1..NjiO[Fij]}=i=1i=N{j=1..i1j=i+1..NO[Fij]}=0»,
ce résultat étant indépendant du mouvement individuel de chaque point matériel du système fermé[50].

Modèle:AlModèle:TransparentDémonstration : on peut coupler les forces intérieures selon Fij et Fji, O,int se réécrit alors O,int=i=1..N[j=1..Nj>i(OMiFij+OMjFji)] ;
Modèle:AlModèle:Transparentd’après la Modèle:1re relation du principe de l'action et de la réaction en dynamique newtonienne, on a Fji=Fij soit, en substituant Fji par Fij et en factorisant vectoriellement à droite par Fij[14] «O,int=i=1..N{j=1..Nj>i[OMiOMj]Fij}=i=1..N[j=1..Nj>iMjMiFij]»,
Modèle:AlModèle:Transparentenfin, d’après la 2ème relation du principe de l'action et de la réaction en dynamique newtonienne, on a MjMiFij=0 d'où la propriété énoncée O,int=0.

Commentaires sur le système des forces intérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels

Modèle:AlLe système des forces intérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels a une résultante et un moment résultant vectoriel par rapport à n'importe quel point origine tous deux nuls (en effet si le moment résultant vectoriel est nul par rapport à un point origine O, il l'est par rapport à tout autre point origine OO car la résultante l'est aussi[52]) ;

Modèle:Altoutefois, dans le cas général, le système des forces intérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels n'est pas équivalent à un système de forces nul (en particulier nous verrons que la puissance développée par le système de forces intérieures s'exerçant sur un système discret fermé de points matériels déformable n’est pas nul[53], alors que celui d'un système de forces nul l'est évidemment).

Moment résultant scalaire des systèmes de forces appliqués à un système discret fermé de points matériels

Modèle:AlComme lors de l'introduction de la notion de résultante et de moment résultant vectoriel de systèmes de forces appliqués à un système discret de points matériels nous nous limitons aux systèmes discrets fermés de points matériels pour garder une présentation simple, en effet

Modèle:Aldans le cas d'un système ouvert de points matériels défini comme le contenu intérieur à une surface fermée fixe dite de contrôle (Scont), un point matériel qui est situé d'un côté de (Scont) à un instant t1 peut être situé de l'autre côté à un instant t2, ce qui fait qu'il peut être extérieur à (𝒮) à un instant t1 et à (𝒮) à un instant t2

Rappel de la définition d'un moment scalaire de force à partir du moment vectoriel de celle-ci

Modèle:AlLe moment scalaire d'une force

F(M)

par rapport à l'axe

(Δ)

, noté

Δ[F(M)]

est le projeté, sur l'axe

(Δ)

orienté par

uΔ

, du moment vectoriel de cette force par rapport à un point

O

quelconque de l'axe

(Δ)

[54] soit

«Δ[F(M)]=O[F(M)]uΔ=[OMF(M)]uΔ», O(Δ)[55].

Moment résultant scalaire du système de forces extérieures (ou moment résultant dynamique scalaire) appliqué à un système discret fermé de points matériels

Modèle:Définition

Définition du moment résultant scalaire du système de forces intérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels et propriété

Modèle:Définition

Modèle:AlPropriété[56] : Une conséquence du principe des actions réciproques en dynamique newtonienne est « la nullité du moment résultant scalaire des forces intérieures s’exerçant sur un système discret de points matériels fermé en dynamique newtonienne » soit

«Δ,int=i=1i=N{j=1..NjiΔ[Fij]}=i=1i=N{j=1..i1j=i+1..NΔ[Fij]}=0»,
ce résultat étant indépendant du mouvement individuel de chaque point matériel du système fermé[50].

Modèle:AlModèle:TransparentDémonstration : ayant établi au paragraphe « définition du moment résultant vectoriel du système de forces intérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels et propriété » plus haut dans ce chapitre «O,int=0» on en déduit aisément, en multipliant scalairement chaque membre par uΔ, «O,intuΔ=0uΔ» c'est-à-dire la propriété énoncée «Δ,int=0».

Puissance développée par des systèmes de forces appliqués à un système discret fermé de points matériels dans le référentiel d'étude

Modèle:AlComme lors de l'introduction de la notion de résultante, de moments résultants vectoriel et scalaire de systèmes de forces appliqués à un système discret de points matériels nous nous limitons aux systèmes discrets fermés de points matériels pour garder une présentation simple, en effet

Modèle:Aldans le cas d'un système ouvert de points matériels défini comme le contenu intérieur à une surface fermée fixe dite de contrôle (Scont), un point matériel qui est situé d'un côté de (Scont) à un instant t1 peut être situé de l'autre côté à un instant t2, ce qui fait qu'il peut être extérieur à (𝒮) à un instant t1 et à (𝒮) à un instant t2

Puissance développée par le système de forces extérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le référentiel d'étude

Définition

Modèle:Définition

Cas particuliers
  • Modèle:1er cas particulier, système discret fermé de points matériels «(𝒮)={Mi(mi)}i[[1,N]]» dans lequel «N*/{1,2}»[1] en translation de vecteur vitesse V(𝒮)en transl.(t) à l'instant t par rapport au référentiel d'étude  :
    «𝒫ext(t)=Fext(t)V(𝒮)en transl.(t)» dans laquelle
    «Fext(t) est la résultante dynamique appliquée à (𝒮) à l'instant t» ;
    Modèle:Transparentdémonstration : il suffit de factoriser scalairement[43] par V(𝒮)en transl.(t) dans l'expression définissant «𝒫ext(t)=i=1i=NFi(ext de 𝒮)VMi(t)»[57], on obtient ainsi «𝒫ext(t)= [i=1i=NFi(ext de 𝒮)]V(𝒮)en transl.(t)», le facteur entre crochets s'identifiant à la résultante dynamique appliquée à (𝒮) à l'instant t[58] R.Q.F.D[15].
  • 2ème cas particulier, système discret fermé (indéformable) de points matériels «(𝒮)={Mi(mi)}i[[1,N]]» dans lequel «N*/{1,2}»[1] en rotation de vecteur rotation instantanée Ω(t)[16] à l'instant t autour d'un axe (Δ) fixe du référentiel d'étude  :
    «𝒫ext(t)=Δ,ext(t)Ω(t)» dans laquelle
    «Δ,ext(t) est le moment résultant dynamique scalaire appliqué à (𝒮) par rapport à l'axe de rotation (Δ) à l'instant t» et
    «Ω(t)=Ω(t)uΔ la vitesse angulaire de rotation, à l'instant t, de (𝒮) autour de l'axe (Δ) orienté par uΔ» ;
    Modèle:Transparentdémonstration : on utilise l'expression du vecteur vitesse de Mi lors d'un mouvement circulaire de vecteur rotation instantanée Ω(t)[16] autour de (Δ) avec AΔ[59] «VMi(t)= Ω(t)AMi(t)» «𝒫ext(t)=i=1i=NFi(ext de 𝒮)[Ω(t)AMi(t)]=i=1i=NΩ(t)[AMi(t)Fi(ext de 𝒮)]» en utilisant l'invariance d'un produit mixte par permutation circulaire[31], nouvelle expression dans laquelle on reconnaît le vecteur moment de la force Fi(ext de 𝒮) relativement au point A dans le facteur entre crochets «𝒫ext(t)=i=1i=NΩ(t)A[Fi(ext de 𝒮)]» puis, en factorisant scalairement[43] par Ω(t), «𝒫ext(t)=Ω(t){i=1i=NA[Fi(ext de 𝒮)]}=Ω(t)A,ext(t)» en reconnaissant dans le facteur entre accolades le moment résultant dynamique vectoriel appliqué à (𝒮) à l'instant t par rapport à A et enfin, en explicitant Ω(t) en fonction de la vitesse angulaire de rotation de (𝒮) à l'instant t autour de (Δ) «Ω(t)=Ω(t)uΔ», on obtient «𝒫ext(t)=[Ω(t)uΔ]A,ext(t)=Ω(t)[A,ext(t)uΔ]=Ω(t)Δ,ext(t)»[60] R.Q.F.D[15].
  • 3ème cas particulier, système discret fermé indéformable de points matériels «(𝒮)={Mi(mi)}i[[1,N]]» avec «N*/{1,2}»[1] en mouvement quelconque dans le référentiel d'étude  :
    «𝒫ext(t)=Fext(t)VG(t)+G,ext(t)Ω/ΔG(t)(t)» dans laquelle
    «Fext(t) est la résultante dynamique appliquée à (𝒮) à l'instant t»,
    «VG(t) le vecteur vitesse du C.D.I[7]. de (𝒮) à l'instant t dans le référentiel d'étude »,
    «G,ext(t) le moment résultant dynamique vectoriel appliqué à (𝒮) par rapport au C.D.I[7]. de (𝒮) à l'instant t» et
    «Ω/ΔG(t)(t) le vecteur rotation instantanée[16], à l'instant t, de (𝒮) autour de l'axe ΔG(t)[42] dans le référentiel barycentrique du solide *» (ou
    dans le référentiel d'étude , les deux étant en translation l'un par rapport à l'autre) ;
    Modèle:Transparentdémonstration : comme cela a été introduit dans le paragraphe « application à un système fermé de points matériels indéformable (solide au sens de la mécanique) » plus haut dans ce chapitre, le mouvement général d'un système discret fermé de points matériels «𝒮» indéformable (c'est-à-dire un solide au sens de la mécanique) dans le référentiel d'étude est un mouvement composé
    Modèle:Transparentd'une translation de vecteur vitesse, à l'instant t, «VG(t) relativement à » dans lequel G est le C.D.I[7]. du système et
    Modèle:Transparentd'une rotation[41] autour de son C.D.I[7]. G de vecteur rotation instantanée Ω/ΔG(t)(t) à l'instant t dans le référentiel barycentrique * du solide d'où
    Modèle:Transparentle vecteur vitesse du point Mi à l'instant t dans , «VMi(t)=VG(t)+Ω/ΔG(t)(t)GMi(t)» dont on déduit l'expression de la puissance développée par la force extérieure agissant sur Mi à l'instant t, «𝒫[Fi(ext de 𝒮),t]=Fi(ext de 𝒮)VMi(t)=Fi(ext de 𝒮)VG(t)+Fi(ext de 𝒮)[Ω/ΔG(t)(t)GMi(t)]» et, en ajoutant ces N relations, la puissance 𝒫ext(t) cherchée «𝒫ext(t)=i=1i=N[Fi(ext de 𝒮)VG(t)]+i=1i=N{Fi(ext de 𝒮)[Ω/ΔG(t)(t)GMi(t)]}» ce qui donne
    Modèle:Transparentdans le Modèle:1er terme, après factorisation scalaire[43] par VG(t), «i=1i=N[Fi(ext de 𝒮)]VG(t)=Fext(t)VG(t)» et
    Modèle:Transparentdans le 2ème terme, en utilisant l'invariance d'un produit mixte par permutation circulaire[31], «i=1i=N{Ω/ΔG(t)(t)[GMi(t)Fi(ext de 𝒮)]}» puis la factorisation scalaire[43] par Ω/ΔG(t)(t), «Ω/ΔG(t)(t){i=1i=N[GMi(t)Fi(ext de 𝒮)]}=Ω/ΔG(t)(t)G,ext(t)» en reconnaissant dans le facteur entre accolades le moment résultant dynamique vectoriel appliqué à (𝒮) à l'instant t par rapport à G d'où
    Modèle:Transparent«𝒫ext(t)=Fext(t)VG(t)+G,ext(t)Ω/ΔG(t)(t)» R.Q.F.D[15].

Puissance développée par le système de forces intérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le référentiel d'étude

Définition et autres expressions

Modèle:Définition Modèle:AlAutres expressions[61] : la Modèle:1re découle du regroupement par couple (i,ji) des termes de la double somme avec utilisation de Fji=Fij[62] [on obtient alors N(N1)2 termes dans la nouvelle double somme] et de l'introduction du référentiel j lié au point Mj en translation par rapport au référentiel d'étude ,
Modèle:AlModèle:Transparentla 2nde est obtenue à partir de la Modèle:1re mais sans la restriction permettant de ne pas compter deux fois chaque couple (i,ji) par exemple «j>i (ou j<i)» [sans cette restriction on obtient alors N(N1) termes dans la double somme] d'où le facteur 12 pour compenser :

Modèle:AlModèle:Transparent«𝒫int(t)=i=1i=N{j=1..Nj>i𝒫/j[Fij,t]}=i=1i=N{j=i+1..N𝒫/j[Fij,t]}» avec «𝒫/j[Fij,t]=FijVMi/j(t)» la puissance développée, à l'instant t, par la force que le point Mj exerce sur le point Mi dans le référentiel j lié à Mj en translation par rapport au référentiel d'étude  ;

Modèle:AlModèle:Transparent«𝒫int(t)=12(i=1i=N{j=1..Nji𝒫/j[Fij,t]})=12(i=1i=N{j=1..i1j=i+1..N𝒫/j[Fij,t]})» dans lesquelles «𝒫/j[Fij,t]=FijVMi/j(t)» c'est-à-dire la puissance développée, à l'instant t, par la force que Mj exerce sur Mi dans le référentiel j lié à Mj en translation par rapport au référentiel d'étude  ;

Modèle:AlModèle:Transparentdémonstration de la Modèle:1re autre expression de 𝒫int(t) : en regroupant les termes de la double somme i=1i=N{j=1..NjiFij(t)VMi(t)} par couples (i,j>i) on obtient «𝒫int(t)=i=1i=N{j=1..Nj>i[Fij(t)VMi(t)+Fji(t)VMj(t)]}» puis
Modèle:AlModèle:Transparenten utilisant la Modèle:1re relation introduite dans le principe des actions réciproques[62] à savoir «Fji(t)=Fij(t)» pour factoriser scalairement[43] le terme entre crochets par «Fij(t)», ce qui donne «𝒫int(t)=i=1i=N{j=1..Nj>iFij(t)[VMi(t)VMj(t)]}» ou encore,

Modèle:AlModèle:Transparenten évaluant dans le référentiel d'étude la grandeur vectorielle «VMi(t)VMj(t)» on obtient «VMi(t)VMj(t)=[dOMidt]/(t)[dOMjdt]/(t)= [d[OMiOMj]dt]/(t)=[dMjMidt]/(t)» (cette dernière expression résultant de l'utilisation de la relation de Chasles[12]), c'est-à-dire la dérivée temporelle, dans , du « vecteur position relative MjMi(t) de Mi relativement à Mj à l'instant t» ou, « vecteur position de Mi à l'instant t dans le référentiel j lié à Mj en translation par rapport à », ou encore, avec j en translation par rapport à «[dMjMidt]/(t)=[dMjMidt]/j(t)»[63] cette dernière expression définissant le « vecteur vitesse relative à l'instant t de Mi dans j noté VMi/j(t)» soit finalement «VMi(t)VMj(t)=VMi/j(t)» et par suite

Modèle:AlModèle:Transparent«𝒫int(t)=i=1i=N{j=1..Nj>iFMiMj(t)VMi/j(t)}=i=1i=N{j=1..Nj>i𝒫/j[FMiMj(t)]}» R.Q.F.D[15].

Conséquences
  • Modèle:1re conséquence : «𝒫int(t)=i=1i=N{j=1..Nj>iFijVMi/j(t)}» ne dépendant que des directions communes des axes des repères associés aux référentiels j et non de leur origine Mj, a même valeur dans tout référentiel en translation par rapport aux j, en particulier dans le référentiel d'étude et le référentiel barycentrique * du système discret fermé de points matériels (𝒮).
  • 2ème conséquence : Dans le cas général «𝒫int(t)=i=1i=N{j=1..Nj>iFijVMi/j(t)}» est «0» car dépendant des vitesses relatives des points les uns par rapport aux autres [et celles-ci sont non nulles si le système discret fermé de points matériels (𝒮) est déformable].
  • 3ème conséquence : Si le système discret fermé de points matériels (𝒮) est indéformable (c'est-à-dire si c'est un solide au sens de la mécanique), «𝒫int(t)=i=1i=N{j=1..Nj>iFijVMi/j(t)}=0» car «Fij=FijuMjMi» par 2ème relation du principe des actions réciproques[62] et la composante sur uMjMi de VMi/j(t) étant r˙j,i(t) avec rj,i=MjMi=cste r˙j,i(t)=0 d'où Modèle:Nobr =0(i,j>i)».

Travail développé par des systèmes de forces appliqués à un système discret de points matériels dans le référentiel d'étude

Modèle:AlComme lors de l'introduction de la notion de puissance développée par les systèmes de forces appliqués à un système discret de points matériels nous nous limitons aux systèmes discrets fermés de points matériels pour garder une présentation simple, en effet

Modèle:Aldans le cas d'un système ouvert de points matériels défini comme le contenu intérieur à une surface fermée fixe dite de contrôle (Scont), un point matériel qui est situé d'un côté de (Scont) à un instant t1 peut être situé de l'autre côté à un instant t2, ce qui fait qu'il peut être extérieur à (𝒮) à un instant t1 et à (𝒮) à un instant t2

Modèle:AlDans ce qui suit notre point de départ pour définir le travail élémentaire δW d'un système de forces correspondant à une durée élémentaire dt d'action du système de forces développant une puissance instantanée 𝒫(t) sera «δW=𝒫(t)×dt»[64] et
Modèle:AlModèle:Transparentpour définir le travail Wsur [t0,tf] d'un système de forces correspondant à un intervalle de temps [t0,tf] d'action du système de forces développant une puissance instantanée 𝒫(t) sera «Wsur [t0,tf]=t0tfδW=t0tf𝒫(t)×dt»[65].

Travail développé par le système de forces extérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le référentiel d'étude

Définition du travail élémentaire développé par le système de forces extérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le référentiel d'étude

Modèle:Définition Modèle:AlRemarque : «δWext(t)={i=1i=N𝒫[Fi(ext de 𝒮)]}dt=i=1i=N{𝒫[Fi(ext de 𝒮)]}dt=i=1i=N{Fi(ext de 𝒮)VMi(t)}dt=i=1i=NFi(ext de 𝒮)[VMi(t)dt]=i=1i=NFi(ext de 𝒮)dMi» dans laquelle dMi est le vecteur déplacement élémentaire du point Mi sur l'intervalle de temps [t,t+dt] dans  ; «Fi(ext de 𝒮)dMi» étant aussi le travail élémentaire développé par la force Fi(ext de 𝒮) appliqué à Mi sur l'intervalle de temps [t,t+dt] dans [66], nous en déduisons la définition équivalente ci-dessous.

Modèle:Définition

Cas particuliers
  • Modèle:1er cas particulier, système discret fermé de points matériels «(𝒮)={Mi(mi)}i[[1,N]]» dans lequel «N*/{1,2}»[1] en translation d'un vecteur déplacement élémentaire d𝑙(𝒮)en transl. sur l'intervalle de temps [t,,t+dt] par rapport au référentiel d'étude  :
    «δWext(t)=Fext(t)d𝑙(𝒮)en transl.» dans laquelle
    «Fext(t) est la résultante dynamique appliquée à (𝒮) à l'instant t» ;
    Modèle:Transparentdémonstration : il suffit d'utiliser δWext(t)=𝒫ext(t)dt avec «𝒫ext(t)=Fext(t)V(𝒮)en transl.(t)»[67], on obtient ainsi «δWext(t)=[Fext(t)V(𝒮)en transl.(t)]dt» ou encore, «δWext(t)=Fext(t)[V(𝒮)en transl.(t)dt]=Fext(t)d𝑙(𝒮)en transl.» par définition du vecteur déplacement élémentaire du système en translation, « R.Q.F.D. »[15].
  • 2ème cas particulier, système discret fermé (indéformable) de points matériels «(𝒮)={Mi(mi)}i[[1,N]]» dans lequel «N*/{1,2}»[1] en rotation d'un angle élémentaire dθ sur l'intervalle de temps [t,,t+dt] autour d'un axe (Δ) fixe du référentiel d'étude  :
    «δWext(t)=Δ,ext(t)dθ» dans laquelle
    «Δ,ext(t) est le moment résultant dynamique scalaire appliqué à (𝒮) par rapport à l'axe de rotation (Δ) à l'instant t» ;
    Modèle:Transparentdémonstration : il suffit d'utiliser δWext(t)=𝒫ext(t)dt avec «𝒫ext(t)=Δ,ext(t)Ω(t)» dans laquelle «Δ,ext(t) est le moment résultant dynamique scalaire appliqué à (𝒮) par rapport à l'axe de rotation (Δ) à l'instant t» et «Ω(t)=Ω(t)uΔ la vitesse angulaire de rotation, à l'instant t, de (𝒮) autour de l'axe (Δ) orienté par uΔ»[68], on obtient ainsi «δWext(t)= [Δ,ext(t)Ω(t)]dt» ou encore, «δWext(t)=Δ,ext(t)[Ω(t)dt]=Δ,ext(t)dθ» par définition de l'angle élémentaire de rotation du système, « R.Q.F.D. »[15].

Travail développé par le système de forces extérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels sur une durée finie dans le référentiel d'étude

Définition du travail développé par le système de forces extérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels sur une durée finie dans le référentiel d'étude

Modèle:Définition Modèle:AlRemarque : Ayant établi dans la remarque du paragraphe « définition du travail élémentaire développé par le système de forces extérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le référentiel d'étude » plus haut dans ce chapitre «δWext(t)=i=1i=NFi(ext de 𝒮)dMi» avec dMi le vecteur déplacement élémentaire du point Mi sur l'intervalle de temps [t,t+dt] dans «Wext. sur[t0,tf]=t0tfi=1i=N[Fi(ext de 𝒮)(t)dMi(t)]» dans laquelle chaque point Mi décrivant une trajectoire spécifique (Γi) a une position paramétrée par t avec une position initiale notée Mi,0 et une finale notée Mi,f d'où
Modèle:AlModèle:Transparenten permutant l'addition discrète et l'addition continue[65], conséquence de la linéarité de ces opérations «Wext. sur[t0,tf]=i=1i=N[t0tfFi(ext de 𝒮)(t)dMi(t)]» et
Modèle:AlModèle:Transparenten reconnaissant dans le terme entre crochets la paramétrisation d'une intégrale curviligne «t0tfFi(ext de 𝒮)(t)dMi(t)=Mi,0(Γi)Mi,fFi(ext de 𝒮)dMi»[69],
Modèle:AlModèle:Transparentnous en déduisons alors la définition équivalente ci-dessous.

Modèle:Définition

Cas particuliers
  • Modèle:1er cas particulier, système discret fermé de points matériels «(𝒮)={Mi(mi)}i[[1,N]]» dans lequel «N*/{1,2}»[1] en translation telle qu'un point quelconque A, lié à (𝒮), suit la trajectoire (ΓA) de A0 à Af dans le référentiel d'étude sur l'intervalle de temps [t0,tf] :
    «Wsur[t0,tf]=A0(ΓA)AfFext(A)dA»[69] dans laquelle
    «Fext(A) est la résultante dynamique appliquée en A(𝒮) en une position générique de (ΓA)» et
    «dA le vecteur déplacement élémentaire du point A(𝒮) sur (ΓA)» ;
    Modèle:Transparentdémonstration : il suffit d'utiliser «Wext. sur[t0,tf]=i=1i=NWsur[t0,tf][Fi(ext de 𝒮)]=i=1i=N[Mi,0(Γi)Mi,fFi(ext de 𝒮)dMi]»[69]Modèle:,[70] dans laquelle dMiMi est égal à dA au point d'application près, Mi suivant (Γi) se déduisant de (ΓA) par translation de vecteur AMi=A0Mi,0=AfMi,f d'où, en permutant l'addition discrète et l'addition continue[65], conséquence de la linéarité de ces opérations, et en y substituant {dMi(Γi)} par {dA(ΓA)} «Wext. sur[t0,tf]=A0(ΓA)Af[i=1i=NFi(ext de 𝒮)dA]» ou encore, après factorisation scalaire[43] par dA dans la fonction à intégrer «Wext. sur[t0,tf]=A0(ΓA)Af[i=1i=NFi(ext de 𝒮)]dA=A0(ΓA)AfFext(A)dA» par définition de la résultante dynamique du système en translation, « R.Q.F.D. »[15].
  • 2ème cas particulier, système discret fermé (indéformable) de points matériels «(𝒮)={Mi(mi)}i[[1,N]]» dans lequel «N*/{1,2}»[1] en rotation autour d'un axe (Δ) fixe du référentiel d'étude telle qu'un point quelconque A, lié à (𝒮) mais (Δ), tourne de A0 à Af autour du HA, le projeté orthogonal de A sur (Δ), l'abscisse angulaire de A dans le plan de sa trajectoire θA=(HAAréf,HAA)^ variant de θA,0 à θA,f sur l'intervalle de temps [t0,tf] :
    «Wext. sur[t0,tf]=θA,0θA,fΔ,ext(θA)dθA» dans laquelle
    «Δ,ext(θA) est le moment résultant dynamique scalaire appliquée en A(𝒮) en une position générique du cercle décrit » et
    «dθA la variation élémentaire de l'abscisse angulaire du point générique A(𝒮)» ;
    Modèle:Transparentdémonstration : il suffit d'utiliser «Wext. sur[t0,tf]=i=1i=NWsur[t0,tf][Fi(ext de 𝒮)]=i=1i=N[Mi,0(𝒞i)Mi,fFi(ext de 𝒮)dMi]»[69]Modèle:,[70] dans laquelle (𝒞i) est le cercle suivi par Mi avec dMi, son vecteur déplacement élémentaire le long de (𝒞i) ou, en utilisant «Mi,0(𝒞i)Mi,fFi(ext de 𝒮)dMi=θi,0θi,fΔ[Fi(ext de 𝒮)]dθi», le point Mi se déplaçant sur un Modèle:Nobr on obtient «Wext. sur[t0,tf]=i=1i=N[θi,0θi,fΔ[Fi(ext de 𝒮)]dθi]» dans laquelle dθiMi est égal à dθA au point d'application près, Mi suivant (𝒞i) se déduisant de (𝒞A) par composition d'une homothétie de centre HA, le projeté orthogonal de A sur l'axe (Δ), d'une translation de vecteur HAHi, Hi étant le projeté orthogonal de Mi sur l'axe (Δ) et d'une rotation autour de (Δ) d'un angle (HAA0,HiMi,0)^ d'où, en permutant l'addition discrète et l'addition continue[65], conséquence de la linéarité de ces opérations, et en y substituant {dθi,θi[θi,0,θi,f]} par {dθA,θA[θA,0,θA,f]} «Wext. sur[t0,tf]=θA,0θA,f{i=1i=NΔ[Fi(ext de 𝒮)]dθA}» ou «Wext. sur[t0,tf]=θA,0θA,f{i=1i=NΔ[Fi(ext de 𝒮)]}dθA» en factorisant par dθA la fonction à intégrer, soit finalement «Wext. sur[t0,tf]=θA,0θA,fΔ,ext(θA)dθA» par définition du moment résultant dynamique scalaire du système en rotation, « R.Q.F.D. »[15].

Travail développé par le système de forces intérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le référentiel d'étude

Diverses expressions du travail élémentaire développé par le système de forces intérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le référentiel d'étude

Modèle:Définition

Modèle:AlAutres expressions[71] : la Modèle:1re découle de la Modèle:1re autre expression de

𝒫int(t)

obtenue par regroupement en couple

(i,ji)

des termes de la double somme avec utilisation de

Fji=Fij

[62] Modèle:Nobr obtient alors

N(N1)2

termes dans la nouvelle double somme

]

et introduction du référentiel

j

lié au point

Mj

en translation par rapport au référentiel d'étude

, Modèle:1re autre expression de

𝒫int(t)

s'écrivant «

𝒫int(t)=i=1i=N{j=1..Nj>i𝒫/j[Fij,t]}=i=1i=N{j=i+1..N𝒫/j[Fij,t]}

» avec «

𝒫/j[Fij,t]=FijVMi/j(t)

» la puissance développée, à l'instant

t

, par la force que le point

Mj

exerce sur le point

Mi

dans le référentiel

j (

lié à

Mj

en translation par rapport au référentiel d'étude

)

dont on déduit, en multipliant les deux membres par

dt

,

«δWint(t)=i=1i=N{j=1..Nj>iδW/j[Fij,t]}=i=1i=N{j=i+1..NδW/j[Fij,t]}» avec
«δW/j[Fij,t]=FijdMjMi(t)»[72] le travail élémentaire développé sur l'intervalle de temps [t,t+dt]
par la force que le point Mj exerce sur le point Mi dans le référentiel j (lié à Mj en translation par rapport au référentiel d'étude ) ;

Modèle:AlModèle:Transparentla 2nde découle de la 2nde autre expression de

𝒫int(t)

obtenue à partir de la Modèle:1re mais sans la restriction permettant de ne pas compter deux fois chaque couple

(i,ji)

par exemple «

j>i (

ou

j<i)

»

[

sans cette restriction on obtient alors

N(N1)

termes dans la double somme

]

d'où le facteur

12

pour compenser, 2nde autre expression de

𝒫int(t)

s'écrivant «

𝒫int(t)=12(i=1i=N{j=1..Nji𝒫/j[Fij,t]})=12(i=1i=N{j=1..i1j=i+1..N𝒫/j[Fij,t]})

» avec «

𝒫/j[Fij,t]=FijVMi/j(t)

» la puissance développée, à l'instant

t

, par la force que le point

Mj

exerce sur le point

Mi

dans le référentiel

j (

lié à

Mj

en translation par rapport au référentiel d'étude

)

dont on déduit, en multipliant les deux membres par

dt

,

«δWint(t)=12i=1i=N{j=1..NjiδW/j[Fij,t]}=12i=1i=N{j=1..i1j=i+1..NδW/j[Fij,t]}» avec
«δW/j[Fij,t]=FijdMjMi(t)»[72] le travail élémentaire développé sur l'intervalle de temps [t,t+dt]
par la force que le point Mj exerce sur le point Mi dans le référentiel j (lié à Mj en translation par rapport au référentiel d'étude ).

Modèle:AlAvec un repérage sphérique du point

Mi

[73] dans le repère associé au référentiel

j

 : les coordonnées sphériques du point

Mi

dans le repère associé au référentiel

j

étant «

(rj,i,θj,i,φj,i)

» et la base locale sphérique associée «

(urj,i=uMjMi=uj,i,uθj,i,uφj,i)

», on en déduit l'explicitation de «

Fij=Fijuj,i

» par 2ème relation du principe des actions réciproques[62] et celle de «

dMjMi= drj,iuj,i+rj,idθj,iuθj,i+rj,isin(θj,i)dφj,iuφj,i

»[74]

«

δW/j[Fij,t]=FijdMjMi(t)=Fijdrj,i

» et par suite

«δWint=i=1i=N{j=1..Nj>iFijdrj,i}=i=1i=N{j=i+1..NFijdrj,i}» ou
«δWint=12i=1i=N{j=1..NjiFijdrj,i}=12i=1i=N{j=1..i1j=i+1..NFijdrj,i}».

Modèle:AlModèle:TransparentRemarques :

Si la force d'interaction entre

Mj

et

Mi

est « attractive », «

Fij

est

<0

» et
Modèle:AlModèle:Transparentsi Modèle:AlModèle:Transparentelle est « répulsive », «

Fij

est

>0

».
Modèle:AlModèle:Transparent

De l'explicitation du travail élémentaire

δWint(t)

du système des forces intérieures appliqué au système discret fermé de points matériels

(𝒮)

précédemment présenté et de son lien avec la puissance développée par ces forces intérieures

𝒫int(t)=δWint(t)dt

on en déduit l'explicitation de la puissance développée par le système des forces intérieures appliqué à

(𝒮)

utilisant le repérage sphérique du point

Mi

[73] dans le repère associé au référentiel

j

soit

«𝒫int(t)=i=1i=N{j=1..Nj>iFijr˙j,i(t)}=i=1i=N{j=i+1..NFijr˙j,i(t)}» ou
«𝒫int(t)=12i=1i=N{j=1..NjiFijr˙j,i(t)}=12i=1i=N{j=1..i1j=i+1..NFijr˙j,i(t)}».

Modèle:AlModèle:TransparentDe ces expressions appliquées à (𝒮) indéformable on vérifie que «𝒫int(t)=0,t» et
Modèle:AlModèle:Transparent«δWint(t)=0,t».

Diverses expressions du travail développé par le système de forces intérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels sur une durée finie dans le référentiel d'étude

Modèle:Définition Modèle:AlAutres expressions[71] : ces expressions résultent de l'addition continue[65] des « diverses expressions du travail élémentaire développé par le système de forces intérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le référentiel d'étude (sous-paragraphe “ autres expressions ”) » établies plus haut dans ce chapitre d'où

Modèle:AlModèle:Transparentla Modèle:1re autre expression «

Wint. sur[t0,tf]=t0tfδWint(t)=t0tfi=1i=N{j=1..Nj>iδW/j[Fij,t]}=t0tfi=1i=N{j=i+1..NδW/j[Fij,t]}

» dans laquelle Modèle:Nobr en utilisant le repérage sphérique du point

Mi

[73] dans le repère associé au référentiel

j

, cette dernière expression du travail élémentaire conduisant à écrire le travail sur une durée finie, après permutation de la double somme discrète et de la somme continue[65], à l'aide d'une intégrale curviligne[69] selon

«Wint. sur[t0,tf]=i=1i=N{j=1..Nj>i[Mi,0(Γi,/j)Mi,fFijdrj,i]}=i=1i=N{j=i+1..N[Mi,0(Γi,/j)Mi,fFijdrj,i]}»
avec (Γi,/j) la trajectoire du point Mi dans le référentiel j lié à Mj en translation par rapport au référentiel d'étude et

Modèle:AlModèle:Transparentla 2ème autre expression «

Wint. sur[t0,tf]=t0tfδWint(t)=t0tf12i=1i=N{j=1..NjiδW/j[Fij,t]}=t0tf12i=1i=N{j=1..i1j=i+1..NδW/j[Fij,t]}

» dans laquelle «

δW/j[Fij,t]=FijdMjMi(t)=Fijdrj,i(t)

» en utilisant le repérage sphérique du point

Mi

[73] dans le repère associé au référentiel

j

, cette dernière expression du travail élémentaire conduisant à écrire le travail sur une durée finie, après permutation de la double somme discrète et de la somme continue[65], à l'aide d'une intégrale curviligne[69] selon

«Wint. sur[t0,tf]=12i=1i=N{j=1..Nji[Mi,0(Γi,/j)Mi,fFijdrj,i]}=12i=1i=N{j=1..i1j=i+1..N[Mi,0(Γi,/j)Mi,fFijdrj,i]}»
avec (Γi,/j) la trajectoire du point Mi dans le référentiel j lié à Mj en translation par rapport au référentiel d'étude .

Systèmes de forces conservatifs appliqués à un système discret fermé de points matériels et énergies potentielles associées du système discret de points matériels

Modèle:AlPréliminaires : Le caractère conservatif d'un système de forces n'est introduit que pour un système de forces ne dépendant pas explicitement du temps [il est néanmoins possible de définir le caractère conservatif d'un système de forces dépendant explicitement du temps si ce système de forces est conservatif à dépendance du temps figée mais l'intérêt de faire cela, du point de vue énergétique, étant quasi-nul, nous nous abstenons].

Modèle:AlModèle:TransparentComme lors de l'introduction de la notion de travail élémentaire développée par les systèmes de forces appliqués à un système discret de points matériels nous nous limitons aux systèmes discrets fermés de points matériels pour garder une présentation simple, en effet

Modèle:AlModèle:Transparentdans le cas d'un système ouvert de points matériels défini comme le contenu intérieur à une surface fermée fixe dite de contrôle (Scont), un point matériel qui est situé d'un côté de (Scont) à un instant t1 peut être situé de l'autre côté à un instant t2, ce qui fait qu'il peut être extérieur à (𝒮) à un instant t1 et à (𝒮) à un instant t2

Système de forces extérieures conservatif appliqué à un système discret fermé de points matériels et énergie potentielle du système discret de points matériels dans ce champ de forces extérieures conservatif

Définitions

Modèle:Définition Modèle:AlRemarque : Les C.N[75]. pour que la forme différentielle «Fi(Σk)dMi»[76] soit une différentielle de fonction scalaire[77] peuvent être étudiées dans le paragraphe « recherche de conditions nécessaires pour qu'une forme différentielle soit une différentielle de fonction scalaire » du chap.28 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI », le caractère suffisant de ces C.N[75]. étant usuellement vérifié pour les fonctions vectorielles Fi(Σk)(Mi) utilisées [mais néanmoins, il faut savoir que les C.N[75]. ne sont pas systématiquement suffisantes, voir le paragraphe « conditions suffisantes pour qu'une forme différentielle soit une différentielle de fonction » du chap.28 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI »].

Modèle:Définition Modèle:AlRemarque : L'énergie potentielle du système discret fermé de points matériels (𝒮) dans le champ du système de forces extérieures conservatif (k) étant définie à une constante additive près, il faut « préciser la référence de l'énergie potentielle » c'est-à-dire préciser la valeur des coordonnées des points pour laquelle l'énergie potentielle est choisie nulle.

Modèle:Définition

Cas particuliers

Modèle:AlModèle:1er cas particulier, système discret fermé de points matériels «

(𝒮)={Mi(mi)}i[[1,N]]

» dans lequel «

N*/{1,2}

»[1] en translation d'un vecteur déplacement élémentaire

d𝑙(𝒮)en transl.

sur l'intervalle de temps

[t,,t+dt]

par rapport au référentiel d'étude

pour lequel le système de forces extérieures «

{Fi(Σk)}i[[1,N]]=(k)

» appliqué à

(𝒮)

et résultant de l'action du système

(Σk)

extérieur à

(𝒮)

est conservatif c'est-à-dire tel que «

δW(k)=Fext,k(t)d𝑙(𝒮)en transl.

»[78] est une différentielle de fonction scalaire avec «

Fext,k(t)=i=1..NFi(Σk)(t)

la résultante du système des forces extérieures

(k)

», ce travail élémentaire s'écrivant encore «

δW(k)=Fext,k(t)dA

avec

A

un point quelconque lié à

(𝒮)

» s'identifie à l'opposé de la différentielle de l'énergie potentielle de

(𝒮)

dans le champ du système des forces extérieures

(k)

notée

Uext,k(A)

fonction des

3

coordonnées du point

A

selon

«δW(k)=Fext,kdA=dUext,k(A)»

«Fext,k=grad[Uext,k](A)» dans laquelle
«Fext,k=i=1..NFi(Σk) est la résultante du système des forces extérieures (k)» ;

Modèle:AlModèle:Transparentl'expression de l'énergie potentielle du système (𝒮) en translation dans le champ du système des forces extérieures (k) (au choix de la référence[79] près) ne dépend pas du choix du point A lié au système (𝒮) [usuellement on choisit pour A le C.D.I[7]. G de (𝒮)]

Modèle:Al2ème cas particulier, système discret fermé (indéformable) de points matériels «

(𝒮)={Mi(mi)}i[[1,N]]

» dans lequel «

N*/{1,2}

»[1] en rotation d'un angle élémentaire

dθ

sur l'intervalle de temps

[t,,t+dt]

autour d'un axe

(Δ)

fixe du référentiel d'étude

pour lequel le système de forces extérieures «

{Fi(Σk)}i[[1,N]]=(k)

» appliqué à

(𝒮)

et résultant de l'action du système

(Σk)

extérieur à

(𝒮)

est conservatif c'est-à-dire tel que «

δW(k)=Δ,ext,k(t)dθ

»[80] est une différentielle de fonction scalaire avec «

Δ,ext,k(t)=i=1..NΔ[Fi(Σk)](t)

le moment résultant scalaire du système des forces extérieures

(k)

par rapport à l'axe

(Δ)

», ce travail élémentaire s'identifie à l'opposé de la différentielle de l'énergie potentielle de

(𝒮)

dans le champ du système des forces extérieures

(k)

notée

Uext,k(θ)

fonction de l'abscisse angulaire de rotation

θ

selon

«δW(k)=Δ,ext,k(θ)dθ=dUext,k(θ)»

«Δ,ext,k(θ)=dUext,kdθ(θ)» dans laquelle
«Δ,ext,k=i=1..NΔ[Fi(Σk)] est le moment résultant scalaire du système des forces extérieures (k)» ;

Modèle:AlModèle:Transparentl'expression de l'énergie potentielle du système (𝒮) en rotation dans le champ du système des forces extérieures (k) (au choix de la référence[79] près) ne dépend pas du choix de la direction, liée au système (𝒮), par rapport à laquelle est définie l'abscisse angulaire de rotation θ

Système de forces intérieures conservatif appliqué à un système discret fermé de points matériels et énergie potentielle du système discret de points matériels dans ce champ de forces intérieures conservatif (ou énergie potentielle d'interaction du système de points)

Définitions

Modèle:Définition Modèle:AlRemarque : Avec un repérage sphérique du point Mi dans le repère associé au référentiel j(j>i)[73], nous avons établi dans le paragraphe « diverses expressions du travail élémentaire développé par le système de forces intérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le référentiel d'étude (avec un repérage sphérique …) » plus haut dans ce chapitre une expression du travail élémentaire de la force intérieure que Mj exerce sur Mi adaptable, dans le cas présent, selon «δW/j[Finteractq,ij,t]=Finteractq,ijdMjMi=Finteractq,ijdrj,i» avec «rj,i=MjMi la coordonnée radiale de Mi dans le repère associé à j»[73] et «Finteractq,ij la seule composante radiale de Finteractq,ij appliquée à Mi dans le repère associé à j», d'où

Modèle:Définition Modèle:AlRemarque : Les C.N.[75] pour que la forme différentielle «Finteractq,ijdrj,i»[76] soit une différentielle de fonction scalaire[77] [voir le paragraphe « recherche de conditions nécessaires pour qu'une forme différentielle soit une différentielle de fonction scalaire » du chap.28 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI »] donnent, dans le cas présent, que «Finteractq,ij, la seule composante radiale de Finteractq,ij appliquée à Mi dans le repère associé à j, doit être indépendante des coordonnées angulaires (θj,i,φj,i) du point Mi dans le repérage sphérique[73] lié à ce point associé au référentiel j»[81], le caractère suffisant de ces C.N[75]. étant usuellement vérifié pour les fonctions scalaires Finteractq,ij(rj,i) utilisées [mais néanmoins, il faut savoir que les C.N[75]. ne sont pas systématiquement suffisantes, voir le paragraphe « conditions suffisantes pour qu'une forme différentielle soit une différentielle de fonction » du chap.28 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI »].

Modèle:Définition Modèle:AlRemarques : L'énergie potentielle du système discret fermé de points matériels (𝒮) dans le champ du système de forces intérieures conservatif (interactq) étant définie à une constante additive près, il faut « préciser la référence de cette énergie potentielle »[79] : usuellement « la référence de Uint,(interactq)[{rj,i}i=1..Nj=i+1..N]» est choisie pour les points du système (𝒮) éloignés à l'infini les uns des autres c'est-à-dire « pour rj,i=(i,ji)[[1,N]]2».

Modèle:AlModèle:TransparentL'énergie potentielle du système discret fermé de points matériels (𝒮) dans le champ du système de forces intérieures conservatif (interactq) ne dépendant que des distances mutuelles séparant les différents points du système entre eux et celles-ci étant indépendantes du référentiel dans lesquelles elles sont définies, on en déduit que «Uint,(interactq)[{rj,i}i=1..Nj=i+1..N] est invariante par changement de référentiel ».

Modèle:Définition

Modèle:AlRemarques : L'énergie potentielle du système discret fermé de points matériels

(𝒮)

dans le champ du système de forces intérieures conservatif

(interactq)

peut se réécrire en remplaçant la restriction

j>i

par celle

ji

mais alors chaque couple

(i,ji)

étant compté deux fois il convient de multiplier par le facteur

12

d'où la réécriture de sa définition

«Uint,(interactq)[{rj,i}i=1..Nj=i+1..N]=12{i=1i=N[j=1..NjiUFinteractq,ij(rj,i)]}» avec
«UFinteractq,ij(rj,i)» définie de la même façon c'est-à-dire telle que
«dUFinteractq,ijdrj,i(rj,i)=Finteractq,ij(rj,i)=Finteractq,ijuji»[73].

Modèle:AlModèle:TransparentAvec le choix de « référence pour UFinteractq,ij(rj,i)»[79] «rj,i=», nous en déduisons le signe de l'énergie potentielle du système discret fermé de points matériels (𝒮) dans le champ du système de forces intérieures conservatif (interactq) si chaque composante radiale de force Finteractq,ij(rj,i) est de (même) variation monotone à savoir
Modèle:AlModèle:Transparentsi les forces d'interaction de type q sont « purement attractives »[82] «Finteractq,ij(rj,i) est <0,rj,i» UFinteractq,ij(rj,i) étant quand rj,i jusqu'à sa valeur de référence nulle d'où «UFinteractq,ij(rj,i) est <0,rj,i» «Uint,(interactq)[{rj,i}i=1..Nj=i+1..N]<0» et
Modèle:AlModèle:Transparentsi les forces d'interaction de type q sont « purement répulsives »[82] «Finteractq,ij(rj,i) est >0,rj,i» UFinteractq,ij(rj,i) étant quand rj,i jusqu'à sa valeur de référence nulle d'où «UFinteractq,ij(rj,i) est >0,rj,i» «Uint,(interactq)[{rj,i}i=1..Nj=i+1..N]>0».

Exemples d'énergie potentielle d'interaction d'un système fermé de charges ponctuelles

Modèle:AlDans un système fermé de charges ponctuelles «(𝒮)={Mi(qi)}i[[1,N]]» dans lequel «N*/{1,2}»[1], existe, entre les charges, une interaction électrique suivant la « loi d'interaction de Coulomb[83] »[84] dont l'énoncé est rappelé ci-après :

Modèle:Théorème Modèle:AlRemarque : L'interaction électrostatique est « attractive si q1q2 est <0» et « répulsive si q1q2 est >0».

Modèle:AlPropriétés : Le caractère conservatif des forces d'interaction de Coulomb[83] est établi dans le paragraphe « établissement du caractère conservatif de la force électrostatique qu'un point O de charge qO exerce sur un autre point M de charge q » du chap.16 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI », il résulte du fait que le travail élémentaire de la force «FM2M1= 14πε0q1q2r1,22u12» que M1 exerce sur M2 dans le vide, évalué dans un référentiel lié à M1, s'écrivant «δW[FM2M1]=FM2M1dM1M2=14πε0q1q2r1,22dr1,2» est une différentielle de fonction scalaire, la C.N[75]. à savoir « le cœfficient de dr1,2 ne dépendant que de r1,2»[81] étant vérifiée et celle-ci étant suffisante pour «r1,2 variant sur ]0,+[»[85].

Modèle:AlModèle:TransparentL'énergie potentielle d'interaction de Coulomb[83] entre les deux charges ponctuelles a également été établie [voir le paragraphe « énergie potentielle électrostatique d'un point M de charge q dans le champ électrique d'un autre point O de charge qO » du chap.16 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI »], l'expression de l'énergie potentielle de M1 dans le champ électrostatique créé par M2 «pot. élect.M1»[86] résulte de «δW[FM2M1]=dpot. élect.M1» dpot. élect.M1dr1,2=14πε0q1q2r1,22 soit «pot. élect.M1=14πε0q1q2r1,2 en choisissant sa référence[79] pour r1,2=» [c'est aussi l'expression de l'énergie potentielle de M2 dans le champ électrostatique créé par M1 «pot. élect.M2»[86] d'où le nom d'« énergie potentielle d'interaction de Coulomb[83] entre les deux charges ponctuelles » que l'on notera maintenant «pot. élect.M1M2»].

Modèle:AlModèle:TransparentL'énergie potentielle d'interaction de Coulomb[83] d'un système fermé de charges ponctuelles «(𝒮)={Mi(qi)}i[[1,N]]» dans lequel «N*/{1,2}»[1] écrite sous la forme symétrisée «pot. élect. de(𝒮)[{rj,i}i=1..Nj=i+1..N]=12{i=1i=N[j=1..Njipot. élect.ij(rj,i)]}=12{i=1i=N[j=1..Nji14πε0qiqjrj,i]}=12{i=1i=Nqi[j=1..Nji14πε0qjrj,i]}» peut être réécrite en utilisant la notion de potentiel électrostatique dont « dérive » un champ électrostatique [un champ électrostatique E(M) étant un champ à circulation conservative[87] {c'est-à-dire tel que sa circulation élémentaire «δ𝒞(E) =E(M)dM» est une différentielle de fonction scalaire}, il « dérive » d'un potentiel électrostatique V(M) défini (à une constante additive près, d'où la nécessité de préciser la référence du potentiel[88]) par «δ𝒞(E)=dV»[89] ou par «E(M)=grad[V](M)»[90], une charge ponctuelle M(q) dans un champ électrostatique E(M) est soumise à une force électrostatique «F(M)=qE(M)» conservative « dérivant » de l'énergie potentielle électrostatique «pot. élect.(M)=qV(M)» (avec les références de l'énergie potentielle[79] et du potentiel[88] au même endroit)] avec «14πε0qjrj,i le potentiel électrostatique créé par la charge ponctuelle Mj(qj) au point Mi noté Vqj(Mi)» et «j=1..Nji14πε0qjrj,i le potentiel électrostatique créé par le système (𝒮) des charges ponctuelles à l'exception de Mi(qi) au point Mi noté V(𝒮)/{qi}(Mi)» d'où «pot. élect. de(𝒮)[{rj,i}i=1..Nj=i+1..N]=12[i=1i=NqiV(𝒮)/{qi}(Mi)]», forme qui a l'avantage d'effectuer une évaluation méthodique permettant d'éviter l'oubli de termes.

Modèle:1er exemple : atome d'Hélium
Positionnement du noyau et des deux électrons d'un atome d'Hélium dans le cadre de la mécanique newtonienne

Modèle:AlNous nous proposons de déterminer l'énergie potentielle d'interaction électrostatique d'un atome d'Hélium «pot. élect.,He» modélisé en un système de 3 charges ponctuelles (e représentant la charge élémentaire e1,601019C) :

  • un noyau (noté N ou “ 3 ” sur le schéma ci-contre) de charge «qN=q3=+2e», respectivement de coordonnées radiales r1,3=r1 dans le repérage sphérique[73] du référentiel 1 lié à l'électron “ 1 ” et r2,3=r2 dans le repérage sphérique[73] du référentiel 2 lié à l'électron “ 2 ” ainsi que
  • deux électrons (notés respectivement “ 1 ” et “ 2 ” sur le schéma ci-contre) de charge «q1=q2=e», l'électron “ 2 ” étant de coordonnée radiale r1,2 dans le repérage sphérique[73] du référentiel 1 lié à l'électron “ 1 ” et l'électron “ 1 ” de même coordonnée radiale r2,1=r1,2 dans le repérage sphérique[73] du référentiel 2 lié à l'électron “ 2 ” ;

Modèle:Alpour cela nous utilisons l'expression «pot. élect.,He(r1,2,r13,r2,3)=i=1i=3[j=1..3j<ipot. élect.ij(rj,i)]»[91] soit, en explicitant tous les termes, Modèle:Nobr =[pot. élect.12(r1,2)+pot. élect.13(r1,3)]+[pot. élect.23(r2,3)]», les termes entre les deux 1ers crochets correspondant à l'énergie potentielle électrostatique de l'électron “ 1 ” dans le champ électrique de l'électron “ 2 ” et du noyau “ 3 ”, le terme entre les deux derniers crochets à l'énergie potentielle électrostatique de l'électron “ 2 ” dans le champ électrique du noyau “ 3 ”, soit

  • «pot. élect.12(r1,2)+pot. élect.13(r1,3)=14πε0e2r1,214πε02e2r1,3=14πε0e2r1,214πε02e2r1» et
  • «pot. élect.23(r2,3)=14πε02e2r2,3=14πε02e2r2» d'où
«pot. élect.,He=2e24πε0[1r1+1r2]+e24πε01r1,2»,

Modèle:Alles deux 1ers termes correspondant à l'interaction attractive entre le noyau et chaque électron, le 3ème à l'interaction répulsive entre les deux électrons.

Maille de la structure cubique du cristal de chlorure de sodium
2ème exemple : modèle d'un cristal ionique linéaire infini du chlorure de sodium

Modèle:AlPréliminaire : Voir ci-contre la représentation du modèle du cristal ionique de chlorure de sodium, les deux types d'ions Na+ et Cl étant positionné chacun aux nœuds d'une maille d'une structure cubique à faces centrées, plus précisément

Modèle:AlModèle:Transparentles ions Cl sont aux nœuds d'une structure cubique à faces centrées dont les sommets s'identifient à la maille de la structure cubique ionique du chlorure de sodium et

Modèle:AlModèle:Transparentles ions Na+ aux nœuds d'une autre structure cubique à faces centrées décalée d'« une demi-arête de 2,81Å»[92] suivant l'une des trois directions de la structure cubique ;

Modèle:AlModèle:Transparentpour obtenir un ordre de grandeur de l'énergie potentielle d'interaction électrostatique d'une paire d'ions de chlorure de sodium[93] Modèle:Nobr on adopte une modélisation linéaire du cristal ionique de NaCl permettant d'aborder l'évaluation de «pot. élect.,NaCl» de façon élémentaire, le cristal linéaire ionique s'étendant à l'infini suivant la direction unique du cristal.

Modèle:Al Énergie potentielle d'interaction électrostatique d'une maille du modèle linéaire du chlorure de sodium supposé d'expansion infinie

Représentation du modèle linéaire du cristal ionique du chlorure de sodium

Modèle:AlModélisation linéaire du cristal ionique de NaCl : voir ci-contre, chaque type d'ions se succédant sur une droite en étant distant de ses deux voisins les plus proches de «𝔞=2,81Å»[92], nous supposons qu'il y a au total «N anions Cl» et «N cations Na+» avec «N suffisamment grand pour qu'il puisse être assimilé à l'infini » ;
Modèle:AlModèle:Transparentpour évaluer l'énergie potentielle d'interaction électrostatique d'une maille du modèle linéaire du chlorure de sodium «pot. élect.,NaCllin.», on considère un couple « anion - cation voisins » noté respectivement (0,0) choisi en position centrale de la chaîne de façon à ce que les ions des extrémités de celle-ci aient une action négligeable sur les ions centraux, «pot. élect.,NaCllin.» étant alors l'énergie potentielle d'interaction des ions situés de part et d'autre du couple (0,0) sur le couple lui-même[94] avec utilisation de l'invariance du réseau linéaire par translation de longueur 2𝔞 le long de la chaîne ;

  • considérant l'anion Cl au nœud “0”, l'énergie potentielle d'interaction électrostatique de cet ion dans le champ de tous les autres ions notée «pot. élect.,Cl=0lin.» peut se déterminer sous la forme Modèle:Nobr =12q{0}VNaCllin./{0}(0)»[95] soit «pot. élect.,Cl=0lin.12(e)14πε0[i=..1i=1..+eri,0+j=..1j=0..++erj,0]»[96], chaque somme pouvant être simplifiée en tenant compte de la symétrie du réseau selon {i=..1i=1..+eri,0=2(i=1..+eri,0)=i=1..+2e2i𝔞j=..1j=0..++erj,0=2(j=0..++erj,0)=j=0..+2e(2j+1)𝔞}, la somme des deux sommes se réécrivant Modèle:Nobr =2e𝔞[n=1..+(1)(n1)n]» «pot. élect.,Cl=0lin.e24πε0𝔞[n=1..+(1)(n1)n]» ;
  • considérant le cation Na+ au nœud “0”, l'énergie potentielle d'interaction électrostatique de cet ion dans le champ de tous les autres ions notée «pot. élect.,Na+=0lin.» peut se déterminer sous la forme «pot. élect.,Na+=0lin.=12q{0}VNaCllin./{0}(0)»[95] soit «pot. élect.,Na+=0lin.12(+e)14πε0[i=..1i=1..++eri,0+j=..0j=1..+erj,0]»[96], chaque somme pouvant être simplifiée en tenant compte de la symétrie du réseau selon {i=..1i=1..++eri,0=2(i=1..++eri,0)=i=1..++2e2i𝔞j=..0j=1..+erj,0=2(j=1..+erj,0)=j=1..+2e(2j1)𝔞}, la somme des deux sommes se réécrivant «i=..1i=1..++eri,0+j=..0j=1..+erj,0=2e𝔞[n=1..+(1)nn]» «pot. élect.,Na+=0lin.e24πε0𝔞[n=1..+(1)nn]=e24πε0𝔞[n=1..+(1)(n1)n]» ;

Modèle:AlModèle:Transparentfinalement nous en déduisons l'énergie potentielle d'interaction électrostatique d'une maille du modèle linéaire du chlorure de sodium supposé d'expansion infinie «pot. élect.,NaCllin.=pot. élect.,Cl=0lin.+pot. élect.,Na+=0lin.2e24πε0𝔞[n=1..+(1)(n1)n]» [la série de terme général «un=(1)(n1)n» et de Modèle:1er terme «u1=+1» définit une « série harmonique alternée », la somme «Sn=k=1k=nuk=k=1k=n(1)(k1)k est convergente de limite égale à ln(2)» (voir la démonstration ci-dessous)]. Modèle:Démonstration déroulante

Modèle:AlModèle:TransparentEn conclusion l'énergie potentielle d'interaction électrostatique d'une maille du modèle linéaire du chlorure de sodium d'expansion infinie s'exprime selon

«pot. élect.,NaCllin.2e24πε0𝔞ln(2)», (le signe «» traduisant le fait que
l’interaction est « globalement attractive » par influence prépondérante des ions voisins).

Modèle:AlModèle:TransparentL'énergie potentielle d'interaction électrostatique d'une maille du cristal ionique de chlorure de sodium dans sa modélisation linéaire d'expansion infinie peut s'écrire «pot. élect.,NaCllin.Me24πε0𝔞» avec «M constante de Madelung[97] »[98] valant, dans le cadre de la modélisation linéaire d'expansion infinie de NaCl, «M=2ln(2)1,386».

Modèle:AlModélisation linéaire du cristal ionique de «NaCl», A.N.[99] : Avec les valeurs «e1,601019C», «14πε09,0109U.S.I.»[100], «𝔞=2,81Å»[92] et «1eV1,601019J»[101], on trouve «pot. élect.,NaCllin.2×(1,601019)2×91092,811010×ln(2) en J» ou «pot. élect.,NaCllin.2×1,601019×91092,811010×ln(2) en eV»[101] soit «pot. élect.,NaCllin.7,10eV»[101] ;

Modèle:AlModèle:Transparenton en déduit l'énergie potentielle molaire d'interaction électrostatique du modèle linéaire du cristal ionique de chlorure de sodium en multipliant le résultat précédent par la constante d'Avogadro[102] «𝒩6,021023mol1» «pot. élect. mol.,NaCllin.=𝒩pot. élect.,NaCllin.6,021023×(7,10)×1,601019 en Jmol1» soit Modèle:Nobr 684kJmol1».

Modèle:Al Énergie potentielle d'interaction électrostatique d'une paire d'ions du cristal ionique de chlorure de sodium à structure cubique d'expansion infinie

Modèle:AlExtension à la structure cubique du cristal ionique de «NaCl» : On admet que l'énergie potentielle d'interaction électrostatique d'une paire d'ions du cristal ionique de chlorure de sodium à structure cubique d'expansion infinie[93] peut s'écrire «pot. élect.,NaClcub.Me24πε0𝔞» avec «M constante de Madelung[97] »[98] valant théoriquement (résultat admis) «M1,748» ;

Modèle:AlModèle:Transparentnumériquement on obtient pot. élect.,NaClcub.1,7481,386×(7,10eV) soit Modèle:Nobr 8,95eV» ;

Modèle:AlModèle:Transparenton en déduit l'énergie potentielle molaire d'interaction électrostatique du cristal ionique de chlorure de sodium à structure cubique en multipliant le résultat précédent par la constante d'Avogadro[102] «𝒩6,021023mol1» «pot. élect. mol.,NaClcub.=𝒩pot. élect.,NaClcub.6,021023×(8,95)×1,601019 en Jmol1» soit Modèle:Nobr 862kJmol1».

Modèle:Al Nécessité d'une autre interaction entre ions du cristal ionique de chlorure de sodium (à modélisation linéaire ou à structure cubique) pour expliquer l'équilibre stable d'une maille

Modèle:AlRemarque : L'interaction électrostatique entre ions du cristal de NaCl étant « globalement attractive » par prédominance de l'influence des ions les plus proches d'un ion quelconque étudié et ceci quelle que soit la distance 𝔞 séparant ce dernier de ses plus proches voisins, on devrait observer un effondrement du cristal vers un équilibre correspondant à 𝔞=0,
Modèle:AlModèle:Transparentcomme ce n'est évidemment pas le cas, il y a nécessairement une autre interaction « globalement répulsive » dont l'influence devient prédominante aux faibles valeurs de 𝔞, il s'agit de la répulsion entre nuages électroniques de deux ions voisins quand la distance 𝔞 les séparant devient si faible que ces nuages s'interpénètrent.

Modèle:AlModification tenant compte de l'interaction entre nuages électroniques d'ions voisins : ainsi l'énergie potentielle d'interaction électrostatique globale d'une paire d'ions du cristal ionique de NaCl (à modélisation linéaire ou à structure cubique[93]) «pot. élect. globale,NaCl» est-elle la somme de deux termes,

  • l'un « globalement attractif » «pot. élect. entre ions,NaCl=Me24πε0𝔞» avec «M constante de Madelung[97] »[98] et
  • l'autre « globalement répulsif » «pot. élect. entre nuages,NaCl choisi sous la forme «A𝔞n avec A>0 et n>1» [A>0 assurant le caractère répulsif de l'interaction et n>1 que l'énergie associée devienne >, aux faibles valeurs de 𝔞, à la valeur absolue de l'autre énergie variant en 1𝔞 une énergie globale >0 correspondant à un caractère globalement répulsif aux faibles valeurs de 𝔞],

Modèle:AlModèle:Transparentsoit, en notant r la distance séparant deux ions voisins, «pot. élect. globale,NaCl(r)=Me24πε0r+Arn» expression devant être minimale pour la position d'équilibre stable de la maille[103]Modèle:,[104] ce qui permet de déterminer les valeurs possibles de A et de n en fonction de M et de 𝔞 ;

Modèle:AlModèle:Transparenton écrit donc «dpot. élect. globale,NaCldr(𝔞)=0» avec dpot. élect. globale,NaCldr(r)=Me24πε0r2nAr(n+1) =1r(Me24πε0r+nArn) d'où «A𝔞n=Mne24πε0𝔞» [on vérifierait que le lien de stationnarité de pot. élect. globale,NaCl(r) pour r=𝔞 correspond effectivement à un minimum] d'où

Modèle:AlModèle:Transparentl'énergie potentielle d'interaction électrostatique globale d'une maille du cristal de

NaCl

à l'équilibre s'écrit

«pot. élect. globale,NaCl=Me24πε0𝔞+A𝔞n=Me24πε0𝔞(11n)»
(n restant à adapter aux résultats expérimentaux).

Modèle:AlModèle:TransparentL'énergie potentielle molaire d'interaction électrostatique du cristal ionique de NaCl à structure cubique ayant été évaluée (par calcul) à «pot. élect. mol.,NaClcub.=𝒩pot. élect.,NaClcub.=𝒩Me24πε0𝔞862kJmol1»,
Modèle:AlModèle:Transparentcelle d'interaction électrostatique globale du même cristal ionique de NaCl à structure cubique ayant été mesurée à «pot. élect. globale mol.,NaClcub.=𝒩pot. élect.,NaClcub.757kJmol1» et étant égale à «pot. élect. globale mol.,NaClcub.=𝒩Me24πε0𝔞(11n)» nous en déduisons
Modèle:AlModèle:Transparent«11n=pot. élect. globale mol.,NaClcub.pot. élect. mol.,NaClcub.» 1n=pot. élect. mol.,NaClcub.pot. élect. globale mol.,NaClcub.pot. élect. mol.,NaClcub. soit «n=pot. élect. mol.,NaClcub.pot. élect. mol.,NaClcub.pot. élect. globale mol.,NaClcub.862862(757)8,2» que l'on arrondit à «n=8» (valeur qui est vérifiée par l'étude de la compressibilité des cristaux de NaCl) ;

Modèle:AlModèle:Transparenten conclusion, la force d'interaction électrostatique entre nuages électroniques d'ions voisins « dérivant » de l'énergie potentielle «pot. élect. entre nuages,NaCl=Ar8» est d'intensité «Finter. élect. entre nuages,NaCl(r)=dpot. élect. entre nuages,NaCldr=8Ar9>0 donc effectivement répulsive ».

Modèle:AlÉnergie réticulaire du cristal ionique de

NaCl(

à structure cubique

)

 : On appelle « énergie réticulaire du cristal ionique de

NaCl(

à structure cubique

)

», l’énergie minimale à fournir au cristal ionique, par mole de

NaCl

solide, pour que les ions

Cl

et

Na+

se retrouvent tous à l'infini les uns des autres sous phase gazeuse[105] ; elle vaut donc

«réticulaire,NaCl=0pot. élect. globale mol.,NaClcub.»[105] soit «réticulaire,NaCl+757kJmol1».

Théorèmes de la dynamique newtonienne des systèmes discrets fermés de points matériels applicables en référentiel galiléen

Modèle:AlComme dans la partie « cinétique » d'un système discret de points matériels, ce dernier est envisagé sous la forme «(𝒮)={Mi(mi)}i[[1,N]]» dans lequel «N*/{1,2}»[1], de plus, pour que les théorèmes de la dynamique newtonienne soient applicables au système sous les formes énoncées, le contenu de ce dernier doit rester inchangé (aucune entrée ou sortie de points matériels dans le Modèle:Nobr le système doit donc être « fermé »[106].

Modèle:AlDans ce paragraphe, le référentiel d'étude de la dynamique newtonienne du système est exclusivement « galiléen ».

Théorème de la résultante cinétique et celui du mouvement du centre d'inertie (ou simplement du centre d'inertie)

Théorème de la résultante cinétique

Modèle:AlVoir aussi le paragraphe « théorème de la résultante cinétique d'un système fermé de points matériels » du chap.9 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».

Modèle:Théorème Modèle:AlCommentaires : ce théorème peut s'appliquer sous cette forme, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système fermé (déformable ou non) de points matériels mais
Modèle:AlModèle:Transparentil n'est pas applicable, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système ouvert de points matériels défini à l'instant t comme le contenu intérieur à la surface de contrôle (Σ)[107]Modèle:,[108].

Modèle:AlDémonstration[109] : Le référentiel d'étude étant galiléen, on peut appliquer, à chaque point matériel

Mi

du système discret fermé de points matériels

(𝒮)

, la r.f.d.[110] soit

«FMi(ext de 𝒮)+j=1..NjiFMiMj=dpMidt(t)»[111] et

Modèle:AlModèle:Transparentfaire la somme de ces N relations ce qui donne i=1..N[FMi(ext de 𝒮)+j=1..NjiFMiMj]=i=1..NdpMidt(t) ou i=1..NFMi(ext de 𝒮)+i=1..N(j=1..NjiFMiMj)=d(i=1..NpMi)dt(t),

  • le Modèle:1er terme du Modèle:1er membre étant la résultante dynamique Fext(t) s'exerçant sur le système discret fermé de points matériels,
  • le 2ème terme du Modèle:1er membre, la résultante des forces intérieures Fint exercées sur tout le système, résultante nulle en toute circonstance soit Fint=0 et
  • le 2nd membre, la dérivée temporelle de la résultante cinétique Psyst(t) du système discret fermé de points matériels soit dPsystdt(t) d'où
pour un système discret fermé de points matériels dans un référentiel galiléen,
Fext(t)+0=dPsystdt(t) ou Fext(t)=dPsystdt(t) (C.Q.F.D.)[9],
applicable sous cette forme en dynamique newtonienne ou relativiste.

Modèle:AlRemarque : On peut vérifier l'inapplicabilité de ce théorème à un système discret « ouvert » de points matériels dans le paragraphe « en complément, inapplicabilité du théorème de la résultante cinétique à un système ouvert de points matériels » du chap.9 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI » et
Modèle:AlModèle:Transparentavoir un aperçu des « modifications » à lui apporter pour le rendre applicable.

Théorème du mouvement du centre d'inertie (ou simplement du centre d'inertie)

Modèle:AlVoir aussi le paragraphe « théorème du mouvement du centre d'inertie d'un système fermé de points matériels » du chap.9 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».

Modèle:Théorème Modèle:AlCommentaires : ce théorème s'applique exclusivement, en dynamique newtonienne, à un système fermé (déformable ou non) de points matériels
Modèle:AlModèle:Transparentil n'est pas applicable, en dynamique newtonienne, à un système ouvert de points matériels défini à l'instant t comme le contenu intérieur à la surface de contrôle (Σ)[107] car, le théorème de la résultante cinétique dont il découle Fext(t)=dPsystdt(t) ne s'applique pas à un système ouvert

Modèle:AlDémonstration[112] : Cela découle de l'application, dans le référentiel galiléen , du théorème de la résultante cinétique au système discret fermé de points matériels (𝒮) soumis, à l'instant t, à la résultante dynamique Fext(t) soit Fext(t)=dPsystdt(t) dans laquelle Psyst(t) est la résultante cinétique du système au même instant t et,
Modèle:AlModèle:Transparentde la propriété liant, dans le cadre de la cinétique newtonienne, la résultante cinétique Psyst(t), la masse (inerte) msyst et le vecteur vitesse VGsyst(t) du C.D.I[7]. du système à savoir Psyst(t)=msystVGsyst(t) dont on déduit,
Modèle:AlModèle:TransparentdPsystdt(t)=msystaGsyst(t), la masse de tout système fermé étant constante, soit,
Modèle:AlModèle:Transparentpar report dans l'expression du théorème de la résultante cinétique, Fext(t)=msystaGsyst(t) (C.Q.F.D.)[9].

Théorèmes de l'inertie

Modèle:AlPréliminaire : Les théorèmes de l'inertie appliqués à un système discret fermé de points matériels sont des cas particuliers des deux théorèmes précédents, il ne serait donc pas nécessaire de les faire apparaître dans l'exposé si ce n'est pour satisfaire une présentation historique

Modèle:Théorème Modèle:AlDémonstration : Le principe fondamental de la dynamique appliqué à un point matériel Mi quelconque de (𝒮) postule l'existence d'au moins un référentiel dans lequel, par absence de forces extérieures appliquées à (𝒮) [le système étant isolé] «j=1..NjiFMiMj=dpMidt(t)» d'où, en faisant la somme sur toutes les relations écrites pour chaque point et en utilisant la conséquence du principe des actions réciproques que l'on suppose applicable dans le référentiel considéré à savoir Fint=0 ainsi que la définition de la résultante cinétique Psyst=i=1..NpMi, on établit 0=dPsystdt(t) soit, après intégration relativement au temps, le théorème énoncé[113].

Modèle:Théorème Modèle:AlDémonstration : Appliquant le théorème de l'inertie au système discret fermé isolé (𝒮) on en déduit l'existence d'un référentiel d'espace-temps dans lequel la résultante cinétique Psyst de (𝒮) est conservée au cours du temps puis, comme Psyst(t)=msystVG(t) avec msyst=cste pour un système fermé, on en déduit la conservation du vecteur vitesse du C.D.I[7]. G du système et par suite un mouvement rectiligne uniforme de G.

Conséquences

Modèle:AlConséquence du théorème de la résultante cinétique[114] : Si le système discret fermé de points matériels

(𝒮)

est « pseudo isolé » c'est-à-dire si la résultante dynamique appliquée au système est telle que

Fext=0

, l'application du théorème de la résultante cinétique au système fermé dans un référentiel galiléen implique, après intégration par rapport au temps

t

,

« la conservation de la résultante cinétique du système »[115] soit Psyst fermé(t)=cstet ;
cette conclusion est applicable en dynamique newtonienne ou relativiste.

Modèle:AlConséquence du théorème du mouvement du centre d'inertie[116] : Si le système discret fermé de points matériels

(𝒮)

est « pseudo isolé » c'est-à-dire si la résultante dynamique appliquée au système est telle que

Fext=0

, l'application du théorème du mouvement du C.D.I[7]. au système fermé dans un référentiel galiléen implique, après intégration par rapport au temps

t

,

« la conservation du vecteur vitesse du C.D.I[7]. du système »[117] soit VGsyst(t)=cstet ;
cette conclusion n'étant, a priori, applicable qu'en dynamique newtonienne.

Théorème du moment cinétique vectoriel

Modèle:AlVoir aussi le paragraphe « théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un système discret de points matériels » du chap.5 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».

Énoncé

Modèle:Théorème Modèle:AlDémonstration : Considérant le système discret fermé de points matériels «(𝒮)» étudié dans le référentiel galiléen et un point O fixe dans par rapport auquel on détermine les moments vectoriels,

Modèle:AlModèle:Transparentle théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à chaque point matériel Mi dans le référentiel galiléen, moments évalués relativement au point O fixe dans [118], s'écrivant «O[Fi(ext de𝒮)](t)+j=1..NjiO[Fij](t)=dσO(Mi)dt(t)»,

Modèle:AlModèle:Transparenton fait la somme de ces N relations «i=1..NO[Fi(ext de𝒮)](t)+i=1..N{j=1..NjiO[Fij](t)}=i=1..NdσO(Mi)dt(t)» et on reconnaît dans

  • « le Modèle:1er terme du Modèle:1er membre » le vecteur moment résultant dynamique appliqué au système discret fermé de points matériels évalué au point origine O à l'instant t «O,ext(t)»,
  • « le 2ème terme du Modèle:1er membre » le vecteur moment résultant des forces intérieures appliquées au système discret fermé de points matériels évalué au même point O à l'instant t «O,int(t)=0»[119] et
  • « le 2ème membre » encore égal, par « permutation de la somme discrète et de la dérivation temporelle »[120], à «d[i=1..NσO(Mi)]dt(t)» c'est-à-dire la dérivée temporelle du vecteur moment cinétique du système discret fermé de points matériels par rapport au même point O au même instant t.

Modèle:AlCommentaires : ce théorème peut s'appliquer sous cette forme, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système fermé (déformable ou non) de points matériels mais
Modèle:AlModèle:Transparentil n'est pas applicable, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système ouvert de points matériels défini à l'instant t comme le contenu intérieur à la surface de contrôle (Σ)[107]Modèle:,[121].

Conséquence

Modèle:AlVoir aussi le paragraphe « condition de conservation du moment cinétique vectoriel d'un système fermé de matière par rapport à un point O fixe dans le référentiel d'étude galiléen » du chap.5 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».

Modèle:AlIl y a conservation du moment cinétique vectoriel d'un système discret fermé de points matériels par rapport à un point O fixe dans le référentiel d'étude galiléen à savoir «σO(syst,t)=cste,t» si le vecteur moment résultant dynamique en O appliqué au système est nul à tout instant t c'est-à-dire si Modèle:Nobr, cette propriété résultant de l'application du théorème du moment cinétique vectoriel au système discret fermé de points matériels en un point O fixe dans un référentiel galiléen soit «O,ext(syst,t)=dσO(syst)dt(t)» dans lequel la nullité du Modèle:1er membre conduit à celle du 2ème membre c'est-à-dire à «dσO(syst)dt(t)=0,t» d'où, après intégration par rapport au temps, «σO(syst,t)=cste,t» ;

Modèle:Alle vecteur moment résultant dynamique appliqué au système fermé de matière par rapport au point

O

fixe dans

galiléen peut être nul par

« absence de forces extérieures » c'est-à-dire si le système fermé de matière est isolé,
« des forces extérieures toutes centrales par rapport au point fixe O»[122] ou
« des forces extérieures dont les vecteurs moments par rapport au point fixe O se compensent »[123].

Prolongement du théorème du moment cinétique vectoriel en un point A mobile dans le référentiel d'étude

Modèle:AlLe prolongement du théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un système discret fermé de points matériels en un point origine A mobile dans le référentiel d'étude galiléen n'est pas à mémoriser quand le point origine A a un mouvement quelconque relativement au système dans car d'utilisation trop restreinte mais il faut savoir le retrouver si besoin est ;

Modèle:Altoutefois son cas particulier où le point origine d'évaluation des moments vectoriels est le C.D.I[7]. G du système est utilisé plus fréquemment et par suite est à retenir.

Théorème

Modèle:Théorème Modèle:AlCommentaires : ce prolongement de théorème peut s'appliquer sous cette forme, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système fermé (déformable ou non) de points matériels.

Modèle:AlModèle:TransparentEn cinétique newtonienne la résultante cinétique d'un système discret fermé de points matériels P(syst,t) est lié à la vitesse du C.D.I. G du système VG(t) et à la masse de ce dernier msyst par P(syst,t)=msystVG(t) [voir le paragraphe « résultante cinétique du système discret de points matériels (propriété de la résultante cinétique d'un système discret fermé) » plus haut dans ce chapitre], l'expression mathématique du prolongement du théorème se réécrivant selon «A,ext(t)=dσA(syst)dt(t)+msystVA(t)VG(t)» ;
Modèle:AlModèle:Transparentpar contre, en cinétique relativiste, il n'y a pas de lien simple entre la résultante cinétique Prelativ(syst,t) d'un système discret fermé de points matériels et le mouvement du C.D.I. G du système[124] d'où aucune autre réécriture du prolongement de ce théorème en dynamique relativiste.

Démonstration

Modèle:AlVoir aussi le paragraphe « adaptation du théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un système discret fermé de points matériels relativement à un point mobile A quelconque dans le référentiel d'étude galiléen » du chap.5 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».

Modèle:AlConsidérant le système discret fermé de points matériels «(𝒮)={Mi(mi)}i[[1,N]]» dans lequel «N*/{1,2}»[1] étudié dans le référentiel galiléen et un point A mobile dans par rapport auquel on détermine les moments vectoriels ;

Modèle:Alexprimons d'abord la forme du théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un point matériel

Mi

dans le référentiel

galiléen, moments évalués relativement au point

A

mobile dans

[125], en écrivant ce théorème relativement à un point origine

O

fixe dans

soit «

O[Fi(ext de𝒮)](t)+j=1..NjiO[Fij](t)=dσO(Mi)dt(t),(𝔞)

» puis on effectue le changement d'origine selon «

{O[Fi(ext de𝒮)]=A[Fi(ext de𝒮)]+OA(t)Fi(ext de𝒮)O[Fij]=A[Fij]+OA(t)FijσO(Mi)=σA(Mi)+OA(t)pMi(t)}

» que l'on reporte dans la relation

(𝔞)

après dérivation de la dernière expression selon «

dσO(Mi)dt(t)= dσA(Mi)dt(t)+VA(t)pMi(t)+OA(t)dpMidt(t)

», ce qui donne, après factorisation vectorielle[14] partielle à gauche par

OA(t)

dans le 2ème terme

«{A[Fi(ext de𝒮)]+OA(t)Fi(ext de𝒮)}+{j=1..NjiA[Fij]+OA(t)[j=1..NjiFij]}=dσA(Mi)dt(t)+VA(t)pMi(t)+OA(t)dpMidt(t),(𝔞)»,

Modèle:Alou encore, en appliquant la r.f.d.n[126]. à Mi Fi(ext de𝒮)+j=1..NjiFij=dpMidt(t) «OA(t)Fi(ext de𝒮)+OA(t)[j=1..NjiFij]=OA(t)dpMidt(t)» d'où la réécriture de la relation (𝔞) «A[Fi(ext de𝒮)]+j=1..NjiA[Fij]=dσA(Mi)dt(t)+VA(t)pMi(t)»

Modèle:Alsoit, enfin en ajoutant les N relations, «i=1..NA[Fi(ext de𝒮)](t)+i=1..N{j=1..NjiA[Fij](t)}=i=1..NdσA(Mi)dt(t)+i=1..N[VA(t)pMi(t)]» et on reconnaît dans

  • « le Modèle:1er terme du Modèle:1er membre » le vecteur moment résultant dynamique appliqué au système discret fermé de points matériels évalué au point origine A à l'instant t «A,ext(t)»,
  • « le 2ème terme du Modèle:1er membre » le vecteur moment résultant des forces intérieures appliquées au système discret fermé de points matériels évalué au même point A à l'instant t «A,int(t)=0»[119],
  • « le Modèle:1er terme du 2ème membre » égal, après « permutation de la somme discrète et de la dérivation temporelle »[120], à «d[i=1..NσA(Mi)]dt(t)» Modèle:Nobr à la dérivée temporelle du vecteur moment cinétique du système discret fermé de points matériels par rapport au même point A au même instant t et enfin
  • « le 2ème terme du 2ème membre » dans lequel on effectue une factorisation vectorielle à gauche par VA(t)[14] «VA(t)[i=1..NpMi(t)]» reconnaissant dans le 2ème facteur du produit vectoriel le vecteur résultante cinétique du système de points matériels «P(syst,t)» d'où la réécriture de ce terme selon «VA(t)P(syst,t)» ;

Modèle:Alfinalement le théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le référentiel galiléen, moments évalués relativement à un point A mobile dans , prend la forme «A,ext(t)=dσA(syst)dt(t)+VA(t)P(syst,t)» d'où l'énoncé (qui n'est pas à retenir mais à retrouver si besoin est).

Théorème du moment cinétique vectoriel en G (centre d'inertie du système discret fermé de points matériels) dans le référentiel d'étude

Modèle:AlC'est un cas particulier du prolongement du théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un système discret fermé de points matériels (𝒮) dans le cas où le point origine d'évaluation des moments vectoriels est mobile dans le référentiel d'étude galiléen car le C.D.I[7]. G du système (𝒮) est mobile [le seul cas où G y serait fixe est «(𝒮) isolé ou pseudo-isolé sans vitesse initiale »] :

Modèle:Alle prolongement du théorème dans lequel on utilise «P(syst,t)=msystVG(t)» [voir le paragraphe « résultante cinétique du système discret de points matériels (propriété de la résultante cinétique d'un système discret fermé) » plus haut dans ce chapitre], conduit donc à «G,ext(t)=dσG(syst)dt(t)+VG(t)[msystVG(t)]» d'où l'énoncé :

Modèle:Théorème Modèle:AlRemarque : Même si le point origine d'évaluation des moments vectoriels est le C.D.I[7]. G du système (𝒮), le théorème est appliqué dans le référentiel d'étude galiléen [et non dans le référentiel barycentrique *, lequel est en général non galiléen[127]].

Théorème du moment cinétique scalaire

Modèle:AlVoir aussi le paragraphe « théorème du moment cinétique scalaire appliqué à un système discret de points matériels » du chap.5 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».

Énoncé

Modèle:Théorème Modèle:AlDémonstration : Considérant le système discret fermé de points matériels «(𝒮)» étudié dans le référentiel galiléen et un axe Δ fixe dans par rapport auquel on détermine les moments scalaires, l'axe Δ étant orienté par le vecteur unitaire uΔ,

Modèle:AlModèle:Transparentle théorème du moment cinétique vectoriel appliqué au système (𝒮) dans le référentiel galiléen, moments évalués relativement à un point O quelconque, fixe sur Δ dans [128], s'écrivant «O,ext(t)=dσO(syst)dt(t)»,

Modèle:AlModèle:Transparenton multiplie scalairement chaque membre par uΔ «O,ext(t)uΔ=dσO(syst)dt(t)uΔ» et on reconnaît

  • dans « le Modèle:1er membre » le moment résultant dynamique scalaire appliqué au système discret fermé de points matériels évalué par rapport à l'axe Δ à l'instant t «Δ,ext(t)» et
  • dans « le 2ème membre » se transformant en «d[σO(syst)uΔ]dt(t)» compte-tenu de la constance de uΔ, la dérivée temporelle du moment cinétique scalaire du système discret fermé de points matériels par rapport au même axe Δ au même instant t, «dσΔ(syst)dt(t)».

Modèle:AlCommentaires : ce théorème peut s'appliquer sous cette forme, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système fermé (déformable ou non) de points matériels mais
Modèle:AlModèle:Transparentil n'est pas applicable, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système ouvert de points matériels défini à l'instant t comme le contenu intérieur à la surface de contrôle (Σ)[107]Modèle:,[129].

Cas d'un solide en rotation autour d'un axe (Δ) fixe dans le référentiel d'étude

Modèle:AlVoir aussi le paragraphe « application du théorème du moment cinétique scalaire au cas d'un système fermé de matière en rotation autour d'un axe Δ fixe quelconque dans un référentiel d'étude galiléen » du chap.6 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».

Théorème

Modèle:Théorème Modèle:AlCommentaire : sous cette forme, ce théorème applicable en dynamique newtonienne à un système fermé de points matériels en rotation autour d'un axe fixe, ne l'est pas en dynamique relativiste[130].

Démonstration

Modèle:AlAyant rappelé, dans le paragraphe « moment cinétique scalaire du système discret de points matériels par rapport à un axe Δ (cas particulier d'un système discret de points matériels en rotation autour d'un axe fixe dans le référentiel d'étude) » plus haut dans ce chapitre, le lien entre le moment cinétique scalaire du système par rapport à l'axe Δ de rotation σΔ(syst,t), la vitesse angulaire Ω(t) de rotation et le moment d'inertie JΔ(syst) à savoir «σΔ(syst,t)=JΔ(syst)Ω(t)» et appliquant le théorème du moment cinétique scalaire au système sous sa forme la plus générale «Δ,ext(t)=dσΔ(syst)dt(t)», il suffit alors d'expliciter la dérivée temporelle du moment cinétique scalaire dans le cas où le système est en rotation en tenant compte du fait que le moment d'inertie du système relativement à l'axe de rotation est une constante, soit «dσΔ(syst)dt(t)=d[JΔ(syst)Ω]dt(t)=JΔ(syst)dΩdt(t)» et par suite «Δ,ext(t)=JΔ(syst)dΩdt(t)» R.Q.F.D[15].

Remarque

Modèle:AlSachant [voir le paragraphe «  expression du vecteur moment cinétique d'un système discret fermé de points matériels en rotation autour d'un axe Δ fixe dans le référentiel d'étude, le point origine de calcul étant un point A de Δ » plus haut dans ce chapitre] que «σA(syst,t)=JΔΩ(t)Ω(t)[i=1..Nmiziriuri(t)]» dans laquelle «(ri,θi,zi)» sont les coordonnées cylindro-polaires de pôle A et d'axe (Δ) orienté par uΔ [de sens a priori arbitraire sur (Δ) mais pratiquement choisi dans le sens de rotation quand celui-ci, connu, ne change pas] du point Mi,(mi) [la base cylindro-polaire liée à Mi étant notée (uri,uθi,uΔ)][21], JΔ(syst) le moment d'inertie du système par rapport à l'axe de rotation (Δ)[131], Ω(t) le vecteur rotation instantanée du système à l'instant t et Ω(t)= Ω(t)uΔ la vitesse angulaire de rotation du système au même instant t, nous constatons que, dans le cas général, «σA(syst,t)JΔΩ(t)» «dσAdt(syst,t)JΔdΩdt(t)» d'où
Modèle:Alle théorème du moment cinétique vectoriel d'un système discret fermé de points matériels en rotation autour d'un axe (Δ) fixe dans le référentiel d'étude galiléen s'écrit «A,ext(t)=dσA(syst)dt(t)» avec «A,ext(t)JΔdΩdt(t)» dans le cas général où l'axe (Δ) n'est pas un axe principal d'inertie du système[132] ;

Modèle:Alpar contre, dans le cas particulier où l'axe (Δ), fixe dans le référentiel d'étude galiléen, est un axe principal d'inertie[132] du système discret fermé de points matériels autour duquel il est en rotation, le théorème du moment cinétique vectoriel du système en rotation autour de (Δ) s'écrit «A,ext(t)=dσA(syst)dt(t)=JΔdΩdt(t)=JΔdΩdt(t)uΔ=JΔd2θdt2(t)uΔ», A étant un point quelconque de (Δ).

Conséquence

Modèle:AlSi le moment résultant dynamique scalaire du système discret fermé de points matériels (𝒮) en rotation autour de l'axe (Δ) fixe dans le référentiel d'étude galiléen est nul c'est-à-dire si «Δ,ext(t)=0», le système (𝒮) tourne à vitesse angulaire conservée dans le temps c'est-à-dire «Ω(t)=cste,t».

Prolongement, solide en rotation autour d'un axe (Δ) de direction fixe dans le référentiel d'étude

Modèle:AlLe prolongement du théorème du moment cinétique scalaire appliqué à un système discret fermé de points matériels (𝒮) en rotation autour d'un axe (Δ) de direction fixe dans le référentiel d'étude galiléen [ce qui a pour conséquence que le vecteur unitaire uΔ orientant (Δ) est un vecteur constant dans ] n'est pas à mémoriser car d'utilisation trop restreinte mais il faut savoir le retrouver si besoin est ;

Modèle:Alil se déduit du prolongement du théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à (𝒮) en un point origine A mobile dans le référentiel d'étude galiléen[133], A étant choisi sur (Δ) de façon à ce que {Δ,ext(t)=A,ext(t)uΔσΔ(syst,t)=σA(syst,t)uΔ} soit «A,ext(t)=dσA(syst)dt(t)+VA(t)P(syst,t)» dans laquelle «P(syst,t) est la résultante cinétique du système » et «VA(t) le vecteur vitesse du point A dans » définis tous deux à l'instant t «A,ext(t)uΔ=dσA(syst)dt(t)uΔ+[VA(t)P(syst,t)]uΔ» dans laquelle on reconnaît

  • dans le Modèle:1er membre, le moment résultant dynamique scalaire du système relativement à l'axe (Δ) soit «Δ,ext(t)»,
  • dans le Modèle:1er terme du 2ème membre, la dérivée temporelle du moment cinétique scalaire du système relativement à l'axe (Δ) car «dσA(syst)dt(t)uΔ=d[σA(syst)uΔ]dt(t)» compte-tenu du fait que uΔ=cste soit «dσΔ(syst)dt(t)» et
  • dans le 2ème terme du 2ème membre, un produit mixte «[VA(t)P(syst,t)]uΔ a priori 0»[29] ou encore, «[uΔVA(t)]P(syst,t) a priori 0» en utilisant l'invariance d'un produit mixte par permutation circulaire[31],

Modèle:Alsoit finalement, sans utiliser le caractère rotatif du système (𝒮), «Δ,ext(t)=dσΔ(syst)dt(t)+[uΔVA(t)]P(syst,t)» ;

Modèle:Alpour un système (𝒮) en rotation, à l'instant t, à la vitesse angulaire Ω(t) dans galiléen autour de l'axe (Δ) se translatant dans [donc gardant une direction fixe], le moment cinétique scalaire du système à l'instant t, dans , s'exprimant selon «σΔ(syst,t)=JΔ(syst)Ω(t)» avec JΔ(syst) le moment d'inertie du système par rapport à l'axe de rotation (Δ)[131] «dσΔ(syst)dt(t)= JΔ(syst)dΩdt(t)» d'où l'énoncé du prolongement du théorème du moment cinétique scalaire appliqué à (𝒮) en rotation autour de (Δ) de direction fixe dans le référentiel d'étude galiléen.

Modèle:Théorème Modèle:AlCommentaires : sous cette forme, ce prolongement de théorème applicable en dynamique newtonienne à un système fermé de points matériels en rotation autour d'un axe de direction fixe, ne l'est pas en dynamique relativiste[130].

Modèle:AlModèle:TransparentLe terme correctif «[uΔVA(t)]P(syst,t)» se réécrivant, en tenant compte de «P(syst,t)=msystVG(t)» [voir le paragraphe « résultante cinétique du système discret de points matériels (propriété de la résultante cinétique d'un système discret fermé) » plus haut dans ce chapitre], «msyst[uΔVA(t)]VG(t)» est nul dans le cas de nullité d'un produit mixte[29] c'est-à-dire dans le cas où

  • l'axe (Δ) glisse sur lui-même VA(t) du point fixe A de (Δ) est colinéaire à uΔ ou,
  • l'axe (Δ) se translate parallèlement au mouvement du C.D.I[7]. G du système VA(t) du point fixe A de (Δ) est colinéaire à VG(t) ou encore,
  • l'axe (Δ) passe par le C.D.I[7]. G du système [ce qui est certainement le cas le plus fréquemment rencontré] VA(t) du point fixe A de (Δ) est colinéaire à VG(t) ;

Modèle:AlModèle:Transparenten conclusion le prolongement du théorème du moment cinétique scalaire appliqué à un système discret fermé de points matériels en rotation autour d'un axe de direction fixe dans le référentiel d'étude galiléen prend la forme simplifiée «Δ,ext(t)=JΔ(syst)dΩdt(t)=JΔ(syst)d2θdt2(t)» dans le cas où l'axe de rotation (Δ) glisse sur lui-même ou si la translation de l'axe (Δ) se fait parallèlement à la trajectoire du C.D.I.[7] G du système [dont un cas particulier est l'axe (Δ) passant par G c'est-à-dire «(Δ)=(ΔG)»].

Théorème de la puissance cinétique

Modèle:AlVoir aussi le paragraphe « énoncé (du théorème de la puissance cinétique appliqué à un système de matière quelconque dans un référentiel d'étude galiléen) » du chap.10 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».

Énoncé

Modèle:Théorème Modèle:AlCommentaires : ce théorème peut s'appliquer sous cette forme, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système fermé (déformable ou non) de points matériels mais
Modèle:AlModèle:Transparentil n'est pas applicable, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système ouvert de points matériels défini à l'instant t comme le contenu intérieur à la surface de contrôle (Σ)[107]Modèle:,[134].

Modèle:AlDémonstration[135] : Dans le référentiel d'étude galiléen

gal

, on applique le théorème de la puissance cinétique à chaque point matériel

Mi

[136], soit

«K˙Mi(t)=𝒫[FMiext de(𝒮)](t)+j=1..Nji𝒫[FMiMj](t),(𝔟)» puis

Modèle:AlModèle:Transparenton fait la somme, membre à membre, des

N

relations

(𝔟)

ainsi définies à l'instant

t
«i=1..NK˙Mi(t)=i=1..N{𝒫[FMiext de(𝒮)](t)+j=1..Nji𝒫[FMiMj](t)}» ou encore
«i=1..NK˙Mi(t)=i=1..N𝒫[FMiext de(𝒮)](t)+i=1..N{j=1..Nji𝒫[FMiMj](t)}»
  • le Modèle:1er membre «i=1..NK˙Mi(t)» se réécrivant «d[i=1..NKMi]dt(t)» après permutation de la dérivation temporelle et de l'addition est égale à la dérivée temporelle de l’énergie cinétique du système Modèle:Nobr =i=1..NKMi(t)» à l'instant t c'est-à-dire à la puissance cinétique du système «K˙(𝒮)(t)» au même instant t,
  • le Modèle:1er terme du 2nd membre «i=1..N𝒫[FMiext](t)» définit la puissance développée, à l'instant t, par les forces extérieures appliquées au système «i=1..N𝒫[FMiext](t)=𝒫ext(t)» et
  • le 2ème terme du 2nd membre «i=1..N{j=1..Nji𝒫[FMiMj](t)}» la puissance développée, à l'instant t, par les forces intérieures appliquées au système Modèle:Nobr =𝒫int(t)»,

Modèle:AlModèle:Transparentd’où la démonstration du théorème de la puissance cinétique appliqué à un système discret fermé de points matériels.

Cas particulier d'un solide

Modèle:AlVoir aussi le paragraphe « théorème de la puissance cinétique appliqué à un solide dans le référentiel d'étude galiléen » du chap.10 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».

Modèle:AlLe théorème de la puissance cinétique se simplifie dans le cas particulier d'un système discret fermé de points matériels «(𝒮)={Mi(mi)}i[[1,N]]» dans lequel «N*/{1,2}»[1] indéformable c'est-à-dire d'un solide (au sens de la mécanique) car nous avons établi au paragraphe « 3ème conséquence (de l'évaluation de la puissance développée par les forces intérieures appliquées à un solide) » plus haut dans ce chapitre que celle-ci est nulle soit «𝒫intsyst. indéform.(t)=0,t» d'où l'énoncé du théorème :

Modèle:Théorème Modèle:AlCommentaire : ce théorème peut s'appliquer sous cette forme, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système fermé indéformable de points matériels

Modèle:AlRéécriture du théorème suivant la nature du mouvement du solide Solide en translation de vecteur vitesse V(𝒮)en transl.(t) dans le référentiel d'étude gal galiléen : la puissance développée par le système des forces extérieures appliqué au système (𝒮) en translation[137] s'écrivant «𝒫ext(t)=Fext(t)V(𝒮)en transl.(t)» avec «Fext(t) la résultante dynamique appliquée à (𝒮) à l'instant t» et l'énergie cinétique du système (𝒮) en translation[138] «K(𝒮)en transl.(t)=12msystV(𝒮)en transl.2(t)» avec «msyst la masse du système », le théorème de la puissance cinétique appliqué au système discret fermé de points matériels (𝒮) en translation[139] relativement au référentiel d'étude gal galiléen se réécrit «d[12msystV(𝒮)en transl.2]dt(t)=Fext(t)V(𝒮)en transl.(t)».

Modèle:AlModèle:TransparentSolide en rotation de vitesse angulaire instantanée Ω(t) autour d'un axe (Δ) fixe dans le référentiel d'étude gal galiléen : la puissance développée par le système des forces extérieures appliqué au système (𝒮) en rotation autour d'un axe fixe[140] s'écrivant «𝒫ext(t)=Δ,ext(t)Ω(t)» avec «Δ,ext(t) le moment résultant dynamique scalaire appliquée à (𝒮) à l'instant t relativement à (Δ)» et l'énergie cinétique du système (𝒮) en rotation autour d'un axe fixe[141] «K(𝒮)en rot.(t)=12JΔ(𝒮)Ω2(t)» avec «JΔ(𝒮) le moment d'inertie[131] du système », le théorème de la puissance cinétique appliqué au système discret fermé de points matériels (𝒮) en rotation autour d'un axe fixe[142] relativement au référentiel d'étude gal galiléen se réécrit «d[12JΔ(𝒮)Ω2]dt(t)=Δ,ext(t)Ω(t)».

Modèle:AlModèle:Transparent

Solide en mouvement quelconque dans le référentiel d'étude

gal

galiléen, mouvement composé d'une translation de vecteur vitesse, à l'instant

t

,

VG(t)

,

G

étant le C.D.I[7]. du solide, et d'une rotation de vecteur rotation instantanée, au même instant

t

,

Ω/ΔG(t)

autour d'un axe

(ΔG)

passant par

G

 : la puissance développée par le système des forces extérieures appliqué au système

(𝒮)

en mouvement quelconque[143] s'écrivant «

𝒫ext(t)=Fext(t)VG(t)+G,ext(t)Ω/ΔG(t)

» avec «

Fext(t)

la résultante dynamique appliquée à

(𝒮)

à l'instant

t

» ainsi que «

G,ext(t)

le moment résultant dynamique vectoriel appliquée à

(𝒮)

à l'instant

t

évalué par rapport à

G

» et l'énergie cinétique du système

(𝒮)

en mouvement quelconque s'évaluant par utilisation du 2ème théorème de Kœnig[144] «

K(𝒮)(t)=K(𝒮)*(t)+12msystVG2(t)

» avec «

msyst

la masse du solide », «

K(𝒮)*(t)

l'énergie cinétique barycentrique du solide laquelle est égale à

K(𝒮)*(t)=12JΔG(𝒮)Ω/ΔG2(t)

,

JΔG(𝒮)

étant le moment d'inertie[131] du solide par rapport à l'axe

(ΔG)

»[145], le théorème de la puissance cinétique appliqué au système discret fermé indéformable de points matériels

(𝒮)

en mouvement quelconque dans le référentiel d'étude

gal

galiléen se réécrit

«d[12msystVG2+12JΔG(𝒮)Ω/ΔG2]dt(t)=Fext(t)VG(t)+G,ext(t)Ω/ΔG(t)».

Théorème de l'énergie cinétique

Modèle:AlLa forme « intégrée » associée à la forme « locale » du « théorème de la puissance cinétique » est le « théorème de l'énergie cinétique » [voir le paragraphe « différence entre “ forme locale de la dynamique ” et “ forme intégrée associée à cette forme locale ” » du chap.15 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI »].

Théorème de l'énergie cinétique sur une durée élémentaire

Modèle:AlPour passer d'une « forme locale de la dynamique écrite à l'instant t» à la « forme intégrée écrite sur l'intervalle de temps [t,t+dt] associée à cette forme locale », il suffit de multiplier la forme locale par dt d'où l'énoncé du théorème de l'énergie cinétique sous forme élémentaire [après utilisation de 𝒫(t)dt=δW[146] d'une part et K˙(t)dt=dK[147] d'autre part] :

Modèle:Théorème Modèle:AlCommentaires : ce théorème peut s'appliquer sous cette forme, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système fermé (déformable ou non) de points matériels mais
Modèle:AlModèle:Transparentil n'est pas applicable, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système ouvert de points matériels défini à l'instant t comme le contenu intérieur à la surface de contrôle (Σ)[107]Modèle:,[148].

Modèle:AlCas particulier d'un système discret fermé indéformable de points matériels (c'est-à-dire d'un solide au sens de la mécanique) : de 𝒫int(t)=0,t on déduit δWint=0[149] d'où l'énoncé du théorème :

Modèle:Théorème Modèle:AlModèle:TransparentSolide en translation de vecteur déplacement élémentaire «d𝑙=V(𝒮)en transl.(t)dt» dans le référentiel d'étude gal galiléen : «d[12msystV(𝒮)en transl.2(t)]=Fext(t)d𝑙»[150] avec «msyst la masse du solide » et «Fext(t) la résultante dynamique appliquée au solide à l'instant t».

Modèle:AlModèle:TransparentSolide en rotation de déplacement angulaire élémentaire «dθ=Ω(t)dt» autour de l'axe (Δ) fixe dans le référentiel d'étude gal galiléen : «d[12JΔ(syst)Ω2(t)]=Δ,ext(t)dθ»[151] avec «JΔ(syst) le moment d'inertie[131] du solide par rapport à (Δ)» et «Δ,ext(t) le moment résultant dynamique scalaire par rapport à (Δ) appliqué au solide à l'instant t».

Modèle:AlModèle:TransparentSolide en mouvement quelconque composé d'un déplacement élémentaire de son C.D.I[7]. G «dG=VG(t)dt» et d'un déplacement angulaire élémentaire «dθ/ΔG=Ω(t)dt» autour de l'axe (ΔG) passant par G mobile dans le référentiel d'étude gal galiléen : «d[12msystVG2(t)]+d[12JΔG(syst)Ω/ΔG2(t)]= Fext(t)dG+ΔG,ext(t)dθ/ΔG»[152] avec «msyst la masse du solide », «JΔG(syst) le moment d'inertie[131] du solide par rapport à (ΔG)», «Fext(t) la résultante dynamique appliquée au solide à l'instant t» et «ΔG,ext(t) le moment résultant dynamique scalaire par rapport à (ΔG) appliqué au solide au même instant t».

Théorème de l'énergie cinétique sur une durée finie

Modèle:AlPour mémoire « le théorème de l'énergie cinétique sur une durée finie » s'obtient en intégrant « le théorème de l'énergie cinétique sous forme élémentaire » sur l'intervalle de temps d'application du théorème en utilisant que le travail sur une durée finie est la somme continue[65] de tous les travaux élémentaires c'est-à-dire «W[t0,tf]=t0tfδW(t)» d'où l'énoncé du théorème de l'énergie cinétique sur une durée finie appliqué à un système discret fermé de points matériels :

Modèle:Théorème Modèle:AlCommentaires : ce théorème peut s'appliquer sous cette forme, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système fermé (déformable ou non) de points matériels mais
Modèle:AlModèle:Transparentil n'est pas applicable, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système ouvert de points matériels défini à l'instant t comme le contenu intérieur à la surface de contrôle (Σ)[107]Modèle:,[148].

Modèle:AlCas particulier d'un système discret fermé indéformable de points matériels (c'est-à-dire d'un solide au sens de la mécanique) : de δWint(t)=0,t on déduit Wint sur[t0,tf]=0 d'où l'énoncé du théorème :

Modèle:Théorème Modèle:AlModèle:TransparentSolide en translation de vecteur déplacement élémentaire «d𝑙=V(𝒮)en transl.(t)dt» dans le référentiel d'étude gal galiléen : «Δ[12msystV(𝒮)en transl.2(t)]=12msystV(𝒮)en transl.2(tf)12msystV(𝒮)en transl.2(t0)=t0tfFext(t)d𝑙(t)»[150] avec «msyst la masse du solide » et «Fext(t) la résultante dynamique appliquée au solide à l'instant t».

Modèle:AlModèle:TransparentSolide en rotation de déplacement angulaire élémentaire «dθ=Ω(t)dt» autour de l'axe (Δ) fixe dans le référentiel d'étude gal galiléen : «Δ[12JΔ(syst)Ω2(t)]=12JΔ(syst)Ω2(tf)12JΔ(syst)Ω2(t0)=t0tfΔ,ext(t)dθ»[151] avec «JΔ(syst) le moment d'inertie[131] du solide par rapport à (Δ)» et «Δ,ext(t) le moment résultant dynamique scalaire par rapport à (Δ) appliqué au solide à l'instant t».

Modèle:AlModèle:TransparentSolide en mouvement quelconque composé d'un déplacement élémentaire de son C.D.I[7]. G «dG=VG(t)dt» et d'un déplacement angulaire élémentaire «dθ/ΔG=Ω(t)dt» autour de l'axe (ΔG) passant par G mobile dans le référentiel d'étude gal galiléen : «Δ[12msystVG2(t)]+Δ[12JΔG(syst)Ω/ΔG2(t)]= {12msystVG2(tf)+12JΔG(syst)Ω/ΔG2(tf)}{12msystVG2(t0)+12JΔG(syst)Ω/ΔG2(t0)}=t0tfFext(t)dG+t0tfΔG,ext(t)dθ/ΔG»[152] avec «msyst la masse du solide », «JΔG(syst) le moment d'inertie[131] du solide par rapport à (ΔG)», «Fext(t) la résultante dynamique appliquée au solide à l'instant t» et «ΔG,ext(t) le moment résultant dynamique scalaire par rapport à (ΔG) appliqué au solide au même instant t».

Théorème de la variation de l'énergie mécanique

Modèle:AlThéorème déduit du « théorème de l'énergie cinétique » dans le cas où « le système de forces résultant de l'action du système (Σk) extérieur au système (𝒮) étudié » ou (et) « celui de forces intérieures correspondant à une interaction q entre points de (𝒮)» est (sont) conservatif(s)[153]

Définition de l'énergie mécanique d'un système discret fermé de points matériels dans le champ des forces extérieures et intérieures conservatives

Modèle:AlDans le cas où le système de forces résultant de l'action du système (Σk) extérieur au système discret fermé de points matériels (𝒮)={Mi(mi)}i[[1,N]]» dans lequel «N*/{1,2}»[1] ainsi qu'éventuellement celui de forces intérieures correspondant à une interaction q entre points de (𝒮)» sont conservatifs[153], on définit

  • l'énergie potentielle de (𝒮) dans le champ du système de forces extérieures conservatif (k)={Fi(Σk)}i[[1,N]] soit «Uext,(k)[M1,..,Mi,..,MN]»[154] ainsi que, si nécessaire,
  • l'énergie potentielle de (𝒮) dans le champ éventuel «(interactq)={Finteractq,ij}(i,ji)[[1,N]]2» des forces intérieures correspondant à une interaction q entre points de (𝒮) soit «Uint,(interactq)[{rj,i}i=1..Nj=i+1..N]»[155] puis

Modèle:Aldans le référentiel d'étude

, l'énergie mécanique de

(𝒮)

, à l'instant

t

, «

Em,(𝒮)(t)

» dans les champs de forces extérieures et intérieures conservatives selon

«Em,(𝒮)(t)=K(𝒮)(t)+Uext,(k)[M1,t,..,Mi,t,..,MN,t]+Uint,(interactq)[{rj,i(t)}i=1..Nj=i+1..N]»
avec «K(𝒮)(t)» l'énergie cinétique de (𝒮), à l'instant t, dans le référentiel d'étude .

Théorème de la variation de l'énergie mécanique sur une durée élémentaire

Modèle:AlPour établir, dans le référentiel d'étude

galiléen, le théorème de la variation de l'énergie mécanique sous forme élémentaire appliqué, à l'instant

t

, à un système discret fermé de points matériels «

(𝒮)= {Mi(mi)}i[[1,N]]

» dans lequel «

N*/{1,2}

»[1],
Modèle:AlModèle:Transparenton écrit, dans le référentiel

, le théorème de l'énergie cinétique sous forme élémentaire appliqué, à l'instant

t

, au système

(𝒮)

, en distinguant parmi les forces extérieures ainsi que celles intérieures les forces conservatives dont on veut utiliser le caractère conservatif de celles qui ne le sont pas

(

ou qui le sont mais dont on ne souhaite pas utiliser l'aspect conservatif

)

soit

«dK(𝒮)=δWext,forces conserv.+δWext,forces non conserv.+δWint,forces conserv.+δWint,forces non conserv.» et

Modèle:AlModèle:Transparenton utilise la définition de l'énergie potentielle de

(𝒮)

dans le champ de forces extérieures conservatif ainsi que celle dans le champ de forces intérieures conservatif soit

«δWext,forces conserv.=dUext,(conserv.)[M1,..,Mi,..,MN]»[154] et «δWint,forces conserv.=dUint,(conserv.)[{rj,i(t)}i=1..Nj=i+1..N]»[155],

«dK(𝒮)=dUext,(conserv.)[M1,..,Mi,..,MN]+δWext,forces non conserv.dUint,(conserv.)[{rj,i}i=1..Nj=i+1..N]+δWint,forces non conserv.» puis,

Modèle:AlModèle:Transparenten ne laissant que les travaux élémentaires des forces non conservatives dans le membre de droite et en utilisant la définition, à l'instant

t

, dans le référentiel

, de l'énergie mécanique du système

(𝒮)

dans les champs de forces extérieures et intérieures conservatifs «

Em,(𝒮)(t)=K(𝒮)(t)+Uext,(conserv.)[M1,t,..,Mi,t,..,MN,t]+Uint,(conserv.)[{rj,i(t)}i=1..Nj=i+1..N]

» soit

«dEm,(𝒮)=δWext,forces non conserv.+δWint,forces non conserv.» d'où l'énoncé du théorème :

Modèle:Théorème Modèle:AlCommentaires : ce théorème peut s'appliquer sous cette forme, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système fermé (déformable ou non) de points matériels mais
Modèle:AlModèle:Transparentil n'est pas applicable, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système ouvert de points matériels défini à l'instant t comme le contenu intérieur à la surface de contrôle (Σ)[107]Modèle:,[156].

Modèle:AlCas particulier d'un système discret fermé indéformable de points matériels (c'est-à-dire d'un solide au sens de la mécanique) : utilisant δWint=0[149] on en déduit l'énoncé du théorème appliqué à un système discret fermé indéformable de points matériels dans le champ de forces extérieures conservatif :

Modèle:Théorème

Théorème de la puissance mécanique, forme locale associée à la forme intégrée du « théorème de la variation de l'énergie mécanique sous forme élémentaire ou sur une durée finie »

Modèle:AlPour passer d'une « forme intégrée de la dynamique écrite sur l'intervalle de temps [t,t+dt]» à la « forme locale écrite à l'instant t associée à cette forme intégrée », il suffit de diviser la forme élémentaire de la forme intégrée par dt d'où l'énoncé du théorème de la puissance mécanique [après utilisation de 𝒫(t)=δWdt[146] d'une part et Em˙(t)=dEmdt[147] d'autre part] :

Modèle:Théorème Modèle:AlCommentaires : ce théorème peut s'appliquer sous cette forme, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système fermé (déformable ou non) de points matériels mais
Modèle:AlModèle:Transparentil n'est pas applicable, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système ouvert de points matériels défini à l'instant t comme le contenu intérieur à la surface de contrôle (Σ)[107]Modèle:,[157].

Modèle:AlCas particulier d'un système discret fermé indéformable de points matériels (c'est-à-dire d'un solide au sens de la mécanique) : utilisant 𝒫int=0[53] on en déduit l'énoncé du théorème appliqué à un système discret fermé indéformable de points matériels dans le champ de forces extérieures conservatif :

Modèle:Théorème

Théorème de la variation de l'énergie mécanique sur une durée finie

Modèle:AlPour mémoire « le théorème de la variation de l'énergie mécanique sur une durée finie » s'obtient en intégrant « le théorème de la variation de l'énergie mécanique sous forme élémentaire » sur l'intervalle de temps d'application du théorème en utilisant que le travail sur une durée finie est la somme continue[65] de tous les travaux élémentaires c'est-à-dire «W[t0,tf]=t0tfδW(t)» d'où l'énoncé du théorème de la variation de l'énergie mécanique sur une durée finie appliqué à un système discret fermé de points matériels :

Modèle:Théorème Modèle:AlCommentaires : ce théorème peut s'appliquer sous cette forme, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système fermé (déformable ou non) de points matériels mais
Modèle:AlModèle:Transparentil n'est pas applicable, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système ouvert de points matériels défini à l'instant t comme le contenu intérieur à la surface de contrôle (Σ)[107]Modèle:,[158].

Modèle:AlCas particulier d'un système discret fermé indéformable de points matériels[159] : de δWint,forces non conserv.(t)=0,t on déduit Wint sur[t0,tf],forces non conserv.=0 d'où l'énoncé du théorème :

Modèle:Théorème Modèle:AlCas particulier d'un système discret fermé (déformable ou non) de points matériels conservatif : Un système discret fermé de points matériels «(𝒮)={Mi(mi)}i[[1,N]]» avec «N*/{1,2}»[1] étant dit « conservatif » ssi « toutes les forces extérieures et intérieures sont conservatives ou, dans le cas de présence de forces extérieures et intérieures non conservatives, celles-ci ne travaillent pas »[160] on en déduit aisément, par application du théorème de la variation de l'énergie mécanique sur une durée finie au système (𝒮) étudié, la conservation de l'énergie mécanique du système discret fermé de points matériels (𝒮) conservatif soit «Em,(𝒮)(t)=cste,t» avec «Em,(𝒮)(t)=K(𝒮)(t)+Uext,(conserv.)[M1,t,..,Mi,t,..,MN,t]+Uint,(conserv.)[{rj,i(t)}i=1..Nj=i+1..N]»[161].

Théorèmes de la dynamique newtonienne des systèmes discrets de points matériels applicables sans modification dans le référentiel barycentrique (a priori non galiléen) du système

Introduction

Modèle:AlDans le cas général d'un système discret fermé de points matériels «(𝒮)={Mi(mi)}i[[1,N]]» dans lequel «N*/{1,2}»[1], ce dernier n'étant ni isolé, ni pseudo-isolé, son C.D.I[7]. G n'est pas en mouvement rectiligne uniforme relativement au référentiel d'étude galiléen et par suite le référentiel barycentrique *[162] du système n'est pas galiléen ;

Modèle:Alon en déduit qu'a priori les théorèmes de la dynamique newtonienne des systèmes discrets fermés de points matériels ne s'appliquent pas dans le référentiel barycentrique du système,

Modèle:Alle fait que le référentiel barycentrique *[162] soit en translation de vecteur vitesse VG(t) dans le référentiel d'étude gal galiléen nécessite, a priori, l'ajout, aux systèmes de forces extérieures et intérieures appliqués au système, d'une pseudo-force d'inertie d'entraînement appliquée sur chaque point matériel Mi du système «fin. e,Mi(t)=miaG(t)»[163] pour pouvoir appliquer les théorèmes de la dynamique newtonienne au système dans le référentiel barycentrique *[162] dans la mesure où ce dernier est non galiléen[164], toutefois

Modèle:AlIl existe un théorème applicable sans modification dans le référentiel barycentrique *[162] d'un système discret fermé de points matériels ni isolé, ni pseudo-isolé, c'est le théorème du moment cinétique vectoriel avec, pour origine d'évaluation des moments vectoriels, le C.D.I[7]. G du système[165], voir ci-après.

Théorème du moment cinétique barycentrique vectoriel

Énoncé et démonstration

Modèle:Théorème

Modèle:AlDémonstration : Le référentiel d'étude

étant galiléen, on peut appliquer au système discret fermé de points matériels «

(𝒮)={Mi(mi)}i[[1,N]]

» avec «

N*/{1,2}

»[1] le prolongement du théorème du moment cinétique vectoriel avec pour point origine d'évaluation des moments vectoriels le C.D.I[7].

G

du système soit

«G,ext(t)=dσG(syst)dt(t),(𝔠)» dans le référentiel d'étude galiléen[165], avec

Modèle:AlModèle:Transparent«G,ext(t)» le vecteur moment résultant dynamique par rapport à G appliqué, à l'instant t, au système (𝒮) et
Modèle:AlModèle:Transparent«σG(syst,t)» le vecteur moment cinétique de (𝒮) par rapport à G au même instant t dans le référentiel d'étude puis,
Modèle:AlModèle:Transparenton applique le Modèle:1er théorème de Kœnig[38] au système (𝒮) pour lier le vecteur moment cinétique barycentrique du système au vecteur moment cinétique de ce dernier dans le référentiel d'étude[166] «σO(syst,t)=σ*(syst,t)+OG(t)msystVG(t),O» soit, en prenant O en G, «σG(syst,t)=σ*(syst,t)» dont on déduit
Modèle:AlModèle:Transparent«[dσG(syst)dt]/(t)=[dσ*(syst)dt]/*(t)» [la dérivée temporelle d'une grandeur vectorielle étant indépendante du référentiel dans lequel la dérivation est faite pourvu que les deux référentiels soient en translation l'un par rapport à l'autre] d'où, par report dans la relation (𝔠), «G,ext(t)=[dσ*(syst)dt]/*(t)» ou simplement «G,ext(t)=dσ*(syst)dt(t)» R.Q.F.D[15]. dans la mesure où les seuls référentiels utilisés sont en translation l'un par rapport à l'autre.

Cas particuliers

Modèle:AlIl y a conservation du moment cinétique barycentrique vectoriel d'un système discret fermé de points matériels à savoir «σ*(syst,t)=cste,t»[167]
Modèle:Alsi le vecteur moment résultant dynamique appliqué au système par rapport à G, C.D.I[7]. du système, est nul à tout instant t c'est-à-dire si «G,ext(syst,t)=0,t»,
Modèle:Alcette propriété résultant de l'application du théorème du moment cinétique barycentrique vectoriel au système discret fermé de points matériels dans le référentiel barycentrique *[162] a priori non galiléen, le référentiel d'étude étant, quant à lui, galiléen soit «G,ext(syst,t)=dσ*(syst)dt(t)» dans lequel la nullité du Modèle:1er membre conduit à celle du 2ème membre c'est-à-dire à «dσ*(syst)dt(t)=0,t» d'où, après intégration par rapport au temps, «σ*(syst,t)=cste,t».

Modèle:Al

Si le système discret fermé de points matériels est en rotation autour de

(ΔG)

de direction fixe orientée par

uΔG

et passant par

G

, on peut déduire
Modèle:Aldu théorème du moment cinétique barycentrique vectoriel appliqué au système étudié dans le référentiel barycentrique

*

[162] a priori non galiléen, le référentiel d'étude

étant, quant à lui, galiléen,
Modèle:Alle théorème du moment cinétique barycentrique scalaire relativement à l'axe

(ΔG)

de direction fixe appliqué dans le référentiel barycentrique

*

[162] a priori non galiléen,
Modèle:Alen multipliant scalairement les deux membres du théorème du moment cinétique barycentrique vectoriel par

uΔG

soit «

G,ext(syst,t)uΔG=dσ*(syst)dt(t)uΔG=d[σ*(syst)uΔG]dt(t)

»,

uΔG

étant un vecteur constant, soit finalement, par définition du moment scalaire de forces[168] et du moment cinétique scalaire[169],

«ΔG,ext(syst,t)=dσΔG*(syst)dt(t)» avec (ΔG) fixe dans le référentiel barycentrique *[162] du système,
* étant a priori non galiléen, le référentiel d'étude étant, quant à lui, galiléen ;

Modèle:Alle système étant en rotation autour de

(ΔG)

de direction fixe, on peut écrire «

σΔG*(syst,t)=JΔG(syst)Ω(t)

» avec «

JΔG(syst)

le moment d'inertie[131] du système » et «

Ω(t)

la vitesse angulaire instantanée de ce dernier autour de l'axe

(ΔG)

à l'instant

t

»[170]

«

ΔG,ext(syst,t)=JΔG(syst)dΩdt(t)

»

[JΔG(syst)

étant une constante

]

soit la réécriture du théorème du moment cinétique barycentrique scalaire pour un système discret fermé de points matériels en rotation autour d'un axe

(ΔG)

fixe dans le référentiel barycentrique

*

[162] du système,

«ΔG,ext(syst,t)=JΔG(syst)dΩdt(t)» avec
(ΔG) axe de rotation fixe dans le référentiel barycentrique * a priori non galiléen,
le référentiel d'étude étant, quant à lui, galiléen ;

Modèle:Alsi le vecteur moment résultant dynamique du système en rotation par rapport

(ΔG)

fixe dans le référentiel barycentrique

*

[162] du système, avec le C.D.I[7]. de ce dernier comme origine d'évaluation du moment vectoriel, est nul c'est-à-dire «

G,ext(syst,t)=0,t

»

«

ΔG,ext(syst,t)=0,t

», on déduit de l'application du théorème du moment cinétique barycentrique scalaire au système en rotation autour de

(ΔG)

fixe dans

*

,

la conservation de la vitesse angulaire instantanée de rotation Ω(t) du système autour de l'axe (ΔG) fixe dans le référentiel barycentrique *[162]
soit «Ω(t)=cste,t», le système étant donc en rotation uniforme autour de (ΔG) fixe dans le référentiel barycentrique *[162].

Notes et références

  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 1,15 1,16 1,17 1,18 1,19 1,20 1,21 1,22 1,23 1,24 1,25 1,26 1,27 1,28 1,29 1,30 1,31 1,32 1,33 1,34 1,35 1,36 1,37 1,38 1,39 1,40 1,41 et 1,42 Le cas où N serait égal à 2 étant exclu car déjà traité dans le chap.1 intitulé « Cinétique et dynamique d'un système de deux points matériels » de la leçon « Mécanique des systèmes de points ».
  2. Voir le paragraphe « définition du barycentre d'un système de n points pondérés » du chap.24 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  3. Voir le paragraphe « notion de fonction vectorielle de Leibniz (3ème propriété exprimant le vecteur position du barycentre du système de n points pondérés) » du chap.24 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  4. 4,00 4,01 4,02 4,03 4,04 4,05 4,06 4,07 4,08 4,09 4,10 4,11 4,12 4,13 et 4,14 Sous cette forme est encore applicable en cinétique relativiste.
  5. 5,00 5,01 5,02 5,03 5,04 5,05 5,06 5,07 5,08 5,09 5,10 5,11 5,12 5,13 5,14 5,15 5,16 5,17 5,18 5,19 5,20 5,21 5,22 5,23 5,24 5,25 5,26 5,27 5,28 5,29 5,30 et 5,31 N'est pas applicable sous cette forme en cinétique relativiste.
  6. L'expression en cinétique relativiste est nettement moins conviviale Psyst(t)=i=1..NγMi(t)miVMi(t) dans laquelle γMi(t)= 11(VMi(t)c)2 est le facteur de Lorentz du point Mi à l'instant t dans le référentiel  ;
    Modèle:Altoutefois cette expression n'est pratiquement jamais utilisée car, en dynamique relativiste [pour un point matériel il s'agit de la dynamique faisant le lien entre cause du mouvement inertiel (ou non) et ce dernier quand la norme du vecteur vitesse est ≪̸c], la cinématique perd toute son importance au profit de la cinétique [en particulier en cinétique newtonienne d'un point matériel le vecteur accélération aM(t)=dVMdt(t) est à la résultante dynamique Fext(t) alors qu'en cinétique relativiste le vecteur accélération aM(t)=dVMdt(t) est a priori ∝̸ à la résultante dynamique Fext(t), cette dernière étant à la dérivée temporelle de la quantité de mouvement dpMdt(t) d'où la perte d'intérêt de la cinématique au profit de la cinétique].
  7. 7,00 7,01 7,02 7,03 7,04 7,05 7,06 7,07 7,08 7,09 7,10 7,11 7,12 7,13 7,14 7,15 7,16 7,17 7,18 7,19 7,20 7,21 7,22 7,23 7,24 7,25 7,26 7,27 7,28 7,29 7,30 7,31 7,32 7,33 7,34 7,35 7,36 7,37 et 7,38 Centre D'Inertie.
  8. msyst=cste pour un système fermé, la dérivée temporelle de msystOG(t) est donc msyst que multiplie la dérivée temporelle de OG(t) mais ce serait faux pour un système ouvert, c'est donc la raison pour laquelle le lien entre résultante cinétique et vecteur vitesse du C.D.I. n'est applicable que pour un système fermé.
  9. 9,0 9,1 et 9,2 Ce Qu'il Fallait Démontrer.
  10. Voir le paragraphe « définition du vecteur moment cinétique du point matériel M dans le référentiel d'étude par rapport à un point A » du chap.1 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  11. 11,0 et 11,1 Définition applicable à un système discret fermé de points matériels l'est encore à un système discret ouvert de points matériels défini comme le contenu intérieur d'une surface de contrôle (Σ) fermée, indéformable et fixe, seuls les vecteurs moment cinétique des points matériels présents à l'instant t à l'intérieur de (Σ) sont à comptabiliser [de même, en cinétique classique (ou newtonienne) seuls les vecteurs vitesse des points matériels présents à l'instant t à l'intérieur de (Σ) sont à comptabiliser, il en est de même en cinétique relativiste mais les vecteurs vitesse des points matériels présents à l'instant t à l'intérieur de (Σ) sont à multiplier par le facteur de Lorentz qui leur est associé]
  12. 12,0 12,1 et 12,2 Michel Chasles (1793 - 1880) mathématicien français à qui on doit d'importants travaux en géométrie projective ainsi qu'en analyse harmonique ; la relation dite de Chasles, connue depuis très longtemps, porte son nom pour lui rendre hommage.
  13. 13,0 et 13,1 Utilisation de la distributivité de la multiplication vectorielle par rapport à l’addition vectorielle [voir le paragraphe « propriétés (de la multiplication vectorielle) » du chap.7 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI »].
  14. 14,0 14,1 14,2 14,3 14,4 et 14,5 Utilisation de la distributivité de la multiplication vectorielle par rapport à l’addition vectorielle « en sens inverse » [voir le paragraphe « propriétés (de la multiplication vectorielle) » du chap.7 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI »].
  15. 15,00 15,01 15,02 15,03 15,04 15,05 15,06 15,07 15,08 15,09 15,10 15,11 15,12 et 15,13 Relation Qu'il Fallait Démontrer.
  16. 16,0 16,1 16,2 16,3 16,4 16,5 16,6 16,7 et 16,8 Voir le paragraphe « définition du vecteur rotation instantanée » du chap.4 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  17. Voir le paragraphe « expression intrinsèque du vecteur vitesse du point M sur sa trajectoire circulaire à l'instant t » du chap.4 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  18. 18,0 et 18,1 On aurait pu aussi écrire VM(t)=Ω(t)AM(t) avec AΔ voir la remarque du paragraphe « expression intrinsèque du vecteur vitesse du point M sur sa trajectoire circulaire à l'instant t » du chap.4 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI », mais cela aurait entraîné, après une simplification apparente, une légère complication
  19. Voir le paragraphe « formules du double produit vectoriel » du chap.7 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI », la formule utilisée ici étant u(vw)= (uw)v(uv)w.
  20. Voir le paragraphe « moment cinétique vectoriel d'un point matériel M en mouvement circulaire dans le référentiel d'étude par rapport à un point A de l'axe de rotation, différent du centre C du cercle » plus haut dans ce chapitre.
  21. 21,0 21,1 et 21,2 Voir le paragraphe « coordonnées cylindro-polaires et base locale associée d'un point » du chap.16 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  22. 22,0 22,1 et 22,2 Applicable à un système fermé en rotation autour d'un axe fixe avec un vecteur rotation instantanée Ω(t), applicabilité pouvant être étendue à un système ouvert en rotation autour d'un axe fixe avec un vecteur rotation instantanée Ω(t) mais pour associer un tel vecteur rotation instantanée à un système ouvert cela nécessite d'adjoindre à ce dernier des conditions contraignantes
    Modèle:AlLa condition nécessaire et suffisante pour qu'un système discret de points matériels ouvert, défini, à l'instant t, comme le contenu intérieur d'une surface de contrôle (Σ) fermée, indéformable et fixe, soit en rotation autour d'un axe (Δ) fixe étant
    • premièrement que le contenu à l'instant t le soit c'est-à-dire que tous les points présents à cet instant aient même vecteur vecteur rotation instantanée et
    • deuxièmement que le voisinage extérieur de (Σ) à l'instant t le soit aussi en étant identique à celui de son contenu c'est-à-dire que les points entrant à l'intérieur de (Σ) entre t et t+dt aient le même vecteur rotation instantanée que ceux qui y sont déjà présents [l'uniformité des vecteurs rotation instantanée des points à l'intérieur de (Σ) impliquant que les points en sortant entre t et t+dt ont évidemment le même vecteur rotation instantanée que ceux qui y restent présents ou qui y entrent],
    Modèle:Alon en déduit que, pratiquement, un système ouvert ne peut être en rotation autour d'un axe fixe que dans les conditions contraignantes d'une diffusion stationnaire orthoradiale de fluide à travers deux portions planes se coupant sur le même axe (Δ) {c'est l'uniformité du vecteur rotation instantanée qui est très difficile à réaliser dans un fluide et qui rend ces conditions contraignantes, ce qui fait que nous ne considérerons plus (sauf avis contraire) de système discret ouvert en rotation autour d'un axe fixe [toutefois on définit, pour un système ouvert en rotation autour d'un axe fixe (Δ), une 2ème grandeur d'inertie, son moment d'inertie par rapport à (Δ), lequel dépend a priori de t mais puisque, en pratique, le régime d'évolution du système est stationnaire, le moment d'inertie n'en dépend Modèle:Nobr
  23. Ou, en choisissant le point origine A de calcul du vecteur moment cinétique du système comme origine du repère et l'axe (Δp,k) orienté par uΔp,k comme axe Az et repérant le point Mi par ses coordonnées cylindro-polaires de pôle A et d'axe (Δp,k) orienté par uΔp,k [la base cylindro-polaire liée à Mi étant {uri,k,uθi,k,uΔp,k}], c'est-à-dire «(ri,k,θi,k,zi,k)», la réécriture de la condition selon
    «i=1..Nmizi,kri,kuri,k(t)=0».
  24. Il y a donc au moins trois axes principaux d'inertie d'un système discret fermé par point origine de calcul de moment cinétique (vectoriel) du système lors de la rotation de ce dernier autour de l'axe choisi
  25. Et s'il existe un point Ap(Δ) tel que «i=1..NmiApHiHiMi(t)=0», pour les autres points A(Δ) mais Ap on a, sauf cas très particulier, Modèle:Nobr ce qui signifie que (Δ) est axe principal d'inertie uniquement si le point origine de calcul du vecteur moment cinétique du système est le point Ap.
  26. Pour une seule utilisation il faut donc regrouper les points par couple et s'il y a 2p points, kj varie de 1 à p.
  27. Voir le paragraphe « équiprojectivité du vecteur champ moment cinétique d'un système discret (fermé) de points matériels dans le référentiel d'étude et conséquence : notion de moment cinétique scalaire du système discret (fermé) de points matériels dans le référentiel d'étude par rapport à un axe Δ » du chap.2 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  28. 28,0 et 28,1 Voir le paragraphe « formule de changement d'origine d'évaluation du moment cinétique vectoriel du système discret de points matériels » plus haut dans ce chapitre.
  29. 29,0 29,1 et 29,2 Voir le paragraphe « définition intrinsèque du produit mixte de trois vecteurs » du chap.7 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI », en particulier les conditions de nullité du produit mixte.
  30. Le moment cinétique vectoriel du système discret de points matériels en translation par rapport au C.D.I. du système étant nul selon la propriété établie au paragraphe « cas particulier d'un système discret de points matériels en translation dans le référentiel d'étude » plus haut dans ce chapitre.
  31. 31,0 31,1 31,2 31,3 et 31,4 Voir le paragraphe « propriétés (du produit mixte de trois vecteurs) » du chap.7 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  32. Relation très peu utilisée, la notion de moment cinétique n'intervenant pratiquement qu'en présence d'une composante de rotation
  33. Voir le paragraphe « expression du vecteur moment cinétique d'un système discret fermé de points matériels en rotation autour d'un axe Δ fixe dans le référentiel d'étude, le point origine de calcul étant un point A de Δ » plus haut dans ce chapitre.
  34. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées distributivité de la multiplication scalaire relativement à l'addition vectorielle
  35. 35,0 35,1 et 35,2 Voir la définition dans le paragraphe « simplification dans le cas où l'axe Δ de rotation du système discret fermé de points matériels est “ axe principal d'inertie du système ” » plus haut dans ce chapitre.
  36. 36,0 36,1 et 36,2 Voir les paragraphes « définition de l'énergie cinétique d'un point matériel dans le référentiel d'étude à partir des grandeurs d'inertie et cinématique du point » et « définition de l'énergie cinétique d'un point matériel dans le référentiel d'étude à partir des grandeurs d'inertie et cinétique précédemment introduite du point » du chap.15 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  37. Définition applicable à un système discret fermé de points matériels l'est encore à un système discret ouvert de points matériels défini comme le contenu intérieur d'une surface de contrôle (Σ) fermée, indéformable et fixe, seuls les énergies cinétiques des points matériels présents à l'instant t à l'intérieur de (Σ) sont à comptabiliser.
  38. 38,0 38,1 38,2 38,3 38,4 et 38,5 Johann Samuel König (1712 - 1757) mathématicien allemand à qui on doit dans le domaine de la mécanique les théorèmes de Kœnig ainsi que dans celui des statistiques et des probabilités le théorème de König-Huygens liant la variance et la moyenne ;
    Modèle:AlChristian Huygens (1629 – 1695) [ou Huyghens] est un mathématicien, astronome et physicien néerlandais essentiellement connu pour sa théorie ondulatoire de la lumière.
  39. 39,0 39,1 39,2 et 39,3 Voir le paragraphe « lien entre vecteurs vitesse absolue et relative (ou loi de composition newtonienne des vitesses) lors d'un entraînement de translation » du chap.1 de la leçon « Mécanique du point en référentiel non galiléen ».
  40. 40,0 et 40,1 Voir le paragraphe « terminologie » du chap.1 de la leçon « Mécanique du point en référentiel non galiléen ».
  41. 41,0 41,1 et 41,2 Le caractère rotatif provient du fait que le système est indéformable.
  42. 42,0 42,1 et 42,2 On note «ΔG(t)» pour traduire le fait que l'axe de rotation n'est pas nécessairement fixe dans * ; une conséquence du fait que la rotation propre de 𝒮 puisse se faire autour d'un axe de direction variable serait que le moment d'inertie de 𝒮 dépende du temps t, il faudrait donc en toute rigueur noté JΔG(t)(𝒮,t)=i=1..Nmiri2(t).
  43. 43,0 43,1 43,2 43,3 43,4 43,5 et 43,6 Utilisation de la distributivité de la multiplication scalaire par rapport à l’addition vectorielle « en sens inverse » [voir le paragraphe autres propriétés (de la multiplication scalaire) » du chap.7 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI »].
  44. p étant le nombre de systèmes (Σk) de (ext de 𝒮).
  45. 45,0 45,1 et 45,2 Isaac Newton (1643 - 1727) philosophe, mathématicien, physicien, astronome, alchimiste et théologien anglais, connu essentiellement de nos jours pour avoir fondé la mécanique classique, pour sa théorie de la gravitation et aussi pour la création du calcul infinitésimal (calcul différentiel et calcul intégral) dont la paternité doit être partagée avec le philosophe, scientifique, mathématicien allemand Gottfried Wilhelm Leibniz (1646 - 1716) pour qui l'invention du calcul infinitésimal fut la contribution principale dans le domaine mathématique, les deux mathématiciens l'ayant en fait développé plus ou moins indépendamment ; en optique Newton a développé une théorie de la couleur et a aussi inventé un télescope composé d'un miroir primaire concave et d'un miroir secondaire plan, télescope connu de nos jours sous le nom de télescope de Newton.
  46. Principe Fondamental de la Dynamique Newtonienne.
  47. C.-à-d. utilisant un référentiel d'espace temps dans lequel les vitesses des points matériels restent petites devant la vitesse de la lumière dans le vide soit à peu près vic1030000kms1, la dynamique dans un référentiel d'espace temps ne vérifiant pas cette condition étant appelée « dynamique relativiste ».
  48. En dynamique relativiste, le principe des actions réciproques reste applicable dans la mesure où les forces utilisées sont invariantes par changement de référentiel (et elles le sont toutes, même les forces électromagnétiques à condition de considérer le champ électromagnétique {E,B} dans sa globalité).
  49. Voir aussi le paragraphe « [[Mécanique_1_(PCSI)/Loi_de_la_quantité_de_mouvement_:_Forces,_principe_des_actions_réciproques#1ère_conséquence_du_principe_des_actions_réciproques_en_dynamique_newtonienne,_la_nullité_de_la_résultante_des_forces_intérieures_s’exerçant_sur_un_système_de_points_matériels_fermé|Modèle:1re conséquence du principe des actions réciproques en dynamique newtonienne, la nullité de la résultante des forces intérieures s'exerçant sur un système de points matériels fermé]] » du chap.6 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  50. 50,0 50,1 et 50,2 En particulier le système de points matériels fermé peut être déformable ou indéformable.
  51. Voir aussi le paragraphe « Vecteur moment résultant des forces intérieures s'exerçant sur un système discret fermé de points matériels par rapport à un point origine A quelconque » du chap.4 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  52. Pour vérifier cela, il suffit d'utiliser la formule de changement d'origine O,int=O,int+OOFint=O,int+OO0.
  53. 53,0 et 53,1 Voir le paragraphe « conséquences (des expressions de la puissance développée par le système des forces intérieures) » plus bas dans ce chapitre.
  54. Voir le paragraphe « définition du moment scalaire d'une force par rapport à un axe Δ », l'indépendance du point origine choisi sur l'axe étant justifiée dans le paragraphe qui le précède « équiprojectivité du moment vectoriel d'une force », tous deux du chap.4 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  55. Il existe en gros deux façons d'évaluer un moment scalaire de force
  56. Voir aussi le paragraphe « Moment résultant scalaire des forces intérieures s'exerçant sur un système discret fermé de points matériels par rapport à un axe Δ quelconque » du chap.4 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  57. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées définition de la puissance développée par les forces extérieures appliquées à un système discret de points matériels
  58. Voir aussi le paragraphe « expression de la puissance développée par le système des forces extérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le cas d'un système de matière en translation » du chap.10 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  59. On utilise VM(t)=Ω(t)AM(t) avec AΔ voir la remarque du paragraphe « expression intrinsèque du vecteur vitesse du point M sur sa trajectoire circulaire à l'instant t » du chap.4 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  60. Voir aussi le paragraphe « expression de la puissance développée par le système des forces extérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le cas d'un système de matière (indéformable) en rotation » du chap.10 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  61. Voir aussi le paragraphe « autres expressions équivalentes (de la puissance développée par le système des forces intérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels) » du chap.10 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  62. 62,0 62,1 62,2 62,3 et 62,4 Voir le paragraphe « rappel du principe des actions réciproques (ou 3ème loi de Newton » plus haut dans ce chapitre.
  63. En effet la dérivée temporelle d'une grandeur vectorielle ne dépend pas du référentiel dans lequel elle est effectuée pourvu que les référentiels considérés soient en translation les uns par rapport aux autres [voir le paragraphe énoncé de la formule de Bour du chap.25 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI »] ;
    Modèle:AlJacques Edmond Émile Bour (1832 -1866) est un mécanicien et mathématicien français à qui on doit, entre autres, un travail sur la déformation des surfaces résolu en formant les équations différentielles de toutes les surfaces déformées à partir d'une surface donnée, ainsi que sur la relativité des mouvements dont la formule portant son nom ; il mourût à l'âge de 33 ans.
  64. Voir le paragraphe « définition du travail élémentaire d'une force connaissant sa puissance développée à l'instant t et la durée élémentaire du développement de cette dernière (agissant sur un seul point matériel) » du chap.14 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI », la définition pour un système de points matériels utilisant la propriété commune d'« additivité » de la puissance et du travail élémentaire.
  65. 65,0 65,1 65,2 65,3 65,4 65,5 65,6 65,7 et 65,8 C.-à-d. obtenue en ajoutant toutes les contributions élémentaires successives ce qui correspond à une intégrale sur un intervalle [voir le paragraphe « définition de l'intégrale de Riemann d'une fonction scalaire d'une variable réelle sur un intervalle fermé » du chap.15 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI »] ;
    Modèle:AlBernhard Riemann (1826 - 1866) mathématicien allemand ayant apporté de nombreuses contributions à l'analyse (partie des mathématiques traitant explicitement de la notion de limite, continuité, dérivation et intégration) et à la géométrie différentielle (partie des mathématiques utilisant les outils du calcul différentiel à l'étude de la géométrie, sa principale application physique s'étant retrouvée dans la théorie de la relativité générale pour modéliser une courbure de l'espace-temps).
  66. Voir le paragraphe « expression du travail élémentaire de la force dont le point d'application subit le vecteur déplacement élémentaire correspondant à la durée élémentaire de développement de sa puissance » du chap.14 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  67. Voir le paragraphe « Modèle:1er cas particulier (système discret fermé de points matériels en translation) » plus haut dans ce chapitre.
  68. Voir le paragraphe « 2ème cas particulier (système discret fermé de points matériels en rotation) » plus haut dans ce chapitre.
  69. 69,0 69,1 69,2 69,3 69,4 et 69,5 Voir le paragraphe « notion d'intégrale curviligne sur une portion de courbe continue » du chap.15 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  70. 70,0 et 70,1 Voir le paragraphe « définition du travail développé par le système de forces extérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels sur une durée finie dans le référentiel d'étude (définition équivalente) » plus haut dans ce chapitre.
  71. 71,0 et 71,1 Voir aussi le paragraphe « définition du travail du système des forces intérieures appliquées à un système de matière entre un état initial et un état final (remarque 2) » du chap.10 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  72. 72,0 et 72,1 En effet MjMi(t) étant le vecteur position du point Mi à l'instant t dans le référentiel j, «dMjMi(t)» est son vecteur déplacement élémentaire et par suite «VMi/j(t)dt= dMjMi(t)».
  73. 73,00 73,01 73,02 73,03 73,04 73,05 73,06 73,07 73,08 73,09 73,10 et 73,11 Voir le paragraphe « coordonnées sphériques et base locale associée d'un point » du chap.16 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  74. Voir le paragraphe « expression du vecteur déplacement élémentaire d'un point en repérage sphérique » du chap.16 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  75. 75,0 75,1 75,2 75,3 75,4 75,5 et 75,6 Conditions Nécessaires.
  76. 76,0 et 76,1 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées forme différentielle
  77. 77,0 et 77,1 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées distinction forme différentielle et différentielle de fonction
  78. Voir le paragraphe « travail élémentaire développé par un système de forces extérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le cas particulier d'un système en translation » plus haut dans ce chapitre.
  79. 79,0 79,1 79,2 79,3 79,4 et 79,5 C.-à-d. les valeurs des variables pour lesquelles l'énergie potentielle est choisie nulle.
  80. Voir le paragraphe « travail élémentaire développé par un système de forces extérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le cas particulier d'un système en rotation » plus haut dans ce chapitre.
  81. 81,0 et 81,1 En effet la forme différentielle «Finteractq,ij(rj,i,θj,i,φj,i)drj,i» se réécrivant «Finteractq,ij(rj,i,θj,i,φj,i)drj,i+0dθj,i+0dφj,i» l'égalité des dérivées croisées (C.N. pour qu'une forme différentielle soit une différentielle de fonction) [voir le paragraphe « recherche de conditions nécessaires pour qu'une forme différentielle soit une différentielle de fonction scalaire » du chap.28 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI »] donne {(Finteractq,ijθj,i)rj,i,φj,i=(0rj,i)θj,i,φj,i=0(Finteractq,ijφj,i)rj,i,θj,i=(0rj,i)θj,i,φj,i=0} [la 3ème égalité de dérivées croisées (0φj,i)rj,i,θj,i=(0θj,i)rj,i,φj,i n'ajoutant aucune condition], soit finalement {(Finteractq,ijθj,i)rj,i,φj,i=0Finteractq,ijindépendant deθj,i(Finteractq,ijφj,i)rj,i,θj,i=0Finteractq,ijindépendant deφj,i}.
  82. 82,0 et 82,1 Cette hypothèse est en fait non réaliste car si toutes les forces d'interaction étaient « purement attractives » sans contre-partie, le système de points matériels s'effondrerait (il faut donc une composante répulsive aux faibles distances) et
    Modèle:AlModèle:Transparentsi toutes les forces d'interaction étaient « purement répulsives » sans contre-partie, le système de points matériels exploserait (il faut donc une composante attractive aux grandes distances).
  83. 83,0 83,1 83,2 83,3 et 83,4 Charles-Augustin Coulomb (1736 - 1806) officier, ingénieur et physicien français à qui on doit la formulation précise des lois de frottement « solide » ainsi que l'invention du pendule de torsion qui lui permit de formuler la loi d'attraction des corps électrisés.
  84. Voir le paragraphe « loi d'interaction de Coulomb » du chap.16 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  85. L'ouvert ]0,+[ de définition du cœfficient de dr2,1 étant étoilé [voir le paragraphe « conditions suffisantes pour qu'une forme différentielle soit une différentielle de fonction scalaire » du chap.28 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI »].
  86. 86,0 et 86,1 Dans le cas d'une force conservative d'origine électrique, on adopte une autre notation pour représenter l'énergie potentielle associée à cette force, la notation U étant réservée à la tension électrique.
  87. Voir le paragraphe « définition équivalente d'un champ vectoriel à circulation conservative » du chap.28 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  88. 88,0 et 88,1 C.-à-d. l'endroit où le potentiel est choisi nul.
  89. Voir le paragraphe « détermination des potentiels scalaires dont dérive un champ à circulation conservative d'un espace à deux ou trois dimensions » du chap.28 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  90. Voir le paragraphe « 2ème définition (équivalente) des potentiels scalaires dont dérive un champ à circulation conservative d'un espace à deux ou trois dimensions » du chap.28 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  91. Comme il s'agit de ne pas compter deux fois les couples de points la restriction «j>i» peut être remplacée par «j<i».
  92. 92,0 92,1 et 92,2 Un Ångström «1Å=1010m=101nm» est une unité bien adaptée à la physique atomique ou moléculaire ou encore du solide ;
    Modèle:AlAnders Jonas Ångström (1814 - 1874) astronome et physicien suédois du XIXème siècle qui fût l'un des fondateurs de la spectroscopie ; il exprima ses résultats spectroscopiques en une unité particulière de 107mm qui fût, par la suite, baptisée «Å» en son honneur.
  93. 93,0 93,1 et 93,2 Dans la maille cubique du cristal ionique de NaCl représentée en début de paragraphe, il y a 4 paires d'ions, en effet
    • chaque anion Cl positionné aux sommets du cube compte pour 18 car à 8 mailles voisines et chaque Cl positionné au centre des faces du cube compte pour 12 car à 2 mailles voisines d'où nombre d'anions Cl dans la maille : 8×18+6×12=4 et
    • chaque cation Na+ positionné aux milieux des arêtes du cube compte pour 14 car à 4 mailles voisines et le cation Na+ positionné au centre du cube compte pour 1 car à aucune autre maille voisine d'où nombre de cations Na+ dans la maille : 12×14+1=4 ;
    Modèle:Alc'est la raison pour laquelle l'énergie potentielle d'interaction électrostatique d'une paire d'ions de chlorure de sodium est distincte de l'énergie potentielle d'interaction électrostatique d'une maille de chlorure de sodium quand ce dernier présente une structure cubique, cette dernière énergie potentielle étant 4 fois la première.
  94. En effet l'énergie potentielle d'interaction électrostatique du modèle linéaire du cristal ionique du chlorure de sodium s'obtient en ajoutant les N valeurs d'énergie potentielle d'interaction des ions situés de part et d'autre d'un couple quelconque (n,n) sur ce couple lui-même [avec l'apparition d'un effet de bord pour les couples excentrés], l'énergie potentielle d'interaction électrostatique d'une maille s'en déduisant en divisant l'énergie potentielle d'interaction électrostatique du cristal linéaire précédemment obtenu par N d'où l'affirmation du corps de texte.
  95. 95,0 et 95,1 Voir le paragraphe « exemples d'énergie potentielle d'interaction d'un système fermé de charges ponctuelles (3ème propriété) » plus haut dans ce chapitre.
  96. 96,0 et 96,1 Le signe résulte du fait qu'on passe d'une somme discrète finie à une somme infinie résultant de la très grande valeur de N (l'approximation étant valide car les potentiels créés par des ions excentrés en la position du nœud considéré sont négligeables).
  97. 97,0 97,1 et 97,2 Erwin Madelung (1881 - 1972) physicien allemand s'étant spécialisé dans la structure cristalline, c'est à partir de 1912 qu'il introduisit la constante de Madelung intervenant dans l'étude des cristaux ioniques.
  98. 98,0 98,1 et 98,2 La constante de Madelung «M» d'un cristal ionique est le cœfficient multiplicateur sans dimension permettant d'obtenir l'énergie potentielle d'interaction électrostatique d'une paire d'ions d'un cristal ionique «pot. élect.,paire d'ionsXY» à partir de l'énergie potentielle d'interaction électrostatique du couple « anion Y - cation X+ voisins » en supposant qu'on éloigne tous les autres ions du cristal à l'infini, la distance 𝔞 séparant les deux ions voisins restant la même c'est-à-dire «pot. élect.,couple isoléX+,Y=e24πε0𝔞» soit «M=pot. élect.,paire d'ionsXYpot. élect.,couple isoléX+,Y».
  99. Application Numérique.
  100. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées U.S.I.
  101. 101,0 101,1 et 101,2 Un électronvolt (de symbole «eV») est une unité d'énergie bien adaptée à la physique atomique ou moléculaire, c'est l'énergie cinétique acquise par une charge élémentaire subissant une d.d.p. (différence de potentiel) de 1V.
  102. 102,0 et 102,1 Lorenzo Romano Amedeo Carlo Avogadro (1776 - 1856) physicien et chimiste italien à qui on doit essentiellement l'hypothèse formulée en 1811 sur l'invariance de la quantité moléculaire de volumes égaux de gaz dans les mêmes conditions de température et de pression, connue, de nos jours, sous le nom de loi d'Avogadro (ou encore loi d'Avogadro-Ampère car André-Marie Ampère formula indépendamment la même hypothèse en 1814) ;
    Modèle:AlAndré-Marie Ampère (1775 - 1836), mathématicien, physicien, chimiste et philosophe français, peut être considéré comme l'un des premiers artisans de la mathématisation de la physique, il a édifié les fondements théoriques de l'électromagnétisme et a découvert les bases de l'électronique de la matière.
  103. Voir le paragraphe « résultats fondamentaux concernant la stabilité (ou l'instabilité) d'un équilibre de point matériel à un degré de liberté en termes de profil d'énergie potentielle » du chap.18 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI », résultats se généralisant sans exception aux systèmes discrets fermés de points matériels.
  104. On rappelle que l'énergie potentielle d'interaction électrostatique globale d'une maille de NaCl à structure cubique est égale à 4 fois l'énergie potentielle d'interaction électrostatique globale d'une paire d'ions de NaCl, aussi le minimum de cette dernière permet-elle de définir le minimum de la première.
  105. 105,0 et 105,1 Leur énergie potentielle totale «pot. élect. globale mol.,NaCl,ions à l'» y étant alors égale à celle de la référence de l'énergie potentielle pot. élect. globale mol.,NaClcub. choisie c'est-à-dire nulle.
  106. La dynamique newtonienne des systèmes discrets ouverts de points matériels ne sera pas abordée dans ce chapitre.
  107. 107,00 107,01 107,02 107,03 107,04 107,05 107,06 107,07 107,08 et 107,09 Notation maintenue pour la surface de contrôle, à ne pas confondre avec les systèmes extérieurs (Σk) exerçant une action sur le système ouvert de points matériels
  108. En effet, si la résultante cinétique à l'instant t du système ouvert (𝒮)t intérieur à (Σ) est effectivement la somme des quantités de mouvement des points matériels qui sont présents dans (Σ) à cet instant t, la grandeur dP(𝒮)tdt(t)=lim\limits δt0P(𝒮)t(t+δt)P(𝒮)t(t)δt ne traduit que la variation entre t et t+δt de la somme des quantités de mouvement des points matériels présents dans (Σ) à l'instant t sans tenir compte des points matériels entrant ou sortant sur l'intervalle [t,t+δt] ;
    Modèle:AlModèle:Transparentla variation entre t et t+δt de la résultante cinétique du système ouvert devant être traduite selon lim\limits δt0P(𝒮)t+δt(t+δt)P(𝒮)t(t)δt dans laquelle P(𝒮)t+δt(t+δt)= P(𝒮)t(t+δt)+δPentrant sur[t,t+δt]δPsortant sur[t,t+δt] d'où lim\limits δt0P(𝒮)t+δt(t+δt)P(𝒮)t(t)δt= dP(𝒮)tdt(t)+lim\limits δt0δPentrant sur[t,t+δt]δtlim\limits δt0δPsortant sur[t,t+δt]δt, ces deux derniers termes définissant les débits de quantités de mouvement entrant et sortant {DPentrant àt=lim\limits δt0δPentrant sur[t,t+δt]δtDPsortant àt=lim\limits δt0δPsortant sur[t,t+δt]δt}, on en déduit que le taux horaire de variation de la résultante cinétique du système ouvert défini à l'instant t est égal à dP(𝒮)tdt(t)+DPentrant àtDPsortant àt
  109. Voir aussi le paragraphe « démonstration (du théorème de la résultante cinétique d'un système fermé de points matériels) » du chap.9 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  110. Relation Fondamentale de la Dynamique (newtonienne ou relativiste).
  111. Dans laquelle Fi(ext de 𝒮) est la résultante des forces exercées par chaque système (Σk) de (ext de 𝒮) sur Mi [ou encore Fi(ext de 𝒮)=k=1..pFi(Σk) avec p le nombre de systèmes (Σk) de (ext de 𝒮)].
  112. Voir aussi le paragraphe « démonstration (du théorème du mouvement du centre d'inertie d'un système fermé de points matériels) » du chap.9 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  113. Dans le cadre de la dynamique relativiste ce théorème suppose que le principe des actions réciproques est applicable dans le référentiel considéré et il y est car les forces utilisées sont invariantes par changement de référentiel (et elles le sont toutes, même les forces électromagnétiques à condition de considérer le champ électromagnétique {E,B} dans sa globalité).
  114. Voir aussi le paragraphe « conséquence sur les systèmes fermés de points matériels pseudo-isolés : conservation de leur résultante cinétique » du chap.9 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI » ;
    Modèle:Aly est également exposé le cas où le système discret de points matériels pseudo-isolé serait ouvert, défini comme le contenu intérieur, à l'instant t, de la surface de contrôle (Σ).
  115. C'est la même conclusion que celle que l'on obtient avec un système discret fermé de points matériels isolé pour lequel le théorème de l'inertie s'applique, alors que, pour un système discret fermé de points matériels pseudo-isolé, il ne s'applique pas, il est alors nécessaire d'utiliser le théorème de la résultante cinétique (même si l'équation ainsi que la solution obtenues sont identiques).
  116. Voir aussi le paragraphe « conséquence sur les systèmes fermés de points matériels pseudo-isolés dans le cadre de la dynamique newtonienne : mouvement rectiligne uniforme de leur C.D.I. (centre d'inertie) » du chap.9 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  117. C'est la même conclusion que celle que l'on obtient avec un système discret fermé de points matériels isolé pour lequel le théorème de l'inertie s'applique, alors que, pour un système fermé de points matériels pseudo-isolé, il ne s'applique pas, il est alors nécessaire d'utiliser le théorème du mouvement du C.D.I. du système (même si l'équation ainsi que la solution obtenues sont identiques).
  118. Voir le paragraphe « énoncé du théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un point matériel M dans le référentiel d'étude galiléen » du chap.5 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  119. 119,0 et 119,1 Voir le paragraphe « définition du moment résultant vectoriel du système de forces intérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels et propriété » plus haut dans ce chapitre pour l'établissement de la nullité du vecteur moment résultant des forces intérieures.
  120. 120,0 et 120,1 Car la somme des dérivées temporelles de grandeurs différentes est la dérivée temporelle de la somme de ces grandeurs.
  121. En effet, si le vecteur moment résultant cinétique à l'instant t par rapport au point origine O du système ouvert (𝒮)t intérieur à (Σ) est effectivement la somme des moments cinétiques vectoriels par rapport à O des points matériels qui sont présents dans (Σ) à cet instant t, la grandeur dσO,(𝒮)tdt(t)=lim\limits δt0σO,(𝒮)t(t+δt)σO,(𝒮)t(t)δt ne traduit que la variation entre t et t+δt de la somme des moments cinétiques vectoriels par rapport à O des points matériels présents dans (Σ) à l'instant t sans tenir compte des points matériels entrant ou sortant sur l'intervalle [t,t+δt] ;
    Modèle:AlModèle:Transparentla variation entre t et t+δt du moment résultant cinétique vectoriel par rapport à O du système ouvert devant être traduite selon lim\limits δt0σO,(𝒮)t+δt(t+δt)σO,(𝒮)t(t)δt dans laquelle σO,(𝒮)t+δt(t+δt)= σO,(𝒮)t(t+δt)+δσO,entrant sur[t,t+δt]δσO,sortant sur[t,t+δt] d'où
    lim\limits δt0σO,(𝒮)t+δt(t+δt)σO,(𝒮)t(t)δt=dσO,(𝒮)tdt(t)+lim\limits δt0δσO,entrant sur[t,t+δt]δtlim\limits δt0δσO,sortant sur[t,t+δt]δt,

    Modèle:AlModèle:Transparentces deux derniers termes définissant les débits de moment cinétique vectoriel, par rapport à O, entrant et sortant {DσO,entrant àt=lim\limits δt0δσO,entrant sur[t,t+δt]δtDσO,sortant àt=lim\limits δt0δσO,sortant sur[t,t+δt]δt}, on en déduit que le taux horaire de variation du moment résultant cinétique vectoriel par rapport à O; du système ouvert défini à l'instant t est égal à dσO,(𝒮)tdt(t)+DσO,entrant àtDσO,sortant àt

  122. C.-à-d. de direction passant par le même point fixe O.
  123. On pourrait qualifier le système discret fermé de points matériels de « pseudo-isolé en rotation autour d'un point » dans la mesure où la compensation des moments vectoriels des forces extérieures entraîne la même propriété cinétique que leur absence, toutefois cette appellation n'est pas utilisée
  124. Voir la note « 32 » du chap.7 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI » où on rappelle l'expression Prelativ(syst,t)=i=1..NγMi(t)miVMi(t) avec γMi(t)=11VMi2(t)c2 le facteur de Lorentz du point Mi, alors que l'expression de la vitesse du C.D.I. G du système s'exprime, comme en cinématique newtonienne, selon VG(t)= i=1..NmiVMi(t)msyst d'où aucun lien dans le cas général] sauf dans le cas où le système de points matériels est en translation car tous les points matériels Mi ont la même vitesse VG(t) donc le même facteur de Lorentz γG(t)=11VG2(t)c2 d'où, après factorisation par ce dernier ainsi que par la vitesse commune Prelativ(syst. en transl.,t)=γG(t)msystVG(t).
    Modèle:AlHendrik Antoon Lorentz (1853 - 1928) physicien néerlandais principalement connu pour ses travaux sur l'électromagnétisme, il a laissé son nom aux « transformations dites de Lorentz » [en fait les équations définitives des transformations de Lorentz ont été formulées en 1905 par Henri Poincaré après avoir été introduites sous forme tâtonnante par quelques physiciens dont Hendrik Lorentz dès 1892 pour ce dernier], transformations utilisées dans la théorie de la relativité restreinte élaborée par Albert Einstein en 1905 ;
    Modèle:AlHendrik Lorentz partagea, en 1902, le prix Nobel de physique avec Pieter Zeeman (1865 - 1943) physicien néerlandais pour leurs recherches sur l'influence du magnétisme sur les phénomènes radiatifs [Pieter Zeeman ayant découvert l'effet qui porte son nom en 1886].
    Modèle:AlHenri Poincaré (1854 - 1912) mathématicien, physicien, philosophe et ingénieur français à qui on doit des résultats d'importance en calcul infinitésimal, des avancées sur le problème à trois corps qui font de lui un des fondateurs de l'étude qualitative des systèmes d'équations différentielles et de la théorie du chaos, une participation active à la théorie de la relativité restreinte ainsi qu'à la théorie des systèmes dynamiques
    Modèle:AlAlbert Einstein (1879 - 1955), physicien théoricien d'origine allemande, devenu apatride en 1896 puis suisse en 1901 ; on lui doit la théorie de la relativité restreinte publiée en 1905, la relativité générale en 1916 ainsi que bien d'autres avancées dans le domaine de la mécanique quantique et la cosmologie ; il a reçu le prix Nobel de physique en 1921 pour son explication de l'effet photoélectrique.
  125. Voir aussi le paragraphe « complément, expression de la relation fondamentale de la dynamique newtonienne (r.f.d.n.) appliquée à un point matériel M relativement à un point mobile A dans le référentiel d'étude galiléen » du chap.5 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  126. Relation Fondamentale de la Dynamique Newtonienne.
  127. Même si nous voyons dans le paragraphe « théorème du moment cinétique barycentrique vectoriel » plus loin dans ce chapitre qu'il s'applique également dans le référentiel barycentrique * non galiléen, mais ce n'est pas ce qui est exposé ici
  128. Voir le paragraphe « énoncé (du théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le référentiel d'étude galiléen) » plus haut dans ce chapitre.
  129. En effet le théorème du moment cinétique vectoriel n'étant pas applicable à un système ouvert de points matériels [voir la note « 139 » plus haut dans ce chapitre] et le théorème du moment cinétique scalaire se déduisant du précédent par multiplication scalaire par uΔ.
  130. 130,0 et 130,1 En effet nous avons établi dans la note « 9 » du chap.5 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI », la « non applicabilité de σC(M,t)= JΔ(M)Ω(t) dans le cadre de la cinétique relativiste d'un point matériel » d'où la « non applicabilité de la composante de σO(M,t) portée par l'axe (Δ) dans le cadre de la cinétique relativiste d'un point matériel » [O étant un point quelconque choisi sur (Δ)], non applicabilité rédhibitoire σO(syst,t)JΔ(syst)Ω(t) par simple addition vectorielle dans le cadre de la cinétique relativiste et par suite σΔ(syst,t)JΔ(syst)Ω(t) en multipliant chaque membre par le vecteur unitaire uΔ orientant l'axe (Δ)
  131. 131,0 131,1 131,2 131,3 131,4 131,5 131,6 131,7 et 131,8 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées moment d'inertie
  132. 132,0 et 132,1 Voir le paragraphe « simplification dans le cas où l'axe Δ de rotation du système discret fermé de points matériels est axe principal d'inertie du système » plus haut dans ce chapitre pour la définition d'un axe principal d'inertie.
  133. Voir le paragraphe « prolongement du théorème (du moment cinétique vectoriel en un point A mobile dans le référentiel d'étude) » plus haut dans ce chapitre.
  134. En effet, si l'énergie cinétique à l'instant t du système ouvert (𝒮)t intérieur à (Σ) est effectivement la somme des énergies cinétiques des points matériels qui sont présents dans (Σ) à cet instant t, la grandeur dK(𝒮)tdt(t)=lim\limits δt0K(𝒮)t(t+δt)K(𝒮)t(t)δt ne traduit que la variation entre t et t+δt de la somme des énergies cinétiques des points matériels présents dans (Σ) à l'instant t sans tenir compte des points matériels entrant ou sortant sur l'intervalle [t,t+δt] ;
    Modèle:AlModèle:Transparentla variation entre t et t+δt de l'énergie cinétique du système ouvert devant être traduite selon lim\limits δt0K(𝒮)t+δt(t+δt)K(𝒮)t(t)δt dans laquelle K(𝒮)t+δt(t+δt)= K(𝒮)t(t+δt)+δKentrant sur[t,t+δt]δKsortant sur[t,t+δt] d'où lim\limits δt0K(𝒮)t+δt(t+δt)K(𝒮)t(t)δt= dK(𝒮)tdt(t)+lim\limits δt0δKentrant sur[t,t+δt]δtlim\limits δt0δKsortant sur[t,t+δt]δt, ces deux derniers termes définissant les débits d'énergie cinétique entrant et sortant {DKentrant àt=lim\limits δt0δKentrant sur[t,t+δt]δtDKsortant àt=lim\limits δt0δKsortant sur[t,t+δt]δt}, on en déduit que le taux horaire de variation de l'énergie cinétique du système ouvert défini à l'instant t est égal à dK(𝒮)tdt(t)+DKentrant àtDKsortant àt
  135. Voir aussi le paragraphe « démonstration (du théorème de la puissance cinétique d'un système fermé de points matériels) » du chap.10 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  136. Voir le paragraphe « énoncé du théorème de la puissance cinétique (appliqué à un point matériel) » du chap.15 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  137. Voir le paragraphe « Modèle:1er cas particulier (de la puissance développée par les forces extérieures) » plus haut dans ce chapitre.
  138. Voir le paragraphe « énergie cinétique du système discret de points matériels (cas particulier d'un système discret de points matériels en translation dans le référentiel d'étude) » plus haut dans ce chapitre.
  139. Il est inutile de préciser que le système (𝒮) est indéformable car tout système en translation ne se déforme pas.
  140. Voir le paragraphe « 2ème cas particulier (de la puissance développée par les forces extérieures) » plus haut dans ce chapitre.
  141. Voir le paragraphe « énergie cinétique du système discret de points matériels (cas particulier d'un système discret de points matériels en rotation autour d'un axe fixe dans le référentiel d'étude) » plus haut dans ce chapitre.
  142. Il est inutile de préciser que le système (𝒮) est indéformable car tout système en rotation autour d'un axe fixe ne se déforme pas.
  143. Voir le paragraphe « 3ème cas particulier (de la puissance développée par les forces extérieures) » plus haut dans ce chapitre.
  144. Voir le paragraphe « énoncé (du 2ème théorème de Kœnig) » plus haut dans ce chapitre.
  145. Bien que l'énergie cinétique soit la somme de grandeurs définies dans deux référentiels différents, la définition de la puissance cinétique comme la dérivée temporelle de l'énergie cinétique ne pose aucune difficulté car on dérive une grandeur scalaire (et même si on dérivait une grandeur vectorielle, on obtiendrait la même dérivée dans l'un ou l'autre des référentiels car les deux référentiels sont en translation l'un par rapport à l'autre).
  146. 146,0 et 146,1 Voir le paragraphe « travail développé par des systèmes de forces appliqués à un système discret de points matériels dans le référentiel d'étude » plus haut dans ce chapitre.
  147. 147,0 et 147,1 Voir le paragraphe « différentielle d'une fonction d'une variable » du chap.4 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  148. 148,0 et 148,1 En effet sa forme locale associée « le théorème de la puissance cinétique » n'étant pas applicable à un système ouvert de points matériels, voir la note « 154 » plus haut dans ce chapitre.
  149. 149,0 et 149,1 Voir la « 3ème remarque du paragraphe diverses expressions du travail élémentaire développé par le système de forces intérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le référentiel d'étude (avec un repérage sphérique du point Mi dans le repère associé au référentiel lié à Mj) » plus haut dans ce chapitre.
  150. 150,0 et 150,1 Voir le paragraphe « théorème de la puissance cinétique dans le cas particulier d'un solide (réécriture du théorème suivant la nature du mouvement du solide, solide en translation) » plus haut dans ce chapitre.
  151. 151,0 et 151,1 Voir le paragraphe « théorème de la puissance cinétique dans le cas particulier d'un solide (réécriture du théorème suivant la nature du mouvement du solide, solide en rotation) » plus haut dans ce chapitre.
  152. 152,0 et 152,1 Voir le paragraphe « théorème de la puissance cinétique dans le cas particulier d'un solide (réécriture du théorème suivant la nature du mouvement du solide, solide en mouvement quelconque) » plus haut dans ce chapitre.
  153. 153,0 et 153,1 Voir le paragraphe « Systèmes de forces conservatifs appliqués à un système discret fermé de points matériels et énergies potentielles associées du système discret de points matériels » plus haut dans ce chapitre.
  154. 154,0 et 154,1 Voir le paragraphe « définitions (de l'énergie potentielle d'un système discret fermé de points matériels dans le champ du système de forces extérieures conservatif) » plus haut dans ce chapitre.
  155. 155,0 et 155,1 Voir le paragraphe « définitions (de l'énergie potentielle d'un système discret fermé de points matériels dans le champ du système de forces intérieures conservatif) » plus haut dans ce chapitre.
  156. En effet le théorème de l'énergie cinétique sous forme élémentaire n'étant pas applicable à un système ouvert de points matériels car la forme locale dont il découle ne l'est pas voir la note « 154 » plus haut dans ce chapitre.
  157. En effet le théorème de la variation de l'énergie mécanique sous forme élémentaire n'est pas applicable à un système ouvert de points matériels, d'où la forme locale en découlant non plus.
  158. En effet le théorème de la variation de l'énergie mécanique sous forme élémentaire n'est pas applicable à un système ouvert de points matériels, d'où la forme intégrée sur une durée finie en découlant non plus.
  159. C.-à-d. d'un solide au sens de la mécanique.
  160. Il s'agit de la généralisation à un système discret fermé de points matériels de la définition d'un « point à mouvement conservatif » [voir le paragraphe « définition d'un mouvement conservatif » du chap.17 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI »].
  161. Voir aussi le paragraphe « en complément, conservation de l'énergie mécanique d'un système de matière déformable dans le champ de forces extérieures et intérieures conservatives, les autres forces extérieures et intérieures en travaillant pas » du chap.11 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  162. 162,00 162,01 162,02 162,03 162,04 162,05 162,06 162,07 162,08 162,09 162,10 et 162,11 Voir le paragraphe « notion de référentiel barycentrique (ou du centre de masse) d'un système discret fermé de points matériels » plus haut dans ce chapitre.
  163. Voir le paragraphe « pseudo-force d'inertie d'entraînement dans le cas d'un référentiel d'entraînement en translation relativement au référentiel absolu galiléen » du chap.2 de la leçon « Mécanique du point en référentiel non galiléen ».
  164. La forme de tous ces théorèmes est exposée, dans le cas où le système est réduit à un point matériel (mais la généralisation se devine aisément) dans le chap.2 intitulé « Dynamique du point matériel dans un référentiel non galiléen » de la leçon « Mécanique du point en référentiel non galiléen ».
  165. 165,0 et 165,1 Voir le paragraphe « théorème du moment cinétique vectoriel en G (centre d'inertie du système discret fermé de points matériels) dans le référentiel d'étude » plus haut dans ce chapitre.
  166. Voir le paragraphe « énoncé (du Modèle:1er théorème de Kœnig) » plus haut dans ce chapitre.
  167. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées moment cinétique barycentrique vectoriel indépendant de l'origine
  168. Voir le paragraphe « rappel de la définition d'un moment scalaire de force à partir du moment vectoriel de celle-ci » plus haut dans ce chapitre.
  169. Voir le paragraphe « moment cinétique scalaire du système discret de points matériels par rapport à un axe Δ » plus haut dans ce chapitre.
  170. Voir le paragraphe « moment cinétique scalaire du système discret de points matériels par rapport à un axe Δ (cas particulier d'un système discret de points matériels en rotation autour d'un axe fixe dans le référentiel d'étude) » plus haut dans ce chapitre.

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