Signaux physiques - bis (PCSI)/Filtrage linéaire : signaux périodiques

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Modèle:Chapitre


Modèle:AlDans ce chapitre, nous revoyons le développement en harmoniques de signaux périodiques, puis

Modèle:AlModèle:Transparentintroduisons la notion de puissance électrique moyenne reçue par un dipôle en r.s.f. [1] et enfin

Modèle:AlModèle:Transparentétendons cette notion pour tout régime périodique non sinusoïdal.

Rappel du théorème de Fourier : décomposition d'un signal périodique en une somme (infinie) de signaux harmoniques

Pour plus de détails voir le chap.5 « théorème de Fourier » de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».

Modèle:AlJoseph Fourier (1768 – 1830) mathématicien et physicien français connu pour ses travaux sur la décomposition de fonctions périodiques en séries trigonométriques convergentes (évoqués ici) et leur application au problème de la propagation de la chaleur

Énoncé du théorème de Fourier

Modèle:Théorème

2ème développement en série de Fourier

Modèle:Proposition Modèle:AlL'ensemble des valeurs «{C0,[Cn,φn]n*}» [2] définit alors « la représentation fréquentielle du signal ».

Harmonique instantané complexe de rang n

Modèle:AlOn associe à l'« harmonique instantané de rang n à savoir Cncos(2πnft+φn)», l'« harmonique instantané complexe Cn_exp(i2πnft)» [3] de fréquence nf où «Cn_=Cnexp(iφn)[3] est l'amplitude complexe de l'harmonique » [4] ;

Modèle:All'ensemble des amplitudes complexes {C0,Cn_n*}[5] définit alors la « représentation fréquentielle complexe du signal » [6].

Rappel de la définition de la grandeur efficace associée à une grandeur périodique, cas d'une grandeur sinusoïdale et autres exemples « grandeur créneau », « grandeur triangulaire », mesure à l'aide d'un multimètre

Déjà traité dans « notion de grandeur efficace associée à une grandeur instantanée alternative, mesure des tensions et intensités efficaces » du chap.24 de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».

Définition de la grandeur efficace associée à une grandeur instantanée alternative

Modèle:Définition Modèle:AlRemarque : L'intervalle sur lequel est calculée la moyenne, de largeur T, peut être choisi à partir de n'importe quel instant t0, la moyenne en étant indépendante ;

Modèle:AlModèle:Transparentsans raison d'un choix particulier simplifiant le calcul de l'intégrale, on choisit usuellement l'instant 0.

Évaluation dans le cas d'une grandeur sinusoïdale

Modèle:Propriété Modèle:AlDémonstration [7] : soit à calculer Y2=1T0TYm2cos2(ωt+φy)dt, ce qui se fait en linéarisant cos2(ωt+φy) selon cos2(ωt+φy)= 1+cos(2ωt+2φy)2 et en remarquant qu'une primitive de cos(2ωt+2φy)2 étant sin(2ωt+2φy)4ω avec les mêmes valeurs pour 0 et T[8], donne une contribution nulle à l'intégrale correspondante 0Tcos(2ωt+2φy)2dt= [sin(2ωt+2φy)4ω]0T=0 dont on déduit Y2= Ym2T0T1+cos(2ωt+2φy)2dt=Ym2T[t2]0T=Ym2TT2=Ym22 soit, comme la valeur efficace doit être positive et que l'amplitude l'est aussi, Y=Ym2[9] C.Q.F.D. [10].

En exercice, évaluation dans le cas de grandeurs « créneau » ou « triangulaire » symétriques

Modèle:AlRevoir le paragraphe « ayant le même intitulé » du chap.24 de la leçon « Signaux physiques (PCSI) », on rappelle que les valeurs efficaces des grandeurs « créneau » [11] ou « triangulaire » Modèle:Nobr ne sont pas à retenir.

Utilisation d'un multimètre en régime alternatif périodique

Modèle:AlUn multimètre peut fonctionner en voltmètre ou en ampèremètre [12] on peut choisir un fonctionnement

  • en régime permanent, repéré par =, de plus, quand les graduations sont colorées, elles sont blanches ou
  • en régime périodique, repéré par , de plus, quand les graduations sont colorées, elles sont rouges ;
si on travaille en régime périodique le multimètre fournit la valeur efficace ;

Modèle:Alil existe deux types de multimètres :

  • un multimètre « bas de gamme », donnant la valeur efficace uniquement en régime sinusoïdal [le multimètre détermine l'amplitude et divise par 2 pour l'affichage], dans ce cas les valeurs efficaces affichées sont fausses pour d'autres régimes périodiques « créneau [11] ou triangulaire symétriques [13] » [14],
  • un multimètre « T.R.M.S. [15] », donnant la valeur efficace quel que soit le régime [l'obtention pouvant se faire par réponse du multimètre proportionnellement au carré de la grandeur, avec une inertie du multimètre ne permettant pas un affichage instantané et se matérialisant avec un affichage de la moyenne].

Formule de Parseval

Déjà traité dans le paragraphe « Théorème de Parseval » du chap.5 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».

Modèle:AlMarc-Antoine Parseval des Chênes (1755 – 1836) mathématicien français à qui on doit essentiellement le « théorème de Parseval [16] » dont il eut l'intuition sans le démontrer [17].

Énoncé de la formule de Parseval

Modèle:Théorème

Formule de Parseval utilisant le 2ème développement en série de Fourier de la grandeur T-périodique

Modèle:AlÉcrivant le 2ème développement en série de Fourier de la fonction périodique

s(t)

de fréquence

f

sous la forme

«s(t)=C0+p*1à+[Cp,eff2cos(2πpft+φp)]» [18],

Modèle:All'égalité de Parseval prend alors la forme suivante Modèle:Théorème

En complément : quelques éléments de démonstration de la formule de Parseval utilisant le 2ème développement en série de Fourier de la fonction T-périodique

Modèle:AlOn utilise la définition de la valeur efficace on cherche à calculer l'expression suivante «Seff2=s2(t)=1T0Ts2(t)dt= 1T0T{C0+p*1à+[Cp,eff2cos(2πpft+φp)]}2dt» ;
Modèle:Alpour évaluer l'intégrale, on développe le carré de l'expression à intégrer donnant une somme de carrés «C02», «Cp,eff22cos2(2πpft+φp)»,
Modèle:AlModèle:Transparentde termes « rectangles » selon «2C0Cp,eff2cos(2πpft+φp)» et
Modèle:AlModèle:Transparentselon «4Cp,effCq,effcos(2πpft+φp)cos(2πqft+φq) avec qp»
Modèle:AlModèle:Transparentdont on évalue l'intégrale de chaque terme selon :

  • les intégrales des 1ers termes « rectangles » à savoir «2C0Cp,eff2cos(2πpft+φp)» étant Tp-périodique et se calculant à l'aide de la primitive 2C0Cp,eff2sin(2πpft+φp)2πpf qui prend la même valeur pour 0 et T=pTp[19] sont nulles,
  • les intégrales des derniers termes « rectangles » «4Cp,effCq,effcos(2πpft+φp)cos(2πqft+φq) avec qp» une linéarisation selon Modèle:Nobr =cos[2π(p+q)ft+φp+φq]+cos[2π(pq)ft+φpφq]» dont chaque terme se calcule à l'aide des primitives sin[2π(p+q)ft+φp+φq]2π(p+q)f et sin[2π(pq)ft+φp+φq]2π(pq)f lesquelles, prenant la même valeur pour 0 et T=(p+q)Tp+q dans la 1ère primitive [20], et pour 0 et T=|pq|T|pq| dans la 2ème primitive [21], sont également nulles ;
  • les intégrales des termes carrés à savoir «C02» et «Cp,eff22cos2(2πpft+φp) pour p*» dont la somme se calcule selon «0T{C02+p*1à+[Cp,eff22cos2(2πpft+φp)]}dt =C02T+p*1à+[Cp,eff20T2cos2(2πpft+φp)dt]» ou, après « linéarisation 2cos2(2πpft+φp)=1+cos(4πpft+2φp) et intégration 0T[1+cos(4πpft+2φp)]dt Modèle:Nobr car l'intégrale 0Tcos(4πpft+2φp)dt=[sin(4πpft+2φp)4πpf]0T est nulle compte-tenu du fait que sin(4πpft+2φp) prend la même valeur pour 0 et T=2pT2p[22], on en déduit «0T{C02+p*1à+[Cp,eff22cos2(2πpft+φp)]}dt={C02+[p*1à+Cp,eff2]}T» ;

Modèle:AlModèle:Transparentau final «

Seff2=s2(t)=1T0T{C0+p*1à+[Cp,eff2cos(2πpft+φp)]}2dt=C02+[p*1à+Cp,eff2]

»

d'où la formule de Parseval «Seff2=s2(t)=C02+[p*1à+Cp,eff2];».

Puissance électrique moyenne reçue par un dipôle linéaire au sens de l'A.R.Q.S. dans le cas d'un régime périodique quelconque, évaluation pour un conducteur ohmique (intérêt de la notion de valeur efficace), un condensateur (parfait) et une bobine (parfaite)

Puissance électrique moyenne reçue par un D.L. au sens de l'A.R.Q.S. dans le cas d'un régime périodique quelconque

Modèle:Al«u(t) et i(t) étant respectivement la tension instantanée aux bornes d'un D.L. [23] et l'intensité instantanée du courant le traversant en convention récepteur », la puissance instantanée électrique reçue par le D.L. [23] considéré précédemment s'écrit «𝒫e,r(t)=u(t)i(t)» [24] ;

Modèle:Aldans un régime

T

-périodique quelconque, on définit la puissance électrique moyenne reçue par le D.L. [23] par

«𝒫e,r(t)=1T0T𝒫e,r(t)dt=1T0Tu(t)i(t)dt» [25].

Évaluation de la puissance électrique moyenne reçue par un conducteur ohmique de résistance R

Modèle:AlAvec la loi d'Ohm de l'A.R.Q.S. [26] appliquée au conducteur ohmique de résistance

R

en convention récepteur on a «

u(t)=Ri(t)

» et la puissance électrique moyenne reçue par le conducteur ohmique en régime

T

-périodique quelconque se réécrit «

𝒫e,r,R(t)=1T0TRi2(t)dt=R[1T0Ti2(t)dt]

» soit, en reconnaissant le carré de l'intensité efficace dans l'expression entre crochets,

«𝒫e,r,R(t)=RI2» avec «I l'intensité efficace du courant traversant le conducteur ohmique » ;

Modèle:Alcomme la tension efficace aux bornes de ce dernier est liée à l'intensité efficace du courant le traversant par «

U=RI

» [27] ou

I=UR

on a également

«𝒫e,r,R(t)=U2R» avec «U la tension efficace aux bornes du conducteur ohmique » et
«𝒫e,r,R(t)=UI» avec «U et I tension et intensité efficaces ».

Modèle:AlRappel : Un des intérêts de l'introduction de la valeur efficace sur la valeur de crête dans la détermination d'une puissance électrique moyenne consommée par un conducteur ohmique est de « donner une même expression quelle que soit la forme du régime périodique » «RI2 ou U2R ou encore UI»
Modèle:AlModèle:Transparentalors qu'on aurait, en fonction des valeurs de crête, en régime sinusoïdal «RIm22 ou Um22R ou encore UmIm2»,
Modèle:AlModèle:Transparentcréneau [11] (symétrique [13])[28] «RIm2 ou Um2R ou encore UmIm» [29] et
Modèle:AlModèle:Transparenttriangulaire symétrique [13] «RIm23 ou Um23R ou encore UmIm3» [29].

Évaluation de la puissance électrique moyenne reçue par un condensateur parfait de capacité C

Modèle:AlAvec la relation de l'A.R.Q.S. [26] en convention récepteur liant l'intensité du courant « traversant » un condensateur de capacité

C

à la tension à ses bornes on a «

i(t)=Cdudt(t)

» et la puissance électrique moyenne reçue par le condensateur en régime

T

-périodique quelconque se réécrit «

𝒫e,r,C(t)= 1T0Tu(t)Cdudt(t)dt=1T0Td[12Cu2]dt(t)dt

» soit, en reconnaissant l'énergie stockée dans le condensateur sous forme électrostatique

C(t)

dans l'expression entre crochets, «

𝒫e,r,C(t)=[C(t)]0TT

» dans laquelle «

C(t)=12Cu2(t)

est l'énergie électrostatique stockée dans le condensateur à l'instant

t

» et finalement,

T

étant une période de

C(t)

[30],

«𝒫e,r,C(t)=0» ;

Modèle:Alainsi la puissance électrique moyenne reçue par un condensateur parfait est nulle quelle soit la forme du régime T-périodique établi.

Évaluation de la puissance électrique moyenne reçue par une bobine parfaite d'inductance propre L

Modèle:AlAvec la relation de l'A.R.Q.S. [26] en convention récepteur liant l'intensité du courant traversant une bobine parfaite d'inductance propre

L

à la tension à ses bornes on a «

u(t)=Ldidt(t)

» et la puissance électrique moyenne reçue par la bobine parfaite en régime

T

-périodique quelconque se réécrit «

𝒫e,r,L(t)= 1T0TLdidt(t)i(t)dt=1T0Td[12Li2]dt(t)dt

» soit, en reconnaissant l'énergie stockée dans la bobine parfaite sous forme électromagnétique

L(t)

dans l'expression entre crochets, «

𝒫e,r,L(t)=[L(t)]0TT

» dans laquelle «

L(t)=12Li2(t)

est l'énergie électromagnétique stockée dans la bobine parfaite à l'instant

t

» et finalement,

T

étant une période de

L(t)

[30],

«𝒫e,r,L(t)=0» ;

Modèle:Alainsi la puissance électrique moyenne reçue par une bobine parfaite est nulle quelle soit la forme du régime T-périodique établi.

Puissance électrique moyenne reçue par un dipôle linéaire dans le cas d'un régime sinusoïdal, puissance apparente et facteur de puissance, autres expressions dans le cas d'un dipôle passif utilisant la notion d'impédance ou d'admittance complexes

Évaluation de la puissance électrique moyenne reçue par un dipôle linéaire quelconque (actif ou passif) en r.s.f.

Modèle:AlNotant, en r.s.f. [1], «u(t)=U2cos(ωt+φu) la tension instantanée aux bornes du D.L. [23] » et «i(t)=I2cos(ωt+φi) l'intensité instantanée du courant traversant le D.L. [23] en convention récepteur », la définition de « la puissance électrique moyenne reçue par le D.L. [23], notée Pe,r,D.L.[31] » se réécrit selon «Pe,r,D.L.= 1T0T𝒫e,r,D.L.(t)dt=1T0Tu(t)i(t)dt= 1T0T2UIcos(ωt+φu)cos(ωt+φi)dt» et s'évalue en linéarisant, avant intégration, l'expression trigonométrique par utilisation de 2cos(a)cos(b)=cos(a+b)+cos(ab) ce qui donne ici 2cos(ωt+φu)cos(ωt+φi)= cos(2ωt+φu+φi)+cos(φuφi) d'où la réécriture de «Pe,r,D.L.=UIT0T[cos(2ωt+φu+φi)+cos(φuφi)]dt» soit encore, la somme de « deux valeurs moyennes à évaluer » [32] cos(2ωt+φu+φi) et cos(φu+φi),

  • la 1ère étant nulle car la fonction à intégrer de pulsation 2ω et donc de période T2, donne une primitive également T2-périodique à prendre entre deux valeurs séparées de T=2T2 soit deux valeurs de primitive égales et
  • la 2ème étant égale à cos(φuφi), la fonction à intégrer étant constante et la moyenne d'une constante étant cette constante,
d'où l'expression de la puissance électrique moyenne reçue par le D.L. [23] en r.s.f. [1]
«Pe,r,D.L.=UIcos(φuφi)» [33].

Modèle:AlAinsi la puissance moyenne électrique reçue par un D.L. [23] en r.s.f. [1] peut être considérée comme le produit de deux facteurs :

  • «UI» appelée « puissance apparente », produit de la tension efficace et de l'intensité efficace et exprimée en VA[34] et
  • «cos(φuφi)» appelé « facteur de puissance » [35], cosinus de l'avance de phase de la tension sur l'intensité du courant et sans unité.

Modèle:AlSigne du facteur de puissance suivant que le dipôle linéaire est passif ou actif : d'une part la puissance électrique moyenne reçue par le D.L. [23] étant positive s'il est passif et négative s'il est actif, d'autre part la puissance apparente étant naturellement positive, on en déduit que
Modèle:AlModèle:Transparentle facteur de puissance d'un D.P.L. [36] est positif, ce qui implique que l'avance de phase de la tension sur l'intensité est comprise entre π2 et +π2 (en convention récepteur),
Modèle:AlModèle:Transparentle facteur de puissance d'un D.A.L. [37] est négatif, ce qui implique que l'avance de phase de la tension sur l'intensité est comprise entre π et π2 ou entre +π2 et +π (en convention récepteur).

Autre expression de la puissance électrique moyenne reçue par un dipôle passif linéaire en r.s.f. utilisant l'impédance complexe du D.P.L.

Modèle:AlRappelant qu'on définit l'impédance complexe d'un D.P.L. [36] en électricité complexe associée au r.s.f. [1] à partir de la tension et de l'intensité instantanées complexes ou à partir de la tension et de l'intensité efficaces complexes selon «

Z_(jω)=u_(t)i_(t)=U_(jω)I_(jω)

» [38], on en déduit la forme trigonométrique de l'impédance complexe du D.P.L. [36] avec «

Z(ω)=U(ω)I(ω)

l'impédance du D.P.L. [36] »,

selon «Z_(jω)=Z(ω)exp[φu(ω)φi(ω)]» [39] ;

Modèle:Alparallèlement la forme algébrique de l'impédance complexe du D.P.L. [36] s'écrivant

«Z_(jω)=(ω)+jX(ω)» avec
«(ω) définissant la résistance du D.P.L. [36] » et «X(ω) sa réactance » [40],

Modèle:All'identification de la forme algébrique de l'impédance complexe du D.P.L. [36] avec la forme trigonométrique de cette dernière

l'explicitation de la résistance et de la réactance du D.P.L. [36]Modèle:, [40] selon

«(ω)=[Z_(jω)]=Z(ω)cos[φu(ω)φi(ω)]» d'une part et
«X(ω)=[Z_(jω)]=Z(ω)sin[φu(ω)φi(ω)]» d'autre part,
d'où le facteur de puissance du D.P.L. [36] :Modèle:Al«cos[φu(ω)φi(ω)]=(ω)Z(ω)» [41] ;

Modèle:Alson report dans l'expression précédemment établie de la puissance électrique moyenne reçue «

Pe,r,Z_(jω)=U(ω)I(ω)cos(φuφi)

» nous conduit à «

Pe,r,Z_(jω)=U(ω)I(ω)(ω)Z(ω)

» soit, en utilisant la définition de l'impédance

Z(ω)=U(ω)I(ω)U(ω)Z(ω)=I(ω)

une autre expression de la puissance électrique moyenne reçue par le D.P.L. [36] d'impédance complexe

Z_(jω)

selon

«Pe,r,Z_(jω)=(ω)[I(ω)]2» [33] Modèle:AlavecModèle:Al «(ω)=[Z_(jω)] résistance du D.P.L. [36] » [40].

Autre expression de la puissance électrique moyenne reçue par un dipôle passif linéaire en r.s.f. utilisant l'admittance complexe du D.P.L.

Modèle:AlRappelant qu'on définit l'admittance complexe d'un D.P.L. [36] en électricité complexe associée au r.s.f. [1] à partir de la tension et de l'intensité instantanées complexes ou à partir de la tension et de l'intensité efficaces complexes selon «

Y_(jω)=i_(t)u_(t)=I_(jω)U_(jω)

» [38], on en déduit la forme trigonométrique de l'admittance complexe du D.P.L. [36] avec «

Y(ω)=I(ω)U(ω)

l'admittance du D.P.L. [36] »,

selon «Y_(jω)=Y(ω)exp{[φu(ω)φi(ω)]}» [39] ;

Modèle:Alparallèlement la forme algébrique de l'admittance complexe du D.P.L. [36] s'écrivant

«Y_(jω)=𝒢(ω)+j(ω)» avec
«𝒢(ω) définissant la conductance du D.P.L. [36] » et «(ω) sa susceptance » [42],

Modèle:All'identification de la forme algébrique de l'admittance complexe du D.P.L. [36] avec la forme trigonométrique de cette dernière

l'explicitation de la conductance et de la susceptance du D.P.L. [36]Modèle:, [42]

selon «𝒢(ω)=[Y_(jω)]=Y(ω)cos{[φu(ω)φi(ω)]}=Y(ω)cos[φu(ω)φi(ω)]» d'une part et
Modèle:Transparent«(ω)=m[Y_(jω)]=Y(ω)sin{[φu(ω)φi(ω)]}=Y(ω)sin[φu(ω)φi(ω)]» d'autre part,
d'où le facteur de puissance du D.P.L. [36] :Modèle:Al«cos[φu(ω)φi(ω)]=𝒢(ω)Y(ω)» [41] ;

Modèle:Alson report dans l'expression précédemment établie de la puissance électrique moyenne reçue «

Pe,r,Z_(jω)=U(ω)I(ω)cos(φuφi)

» [43] nous conduit à «

Pe,r,Z_(jω)=U(ω)I(ω)𝒢(ω)Y(ω)

» [43] soit, en utilisant la définition de l'admittance

Y(ω)=I(ω)U(ω)I(ω)Y(ω)=U(ω)

une autre expression de la puissance électrique moyenne reçue par le D.P.L. [36] d'admittance complexe

Y_(jω)

selon

«Pe,r,Z_(jω)=𝒢(ω)[U(ω)]2» [33]Modèle:, [43] avec «𝒢(ω)=[Y_(jω)] conductance du D.P.L. [36] » [42].

Évaluation de la puissance électrique moyenne consommée par un D.P.L. sur l'exemple d'un dipôle R L C série soumis à une tension sinusoïdale de valeur efficace constante et de fréquence variable

Modèle:AlIl y a plusieurs façons d'aborder la détermination de la puissance électrique moyenne consommée par un dipôle RLC série soumis à une tension sinusoïdale de valeur efficace constante et de fréquence variable, nous les énumérons ci-après.

Utilisation de la propriété « la puissance électrique moyenne consommée par une association série est la somme des puissances électriques moyennes consommées par chaque élément de l'association »

Modèle:AlComme la bobine parfaite et le condensateur parfait ne consomment aucune puissance électrique en moyenne [44], la puissance électrique moyenne consommée par le dipôle

RLC

série l'est par le conducteur ohmique d'où «

Pe,r,RLCsérie=Pe,r,R=R[I(ω)]2

» [45], «

I(ω)

étant l'intensité efficace du courant traversant le conducteur ohmique mais aussi le dipôle

RLC

série soit

I(ω)= UZRLCsérie(ω)=UR2+(Lω1Cω)2

» que l'on reporte dans l'expression de la puissance électrique moyenne consommée par le dipôle

RLC

série soit

«Pe,r,RLCsérie=RR2+(Lω1Cω)2U2».

Modèle:AlRemarque : On aurait une propriété analogue avec des éléments montés en parallèle, la propriété s'énoncerait selon :
Modèle:AlModèle:Transparent« La puissance électrique moyenne consommée par une association parallèle est la somme des puissances électriques moyennes consommées par chaque élément de l'association ».

Utilisation de la résistance du dipôle R L C série (c.-à-d. de la partie réelle de l'impédance complexe)

Modèle:AlL'impédance complexe du dipôle

RLC

série étant «

ZRLCsérie_(jω)=R+j(Lω1Cω)

» on en déduit simplement la « résistance du dipôle

(ω)= R

» [40] et par suite «

Pe,r,RLCsérie= (ω)[I(ω)]2=R[I(ω)]2

» [46], où «

I(ω)

est l'intensité efficace du courant traversant le

RLC

série

I(ω)= UR2+(Lω1Cω)2

» que l'on reporte dans l'expression de la puissance électrique moyenne consommée par le dipôle

RLC

série soit

«Pe,r,RLCsérie=RR2+(Lω1Cω)2U2» [47].

Utilisation de la conductance du dipôle R L C série (c.-à-d. de la partie réelle de l'admittance complexe)

Modèle:AlL'impédance complexe du dipôle

RLC

série étant «

ZRLCsérie_(jω)=R+j(Lω1Cω)

»

l'admittance complexe «

YRLCsérie_(jω)= 1ZRLCsérie_(jω)=1R+j(Lω1Cω)

» et la détermination de la conductance nécessitant la forme algébrique on multiplie haut et bas par le complexe conjugué du dénominateur soit «

YRLCsérie_(jω)=Rj(Lω1Cω)R2+(Lω1Cω)2

» dont on tire la « conductance du dipôle

𝒢(ω)= RR2+(Lω1Cω)2

» [42] et par suite «

Pe,r,RLCsérie=𝒢(ω)U2

» [48], où «

U

est la tension efficace aux bornes du

RLC

série » soit, en reportant l'expression de la conductance dans celle de la puissance électrique moyenne consommée par le dipôle

RLC

série

«Pe,r,RLCsérie=RR2+(Lω1Cω)2U2» [49].

Utilisation de la puissance apparente et du facteur de puissance

Modèle:AlCette façon de procéder est de très loin la moins intéressante dans le cas présent car «Pe,r,RLCsérie=UI(ω)cos(φuφi)» [50] nécessite de déterminer

  • d'une part l'intensité efficace traversant le dipôle RLC série par «I(ω)=UZRLCsérie(ω)» et pour cela déterminer l'impédance du dipôle,
  • d'autre part le facteur de puissance par «cos(φuφi)=RLCsérie(ω)ZRLCsérie(ω)» et pour cela déterminer la résistance du dipôle

Modèle:AlDans le cas précis [51] : «ZRLCsérie_(jω)=R+j(Lω1Cω)» «ZRLCsérie(ω)=|ZRLCsérie_(jω)|=R2+(Lω1Cω)2» «I(ω)=UR2+(Lω1Cω)2» et
Modèle:AlModèle:Transparent«RLCsérie(ω)=[ZRLCsérie_(jω)]=R[40] cos(φuφi)=RLCsérie(ω)ZRLCsérie(ω)=RR2+(Lω1Cω)2»,
Modèle:AlModèle:Transparentsoit finalement «Pe,r,RLCsérie=UI(ω)cos(φuφi)=UUR2+(Lω1Cω)2RR2+(Lω1Cω)2=RR2+(Lω1Cω)2U2» [51].

Variation de la puissance électrique moyenne consommée par le dipôle R L C série en fonction de la fréquence, résonance en puissance

Modèle:AlLa puissance électrique moyenne consommée par le

RLC

série étant «

Pe,r,RLCsérie(ω)=RR2+(Lω1Cω)2U2

» peut se réécrire, à l'aide des grandeurs canoniques « la pulsation propre

ω0=1LC

» et « le facteur de qualité

Q=Lω0R=1RCω0

», ainsi que de « la fréquence réduite

x= ff0=ωω0

» et d'une « grandeur homogène à une puissance

U2R

»,
Modèle:AlModèle:Transparenten divisant haut et bas par

R

et en factorisant le dénominateur restant par

R

que l'on associe à

U2

de façon à faire apparaître dans l'autre facteur une grandeur sans dimension selon «

Pe,r,RLCsérie(ω)=11+(LωR1RCω)2U2R= 11+(Lω0xR1RCω0x)2U2R

» soit, en reconnaissant le facteur de qualité au carré que l'on factorisera dans le terme au carré du dénominateur,

«Pe,r,RLCsérie(x)=11+Q2(x1x)2U2R» [52].
Superposition des courbes de réponse en puissance électrique moyenne consommée par un RLC série soumis à une tension efficace fixée en fonction de la fréquence réduite x pour les facteurs de qualité donnant une résonance floue Q=0,4, modérée Q=2 et aiguë Q=10

Modèle:AlLa puissance électrique moyenne consommée par le RLC série est alors « maximale quand x1x=0 c.-à-d. pour x=1», nous retiendrons que « la puissance électrique moyenne consommée par un RLC série résonne pour la fréquence égale à sa fréquence propre » [53], « la valeur maximale étant alors égale à Pe,r,RLCsérie,max=Pe,r,RLCsérie(x=1)=U2R» ;

Modèle:Alà B.F. [54] le terme prédominant du dénominateur étant Q2x2, la puissance électrique moyenne consommée par le RLC série est alors équivalente à «Pe,r,RLCsérie,B.F.(x)x2Q2U2R0» [55] et

Modèle:Alà H.F. [56] le terme prédominant du dénominateur étant Q2x2, la puissance électrique moyenne consommée par le RLC série est alors équivalente à «Pe,r,RLCsérie,H.F. 1Q2x2U2R0» [57] ;

Modèle:Alci-contre la courbe de la puissance électrique moyenne en fonction de la fréquence réduite avec
Modèle:AlModèle:Transparentle positionnement des « fréquences de coupure à 3dB» [58]Modèle:, [59] pour les valeurs de facteur de qualité
Modèle:AlModèle:TransparentQ=10 donnant une résonance aiguë [les fréquences réduites de coupure à 3dB sont xc,b0,95 et xc,h1,05[58] la bande passante réduite à 3dB étant B.P.x,3dB=1Q=0,1[60]],
Modèle:AlModèle:TransparentQ=2 une résonance modérée [les fréquences réduites de coupure à 3dB sont xc,b0,78 et xc,h1,28[58] la bande passante réduite à 3dB étant B.P.x,3dB=1Q=0,5[60]] et
Modèle:AlModèle:TransparentQ=0,4 une résonance floue [les fréquences réduites de coupure à 3dB sont xc,b0,35 et xc,h2,85[58] la bande passante réduite à 3dB étant B.P.x,3dB =1Q=2,5[60]].

Expression de la puissance électrique moyenne reçue par un dipôle passif linéaire au sens de l'A.R.Q.S. dans le cas d'un régime périodique quelconque, application de la formule de Parseval

Décomposition en série de Fourier de la tension aux bornes du D.P.L. et de l'intensité du courant le traversant dans le cas d'un régime T-périodique quelconque, conséquence sur la puissance instantanée électrique reçue

Modèle:AlLa tension instantanée (T-périodique mais non harmonique) aux bornes du D.P.L. [36]Modèle:, [61] se décomposant en série de Fourier (avec choix de la 2ème décomposition) selon «u(t)= U0+n=1+Ueff,n2cos(2πnft+φu,n)» et
Modèle:All'intensité instantanée (également T-périodique mais non harmonique) du courant le traversant, en convention récepteur, se décomposant en série de Fourier [62] selon «i(t)= I0+n=1+Ieff,n2cos(2πnft+φi,n)», nous en déduisons
Modèle:Alla puissance électrique instantanée consommée par le D.P.L. [36] en régime T-périodique non harmonique utilisant ces deux décompositions selon «𝒫e,r,D.P.L.(t)=u(t)i(t)= [U0+n=1+Ueff,n2cos(2πnft+φu,n)][I0+n=1+Ieff,n2cos(2πnft+φi,n)]» ce qui, en développant, donne

  • des termes définissant la puissance instantanée électrique reçue par l'intermédiaire de chaque harmonique explicitée ci-après
    Modèle:Al« reçue par la composante permanente [63] c.-à-d. U0I0» ou
    Modèle:Al« reçue par l'harmonique de rang n c.-à-d. 2Ueff,nIeff,ncos(2πnft+φu,n)cos(2πnft+φi,n)» mais aussi
  • des termes de puissance correspondant au couplage de deux harmoniques différents explicitée ci-dessous
    Modèle:Al« couplage de la composante permanente [63] et de l'harmonique de rang n c.-à-d. {U0Ieff,n2cos(2πnft+φi,n)Ueff,nI02cos(2πnft+φu,n)}» ou
    Modèle:Al« couplage de l'harmonique de rang n et de l'harmonique de rang nn c.-à-d. 2Ueff,nIeff,ncos(2πnft+φu,n)cos(2πnft+φi,n)».

Puissance électrique moyenne reçue par le D.P.L. en régime T-périodique quelconque

  • Effectuant la moyenne des divers termes précédemment développés de la puissance électrique instantanée consommée par le D.P.L. [36]Modèle:, [61] en régime T-périodique non harmonique utilisant les deux décompositions en série de Fourier de la tension instantanée aux bornes du dipôle et de l'intensité instantanée du courant le traversant en convention récepteur [64], nous trouvons que tous les termes de puissance correspondant au couplage de deux harmoniques différents ont une moyenne nulle en effet
    Modèle:Al les termes de couplage de la composante permanente [63] et de l'harmonique de rang n c.-à-d. «{U0Ieff,n2cos(2πnft+φi,n)Ueff,nI02cos(2πnft+φu,n)}» étant de moyenne temporelle définie par {U0Ieff,n2cos(2πnft+φi,n)=1T0TU0Ieff,n2cos(2πnft+φi,n)dtUeff,nI02cos(2πnft+φu,n)=1T0TUeff,nI02cos(2πnft+φu,n)dt} dans laquelle chaque fonction à intégrer, de période Tn, conduit à une primitive de même périodicité à prendre entre deux valeurs séparées de T=nTn donnant deux valeurs de primitive égales et par suite une moyenne temporelle nulle et
    Modèle:Al les termes de couplage de deux harmoniques de rangs différents c.-à-d. «2Ueff,nIeff,ncos(2πnft+φu,n)cos(2πnft+φi,n)» étant de moyenne temporelle définie par 2Ueff,nIeff,ncos(2πnft+φu,n)cos(2πnft+φi,n)= 1T0T2Ueff,nIeff,ncos(2πnft+φu,n)cos(2πnft+φi,n)dt dont l'intégrande [65] s'intégrant par linéarisation en une somme de deux fonctions sinusoïdales Tn+n-périodique pour l'une et T|nn|-périodique pour l'autre, de primitive respective de même périodicité que la fonction considérée à prendre entre deux valeurs séparées de T=(n+n)Tn+n pour la 1ère (ce qui donne deux valeurs de primitive égales) et séparées de T=|nn|T|nn| pour la 2ème (ce qui donne encore deux valeurs de primitive égales) et par suite, leur ajout donne une moyenne nulle ;
  • la moyenne des termes définissant la puissance instantanée électrique reçue par l'intermédiaire de chaque harmonique s'obtient en appliquant le « résultat de la puissance électrique moyenne reçue par un D.P.L. [36]Modèle:, [61] en r.s.f. [1] » [50] d'où

Modèle:Alla puissance électrique moyenne consommée par le D.P.L. [36]Modèle:, [61] en régime

T

-périodique non harmonique est égale à la somme des puissances électriques moyennes consommées par le Modèle:Nobr soumis à chaque harmonique pris isolément soit

«Pe,r,D.P.L.=𝒫e,r,D.P.L.(t)=U0I0+n=1+Ueff,nIeff,ncos(φu,nφi,n)».

Autres expressions de la puissance électrique moyenne reçue par le D.P.L. en régime T-périodique quelconque

Modèle:AlAyant établi que la puissance électrique moyenne reçue par le D.P.L. [36]Modèle:, [61] en régime

T

-périodique non harmonique est la somme des puissances électriques moyennes consommées par le Modèle:Nobr soumis à chaque harmonique pris isolément, et
Modèle:Alnotant

ZD.P.L.,n_(nω)

[66] l'impédance complexe du D.P.L. [36] pour l'harmonique de rang

n

dont la résistance est

D.P.L.,n(nω)= [ZD.P.L.,n_(nω)]

[40], nous pouvons réécrire
Modèle:AlModèle:Transparentla puissance électrique moyenne consommée par le D.P.L. [36]Modèle:, [61] soumis à l'harmonique de rang

n

selon «

D.P.L.,n(nω)[Ieff,n(nω)]2

» [46] dans laquelle

Ieff,n(nω)

est l'intensité efficace du courant de l'harmonique de rang

n

traversant le dipôle d'où
Modèle:Alune autre expression de la puissance électrique moyenne reçue par le D.P.L. [36]Modèle:, [66] en régime

T

-périodique quelconque 

«Pe,r,D.P.L.=𝒫e,r,D.P.L.(t)=D.P.L.,0[I0]2+n=1+D.P.L.,n(nω)[Ieff,n(nω)]2» ;

Modèle:Alnotant

YD.P.L.,n_(nω)

[66] l'admittance complexe du D.P.L. [36] pour l'harmonique de rang

n

dont la conductance est

𝒢D.P.L.,n(nω)= [YD.P.L.,n_(nω)]

[42], nous pouvons réécrire
Modèle:AlModèle:Transparentla puissance électrique moyenne consommée par le D.P.L. [36]Modèle:, [61] soumis à l'harmonique de rang

n

selon «

𝒢D.P.L.,n(nω)[Ueff,n(nω)]2

» [48] dans laquelle

Ueff,n(nω)

est la tension efficace de l'harmonique de rang

n

aux bornes du dipôle d'où
Modèle:Alune autre expression de la puissance électrique moyenne reçue par le D.P.L. [36]Modèle:, [66] en régime

T

-périodique quelconque 

«Pe,r,D.P.L.=𝒫e,r,D.P.L.(t)=𝒢D.P.L.,0[U0]2+n=1+𝒢D.P.L.,n(nω)[Ueff,n(nω)]2».

Modèle:AlCas particuliers où la résistance de l'harmonique de rang n du D.P.L. [36]Modèle:, [66] est indépendante du rang : c.-à-d. «D.P.L.,n(nω)=0n» {exemple du dipôle RLC série où 0=R} ;
Modèle:AlModèle:Transparenton en déduit, après factorisation par 0, la puissance électrique moyenne consommée par le Modèle:Nobr en régime T-périodique quelconque «Pe,r,D.P.L.=0{I02+n=1+[Ieff,n(nω)]2}=0[Ieff]2» [67] ;

Modèle:AlModèle:Transparentoù la conductance de l'harmonique de rang n du D.P.L. [36]Modèle:, [66] est indépendante du rang : c.-à-d. «𝒢D.P.L.,n(nω)=𝒢0n» {exemple du dipôle RLC parallèle où 𝒢0=1R} ;
Modèle:AlModèle:Transparenton en déduit, après factorisation par 𝒢0, la puissance électrique moyenne consommée par le D.P.L. [36]Modèle:, [66] en régime T-périodique quelconque «Pe,r,D.P.L.=𝒢0{U02+n=1+[Ueff,n(nω)]2}=𝒢0[Ueff]2» [67].

Peut-on se ramener à une application de la formule de Parseval pour évaluer la puissance électrique moyenne consommée par un D.P.L. dans le cas d'un régime T-périodique quelconque, le D.P.L. étant de résistance (ou de conductance) dépendant effectivement de la fréquence ?

Modèle:AlLa réponse est, a priori, « NON » car dans ces cas il n'y a pas de factorisation possible par la résistance commune (ou la conductance commune)
Modèle:AlModèle:Transparentdans «Pe,r,D.P.L. =D.P.L.,0[I0]2+n=1+D.P.L.,n(nω)[Ieff,n(nω)]2» [68] ou
Modèle:AlModèle:Transparentdans «Pe,r,D.P.L.=𝒢D.P.L.,0[U0]2+n=1+𝒢D.P.L.,n(nω)[Ueff,n(nω)]2» [68] donc
Modèle:AlModèle:Transparentpas d'utilisation d'égalité de Parseval concernant l'intensité efficace (ou la tension efficace) ;

Modèle:AlModèle:Transparenttoutefois on peut procéder autrement, en utilisant que « seuls les conducteurs ohmiques consomment en moyenne de la puissance », « les condensateurs parfaits et les bobines parfaites ayant une consommation moyenne nulle » [44] :

Modèle:AlModèle:Transparentpour cela on repère chaque élément résistif du D.P.L. [36] de résistance Rk et
Modèle:AlModèle:Transparenton évalue l'intensité instantanée du courant traversant cet élément résistif ik(t) par sa 2ème décomposition en série de Fourier c.-à-d. «ik(t)=Ik,0+p*1à+[Ik,eff,p(2πpf)2cos(2πpft+φk,p)]» puis
Modèle:AlModèle:Transparenton en déduit la puissance électrique moyenne consommée dans Rk «Pe,r,Rk=Rk{[Ik,0]2+n=1+[Ik,eff,n(nω)]2}» soit finalement «Pe,r,Rk=Rk[Ik,eff]2» [67] ;

Modèle:AlModèle:Transparentpour évaluer la puissance électrique moyenne consommée dans le D.P.L. [36] on ajoute les puissances électriques moyennes consommées dans tous les conducteurs ohmiques du D.P.L. [36] soit «Pe,r,D.P.L.=kPe,r,Rk=kRk[Ik,eff]2» [69].

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 et 1,6 Régime Sinusoïdal Forcé.
  2. On peut remplacer les amplitudes par les valeurs efficaces multipliées par 2 sauf, bien sûr, pour la composante continue où la notion de valeur efficace n'a aucun sens.
  3. 3,0 et 3,1 Si le traitement est du domaine de l'électricité, il convient d'écrire l'imaginaire unité j et non i.
  4. Si on remplace les amplitudes par les valeurs efficaces multipliées par 2, on introduit alors les valeurs efficaces complexes selon Ceff,n_= Ceff,nexp(iφn).
  5. On notera que la composante continue C0 reste elle-même dans l'ensemble des amplitudes complexes.
  6. Si on remplace les amplitudes complexes par les valeurs efficaces complexes multipliées par 2, alors la représentation fréquentielle complexe du signal s'écrit {C0,[Ceff,n_2]n*}.
  7. Rappelée car il est important de savoir la refaire.
  8. La fonction sin(2ωt+2φy) étant périodique de période 2π2ω=122πω=T2.
  9. Calcul qu'il est conseillé de savoir refaire rapidement.
  10. Ce Qu'il Fallait Démontrer.
  11. 11,0 11,1 et 11,2 Encore appelé « carré ».
  12. Ceci étant très important est rappelé ci-après, bien que déjà traité dans le paragraphe « ayant le même intitulé » du chap.24 de la leçon «Signaux physiques (PCSI) ».
  13. 13,0 13,1 et 13,2 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées signal symétrique
  14. En régime créneau, l'affichage donne un résultat sous-estimé alors qu'en régime triangulaire symétrique, il donne un résultat surestimé.
  15. « True Root Mean Square » ou « moyenne quadratique exacte ».
  16. Encore appelé égalité de Parseval.
  17. Il estimait que c'était une évidence.
  18. Voir, plus haut dans ce chapitre, le 2ème développement en série de Fourier de la fonction s(t) dans lequel on a substitué l'amplitude de chaque harmonique par leur valeur efficace.
  19. Car la primitive 2C0Cp,eff2sin(2πpft+φp)2πpf est aussi de période Tp.
  20. Car la primitive 2Cp,effCq,effsin(2π(p+q)ft+φp)2π(p+q)f est aussi de période Tp+q.
  21. Car la primitive 2Cp,effCq,effsin(2π(pq)ft+φp)2π(pq)f est aussi de période T|pq|.
  22. sin(4πpft+2φp) étant T2p-périodique.
  23. 23,0 23,1 23,2 23,3 23,4 23,5 23,6 23,7 et 23,8 Dipôle Linéaire.
  24. Voir le paragraphe « expression, en convention récepteur, de la puissance instantanée électrique reçue par une portion de circuit en fonction de la tension entre ses bornes et de l'intenisté du courant la traversant » du chap.21 de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».
  25. La définition de la moyenne temporelle d'une grandeur T-périodique f(t) est «f(t)=1Tt0t0+Tf(t)dt» mais le calcul étant indépendant de t0, usuellement on choisit t0=0.
  26. 26,0 26,1 et 26,2 Approximation des Régimes Quasi-Stationnaires.
  27. En effet on a u(t)=Ri(t) U2=1T0Tu2(t)dt=1T0TR2i2(t)dt=R2[1T0Ti2(t)dt]=R2I2 et, les valeurs efficaces ainsi que la résistance étant des grandeurs positives on en déduit U=RI.
  28. Mis entre parenthèses car le résultat est indépendant du caractère symétrique.
  29. 29,0 et 29,1 Revoir le paragraphe « évaluation dans le cas de grandeurs créneau ou triangulaire symétriques (de leur valeur efficace) » du chap.24 de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».
  30. 30,0 et 30,1 Si T est la période de la tension (ou de l'intensité du courant) on a u(t+T)=u(t)t [ou i(t+T)=i(t)t] u2(t+T)= u2(t)t [ou i2(t+T)=i2(t)t] établissant que T est une période du carré de la tension (ou du carré de l'intensité du courant) mais non nécessairement la plus petite comme on le vérifierait sur l'exemple de tension sinusoïdale (ou d'intensité sinusoïdale du courant) dans lequel la plus petite période du carré de tension (ou du carré d'intensité du courant) est la moitié de la période de la tension (ou de l'intensité du courant).
  31. Notation que l'on utilise en r.s.f. à la place de celle, plus lourde, utilisée en régime T-périodique quelconque 𝒫e,r,D.L.(t).
  32. Au facteur UI près.
  33. 33,0 33,1 et 33,2 À retenir et à savoir retrouver rapidement.
  34. Bien que de même homogénéité que la puissance électrique moyenne exprimée en W, on n'exprime pas la puissance apparente en W mais en VA pour bien souligner que la puissance apparente n'est en général pas la puissance électrique moyenne.
  35. C'est ce facteur qui fait que la puissance apparente n'est pas la puissance électrique moyenne reçue quand il est différent de 1.
  36. 36,00 36,01 36,02 36,03 36,04 36,05 36,06 36,07 36,08 36,09 36,10 36,11 36,12 36,13 36,14 36,15 36,16 36,17 36,18 36,19 36,20 36,21 36,22 36,23 36,24 36,25 36,26 36,27 36,28 36,29 36,30 36,31 36,32 36,33 36,34 36,35 36,36 36,37 et 36,38 Dipôle Passif Linéaire.
  37. Dipôle Actif Linéaire.
  38. 38,0 et 38,1 Dans le cas général la tension et l'intensité efficaces complexes dépendent toutes deux de la pulsation imposée par le générateur mais il est possible que l'une des deux ou les deux n'en dépendent pas ; ainsi quand on impose la tension d'un générateur de tension directement aux bornes du D.P.L. U_ n'en dépend pas ou quand on impose l'intensité du courant délivré par un générateur de courant directement à travers le D.P.L. I_ n'en dépend pas, enfin aucun des deux n'en dépend quand en plus il s'agit d'un conducteur ohmique.
  39. 39,0 et 39,1 Dans le cas général la tension et l'intensité efficaces dépendent toutes deux de la pulsation imposée par le générateur mais il est possible que l'une des deux ou les deux n'en dépendent pas ; ainsi quand on impose la tension d'un générateur de tension directement aux bornes du D.P.L. U n'en dépend pas ou quand on impose l'intensité du courant délivré par un générateur de courant directement à travers le D.P.L. I n'en dépend pas, enfin aucun des deux n'en dépend quand en plus il s'agit d'un conducteur ohmique ;
    Modèle:Alon peut redire la même chose en ce qui concernent les phases à l'origine de la tension et de l'intensité
  40. 40,0 40,1 40,2 40,3 40,4 et 40,5 Voir le paragraphe « notion de résistance et de réactance d'un D.P.L. en r.s.f. de fréquence f = ω/(2π) et d'impédance complexe connue » du chap.3 de la leçon « Signaux physiques - bis (PCSI) ».
  41. 41,0 et 41,1 Pour la suite nous adopterons la simplification usuelle de notation à savoir ne pas préciser la dépendance en pulsation imposée par le générateur des phases à l'origine (même si celles-ci en dépendent effectivement).
  42. 42,0 42,1 42,2 42,3 et 42,4 Voir le paragraphe « notion de conductance et de susceptance d'un D.P.L. en r.s.f. de fréquence f = ω/(2π) et d'admittance complexe connue » du chap.3 de la leçon « Signaux physiques - bis (PCSI) ».
  43. 43,0 43,1 et 43,2 Noter que l'on met en indice de la puissance électrique moyenne consommée « l'impédance complexe » et non « l'admittance complexe » pour les mêmes raisons que l'on écrit l'impédance complexe sur les schémas et non l'admittance complexe.
  44. 44,0 et 44,1 Voir les paragraphes « évaluation de la puissance électrique moyenne reçue par un condensateur parfait de capacité C » et « évaluation de la puissance électrique moyenne reçue par une bobine parfaite d'inductance propre L » plus haut dans ce chapitre.
  45. Voir le paragraphe « évaluation de la puissance électrique moyenne reçue par un conducteur ohmique de résistance R » plus haut dans ce chapitre.
  46. 46,0 et 46,1 Voir le paragraphe « autre expression de la puissance électrique moyenne reçue par un dipôle passif linéaire en r.s.f. utilisant l'impédance complexe du D.P.L. » plus haut dans ce chapitre.
  47. A priori intéressant car l'impédance complexe d'une association série est simple à déterminer.
  48. 48,0 et 48,1 Voir le paragraphe « autre expression de la puissance électrique moyenne reçue par un dipôle passif linéaire en r.s.f. utilisant l'admittance complexe du D.P.L. » plus haut dans ce chapitre.
  49. A priori intéressant car la tension efficace étant constante n'est pas à déterminer, par contre l'admittance complexe d'une association série nécessite de déterminer au préalable l'impédance complexe d'où un intérêt amoindri.
  50. 50,0 et 50,1 Voir le paragraphe « évaluation de la puissance électrique moyenne reçue par un dipôle linéaire quelconque (actif ou passif) en r.s.f. » plus haut dans ce chapitre.
  51. 51,0 et 51,1 Mais utiliser cette méthode dans ce cas précis serait très mal venu.
  52. Bien que l'on ne considère plus la variation de la puissance électrique moyenne consommée par le RLC série selon la même variable (ω ayant été remplacée par x) et par suite qu'il ne peut s'agir de la même fonction, la valeur reste la même et l'usage veut qu'en physique nous adoptions le plus souvent la même lettre pour la fonction et la valeur de la fonction d'où la conservation de la notation Pe,r,RLCsérie.
  53. C.-à-d. qu'elle résonne simultanément à l'intensité efficace du courant, ce qui est en accord avec Pe,r,RLCsérie(ω)=R[I(ω)]2.
  54. Basse Fréquence.
  55. D'où dPe,r,RLCsérie,B.F.dx(x)2xQ2U2R la tangente à la courbe de la puissance électrique moyenne en fonction de la fréquence réduite en x=0 est l'axe des x.
  56. Haute Fréquence.
  57. La courbe de la puissance électrique moyenne en fonction de la fréquence réduite admet pour asymptote quand x+ l'axe des x.
  58. 58,0 58,1 58,2 et 58,3 Voir le paragraphe « fréquences de coupure à -3dB de la réponse sinusoïdale forcée en intensité d'un R L C série soumis à une tension sinusoïdale de valeur efficace constante » du chap.4 de la leçon « Signaux physiques - bis (PCSI) ».
  59. Celles-ci correspondant à l'intensité efficace égale à l'intensité efficace maximale divisée par 2, elles sont aussi définies comme les valeurs de fréquence pour lesquelles la puissance électrique moyenne est égale à la puissance électrique moyenne maximale divisée par 2.
  60. 60,0 60,1 et 60,2 Voir le paragraphe « bande passante à -3dB de la réponse sinusoïdale forcée en intensité d'un R L C série soumis à une tension sinusoïdale de valeur efficace constante » du chap.4 de la leçon « Signaux physiques - bis (PCSI) ».
  61. 61,0 61,1 61,2 61,3 61,4 61,5 et 61,6 Mais cela reste valable pour un dipôle actif linéaire (D.A.L.).
  62. Avec même choix de la 2ème décomposition.
  63. 63,0 63,1 et 63,2 Encore qualifiée de « continue » par les électriciens (ce qui n'est évidemment pas au sens de « continuité de fonction » utilisé en mathématiques).
  64. Voir le paragraphe « décomposition en série de Fourier de la tension aux bornes du D.P.L. et de l'intensité du courant le traversant dans le cas d'un régime T-périodique quelconque, conséquence sur la puissance instantanée électrique reçue » plus haut dans ce chapitre.
  65. Nom masculin donné à la fonction à intégrer.
  66. 66,0 66,1 66,2 66,3 66,4 66,5 et 66,6 Ici le dipôle ne peut être actif puisqu'on lui associe une impédance complexe pour chaque harmonique, il est donc nécessairement passif.
  67. 67,0 67,1 et 67,2 Cette dernière égalité étant l'égalité de Parseval utilisant le 2ème développement en série de Fourier {voir le paragraphe « formule de Parseval utilisant le 2ème développement en série de Fourier de la grandeur T-périodique » plus haut dans ce chapitre}.
  68. 68,0 et 68,1 Voir le paragraphe « autres expressions de la puissance électrique moyenne reçue par le D.P.L. en régime T-périodique quelconque » plus haut dans ce chapitre.
  69. On obtiendrait de même en utilisant les tensions aux bornes des éléments résistifs au lieu des intensités des courants les traversant «Pe,r,D.P.L.= kPe,r,Rk=k[Uk,eff]2Rk».

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