Fonction génératrice/Fonctions génératrices des principales lois

De testwiki
Aller à la navigation Aller à la recherche

Modèle:Chapitre

Modèle:Clr

Loi de Bernoulli

Si X suit une loi de Bernoulli X(1,p), c'est-à-dire si

p(X=1)=pp(X=0)=1p,

alors :

GX(t)=k=01p(X=k)tk=(1p)t0+pt

donc Modèle:Encadre Nous obtenons alors :

GX(t)=pGX(t)=0.

Nous en déduisons :

𝔼(X)=GX(1)=p

et

V(X)=GX(1)+GX(1)(GX(1))2=0+pp2=p(1p).

Loi binomiale

Si X suit une loi binomiale X ▬▶ B(n,p), c'est-à-dire si

k[[0,n]]p(X=k)=(nk)pk(1p)nk

ou encore, si

X est la somme de n variables de Bernoulli indépendantes X1,,Xn de même paramètre p,

alors :

GX(t)=GX1(t)GXn(t)

donc Modèle:Encadre Nous obtenons alors :

GX(t)=np(pt+1p)n1GX(t)=np2(n1)(pt+1p)n2.

On retrouve ainsi :

𝔼(X)=GX(1)=np(p+1p)n1=np

et

V(X)=GX(1)+GX(1)(GX(1))2=np2(n1)(p+1p)n2+np(np)2=np2(n1)+np(np)2=npnp2=np(1p).

Loi de Poisson

Si X suit une loi de Poisson X P(λ), c'est-à-dire si

kp(X=k)=eλλkk!,

alors :

GX(t)=k=0p(X=k)tk=eλk=0(λt)kk!=eλeλt

donc Modèle:Encadre Nous obtenons alors :

GX(t)=λeλ(t1)GX(t)=λ2eλ(t1).

On retrouve ainsi :

𝔼(X)=GX(1)=λeλ(11)=λ

et

V(X)=GX(1)+GX(1)(GX(1))2=λ2+λλ2=λ.

Loi géométrique

Si X suit une loi géométrique XG(p), c'est-à-dire si

k*p(X=k)=(1p)k1p,

alors :

GX(t)=k=1p(X=k)tk=p1pk=1(tpt)k=p1ptpt1t+pt

donc Modèle:Encadre Nous obtenons alors :

GX(t)=p(ptt+1)2GX(t)=2p(1p)(ptt+1)3.

On retrouve ainsi :

𝔼(X)=GX(1)=1p

et

V(X)=GX(1)+GX(1)(GX(1))2=2(1p)p2+1p(1p)2=1pp2.

Loi uniforme

Si X suit une loi uniforme X ▬▶ U〚1, n〛(on pourrait faire la même démonstration avec une loi uniforme sur 〚a, b〛avec a et b des entiers naturels tels que a<b), c'est-à-dire si

k[[1,n]]p(X=k)=1n,

alors :

GX(t)=k=1np(X=k)tk=1nk=1ntk

donc Modèle:Encadre Nous obtenons alors :

t1GX(t)=1(n+1)tn+ntn+1n(1t)2 donc (par continuité de G'X et à l'aide d'un développement limité du numérateur) GX(1)=n+12 ;
t1GX(t)=n(n1)tn+1+2(n21)tnn(n+1)tn1+2n(1t)3 donc de même, GX(1)=n213.

On retrouve ainsi :

𝔼(X)=GX(1)=n+12

et

V(X)=GX(1)+GX(1)(GX(1))2=n213+n+12(n+12)2=n2112.

Loi hypergéométrique

Si X suit une loi hypergéométrique X ▬▶ H(N, n, p), c'est-à-dire si

k[[0,n]]p(X=k)=(Npk)(N(1p)nk)(Nn),

alors :

GX(t)=k=0np(X=k)tk=k=0n(Npk)(N(1p)nk)(Nn)tk.

Loi binomiale négative

Si X suit une loi binomiale négative X ▬▶ J(r, p), c'est-à-dire si

kp(X=k)=(k+r1r1)pr(1p)k

(cette variable aléatoire donne, dans une suite d’épreuves de Bernoulli indépendantes, le nombre d’échecs avant le r-ième succès),

alors :

GX(t)=k=0p(X=k)tk=prk=0(k+r1r1)(tpt)k

donc Modèle:Encadre Nous obtenons alors :

GX(t)=rpr(1p)(ptt+1)r+1GX(t)=r(r+1)pr(1p)2(ptt+1)r+2.

On retrouve ainsi :

𝔼(X)=GX(1)=r(1p)p

et

V(X)=GX(1)+GX(1)(GX(1))2=r(r+1)(1p)2p2+r(1p)p(r(1p)p)2=r(1p)p2.

Loi de Pascal

Si Y suit une loi de Pascal X ▬▶ P(r, p), c'est-à-dire si

k[[r,+[[p(Y=k)=(k1r1)pr(1p)kr

(cette variable aléatoire donne, dans une suite d’épreuves de Bernoulli indépendantes, le rang d’apparition du r-ième succès),

alors Y = X + rX suit la loi binomiale négative ci-dessus. Par conséquent :

  • GY(t)=trGX(t)=(ptptt+1)r ;
  • 𝔼(Y)=𝔼(X)+r=rp ;
  • V(Y)=V(X)=r(1p)p2.

Modèle:Bas de page