Signaux physiques (PCSI)/Circuits électriques dans l'ARQS : intensité, tension, puissance

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Modèle:Chapitre


Échelles macroscopique, mésoscopique et microscopique de l'espace, échelles macroscopique, mésoscopique et microscopique de temps

Échelles macroscopique, mésoscopique et microscopique de l'espace

Modèle:AlCes notions ont déjà été évoquées en note « 27 » du chap.2 de la leçon « Signaux physiques (PCSI) », nous les détaillons un peu plus ci-dessous :

  • échelle macroscopique de l'espace : toute dimension 𝑙1mm,
  • échelle microscopique de l'espace : toute dimension 𝑙1nm de l'ordre de la distance moyenne séparant deux atomes dans un solide ou deux molécules dans un gaz à pression et température usuelles,
  • échelle mésoscopique de l'espace : les dimensions 𝑙1μm qui peuvent être envisagées comme « des infiniment grands relativement aux dimensions microscopiques »[1] et comme « des infiniment petits relativement aux dimensions macroscopiques »[2].

Échelles macroscopique, mésoscopique et microscopique de temps

Modèle:AlCes notions n'ont pas encore été introduites :

  • échelle macroscopique de temps : toute durée τ0,1s supérieure à l'ordre de grandeur de persistance sur la rétine,
  • échelle microscopique de temps : toute durée τ1011s la limite étant d'ordre de grandeur de la durée moyenne entre deux chocs successifs d'une même molécule dans un gaz à pression et température usuelles,
  • échelle mésoscopique de temps : les durées τ1μs qui peuvent être envisagées comme « des infiniment grands relativement aux durées microscopiques »[3] et comme « des infiniment petits relativement aux durées macroscopiques »[4].

Quantification de la charge électrique, conséquence de la petitesse de la charge élémentaire au niveau mésoscopique : continuité mésoscopique apparente de la charge électrique

Quantification de la charge électrique, valeur du quantum de charge

Modèle:AlLes charges individuelles des porteurs de charge mobiles ainsi que celles des ions fixes étant toutes « multiples d'une même charge élémentaire »[5], on en déduit que la charge électrique est une grandeur quantifiée, le quantum de charge étant la charge élémentaire e1,6021019C.

Conséquence de la petitesse de la charge élémentaire au niveau mésoscopique : continuité mésoscopique apparente de la charge électrique

Modèle:AlConsidérons la charge électrique correspondant à une circulation d'un courant de très faible intensité 1nA pendant une durée mésoscopique τ=1μs, la charge circulant valant 109A×106s 1015C[6]Modèle:,[7] reste « très grande relativement au quantum de charge »[8] ;

Modèle:Alil est donc légitime, dans la mesure où on fait une observation mésoscopique (ou macroscopique), de négliger la quantification de la charge c.-à-d. de considérer la charge comme une grandeur « continue »[9].

Modélisation filiforme d'un circuit électrique, sens (conventionnel) du courant électrique

Modèle:AlCette notion a déjà été introduite dans le paragraphe « modélisation filiforme d'un conducteur, sens conventionnel du courant » du chap.2 de la leçon « Signaux physiques (PCSI) », nous la rappelons ci-dessous :

Modèle:Alquand une dimension d'un conducteur est très grande par rapport aux deux autres, on modélise le conducteur en négligeant les dimensions transversales, cette limite définissant une portion de circuit « filiforme » ; le courant qui correspondait à la circulation de porteurs de charge à travers les sections droites du conducteur est maintenant une circulation de porteurs de charge à travers les points successifs de la portion de circuit filiforme, le sens (conventionnel)[10] du courant étant le sens de déplacement d'ensemble des porteurs de charge positive [et le sens contraire des porteurs de charge négative[11]].

Notion de courant électrique et définition de l'intensité du courant en un point du circuit filiforme

Modèle:AlCes notions déjà, en grande partie, introduites dans le paragraphe « définition de l'intensité algébrique du courant » du chap.2 de la leçon « Signaux physiques (PCSI) » sont rappelées ci-après :

Modèle:Alla définition du courant électrique ayant été rappelée au paragraphe précédent « modélisation filiforme d'un circuit électrique, sens (conventionnel) du courant électrique » plus haut dans ce chapitre, pour algébriser sa circulation, on définit, arbitrairement, un sens + de mesure de l’intensité du courant : Modèle:Définition Modèle:AlLa durée élémentaire dt est en fait une durée mésoscopique[12], la charge circulant peut donc s'écrire en utilisant la loi des grands nombres dq=qpdNp[13]dNp est le nombre moyen de porteurs de charge mobiles circulant dans le sens + pendant dt, qp étant leur charge individuelle[14] ;
Modèle:Alon en déduit l'intensité du courant au point M sous la forme i=qpdNpdt, dans laquelle dNpdt représente le débit (moyen) de porteurs de charge mobiles de charge individuelle qp dans le sens + ;
Modèle:Alexemple une intensité de 1nA dans un conducteur métallique correspond à un débit de porteurs de charge mobiles de charge individuelle (fictive) qp=1,6021019C dans le sens + égal à dNpdt=iqp1091,60210196,2109s1 soit un débit d'électrons de conduction dans le sens égal à 6,2109s1.

Cause de l'existence d'un courant dans un circuit électrique

Cause dans une partie réceptrice : force électrique « motrice » due à un champ électrique généré par un générateur

Modèle:AlRevoir les notions exposées dans le paragraphe « nécessité d'imposer une tension aux bornes d'un récepteur pour qu'il soit traversé par un courant » au chap.2 de la leçon « Signaux physiques (PCSI) » dont les grandes lignes sont rappelées ci-après :

Modèle:Alil y a circulation de courant dans la partie réceptrice d'un circuit filiforme si les porteurs de charge mobiles sont soumis à une force motrice d'origine électrique ;

Modèle:Alle récepteur est relié à un générateur qui impose en tout point

M

du récepteur un champ électrique

E(M)

, un porteur mobile de charge

qp

subit alors, quand il est en

M

, la force électrique motrice

Félect(M)=qpE(M)
qui permet sa mise en mouvement dans le sens du courant si qp>0 et en sens contraire si qp<0[15] ;

Modèle:Alle courant dans un récepteur est donc toujours dans le sens du champ électrique E[16].

Cause dans une partie génératrice : force « motrice » due à un champ électromoteur

Modèle:AlRevoir les notions exposées dans le paragraphe « tension aux bornes d'un générateur et sens du courant dans ce dernier » au chap.2 de la leçon « Signaux physiques (PCSI) » dont les grandes lignes sont rappelées ci-après :

Modèle:Alen tout point M d'un générateur, existe aussi un champ électrique E(M), un porteur mobile de charge qp est donc aussi soumis, quand il est au point M, à une force électrique Félect(M)= qpE(M) mais celle-ci étant « résistive »[17],

Modèle:Alil existe donc nécessairement, s'exerçant sur chaque porteur mobile de charge

qp

, une force motrice d'origine dépendant de la nature du générateur

[

origine électrochimique pour une pile

(

introduction de phénomènes d'oxydo-réduction

)

ou origine électromécanique pour un alternateur

(

introduction de phénomènes d'induction qui seront également vus dans chap.

14

« circuit mobile dans un champ magnétique stationnaire : conversion de puissance mécanique en puissance électrique » de la leçon « Induction et forces de Laplace (PCSI) »

)]

et s'écrivant en fonction d'un champ électromoteur

Eélectromot(M)

indépendant du porteur

Félectrom(M)=qpEélectromot(M)[18] ;

Modèle:Alle courant dans un générateur est donc toujours dans le sens du champ électromoteur Eélectromot[19] c.-à-d. encore dans le sens contraire du champ électrique E[20].

Variation de l'énergie potentielle électrique d'un porteur de charge mobile dans le sens du courant

Variation de l'énergie potentielle électrique d'un porteur de charge mobile dans une partie réceptrice

Modèle:AlUn porteur mobile de charge qp, quand il est au point M d'une partie réceptrice, dans le champ électrique E(M), possède de l'énergie potentielle électrique p,élec(M)[21] tout comme un objet de masse m, quand il est au point M de l'espace, dans le champ de pesanteur uniforme g, possède de l'énergie potentielle de pesanteur Upes(M) ;

Modèle:Alsi qp est >0 son énergie potentielle électrique p,élec dans le sens de E qui est aussi le sens du courant dans la partie réceptrice[22], comme l'énergie potentielle de pesanteur de l'objet Upes dans le sens de g qui est le sens spontané de déplacement de l'objet[23] ;

Modèle:Alcomme un courant est une circulation de porteurs mobiles dont le sens est celui du déplacement d'ensemble des porteurs mobiles de charge positive[24], on en déduit que l'énergie potentielle électrique d'un porteur mobile de charge (_positive ou négative)_ dans une partie réceptrice décroît dans le sens du courant.

Variation de l'énergie potentielle électrique d'un porteur de charge mobile dans une partie génératrice

Modèle:AlUn porteur mobile de charge qp, quand il est au point M d'une partie génératrice, dans le champ électrique E(M), possède aussi de l'énergie potentielle électrique p,élec(M)[21] tout comme un objet de masse m, quand il est au point M de l'espace, dans le champ de pesanteur uniforme g, possède de l'énergie potentielle de pesanteur Upes(M) ;

Modèle:Alsi qp est >0 son énergie potentielle électrique p,élec dans le sens contraire de E qui est aussi le sens du champ électromoteur Eélectromot et le sens du courant dans la partie génératrice[25], comme l'énergie potentielle de pesanteur de l'objet Upes dans le sens contraire de g qui est le sens provoqué de déplacement de l'objet dont on veut provoquer une remontée[23] ;

Modèle:Alcomme un courant est une circulation de porteurs mobiles dont le sens est celui du déplacement d'ensemble des porteurs mobiles de charge positive[24], on en déduit que l'énergie potentielle électrique d'un porteur mobile de charge (_positive ou négative)_ dans une partie génératrice croît dans le sens du courant.

Potentiel d'un point d'un circuit électrique, choix de la référence de potentiel, définition de la tension entre deux points d'un circuit

Potentiel d'un point d'un circuit électrique

Modèle:AlComme l'énergie potentielle de pesanteur terrestre d'un objet en une position M de l'espace Upes(M) est à la masse m de l'objet, l'énergie potentielle électrique d'un porteur mobile de charge en une position M d'un circuit électrique p,élec(M) est à la charge qp du porteur, l'autre facteur ne dépendant que de la position dans l'espace champ de pesanteur ou électrique ;

Modèle:Alpour l'objet de masse

m

dans le champ de pesanteur

g

, l'énergie potentielle de pesanteur s'écrit

Upes(M)=mgzM[26]
zM représente l'altitude de la position M où se trouve l'objet par rapport au sol[27],

Modèle:Alde même on définit l'énergie potentielle électrique du porteur de charge

qp

dans le champ électrique

E(M)

selon

p,élec(M)=qpV(M)
V(M) représente le potentiel électrique en M où se trouve le porteur,
potentiel mesuré par rapport à une position particulière appelée « masse du circuit »[28] ;

Modèle:Alle potentiel électrique V(M) (exprimé en V) décroît dans le sens du champ électrique E(M)[29], en effet

  • dans une partie réceptrice, l'énergie potentielle électrique d'un porteur mobile de charge positive dans le sens du courant donc dans le sens de E(M) et, comme qp est >0, le potentiel électrique dans le sens de E(M)[30],
  • dans une partie génératrice, l'énergie potentielle électrique d'un porteur mobile de charge positive dans le sens du courant qui est le sens du champ électromoteur Eélectromot(M) et par suite le sens contraire du champ électrique E(M) et, comme qp est >0, le potentiel électrique qui dans le sens contraire de E(M), dans le sens de E(M)[31].

Choix de la référence du potentiel

Modèle:AlL'énergie potentielle électrique nécessitant, comme toute énergie potentielle, de préciser sa « référence »[32], il en est de même du potentiel électrique qui n'est donc défini qu'à une constante additive près, on choisit donc l'endroit où le potentiel est considéré comme nul et cet endroit définit la « masse du circuit » [33].

Définition de la tension entre deux points d'un circuit, différence de potentiel (ou d.d.p.)

Modèle:AlDe même que l'on définit une dénivellation dans un champ de pesanteur comme une différence d'altitudes, on définit une tension dans un champ électrique comme une différence de potentiels ou d.d.p., plus précisément la tension entre les points

A

et

B

d'un même circuit, noté

uAB

et égale à la différence de potentiels ou d.d.p.

V(A)V(B)

ou

uAB=V(A)V(B)

Modèle:Alreprésentée à côté de la portion de circuit entre

A

et

B

par une flèche allant de

B

vers

A

[34], la valeur de la tension étant notée à côté de la flèche.

Sens du courant relativement au sens de variation des potentiels

Modèle:AlDans une partie réceptrice, le sens du courant étant dans le sens du champ électrique

E(M)

et ce dernier dans le sens des potentiels

,

le courant est toujours dans le sens des potentiels ,
par conséquent le sens du courant est toujours opposé au sens de la « flèche tension » choisie positive ;

Modèle:Aldans une partie génératrice, le sens du courant étant dans le sens du champ électromoteur

Eélectromot

soit dans le sens contraire du champ électrique

E(M)

,
Modèle:AlModèle:Transparentle sens de ce dernier étant dans le sens des potentiels

,

le courant est toujours dans le sens des potentiels ,
par conséquent le sens du courant est toujours de même sens que la « flèche tension » choisie positive.

Notion d'A.R.Q.S. et condition d'application en fonction de la taille du circuit et de la fréquence

Modèle:AlEn régime dépendant du temps, la propagation d'une onde électrique le long d'un circuit est aussi celle du champ électrique, elle se fait donc à la célérité c=3108ms1[35] ;

Modèle:Alainsi un champ électrique existant en

M

à la date

t

, se retrouvera en

M (

séparé de

Δ𝑙>0

de

M)

à la date

t+Δ𝑙c

 ; on pourra encore affirmer que l'intensité en

M

à la date

t

était celle existant en

M

à la date

tΔ𝑙c

ou

i(M,t)=i(M,tΔ𝑙c) ;

Modèle:All'A.R.Q.S.

(_

approximation des régimes quasi-stationnaires

)_

nécessite qu'à un instant

t

, l'intensité soit indépendante de

M

c.-à-d. que

i(M,t)i(M,t),

Modèle:Alceci suppose que la durée de propagation

τ=Δ𝑙c

entre deux points quelconques séparés de

Δ𝑙

puisse être négligée par rapport à

Δti

, durée caractérisant la variation de

i

[36] ou encore

τ=Δ𝑙cΔti ;

Modèle:Alnotant

𝑙

la longueur du circuit, la condition d'A.R.Q.S. sera réalisée pour deux points choisis de façon quelconque sur le circuit si

τmax=𝑙cΔti.

Modèle:AlCas d'un régime dépendant du temps

T

-périodique : choisissant la période

T

comme durée caractérisant la variation de l'intensité,

la condition d'A.R.Q.S. s'écrit τmax=𝑙cT 𝑙=cτmaxcT=cf ou encore
𝑙λ=cf[37] soit aussi fc𝑙.

Modèle:AlExemples de calcul : un circuit de T.P. ayant pour longueur 𝑙3,0m, la condition d'A.R.Q.S. nécessite que la longueur d'onde de l'onde électrique se propageant dans le circuit vérifie λl3,0m soit, en travaillant à 10% près, λ30m d'où une fréquence f=cλ 310830=107Hz soit f10MHz ce qui, correspondant à la fréquence maximale des générateurs de fonctions « usuels » des salles de T.P., fait que l'A.R.Q.S. sera toujours applicable dans ces dernières ;

Modèle:AlModèle:Transparentavec une fréquence « domestique » f=50Hz correspondant à une longueur d'onde λ=cf=310850= 6106m soit λ=6000km, la condition d'A.R.Q.S. de longueur d'un circuit admissible est 𝑙6000km soit, en travaillant à 10% près, 𝑙600km ce qui reste usuellement réalisé dans la mesure où le circuit ne traverse pas toute la France !

Modèle:AlContre-exemple de calcul : les fréquences utilisées dans les antennes d'émission d'ondes électromagnétiques sont plus élevées pouvant dépasser le GHz[38], une fréquence f=1GHz correspondant à une longueur d'onde λ=cf=3108109= 0,3m soit λ=30cm, la condition d'A.R.Q.S. de longueur d'une antenne admissible est 𝑙30cm soit, en travaillant à 10% près, 𝑙3cm ce qui, ne pouvant pas être réalisé, montre que l'A.R.Q.S. ne sera pas une bonne approximation de courant dans les antennes.

Conservation de la charge en A.R.Q.S. et conséquences

Conservation de la « charge mobile » entre deux points fixés d'un circuit en A.R.Q.S.

Modèle:AlÀ l'instant t on appelle « charge mobile » entre deux points fixés M1 et M2 du circuit, « la charge des porteurs de charge mobiles y étant présents à cet instant », cette charge restant constante en régime permanent est supposée, en A.R.Q.S., ne pas varier avec le temps sur l'échelle de temps Δti caractérisant la variation de l'intensité.

Indépendance de l'intensité du courant d'un circuit série relativement au point considéré

Modèle:AlUne conséquence de la conservation de la « charge mobile » entre deux points fixés

M1

et

M2

d'un circuit série en A.R.Q.S., est que la « charge mobile

dq1

entrant par

M1

pendant la durée élémentaire

dt

» doit être égale à la « charge mobile

dq2

sortant par

M2

pendant la même durée élémentaire

dt

»[39], ce qui implique, en divisant chaque membre par

dt

,

i(M1,t)=i(M2,t) ;

Modèle:Alen A.R.Q.S., on parle donc d'« intensité du courant traversant la portion de circuit filiforme » sans référence au point traversé, intensité que l'on note i(t) ; on représente alors le sens «+» du courant par une flèche chevauchant le circuit série en un point quelconque de ce dernier en indiquant, à côté de la flèche, la valeur de l'intensité algébrique du courant i(t)[40].

Loi des nœuds

Modèle:Définition Modèle:Théorème Modèle:AlDémonstration : Cela découle directement de la conservation de la « charge mobile » présente à l'intérieur d'une sphère centrée sur le nœud N et de très petit rayon ;

Modèle:AlModèle:Transparents'il y a trois portions de circuit filiforme (1), (2) et (3) reliées au nœud N[41] et si on appelle M1, M2 et M3 les intersections de la sphère avec les portions (1), (2) et (3), on doit avoir, dans la mesure où les sens + des courants sur les portions (1), (2) et (3) sont

  • vers N pour (1) et (2)[41] et
  • s'éloignant de N pour (3)[41],

Modèle:Alla « charge mobile » entrante dans la sphère entre

t

et

t+dt

égale à la « charge mobile » sortante de la sphère entre les mêmes instants[42] soit, avec

dq1 (

respectivement

dq2)

la « charge mobile » entrante dans la sphère par

M1 (

respectivement par

M2)

et

dq3

la « charge mobile » sortante de la sphère par

M3

,

dq1+dq2=dq3,

Modèle:Ald'où, en divisant chaque membre par la durée élémentaire considérée

dt

et par utilisation des intensités (algébriques) des courants sur chaque fil de connexion

ik(t)=dqkdt,k[[1,3]]

[43],

i1(t)+i2(t)=i3(t)[44]Modèle:,[45].

Exemple d'utilisation de la loi des nœuds, nombre d'équations de nœud indépendantes dans un circuit à n nœuds

Modèle:AlOn considère le circuit à 4 nœuds ci-dessous et nous allons vérifier qu'il n'y a que 3 équations de nœud indépendantes, la 4ème étant une combinaison linéaire des trois autres ;

on pourra alors retenir que, dans un circuit à n_ nœuds, il n'y a que n1_ équations de nœud indépendantes ;
Pont de Wheatstone : circuit fermé à 4 nœuds et 6 branches

Modèle:Alon choisit d'abord les sens + de courant sur les 6 portions de circuit filiforme en commençant par celle contenant le générateur [si celui-ci est un générateur de tension permanente on a supposé que sa borne + est à gauche (hypothèse a), le sens + choisi correspondant alors à i>0] puis les quatre autres fixant les sens + dans les portions autres que celles de l'ampèremètre [les choix correspondant là encore à des intensités >0 dans l'hypothèse a] et enfin la portion contenant l'ampèremètre [la seule arbitraire dans l'hypothèse a] ;

Modèle:Alla loi des nœuds appliquée successivement aux nœuds A, B et C nous conduit aux équations suivantes :

  • nœud A : i=i1+i2,
  • nœud B : i1=i3+i5 introduisant, en plus des précédents, les courants d'intensités i3 et i5,
  • nœud C : i2+i5=i4 introduisant, en plus des précédents, le courant d'intensité i4 ;

Modèle:Almontrons alors que la loi de nœud D est une combinaison linéaire de celles des nœuds A, B et C en effet elle donnerait : i4+i3=i n'adjoignant aucun nouveau courant non introduit précédemment et, cette équation pouvant être réécrite i=i4+i3 est alors la somme membre à membre des trois autres i+i1+(i2+i5)=(i1+i2)+(i3+i5)+i4 soit, par simplification évidente i=i4+i3.

Conséquences de la notion de potentiel en A.R.Q.S.

Même tension aux bornes de deux branches en parallèle

Modèle:Définition Modèle:Théorème Modèle:AlJustification : cela découle du fait que la tension aux bornes de chaque branche est la différence des potentiels des nœuds limitant chaque branche quelle que soit la branche considérée.

Modèle:AlRappel, représentation de u(t)_ sur un circuit : on précise le sens + de tension par une flèche à côté de la portion de circuit considérée entre deux points (ou de la branche entre deux nœuds) allant du point origine B de la d.d.p. à son point extrémité finale A, en indiquant, à côté de la flèche, la valeur de tension algébrique u(t)=VA(t)VB(t) (la flèche précisant le sens + de tension placée à côté de la portion de circuit considérée est appelée, par la suite, « flèche tension »).

Loi des mailles

Modèle:Définition Modèle:Théorème Modèle:AlJustification : cela découle du fait que la tension est une d.d.p., ainsi quand on fait la somme des tensions en tournant dans un sens ou dans l'autre, les potentiels de chaque nœud apparaissent deux fois, une fois avec le signe + et l'autre fois avec le signe

Modèle:AlChoix d'un sens+_de mesure des tensions d'une maille : on précise le sens + dans lequel on tourne pour décrire la maille, a priori « arbitraire »[46], il doit toujours être rappelé au centre de la maille.

Exemple d'utilisation de la loi des mailles, équations de mailles indépendantes dans un circuit (Γ) à n nœuds et b branches

Modèle:AlOn considère le même circuit que précédemment, circuit à 4 nœuds et 6 branches ci-dessous où on cherche à exprimer les intensités des courants dans les 6 branches, il nous faut donc 6 équations indépendantes ; nous avons vu qu'il y a 3 équations de nœud indépendantes, il est donc nécessaire de trouver 3 équations de mailles indépendantes[47] :

Pont de Wheatstone : circuit fermé à 4 nœuds et 6 branches

Modèle:Alles mailles indépendantes choisies sont :

  • maille (I) succession de la branche (1), l'ampèremètre et la branche (2), choix d'un sens + dans le sens horaire d'où u1+u5+u2=0[48],
  • maille (II) succession de l'ampèremètre, la branche (3) et la branche (4), les branches (3) et (4) étant de nouvelles branches non encore introduites, on y choisit un sens + dans le sens horaire d'où u5+u3+u4=0[49],
  • maille (III) succession de la branche (4), le générateur et la branche (2), le générateur étant une nouvelle branche non encore introduite, on y choisit un sens + dans le sens horaire d'où u4+u+u2 =0[50],
  • pour terminer il conviendra d'exprimer ces tensions en fonction des intensités traversant les branches (et on le fera par la suite directement sans introduire les tensions u, u1, u2 ou u2, u3, u4 ou u4, u5 ou u5), voir le paragraphe « Écriture des lois de mailles indépendantes choisies dans un circuit (Γ) à 4 nœuds et 6 branches » plus bas dans ce chapitre.

Lois de Kirchhoff

Modèle:AlL'ensemble des lois des nœuds et des lois de mailles d'un circuit constitue les lois de Kirchhoff[51] du circuit.

Conventions récepteurs et générateurs dans une branche

Conventions récepteurs dans une branche

Modèle:Al« La flèche tension aux bornes de la branche » est « de sens contraire » à « la flèche courant traversant la branche »[52] ;

Modèle:Alces conventions sont bien adaptées à un récepteur car le sens

+

de courant y est dans le sens

des tensions c.-à-d. dans le sens

+

des potentiels

,

i(t) et u(t) en convention récepteur sont donc toujours de même signe dans un récepteur,

Modèle:Almais on est parfois obligé de considérer ces conventions pour un générateur[53], lesquelles sont alors mal adaptées car

i(t) et u(t) en convention récepteur sont de signe contraire dans un générateur.

Conventions générateurs dans une branche

Modèle:Al« La flèche tension aux bornes de la branche » est « de même sens » que « la flèche courant traversant la branche »[54] ;

Modèle:Alces conventions sont bien adaptées à un générateur car le sens

+

de courant y est dans le sens

+

des tensions c.-à-d. encore dans le sens

+

des potentiels

,

i(t) et u(t) en convention générateur sont donc toujours de même signe dans un générateur,

Modèle:Almais on est parfois obligé de considérer ces conventions pour un récepteur[53], lesquelles sont alors mal adaptées car

i(t) et u(t) en convention générateur sont de signe contraire dans un récepteur.

Écriture des lois de mailles indépendantes choisies dans un circuit (Γ) à 4 nœuds et 6 branches

Pont de Wheatstone : circuit fermé à 4 nœuds et 6 branches

Modèle:AlOn considère le même circuit que précédemment, circuit à 4 nœuds et 6 branches ci-contre où on cherche à exprimer les intensités des courants dans les 6 branches, il nous faut donc 6 équations indépendantes ; nous avons vu qu'il y a 3 équations de nœud indépendantes et que l'on peut trouver 3 équations de mailles indépendantes[55] ; on se propose ici de réécrire les équations de mailles choisies sachant que les branches (1), (2), (3), (4) ou (5) sont équivalentes à un conducteur ohmique de résistance R1, R2, R3, R4 ou R5[56] :

  • maille (I) : R1i1R5i5+R2i2=0 car les branches (1) et (5) sont en convention générateur et la branche (2) en convention récepteur,
  • maille (II) : R5i5R3i3+R4i4=0, les branches (5) et (4) étant en convention récepteur[57] et la branche (3) en convention générateur,
  • maille (III) : R4i4+uR2i2=0, les branches (4) et (2) étant en convention générateur[58] avec u la tension aux bornes du générateur dans le sens + choisie sur la maille[59].

Modèle:AlCommentaires : les 3 équations de nœud indépendantes et ces 3 équations de maille indépendantes conduisent à un système de 6 équations linéaires indépendantes aux 6 inconnues i, i1, i2, i3, i4 et i5 ; la « résolution de ce système »[60] nous permettrait de trouver une solution unique dépendant de la valeur de tension u et de celles des résistances à savoir «(i0,i1,0,i2,0,i3,0,i4,0,i5,0)»

Ordres de grandeurs des intensités et des tensions dans différents domaines d'application

Domaine de l'électronique

  • Ordre de grandeur des intensités, quelques mA et
  • celui des tensions, quelques V ;

Modèle:Alnous verrons qu'il existe des courants d'intensité nettement plus faible allant jusqu'à quelques nA mais alors sauf exception il sera légitime de considérer leur intensité comme nulle comparée aux autres intensités ;

Modèle:Alde même il existe des tensions nettement plus faibles allant jusqu'à quelques μV mais il sera aussi légitime de les considérer comme nulles comparées aux autres tensions.

Domaine de l'électricité domestique

  • Ordre de grandeur des intensités, quelques A et
  • la tension en régime alternatif du réseau actuel, 220V[61].

Domaine de l'électrotechnique

  • Ordre de grandeur des intensités, quelques kA et
  • celui des tensions, quelques kV ;

Modèle:Alpar exemple les moteurs électriques des T.G.V. délivrent des courants d'intensité de 500 à 1000A, les tensions dépendant, quant à elles, du réseau, ainsi le réseau « bicourant »[62] T.G.V. S.E. fonctionne en régime permanent sous tension de 1500V ou en régime alternatif sous tension de 25kV[63].

Domaine des phénomènes naturels

  • Les intensités dans les éclairs d'orage peuvent atteindre 500kA pendant une durée très brève et
  • les tensions correspondantes être de 100MV.

Notion de puissance instantanée électrique reçue par une portion de circuit

Définition de la puissance instantanée électrique reçue par une portion de circuit

Modèle:AlLa puissance instantanée électrique 𝒫e,r(𝒞,t) reçue par la portion de circuit 𝒞 à l'instant t est la puissance instantanée développée par les forces électriques exercées sur tous les porteurs de charge mobiles qui sont présents dans la portion de circuit 𝒞 à l'instant t ;

Modèle:Alsi la portion de circuit 𝒞 est un récepteur, les forces électriques sont motrices et la puissance instantanée électrique reçue est positive mais

Modèle:Alsi la portion de circuit 𝒞 est un générateur, les forces électriques sont résistives et la puissance instantanée électrique reçue est négative ;

mathématiquement 𝒫e,r(𝒞,t)=présents dans 𝒞à ttous les porteurs𝒫[qpE(Mt)]Mt est la position du porteur à l'instant t,
avec 𝒫[qpE(Mt)]=qpE(Mt)v(Mt) la puissance développée par la force électrique[64]
s'exerçant sur le porteur passant en Mt avec la vitesse d'entraînement v(Mt)[65].

Expression, en convention récepteur, de la puissance instantanée électrique reçue par une portion de circuit en fonction de la tension entre ses bornes et de l'intensité du courant la traversant

Modèle:AlOn admet, pour l'instant[66], l'expression de la puissance instantanée électrique reçue par la portion de circuit

𝒞

, puissance instantanée notée

𝒫e,r(𝒞,t)

et exprimée en

W

, la portion de circuit

𝒞

étant telle que

u(t)

est la tension instantanée en ses bornes exprimée en

V

et

i(t)

l'intensité instantanée du courant la traversant en

A

, les deux obéissant à une convention récepteur,

𝒫e,r(𝒞,t)=u(t)i(t).

Vérification du signe de la puissance instantanée électrique reçue suivant la nature réceptrice ou génératrice de la portion de circuit

Modèle:AlEn convention récepteur, la tension aux bornes d'un récepteur et l'intensité du courant le traversant étant de même signe, on vérifie d'après la formule précédente que la puissance instantanée électrique reçue par un récepteur est positive, alors que,

Modèle:AlModèle:Transparentla tension aux bornes d'un générateur et l'intensité du courant le traversant étant de signe contraire, on vérifie d'après la formule précédente que la puissance instantanée électrique reçue par un générateur est négative.

Notion de puissance instantanée électrique fournie par une portion de circuit

Bilan de puissance instantanée électrique reçue par un circuit série fermé

Modèle:AlConsidérons le circuit série fermé constitué

  • d'une portion de circuit (𝒞) limitée par les points A et A, portion de circuit que nous noterons par la suite A(𝒞)A et, pour assurer la fermeture du circuit,
  • d'un fil de connexion (𝒻) reliant les points A et A, fil de connexion que nous noterons par la suite A(𝒻)A ;

Modèle:Alon peut évaluer la puissance instantanée électrique reçue par la portion de circuit A(𝒞)A avec choix d'une convention récepteur pour cette portion selon 𝒫e,r[A(𝒞)A]=u(t)i(t)u(t) est la tension aux bornes de la portion de circuit, i(t) étant l'intensité du courant la traversant ;

Modèle:Alraccourcissant le fil de connexion

A(𝒻)A

de façon à ce que

A

tende vers

A

, la portion de circuit

A(𝒞)A

tend alors vers le circuit fermé

A(𝒞)A

et simultanément

u(t)VA(t)VA(t)=0 𝒫e,r[A(𝒞)A]𝒫e,r[A(𝒞)A]=0

établissant que

la puissance instantanée électrique reçue par un circuit série fermé est nulle.

Définition de la puissance instantanée électrique fournie par une portion de circuit

Circuit série constitué d'une partie réceptrice fermée sur une partie génératrice et choix de conventions communes

Modèle:AlConsidérons un circuit série fermé constitué d'une partie réceptrice

(recept)

et d'une partie génératrice

(generat)

, du bilan de puissance établi au paragraphe précédent on en déduit :

𝒫e,r(recept,t)+𝒫e,r(generat,t)=0 ou que 𝒫e,r(generat,t)=𝒫e,r(recept,t) ;

Modèle:Alayant choisi la convention récepteur pour la partie réceptrice (voir figure ci-contre), les mêmes grandeurs correspondent à la convention générateur pour la partie génératrice ;

Modèle:Alsachant que 𝒫e,r(recept,t)=u(t)i(t)[67] on déduit, du bilan de puissance reçue, la puissance instantanée électrique reçue par la partie génératrice 𝒫e,r(generat,t)=u(t)i(t) ;

Modèle:Alainsi en convention générateur, la puissance instantanée électrique reçue par une portion de circuit 𝒞 s'évalue selon 𝒫e,r(𝒞,t)=u(t)i(t)[68] ;

Modèle:Alon définit alors la puissance instantanée électrique fournie par une portion de circuit

𝒫e,f(𝒞,t)

comme l'opposé de la puissance instantanée électrique reçue

𝒫e,r(𝒞,t)

soit

𝒫e,f(𝒞,t)=𝒫e,r(𝒞,t).

Expression, en convention générateur, de la puissance instantanée électrique fournie par une portion de circuit en fonction de la tension entre ses bornes et de l'intensité du courant la traversant

Modèle:AlAyant vu qu'en convention générateur, la puissance instantanée électrique reçue par une portion de circuit s'écrit u(t)i(t) et
Modèle:AlModèle:Transparentque la puissance instantanée électrique fournie en est l'opposé, on en déduit :

Modèle:All'expression de la puissance instantanée électrique fournie par la portion de circuit

𝒞

, puissance instantanée notée

𝒫e,f(𝒞,t)

et exprimée en

W

, la portion de circuit

𝒞

étant telle que

u(t)

est la tension instantanée en ses bornes exprimée en

V

et

i(t)

l'intensité instantanée du courant la traversant en

A

, les deux obéissant à une convention générateur,

𝒫e,f(𝒞,t)=u(t)i(t).

Modèle:AlRemarque : pour être complet il convient d'ajouter que la puissance instantanée électrique fournie par une portion de circuit s'écrira en convention récepteur 𝒫e,f(𝒞,t)=u(t)i(t)

Vérification du signe de la puissance instantanée électrique fournie suivant la nature génératrice ou réceptrice de la portion de circuit

Modèle:AlEn convention générateur, la tension aux bornes d'un générateur et l'intensité du courant le traversant étant de même signe, on vérifie d'après la formule précédente que la puissance instantanée électrique fournie par un générateur est positive, alors que,

Modèle:AlModèle:Transparentla tension aux bornes d'un récepteur et l'intensité du courant le traversant étant de signe contraire, on vérifie d'après la formule précédente que la puissance instantanée électrique fournie par un récepteur est négative.

Notes et références

  1. Exemple d'une chaîne linéaire d'atomes : la distance entre deux atomes est d'échelle microscopique, une distance de 1μm sur cette chaîne d'échelle mésoscopique et celle de 1mm sur cette même chaîne d'échelle macroscopique ;
    Modèle:Alnous pourrions déterminer la masse d'un échantillon mésoscopique de 1μm de chaîne d'atomes en multipliant la masse d'un atome par le nombre d'atomes comptés mais ce dernier étant grand et difficilement comptable, nous déduirons la masse de l'échantillon en multipliant la masse d'un atome par le nombre moyen d'atomes c.-à-d. en appliquant la loi des grands nombres à l'échantillon mésoscopique (ou encore en y faisant une étude statistique).
  2. Reprenant l'exemple de la chaîne linéaire d'atomes précédente :
    Modèle:Alayant évalué la masse d'un échantillon mésoscopique de 1μm de chaîne d'atomes, la masse d'un échantillon macroscopique de 1mm de chaîne d'atomes pourrait être déterminée en ajoutant les masses de tous les échantillons mésoscopiques mais ce serait trop fastidieux, elle sera calculée en définissant la masse linéique des échantillons mésoscopiques suivant leur abscisse de positionnement λ(x)m1μmde chaine(x)1μm et en intégrant m1mmde chaine=01mmλ(x)dx (le caractère petit des échantillons mésoscopiques relativement aux échantillons macroscopiques permettant de faire l'approximation continue de la matière) ;
    Modèle:Alsi la masse linéique des échantillons mésoscopiques ne dépend pas de leur abscisse de positionnement, la masse de l'échantillon macroscopique de 1mm de chaîne d'atomes s'obtiendra simplement en multipliant la masse linéique par le nombre moyen d'échantillons mésoscopiques dans l'échantillon macroscopique c.-à-d. en multipliant par 1000.
  3. On pourra donc appliquer la loi des grands nombres sur la durée mésoscopique (ou encore y faire une étude statistique).
  4. On pourra remplacer la définition d'une grandeur g sur une durée mésoscopique τ1μs repérée à l'instant t (par exemple le nombre d'atomes passant par un trou pendant 1μs à partir de l'instant t) par le débit de cette grandeur Dg(t)=g1μs(t)1μs (sur l'exemple le débit d'atomes passant par le trou à l'instant t) et calculer la grandeur g sur une durée macroscopique 0,1s à partir d'une date t0 en intégrant g0,1s(t0)=t0t0+0,1sDg(t)dt (sur l'exemple on obtient le nombre d'atomes passant par le trou pendant 0,1s à partir de l'instant t0) [le caractère petit des durées mésoscopiques de temps relativement aux durées macroscopiques permettant de faire l'approximation continue de l'évolution de grandeur relativement au temps] ;
    Modèle:Alsi le débit de la grandeur g sur des durées mésoscopiques ne dépend pas de leur date de détermination, la grandeur g sur la durée macroscopique de 0,1s à partir de t0 s'obtiendra simplement en multipliant le débit de la grandeur g sur des durées mésoscopiques par le nombre moyen de durées mésoscopiques dans la durée macroscopique c.-à-d. en multipliant par 105.
  5. Exemples de porteurs de charge mobiles et d'ions fixes ou mobiles dans les conducteurs, semi-conducteurs intrinsèques ou extrinsèques :
    • dans un conducteur métallique les porteurs de charge mobiles sont les électrons de conduction de charge e, les ions fixes nécessairement de charge positif dépendent du métal (pour le cuivre c'est le cation Cu+),
    • dans un semi-conducteur intrinsèque les porteurs de charge mobile sont les électrons de conduction et les trous, ces derniers fictifs étant de charge +e [on rappelle que leur introduction permet de simplifier le traitement : quand des électrons de valence sont devenus des électrons de conduction, ils ont laissé derrière eux des sites de valence vides que des électrons de valence voisins peuvent venir occuper en libérant leur propre site de valence ; pour éviter d'avoir deux types de porteurs de charge mobile électroniques les électrons de conduction et les électrons de valence sautant d'un site occupé à un site vide, les sites vides sont remplacés par des sites dans lequel on trouve un électron de valence fictif et un trou fictif, le premier ne pouvant pas se déplacer mais le second étant mobile, ainsi quand un site vide (𝔞) est occupé par un électron de valence du site occupé voisin (𝔟), on peut dire que le trou du site vide (𝔞) recouvre l'électron de valence du site occupé voisin (𝔟) rendant l'électron de valence de ce site (𝔟) fictif en même temps que l'électron de valence fictif du site (𝔞) est rendu réel par le départ du trou, tous les électrons de valence restant fixes, seule leur nature réelle ou fictive étant modifiée, et les porteurs de charge mobiles pour la conduction due aux électrons de valence étant les trous],
    • dans un semi-conducteur extrinsèque les porteurs de charge mobile sont des électrons de conduction si le semi-conducteur est dopé avec des atomes pentavalents, et des trous si le semi-conducteur est dopé avec des atomes trivalents,
    • dans un électrolyte les porteurs de charge mobiles sont des cations de charge +ne et des anions de charge ne [pour une solution de chlorure de sodium Naaq+ et Claq, pour une solution de sulfate de sodium Naaq+ et (SO42)aq ainsi que H3Oaq+ et HOaq que l'on trouve dans toute solution aqueuse].
  6. La formule utilisée est établie au paragraphe « notion de courant électrique et définition de l'intensité du courant en un point du circuit » plus bas dans ce chapitre.
  7. Si ces porteurs sont de charge individuelle égale en valeur absolue à la charge élémentaire leur nombre étant 10151,60210196000 reste très grand et autorise une utilisation de la loi des grands nombres c.-à-d. encore une étude statistique.
  8. A fortiori cela sera vérifié pour la circulation de charge correspondant une très faible intensité pendant une durée macroscopique ou pour la circulation de charge correspondant une intensité plus importante pendant une durée mésoscopique ou macroscopique.
  9. Il ne s'agit bien sûr que d'une continuité apparente de la charge aux échelles mésoscopique et macroscopique, à l'échelle microscopique la charge nécessitant bien sûr de conserver son aspect quantifié, par exemple pour l'explication des réactions aux électrodes dans une électrolyse.
  10. Ce sens est qualifié de « conventionnel » car, dans la plupart des matériaux conduisant plus ou moins l'électricité, il y a deux types de porteurs de charge mobiles circulant en sens inverse (quand un mouvement d'ensemble est imposé) [voir note « 11 » ci-dessous], il y avait donc deux choix possibles ; c'est en 1820 que le français Ampère définit la grandeur « courant » matérialisée par la circulation des deux types de porteurs de charge mobiles en définissant, par convention, le sens du courant comme le sens de circulation de l'un des types de porteurs de charge mobiles, les porteurs de charge mobiles de signe opposé correspondant au sens contraire du courant mais le choix aurait pu être l'inverse, il s'agit donc d'un choix historique ;
    Modèle:AlAndré-Marie Ampère (1775 - 1836), mathématicien, physicien, chimiste et philosophe français, peut être considéré comme l'un des premiers artisans de la mathématisation de la physique, il a édifié les fondements théoriques de l'électromagnétisme et a découvert les bases de l'électronique de la matière.
  11. Les porteurs de charge de signe opposé se déplaçant effectivement en sens contraire car, pour qu'il y ait déplacement d'ensemble de porteurs de charge mobiles, il faut que le conducteur soit branché dans un circuit dans lequel il y a au moins un générateur qui impose une différence de potentiel (d.d.p.) entre ses bornes par laquelle les porteurs mobiles de charge de signe opposé sont entraînés en sens contraire [cette notion de d.d.p. est vue dans le paragraphe « définition de la tension entre deux points d'un circuit, différence de potentiel (ou d.d.p.) » plus bas dans ce chapitre].
  12. Elle est donc bien élémentaire dans l'échelle macroscopique de temps.
  13. Dans le cas le plus fréquent il y a plusieurs types de porteurs de charge mobile, la relation doit donc être écrite dq=kqp,kdNp,k où la somme est faite sur tous les types k
  14. On rappelle que la circulation de porteurs de charge mobiles de charge individuelle positive (ou négative) dans un sens est équivalente à la circulation de porteurs de charge mobiles de charge individuelle opposée dans l'autre sens ; si ce sont des porteurs de charge mobiles de charge individuelle positive (ou négative) qui circulent dans le sens + on considère leur nombre et leur charge individuelle mais s'ils circulent dans le sens on considère leur nombre et la charge opposée de leur charge individuelle.
  15. En effet on rappelle que le sens conventionnel du courant est le sens (respectivement le sens contraire) de déplacement d'ensemble des porteurs mobiles de charge positive (respectivement négative).
  16. En effet si qp est >0, le sens de son déplacement définissant le sens du courant et la force électrique motrice agissant sur la charge Félect(M) étant dans le sens de E(M), le courant est dans le sens de E(M),
    Modèle:AlModèle:Transparentsi qp est <0, le sens de son déplacement définissant le sens contraire du courant et la force électrique motrice agissant sur la charge Félect(M) étant dans le sens contraire de E(M), le courant est encore dans le sens de E(M).
  17. En effet, dans le générateur, le champ électrique allant de la borne «+» à la borne «», les porteurs mobiles de charge individuelle positive sont soumis à une force électrique allant de la borne «+» à la borne «» alors que le courant (donc le sens de déplacement d'ensemble des porteurs de charge positive) circule en sens contraire ;
    Modèle:Alde même les porteurs mobiles de charge individuelle négative sont soumis à une force électrique allant de la borne «» à la borne «+» alors que le courant (donc le sens contraire de déplacement d'ensemble des porteurs de charge négative) circule en sens contraire ;
    Modèle:Alceci établit que la force électrique est résistive dans un générateur.
  18. On rappelle qu'il ne faut pas dire « force électromotrice » car celle-ci a une autre signification (historique) qui n'est absolument pas une force, on dira « force due au champ électromoteur » s'exerçant sur le porteur de charge mobile.
  19. En effet si qp est >0, le sens de son déplacement définissant le sens du courant et la force due au champ électromoteur agissant sur la charge Félectrom(M) étant dans le sens de Eélectrom(M), le courant est dans le sens de Eélectrom(M),
    Modèle:AlModèle:Transparentsi qp est <0, le sens de son déplacement définissant le sens contraire du courant et la force due au champ électromoteur agissant sur la charge Félectrom(M) étant dans le sens contraire de Eélectrom(M), le courant est encore dans le sens de Eélectrom(M).
  20. Puisque le champ électrique et le champ électromoteur sont de sens opposé.
  21. 21,0 et 21,1 Dans le cours de mécanique les énergies potentielles seront notées U mais ici, en électricité, il y aurait risque de confusion, U étant réservée à la tension, d'où la notation p.
  22. Si qp est <0 son énergie potentielle électrique p,élec dans le sens contraire de E qui est aussi le sens du courant dans la partie réceptrice.
  23. 23,0 et 23,1 Une masse étant toujours >0 il n'y a pas de comparaison possible pour un porteur mobile de charge négative !
  24. 24,0 et 24,1 Ou le sens contraire du déplacement d'ensemble des porteurs mobiles de charge négative.
  25. Si qp est <0 son énergie potentielle électrique p,élec dans le sens de E qui est aussi le sens contraire du champ électromoteur Eélectromot et le sens du courant dans la partie génératrice.
  26. Voir le paragraphe « énergie potentielle de pesanteur d'un point matériel (dans le champ de pesanteur terrestre uniforme) » du chap.16 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  27. L'altitude de M étant nulle sur le sol on dit que la référence de l'altitude est le sol (mais ce choix est arbitraire, si nous intéressons à une expérience réalisée dans une pièce située au quatrième étage d'un immeuble, nous choisirons comme référence de l'altitude le plancher de cette pièce et non le sol où est implanté l'immeuble), simultanément l'énergie potentielle de pesanteur étant nulle au niveau du sol, on dit que la référence de l'énergie potentielle est le sol, le choix de cette référence comme celui de celle de l'altitude étant arbitraire.
  28. Cette position particulière étant l'endroit du circuit électrique où le potentiel électrique est choisi nul, le choix de cet endroit étant arbitraire tout comme l'est l'endroit où l'altitude d'un objet est choisie nulle, cet endroit étant la référence du potentiel électrique et simultanément la référence de l'énergie potentielle électrique des porteurs de charge mobile du circuit.
  29. Retenir que le champ électrique est toujours dans le sens du potentiel électrique.
  30. De même, dans une partie réceptrice, l'énergie potentielle électrique d'un porteur mobile de charge négative dans le sens du courant donc dans le sens de E(M) et, comme qp est <0, le potentiel électrique dans le sens de E(M).
  31. De même, dans une partie génératrice, l'énergie potentielle électrique d'un porteur mobile de charge négative dans le sens du courant qui est le sens du champ électromoteur Eélectromot(M) et par suite le sens contraire du champ électrique E(M) et, comme qp est <0, le potentiel électrique qui dans le sens contraire de E(M), dans le sens de E(M).
  32. C.-à-d. l'endroit où elle est choisie nulle.
  33. La masse « théorique » d'un circuit est choisie arbitrairement sur ce circuit, la résolution d'un exercice en est indépendante mais le choix d'un point plutôt qu'un autre peut faciliter cette résolution ;
    Modèle:Aldans la pratique, un circuit comporte naturellement une masse dans certains appareils car ce point particulier d'appareil est relié à la Terre par l'intermédiaire du fil de secteur comme dans les générateurs B.F. et dans les oscilloscopes, il faut vérifier que ces « masses pratiques » d'appareil sont reliées entre elles car si ce n'est pas le cas tout ce qui les séparent est court-circuité (ce qui peut être très dommageable pour tout ce qui est entre ces « masses pratiques »), il convient donc de relier ces « masses pratiques » si cela est possible ou de les supprimer toutes à l'exception d'une.
  34. Flèche allant du point origine de la d.d.p. vers le point extrémité finale de la d.d.p..
  35. Nous avons vu dans le paragraphe « célérité de propagation d'un signal électrique » et dans la note « 41 » du chap.2 de la leçon « Signaux physiques (PCSI) » que la célérité de propagation d'une onde électromagnétique dans un diélectrique dépend de sa nature, sa célérité pouvant être inférieure à c=3108ms1 mais, quand le diélectrique est remplacé par un conducteur, elle vaut toujours c= 3108ms1.
  36. Si l'intensité est périodique, on prendra comme valeur de Δti la période T.
  37. On rappelle que la longueur d'onde de l'onde électrique est liée à sa période (ou sa fréquence) et à la célérité de propagation de l'onde dans le milieu conducteur par λ=cT=cf.
  38. Le domaine des hautes fréquences H.F. va de 3MHz à 30MHz, il est utilisé par les cibistes, les radioamateurs,
    Modèle:Alle domaine des très hautes fréquences V.H.F. va de 30MHz à 300MHz, il est utilisé essentiellement par la radiophonie et
    Modèle:Alle domaine des ultra hautes fréquences U.H.F. va de 300MHz à 3GHz, il est utilisé par la T.N.T., le G.P.S. et le wi-fi.
  39. Le sens + de mesure de l'intensité étant choisi de M1 vers M2, il correspond au sens « entrant » pour M1 et au sens « sortant » pour M2.
  40. C'est ce que nous appellerons, par la suite, la « flèche courant ».
  41. 41,0 41,1 et 41,2 Le résultat est évidemment indépendant du nombre de portions de circuit filiforme reliées au nœud d'une part et du choix des sens + de la mesure des intensités des courants d'autre part.
  42. La « charge mobile » de la sphère étant conservée sur la durée dt.
  43. Un double crochet ouvrant et un double crochet fermant autour de deux entiers séparés par une virgule signifiant intervalle d'entiers.
  44. On peut remarquer que la loi des nœuds faisant intervenir les intensités des courants en un même point le nœud et en un même instant t, ne nécessite pas l'indépendance de ces dernières mesurées à l'instant t relativement au point considéré sur chaque fil de connexion, la loi des nœuds reste donc applicable hors A.R.Q.S. à condition de considérer, en ce même instant t, les intensités des courants sur chaque fil de connexion au nœud et non en un point quelconque en amont du nœud (ce qui, par contre, est possible dans le cadre de l'A.R.Q.S.) !
  45. Une autre forme de la loi des nœuds consiste à choisir les sens + de mesure des courants tous dans le sens arrivant au nœud (ou tous dans le sens repartant du nœud), la loi s'écrivant alors k=1..nik(t)=0 avec n fils de connexion reliés au nœud.
  46. En fait on le choisit dans la mesure du possible pour qu'il y ait le plus grand nombre de tensions positives.
  47. De façon plus générale, dans un circuit à n nœuds et b branches où on cherche à exprimer les intensités des courants dans les b branches, il y a n1 équations de nœud indépendantes et il est nécessaire pour déterminer les valeurs des b inconnues de trouver bn+1 équations de mailles indépendantes.
  48. On peut alors affirmer, dans l'hypothèse (a) où le générateur serait un générateur de tension permanente avec la borne + à gauche, que u2 est >0, u1<0, le signe de u5 n'étant pas fixé à l'avance.
  49. En fait la tension aux bornes de l'ampèremètre dans cette maille est de sens opposé à celle dans la maille (I) d'où la notation u5= u5 ;
    Modèle:Alon peut encore affirmer, dans l'hypothèse (a) où le générateur serait un générateur de tension permanente avec la borne + à gauche, que u4 est >0, u3<0, le signe de u5 n'étant pas plus fixé à l'avance que ne l'est celui de u5.
  50. En fait les tensions aux bornes des branches (4) et (2) dans cette maille sont de sens opposé à celles dans les mailles (I) et (II) d'où la notation u4= u4 et u2= u2 ;
    Modèle:Alon peut encore affirmer, dans l'hypothèse (a) où le générateur serait un générateur de tension permanente avec la borne + à gauche, que u est >0, u4<0 et u2<0.
  51. Gustav Robert Kirchhoff (1824 – 1887) est l'un des plus grands physiciens d'origine allemande (prussienne) du XIXème siècle ; bien qu'il doive sa célébrité aux lois relatives au courant électrique dans les circuits, lois qu'il a établies alors qu'il était encore étudiant, c'est surtout en tant que fondateur, avec Robert Whilhelm Bunsen (1811 - 1899) chimiste allemand, de la spectroscopie qu'il a apporté sa plus grande contribution à la science.
  52. Comme il y a deux sens + possibles de courant dans la branche, et qu'alors le sens + de tension aux bornes de la branche est imposé, il y a deux conventions récepteurs possibles.
  53. 53,0 et 53,1 La raison de cette obligation étant qu'elles aient été précédemment définies.
  54. Comme il y a deux sens + possibles de courant dans la branche, et qu'alors le sens + de tension aux bornes de la branche est imposé, il y a deux conventions générateurs possibles.
  55. Dans ce circuit à n=4 nœuds et b=6 branches où on cherche à exprimer les intensités des courants dans les b=6 branches, il y a n1=3 équations de nœud indépendantes et il est nécessaire pour déterminer les valeurs des b=6 inconnues d'écrire bn+1 =64+1=3 équations de mailles indépendantes.
  56. Voir le paragraphe « dipôle passif linéaire au sens du régime permanent : conducteur ohmique » du chap.22 de la leçon « Signaux physiques (PCSI) » dans lequel nous y verrons la loi d'Ohm.
  57. Nous avions noté u5 la tension aux bornes de la branche (5) dans la maille (I) [on a écrit u5=R5i5 car convention générateur] et u5 celle aux bornes de la branche (5) dans la maille (II) [on a u5=R5i5 car convention récepteur] en accord avec u5=u5 correspondant à un changement de sens + de tension.
  58. Nous avions noté u4 la tension aux bornes de la branche (4) dans la maille (II) [on a écrit u4=R4i4 car convention récepteur] et u4 celle aux bornes de la branche (4) dans la maille (III) [on a u4=R4i4 car convention générateur] en accord avec u4=u4 correspondant à un changement de sens + de tension ;
    Modèle:Alnous avions noté u2 la tension aux bornes de la branche (2) dans la maille (I) [on a écrit u2=R2i2 car convention récepteur] et u2 celle aux bornes de la branche (2) dans la maille (III) [on a u2=R2i2 car convention générateur] en accord avec u2=u2 correspondant à un changement de sens + de tension.
  59. Si le générateur est un générateur de tension permanente et si la borne + est à gauche (hypothèse a) la tension u sera >0 et l'intensité i aussi car en convention générateur.
  60. Que nous n'exposerons pas dans le cas général car beaucoup trop compliqué !
  61. Il s'agit de la tension efficace que nous définirons ultérieurement dans le paragraphe « notions de grandeurs efficaces associées à une grandeur instantanée alternative, mesure des tensions et intensités efficaces » du chap.24 de la leçon « Signaux physiques (PCSI) », il suffit de savoir qu'en régime sinusoïdal, la valeur de crête est la valeur efficace multipliée par 2 soit 220×2311V.
  62. Qualifié ainsi car il peut fonctionner en régime permanent ou en régime alternatif.
  63. Tension efficace définie ultérieurement dans le paragraphe « Notions de grandeurs efficaces associées à une grandeur instantanée alternative, mesure des tensions et intensités efficaces » du chap.24 de la leçon « Signaux physiques (PCSI) », la valeur de crête étant, en régime sinusoïdal, la valeur efficace multipliée par 2 soit 25×235kV.
  64. La notion de puissance développée par une force sera introduite dans le chap.14 « définition de la puissance d'une force, dépendance du référentiel d'étude, caractère moteur ou résistant de cette dernière » de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  65. La détermination étant faite à l'échelle macroscopique ou éventuellement à l'échelle mésoscopique, on peut appliquer la loi des grands nombres concernant le nombre de porteurs de charge mobiles présents dans 𝒞 à l'instant t, on en déduit alors, en appelant N𝒞(t) la valeur moyenne de ce nombre de porteurs de charge mobiles présents dans 𝒞 à l'instant t, 𝒫e,r(𝒞,t)= N𝒞(t)𝒫[qpE(Mt)]𝒫[qpE(Mt)] est la valeur moyenne de la puissance instantanée développée par la force électrique exercée sur un porteur de charge mobile passant en Mt à l'instant t soit, avec 𝒫[qpE(Mt)]=qpE(Mt)v(Mt) dont la moyenne s'évalue selon 𝒫[qpE(Mt)]=qpE(Mt)v(Mt)=qpE(Mt)v(Mt)v(Mt)=ve(t) est la vitesse moyenne d'entraînement des porteurs à l'instant t [ne dépendant pas de Mt dans le cadre de l'A.R.Q.S.] soit finalement l'expression suivante 𝒫e,r(𝒞,t)= N𝒞(t)qpE(Mt)ve(t).
  66. La démonstration est faite au paragraphe « en complément, démonstration de l'expression de la puissance instantanée électrique reçue par une portion de circuit en fonction de la tension entre ses bornes et de l'intensité du courant la traversant (en convention récepteur) » du chap.4 de la leçon « Thermodynamique (PCSI) ».
  67. Car en convention récepteur.
  68. Établie si la portion de circuit est génératrice mais reste valable si celle-ci est réceptrice.

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