Signaux physiques (PCSI)/Exercices/Propagation d'un signal : Ondes stationnaires mécaniques

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Modèle:Exercice

Modèle:Clr

Explication de la résonance d'ondes stationnaires sur une corde de Melde en évaluant les réflexions sur la poulie et le vibreur sans ou avec cœfficients d'atténuation

Modèle:AlOn considère l'expérience classique de la corde de Melde[1] tendue horizontalement selon l'axe xx entre un vibreur O [2] engendrant un mouvement transversal si(t)=a0cos(ωt+φ0) et
Modèle:AlModèle:Transparentune poulie P sur laquelle la corde s'appuie pour retenir un objet de masse m [3],
Modèle:AlModèle:Transparentl'axe de la poulie étant situé à la distance L du vibreur et la tension de la corde étant telle que son point de contact avec la poulie reste fixe ;

Modèle:Alon se propose de prolonger l'étude du paragraphe « interprétation par superposition d'une onde incidente progressive sinusoïdale émise par une extrémité et de l'onde réfléchie sur l'autre extrémité supposée fixe » du chap.7 de la leçon « Signaux physiques (PCSI) »,
Modèle:AlModèle:Transparentmontrant que l'onde réfléchie sur la poulie sans atténuation (r) se superposant à l'onde incidente émise par le vibreur (i) donne une onde résultante stationnaire (1) s1(M,t)= 2a0sin(kxkL)sin(ωtkL+φ0)
Modèle:AlModèle:Transparenten remarquant toutefois que cette onde ne satisfaisant pas à la C.A.L[4]. imposée par le vibreur en O [5], il est nécessaire d'envisager une réflexion sur le vibreur pour que le mouvement de ce dernier reste si(O,t)=a0cos(ωt+φ0) ;

Modèle:Alavec cette réflexion sur le vibreur on obtient un nouvelle onde (r) se propageant vers la poulie, onde (r) qui se réfléchit sur P en une onde (r) revenant vers O et la superposition des ondes (r) et (r) donne une nouvelle onde résultante stationnaire (2) s2(M,t) qu'il conviendra d'évaluer[6] mais
Modèle:AlModèle:Transparentla superposition des deux ondes stationnaires s1(M,t)+s2(M,t) ne satisfaisant pas à la C.A.L[4]. imposée par le vibreur en O, il est nécessaire d'envisager une nouvelle réflexion sur le vibreur pour que le mouvement de ce dernier reste si(O,t)=a0cos(ωt+φ0) ;

Modèle:Alavec cette nouvelle réflexion sur le vibreur on obtient un nouvelle onde (r) se propageant vers la poulie, onde (r) qui se réfléchit sur P en une onde (rIV) revenant vers O et la superposition des ondes (r) et (rIV) donne une nouvelle onde résultante stationnaire (3) s3(M,t) qu'il conviendra d'évaluer[6] mais
Modèle:AlModèle:Transparentla superposition des trois ondes stationnaires s1(M,t)+s2(M,t)+s3(M,t) ne satisfaisant pas à la C.A.L[4]. imposée par le vibreur en O, il est nécessaire d'envisager une nouvelle réflexion sur le vibreur pour que le mouvement de ce dernier reste si(O,t)=a0cos(ωt+φ0) ;

Modèle:Aletc

Modèle:AlLe but de cet exercice est de déterminer l'onde résultante, superposition des n 1ers couples de réflexions sur la poulie P et le vibreur O «stot,n=q=1nsq(M,t)» où «sq(M,t) est l'onde stationnaire sinusoïdales superposant l'onde se propageant vers P après (q1) réflexions sur O et l'onde se propageant vers O après q réflexions sur P», puis
Modèle:AlModèle:Transparentde rechercher la condition de résonance d'une telle onde.

Modèle:AlNous ferons tout d'abord l'étude en considérant les réflexions parfaites (c'est-à-dire sans atténuation de l'amplitude) puis nous reprendrons l'étude
Modèle:AlModèle:Transparenten considérant que la réflexion sur P se fait avec un cœfficient de réflexion ρ et celle sur O avec un cœfficient de réflexion ρ.

Étude du cas de réflexions parfaites sur la poulie et le vibreur

Rappel de la démarche

Modèle:AlRappeler la démarche permettant d'établir le « signal sr(M,t) au point M et à l'instant t de l'onde (r) réfléchie une 1ère fois sur le vibreur » à partir du
Modèle:AlModèle:Transparent« signal sr(M,t) au même point M et au même instant t de l'onde (r) réfléchie sur la poulie ».

Modèle:Solution

Expression de l'onde stationnaire, superposition de l'onde (r') et de sa réfléchie (r’’) sur la poulie

Modèle:AlRemarquant que sr(M,t) se déduit de si(M,t) par simple déphasage, déterminer sans calcul le signal de l'onde résultante, superposition de l'onde (r) et de sa réfléchie (r) sur la poulie, s2(M,t)=sr(M,t)+sr(M,t) à partir de l'expression de s1(M,t).

Modèle:Solution

Itération du procédé

Modèle:AlItérer le procédé utilisé précédemment pour obtenir sq(M,t) le signal de l'onde résultante superposant l'onde se propageant vers P après (q1) réflexions sur O et l'onde se propageant vers O après q réflexions sur P à partir de s1(M,t).

Modèle:Solution

Expression de l'onde résultante superposant les n 1ers couples d'ondes stationnaires successives après (n - 1) réflexions sur le vibreur et n sur la poulie

Modèle:AlExprimer le signal de l'onde résultante au point M et à l'instant t, superposition des n 1ers couples d'ondes stationnaires successives après n réflexions sur la poulie P et (n1) sur le vibreur O «stot,n(M,t)=q=1nsq(M,t)» ;

Modèle:Alvérifier qu'elle peut s'écrire sous la forme «stot,n(M,t)=2a0sin(kxkL)q=1nsin(ωt+φq)» ou
Modèle:AlModèle:Transparent«stot,n(M,t)=Sn(t)sin(kxkL)» en posant «2a0q=1nsin(ωt+φq)=Sn(t)».

Modèle:Solution

Évaluation de l'onde résultante superposant les n 1ers couples d'ondes stationnaires successives après (n - 1) réflexions sur le vibreur et n sur la poulie

Modèle:AlDans le but d'évaluer Sn(t)=2a0q=1nsin(ωt+φq) nous introduisons la grandeur instantanée complexe Sn_(t)=2a0q=1nexp(iωt+φq) dont Sn(t) est la partie imaginaire, puis
Modèle:AlModèle:Transparentl'amplitude complexe An_=2a0q=1nexp(iφq) telle que Sn_(t)=An_exp(iωt) ;

Modèle:Alvérifier que An_ est la « somme des n 1ers termes d'une suite géométrique » de 1er terme 2a0exp(iφ1) et de raison exp[i(φ2φ1)] {on explicitera le 1er terme et la raison} ;

Modèle:AlModèle:Transparenten déduire une expression simplifiée de An_ puis

Modèle:AlModèle:Transparentdéterminer son module An et
Modèle:AlModèle:Transparentson argument φtot,n, dans le but de
Modèle:Alterminer l'évaluation de Sn(t)=Ansin(ωt+φtot,n) et celle du signal stot,n de l'onde résultante stot,n(M,t)=Sn(t)sin(kxkL)
Modèle:AlModèle:Transparent=Ansin(kxkL)sin(ωt+φtot,n).

Modèle:Solution

Étude de l'onde stationnaire résultante obtenue après (n - 1) réflexions sur le vibreur et n sur la poulie

Modèle:AlVérifier que l'onde résultante de signal stot,n(M,t) obtenu dans la « solution de l'évaluation de l'onde résultante superposant les n 1ers couples d'ondes stationnaires successives après (n - 1) réflexions sur le vibreur et n sur la poulie » plus haut dans cet exercice,
Modèle:AlModèle:Transparentest effectivement stationnaire en déterminant la position des nœuds et des ventres puis
Modèle:AlModèle:Transparenten constatant que les points d'un même fuseau vibrent en phase,
Modèle:AlModèle:Transparentles points situés de part et d'autre d'un même nœud vibrant en opposition de phase ;

Modèle:AlModèle:Transparentexprimer l'amplitude aux ventres et
Modèle:AlModèle:Transparentvérifier que la « condition de résonance » telle qu'elle a été déterminée au paragraphe « conditions de résonance (c'est-à-dire conditions d'interférences constructives des divers systèmes d'onde stationnaires sinusoïdales) » du chap.7 de la leçon « Signaux physiques (PCSI) » correspond à l'annulation du dénominateur de l'amplitude aux ventres {nous admettrons que ceci suffit à justifier le caractère « maximal » [7] de l'amplitude aux ventres}.

Modèle:Solution

Étude du cas où les réflexions sur la poulie et le vibreur se font respectivement avec un cœfficient de réflexion ρ et ρ'

Étude de l'onde réfléchie (r) sur la poulie ainsi que de l'onde résultante (1), superposition de l'onde incidente (i) et de l'onde réfléchie (r)

Modèle:AlÉtablir l'expression de l'onde réfléchie sur la poulie (r) de signal sr(M,t) au point M et à l'instant t sachant que l'onde réfléchie (r) en P se déduit de l'onde incidente (i) au même point P[8] par «sr(P,t)=ρsi(P,t)» puis

Modèle:Aldéterminer le signal s1(M,t) de l'onde résultante (1), superposition de l'onde incidente et de l'onde réfléchie sur P et le mettre sous la forme
Modèle:AlModèle:Transparent«s1(M,t)=𝒜1(x)cos[ωt+φ1(x)]» en explicitant l'amplitude «𝒜1(x)» et la phase «φ1(x)» [9] ;

Modèle:Alvérifier qu'il existe toujours et aux mêmes positions, des ventres de vibration mais que
Modèle:AlModèle:Transparentles « nœuds sont remplacés par des positions de vibration d'amplitude minimale » [10] d'une part et que
Modèle:AlModèle:Transparentles points d'un même « fuseau » ne vibrent plus rigoureusement en phase d'autre part.

Modèle:Solution

Étude de l'onde réfléchie (r') sur le vibreur ainsi que de l'onde résultante (2), superposition de l'onde (r') et de sa réfléchie sur la poulie (r")

Modèle:AlÉtablir l'expression de l'onde réfléchie sur le vibreur (r) de signal sr(M,t) au point M et à l'instant t sachant que l'onde réfléchie sur le vibreur (r) en O se déduit de l'onde réfléchie sur la poulie (r) au même point O[11] par «sr(O,t)=ρsr(O,t)» puis

Modèle:Alvérifier que l'onde réfléchie sur le vibreur (r) se déduit de l'onde incidente (i) en multipliant l'amplitude de vibration du vibreur a0 par un facteur à préciser et
Modèle:AlModèle:Transparenten ajoutant à la phase initiale φ0 une valeur également à préciser ;

Modèle:Aldéterminer le signal s2(M,t) de l'onde résultante (2), superposition de l'onde réfléchie sur le vibreur (r) de signal sr(M,t) et de sa réfléchie sur la poulie (r) de signal sr(M,t)[12] c'est-à-dire
Modèle:AlModèle:Transparents2(M,t)=sr(M,t)+sr(M,t) et le mettre sous la forme
Modèle:AlModèle:Transparent«s2(M,t)=𝒜2(x)cos[ωt+φ2(x)]» en explicitant l'amplitude «𝒜2(x)» et la phase «φ2(x)» [13] ;

Modèle:Alvérifier que 𝒜2(x) se déduit de 𝒜1(x) par un facteur multiplicateur à préciser {il existe donc, aux mêmes positions, des ventres de vibration ainsi que des points de vibration d'amplitude minimale[10] Modèle:Nobr substituant aux nœuds des ondes stationnaires dans le cas de réflexion parfaite)} et

Modèle:AlModèle:Transparentque φ2(x) se déduit de φ1(x) par un terme additif à préciser {là encore les points d'un même « fuseau » ne vibrent plus rigoureusement en phase}.

Modèle:Solution

Itération du procédé

Modèle:AlItérer le procédé exposé précédemment pour obtenir sq(M,t) le signal de l'onde résultante superposant l'onde se propageant vers P après (q1) réflexions sur O et l'onde se propageant vers O après q réflexions sur P à partir de s1(M,t).

Modèle:Solution

Expression de l'onde résultante superposant les n 1ers couples d'ondes pseudo-stationnaires successives après (n - 1) réflexions sur le vibreur et n sur la poulie

Modèle:AlExprimer le signal de l'onde résultante au point M et à l'instant t, superposition des n 1ers couples d'ondes « pseudo-stationnaires »[14] successives après n réflexions sur la poulie P et (n1) sur le vibreur O «stot,n(M,t)=q=1nsq(M,t)» ;

Modèle:Alvérifier qu'elle peut s'écrire sous la forme «stot,n(M,t)=𝒜1(x)q=1n{(ρρ)(q1)cos[ωt+φ1(x)(q1)2kL]}»
Modèle:AlModèle:Transparentdans laquelle 𝒜1(x) et φ1(x) sont respectivement l'amplitude et la phase initiale de l'onde « pseudo-stationnaire »[14] (1)[15]Modèle:,[16].

Modèle:Solution

Évaluation de l'onde résultante superposant les n 1ers couples d'ondes pseudo-stationnaires successives après (n - 1) réflexions sur le vibreur et n sur la poulie

Modèle:AlPour évaluer stot,n(M,t)=𝒜1(x)q=1n{(ρρ)(q1)cos[ωt+φ1(x)(q1)2kL]}[15]Modèle:,[16] nous introduisons la grandeur instantanée complexe stot,n_(M,t) dont stot,n(M,t) est la partie réelle Modèle:Nobr telle que stot,n(M,t)=[stot,n_(M,t)], la grandeur instantanée complexe stot,n_(M,t) étant de forme suivante
Modèle:AlModèle:Transparentstot,n_(M,t)=𝒜1(x)q=1n[(ρρ)(q1)exp{i[ωt+φ1(x)(q1)2kL]}]=An_(x)exp(iωt)[15]Modèle:,[16] dans laquelle An_(x) est l'amplitude complexe associée de forme
Modèle:AlModèle:TransparentAn_(x)=𝒜1(x)exp[iφ1(x)]q=1n{(ρρ)(q1)exp[i(q1)2kL]}[15]Modèle:,[16] ;

Modèle:AlModèle:TransparentAn_(x) étant à la « somme des n 1ers termes d'une suite géométrique » de 1er terme et de raison à expliciter,
Modèle:AlModèle:Transparenten déduire une expression simplifiée de An_(x) puis
Modèle:AlModèle:Transparentdéterminer son module An(x) et
Modèle:AlModèle:Transparentson argument φtot,n(x), dans le but de
Modèle:AlModèle:Transparentterminer l'évaluation de «stot,n(M,t)=An(x)cos[ωt+φtot,n(x)]».

Modèle:AlVérifier que la position des points d'amplitude maximale (c'est-à-dire la position des ventres) {préciser la valeur de l'amplitude aux ventres} ainsi que
Modèle:AlModèle:Transparentcelle des points d'amplitude minimale (c'est-à-dire celle des « pseudo-nœuds »[17]) {préciser la valeur de l'amplitude minimale}
Modèle:AlModèle:Transparentsont les mêmes que celles obtenues dans le cas où les réflexions sont parfaites[18] mais

Modèle:AlModèle:Transparentque l'onde résultante avec réflexions non parfaites ne peut être qualifiée de « stationnaire » car l'amplitude aux points d'amplitude minimale n'est pas nulle (ce sont des « pseudo-nœuds »[17]) et
Modèle:AlModèle:Transparentles points d'un « même fuseau » ne vibrent pas rigoureusement en phase d'où
Modèle:AlModèle:Transparentsa qualification de « pseudo-stationnaire »[14].

Modèle:Solution

Évaluation de l'onde résultante superposant les n 1ers couples d'ondes pseudo-stationnaires successives après (n - 1) réflexions sur le vibreur et n sur la poulie dans la condition où on observerait la résonance si les réflexions étaient parfaites

Modèle:AlNous nous proposons de simplifier l'expression de stot,n=An(x)cos[ωt+φtot,n(x)][19] dans la « condition de résonance de l'onde résultante superposant les n 1ers couples d'ondes stationnaires successives après (n - 1) réflexions parfaites sur le vibreur et n sur la poulie »[18] en admettant que cette condition traduit, dans le cas de réflexions non parfaites, une « hypothétique résonance »[20] ;

Modèle:AlModèle:Transparentsimplifier l'expression de l'amplitude An(x) de l'onde résultante superposant les n 1ers couples d'ondes pseudo-stationnaires[14] successives après (n1) réflexions sur le vibreur et n sur la poulie dans la « condition d'hypothétique résonance »[20] et

Modèle:AlModèle:Transparentcelle de la phase φtot,n(x) de cette onde résultante superposant les n 1ers couples d'ondes pseudo-stationnaires[14] successives après (n1) réflexions sur le vibreur et n sur la poulie dans cette même « condition d'hypothétique résonance »[20] puis

Modèle:AlModèle:Transparentréécrire l'expression de stot,n dans cette même « condition d'hypothétique résonance »[20].

Modèle:Solution

Étude de l'onde résultante obtenue après (n - 1) réflexions sur le vibreur et n sur la poulie dans la condition où on observerait la résonance si les réflexions étaient parfaites

Modèle:AlAyant vérifié, dans la solution de la question « évaluation de l'onde résultante superposant les n 1ers couples d'ondes pseudo-stationnaires successives après (n - 1) réflexions sur le vibreur et n sur la poulie » plus haut dans cet exercice,
Modèle:AlModèle:Transparentl'existence, aux mêmes positions, des ventres de vibration ainsi que des « pseudo-nœuds »[17] remplaçant les nœuds de l'onde résultante dans le cas de réflexions parfaites d'une part, et
Modèle:AlModèle:Transparentque les points d'un même « fuseau » (limité par deux « pseudo-nœuds »[17] consécutifs) ne vibrent pas rigoureusement en phase d'autre part,

Modèle:Alpréciser l'amplitude aux ventres et celle aux « pseudo-nœuds »[17] dans la « condition d'hypothétique résonance »[20] [c'est-à-dire la « condition de résonance de l'onde résultante superposant les n 1ers couples d'ondes stationnaires successives après (n1) réflexions parfaites sur le vibreur et n sur la poulie »[18]] et

Modèle:AlModèle:Transparentleur limite respective quand le nombre n de réflexions sur la poulie est très grand[21] (théoriquement infini).

Modèle:Solution

Évaluation des cœfficients de réflexion sur la poulie et sur le vibreur

Modèle:AlExpérimentalement la mesure de l'« amplitude aux ventres » donnant la valeur de «10a0» et
Modèle:AlModèle:Transparentcelle de l'« amplitude aux “ pseudo-nœuds ”[17] » la valeur de «a02»,

Modèle:AlModèle:Transparenten déduire les valeurs des cœfficients de réflexion ρ sur la poulie et ρ sur le vibreur ;

Modèle:Alcommenter en précisant la puissance renvoyée par la réflexion sur la poulie ou sur le vibreur sachant que la puissance transportée par une onde progressive est au signal de cette onde.

Modèle:Solution

Étude des modes propres d'une corde de Melde

Étude théorique

Modèle:AlDans l'expérience de la corde de Melde[1], le vibreur, relié à l'extrémité O de la corde, effectue des oscillations verticales sinusoïdales d'amplitude a, «ξ(vibreur,t)=acos(ωt)» ;
Modèle:AlModèle:Transparentla corde, dans sa position de repos, est horizontale, de longueur L, de masse linéique μ, fixée à l'autre extrémité et de tension T0, son point générique étant d'abscisse x repérée à partir de O choisi comme origine de l'axe confondu avec la position de repos de la corde et orienté vers l'extrémité fixe de celle-ci.

Déplacement instantané en tout point de la corde

Modèle:AlDéterminer le déplacement ξ(x,t) de tout point M d'abscisse x de la corde à l'instant t.

Modèle:Solution

Valeurs de fréquences de résonance

Modèle:AlDéterminer les valeurs des fréquences de résonance ;

Modèle:Alinterpréter et commenter ce phénomène de résonance ;

Modèle:Alquels seraient les fréquences propres ainsi que les modes propres associés à une corde identique (c'est-à-dire de même longueur, même masse linéique et même tension) fixée aux deux extrémités ?

Modèle:Solution

Étude expérimentale

Modèle:AlDans une expérience de Melde[1], on suspend un solide de masse m à l'extrémité initialement attachée et qui passe maintenant dans la gorge d'une poulie[22], on trouve alors les résultats suivants :
Modèle:AlModèle:Transparentpour une même longueur L de la corde et une même masse m de solide accroché à celle-ci, on a une fréquence de résonance de 38Hz pour deux fuseaux et
Modèle:AlModèle:Transparentde 57Hz pour trois fuseaux.

Autres valeurs de fréquences de résonance

Modèle:AlLes valeurs numériques des fréquences de résonance observées sont-elles compatibles entre elles ?

Modèle:AlDans le cas d'une réponse positive, préciser les valeurs de fréquences de résonance suivantes.

Modèle:Solution

Détermination de la célérité de propagation des ondes sur cette corde

Modèle:AlLa longueur de la corde étant L=116cm, en déduire la célérité c de propagation d'une perturbation sur cette corde.

Modèle:Solution

Détermination de la masse linéique de cette corde

Modèle:AlLa masse du solide accroché à la corde étant m=100g, préciser la tension de la corde puis

Modèle:AlModèle:Transparentdéterminer un ordre de grandeur de la masse linéique de cette corde.

Modèle:AlRappel : on démontre[23] que la célérité de propagation des ondes sur une corde c ne dépend que de la masse linéique μ et de la tension T de cette corde selon «c=Tμ»[24].

Modèle:Solution

Anharmonicité d'une corde de piano

Modèle:AlNous nous intéressons aux modes propres d'une corde de piano de longueur L, fixée en ses deux extrémités et
Modèle:AlModèle:Transparentsupposons que les pulsations spatiale k et temporelle ω d'une onde se propageant le long de cette corde sont liées par «ω=ck1+αk2» où «c et α dépendent de la matière composant la corde, de la section de cette dernière et de sa tension mais pas de sa longueur L» (le « cœfficient α étant dû à la raideur de la corde »[25]).

Détermination des unités de c et α par considérations dimensionnelles

Modèle:AlDéterminer, par considérations dimensionnelles, les unités de c et α de la relation «ω=ck1+αk2» dans laquelle k et ω sont respectivement les pulsations spatiale et temporelle d'une onde transversale se propageant le long de la corde considérée puis,

Modèle:Alcommenter les résultats obtenus.

Modèle:Solution

Détermination des valeurs possibles de pulsation spatiale et de fréquence (temporelle) lors de l'établissement d'une onde stationnaire le long de la corde envisagée

Modèle:AlSupposant une onde stationnaire établie le long de la corde considérée, déterminer les « valeurs possibles de pulsation spatiale k» et

Modèle:AlModèle:Transparentpréciser les « fréquences (temporelles) correspondantes f en fonction, entre autres, de c, α et L».

Modèle:Solution

Anharmonicité des cordes de piano quand celles-ci ont de la raideur et méthode pour diminuer leur anharmonicité

Modèle:AlD'après les valeurs possibles de fréquence (temporelle) d'une corde de piano ayant de la raideur, nous constatons que la fréquence d'un harmonique de rang non unitaire n'est pas multiple de la fréquence fondamentale[26], on parle alors d'« anharmonicité », cette dernière altérant la qualité du son ;

Modèle:Alexpliquer pourquoi, allonger les cordes d'un piano, permet d'améliorer la qualité du son qu'elle engendre[27].

Modèle:Solution

Fréquences propres d'un tuyau sonore

Modèle:AlLa colonne d'air contenue dans un instrument à vent (flûte, clarinette ) ou dans un tuyau d'orgue vibre selon des « modes propres correspondant à des C.A.L[4]. données » ; dans une modélisation très simple on envisage deux types de conditions suivant que l'extrémité est ouverte ou fermée.

C.A.L. sur la surpression acoustique de la colonne d'air suivant la nature « ouverte ou fermée » de l'extrémité considérée

Modèle:AlRappelez la C.A.L[4]. sur la surpression acoustique de la colonne d'air suivant la nature « ouverte ou fermée » de l'extrémité considérée[28].

Modèle:Solution

Modes propres de vibration d'une colonne d'air de longueur fixée et de célérité de propagation des vibrations connue

Modèle:AlNous étudions les modes propres de vibration dans un tuyau de longueur «L» fixée dans lequel la célérité de propagation des ondes est «c» connue.

Détermination des fréquences des modes propres de la colonne d'air lorsque ses deux extrémités sont ouvertes

Modèle:AlDéterminer les fréquences des modes propres du tuyau lorsque ses deux extrémités sont ouvertes puis

Modèle:Alreprésenter schématiquement la surpression acoustique dans le tuyau pour le 3ème mode c'est-à-dire pour l'« harmonique de rang 3».

Modèle:Solution

Détermination des fréquences des modes propres de la colonne d'air lorsqu'une de ses deux extrémités est fermée, l'autre étant ouverte

Modèle:AlDéterminer les fréquences des modes propres du tuyau lorsqu'une de ses deux extrémités est fermée, l'autre étant ouverte puis

Modèle:Alreprésenter schématiquement la surpression acoustique dans le tuyau pour le 3ème mode c'est-à-dire pour l'« harmonique de rang 5» (justifier cette dernière assertion).

Modèle:Solution

Étude de grandes orgues

Modèle:AlSachant que des grandes orgues peuvent produire des notes très graves, calculer la longueur d'onde d'un son de fréquence «32,7Hz», correspondant au « Do0 »,
Modèle:AlModèle:Transparenten prenant la valeur de la célérité du son à 0°C dans l'air égale à «c=331ms1» ainsi que

Modèle:AlModèle:Transparentla longueur minimale du tuyau produisant cette note.

Modèle:Solution

Modélisation d'une clarinette

Modèle:AlNous supposons qu'une clarinette peut être modélisée très grossièrement par un tube fermé au niveau de l'embouchure et ouvert à son autre extrémité de l'instrument.

Recherche des harmoniques sonores produits par une clarinette

Modèle:AlExpliquer pourquoi le son produit par une clarinette ne comporte que des harmoniques de rang impair.

Modèle:Solution

Influence d'une « clé de douzième » sur les fréquences propres sonores émises par une clarinette

Modèle:AlToute clarinette est munie d'une « clé de douzième » ouvrant un trou situé à «L3» de l'embouchure.

Modèle:AlQuelles sont dans ce cas, les longueurs d'ondes des modes propres du tuyau modélisant la clarinette entre embouchure et « clé de douzième » ?

Modèle:AlQuel est l'effet de l'ouverture du trou sur la fréquence du son émis par l'instrument (faire une application numérique en considérant une « clarinette en si bémol » de longueur «L=71cm» de façon à comparer concrètement la fréquence émise lorsque le trou est ouvert à celle émise lorsqu'il est bouché) ?

Modèle:Solution

Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Franz Melde (1832 - 1901) physicien et professeur d'université allemand, essentiellement connu pour être l'auteur de l'expérience connue sous le nom d'expérience de Melde.
  2. Choisi comme origine de l'axe xx, ce dernier étant orienté vers l'autre extrémité c'est-à-dire la poulie.
  3. La tension de la corde est alors T=mgg est l'intensité du champ de pesanteur local.
  4. 4,0 4,1 4,2 4,3 et 4,4 Condition À la Limite ou Conditions Aux Limites.
  5. En effet s1(O,t)=2a0sin(kL)sin(ωtkL+φ0)si(O,t)=a0cos(ωt+φ0).
  6. 6,0 et 6,1 Pour cela on peut s'aider du paragraphe « interprétation du phénomène de résonance sur une corde de Melde de tension et de longueur fixées pour des fréquences particulières » du chap.7 de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».
  7. En fait la « condition de résonance » telle qu'elle a été déterminée au paragraphe « conditions de résonance (c'est-à-dire conditions d'interférences constructives des divers systèmes d'onde stationnaires sinusoïdales) » du chap.7 de la leçon « Signaux physiques (PCSI) » annule aussi le numérateur de l'amplitude aux ventres, ce qui conduit donc à une forme indéterminée qu'il conviendrait de lever ;
    Modèle:Alcette levée d'indétermination qu'il n'est pas demandé de faire conduit à une très grande valeur d'amplitude aux ventres qu'il est licite de considérer comme maximale.
  8. Le signal de l'onde incidente (i) au point M et à l'instant t étant si(M,t).
  9. La phase φ1(x) sera déterminée en précisant son cosinus et son sinus.
  10. 10,0 et 10,1 Ces positions étant aux endroits des nœuds, on peut les appeler des « pseudo-nœuds ».
  11. Le signal de l'onde réfléchie sur la poulie (r) au point M et à l'instant t étant sr(M,t).
  12. La détermination de l'expression de sr(M,t) à partir de celle de sr(M,t) se fait exactement de la même façon que la détermination de l'expression de sr(M,t) à partir de celle de si(M,t), voir la question « étude de l'onde réfléchie (r) sur la poulie ainsi que de l'onde résultante (1), superposition de l'onde incidente (i) et de l'onde réfléchie (r) » plus haut dans cet exercice.
  13. La phase φ2(x) sera déterminée en précisant son cosinus et son sinus.
  14. 14,0 14,1 14,2 14,3 et 14,4 Ondes résultantes qualifiées de « pseudo-stationnaires » car les points de vibration d'amplitude minimale ne sont pas des nœuds Modèle:Nobr que l'amplitude minimale soit nulle) d'où leur qualification de pseudo-nœud et les points d'un même fuseau ne vibrent pas a priori en phase.
  15. 15,0 15,1 15,2 et 15,3 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées expression de A1
  16. 16,0 16,1 16,2 et 16,3 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées expression de varphi1
  17. 17,0 17,1 17,2 17,3 17,4 et 17,5 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées pseudo-nœud
  18. 18,0 18,1 et 18,2 Voir la solution de la question « étude de l'onde stationnaire résultante obtenue après (n - 1) réflexions sur le vibreur et n sur la poulie (dans le cas de réflexions idéales) » plus haut dans cet exercice.
  19. Voir la solution de la question « évaluation de l'onde résultante superposant les n 1ers couples d'ondes pseudo-stationnaires succesives après (n - 1) réflexions sur le vibreur et n sur la poulie » plus haut dans cet exercice.
  20. 20,0 20,1 20,2 20,3 et 20,4 Une condition de résonance impliquant nécessairement que l'amplitude aux ventres est maximale (ce qui est effectivement le cas quand les réflexions sur le vibreur et la poulie sont parfaites), nous ne pouvons pas assurer (au moins pour l'instant et peut être que ce n'est effectivement pas le cas) que l'amplitude aux ventres est maximale pour cette condition d'où le qualificatif « hypothétique ».
  21. Le nombre (n1) de réflexions sur le vibreur est aussi très grand.
  22. Cela permet de tendre la corde et simultanément de connaître sa tension, l'expérience se passant sur Terre où l'intensité de la pesanteur est g 9,8ms2 (on suppose que la tension est suffisante pour que le point de contact de la corde sur la poulie reste fixe).
  23. Mais on l'admet à ce niveau.
  24. On vérifie l'homogénéité de la formule, T s'exprimant en N=kgms2, Tμ est donc en kgms2kgm1=m2s2 et par suite la racine carrée effectivement en ms1.
  25. Il serait nul pour une corde parfaitement souple comme la corde de Melde.
  26. Voir la solution de la question « détermination des valeurs possibles de pulsation spatiale et de fréquence (temporelle) lors de l'établissement d'une onde stationnaire le long de la corde envisagée » plus haut dans cet exercice.
  27. Raison pour laquelle les cordes d'un piano de concert sont plus longues que les cordes d'un piano de salon.
  28. Voir le paragraphe « propriétés d'une extrémité d'un tuyau sonore suivant qu'elle est ouverte ou fermée » du chap.7 de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».

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