Signaux physiques (PCSI)/Introduction au monde quantique : dualité onde-particule

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Modèle:Chapitre


Exemples d'expérience mettant en évidence la notion de photon (ou particule de lumière) : l'effet photoélectrique et la diffusion Compton

Modèle:AlIl s'agit des 1ères mises en évidence reconnues historiquement, l'électron émis étant considéré comme une particule, la lumière doit être un ensemble de particules de lumière pour interpréter l'effet photoélectrique (ou la diffusion Compton[1]).

Description de l'effet photoélectrique

Modèle:AlC'est l'émission d'électrons par un métal lorsqu'il est éclairé par un rayonnement du domaine visible ou ultra-violet[2] ;

Modèle:Alle phénomène n'existe que si la longueur d'onde du rayonnement dans le vide λ0 est < à une longueur d'onde de seuil λseuil caractéristique du métal et
Modèle:AlModèle:Transparentsi cette longueur d'onde λ0 est > à λseuil il n'y a pas d'effet photoélectrique possible même si le rayonnement correspond à une « puissance très intense »[3].

Interprétation de l'effet photoélectrique en considérant l'aspect corpusculaire de la lumière (Einstein 1905)

Modèle:AlEn 1900, pour interpréter le spectre d'émission du rayonnement électromagnétique d'un corps chauffé (émission essentiellement dans l'infra-rouge)[4],
Modèle:AlModèle:TransparentMax Planck[5] supposa que l'énergie s'échange entre la matière et le rayonnement par multiples d'une valeur minimale « le quantum d'énergie » dont l'expression est liée à la fréquence ν de l'onde par «Equantum=hν» (relation de Planck - Einstein[5]Modèle:,[6])[7]h est une constante fondamentale de la physique (appelée à l'heure actuelle « constante de Planck[5] » et valant Modèle:Nobr 6,626070151034Js») ;

Modèle:Alen 1905, Albert Einstein[6] reprit l'hypothèse de Planck[5] en supposant que la lumière elle-même (et non plus les échanges entre la matière et la lumière) est un ensemble de « quanta de lumière », chaque « grain » de lumière étant d'énergie hν ;

Modèle:Alpour Einstein[6], l'effet photoélectrique devient l'absorption par un électron du métal d'un seul quantum de lumière et si cette énergie est suffisante, l'électron peut être arraché au métal ;

Modèle:Alénergies potentielles de liaison dans un métal suivant que l'électron considéré est effectivement lié ou arraché au métal :
Modèle:AlModèle:Transparentun électron, lié au métal, possédant de l'énergie potentielle de liaison,
Modèle:AlModèle:Transparentn'est plus lié s'il est arraché au métal par absorption d'énergie,
Modèle:AlModèle:Transparentdans cette situation il est légitime de considérer cette énergie potentielle de liaison nulle ;
Modèle:AlModèle:Transparentdéfinissant la référence de l'énergie potentielle[8] de liaison de l'électron dans le métal quand l'électron est arraché,
Modèle:AlModèle:Transparenton en déduit que, lié au métal, il possède une énergie potentielle de liaison p,liaison<0[9] dépendant du métal ;
Modèle:AlModèle:Transparenton définit «p,liaison» en introduisant « le travail d'extraction » correspondant Wextraction>0 comme l'énergie minimale à fournir pour que l'électron, pris dans son état fondamental (c.-à-d. non excité), puisse être arraché au métal c.-à-d. obéissant à la règle de conservation de l'énergie de l'électron «p,liaison+Wextraction=0»[10] d'où
Modèle:AlModèle:Transparent«p,liaison=Wextraction<0» ;

Modèle:AlModèle:Transparentquelques valeurs de travail d'extraction pour différents métaux :
Modèle:AlModèle:Transparent«fercésiumpotassiummagnésiumzincnickelWFe=1,8eVWCs=2,1eVWK=2,4eVWMg=2,4eVWZn=3,4eVWNi=5,0eV»[11] ;

Modèle:All'électron lié au métal peut donc être arraché si « l'énergie du quantum de lumière qu'il absorbe est > au travail d'extraction du métal » soit
Modèle:AlModèle:Transparent«hν>Wextraction» ou «ν>Wextractionh=νseuil» ou encore,
Modèle:AlModèle:Transparenten termes de longueur d'onde dans le vide, «λ0=cν<hcWextraction=λseuil», par exemple
Modèle:AlModèle:Transparentla longueur d'onde de seuil de l'effet photoélectrique pour le fer est «λseuil, Fe=hcWFe avec WFe en J soit WFe1,8×1,610192,881019J»[11] «λseuil, Fe6,6261034×31082,881019 en m» soit «λseuil, Fe0,69μm» justifiant l'« effet photoélectrique dans le fer pour le visible et les U.V. à l'exclusion du rouge et des I.R. en accord avec λ0<λseuil, Fe0,69μm» et
Modèle:AlModèle:Transparentla longueur d'onde de seuil pour le nickel se calcule selon «λseuil, Ni=hcWNi avec WNi en J soit WNi5,0×1,610198,01019J»[11] «λseuil, Ni6,6261034×31088,01019 en m» soit «λseuil, Ni0,25μm» justifiant l'« effet photoélectrique dans le nickel uniquement pour les U.V. non trop proches en accord avec λ0<λseuil, Ni0,25μm» (pas d'effet photoélectrique dans le nickel pour le visible ou l'I.R.) ;

Modèle:Alcette théorie permet aussi de déterminer l'énergie cinétique d'extraction de l'électron comme étant l'excédent d'énergie par rapport au travail d'extraction soit
Modèle:AlModèle:Transparent«Kextraction=p,liaison+hν=Wextraction+hν»[12] » ou
Modèle:AlModèle:Transparent«Kextraction=h(ννseuil)» par utilisation de la fréquence de seuil νseuil=Wextractionh ;

Modèle:Aldes expériences menées par Robert Millikan[13] entre 1905 et 1915 confirmèrent cette théorie et
Modèle:AlModèle:Transparentconfirmèrent la valeur numérique de h[14].

Description de la diffusion Compton

Modèle:AlLa diffusion Compton[1] fut découverte par Arthur Compton[1] en 1923, elle se définit comme le phénomène de diffusion d'un rayonnement par la matière, cette dernière renvoyant dans tout l'espace un rayonnement de même nature appelé « onde diffusée » ;
Modèle:AlModèle:Transparent« classiquement »[15] on explique la diffusion des ondes électromagnétiques par le fait que les électrons de la matière sont mis en mouvement sous l'action du champ électromagnétique de l'onde incidente, le mouvement d'oscillation de ces derniers à la fréquence de l'onde incidente engendrant un rayonnement diffusé de même fréquence que « sa source »[16] ;
Modèle:AlModèle:Transparentainsi l'onde diffusée expliquée par la mécanique classique[17] doit être de même fréquence que l'onde incidente ;

Modèle:Alen envoyant des rayons X de longueur d'onde dans le vide λ0=0,71Å[18]Modèle:,[19] sur une cible de carbone, A. Compton[1] observa un rayonnement diffusé de longueur d'onde dans le vide différente de celle du rayonnement incident, en contradiction avec la théorie classique.

Interprétation de la diffusion Compton en considérant l'aspect corpusculaire des rayons X (Compton 1922)

Justification de l'effet Compton[1] par collision entre un photon et un électron dans le cadre relativiste, on trouve λ0λ0= hmec[1cos(θ)] avec me masse de l'électron

Modèle:AlA. Compton[1] interpréta la diffusion de même nom comme une collision entre un électron de la matière et un « grain » de lumière[20] (associé au rayonnement incident)d'énergie «E=hν=hcλ0» et de quantité de mouvement[21] «p= Ecu=hλ0u», (u étant le vecteur unitaire dans la direction et le sens du mouvement du « grain » de lumière[20]) ;

Modèle:Alau cours de la collision le « grain » de lumière[20] est absorbé puis réémis avec une énergie moindre correspondant à l'acquisition d'énergie cinétique par l'électron Modèle:Nobr les « schémas de la collision »[22] ci-contre),
Modèle:AlModèle:Transparentle « grain » de lumière diffusé ayant une énergie E moindre que celui de l'onde incidente E c.-à-d. «Ediffusion<Eincident»,
Modèle:AlModèle:Transparentsa fréquence ν est également plus faible que l'incidente ν c.-à-d. «νdiffusion<νincident» et
Modèle:AlModèle:Transparentsa longueur d'onde dans le vide λ0=cν plus grande que l'incidente λ0=cν c.-à-d.
Modèle:AlModèle:Transparent«λ0,diffusion>λ0,incident» ;

Modèle:Alle calcul fondé sur les lois de la mécanique relativiste {utilisant la conservation de l'énergie totale et celle de la quantité de mouvement totale du système des deux particules (électron et « grain » de lumière[20]Modèle:,[22])} donne un résultat en accord avec l'expérience, voir l'établissement du résultat en complément Modèle:Nobr Modèle:Preuve

Preuve incontournable du caractère corpusculaire de la lumière

Modèle:Alles deux expériences précédemment citées sont des preuves incontournables du caractère corpusculaire de la lumière car, dans aucune des deux, l'aspect ondulatoire ne permet d'interpréter l'expérience :

  • pour l'effet photoélectrique, l'absorption d'une onde lumineuse monochromatique de haute intensité et de basse fréquence[23] devrait entraîner l'éjection d'électrons du métal en contradiction avec l'observation expérimentale
    Modèle:Transparenten effet l'intensité de l'onde lumineuse incidente étant grande, si nous supposons l'absorption uniformément répartie sur la surface du métal et de durée suffisamment grande, l'énergie moyenne absorbée pendant cette durée par n'importe quelle région microscopique entourant un électron de conduction du métal étant > à son travail d'extraction, l'électron devrait être arraché du métal et un effet photoélectrique observé mais
    Modèle:Transparentsi ce dernier ne l'est pas c'est parce que l'aspect ondulatoire de la lumière[24] ne peut être appliqué ici, la grande énergie moyenne absorbée pendant la durée considérée précédemment devant être interprétée en terme corpusculaire comme un grand nombre de « grains » de lumière[22] arrivant successivement, à un rythme élevé, dans la région microscopique entourant un électron de conduction du métal avec chaque « grain » de lumière[22] d'énergie insuffisante pour arracher un électron de conduction du métal ; de même
    Modèle:Transparentl'absorption d'une onde lumineuse monochromatique de faible intensité et de haute fréquence[25] ne devrait entraîner aucune éjection d'électrons du métal en contradiction avec l'observation expérimentale
    Modèle:Transparenten effet l'intensité de l'onde lumineuse incidente étant faible, si nous supposons l'absorption uniformément répartie sur la surface du métal et de durée suffisamment petite, l'énergie moyenne absorbée pendant cette durée par n'importe quelle région microscopique entourant un électron de conduction du métal étant < à son travail d'extraction, l'électron ne devrait pas être arraché et aucun effet photoélectrique observé mais
    Modèle:Transparentsi ce dernier est néanmoins observé c'est parce que l'aspect ondulatoire de la lumière[24] ne peut être appliqué ici, la faible énergie moyenne absorbée pendant la durée considérée précédemment devant être interprétée en terme corpusculaire comme un petit nombre de « grains » de lumière[22] arrivant successivement, à un rythme très lent, dans la région microscopique entourant un électron de conduction du métal avec chaque « grain » de lumière[22] d'énergie suffisante pour arracher un électron de conduction du métal ;
  • pour la diffusion Compton[1], l'absorption d'une onde électromagnétique de fréquence X[26] par une cible de carbone s'interprétant, dans l'hypothèse d'adoption de l'aspect ondulatoire de l'onde, en une mise en mouvement oscillatoire d'électrons de la cible à la même fréquence que celle de l'onde puis en l'émission d'une onde électromagnétique dans n'importe quelle direction à la même fréquence que celle des oscillations, fréquence de l'onde diffusée en contradiction avec l'observation expérimentale
    Modèle:AlModèle:Transparenten effet la diffusion Compton[1] correspond à un rayonnement X réémis de fréquence toujours plus faible que celle du rayonnement X incident
    Modèle:AlModèle:Transparentsi cette fréquence est plus faible et non égale c'est parce que l'aspect ondulatoire du rayonnement X ne peut être appliqué ici, il faut envisager l'aspect corpusculaire, la diffusion Compton[1] étant un choc entre un « grain » de lumière[20]Modèle:,[22] de fréquence X[26] et un électron de la cible, une partie de l'énergie du « grain » de lumière[20]Modèle:,[22] incident étant cédée à l'électron subissant le choc.

Expérience mettant en évidence le caractère ondulatoire de la lumière : interférences lumineuses par fentes d'Young

Description de l'expérience d'interférences lumineuses par fentes d'Young

Revoir le paragraphe « exemple de l'interférence lumineuse d'une onde monochromatique séparée par fentes d'Young » du chap.8 de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».

Interprétation en terme ondulatoire

Revoir le chap.5 « Propagation d'un signal : Interférences entre deux ondes acoustiques ou mécaniques de même fréquence » en entier de la leçon « Signaux physiques (PCSI) » et plus particulièrement
le paragraphe « condition d'interférences constructives ou destructives en termes de déphasage » de ce chap.5 de cette même leçon « Signaux physiques (PCSI) ».Modèle:Al

Tentative d'interprétation en terme corpusculaire

Modèle:AlPour tenter une interprétation corpusculaire de l'expérience d'interférences lumineuses par les fentes d'Young[27], nous supposons que
Modèle:AlModèle:Transparentla « source »[28] éclairant les fentes d'Young[27] provienne d'un faisceau de puissance si faible qu'en termes de « grains » de lumière[22] il ne peut correspondre qu'à des « grains » de lumière[22] envoyés un par un[29],
Modèle:AlModèle:Transparentl'écran étant remplacé par un détecteur C.C.D.[30] très sensible permettant de localiser l'impact ; en faisant varier le temps de pose on accroît le nombre de « grains » de lumière[22] arrivant sur les fentes et on fait les observations suivantes :

  • chaque « grain » de lumière[22] donne un impact sur le C.C.D.[30] en se comportant comme un corpuscule localisé mais en un point aléatoire (ne correspondant pas au trajet classique d'une particule « passant par l'une ou l'autre des fentes »[31]),
  • les impacts sur le C.C.D.[30] se répartissent inégalement, dessinant, au fur et à mesure que le nombre de « grains » lumineux[22] , les franges d'interférences prédites par la théorie ondulatoire.

Modèle:AlEn conclusion, l'interprétation corpusculaire de la lumière dans l'expérience d'interférences lumineuses par fentes d'Young[27] ne peut être envisagée, même si la puissance de la source est si faible qu'on peut considérer l'envoi de « grains » de lumière[22] un par un,
Modèle:AlModèle:Transparentcar les impacts successifs sur le détecteur sont aléatoires, ne pouvant correspondre en aucun cas au passage du « grain » de lumière[22] provenant de la source « de photons uniques » par l'une ou l'autre des fentes[32] ;
Modèle:AlModèle:Transparentsi l'expérience dure suffisamment longtemps, la figure formée par l'accumulation des impacts sur le détecteur en fonction de la position sur ce dernier correspond statistiquement à la figure trouvée en utilisant l'aspect ondulatoire de la lumière[24] (si on envisage une source « de photons uniques », l'interprétation ondulatoire de l'expérience d'interférences par fentes d'Young[27] nécessite de pouvoir faire une statistique sur les impacts, c.-à-d. une durée de fonctionnement de la source « de photons uniques » suffisamment grande pour que l'envoi de « grains » de lumière[22] soit suffisamment important).

Preuve incontournable du caractère ondulatoire de la lumière

Modèle:AlL'expérience d'interférences lumineuses par les fentes d'Young[27] est une preuve incontournable de l'aspect ondulatoire de la lumière[24] car,
Modèle:AlModèle:Transparentmême si la source utilisée est de très faible puissance comme c'est le cas d'une source « de photons uniques »,
Modèle:AlModèle:Transparentl'utilisation de l'aspect corpusculaire de la lumière ne permet pas d'interpréter chaque impact successif sur l'écran alors que
Modèle:AlModèle:Transparentla répartition statistique de ces impacts[31] correspond effectivement à la répartition lumineuse obtenue par interprétation ondulatoire.

Dualité onde - particule de la lumière

Aspect ondulatoire de la lumière

Modèle:AlL'aspect ondulatoire de la lumière[24] a été introduit succinctement dans le paragraphe « grandeurs vibrantes en électromagnétisme, célérité de la propagation » du chap.2,
Modèle:AlModèle:Transparentun peu plus détaillé dans le paragraphe « caractère vectoriel de la grandeur vibrante en optique, le champ électromagnétique » du chap.9 et
Modèle:AlModèle:Transparentutilisé dans les paragraphes « observation du phénomène de diffraction en optique » et
Modèle:AlModèle:Transparent« exemple de l'interférence lumineuse d'une onde monochromatique séparée par fentes d'Young » tous deux du chap.8,
Modèle:AlModèle:Transparentces chapitres étant tous tirés de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».

Aspect corpusculaire de la lumière

Modèle:AlLa particule associé à la lumière s'appelle le « photon », il possède les propriétés suivantes :

  • il est de masse nulle,
  • Modèle:Transparentde charge nulle,
  • Modèle:Transparentse déplace, quel que soit le référentiel considéré, à la vitesse limite c3,00108ms1 (appelée à juste titre « vitesse de la lumière dans le vide »),
  • associé à une onde monochromatique de fréquence ν c.-à-d. de longueur d'onde dans le vide λ0=cν, il a l'« énergie Eγ=hν=hcλ0»[33] et
    Modèle:Transparentla « quantité de mouvement[21] pγ=Eγcu=hλ0u»[33] avec
    Modèle:AlModèle:Transparentu vecteur unitaire dirigeant et orientant son mouvement.

Ordre de grandeur de l'énergie d'un photon

Modèle:AlUn photon de lumière visible (par exemple de longueur d'onde dans le vide λ0=0,600μm[34]) a une énergie qui se calcule selon «Eγ=hcλ0 6,6261034×3108λ0(en m) en J»[33]
Modèle:AlModèle:Transparent(sur l'exemple du jaune «Eγ,jaune6,6261034×31080,6001063,321019J»[33]Modèle:,[35] soit «Eγ,jaune2,075eV»[33]Modèle:,[35]) d'où
Modèle:AlModèle:Transparentl'ordre de grandeur de l'énergie d'un photon du visible « entre Eγ,rouge1,55eV[33]Modèle:,[35] et Eγ,violet3,10eV[33]Modèle:,[35] » ;

Modèle:Alon peut réécrire la relation définissant l'énergie du photon en fonction de la longueur d'onde dans le vide en unités appropriées à savoir l'eV[35] pour l'énergie et
Modèle:AlModèle:Transparentle μm pour la longueur d'onde dans le vide selon
Modèle:AlModèle:Transparent«Eγ(en eV)1,24λ0(en μm)»[33]Modèle:,[35] ;

pour les autres longueurs d'onde dans le vide d'un rayonnement électromagnétique les ordres de grandeur sont les suivants :
«rayonnementλ0(en m)ν(en Hz)Eγ(en eV)ondes hertziennes>3104<1012<4103(4meV)infrarouges7,5107<<31041012<<410144103<<1,5visible4107<<7,510741014<<7,510141,5<<3,1ultra-violets108<<41077,51014<<310163,1<<125rayons X21011<<10831016<<1,51019125<<60103rayons γ<21011>1,51019125>60103(60keV)»[33]Modèle:,[35]Modèle:,[36].

Débit de photons

Modèle:AlPour que l'aspect « granulaire » de l'onde apparaisse en optique, les faisceaux utilisés doivent être de « très faible puissance »[37], sinon l'aspect corpusculaire est masqué par le « débit important de photons »[37], par exemple un « laser hélium-néon » de longueur d'onde dans le vide λ0=0,633μm et de puissance 𝒫=1,0mW correspond à un « débit de photons nγ(en s1)=𝒫Eγ= 𝒫λ0hc»[33]Modèle:,[38] soit Modèle:Nobr =𝒫λ0hc103×0,6331066,6261034×3,001083,21015s1» c.-à-d. un « débit très important » à l'échelle de temps mésoscopique[39]Modèle:,[40] ;

Modèle:AlModèle:Transparentavec un détecteur de résolution temporelle de 100ns=107s[41], pour espérer détecter les photons un par un, il est nécessaire que la fréquence d'émission des photons par le faisceau laser précédemment introduit soit < à 107s1[42] par exemple 3,2106s1 correspondant à une puissance du faisceau divisée par un facteur 109 soit égale à 𝒫=1,0pW[42] mais, ce système simple ne fonctionne pas correctement à cause de l'« irrégularité d'émission des photons »[43] ;
Modèle:AlModèle:Transparentil existe néanmoins des systèmes beaucoup plus élaborés[44] permettant d'envoyer des photons un par un et
Modèle:AlModèle:Transparentdéfinissant ce qu'on appelle des sources « de photons uniques ».

Exemples d'expérience mettant en évidence la notion d'onde de matière : interférences d'un faisceau d'électrons homocinétiques par fentes d'Young et autres interférences

Description de l'expérience d'interférences d'un faisceau d'électrons homocinétiques par fentes d'Young (ou dispositif analogue)

Interférence électronique réalisée avec un faisceau d'électrons séparé par fentes d'Young[27]
  • La 1ère expérience d'interférences électroniques a été réalisée par Charles Fert[45] et ses collaborateurs en 1956 au laboratoire d'optique électronique de Toulouse, elle consistait à séparer un faisceau d'électrons homocinétiques à l'aide d'un « fil d'araignée métallisé chargé électriquement »[46], les deux faisceaux obtenus interférant au-delà du fil (il s'agit bien d'une expérience d'interférences mais non par fentes d'Young[27]) ;
  • la 1ère interférence électronique par fentes d'Young[27] a été réalisée par Claus Jönsson[47] en 1961, le faisceau d'électrons étant séparé par deux fentes fines très rapprochées entaillées sur une feuille de cuivre Modèle:Nobr schéma de principe ci-contre) ;
  • enfin la 1ère interférence d'« électron unique »[48] a été réalisée en 1989 par Akira Tonomura[49] en utilisant un dispositif de séparation analogue à celui de Fert[45] et de ses collaborateurs (il ne s'agit donc pas d'interférences par fentes d'Young[27]) ;
  • dans les deux 1ers exemples cités, l'observation est identique à celle décrite lors de l'expérience d'interférences par fentes d'Young[27] et
    dans le 3ème exemple elle est identique à celle des interférences « par photon unique » réalisée peu de temps avant 1986[50] par Alain Aspect[51] et Philippe Grangier[52].
Images successives de l'écran dans l'expérience de Tonomura[49] avec un nombre d'électrons détectés

Modèle:AlNous allons décrire un peu plus en détail cette dernière expérience d'interférences d'« électron unique » réalisée par Akira Tonomura[49]Modèle:,[53] :

Modèle:AlLes électrons arrivant un par un sur le détecteur tombent sur un film fluorescent, leur impact provoquant l'émission d'environ 500 photons lesquels sont collectés par un dispositif d'imagerie ;

Modèle:Alle caractère successif d'émission des électrons est réalisé à l'aide d'un faible flux électronique du faisceau de l'ordre de 103s1 c.-à-d. que les électrons sont émis en moyenne toutes les ms ; ces électrons ont une énergie cinétique moyenne de 50keV[11] (ils sont donc relativistes)[54] correspondant à une vitesse moyenne de 1,25108ms1[55] du point M dans son mouvement par rapport au référentiel d'étude à l'instant t et c la célérité de la lumière dans le vide[56]Modèle:,[57] ;

Wave-particle duality

Modèle:All'observation de l'animation ci-dessus modélisant la construction progressive d'une figure d'interférences d'électrons[58] ainsi que
Modèle:AlModèle:Transparentdes images successives avec un nombre d'électrons détectés dans l'expérience de Tonomura[49], ci-contre,
Modèle:AlModèle:Transparentappelle les remarques suivantes :

  • on observe, au début de l'animation [ou dans les images (ɑ) et (b)], une répartition aléatoire des points d'impact, contraire à ce que donnerait l'applicabilité de la mécanique relativiste[59] la mécanique « classique »[60] n'est donc pas applicable ici ;
  • au fur et à mesure que le nombre d'électrons détectés , on observe une modulation régulière du nombre d'impacts enregistrés identique à l'observation des franges lumineuses en optique.

Interférences d'atomes

Dispositif expérimental utilisé pour l'observation d'interférences d'atomes d'hélium par fentes d'Young[27]

Modèle:AlEn 1991 Oliver Carnal et Jürgen Mlynek[61] ont réalisé une expérience d'interférences de fentes d'Young[27] avec des « atomes d'hélium »[62] ;
Modèle:AlModèle:Transparentles atomes d'hélium étaient tout d'abord diffractés par une fente de largeur s1= 2μm en direction des fentes d'Young[27] situées à une distance L=64cm et larges chacune de s2=1μm dont les centres étaient séparés de a=8μm, puis
Modèle:AlModèle:Transparentdétectés par un détecteur large de 2μm situé à une distance L=64cm des fentes d'Young[27] (voir figure ci-contre) ;
Modèle:AlModèle:Transparentles observations sont identiques aux précédentes[63]


Nombre d'atomes détectés pendant 10min en fonction de la position du détecteur dans l'expérience d'interférences d'atomes d'hélium




Modèle:AlRemarques avantage des interférences atomiques relativement aux interférences lumineuses :
Modèle:AlModèle:Transparentles atomes voyageant beaucoup plus lentement que la lumière restent plus longtemps en interaction dans l'interféromètre et sont donc nettement plus sensibles ; cette sensibilité accrue peut être mise à profit pour des mesures très précises comme celle de l'« accélération de la pesanteur »[64] ;
Modèle:AlModèle:Transparentun autre avantage est qu'on accède à un domaine de longueur d'onde plus étendu allant du micromètre au nanomètre alors que les interférences lumineuses autorisent un domaine autour du micromètre ;
Modèle:AlModèle:Transparentenfin les interférences atomiques sont exploitées pour faire de l'holographie avec des atomes (en effet les figures d'interférence sont des microstructures atomiques permettant de concevoir des techniques microlithographiques encore plus fines que celles existant actuellement)

Modèle:AlCi-contre la détection d'atomes en fonction de la position du détecteur, la détection ayant duré 10min ;
Modèle:AlModèle:Transparentl'interfrange peut être estimée à 8,4μm±0,8μm et la théorie fournit une valeur de iλaL 1,031038106×0,64 en m[65] soit i8,2μm en bon accord avec l'expérience.

Interférences de molécules

Modèle:AlÀ une température donnée « plus la masse de la molécule est grande », plus « sa vitesse (quadratique moyenne) est faible »[66] mais
Modèle:AlModèle:Transparent« plus sa quantité de mouvement[21] est grande »[67], et par suite « plus sa longueur d'onde est faible »[68] ;

Modèle:Alen 1999, Markus Arndt[69] et ses collègues de l'Université de Vienne ont réalisé des interférences à l'aide d'un « réseau ultrafin »[70]
Modèle:AlModèle:Transparentavec une molécule de très grande taille le « fullerène C60»[71]
Modèle:AlModèle:Transparentde masse molaire moléculaire 720gmol1[72] et plus récemment
Modèle:AlModèle:Transparentdes « molécules deux fois plus grosses » dérivées du tétraphénylporphyrine
Modèle:AlModèle:Transparentde masse molaire moléculaire 5000gmol1[73].

Modèle:AlCommentaires : les observations sont identiques à celles obtenues lors des interférences d'atomes, en effet
Modèle:AlModèle:Transparentla longueur d'onde associée aux molécules interférant étant plus faible que celle des atomes utilisés dans les interférences d'atomes (voir l'introduction de ce paragraphe) mais
Modèle:AlModèle:Transparentla distance entre fentes créant les interférences l'étant aussi (utilisation d'un « réseau ultrafin »[70] dans les interférences de molécules),
Modèle:AlModèle:Transparentl'interfrange est d'un même ordre de grandeur.

Expérience mettant en évidence le caractère particulaire de la matière : déviation électronique dans un tube cathodique

Présentation du tube cathodique

Modèle:AlLe tube cathodique est la succession sous vide

  • d'un « canon à électrons » servant à produire des électrons et à les accélérer,
  • d'un interface dans lequel les électrons vont être déviés transversalement sous l'action d'une tension électrique et
  • d'un écran sur lequel la déviation est observable.

Canon à électrons

Schéma expliquant le fonctionnement d'un canon à électrons

Modèle:AlDans un canon à électrons, des électrons sont émis par « effet thermoélectronique »[74] provenant d'une électrode (K) dans le voisinage d'un filament métallique chauffé, l'énergie cinétique d'éjection des électrons de (K) restant très faible, ils ne quittent pas spontanément son voisinage et forme autour d'elle une charge d'espace négative qui s'oppose à la poursuite de l'effet thermoélectronique ;

Modèle:AlModèle:Transparentle but poursuivi étant de créer un faisceau d'électrons, on accélère les électrons arrachés en imposant une d.d.p. Uaccél entre cette électrode (K) et l'électrode de sortie (A) du canon à électrons avec Uaccél>0, (K) étant appelée « cathode » et (A) « anode » ;

Modèle:AlModèle:Transparenton observe effectivement un faisceau d'électrons quasi homocinétiques à la sortie du canon en accord avec le caractère particulaire des électrons [dans l'interface l'électron n'étant soumis qu'à la force électrique F=eE[75] laquelle dérive de l'énergie potentielle électrique p=eV[76], on peut écrire la conservation de l'énergie mécanique de l'électron entre (K) et (A)[77] soit, dans la mesure où son énergie cinétique lors de l'extraction de (K) est considérée comme négligeable, Modèle:Nobr 0eVK» et «m(A)12mev02eVA»[78] «12mev02e(VAVK)=eUaccél»[79]].

Déviation électronique dans l'interface entre les plaques longitudinales de déviation

Schéma expliquant la déviation électronique entre les plaques horizontales d'un tube cathodique

Modèle:AlLe faisceau d'électrons homocinétiques pénètrent dans l'interface entre les deux plaques longitudinales de déviation aux bornes de laquelle on impose une d.d.p. U permanente et on observe une dérive transversale de la trajectoire du faisceau dans le sens des potentiels croissants, dérive « visualisée sur l'écran »[80] situé à la sortie de l'interface par phénomène de fluorescence de ce dernier (voir schéma explicatif Modèle:Nobr
Modèle:Alcette observation est là encore en accord avec le caractère particulaire des électrons.

Modèle:AlL'électron dans l'interface n'est soumis qu'à la force électrique F=eE[75]Modèle:,[81] et l'application de la r.f.d.n.[82] à l'électron dans le référentiel lié aux plaques (supposé galiléen)[83] conduit à un « vecteur-accélération constant a=emeE» ;

Modèle:Alen projetant sur les trois axes, on en déduit

{ax=0ay=emeEyaz=0}

soit, en intégrant une 1ère fois, les lois horaires de vitesse
Modèle:AlModèle:Transparent

{vx=v0vy=emeEytvz=0}

avec les C.I.[84] de vitesse

{vx(0)=v0vy(0)=0vz(0)=0}

puis en intégrant une 2ème fois, une 1ère forme des lois horaires de position
Modèle:AlModèle:Transparent

{x=v0ty=e2meEyt2z=0}

avec les C.I.[84] de position

{x(0)=0y(0)=0z(0)=0}

, soit enfin, en éliminant

Ey

au profit de

U

et

d

par «

Ey=Ud

»[85]
Modèle:AlModèle:Transparentune 2ème forme des lois horaires de position du mouvement de l'électron dans l'interface entre les plaques longitudinales de déviation

«{x=v0ty=eU2medt2z=0}» ;

Modèle:Alces lois horaires étant également les équations paramétriques de la trajectoire, on détermine les équations cartésiennes de cette dernière en éliminant le temps par

t=xv0

soit

«{y=eU2medv02x2z=0}»[86] définissant une parabole[87] (voir schéma ci-dessus).

Modèle:AlÀ la sortie de l'espace champ, l'électron n'est plus soumis à « aucune force »[88] et par suite
Modèle:AlModèle:Transparenta un mouvement rectiligne uniforme de direction tangente à la parabole et de vitesse égale à celle en S (point de sortie de l’espace) ;
Modèle:AlModèle:Transparentil a alors un impact I (d'ordonnée Y) sur un écran situé à D du centre J de l'espace champ.

Modèle:AlLa trajectoire de l'électron dans l'interface entre les plaques longitudinales de déviation étant une parabole[87] et
Modèle:Transparentcelle à la sortie de l'espace champ étant la tangente à cette parabole au point de sortie, nous en déduisons que
Modèle:Alla trajectoire à la sortie de l'espace champ passe par le centre J de l'espace champ[89] d'où «tan(α)=YD»[90] dont on tire «Y=Dtan(α)».

Modèle:AlLa détermination de

tan(α)

peut se faire de la même façon en utilisant «

yS=eU2mev02dl2

»[91] d'où «

tan(α)=ySl2=elmev02dU

»[92] que l'on reporte dans «

Y=Dtan(α)

»

«Y=emev02lDdU» c.-à-d. une « déflexion électrique à la tension imposée »,
sa mesure permettant de déterminer la valeur de la tension (principe de l'oscilloscope analogique).

Modèle:AlRemarque : L'expression de la déflexion électrique reste valable en régime dépendant du temps, si E(t) peut être considéré comme permanent durant le « temps de vol de l'électron »[93],
Modèle:AlModèle:Transparentc'est le cas dans le cadre de l'A.R.Q.S.[94] ;
Modèle:AlModèle:Transparenton écrira, dans le cas d’une tension u(t) alternative de période T, que «Tτ» soit pratiquement «T>10τ» (avec τ « temps de vol de l'électron »[93]),
Modèle:AlModèle:Transparentle « temps de vol » se calculant par x(t)=v0t soit «τ=lv0» ;
Modèle:AlModèle:TransparentA.N.[95] : avec v013300kms1[96] et l=5cm on trouve «τ51021,331073,77109s=3,77ns» et
Modèle:AlModèle:Transparentla déflexion électrique pourra être utilisée pour des tensions alternatives de période T37,7ns ou des fréquences «f26,5MHz».
Modèle:AlModèle:TransparentAvec cette limite en fréquence (f26,5MHz), on peut affirmer que ce sera toujours applicable au laboratoire[97] à condition de rester dans le cadre de l'A.R.Q.S.[94].

Dualité onde - particule de la matière

L'onde de matière de de Broglie

Modèle:AlD'après ce qui précède, la lumière (et plus généralement tout rayon électromagnétique) possède le double aspect « onde-particule »,
Modèle:AlModèle:Transparentl'aspect présenté par la lumière dépendant de l'« expérience réalisée » ;

Modèle:Alcompte-tenu de cela, Louis de Broglie[98] émit l'hypothèse en 1923 que la « matière »[99] laquelle, par définition, a un aspect corpusculaire, devrait aussi présenter un aspect ondulatoire[100],
Modèle:AlModèle:Transparentil postula donc l'existence, pour toute particule massique, d'une onde de matière qui lui est associée et
Modèle:AlModèle:Transparentétablit, sur des arguments théoriques, une expression pour la longueur d'onde (appelée « longueur d'onde de de Broglie[98] de la particule »).

La longueur d'onde de de Broglie

Modèle:AlL'expression de la longueur d'onde de l'onde de matière associée à la particule, «λd.B.» postulée par Louis de Broglie[98] en 1923 est
Modèle:AlModèle:Transparent«λd.B.=hp», h6,6261034Js étant la constante de Planck[5] et
Modèle:AlModèle:Transparentp la « norme du vecteur-quantité de mouvement »[101] de la particule dans son aspect corpusculaire [21].

Modèle:AlRemarque : C'est la même relation que celle permettant de définir la quantité de mouvement d'un photon γ associé à une onde électromagnétique monochromatique de longueur d'onde dans le vide λ0,
Modèle:AlModèle:Transparenten effet celle-ci s'écrit «pγ=hλ0[33]Modèle:,[102] λ0=hpγ»[33].

Expression de la longueur d'onde de de Broglie de la particule en fonction, entre autres, de sa vitesse dans son aspect corpusculaire

Cas d'une particule newtonienne

Modèle:AlUne particule newtonienne est une particule dont le vecteur vitesse v dans le référentiel d'étude est de norme devant la vitesse de la lumière dans le vide c3105kms1 soit
Modèle:AlModèle:Transparent«v=vc»[103].

Modèle:AlLe vecteur-quantité de mouvement p d'une particule newtonienne est liée à son vecteur vitesse v dans le référentiel d'étude et à sa masse m par «p=mv»[104] et par suite
Modèle:Alla longueur d'onde de l'onde de matière associée à la particule newtonienne se réécrit, dans le référentiel d'étude, «λd.B.=hp[105] =hmv»[106].

Cas d'une particule relativiste

Modèle:AlUne particule est relativiste dans un référentiel d'étude si elle n'est pas newtonienne dans ce référentiel ; ainsi elle sera relativiste
Modèle:AlModèle:Transparentsi son vecteur vitesse v dans le référentiel d'étude est de norme devant la vitesse de la lumière dans le vide c3105kms1 soit
Modèle:AlModèle:Transparent«v=vc»[107].

Modèle:AlLe vecteur-quantité de mouvement

p

d'une particule relativiste est liée à son vecteur vitesse

v

dans le référentiel d'étude et à sa masse

m

par «

p=γmv

»[108]
Modèle:AlModèle:Transparentavec «

γ=11v2c2

» le « facteur de Lorentz[109] » de la particule de vecteur vitesse

v

[110] et par suite
Modèle:Alla longueur d'onde de l'onde de matière associée à la particule relativiste se réécrit, dans le référentiel d'étude, «

λd.B.=hp

[105]

=hγmv=h1v2c2mv=hm1v21c2

»[111]Modèle:,[112].

Première vérification expérimentale

Modèle:AlEn 1927 Clinton Joseph Davisson [113] avec l'aide de Lester Germer [114] ont observé la diffraction d'un faisceau d'électrons par un monocristal de nickel, ceci était donc la 1ère preuve qu'un faisceau d'électrons pouvait avoir un comportement ondulatoire ;

Modèle:Alun solide peut diffracter une onde s'il possède une structure périodique dans trois directions de l'espace (ce qui est le cas pour un cristal) et
Modèle:AlModèle:Transparentsi la longueur d'onde de l'onde est proche de la période spatiale de la structure [115] ; pour le monocristal de nickel la période spatiale est de l'ordre de l'Ǻ[18] ;

Modèle:Aldans l'expérience de Davisson[113] et Germer[114] les électrons sont accélérés sous une d.d.p. de 54V une énergie cinétique de K=54eV[11] (ils sont donc newtoniens)[116] ou
Modèle:AlModèle:TransparentK54×1,6101986,41019J d'où
Modèle:AlModèle:Transparentune vitesse de v=2Kme[117] 2×86,410190,9110304,36106ms1 soit
Modèle:AlModèle:Transparentv4360kms1[118] donnant
Modèle:AlModèle:Transparentune quantité de mouvement p=mev[103] 0,911030×4,36106[119] soit
Modèle:AlModèle:Transparentp3,971024kgms1 et donc
Modèle:AlModèle:Transparentune longueur d'onde de de Broglie[98] associée λd.B.=hp[105] 6,62610343,971024
Modèle:AlModèle:Transparent«λd.B.1,671010m=1,67Ǻ»[18],
Modèle:AlModèle:Transparentmême ordre de grandeur que la périodicité du monocristal de nickel.

Applications actuelles

Microscopie électronique

Modèle:AlUn microscope optique ne peut révéler des « détails à la longueur d'onde λ0 utilisée »[120] c.-à-d. de l'ordre du micromètre 1μm=106m, par contre
Modèle:Alun microscope électronique permet de révéler des détails de limite à la longueur d'onde de de Broglie[98] d'un électron, d'ordre de grandeur égale à 1Ǻ[18] quand il n'est pas relativiste[121],
Modèle:AlModèle:Transparentpouvant descendre jusqu'à 1pm=1012m quand il est relativiste,
Modèle:AlModèle:Transparentsoit une résolution 104 à 106 fois plus grande que celle d'un microscope optique :

Modèle:AlModèle:TransparentExemple avec électron newtonien : électron accéléré sous une d.d.p. de 100V une énergie cinétique de K=100eV[11] (il est donc newtonien)[122] ou
Modèle:AlModèle:TransparentK100×1,610191,61017J d'où
Modèle:AlModèle:Transparentune quantité de mouvement p=2meK[123] «pc=2Ee0K»[124] soit
Modèle:AlModèle:Transparentpc=2×511103×10010,11103eV[11] ou
Modèle:AlModèle:Transparent«p10,11keV/c»[125]Modèle:,[126] et donc
Modèle:AlModèle:Transparentune longueur d'onde de de Broglie[98] λd.B.=hp[105] =hcpc[127]
Modèle:AlModèle:Transparentλd.B.6,6261034×310810,11103×1,61019 en m ou
Modèle:AlModèle:Transparent«λd.B.1,241010m=1,24Ǻ»[18].

Modèle:AlModèle:TransparentExemple avec électron relativiste : électron accéléré sous une d.d.p. de 100kV une énergie cinétique de K=100keV[11] (il est donc relativiste)[128] ou encore
Modèle:AlModèle:TransparentK105×1,610191,61014J soit
Modèle:AlModèle:Transparentune énergie totale[129] E=K+Ee0=γEe0[130] soit
Modèle:AlModèle:Transparent«E511+100=611keV»[11]Modèle:,[124] d'où
Modèle:AlModèle:Transparentune quantité de mouvement p=E2(Ee0)2c[131] pc=E2(Ee0)2,
Modèle:AlModèle:Transparentpc=61125112335keV[11] ou
Modèle:AlModèle:Transparent«p335keV/c»[125]Modèle:,[132] et donc
Modèle:AlModèle:Transparentune longueur d'onde de de Broglie[98] λd.B.=hp[105] =hcpc[127]
Modèle:AlModèle:Transparentλd.B.6,6261034×3108335103×1,61019 en m ou
Modèle:AlModèle:Transparent«λd.B.3,711012m=3,71pm».

Diffraction de neutrons

Modèle:AlLes neutrons « thermiques » (c.-à-d. des neutrons en agitation thermique à la température ordinaire T300K[133]} ayant une longueur d'onde de de Broglie[98] de l'ordre de grandeur de la taille des atomes (voir justification en fin de paragraphe) sont utilisés comme « sonde pour explorer la matière à l'échelle atomique »[134].

Modèle:AlOrdre de grandeur de la longueur d'onde de de Broglie[98] d'un neutron « thermique » : l'énergie cinétique moyenne d'agitation d'un neutron « thermique » à la température ordinaire T300K étant
Modèle:AlModèle:Transparent«K*0,039eV»[135], nous en déduisons
Modèle:AlModèle:Transparentsa quantité de mouvement quadratique moyenne p*=2mnK*[136]Modèle:,[123] p*c=2En0K*[137] soit
Modèle:AlModèle:Transparentp*c2×939,6106×0,0398,56103eV[11] ou
Modèle:AlModèle:Transparentp*c8,56keV «p*8,56keV/c»[125]Modèle:,[138] d'où
Modèle:AlModèle:Transparentune longueur d'onde de de Broglie[98] λd.B.=hp[105] =hcpc[127]
Modèle:AlModèle:Transparentλd.B.6,6261034×31088,56103×1,61019 en m ou
Modèle:AlModèle:Transparent«λd.B.1,451010m=1,45Å[18] »
Modèle:AlModèle:Transparenteffectivement de la taille des atomes.

Relation de Planck - Einstein et conséquences

Modèle:AlLa relation de Planck - Einstein[5]Modèle:,[6] est la relation applicable à un photon liant son énergie Eγ[33] à la fréquence ν de l'onde associée c.-à-d.
Modèle:AlModèle:Transparent«Eγ=hν»[33]h=6,626070151034Js est la constante de Planck [5] ;

Modèle:Alune conséquence du lien entre fréquence ν et longueur d'onde dans le vide λ0, à savoir «λ0=cν», est la réécriture de l'énergie du photon sous la forme «Eγ=hcλ0»[33],
Modèle:AlModèle:Transparentdont on peut déduire la norme de la quantité de mouvement du photon pγ[33] à l'aide de la « relation liant l'énergie masse d'une particule E0[139] à son énergie totale E[140] et la norme de sa quantité de mouvement p» à savoir «E=(E0)2+p2c2»[131] soit pγc=Eγ[33] ou pγ=Eγc[33]
Modèle:AlModèle:Transparentle lien entre la norme de la quantité de mouvement du photon pγ[33] et la longueur d'onde dans le vide λ0 de l'onde associée «pγ=hλ0»[33]Modèle:,[141].

Modèle:AlRemarque : Nous avons vu que

Modèle:AlModèle:Transparentnous en concluons une correspondance entre grandeurs caractérisant l'onde électromagnétique et celles caractérisant la particule associée :

« fréquence temporelle de l'onde électromagnétique » h× « énergie du photon associé »,
« fréquence spatiale de l'onde électromagnétique » h× « quantité de mouvement du photon associé ».

Relation de Louis de Broglie et conséquences

Modèle:AlLa relation de de Broglie[98] est la relation applicable à toute particule massique liant la norme de la quantité de mouvement

p

de la particule à
Modèle:AlModèle:Transparentla longueur d'onde de l'« onde de matière » associée

λd.B.
c.-à-d. «p=hλd.B.»[143]h=6,626070151034Js est la constante de Planck[5] ;

Modèle:Alune conséquence du lien entre norme de quantité de mouvement

p

, énergies de masse

E0

et totale

E=E0+K

d'une particule, à savoir «

E=(E0)2+p2c2

»[131]Modèle:,[143]
Modèle:AlModèle:Transparentest l'expression de l'énergie totale

E

de la particule en fonction, entre autres, de

λd.B.

c.-à-d. la longueur d'onde de l'« onde de matière » associée

«E=(E0)2+h2c2λd.B.2»[143].

Modèle:AlParallèlement à l'introduction de

λd.B.

c.-à-d. la longueur d'onde de l'« onde de matière » associée à une particule,
Modèle:AlModèle:TransparentL. de Broglie[98] définit, en prolongeant la relation de Planck - Einstein[5]Modèle:,[6] applicable à un photon,
Modèle:AlModèle:Transparentune « fréquence

(

temporelle

) νd.B.

» pour cette « onde de matière » associée à l'énergie totale

E

de la particule par

«E=hνd.B.»[144],

Modèle:AlModèle:Transparentla célérité de propagation de l'« onde de matière » étant alors définie par «

vonde=λd.B.νd.B.=hpEh=Ep=cEpc

»,
Modèle:AlModèle:Transparentse réécrivant, en introduisant l'expression de la vitesse relative de la particule

βpart=vpartc


Modèle:AlModèle:Transparenten fonction des grandeurs cinétiques de cette dernière à savoir
Modèle:AlModèle:Transparent

βpart=pcE

[145],
Modèle:AlModèle:Transparentselon «

vonde=cβpart>c

»[146]

«

vondevpart=c2

»[147] ;
Modèle:AlModèle:Transparentla norme de la quantité de mouvement

p

de la particule peut être réécrite en fonction, entre autres, de la « fréquence

(

temporelle

) νd.B.

» de l'« onde de matière » associée selon

«p=E2(E0)2c[131] =h2νd.B.2(E0)2c»[143].

Ordres de grandeurs intervenant dans les phénomènes quantiques

Modèle:AlLes ordres de grandeurs de la longueur d'onde de de Broglie[98] ont déjà été partiellement calculés dans le courant de ce chapitre, ils sont rappelés ci-dessous :

  • électrons « non relativistes » : λd.B.1Ǻ[18]Modèle:,[148],
  • électrons « relativistes » : λd.B.1pm=1012m[149],
  • neutrons « thermiques » : λd.B.1Ǻ[18]Modèle:,[150],
  • neutrons « rapides »[151] : λd.B.1fm[152] (correspondant aux dimensions du noyau, utilisables pour sonder les noyaux atomiques),
  • atomes utilisés dans les interférences atomiques : λd.B.1Ǻ,
  • macromolécules utilisées dans les interférences moléculaires : λd.B.1pm=1012m[153]

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 et 1,8 Arthur Holly Compton (1892 - 1962) physicien américain (plus exactement « étatsunien »), essentiellement connu pour la découverte, en 1923, de la diffusion inélastique d'une onde lumineuse sur la matière, qui fut baptisée « diffusion Compton » par la suite et qui lui valut la moitié du prix Nobel de physique en 1927 ;
    Modèle:All'autre moitié du prix Nobel de physique de 1927 fut remise à Charles Thomson Rees Wilson (1869 - 1959) physicien et chimiste britannique (plus précisément « écossais »), pour sa méthode permettant de rendre visible, par condensation de la vapeur, la trajectoire des particules électriquement chargées (il s'agit de la chambre à brouillard le 1er détecteur de particules présenté en 1912).
  2. Sous cet aspect l'effet photoélectrique a été découvert 1886 par Heinrich Rudolf Hertz (1857 - 1894) ingénieur et physicien allemand principalement renommé pour avoir découvert les ondes hertziennes ;
    Modèle:Alà partir de 1900 il fut étudié en détail expérimentalement par Philipp Eduard Anton von Lenard (1862 - 1947) physicien allemand, d'origine austro-hongroise, à qui on doit principalement ses recherches sur les rayons cathodiques qui lui valurent le prix Nobel de physique en 1905 ; en ce qui concerne l'effet photoélectrique, on lui doit, entre autres, l'observation du fait que cet effet ne se manifeste qu'aux faibles longueurs d'onde quelle que soit l'intensité du rayonnement incident ainsi que la formule donnant l'énergie cinétique des électrons éjectés.
  3. Il s'agit en fait de puissance « moyenne », la moyenne étant effectuée sur une durée mésoscopique (cette notion sera définie plus précisément au paragraphe « échelles macroscopique, mésoscopique et microscopique de temps » du chap.21 de la leçon « Signaux physiques (PCSI) », une durée mésoscopique est de l'ordre de la μs).
  4. Pour plus amples informations voir l'article sur le rayonnement du corps noir de wikipédia.
  5. 5,00 5,01 5,02 5,03 5,04 5,05 5,06 5,07 5,08 et 5,09 Max Karl Ernst Ludwig Planck (1858 - 1947) physicien allemand à qui on doit principalement, vers 1900, la théorie des quanta, théorie qui lui valut le prix Nobel de physique en 1918.
  6. 6,0 6,1 6,2 6,3 6,4 et 6,5 Albert Einstein (1879 - 1955) physicien théoricien d'origine allemande, devenu apatride en 1896 puis suisse en 1901 et enfin helvético-américain {plus exactement « helvético-étatsunien »} en 1940, à qui on doit la relativité restreinte en 1905, la relativité générale en 1916 et ayant contribué largement au développement de la mécanique quantique et de la cosmologie.
    Modèle:AlL'interprétation de l'effet photoélectrique lui a valu le prix Nobel de physique en 1921.
  7. Cette hypothèse, bien qu'elle ait été la seule permettant d'interpréter le spectre, ne plaisait pas à Planck et il essaya par la suite de la remplacer mais en vain, elle lui plaisait si peu qu'il baptisa la constante « Hilfskonstante » signifiant « constante auxiliaire ».
  8. La référence de l'énergie potentielle d'une particule est l'endroit où on la choisit nulle.
  9. Ainsi il faut effectivement apporter de l'énergie à l'électron pour qu'il puisse sortir de ce « puits » d'énergie potentielle.
  10. En effet si un électron pris dans son état fondamental (sans énergie cinétique donc d'énergie p,liaison<0) absorbe l'énergie minimale Wextraction pour être libéré, il acquiert une énergie potentielle nulle sans énergie cinétique.
  11. 11,00 11,01 11,02 11,03 11,04 11,05 11,06 11,07 11,08 11,09 et 11,10 L'électronVolt eV est l'énergie cinétique acquise par un électron qui subit une accélération due à une d.d.p. de 1V soit 1eV 1,61019J.
  12. La 1ère égalité correspond à la « conservation de l'énergie de l'électron p,liaison+hν=Kextraction», «p,liaison+hν étant l'énergie de l'électron dans le métal après absorption du grain de lumière » et «Kextraction l'énergie de l'électron arraché au métal puisque l'énergie potentielle de l'électron est alors nulle » ;
    Modèle:Alla 2ème égalité utilise la définition du travail d'extraction d'où découle p,liaison=Wextraction
  13. Robert Andrews Millikan (1868 - 1953) physicien américain (plus exactement « étatsunien »), surtout connu pour ses mesures précises de la charge de l'électron, l'étude de l'effet photoélectrique et celle des rayons cosmiques ; il obtint le prix Nobel de physique en 1923 pour ses travaux sur la charge élémentaire de l'électricité et l'effet photoélectrique.
  14. En accord avec celle trouvée par l'étude du rayonnement électromagnétique d'un corps chauffé (revoir la note « 4 » plus haut dans ce chapitre)
  15. C.-à-d. en restant dans le cadre de la mécanique classique (seul point de vue possible avant l'introduction de la mécanique quantique).
  16. C.-à-d. le mouvement d'oscillation des électrons dans la matière.
  17. Adoptant l'aspect ondulatoire du rayonnement électromagnétique.
  18. 18,0 18,1 18,2 18,3 18,4 18,5 18,6 et 18,7 1Å lire « Angström » est une unité de longueur bien adaptée à la physique atomique, elle vaut 1010m=101nm=100pm ;
    Modèle:Alcette unité a été baptisée « Angström » pour rendre hommage à Anders Jonas Ångström (1814 - 1874), astronome et physicien suédois du XIXème siècle, un des fondateurs de la spectroscopie ».
  19. C.-à-d. encore «λ0=0,71104μm=0,071nm=71pm», correspondant à des longueurs d'onde dans le vide approximativement 10000 fois plus courte que celles de la lumière visible ou une fréquence 10000 fois plus grande soit, en termes de « grains » de lumière 10000 fois plus énergétique.
  20. 20,0 20,1 20,2 20,3 20,4 et 20,5 Bien qu'il ne s'agisse plus de lumière, le terme « grain » de lumière est conservé, on devrait en fait parler de « grain » de rayonnement électromagnétique.
  21. 21,0 21,1 21,2 et 21,3 Le vecteur quantité de mouvement d'une particule traduit la « réserve cinétique » de cette particule en direction, sens et norme contrairement à l'énergie cinétique qui ne donne aucune information sur la direction et le sens [la notion de quantité de mouvement d'une particule massive sera introduite aux paragraphes « définition du (vecteur) quantité de mouvement du point matériel dans le cadre de la cinétique newtonienne » et « définition du (vecteur) quantité de mouvement du point matériel dans le cadre de la cinétique relativiste » du chap.7 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » puis revue au paragraphe « définition de l'énergie cinétique d'un point matériel dans le référentiel d'étude à partir des grandeurs d'inertie et cinétique précédemment introduite du point » du chap.16 de la même leçon « Mécanique 1 (PCSI) » dans lequel le lien KM(t)=pM2(t)c2+m2c4mc2 restant applicable aux particules non massives «KM(t)=pM(t)c» {voir aussi « quantité de mouvement des particules de masse nulle » dans l'article de wikipédia « cinétique du point matériel ou sans masse »}].
  22. 22,00 22,01 22,02 22,03 22,04 22,05 22,06 22,07 22,08 22,09 22,10 22,11 22,12 22,13 22,14 et 22,15 Un « grain » de lumière définissant un photon {voir le paragraphe « aspect corpusculaire de la lumière » plus loin dans ce chapitre}.
  23. C.-à-d. de fréquence < à la fréquence de seuil du métal pour laquelle aucun effet photoélectrique n'est possible quelle que soit l'intensité du faisceau lumineux.
  24. 24,0 24,1 24,2 24,3 et 24,4 La signification de « lumière » doit être étendue à celle de tout rayonnement électromagnétique.
  25. C.-à-d. de fréquence > à la fréquence de seuil du métal pour laquelle on observe un effet photoélectrique pour n'importe quelle intensité du faisceau lumineux.
  26. 26,0 et 26,1 C.-à-d. correspondant à un rayonnement X.
  27. 27,00 27,01 27,02 27,03 27,04 27,05 27,06 27,07 27,08 27,09 27,10 27,11 27,12 et 27,13 Thomas Young (1773 - 1829) physicien, médecin et égyptologue britannique, surtout connu pour sa définition du module d'Young en science des matériaux et son expérience des fentes d'Young en optique.
  28. Dans l'expérience des fentes d'Young, usuellement la source est l'image d'un faisceau laser par une lentille (en général un objectif de microscope) est quasi ponctuelle et monochromatique.
  29. Une source de ce type est qualifiée de source « de photons uniques ».
  30. 30,0 30,1 et 30,2 Voir le paragraphe « capteur CCD » du chap.9 de la leçon « Signaux physiques (PCSI) »
    Modèle:AlC.C.D. sigle de « Charge-Coupled Device » ou « dispositif à transfert de charge de sigle D.T.C. » : quand un « grain » lumineux arrive sur un des nombreux photosites du C.C.D., ce dernier l'absorbe et le transforme en paire électron-trou par « effet photoélectrique » dans le semi-conducteur du photosite, l'électron ainsi formé étant piégé dans un puits de potentiel maintenu sur le photosite ; à la fin de l'exposition, les charges sont collectées de photosite en photosite et transformées en tensions au nombre d'électrons ; ce signal est ensuite, à l'extérieur du C.C.D., filtré avant d'être amplifié et numérisé.
  31. 31,0 et 31,1 Pour que l'expérience d'interférences ne soit pas perturbée, le trajet du « grain » de lumière avant l'impact sur le C.C.D. doit rester de même probabilité par chacune des fentes, on ne doit en aucun cas chercher à savoir par quelle fente le « grain » serait passé en mettant un quelconque détecteur sur une des fentes car alors la probabilité de passer par cette fente serait devenue un ou zéro et ne serait plus un demi.
  32. On rappelle d'une part que les « grains » de lumière, hors interaction, se propagent rectilignement et d'autre part que le « grain » de lumière, considéré comme ponctuel, étant de dimension infiniment petite par rapport à la largeur d'une des fentes d'Young, ne peut interagir avec celle-ci car, même s'il passait relativement près d'un des bords, il n'y rencontrerait aucune matière.
  33. 33,00 33,01 33,02 33,03 33,04 33,05 33,06 33,07 33,08 33,09 33,10 33,11 33,12 33,13 33,14 33,15 33,16 33,17 33,18 33,19 33,20 et 33,21 γ étant le symbole utilisé pour représenter un photon quelle que soit son énergie (ce qui peut correspondre aussi à un rayonnement γ).
  34. De couleur « jaune ».
  35. 35,0 35,1 35,2 35,3 35,4 35,5 et 35,6 On constate que le Joule est une unité d'énergie mal adaptée au domaine microscopique, car beaucoup trop petite, dans ce domaine on utilise l'électron-volt eV correspondant à l'énergie cinétique acquise par une charge élémentaire accélérée sous une d.d.p. de 1V d'où «1eV1,61019J».
  36. Les photons associés aux ondes hertziennes sont d'énergie inférieure à quelques meV et qualifiés de « mous » car très peu énergétiques ;
    Modèle:Alles photons associés aux rayons gamma sont d'énergie supérieure à quelques dizaines de keV et qualifiés de « durs » car très énergétiques, ceci d'autant plus que la longueur d'onde dans le vide est petite.
  37. 37,0 et 37,1 Ordre de grandeur restant à préciser.
  38. On rappelle l'énergie d'un photon en fonction de la longueur d'onde dans le vide «Eγ=hcλ0» établie dans le paragraphe « aspect corpusculaire de la lumière » plus haut dans ce chapitre.
  39. Une échelle de temps mésoscopique est de l'ordre de la μs(=106s) c.-à-d. pouvant être considérée comme infiniment petite relativement à une échelle de temps macroscopique {de l'ordre du dixième de s} et infiniment grande par rapport à une échelle de temps microscopique {de l'ordre d'une dizaine de ps(=1012s)} voir le paragraphe « échelles macroscopique, mésoscopique et microscopique de temps » du chap.21 de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».
  40. Sur une échelle de temps mésoscopique τ=1μs un récepteur captera nγτ3,21015×106=3,2109 photons ce qui est un nombre très important.
  41. Cela signifie que l'on pourra détecter deux photons reçus successivement si la durée s'écoulant entre les deux instants de réception est > à 100ns.
  42. 42,0 et 42,1 Ordre de grandeur pour considérer que le débit de photons ou la puissance lumineuse associée sont faibles.
  43. Ce n'est qu'en moyenne que l'intervalle de temps séparant les instants d'émission de deux photons successifs est supérieure à 13,2106s 3,125107s313ns>100ns mais en pratique deux photons successifs dont les instants d'émission seraient séparés d'une durée inférieure à 100ns seraient détectés en même temps ;
    Modèle:Aldiminuer encore la puissance rendant le risque de détection simultanée plus faible sans toutefois l'annuler, on obtient donc un système d'émission insuffisant.
  44. Que nous n'exposerons pas.
  45. 45,0 et 45,1 Charles Fert (1911 - 1985) physicien français ayant exercé au laboratoire d'optique électronique de Toulouse avant de le quitter en 1962 pour fonder le laboratoire de physique du solide de Toulouse ; il est le père de Albert Fert (né en 1938) également physicien qui obtint le prix Nobel de physique en 2007 pour la découverte de la magnétorésistance géante en 1988.
  46. Ce fil jouant le même rôle qu'un biprisme en optique on peut parler d'interférences électroniques par biprisme ;
    Modèle:Alun biprisme en optique est une juxtaposition de deux prismes de même arête ayant pour effet de séparer tout pinceau baignant l'arête commune, la partie du pinceau arrosant le prisme supérieur étant déviée vers le bas et celle du pinceau arrosant le prisme inférieur déviée vers le haut d'où superposition des deux pinceaux déviés, lesquels pinceaux provenant d'un même pinceau sont cohérents entre eux et peuvent interférer.
  47. Claus Jönsson (né en 1930) physicien allemand, connu pour être le 1er à avoir réalisé une interférence électronique par fentes d'Young en 1961.
  48. C.-à-d. que le faisceau d'électrons a un débit suffisamment faible pour qu'on puisse considérer que les électrons arrivent un par un sur le dispositif.
  49. 49,0 49,1 49,2 et 49,3 Akira Tonomura (1942 - 2012) physicien japonais connu principalement pour son développement, en 1970, du microscope à holographie par électron ; son équipe est reconnue comme la 1ère à avoir réalisé l'expérience d'interférences à un électron en 1989 [toutefois il y a une controverse sur l'antériorité : une équipe italienne {Pier Giorgio Merli (1943 - 2008), Gian Franco Missiroli et Giulio Pozzi (né en 1945)} aurait réalisé la 1ère expérience de ce type en 1974, voir le site en anglais http://l-esperimento-piu-bello-della-fisica.bo.imm.cnr.it/english/index.html pour la 1ère expérience d'interférences à un électron par Merli, Missiroli, et Pozzi en 1974].
  50. C.-à-d. bien plus tard que les interférences classiques à puissance non petite.
  51. Alain Aspect (né en 1947) physicien français essentiellement connu pour avoir réalisé, en 1982 le 1er test concluant portant sur le paradoxe Einstein-Podolsky-Rosen ; il a partagé le prix Nobel de physique en 2022 avec John Clauser et Anton Zeilinger pour leurs expériences avec des photons intriqués, établissant la violation des inégalités de Bell et ouvrant la voie à la science de l'information quantique ;
    Modèle:AlJohn Clauser (né en 1942) physicien étatsunien connu pour avoir réalisé avec Stuart Freedman la 1ère observation expérimentale d'une violation d'une inégalité de Bell conduisant ainsi à mettre en évidence le phénomène d'intrication quantique, pour cette observation il a partagé le prix Nobel de physique en 2022 avec Alain Aspect et Anton Zeilinger ;
    Modèle:AlAnton Zeilinger (né en 1945) physicien autrichien essentiellement connu pour ses travaux de téléportation quantique, pour ces derniers il a partagé le prix Nobel de physique en 2022 avec Alain Aspect et John Clauser.
    Modèle:AlJohn Stewart Bell (1928 - 1990) physicien nord-irlandais connu principalement pour son théorème et la mise en évidence des inégalités qui en découlent.
  52. Philippe Grangier (né en 1957) physicien français ayant participé, en collaboration avec Alain Aspect, à la réalisation du 1er test concluant portant sur le paradoxe Einstein-Podolsky-Rosen, il mit aussi au point une technologie de cryptographie quantique.
  53. Ou par l'équipe italienne « Pier Giorgio Merli (1943 - 2008), Gian Franco Missiroli et Giulio Pozzi (né en 1945) ».
  54. Une énergie cinétique moyenne de K=50keV pour un électron son caractère relativiste, en effet cette énergie cinétique représente pratiquement un dixième de l'énergie de masse d'un électron Ee0=mec2511keV et la condition pour qu'il soit newtonien est « une énergie cinétique approximativement à un centième de son énergie de masse » {facilement vérifiable sachant qu'une particule est newtonienne du point de vue de son énergie cinétique si sa vitesse est à 0,10c voir le paragraphe « définition de l'énergie cinétique d'un point matériel dans le référentiel d'étude à partir des grandeurs d'inertie et cinématique du point (condition de vitesse pour que l'énergie cinétique du point soit newtonienne) » du chap.15 de la leçon « Mécanique 1 Modèle:Nobr
  55. En effet une énergie cinétique moyenne K=50keV correspondant à un électron relativiste (voir la note « 76 » plus haut dans ce chapitre), sa vitesse se détermine par la relation K= (γ1)mec2=(γ1)Ee0 dans laquelle Ee0511keV est l'énergie de masse de l'électron, γ=11β2 son facteur de Lorentz et β=Vc sa vitesse relative en fraction de c Modèle:Nobr le paragraphe « définition de l'énergie cinétique d'un point matériel dans le référentiel d'étude à partir des grandeurs d'inertie et cinématique du point » du chap.15 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) »}, d'où γ=1+KEe01+505111,0978=11β2 β=11γ211(1,0978)20,4127c d'où V0,4127×31081,24108ms1.
    Modèle:AlHendrik Antoon Lorentz (1853 - 1928) physicien néerlandais principalement connu pour ses travaux sur l'électromagnétisme, voir la note « 131 » plus bas dans ce chapitre pour plus de détails.
  56. Valeur maximale indépassable de la vitesse de tout point matériel par rapport à n'importe quel référentiel d'étude (dans le cadre de la cinématique relativiste).
  57. La distance qui séparerait deux électrons successifs dans le vide serait 1,25108×103 en m soit 125km ce qui étant très > à la taille du dispositif prouve que les électrons interagissent seuls dans ce dernier.
  58. Chaque point correspondant à l'arrivée d'un électron.
  59. En effet on devrait, suivant celle-ci, obtenir deux impacts correspondant aux passages par une voie ou l'autre, la mécanique relativiste (comme la mécanique newtonienne) étant déterministe Modèle:Nobr qu'à conditions initiales fixées, il devrait n'y avoir qu'une trajectoire possible par voie et non une infinité.
  60. Au sens « non quantique » c.-à-d. relativiste ou newtonienne.
  61. Jürgen Mlynek (né en 1951) physicien allemand essentiellement connu pour cette expérience réalisée à l'Université de Constance (Allemagne) avec Oliver Carnal en 1991.
  62. La difficulté provient de la petitesse de la longueur d'onde associée aux atomes d'hélium comparée à celle des particules étudiées auparavant (en fait plus la masse est importante, pour une même vitesse, plus la quantité de mouvement l'est et plus la longueur d'onde est faible comme cela sera présenté dans le paragraphe « relation de Louis de Broglie et conséquences » plus bas dans ce Modèle:Nobr dans l'expérience citée la longueur d'onde associée aux atomes d'hélium était 1,03Å=1,03104μm soit une longueur d'onde 5000 fois plus petite que la lumière visible, nécessitant des fentes 5000 fois moins larges et 5000 fois plus proches.
  63. C.-à-d. celles de l'expérience de Tonomura obtenues par interférences d'un électron unique.
  64. En effet des particules massiques se déplaçant plus lentement sont plus sensibles à l'accélération de la pesanteur ;
    Modèle:Albien connaître la valeur de l'accélération de la pesanteur a permis des améliorations notables dans la prospection minière ou pétrolière.
  65. Voir le paragraphe « échelle de longueur du phénomène d'interférences dans le plan d'observation, notion d'interfrange » du chap.5 de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».
  66. En effet l'énergie cinétique moyenne de translation d'une molécule est liée à la température T par la relation 12mv2=32kBTkB est la constante de Boltzmann 1,381023J Modèle:Nobr le paragraphe « définition de la température cinétique d'un gaz en équilibre thermodynamique » du chap.3 de la leçon « Thermodynamique (PCSI) »}, ceci établissant que la vitesse quadratique moyenne (c.-à-d. dont le carré est la moyenne du carré de la vitesse instantanée) est inversement à la racine carré de la masse.
    Modèle:AlLudwig Eduard Boltzmann (1844 - 1906) physicien et philosophe autrichien, il est l'un des fondateurs de la mécanique statistique qui explique les lois de la thermodynamique à l'aide des propriétés statistiques des grands ensembles des particules ;
    Modèle:Alen mathématiques il est aussi, avec Oliver Heaviside (1850 - 1925) physicien britannique autodidacte, l'un des fondateurs de l'analyse vectorielle.
  67. Pour une particule non relativiste la quantité de mouvement étant mv et la vitesse quadratique moyenne (c.-à-d. dont le carré est la moyenne du carré de la vitesse instantanée) étant inversement à la racine carré de la masse {voir la note « 88 » plus haut dans ce chapitre}, la quantité de mouvement est approximativement (pour les molécules de vitesse égale à la vitesse quadratique moyenne) à la racine carrée de sa masse à température fixée.
  68. Voir le paragraphe « relation de Louis de Broglie et conséquences » plus bas dans ce chapitre.
  69. Markus Arndt (né en 1965) physicien allemand connu principalement pour cette expérience d'interférences moléculaires qu'il réalisa, avec ses collègues de l'Université de Vienne, université qu'il fréquenta de 1999 à 2002.
  70. 70,0 et 70,1 Constitué d'un ensemble de fentes fondées sur le même principe que les fentes d'Young, le pas du réseau étant initialement de 100nm a été réduit à 10nm.
  71. Molécule de carbone en forme de ballon de football constituée de 60 atomes de carboane.
  72. À température ordinaire la longueur d'onde associée est 5,5pm, soit dans un rapport d'un facteur 105 avec la lumière visible, ce qui nécessite des largeurs de fentes et des distances séparant les centres des fentes 105 fois plus faible.
  73. À température ordinaire la longueur d'onde associée est 2,0pm, soit dans un rapport d'un facteur 3105 avec la lumière visible, ce qui nécessite des largeurs de fentes et des distances séparant les centres des fentes 3105 fois plus faible.
  74. Éjection d'électrons d'un métal par apport d'énergie cinétique d'agitation thermique : un électron dont l'énergie cinétique d'agitation est > au travail d'extraction du métal 12mev2>Wextraction peut quitter ce dernier, il quitte alors le métal et contribue à l'instauration d'une charge d'espace négative au-dessus de ce dernier, rendant l'extraction des électrons suivants d'autant plus difficile que la charge d'espace est importante ;
    Modèle:Alla valeur moyenne de l'énergie cinétique d'agitation étant 12mev2=32kBT {voir le paragraphe « définition de la température cinétique d'un gaz en équilibre thermodynamique » du chap.3 de la leçon « Thermodynamique (PCSI) »}, l'effet thermoélectronique sera donc d'autant plus efficace que la température sera élevée [ne pas perdre de vue que seuls les électrons les plus énergétiques peuvent être arrachés : par exemple, à haute température T=1000K, l'énergie cinétique moyenne d'agitation des électrons n'est que de 0,13eV alors que le travail d'extraction dans le cas du fer est de 1,8eV seul le très petit pourcentage d'électrons très agités (ayant donc une énergie cinétique d'agitation > à 1,8eV) peut être arraché].
  75. 75,0 et 75,1 Voir le paragraphe « cause dans une partie réceptrice : force électrique motrice due à un champ électrique » du chap.21 de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».
  76. Voir le paragraphe « potentiel d'un point d'un circuit électrique » du chap.21 de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».
  77. En effet l'électron n'étant soumis qu'à une force conservative {voir les paragraphes « 2ème définition (équivalente) d'une force conservative » et « en complément, généralisation admise relative à un champ électrique non uniforme (concernant le caractère conservatif de la force électrique associée au champ électrique non uniforme) » du chap.16 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) »},
    Modèle:AlModèle:Transparenta un mouvement conservatif {voir le paragraphe « définition d'un mouvement conservatif » du chap.17 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) »}, il y a donc conservation de son énergie mécanique {voir le paragraphe « intégrale 1ère énergétique d'un point matériel à mouvement conservatif » du chap.17 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) »}.
  78. Nous supposons le caractère newtonien de l'électron du point de vue de l'énergie cinétique.
  79. A.N. : e=1,6021019C, me=0,911030kg et Uaccél=500V K(A)=12mev02=500eV500×1,61019=0,81016J dont on tire v0=2K(A)me 2×0,810160,9110301,33107ms1 ou encore 13300kms1 soit 4,4% de la vitesse de la lumière justifiant l'hypothèse non relativiste de la note « 100 » plus haut dans ce paragraphe.
  80. On parle alors de « déflexion électrique » pour la distance séparant l'impact de l'électron dévié relativement à l'impact en absence de déviation.
  81. L'éventuel poids de l'électron étant largement négligeable devant la force électrique en effet le poids vaut 0,911031×9,891030N et la force électrique [pour une tension U=20V sur une distance d=2cm, le champ électrique vaut E=Ud=202102=1000Vm1 (admis pour l'instant)] a pour valeur 1,61019×1031,61016N soit 1013 fois plus grande que le poids.
  82. Relation Fondamentale de la Dynamique Newtonienne.
  83. Voir le paragraphe « autre forme de la relation fondamentale spécifique à la dynamique newtonienne, la r.f.d.n. » du chap.9 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  84. 84,0 et 84,1 Conditions Initiales.
  85. Admis pour l'instant, le travail élémentaire de la force électrique s'écrivant δW(F)=FdM=eEydy {voir le paragraphe « expression du travail élémentaire de la force dont le point d'application subit le vecteur déplacement élémentaire correspondant à la durée élémentaire de développement de sa puissance » du chap.14 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) »} et
    Modèle:AlModèle:Transparentce dernier s'identifiant à l'opposé de la variation élémentaire de l'énergie potentielle électrique dont la force électrique dérive dp {voir le paragraphe « 1ère définition de l'énergie potentielle d'un point matériel dans un champ de force conservative » du chap.16 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) », l'énergie potentielle notée U dans ce paragraphe étant ici remplacée par p pour des raisons évidentes} avec p=eV soit dp=edV et par suite
    Modèle:AlModèle:TransparentδW(F)=dp se réécrit eEydy=edV Ey=dVdy soit, avec un champ électrique uniforme, «Ey=Ud».
  86. Il faut en effet deux équations cartésiennes pour définir une courbe dans l'espace à trois dimensions.
  87. 87,0 et 87,1 Voir le paragraphe « équation cartésienne (d'une parabole du plan xOy) » du chap.11 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  88. L'éventuel poids de l'électron ne peut plus être négligé compte-tenu du fait qu'il n'y a pas d'autre force, mais sa norme est si petite et la vitesse de l'électron suffisamment grande pour que l'influence du poids éventuel soit totalement négligeable.
  89. La justification de cette propriété est exposée dans le paragraphe « propriété de la tangente à la parabole en un point quelconque » du chap.11 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  90. D étant la distance séparant l'écran du centre J de l'espace champ.
  91. l étant la longueur des plaques longitudinales de déviation.
  92. Le centre J de l'espace champ étant d'abscisse l2.
  93. 93,0 et 93,1 C.-à-d. la durée de séjour de l'électron dans l'espace champ.
  94. 94,0 et 94,1 Approximation des Régimes Quasi Stationnaires, voir le paragraphe « notion d'A.R.Q.S. et condition d'application en fonction de la taille du circuit et de la fréquence » du chap.21 de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».
  95. Application Numérique.
  96. Vitesse de sortie du canon à électrons calculée dans la note « 101 » plus haut dans ce chapitre, la tension accélératrice du canon à électrons y étant Uaccél=500V.
  97. La fréquence maximale des générateurs B.F. (basse fréquence) utilisés au laboratoire étant au plus 10MHz.
  98. 98,00 98,01 98,02 98,03 98,04 98,05 98,06 98,07 98,08 98,09 98,10 98,11 98,12 et 98,13 Se prononce « Brogle » ; Louis Victor de Broglie (1892 - 1987) mathématicien et physicien français, essentiellement connu pour sa proposition de nature ondulatoire des électrons, ce qui lui valut le prix Nobel de physique en 1929.
  99. Plus exactement uniquement les particules fondamentales de l'époque « électrons, protons, neutrons et quelques autres ».
  100. Non encore décelé à l'époque de cette hypothèse.
  101. Encore appelée par abus « quantité de mouvement » sans rappeler son caractère vectoriel.
  102. Voir le paragraphe « aspect corpusculaire de la lumière » plus haut dans ce chapitre.
  103. 103,0 et 103,1 Pratiquement cette condition est réalisée à 1% près pour la quantité de mouvement si v0,14c42000kms1 [voir justification dans le paragraphe « définition du (vecteur) quantité de mouvement du point matériel dans le cadre de la cinétique relativiste (établissement de la condition de vitesse pour que la cinétique newtonienne soit applicable) » du chap.7 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) »].
  104. Voir le paragraphe « définition du (vecteur) quantité de mouvement du point matériel dans le cadre de la cinétique newtonienne » du chap.7 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  105. 105,0 105,1 105,2 105,3 105,4 et 105,5 Voir le paragraphe « la longueur d'onde de de Broglie » plus haut dans ce chapitre.
  106. À vitesse égale, plus la masse est grande plus la longueur d'onde de de Broglie est petite, par exemple, à même vitesse, un proton ayant une masse approximativement 2000 fois plus grande que celle d'un électron, la longueur d'onde de de Broglie associée à ce proton est approximativement 2000 fois plus petite que celle associée à un électron de même vitesse.
  107. Pratiquement cette condition est réalisée à 1% près pour la quantité de mouvement si v0,14c42000kms1 [condition contraire de celle exposée dans le paragraphe « définition du (vecteur) quantité de mouvement du point matériel dans le cadre de la cinétique relativiste (établissement de la condition de vitesse pour que la cinétique newtonienne soit applicable) » du chap.7 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) »].
  108. Voir le paragraphe « définition du (vecteur) quantité de mouvement du point matériel dans le cadre de la cinétique relativiste » du chap.7 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  109. Hendrik Antoon Lorentz (1853 - 1928) physicien néerlandais principalement connu pour ses travaux sur l'électromagnétisme, il a laissé son nom aux « transformations dites de Lorentz » [en fait les équations définitives des transformations de Lorentz ont été formulées en 1905 par Henri Poincaré après avoir été introduites sous forme tâtonnante par quelques physiciens dont Hendrik Lorentz dès 1892 pour ce dernier], transformations utilisées dans la théorie de la relativité restreinte élaborée par Albert Einstein en 1905 ;
    Modèle:AlHendrik Lorentz partagea, en 1902, le prix Nobel de physique avec Pieter Zeeman (1865 - 1943) physicien néerlandais pour leurs recherches sur l'influence du magnétisme sur les phénomènes radiatifs [Pieter Zeeman ayant découvert l'effet qui porte son nom en 1886].
    Modèle:AlHenri Poincaré (1854 - 1912) mathématicien, physicien, philosophe et ingénieur français à qui on doit des résultats d'importance en calcul infinitésimal, des avancées sur le problème à trois corps qui font de lui un des fondateurs de l'étude qualitative des systèmes d'équations différentielles et de la théorie du chaos, une participation active à la théorie de la relativité restreinte ainsi qu'à la théorie des systèmes dynamiques
    Modèle:AlAlbert Einstein (1879 - 1955), physicien théoricien d'origine allemande, devenu apatride en 1896 puis suisse en 1901, voir la note « 6 » plus haut dans ce chapitre pour plus de détails.
  110. On définit encore le vecteur vitesse relative de la particule dans le référentiel d'étude par β=vc, ce qui permet de réécrire le « facteur de Lorentz » selon γ=11β2 avec β=β<1 ;
    Modèle:Alon remarque que le facteur de Lorentz tend vers 1 quand la vitesse de la particule devient petite et
    Modèle:AlModèle:Transparenttend vers quand la vitesse de la particule tend vers celle de la lumière.
  111. Expression montrant que la vitesse n'est plus un bon paramètre pour une particule relativiste, le bon paramètre étant la quantité de mouvement.
  112. À partir de l'avant dernière expression, on retrouve celle applicable pour une particule newtonienne car 1v2c21 quand v0 d'où λd.B.hmv.
  113. 113,0 et 113,1 Clinton Joseph Davisson (1881 - 1958) physicien américain (plus exactement étatsunien) connu pour avoir découvert la diffraction des électrons par les cristaux, ce qui lui valut de partager le prix Nobel de physique en 1937 avec George Paget Thomson (1892 - 1975) {physicien britannique qui prouva expérimentalement les propriétés ondulatoires de l'électron par diffraction sur une feuille d'or (expérience réalisée indépendamment de celle de C.J.Davisson lequel, avec l'aide de Lester Germer travaillant sous ses ordres, envoyait un faisceau d'électrons sur une grille de cristal de nickel), confirmant le principe de dualité onde-corpuscule proposé par Louis de Broglie en 1924}.
    Modèle:AlGeorge Paget Thomson était le fils de de Joseph John Thomson (1856 - 1940) physicien britannique, prix Nobel de physique en 1906 pour ses recherches théoriques et expérimentales sur la conductivité électrique dans les gaz lui ayant permis de prouver l'existence de l'électron en tant que particule ponctuelle.
    Modèle:AlRemarque : ne pas confondre ces deux Thomson avec William Thomson (Lord Kelvin) (1824 - 1907) physicien britannique reconnu pour ses travaux en thermodynamique.
    Modèle:AlLouis Victor de Broglie (1892 - 1987) mathématicien et physicien français, voir la note « 120 » plus haut dans ce chapitre pour plus de détails.
  114. 114,0 et 114,1 Lester Halbert Germer (1896 - 1971) physicien américain (plus exactement étatsunien) ayant travaillé sous la direction de C.J.Davisson ; L.H.Germer était un être atypique : pilote pendant la 1ère guerre mondiale puis chercheur et, à partir de 1945 (à l'âge de 49 ans) il devint parallèlement « escaladeur » ouvrant de nombreuses voies d'escalade aux États-Unis d'Amérique du Nord.
  115. La diffraction des rayons X par les cristaux découverte par Max von Laue en 1912, expérience pour laquelle il obtint le prix Nobel de physique en 1914 {sa découverte est à l'origine de toutes les méthodes d'analyse par diffraction, à l'aide de neutrons, de rayons X, d'électrons ou de la lumière synchrotron} ;
    Modèle:AlMax von Laue (1879 - 1960) était un physicien allemand, qui fut l'élève de Max Planck ; à partir de 1919, M.von Laue a été professeur de physique théorique à l'Université Humboldt de Berlin ;
    Modèle:AlMax Karl Ernst Ludwig Planck (1858 - 1947) physicien allemand à l'origine de la théorie des quanta, voir la note « 5 » plus haut dans ce chapitre pour plus de détails.
  116. Une énergie cinétique de K=54eV pour un électron son caractère newtonien, en effet cette énergie cinétique représente un peu plus de 104 de l'énergie de masse d'un électron Ee0= mec2511keV et la condition pour qu'il soit newtonien est « une énergie cinétique approximativement à un centième de son énergie de masse » {facilement vérifiable sachant qu'une particule est newtonienne du point de vue de son énergie cinétique si sa vitesse est à 0,10c voir le paragraphe « définition de l'énergie cinétique d'un point matériel dans le référentiel d'étude à partir des grandeurs d'inertie et cinématique du point (condition de vitesse pour que l'énergie cinétique du point soit newtonienne) » du chap.15 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) »}.
  117. L'énergie cinétique d'une particule newtonienne de masse m étant K=12mv2 voir le paragraphe « définition de l'énergie cinétique d'un point matériel dans le référentiel d'étude à partir des grandeurs d'inertie et cinématique du point (cadre de la cinétique newtonienne) » du chap.15 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  118. Les électrons sont effectivement newtoniens du point de vue de leur énergie cinétique car leur vitesse est à 0,10c30000kms1.
  119. La masse d'un électron étant me0,911030kg.
  120. C'est dû aux phénomènes de diffraction, la demi largeur angulaire θ de la tache d'Airy (ajout en fin de note) étant telle que θsin(θ)=1,22λ0a avec a diamètre de l'objectif (ajout en fin de note), ce qui donne, dans le plan d'observation (lequel s'identifie le plus souvent avec le plan focal de l'oculaire), un rayon de tache d'Airy rfi,oculθ soit «r1,22fi,oculaλ0» (ajout en fin de note) qui est de l'ordre de grandeur de λ0 dans la mesure où a et fi,ocul sont de même ordre de grandeur.
    Modèle:AlAjouts : voir la définition de tache d'Airy dans le paragraphe « diffraction par un diaphragme, tache d'Airy » ainsi que
    Modèle:AlModèle:Transparentla demi largeur angulaire de la tache d'Airy dans le paragraphe « allure de l'amplitude de l'onde diffractée à l'infini par un diaphragme, en fonction de l'angle d'observation » et
    Modèle:AlModèle:Transparentle diamètre minimal à la convergence du faisceau dans le paragraphe « focalisation d'un faisceau laser » (calcul tenant compte de la diffraction valable pour tout problème de focalisation),
    Modèle:AlModèle:Transparenttous trois du même chap.8 de la même leçon « Signaux physiques (PCSI) ».
    Modèle:AlModèle:TransparentGeorge Biddell Airy (1801 - 1892) mathématicien, astronome, géodésien et physicien britannique à qui on doit, entre autres, une théorie des arcs-en-ciel, de nombreuses mesures pendulaires permettant de mesurer la masse de la Terre et la constante de gravitation universelle, ainsi que l'utilisation, dans ses calculs d'optique, de fonctions spéciales mathématiques particulières portant son nom pour lui rendre hommage.
  121. Mais pouvant être nettement plus faible quand il est relativiste.
  122. Une énergie cinétique de K=100eV pour un électron son caractère newtonien, en effet cette énergie cinétique représente un peu moins de 5103 de l'énergie de masse d'un électron Ee0= mec2511keV et la condition pour qu'il soit newtonien est « une énergie cinétique approximativement à un centième de son énergie de masse » {facilement vérifiable selon la justification exposée en fin de note « 136 » plus haut dans ce chapitre}.
  123. 123,0 et 123,1 L'énergie cinétique d'une particule newtonienne de masse m étant K=p22m voir le paragraphe « définition de l'énergie cinétique d'un point matériel dans le référentiel d'étude à partir des grandeurs d'inertie et cinétique précédemment introduite du point (cadre de la cinétique newtonienne) » du chap.15 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) », la notion de quantité de mouvement ayant été définie dans le paragraphe « définition du (vecteur) quantité de mouvement du point matériel dans le cadre de la cinétique newtonienne » du chap.7 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  124. 124,0 et 124,1 Ee0=mec2 étant l'énergie de masse de l'électron valant Ee0511keV.
  125. 125,0 125,1 et 125,2 En physique des particules on utilise fréquemment une unité mieux adaptée pour la quantité de mouvement p c'est l'«eV/c», la signification de p=1keV/c étant pc= 1keV {la conversion en unité SI est la suivante «1eV/c1,6101931085,331028kgms1»} et aussi
    Modèle:AlModèle:Transparentpour la masse m c'est l'«eV/c2», la signification de m=1MeV/c2 étant mc2=1MeV Modèle:Nobr conversion en unité SI est la suivante «1eV/c21,61019(3108)21,781036kg»}.
  126. On peut en déduire la vitesse pour vérifier que l'électron est effectivement newtonien, en effet pc=mevc=(mec2)vc ou, avec β=vc la vitesse relative de l'électron et Ee0=mec2 l'énergie de masse de ce dernier pc=Ee0β β=pcEe010,15110,0198 d'où le caractère newtonien de l'électron pour l'énergie cinétique dans la mesure où β0,01980,10 donnant v 0,0198×3105 en kms1 soit enfin «v5900kms1».
  127. 127,0 127,1 et 127,2 Dans lequel il faut convertir pc en J en multipliant la valeur de pc en eV par 1,61019.
  128. Une énergie cinétique de K=100keV pour un électron son caractère relativiste, en effet cette énergie cinétique représente un peu moins de 20% de l'énergie de masse d'un électron Ee0= mec2511keV et la condition pour qu'il soit relativiste est « une énergie cinétique approximativement à un centième de son énergie de masse » {facilement vérifiable selon la justification exposée en fin de note « 136 » plus haut dans ce chapitre}.
  129. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées énergie totale
  130. En effet l'expression relativiste de l'énergie cinétique d'une particule dans un référentiel d'étude s'écrivant K=(γ1)mc2 avec γ=11β2 le facteur de Lorentz de cette particule dans le référentiel, β=vc étant sa vitesse relative {voir le paragraphe « définition de l'énergie cinétique d'un point matériel dans le référentiel d'étude à partir des grandeurs d'inertie et cinématique du point » du chap.15 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) »}, expression relativiste de l'énergie cinétique s'écrivant encore, en introduisant l'énergie de masse de la particule E0=mc2, sous la forme K= (γ1)E0 l'expression de l'énergie totale de la particule E=E0+K=E0+(γ1)E0=γE0.
    Modèle:AlHendrik Antoon Lorentz (1853 - 1928) physicien néerlandais principalement connu pour ses travaux sur l'électromagnétisme mais aussi pour avoir laissé son nom aux « transformations dites de Lorentz », voir la note « 131 » plus haut dans ce chapitre pour plus de détails.
  131. 131,0 131,1 131,2 et 131,3 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées lien entre énergies totale et de masse à la quantité de mouvement
  132. On peut en déduire la vitesse pour vérifier que l'électron est effectivement relativiste, en effet pc=γβE0 {voir le paragraphe « définition du (vecteur) quantité de mouvement du point matériel dans le cadre de la cinétique relativiste » du chap.7 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » avec β=vc la vitesse relative du point matériel et E0=mc2 l'énergie de masse de ce dernier} et E= γE0 {voir la note « 151 » plus haut dans ce chapitre} d'où la vitesse relative «β=pcE».
    Modèle:AlAppliqué ici on obtient β=pcE3356110,548 d'où le caractère relativiste de la particule pour l'énergie cinétique et la quantité de mouvement dans la mesure où β0,5480,14 donnant v0,548×3105 en kms1 soit enfin v164500kms1.
  133. Donc non relativiste, l'énergie cinétique moyenne correspondante étant égale à K*=12mnv2=32kBTkB1,381023J est la constante de Boltzmann {voir le paragraphe « définition de la température cinétique d'un gaz en équilibre thermodynamique » du chap.3 de la leçon « Thermodynamique (PCSI) »} soit, pour T300K, K*32×1,381023×300 6,211021J ou encore, en unité adaptée, K*6,2110211,610193,9102eV=39meV, c.-à-d. ne représentant que 41011 de l'énergie de masse d'un neutron En0939,6MeV son caractère newtonien, en effet la condition pour qu'il soit newtonien est « une énergie cinétique approximativement à un centième de son énergie de masse » {facilement vérifiable selon la justification exposée en fin de note « 136 » plus haut dans ce chapitre}.
  134. L'avantage des neutrons thermiques sur les électrons non relativistes étant qu'ils ne sont pas chargés et peuvent approcher le noyau cible sans interaction électromagnétique laquelle fausserait le sondage du noyau.
  135. Voir la note « 153 » plus haut dans ce paragraphe.
  136. La grandeur quadratique moyenne G* de la grandeur g est définie par (G*)2=g2, la moyenne pouvant être temporelle si g est une grandeur dépendant du temps associée à une particule ou spatiale si g est une grandeur associée à un ensemble de particules réparties dans l'espace ;
    Modèle:Alici c'est le 2ème aspect (p*)2=p2=2mnK car p=2mK pour une particule newtonienne, soit enfin p*=2mnK*.
  137. Dans laquelle En0=mnc2 est l'énergie de masse du neutron dont la valeur numérique est En0939,6MeV.
  138. On peut en déduire la vitesse quadratique moyenne pour vérifier que le neutron est effectivement newtonien, en effet p*c=mnv*c=(mnc2)v*c ou, avec β*=v*c la vitesse quadratique moyenne relative du neutron et En0=mnc2 l'énergie de masse de ce dernier p*c=En0β* β*=p*cEn08,56103939,61069,1106 d'où le caractère newtonien du neutron pour l'énergie cinétique dans la mesure où β*9,11060,10 donnant v* 9,1106×3105 en kms1 soit enfin «v*2,7kms1».
  139. La masse d'un photon étant nulle, son énergie de masse l'est aussi.
  140. L'énergie totale d'une particule étant la somme de ses énergies de masse et cinétique, celle-ci se réduit, pour un photon, à son énergie cinétique laquelle est donnée par la relation de Planck - Einstein.
  141. Cette relation établit que la relation de de Broglie est encore applicable à une particule sans masse.
  142. Voir le paragraphe « périodicité spatiale de l'onde progressive sinusoïdale (O.P.H.), longueur d'onde et nombre d'onde » du chap.4 de la leçon « « Signaux physiques (PCSI) ».
  143. 143,0 143,1 143,2 et 143,3 Relation aussi applicable à un photon (c.-à-d. à une particule sans masse), l'onde associée dans ce cas n'étant pas une « onde de matière » mais une onde électromagnétique.
  144. Ne fait pas explicitement partie du programme de physique de P.C.S.I. pour les particules massiques.
  145. En effet la norme de la quantité de mouvement d'une particule a priori relativiste s'écrit, en fonction de sa vitesse relative β=vc selon pc=γβE0 {voir le paragraphe « définition du (vecteur) quantité de mouvement du point matériel dans le cadre de la cinétique relativiste » du chap.7 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » avec γ=11β2 le facteur de Lorentz de la particule et E0=mc2 son énergie de masse} et
    Modèle:AlModèle:Transparentl'énergie totale de cette particule à savoir E=E0+KK est l'énergie cinétique de cette dernière s'écrit E=γE0 {voir la note « 151 » plus haut dans ce chapitre} d'où
    Modèle:AlModèle:Transparenten faisant le rapport et après simplification évidente «pcE=β» c.-à-d. la vitesse relative β=vc de la particule.
  146. En effet βpart est <1 pour une particule massique.
  147. En effet vondeβpart=c vondevpartc=c d'où la relation énoncée «vondevpart=c2» ;
    Modèle:Alpropriétés : alors que la célérité de propagation d'une onde électromagnétique est toujours égale à la vitesse de la particule associée c.-à-d. le photon,
    Modèle:AlModèle:Transparentla célérité de propagation d'une onde de matière vonde est d'autant plus grande que la vitesse de la particule associée vpart est petite avec «vonde si vpart0», Modèle:Nobr une particule au repos le terme de phase de l'onde associée νd.B.2π(txvonde) devenant indépendant de l'espace].
  148. Revoir le paragraphe « microscopie électronique (exemple avec électron newtonien) » plus haut dans ce chapitre.
  149. Revoir le paragraphe « microscopie électronique (exemple avec électron relativiste) » plus haut dans ce chapitre.
  150. Revoir le paragraphe « diffraction de neutrons » plus haut dans ce chapitre.
  151. Neutrons sortis de réacteurs ayant une énergie cinétique par exemple de K100MeV {ils sont donc relativistes, en effet cette énergie cinétique représente un peu plus de 10% de l'énergie de masse d'un neutron En0= mnc2939,6MeV940MeV et la condition pour qu'il soit relativiste est « une énergie cinétique approximativement à un centième de son énergie de masse » (facilement vérifiable selon la justification exposée en fin de note « 136 » plus haut dans ce chapitre)},
    Modèle:AlModèle:Transparentleur énergie totale vaut donc E=En0+K1040MeV,
    Modèle:AlModèle:Transparentla norme de leur quantité de mouvement p=E2(En0)2c {voir la note « 32 » plus haut dans ce chapitre} soit p104029402c445MeV/c Modèle:Nobr la note « 147 » plus haut dans ce chapitre} et
    Modèle:AlModèle:Transparentleur vitesse relative β=vc=pcE {voir la note « 165 » plus haut dans ce chapitre} soit β44510400,4280,1 donc effectivement relativiste pour la définition de leurs grandeurs cinétiques leur vitesse ayant pour ordre de grandeur v0,428c128400kms1.
  152. En effet la norme de leur quantité de mouvement valant p445MeV/c {voir la note « 171 » plus haut dans ce chapitre}, leur longueur d'onde de de Broglie se calcule selon λd.B.=hp= hcpc {voir la note « 149 » plus haut dans ce chapitre} soit λd.B.6,6261034×3108445106×1,610192,81015m ou, en unité adaptée λd.B.2,8fm [1fm=1015m, fm se lit fentomètre (ou encore fermi)].
    Modèle:AlEnrico Fermi (1901 - 1954), physicien italien naturalisé américain (plus précisément étatsunien), ayant reçu le prix Nobel de physique en 1938 pour sa démonstration de l'existence de nouveaux éléments radioactifs produits par bombardements de neutrons, et pour sa découverte des réactions nucléaires créées par les neutrons lents, le nom historique de l'unité de longueur adaptée aux dimensions nucléaires a été donné pour lui rendre hommage.
  153. Voir la note « 94 » plus haut dans ce chapitre pour l'ordre de grandeur (calcul non présenté).

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