Signaux physiques (PCSI)/Propagation d'un signal : Ondes stationnaires mécaniques

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Modèle:Chapitre

Observation stroboscopique d'une onde stationnaire sur une corde de Melde

Dispositif expérimental de l'observation d'ondes stationnaires par expérience de corde de Melde[1]

Modèle:AlLa corde de Melde[1] est une corde usuellement « horizontale » [2] tendue, longue de 1,50m à 2,00m, dont une de ses extrémités est reliée à un vibreur électrique alimenté par un « générateur B.F.[3] » [4] et dont l'autre extrémité est fixe ou, après passage dans la gorge d'une poulie, retient un objet en suspension dans l'air, le poids de l'objet « créant la tension de la corde et étant suffisant pour que l'on puisse considérer que le point de contact de la corde sur la poulie reste fixe » [5] ;

Modèle:Alcette expérience initiée par le physicien allemand « Franz Melde »[1] dans le « courant du XIXème siècle » a mis en évidence l'existence d'ondes stationnaires produites sur une corde de Melde[1] c.-à-d. tendue et reliée à un vibreur électrique.

Modèle:AlPour une longueur de corde ni « trop longue » [6] ni « trop courte » [7], on a superposition de l'onde incidente créée par le vibreur « se propageant de la gauche vers la droite » et d'une 1ère onde « réfléchie sur la poulie quasi-fixe » « se propageant de la droite vers la gauche » [8].

Modèle:AlOn observe, en éclairage normal (voir ci-dessous) :

  • des points de la corde ne vibrant pas (appelés nœuds de vibration) et
  • entre ces points, des fuseaux de vibration correspondant à des points vibrant en phase avec une amplitude de vibration plus ou moins grande,
  • les points ayant une amplitude de vibration maximale (appelés ventres de vibration) étant au milieu des fuseaux.
Observation d'ondes stationnaires en éclairage normal sur corde de Melde[1]

Modèle:AlEn éclairage stroboscopique avec une fréquence égale à celle du vibreur (voir ci-dessous), on voit la corde « apparemment immobile » et quand on choisit une fréquence voisine de celle du vibreur, on perçoit alors la corde en mouvement apparent très lent ; on constate que :

  • les points d'un même fuseau vibrent en phase alors que,
  • les points situés de part et d'autre d'un nœud vibrent en opposition de phase ;
Observation d'ondes stationnaires en éclairage stroboscopique sur corde de Melde[1]

Modèle:Alces dernières propriétés justifient le qualificatif « stationnaire » donné à l'onde car la phase s'écrit ωt+φφne dépend pas explicitement dex[9] contrairement à une onde « progressive » où la phase est ωt+φ(x) avec φ(x)=kx+φ(0).

Caractérisation d'une onde sinusoïdale stationnaire par l'absence de propagation, notion de nœuds et de ventres

Modèle:AlComme on l'a vu au paragraphe « observation stroboscopique d'une onde stationnaire sur une corde de Melde » plus haut dans ce chapitre
Modèle:AlModèle:Transparent« une onde sinusoïdale est stationnaire si la phase s'écrit ωt+φ avec φ ne contenant pas le terme kx caractéristique d'une propagation ».

Définition d'une onde sinusoïdale stationnaire dans un milieu unidimensionnel (linéaire)

Modèle:Définition

Détermination de la position des nœuds

Modèle:Al« Chaque nœud Nm est caractérisé par cos(kxNm+ψ)=0», c.-à-d. «kxNm+ψπ2(modπ) kxNm+ψ=π2+mπ,m» soit,
Modèle:AlModèle:Transparenten utilisant k=2πλ et après quelques simplifications élémentaires, par «xNm=ψλ2π+λ4+mλ2,m» ; on en déduit donc que : Modèle:Proposition

Détermination de la position des ventres

Modèle:Al« Chaque ventre Vm est caractérisé par cos(kxVm+ψ)=±1», c.-à-d. «kxVm+ψ0(modπ) kxVm+ψ=mπ,m» soit,
Modèle:AlModèle:Transparenten utilisant k=2πλ et après quelques simplifications élémentaires, par «xVm=ψλ2π+mλ2,m» ; on en déduit donc que : Modèle:Proposition

Établissement de la propriété de phase des points d'un même fuseau

Modèle:AlLes points situés entre les nœuds Nm et N(m+1), m sont d'abscisses x telles que xNm<x<xN(m+1) ou, en explicitant les abscisses des nœuds,
Modèle:AlModèle:Transparentψλ2π+λ4+mλ2<x<ψλ2π+λ4+(m+1)λ2 avec kx+ψ=2πλx+ψ,
Modèle:AlModèle:Transparentπ2+mπ<kx+ψ<π2+(m+1)π d'où le « signe de cos(kx+ψ) selon la parité de |m|» :

  • « si |m|est impair », cos(kx+ψ) est >0, l'« amplitude de vibration du point s'écrit alors Acos(kx+ψ)» et
    Modèle:Transparentla « phase initiale étant (pour tous les points de cet intervalle) φ», les points de ce fuseau vibrent tous en phase ;
  • « si |m|est pair ou nul », cos(kx+ψ) est <0, l'« amplitude de vibration du point s'écrit alors Acos(kx+ψ)» et
    Modèle:Transparentla « phase initiale étant (pour tous les points de cet intervalle) égale à φ+π»[10], les points de ce fuseau vibrent tous en phase.

Modèle:Proposition

Établissement de la propriété d'opposition de phase des points de part et d'autre d'un même nœud

Modèle:AlLes points situés de part et d'autre du nœud Nm, m, sont d'abscisses x telles que {xNm<x<xN(m+1)xN(m1)<x<xNm} ou, en explicitant les abscisses des nœuds,
Modèle:AlModèle:Transparent{ψλ2π+λ4+mλ2<x<ψλ2π+λ4+(m+1)λ2ψλ2π+λ4+(m1)λ2<x<ψλ2π+λ4+mλ2} avec kx+ψ=2πλx+ψ,
Modèle:AlModèle:Transparent{π2+mπ<kx+ψ<π2+(m+1)ππ2+(m1)π<kx+ψ<π2+mπ} « lors du passage du 1er encadrement au 2nd un changement de signe de cos(kx+ψ), le signe de ce derneir dépendant de la parité de |m|» :

  • « si |m|est impair », les « points situés à droite du nœud Nm étant tels que Acos(kx+ψ) est >0, vibrent en phase entre eux avec une phase initiale φ» et
    Modèle:Transparentles « points situés à gauche du nœud Nm étant tels que Acos(kx+ψ) est <0, vibrent en phase entre eux avec une phase initiale φ+π»[10] soit
    Modèle:Transparenten opposition de phase avec les précédents ;
  • « si |m|est pair ou nul », les « points situés à droite du nœud Nm étant tels que Acos(kx+ψ) est <0, vibrent en phase entre eux avec une phase initiale φ+π»[10] et
    Modèle:Transparentles « points situés à gauche du nœud Nm étant tels que Acos(kx+ψ) est >0, vibrent en phase entre eux avec une phase initiale φ» soit
    Modèle:Transparenten opposition de phase avec les précédents.

Modèle:Proposition

Interprétation par superposition d'une onde incidente progressive sinusoïdale émise par une extrémité et de l'onde réfléchie sur l'autre extrémité supposée fixe

Schéma explicatif pour traiter la superposition, sur une corde de Melde[1], d'une onde incidente progressive sinusoïdale émise par une extrémité et de l'onde réfléchie sur l'autre extrémité fixe

Modèle:AlOn considère une onde incidente progressive sinusoïdale de fréquence f et d'amplitude a0 créée par le vibreur en O, correspondant à
Modèle:AlModèle:Transparentune « élongation transversale si(0,t)= a0cos(ωt+φ0)»[11], se propageant dans le sens des x avec un « vecteur d'onde ki=kuxk=ωc=2πλ est la pulsation spatiale » (c et λ étant respectivement la célérité de propagation et la longueur d'onde de l'onde incidente) d'où
Modèle:AlModèle:Transparentl'« expression de l'onde incidente au point M d'abscisse x et à l'instant t, si(x,t)=si(0,txc)=a0cos[ω(txc)+φ0]=a0cos(ωtkx+φ0)» ;

Modèle:Alarrivant en P d'abscisse L, l'« onde incidente si(L,t)=a0cos(ωtkL+φ0) n'étant pas identiquement nulle se réfléchit » de façon à ce que l'onde résultante en P le soit c.-à-d.
Modèle:AlModèle:Transparent« il se crée, en P, une perturbation réfléchie sr(L,t)=si(L,t)= a0cos(ωtkL+φ0)», perturbation qui se propage dans le sens des x[12] avec un « vecteur d'onde kr=kuxk est la même pulsation spatiale » ;
Modèle:AlModèle:Transparenton en déduit l'« expression de l'onde réfléchie au point M à l'instant t, sr(x,t)=sr(P,tLxc)[13] soit encore
Modèle:AlModèle:Transparentsr(x,t)=a0cos[ω(tLxc)kL+φ0]=a0cos(ωt+kx2kL+φ0)» ;

Modèle:All'« onde résultante en M d'abscisse x et à la date t s'écrivant stot(x,t)=si(x,t)+sr(x,t)», peut être obtenue par emploi des formules de trigonométrie,
Modèle:AlModèle:Transparentconstruction d'un diagramme de Fresnel[14] à l'instant 0[15] ou
Modèle:AlModèle:Transparentsomme d'amplitudes complexes des grandeurs instantanées complexes[16].

Détermination de l'onde résultante par emploi des formules de trigonométrie

Modèle:AlL'« onde résultante en

M

d'abscisse

x

et à la date

t

s'écrivant

stot(x,t)=si(x,t)+sr(x,t)=a0[cos(ωtkx+φ0)cos(ωt+kx2kL+φ0)]

» se transforme en utilisant la formule de trigonométrie transformant une différence de cosinus en un produit de sinus «

cos(p)cos(q)=2sin(p+q2)sin(pq2)

»[17] selon
Modèle:AlModèle:Transparent

stot(x,t)=2a0sin(ωtkL+φ0)sin(kx+kL)

et
Modèle:Alfinalement l'expression de l'onde résultante en

M

d'abscisse

x

et à la date

t

peut être réécrite sous forme d'une onde stationnaire selon

«stot(x,t)=2a0sin(ωtkL+φ0)sin(kxkL)»[18] ;

Modèle:Alon reconnaît une onde stationnaire sinusoïdale «

stot(x,t)=Acos(ωt+φ)cos(kx+ψ)

» et on peut préciser les trois constantes

A

,

φ

et

ψ

en utilisant la « formule de trigonométrie

sin(θ)= cos(θπ2)

»

la réécriture du signal résultant selon «

stot(x,t)=2a0cos(ωtkL+φ0π2)cos(kxkLπ2)

» s'identifiant effectivement à

«stot(x,t)=Acos(ωt+φ)cos(kx+ψ)»
avec «A=2a0»,Modèle:Al
Modèle:Al«φ=kL+φ0π2» (indépendant de x) et
Modèle:Al«ψ=kLπ2» (indépendant de t).

Détermination de l'onde résultante par utilisation des amplitudes complexes associées aux grandeurs instantanées complexes

Modèle:AlÀ l'« onde incidente progressive sinusoïdale si(x,t)=a0cos(ωtkx+φ0)» on associe la « grandeur instantanée complexe incidente si_(x,t)=a0exp[i(kx+φ0)]exp(iωt)[19]
Modèle:AlModèle:Transparent=𝒜i_(x)exp(iωt)» avec
Modèle:AlModèle:Transparentl'« amplitude complexe incidente 𝒜i_(x)[20] égale à 𝒜i_(x)=a0exp[i(kx+φ0)]» ; de même

Modèle:Alà l'« onde réfléchie sr(x,t)=a0cos(ωt+kx2kL+φ0)» on associe la « grandeur instantanée complexe réfléchie sr_(x,t)=a0exp[i(kx2kL+φ0)]exp(iωt)[19]
Modèle:AlModèle:Transparent=𝒜r_(x)exp(iωt)» avec
Modèle:AlModèle:Transparentl'« amplitude complexe réfléchie 𝒜r_(x)[20] égale à 𝒜r_(x)=a0exp[i(kx2kL+φ0)]» ;

Modèle:Alà l'« onde résultante stot(x,t)=si(x,t)+sr(x,t)» on associe la « grandeur instantanée complexe stot_(x,t)=si_(x,t)+sr_(x,t)=𝒜i_(x)exp(iωt)+𝒜r_(x)exp(iωt)
Modèle:AlModèle:Transparent=[𝒜i_(x)+𝒜r_(x)]exp(iωt)=𝒜tot_(x)exp(iωt)» avec
Modèle:AlModèle:Transparentl'« amplitude complexe résultante 𝒜tot_(x)=𝒜i_(x)+𝒜r_(x)=a0exp[i(kx+φ0)]a0exp[i(kx2kL+φ0)]»[21]
Modèle:AlModèle:Transparent=a0exp[i(kL+φ0)]{exp[i(kx+kL)]exp[i(kxkL)]}[22] ou
Modèle:AlModèle:Transparent=a0exp[i(kL+φ0)][2isin(kx+kL)]» en transformant la somme des termes entre crochets par utilisation de la « formule d'Euler[23] relative au sinus » [24] d'où finalement
Modèle:AlModèle:Transparentl'« amplitude complexe résultante 𝒜tot_(x)=2a0exp[i(kL+φ0π2)]sin[k(xL)]»[25] la réécriture de

Modèle:AlModèle:Transparentla « grandeur instantanée complexe résultante stot_(x,t)=𝒜tot_(x)exp(iωt)
Modèle:AlModèle:Transparent=2a0sin[k(xL)]exp[i(ωtkL+φ0π2)]» d'où
Modèle:AlModèle:Transparentl'« onde résultante stot(x,t)=[stot_(x,t)]=2a0sin[k(xL)]cos(ωtkL+φ0π2)»[26] qui peut être réécrite
Modèle:AlModèle:Transparent«stot(x,t)=2a0sin[k(xL)]sin(ωtkL+φ0)»[27].

Détermination de l'onde résultante par diagramme de Fresnel

Diagramme de Fresnel[14] résolvant la superposition[28], sur une corde de Melde[1], d'une onde incidente progressive sinusoïdale émise par une extrémité et de l'onde réfléchie sur l'autre extrémité fixe

Modèle:AlOn représente le « vecteur de Fresnel[14] associé à l'onde incidente au point M et à l'instant 0[28] Si(0)» de norme a0 et faisant l'angle φi=kx+φ0 avec l'axe de référence Ox (voir ci-contre) et
Modèle:AlModèle:Transparentle « vecteur de Fresnel[14] associé à l'onde réfléchie au point M et à l'instant 0[28] Sr(0)» de norme a0, faisant l'angle φr=kx2kL+φ0+π avec le même axe de référence Ox (voir ci-contre) ;

Modèle:Alconstruisant la somme de ces deux vecteurs de Fresnel[14] par « règle du parallélogramme »[29] on obtient le « vecteur de Fresnel[14] au point M et à l'instant 0 associé à l'onde résultante, Stot(0)» [0 si la détermination (principale) de |φrφi|π la détermination (principale) de αtot=|φrφi2|π2] :

  • faisant l'angle «φtot=φi+φr2 avec Ox si la détermination (principale) de αtot=|φrφi2| est aigüe Modèle:Nobr ci-contre)[30] » et
    Modèle:Transparent«φtot=φi+φr2±π avec Ox si la détermination (principale) de αtot=|φrφi2| est obtuse »[31],
  • la norme se déterminant par Stot(0)={2a0cos(φrφi2)siαtotest aigu (cas de la figure)2a0cos(πφrφi2)siαtotest obtus (non représenté)}[32] soit finalement «Stot(0)=2a0|cos(φrφi2)|» ;

Modèle:Aldans les deux cas considérés le signal résultant peut être écrit «stot(x,t)=2a0cos(φrφi2)cos(ωt+φi+φr2)» ou, en remplaçant φi et φr par leurs expressions
Modèle:AlModèle:Transparent«stot(x,t)=2a0cos(kxkL+π2)cos(ωtkL+φ0+π2)»[33].

Conditions de résonance de l'onde stationnaire sinusoïdale, modes propres associés, lien entre fréquences propres, célérité et longueur de la corde

Observation du phénomène de résonance sur une corde de Melde de tension et de longueur fixées lorsqu'on fait varier la fréquence de la vibration imposée

Modèle:AlDans la mesure où le point de contact de la corde avec la poulie peut être considéré comme fixe, la « tension de la corde T est égale au poids de l'objet de masse m suspendu à la corde » ou encore Modèle:Nobr par exemple une masse m=100g=0,100kg avec g=9,81ms2 correspond à une « tension T=0,981N» ;
Modèle:Alsi on utilise une corde de masse linéique μ[34] (par exemple une corde en nylon μ=1,0gm1=1,0103kgm1), on démontre[35] que la célérité de propagation des ondes sur cette corde ne dépend que de la masse linéique et de la tension de la corde selon «c=Tμ»[36] et ainsi, pour une tension de corde fixée, la célérité l'est aussi :
Modèle:Alavec les valeurs précédentes on trouve «c=0,9811,010331,3ms1».

Vibrations d'une corde de Melde[1] dans ses modes propres associés à ses fréquences propres[37]

Modèle:AlRéglant une longueur de corde L entre le vibreur et la poulie, par exemple L=1,00m, et faisant croître la fréquence de vibration, on observe successivement :

  • à partir de 10Hz des ondes stationnaires sinusoïdales à un fuseau avec une « amplitude au ventre qui devient maximale » [38] pour «f115,5Hz» puis qui avec « estompage » du phénomène d'ondes stationnaires ;
  • aux alentours de 25Hz un nouveau système d'ondes stationnaires sinusoïdales à deux fuseaux s'installe avec une « amplitude au ventre qui devient maximale » pour «f231,0Hz» puis qui avec « évaporation » du phénomène d'ondes stationnaires ;
  • aux alentours de 40Hz de nouveau un système d'ondes stationnaires sinusoïdales mais à trois fuseaux apparaît avec une « amplitude au ventre qui devient maximale » pour «f346,5Hz» puis qui avec « assèchement » du phénomène d'ondes stationnaires ;
  • aux alentours de 55Hz un nouveau système d'ondes stationnaires sinusoïdales à quatre fuseaux se révèle avec une « amplitude au ventre qui devient maximale » pour «f462,0Hz» puis qui avec « tarissement » du phénomène d'ondes stationnaires ;
  • etc on observe ainsi l'apparition d'un phénomène de résonance des ondes stationnaires sinusoïdales à un nombre de plus en plus grand de fuseaux pour des fréquences de plus en plus grandes par exemple une résonance des ondes stationnaires sinusoïdales à n fuseaux avec n* pour une fréquence «fnn×15,5Hz» ;

Modèle:Altoutes ces fréquences correspondent aux « fréquences propres » [37] de vibration de la corde, la forme correspondante de cette dernière pour une fréquence propre[37] donnée définissant le « mode propre » de vibration associé à cette fréquence propre[37].

Interprétation du phénomène de résonance sur une corde de Melde de tension et de longueur fixées pour des fréquences particulières

Modèle:AlLe vibreur crée une onde progressive sinusoïdale « incidente » (i) se propageant dans le sens des x, qui se réfléchit sur la poulie engendrant
Modèle:AlModèle:Transparentune onde progressive sinusoïdale « réfléchie » (r) se propageant dans le sens des x[12], onde réfléchie considérée de même amplitude que l'onde incidente ;
Modèle:Alla superposition de ces deux ondes (i) et (r) [à l'exclusion de toutes autres] donne un système d'ondes stationnaires sinusoïdales (a) dont l'amplitude de vibration aux ventres est2a0[39] avec a0 amplitude de vibration du vibreur [40] ;

Modèle:Als'il n'y avait que ces deux ondes il serait impossible d'expliquer le phénomène de résonance du système d'ondes stationnaires sinusoïdales mais, en pratique, les réflexions se poursuivant à chaque Modèle:Nobr il y a théoriquement un nombre infini d'ondes se superposant (chaque onde étant supposée de même amplitude a0[41])

Modèle:AlAvec une 1ère réflexion sur le vibreur et une 2nde sur la poulie : l'onde « réfléchie » sur la poulie (r) se réfléchit en arrivant sur le vibreur donnant une onde progressive sinusoïdale « réfléchie » (r) se propageant dans le sens des x[42], déphasée par rapport à l'onde « incidente » (i) de la quantité «φ(r)φ(i)=k2L+2π»[43],
Modèle:AlModèle:Transparentcette dernière onde (r) se réfléchissant à son tour sur la poulie en une onde (r) se propageant dans le sens des x[44], déphasée par rapport à (r) [la 1ère onde réfléchie sur la poulie] de «φ(r)φ(r)=k2L+2π»[45] ;
Modèle:AlModèle:Transparentla superposition de ces deux ondes (r) et (r) donne un nouveau système d'ondes stationnaires sinusoïdales(b)dont l'amplitude de vibration aux ventres est2a0 (en absence d'amortissement) avec a0 amplitude de vibration du vibreur mais,

Modèle:AlModèle:Transparentle système d'ondes stationnaires sinusoïdales (b) étant « déphasé relativement au précédent de φ(b)φ(a)=k2L+2π»[46], la superposition de ces deux systèmes d'ondes stationnaires sinusoïdales(a) et (b), bien que correspondant aux « mêmes positions de ventres et de nœuds » [47], ne donne des interférences constructives que pour des valeurs particulières du déphasageφ(b)φ(a)=k2L+2π (c.-à-d. pour des valeurs particulières de fréquence du vibreur) puis

Modèle:Alavec une 2ème réflexion sur le vibreur et une 3ème sur la poulie, la 2nde onde « réfléchie » sur la poulie (r) se réfléchit en arrivant sur le vibreur donnant une onde progressive sinusoïdale « réfléchie » (r) se propageant dans le sens des x[48], déphasée par rapport à l'onde « incidente » (i) de la quantité «φ(r)φ(i)=k4L+4π»[49],
Modèle:AlModèle:Transparentcette dernière onde (r) se réfléchissant à son tour sur la poulie en une onde (rIV) se propageant dans le sens des x[50], déphasée par rapport à (r) [la 1ère onde réfléchie sur la poulie] de «φ(rIV)φ(r)=k4L+4π»[51] ;
Modèle:AlModèle:Transparentla superposition de ces deux ondes (r) et (rIV) donne un nouveau système d'ondes stationnaires sinusoïdales(c)dont l'amplitude de vibration aux ventres est2a0 (en absence d'amortissement) avec a0 amplitude de vibration du vibreur mais,

Modèle:AlModèle:Transparentle système d'ondes stationnaires sinusoïdales (c) « déphasé par rapport aux précédents de {φ(c)φ(a)=k4L+4πetφ(c)φ(b)=k2L+2π}»[52] la superposition de ces trois systèmes d'ondes stationnaires sinusoïdales(a), (b) et (c), bien que correspondant aux « mêmes positions de ventres et de nœuds » [53], ne donne des interférences deux à deux constructives que pour des valeurs particulières des déphasages{φ(c)φ(a)=k4L+4πetφ(c)φ(b)=k2L+2π} (c.-à-d. pour des valeurs particulières de fréquence du vibreur) et

Modèle:Alainsi de suite à l'exception de valeurs particulières de la fréquence du vibreur, on observe des ondes stationnaires sinusoïdales d'amplitude aux ventres modérée[54] mais

Modèle:AlModèle:Transparentpour ces valeurs particulières de fréquence du vibreur telles que les interférences entre les divers systèmes d'ondes stationnaires sinusoïdales sont deux à deux constructives[55], les amplitudes de vibration en un point donné s'ajoutent, donnant une amplitude de vibration aux ventres « très grande » [56] d'où un phénomène de résonance.

Conditions de résonance (c.-à-d. conditions d'interférences constructives des divers systèmes d'ondes stationnaires sinusoïdales)

Modèle:AlUn point M de la corde vibrant selon le 1er système d'ondes stationnaires sinusoïdales (a) avec «φ(a)=φ0kL»[57] comme phase initiale,
Modèle:AlModèle:Transparentselon le 2nd système d'ondes stationnaires sinusoïdales (b) avec «φ(b)=φ03kL+2π»[58] comme phase initiale,
Modèle:AlModèle:Transparent,
Modèle:AlModèle:Transparentselon le pème système d'ondes stationnaires sinusoïdales (p) avec «φ(p)=φ0(2p+1)kL+2pπ»[59] comme phase initiale,

Modèle:Alon observera des interférences deux à deux constructives entre ces divers systèmes d'ondes stationnaires sinusoïdales
Modèle:AlModèle:Transparentsi le déphasage « mathématique » entre eux est un multiple de 2π quel que soit le choix des systèmes d'ondes stationnaires sinusoïdales,
Modèle:AlModèle:Transparentet, en choisissant les deux 1ers systèmes d'ondes stationnaires sinusoïdales,
Modèle:AlModèle:Transparentsi «φ(a)φ(b)=2kL2π0(mod2π)»[60] «2kL0(mod2π)» ou encore, avec «k=2πλ»,
Modèle:AlModèle:Transparentsi «2L0(modλ)» «2L=nλ,n*» (c.-à-d. si la différence de marche est un multiple de λ) soit enfin,
Modèle:AlModèle:Transparent«L=nλ2,n*» ;

Modèle:AlModèle:Transparentremarque : si on écrit la condition d'interférences constructives entre les systèmes d'ondes stationnaires sinusoïdales (a) et (p) soit
Modèle:AlModèle:Transparent«φ(a)φ(p)=2pkL2pπ0(mod2π)»[61], on constate,
Modèle:AlModèle:Transparentavec «φ(a)φ(p)=p{φ(a)φ(b)}», que
Modèle:AlModèle:Transparentla condition d'interférences constructives entre les systèmes d'ondes stationnaires sinusoïdales (a) et (p) est réalisée si
Modèle:AlModèle:Transparentcelle entre les systèmes d'ondes stationnaires sinusoïdales (a) et (b) l'est ;

Modèle:AlModèle:Transparentfinalement la condition d'interférences constructives entre les divers systèmes d'ondes stationnaires sinusoïdales s'écrit
Modèle:AlModèle:Transparent«L=nλ2,n*», ce que l'on interprète de la façon suivante : Modèle:Proposition Modèle:AlLes « longueurs d'onde pour lesquelles il y a résonance sont donc liées à la longueur de la corde selon λn=2Ln,n*» (ce qui définit les longueurs d'onde de résonance) et celles-ci étant liées à la fréquence selon «λ=cf f=cλ», on en déduit
Modèle:Alles « fréquences de vibration pour lesquelles il y a résonance fn=cλn=c2Ln,n*» soit des « fréquences de résonance égales à fn=nc2L,n*» correspondant encore aux « fréquences propres de vibration de la corde [37] » ;

Modèle:Alces « fréquences de résonance sont donc un multiple de la fréquence de résonance “ fondamentale ” f1=c2L» (correspondant encore à la fréquence propre « fondamentale » [37]) {dans l'expérience du paragraphe « observation du phénomène de résonance sur une corde de Melde de tension et de longueur fixées lorsqu'on fait varier la fréquence de la vibration imposée » plus haut dans ce chapitre, f1= c2L31,32×1,00=15,65Hz15,7Hz} à laquelle est associé le mode propre « fondamental » de la corde (mode à un fuseau),
Modèle:AlModèle:Transparentla « fréquence de résonance fn=nf1» (correspondant aussi à une fréquence propre [37]) étant associé au « mode propre de la corde à n fuseaux » {dans l'expérience du paragraphe « observation du phénomène de résonance sur une corde de Melde de tension et de longueur fixées lorsqu'on fait varier la fréquence de la vibration imposée » plus haut dans ce chapitre, on trouve fnn15,65Hz, soit f231,3Hz, f347,0Hz, f462,6Hz }.

Caractérisation d'une résonance par quantification de la fréquence

Modèle:AlDans l'étude de résonance des ondes stationnaires sinusoïdales le long de la corde de Melde[1], on impose une excitation de fréquence variable et
Modèle:AlModèle:Transparenton regarde la réponse de la corde de Melde[1], de tension et de longueur fixées, à cette excitation,
Modèle:AlModèle:Transparentréponse sous forme d'ondes stationnaires sinusoïdales de même fréquence que l'excitation ;
Modèle:AlModèle:Transparentla réponse de la corde « entre en résonance » pour des fréquences excitatrices « quantifiées », les fréquences de résonancefrmultiples d'une fréquencef1,
Modèle:AlModèle:Transparentf1caractéristique de la corde est appelée fréquence propre[37] « fondamentale » et égale à f1=c2L,
Modèle:AlModèle:Transparentcette dernière dépendant uniquement de la célérité de propagation le long de la corde et de sa longueur ;
Modèle:AlModèle:Transparentles fréquences de résonance sont donc égales à fr,n=nf1,n*, la nème valeur définissant la fréquence propre[37] « de rangn» [62]. Modèle:Proposition

Décomposition en modes propres d'une vibration le long d'une corde fixée aux deux extrémités, application aux instruments de musique à cordes

Modèle:AlNous considérons maintenant une corde tendue entre ses deux extrémités maintenues « fixes » [63] et
Modèle:AlModèle:Transparentcréons une « perturbation de courte durée » [64] (par exemple au milieu de la corde) ;

Modèle:Alnous admettrons que cette perturbation quelconque initie des ondes progressives sinusoïdales de « fréquence quelconque » [65],
Modèle:AlModèle:Transparentchaque onde progressive initiée à une fréquence quelconque se propage vers une des extrémités fixes de la corde, s'y réfléchit pour donner une 1ère onde réfléchie se propageant dans l'autre sens[66], laquelle se réfléchit à son tour sur l'autre extrémité fixe pour donner une onde réfléchie se propageant dans le sens initial[66] etc
Modèle:AlModèle:Transparentla superposition de ces ondes progressives synchrones de fréquence quelconque, de même amplitude[41], se propageant dans les deux sens, façonne des ondes stationnaires sinusoïdales de « fréquence quelconque » ;
Modèle:AlModèle:Transparentparmi toutes ces ondes stationnaires sinusoïdales de « fréquence quelconque », seules celles respectant les C.A.L.[67] de nœuds d'élongation aux extrémités vont subsister

Recherche des ondes stationnaires libres, notion de fréquences propres et de modes propres

Modèle:AlSeules les ondes stationnaires sinusoïdales satisfaisant aux C.A.L.[67] de nœuds d'élongation vont subsister, c.-à-d. « seules les longueurs d'onde λn telles que L=nλn2,n* persisteront » ou
Modèle:AlModèle:Transparent«λn=2Ln,n*»
Modèle:AlModèle:Transparentce qui correspond aux « fréquences fn liées aux longueurs d'onde par λn=cfn» soit
Modèle:AlModèle:Transparent«fn=nc2L,n*» définissant les « fréquences propres de la corde fixée à ses deux extrémités », «f1=c2L étant la fréquence propre[68] fondamentale », «fn=nf1,n* la fréquence propre[68] de rangn» ;
Modèle:AlModèle:Transparentle « mode de vibration » [69] de la corde pour une fréquence propre[68] fixée est appelé « mode propre » et le mode propre associé à la fréquence propre[68] de rangn correspond à la présence de «nfuseaux».

Modèle:AlRemarque : Nous avons obtenu la condition de quantification sur les fréquences propres en écrivant que la longueur de la corde est un multiple de λ2, cette dernière étant la longueur d'un fuseau, nous nous proposons de retrouver cette condition à partir de la définition d'une onde stationnaire sinusoïdale en écrivant que les deux extrémités doivent être fixes :

Modèle:AlModèle:TransparentAppelant B l'extrémité de gauche (d'abscisse 0) et C l'extrémité de droite (d'abscisse L), la corde étant orientée de B vers C,

Modèle:AlModèle:Transparentun « point M quelconque de la corde d'abscisse x subit l'oscillation stationnaire sinusoïdale s(x,t)=Acos(ωt+φ)cos(kx+ψ)» ;

Modèle:AlModèle:TransparentB fixe se traduit par «s(0,t)=0t», soit «cos(ψ)=0» ou «ψ=±π2» et

Modèle:AlModèle:TransparentC fixe correspond à «s(L,t)=0t», soit «cos(kL+ψ)=0» ou, en choisissant ψ=π2,

Modèle:AlModèle:Transparent«cos(kLπ2)=0» soit «sin(kL)=0»
Modèle:AlModèle:Transparentce qui est réalisé pour les pulsations spatiales kn telles que
Modèle:AlModèle:Transparent«{knL0(modπ)etkn0}» ou encore
Modèle:AlModèle:Transparent«knL=nπ,n*» soit,

Modèle:AlModèle:Transparentcompte-tenu du lien entre pulsation spatiale et longueur d'onde k=2πλ,
Modèle:AlModèle:Transparentla condition de quantification de la longueur d'onde «λn=2Ln,n*» ainsi que
Modèle:AlModèle:Transparentcelle de la fréquence (temporelle) déduite de λ=cf, «fn=nc2L,n*» ;

Modèle:AlModèle:Transparenton en déduit l'oscillation stationnaire sinusoïdale au point M pour la « fréquence propre[68] de rang n à savoir fn» à laquelle on associe
Modèle:AlModèle:Transparentla « pulsation (temporelle) propre ωn=2πfn» ainsi que
Modèle:AlModèle:Transparentla « pulsation spatiale propre kn=ωnc» :
Modèle:AlModèle:Transparent«sn(x,t)=Acos(ωnt+φ)cos(knxπ2)=Asin(knx)cos(ωnt+φ)»,
Modèle:AlModèle:Transparentφ dépendant du choix de l'origine du temps et A de l'énergie communiquée initialement.

Observation expérimentale

Modèle:AlSans imposer d'autres conditions que celles des extrémités fixes, « on observe préférentiellement le mode propre à un fuseau pour la fréquence propre [68] f1» ;
Modèle:Alpour « observer le mode propre à deux fuseaux (pour la fréquence propre[68] f2=2f1)» il faut l'« initier avec un pincement de la corde[70] en son milieu », le resserrement initiant un nœud d'élongation,
Modèle:Alpour « observer le mode propre à trois fuseaux (pour la fréquence propre[68] f3=3f1)» on l'« initie avec un pincement de la corde[70] à son tiers », la compression initiant un nœud d'élongation,
Modèle:Alpour « observer le mode propre ànfuseaux avec n>3 (pour la fréquence propre[68] fn=nf1)», on l'« initie avec un pincement de la corde[70] à la distanceLnd'une de ses extrémités », le point de pincement initiant un nœud d'élongation

Modèle:AlRemarque : le fait de créer un pincement en un point fixé de la corde fait que ce point devient, sans autre perturbation parasite, un nœud d'élongation mais il existe plusieurs modes d'ondes stationnaires sinusoïdales correspondant à cette condition par exemple
Modèle:AlModèle:Transparentsi on pratique un pincement de la corde[70] à la distance Ln d'une de ses extrémités, les modes respectant le fait que le point de pincement soit un nœud d'élongation sont les modes propres à pn fuseaux avec p* mais c'est le mode propre à n fuseaux qui est principalement observé.

Exemple numérique

Modèle:AlConsidérons une corde de guitare de masse volumique ρ=7,87103kgm3, de diamètre d=0,300mm, de « longueur L=64,0cm» et de « tension T=100N»,
Modèle:AlModèle:Transparentla célérité de propagation des ondes nécessite de déterminer au préalable la « masse linéique de la corde μ=ρπd24[71] =7,87103×π×(0,300103)24 ou
Modèle:AlModèle:Transparentμ5,56104kgm1» d'où
Modèle:AlModèle:Transparentla célérité de propagation des ondes le long de la corde selon «c=Tμ1005,56104424ms1» ;
Modèle:AlModèle:Transparenton en déduit la « longueur d'onde du mode propre fondamental λ1=2L1,28m»[72] ainsi que
Modèle:AlModèle:Transparentla « fréquence propre[68] fondamentale f1=cλ1 4241,28331Hz»[73],
Modèle:AlModèle:Transparentles « autres fréquences propres étant des multiples de f1 soit 662Hz[74], 993Hz[75], 1324Hz[76], 1655Hz[77] et ainsi de suite ».

Mouvement général de la corde

Modèle:AlLa corde étant fixée à ses deux extrémités, elle oscillera en « ondes stationnaires correspondant à une superposition linéaire de ses modes propres d'oscillations »,
Modèle:AlModèle:Transparentl'onde stationnaire résultante étant « doublement périodique mais non sinusoïdale » [78] d'élongation transversale au point M d'abscisse x et à l'instant t
Modèle:AlModèle:Transparent«s(x,t)=n=1Ansin(knx)cos(ωnt+φn)» avec «kn=2πλn=ωnc» «ωn=knc=2πcλn=2π𝒯n» ou,
Modèle:AlModèle:Transparenten fonction des « longueurs d'onde des modes propres λn,n*» et des « fréquences propres[68] associées fn=1𝒯n=cλn,n*»,
Modèle:AlModèle:Transparent«s(x,t)=n=1Ansin(2πxλn)cos(2πfnt+φn)» ou encore,
Modèle:AlModèle:Transparenten fonction des « longueur d'onde et fréquence fondamentales et du rang n* de chaque mode propre {λn=2Ln=λ1n,(λ1=2L)fn=cλn=ncλ1=nf1,(f1=c2L)}»,
Modèle:AlModèle:Transparent«s(x,t)=n=1Ansin(2πnxλ1)cos(2πnf1t+φn)»
Modèle:AlModèle:Transparentexplicitant le caractère « doublement périodique » du signal, « temporel » de fréquence f1 et « spatial » de période λ1[79] ;

Modèle:AlModèle:Transparentsi L, f1=c2L, le son devient alors plus grave et

Modèle:AlModèle:Transparentsi T, c=Tμ et f1c2L, le son devient plus aigu.

Distinction entre oscillations libres et oscillations forcées (ou entretenues)

Modèle:AlEn laissant osciller librement la corde tendue entre ses deux extrémités fixes après initiation par une perturbation de courte durée, on obtient des oscillations libres à une fréquence propre[68] de la corde ;

Modèle:Alen excitant de façon permanente la corde à une fréquence fixée[80], on obtient des oscillations forcées à la même fréquence que l'excitateur (quelle que soit la fréquence) avec
Modèle:AlModèle:Transparentun phénomène de résonance quand la fréquence de l'excitateur est égale à une fréquence propre[68] de la corde.

Généralisation aux autres instruments de musique

Modèle:AlParmi les instruments de musique on trouve essentiellement, en plus des instruments à cordes dont le principe est basé sur les oscillations libres d'une corde traitées dans le paragraphe « décomposition en modes propres d'une vibration le long d'une corde fixée aus deux extrémités, application aux instruments de musique à cordes » plus haut dans ce chapitre,

Modèle:AlModèle:Transparentdes instruments de percussion dont le principe est fondé sur les vibrations obtenues quand un corps en frappe un autre, instruments que nous ne faisons qu'évoquer sans les traiter ci-après,

Modèle:AlModèle:Transparentdes instruments à vent modélisés à l'aide d'un tuyau sonore dans lequel l'air vibre (la grandeur vibrante à laquelle l'oreille humaine ou un microphone est sensible étant la surpression acoustique) dont on se propose de rechercher, ci-après, les modes propres d'oscillations de l'air dans le tuyau sonore suivant que ses deux extrémités sont ouvertes ou qu'une seule de ses extrémités est ouverte.

Propriétés d'une extrémité d'un tuyau sonore suivant qu'elle est ouverte ou fermée

Modèle:AlUne extrémité ouverte correspond à un nœud de surpression acoustique[81], on admettra qu'à un nœud de surpression acoustique correspond un ventre de déplacement des tranches d'air (c.-à-d. qu'une extrémité ouverte correspond à un maximum de déplacement des tranches d'air dans le tuyau) ;

Modèle:Alune extrémité fermée correspond à un ventre de surpression acoustique[82], on admettra qu'à un ventre de surpression acoustique correspond un nœud de déplacement des tranches d'air (c.-à-d. qu'une extrémité fermée correspond à une impossibilité de déplacement des tranches d'air dans le tuyau). Modèle:Proposition

Les deux extrémités étant ouvertes (exemple des orgues)

Modèle:AlLes deux extrémités ouvertes correspondant chacune à un nœud de surpression acoustique (problème équivalent à celui d'une corde tendue entre deux extrémités fixes),
Modèle:AlModèle:Transparentles ondes stationnaires sinusoïdales dans le tuyau obéissant aux C.A.L.[67] sont telles que « la longueur L du tuyau doit être un multiple de λ2», d'où
Modèle:AlModèle:Transparent« la longueur d'onde du mode propre de rang n» vaut «λn=2Ln,n*» et
Modèle:AlModèle:Transparent« les fréquences propres associées » sont «fn=cλn=nc2L,n*».

Une extrémité ouverte et l'autre fermée (exemple des clarinettes)

Modèle:AlUne seule extrémité fermée correspondant à un ventre de surpression acoustique et l'autre extrémité ouverte à un nœud de surpression acoustique,
Modèle:AlModèle:Transparentles ondes stationnaires sinusoïdales dans le tuyau obéissant aux C.A.L.[67] sont telles que « la longueur L du tuyau doit être un multiple impair de λ4»[83] d'où
Modèle:AlModèle:Transparent« la longueur d'onde maximale λ0» étant telle que L=λ04 c.-à-d. «λ0=4L»[84] de mode propre fondamental à « un demi-fuseau »
Modèle:AlModèle:Transparentcorrespondant à la « fréquence propre[68] fondamentale f0=c4L»,
Modèle:AlModèle:Transparent« les autres longueurs d'onde λn des modes propres à (n+12) fuseaux » étant telles que L=λn4+nλn2,n* ou
Modèle:AlModèle:TransparentL=(2n+1)λn4,n* c.-à-d. «λn=4L2n+1,n*»,
Modèle:AlModèle:Transparent« les fréquences propres correspondantes » étant «fn=(2n+1)c4L,n*»[85].

Modèle:AlLe cas précédemment traité modélise le principe de fonctionnement d'une clarinette, l'embouchure étant équivalente à une extrémité fermée, l'autre extrémité étant bien évidemment ouverte.

Présence d'un trou intermédiaire dans le tuyau sonore à une extrémité ouverte, l'autre étant fermée (exemple de la clef de douzième d'une clarinette, le trou intermédiaire étant située au tiers de la longueur à partir de l'embouchure)

Modèle:AlDans une clarinette, présence d'un trou situé au tiers de la longueur à partir de l'embouchure laquelle, considérée comme une extrémité fermée, y impose un ventre de surpression acoustique et
Modèle:AlModèle:Transparentle trou, extrémité ouverte tant qu'il n'est pas bouché, Modèle:Alun nœud de surpression acoustique, d'où
Modèle:AlModèle:Transparent« la longueur d'onde maximale λmax=λ0,trou» telle que L3=λmax4 ou
Modèle:AlModèle:Transparent«λmax=λ0,trou=4L3=λ03»[84] c.-à-d.
Modèle:AlModèle:Transparent3× plus faible que la longueur d'onde du mode propre fondamental du tuyau non troué correspondant à
Modèle:AlModèle:Transparent« une fréquence minimale 3× plus grande que la fréquence propre[68] fondamentale du tuyau non troué »
Modèle:AlModèle:Transparent«f0,trou=3c4L=3f0»
Modèle:AlModèle:Transparentde mode propre associé à « un fuseau et demi (du tuyau entier)» ;
Modèle:AlModèle:Transparentles « autres longueurs d'onde observables λp,trou» telles que L3=(2p+1)λp,trou4,p* ou
Modèle:AlModèle:Transparent«λp,trou=4L3(2p+1) ou encore
Modèle:AlModèle:Transparent={λ0,trou2p+1,p*ouλp3,λpde tuyau non troué}» correspondant à
Modèle:AlModèle:Transparent« une fréquence propre[68] 3× plus grande que la fréquence propre[68] de même rang du tuyau non troué »
Modèle:AlModèle:Transparent«fp,trou=3(2p+1)c4L={(2p+1)f0,trou,p*ou3fp,fpde tuyau non troué}»,
Modèle:AlModèle:Transparentle mode propre associé étant à «(2p+1)32 fuseaux (du tuyau entier)» ;
Modèle:AlModèle:Transparentau final la présence du trou à L3 de l'embouchure a sélectionné une fréquence propre[68] fondamentale trois fois plus grande que celle sans la présence du trou,
Modèle:AlModèle:Transparentles autres fréquences propres se déduisant de cette fréquence propre[68] fondamentale en multipliant par un impair.

Dispositif expérimental permettant d'analyser le spectre d'un signal acoustique produit par une corde vibrante

Modèle:AlIl s'agit d'enregistrer le son émis par une « corde de guitare » [86] à l'aide d'un microphone, le signal reçu par ce dernier étant enregistré par un oscilloscope numérique possédant une fonction de « transformée de Fourier discrète »[87] qui permet d'afficher le « spectre du signal » [88].

Modèle:AlCi-dessous un 1er enregistrement en pinçant la corde en son milieu, on observe un signal approximativement « pseudo-sinusoïdal »[89] de pseudo-période 𝒯100175,9ms (on observe en effet 17 pseudo-oscillations entre 50ms et 150ms) ;

Enregistrement du son produit par le pincement d'un corde de guitare en son milieu

Modèle:AlModèle:Transparentle calcul de la pseudo-fréquence, à partir de l'oscillogramme ci-dessus, donne «f=1𝒯15,9103170Hz» correspondant à la « fréquence de l'harmonique observé principalement » dans le spectre d'amplitude du signal émis par la corde de guitare pincée en son milieu (voir ci-dessous) :

Spectre du son produit par le pincement d'un corde de guitare en son milieu

Modèle:AlCi-dessous un 2ème enregistrement en pinçant la corde au quart de sa longueur, on observe un signal approximativement « pseudo-sinusoïdal »[89] de pseudo-période 𝒯10016,56,05ms (on observe en effet 16,5 pseudo-oscillations entre 50ms et 150ms) ;

Enregistrement du son produit par le pincement d'un corde de guitare au quart de sa longueur

Modèle:AlModèle:Transparentle calcul de la pseudo-fréquence, à partir de l'oscillogramme ci-dessus, donne f=1𝒯16,05103165Hz[90], ce qui correspond encore à la « fréquence de l'harmonique principalement observé » dans le spectre d'amplitude du signal émis par la corde de guitare pincée au quart de sa longueur (voir ci-dessous), toutefois on observe d'autres harmoniques qui n'étaient pas présents dans le spectre d'amplitude du signal émis par la corde pincée en son milieu :

Spectre du son produit par le pincement d'un corde de guitare au quart de sa longueur

Modèle:AlModèle:Transparent1ère conclusion partielle : il semble donc que l'endroit du pincement de la corde de guitare a une influence sur le spectre d'amplitude du signal émis, l'harmonique fondamental restant le même mais pincer au quart de la longueur de la corde au lieu de pincer en son milieu crée des harmoniques de rang supérieur[91].

Modèle:AlCi-dessous un 3ème enregistrement en pinçant la corde près de son attache, on observe un signal approximativement « pseudo-sinusoïdal »[89] de pseudo-période 𝒯10016,56,05ms (on observe en effet 16,5 pseudo-oscillations entre 50ms et 150ms) ;

Enregistrement du son produit par le pincement d'un corde de guitare près de son attache

Modèle:AlModèle:Transparentle calcul de la pseudo-fréquence, à partir de l'oscillogramme ci-dessus, donne f=1𝒯16,05103165Hz[90], correspondant à la « fréquence d'un des harmoniques observés » dans le spectre d'amplitude du signal émis par la corde de guitare pincée près de son attache (voir ci-dessous), toutefois on observe nettement plus d'harmoniques non présents dans le spectre d'amplitude des signaux émis par la corde pincée en son milieu ou au quart de sa longueur :

Spectre du son produit par le pincement d'un corde de guitare près de son attache

Modèle:AlModèle:Transparent2ème conclusion partielle : pincer la corde près de l'attache a eu pour conséquence un enrichissement en harmoniques du spectre d'amplitude du signal émis par la corde[92].

Modèle:AlConclusion définitive : L'ensemble des harmoniques est le même dans chacun des spectres[93], les notes émises sont de même hauteur (mêmes harmoniques) mais
Modèle:AlModèle:Transparentn'ont pas le même timbre (répartition différente des mêmes harmoniques) ;

Modèle:AlModèle:Transparentle timbre ne résulte pas seulement de la composition spectrale mais aussi de son évolution dans le temps,
Modèle:AlModèle:Transparentdeux mêmes répartitions spectrales à t1 donné et qui sont différentes à t2 correspondent à des timbres différents,
Modèle:AlModèle:Transparentla caractérisation du timbre nécessite donc de faire une succession d'analyses spectrales étalées dans le temps ;
Modèle:AlModèle:Transparentces informations sont réunies dans un « sonogramme » avec le temps en abscisse, la fréquence en ordonnée,
Modèle:AlModèle:Transparentl'amplitude étant codée par couleur.

Notes et références

  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 et 1,10 Franz Melde (1832 - 1901) physicien et professeur d'université allemand, essentiellement connu pour être l'auteur de l'expérience connue sous le nom d'expérience de Melde.
  2. Même si elle peut aussi être utilisée verticalement, la suite est décrite avec une corde horizontale.
  3. Basse Fréquence.
  4. Les vibreurs du dispositif de Melde vibrent à la même fréquence que la tension du générateur B.F. l'alimentant ;
    Modèle:Altoutefois quand un vibreur fonctionne sur le principe d'une attraction générée par un électro-aimant alimenté par un générateur B.F., sa fréquence de vibration est double de celle du générateur car un électro-aimant alimenté en alternatif exerce une attraction à chaque alternance donc deux fois par période de tension imposée par le générateur B.F..
  5. Dans la mesure où le point de contact de la corde sur la poulie reste fixe et si les frottements de la corde sur la poulie sont négligeables, la tension T de la corde est égale à mgm est la masse de l'objet et g l'intensité du champ de pesanteur.
  6. Dans le but que l'onde incidente créée par le vibreur ne soit pas d'amplitude trop faible en arrivant sur la poulie et qu'une onde réfléchie d'amplitude non négligeable soit engendrée par la quasi-fixité de la poulie.
  7. Dans le but que le phénomène d'ondes stationnaires de l'onde résultante soit observable, ce qui nécessite une longueur minimale.
  8. La quasi-fixité de la poulie nécessite la création d'une perturbation réfléchie opposée à la perturbation incidente ; comme à toute perturbation est associée une propagation de puissance et que celle-ci ne peut se propager que dans le milieu matériel, la perturbation réfléchie se propage dans le sens des x.
    Modèle:AlEn fait la 1ère onde réfléchie sur la poulie se réfléchit de nouveau en arrivant sur le vibreur (car la superposition de l'onde incidente et de la 1ère onde réfléchie sur la poulie ne s'identifiant a priori pas à l'expression du signal créé par le vibreur, il se crée une onde réfléchie sur le vibreur pour que la résultante s'identifie avec le signal créé par ce dernier, cette onde réfléchie sur le vibreur étant associée à de la puissance ne peut se propager que dans le sens des x) et
    Modèle:Alcette 1ère onde réfléchie sur le vibreur se réfléchira de nouveau en arrivant sur la poulie pour que la quasi-fixité de cette dernière soit toujours applicable etc.
  9. Elle en dépend néanmoins implicitement car elle est modifiée de π à chaque passage par un nœud de vibration.
  10. 10,0 10,1 et 10,2 En effet «s(x,t)=Acos(kx+ψ)cos(ωt+φ)=Acos(kx+ψ)cos(ωt+φ+π)».
  11. «ω étant la pulsation (temporelle) égale à 2πf».
  12. 12,0 et 12,1 La perturbation créée en P est associée à une certaine puissance qui doit nécessairement se propager, comme la propagation au-delà de L est impossible elle se fait donc en deçà de L c.-à-d. dans le sens des x.
  13. L'onde réfléchie en M à la date t est l'onde qui existait en P à la date tPMc avec PM=Lx.
  14. 14,0 14,1 14,2 14,3 14,4 et 14,5 Augustin Jean Fresnel (1788 - 1827) physicien français à qui on doit principalement l'explication de tous les phénomènes optiques dans le cadre de la théorie ondulatoire de la lumière.
  15. En effet, lors de l'addition de deux signaux sinusoïdaux de même fréquence, le diagramme de Fresnel à l'instant t {utilisant des vecteurs de Fresnel tournants [voir le paragraphe « vecteur de Fresnel tournant » du chap.8 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »]} se déduit de celui à l'instant 0 {voir le paragraphe « amplitude et phase initiale résultantes en termes de vecteur de Fresnel » du chap.8 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »} par rotation d'angle ωt (raison pour laquelle le diagramme de Fresnel à l'instant t est usuellement non utilisé au profit de celui à l'instant 0).
  16. Voir les paragraphes « grandeur instantanée complexe », « amplitude complexe » et « amplitude et phase initiale résultantes en termes d'amplitude complexe (dans le cadre d'une somme) » du chap.8 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  17. « Quand on fait la somme de cos(a±b)=cos(a)cos(b)sin(a)sin(b) il reste 2cos(a)cos(b)» et
    Modèle:Al« quand on fait la différence dans le sens cos(a+b)cos(ab), il reste 2sin(a)sin(b)» ;
    Modèle:AlModèle:Transparentil reste à poser p=a+b et q=ab dont on tire a=p+q2 et b=pq2 d'où les formules «{cos(p)+cos(q)=2cos(p+q2)cos(pq2)cos(p)cos(q)=2sin(p+q2)sin(pq2)}» ;
    Modèle:Ald'autre part il est souhaitable de vérifier la justesse des formules (en particulier concernant le signe dans la 2ème formule) en posant par exemple q=0 {cos(p)+1=2cos2(p2)cos(p)1=2sin2(p2)} ou encore «{cos(p)=2cos2(p2)1cos(p)=12sin2(p2)}» formules (qui devraient être) connues de tous et valident l'absence d'erreurs grossières.
  18. Sur cette expression on vérifie que le point P, d'abscisse L, est bien fixe (évidemment car c'est sa fixité qui a défini l'onde réfléchie relativement à l'onde incidente), mais par contre
    Modèle:AlModèle:Transparenton trouve que le point O, d'abscisse 0, vibre avec une amplitude 2a0|sin(kL)| alors qu'elle devrait être égale à l'amplitude de vibration de la lame vibrante, à savoir a0 ;
    Modèle:AlModèle:Transparenton en déduit donc que l'expression n'est pas correcte au voisinage du point O, la raison étant que la contrainte d'amplitude de vibration en xO=0 n'a pas été imposée ;
    Modèle:AlModèle:Transparenten effet on a simplement imposé l'amplitude de l'onde incidente en xO=0, égale à a0, ce qui a défini d'une part l'onde incidente en tout point,
    Modèle:AlModèle:Transparentla fixité du point P ayant défini d'autre part l'onde réfléchie sur la poulie en tout point,
    Modèle:AlModèle:Transparentl'amplitude de l'onde résultante en tout point s'en est trouvée fixée et en particulier en xO=0,
    Modèle:AlModèle:Transparentceci rendant toute contrainte d'amplitude en O impossible à imposer dans la mesure où on ne considère qu'une réflexion, celle sur la poulie
    Modèle:AlPour obtenir une expression qui serait aussi correcte au voisinage du point O, il faut pouvoir y imposer la contrainte d'amplitude et pour cela il faut envisager au moins une réflexion supplémentaire, celle sur la lame vibrante de l'onde réfléchie sur la poulie et vraisemblablement quelques autres.
  19. 19,0 et 19,1 Voir le paragraphe « grandeur instantanée complexe » du chap.8 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  20. 20,0 et 20,1 Voir le paragraphe « amplitude complexe (associée à une grandeur instantanée complexe) » du chap.8 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  21. Voir le paragraphe « amplitude et phase initiale résultantes en termes d'amplitude complexe (dans le cadre d'une somme) » du chap.8 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  22. Il convient en effet de factoriser par a0exp[i(kL+φ0)] pour symétriser la somme restante, la factorisation par la seule partie commune a0exp(iφ0) conduisant à 𝒜i_(x)+𝒜r_(x)= a0exp(iφ0)[exp(ikx)exp(ikx)exp(i2kL)] où le terme entre crochets permettrait d'utiliser la formule d'Euler relative au sinus au facteur exp(i2kL) près dans le deuxième terme d'où la mise en facteur de exp(ikL) conduisant à 𝒜i_(x)+𝒜r_(x)= a0exp(iφ0)exp(ikL)[exp(ikx)exp(ikL)exp(ikx)exp(ikL)].
  23. Leonhard Euler (1707 - 1783) mathématicien et physicien suisse qui passa la plus grande partie de sa vie dans l'Empire russe et en Allemagne, surtout connu pour ses travaux en analyse mathématique ainsi qu'en mécanique des fluides, optique et astronomie, considéré comme l'un des plus grands et plus prolifiques mathématiciens de tous les temps ;
    Modèle:Alen mathématiques il fit d'importantes découvertes dans des domaines aussi variés que le calcul infinitésimal et la théorie des graphes, il introduisit également une grande partie de la terminologie et de la notation des mathématiques modernes, en particulier pour l'analyse mathématique, comme la notion de fonction mathématique ; il est aussi connu pour ses travaux en mécanique, en dynamique des fluides, en optique et en astronomie.
  24. La formule d'Euler d'origine est exp(ix)=cos(x)+isin(x) mais les deux formules qui en découlent définissant le cosinus «cos(x)= exp(ix)+exp(ix)2» et le sinus Modèle:Nobr exp(ix)exp(ix)2i» sont encore appelées « formules d'Euler ».
  25. En utilisant i=exp(iπ2).
  26. La détermination directe de l'amplitude de stot(x,t) par le module de l'amplitude complexe donnant |𝒜tot_(x)|=2a0|sin[k(xL)]| et nécessitant une discussion sur le signe du sinus, on préfère établir l'expression de stot(x,t) en prenant la partie réelle de stot_(x,t).
  27. Effectivement identique à l'expression trouvée au paragraphe « détermination de l'onde résultante par emploi des formules de trigonométrie » plus haut dans ce chapitre car «cos(απ2)= cos(π2α)=sin(α)» «stot(x,t)=2a0cos(kxkLπ2)cos(ωtkL+φ0π2)=2a0sin[k(xL)]sin(ωtkL+φ0)».
  28. 28,0 28,1 et 28,2 Le diagramme de Fresnel à l'instant 0 suffit car celui à l'instant t se déduit du précédent par rotation d'angle ωt {voir la note « 19 » plus haut dans ce chapitre}.
  29. Pour simplifier l'exposé toutes les constructions possibles n'ont pas été reproduites mais uniquement la plus simple c.-à-d. le cas où la détermination (principale) de |φrφi2|[0;π2[ (notée αtot sur le schéma) est en fait aigüe et non obtuse ;
    Modèle:Alvous pouvez vous rafraîchir la mémoire en consultant le paragraphe « cas où les sources synchrones et en phase émettent des signaux de même amplitude (détermination directe de l'amplitude résultante dans le cas de même amplitude [dans le cadre d'interférences entre deux ondes]) » du chap.5 de la leçon « Signaux physiques (PCSI) », le diagramme de Fresnel dans le cas où la détermination (principale) de αtot=|φrφi2|]π2;π[ (les phases sur le diagramme de Fresnel du paragraphe précité y étant notées φ1 et φ2) est obtuse y est tracé et l'évaluation de l'amplitude développée
  30. Cas de la figure : les deux vecteurs dont on forme la somme ayant même norme, la figure permettant de construire cette somme est un losange, le vecteur somme étant porté par la diagonale issue de O et cette dernière étant aussi la bissectrice de l'angle de sommet O, on en déduit la propriété énoncée.
  31. Cas de figure non représenté où la détermination principale de αtot=|φrφi2| appartient à ]π2,π[, la figure permettant de construire cette somme (voir la note « 33 » plus haut dans ce chapitre) est toujours un losange, le vecteur somme étant de direction opposée à la bissectrice de l'angle φrφi, il convient d'ajouter (ou de retrancher) π à φtot=φi+φr2 (voir la justification dans la note « 34 » plus haut dans ce chapitre).
  32. En effet, la figure permettant de construire la somme étant un losange, le vecteur somme, porté par la diagonale issue de O, a une norme égale à cette diagonale ; sachant que les diagonales d'un losange sont et se coupent en leur milieu, si nous appelons H le point d'intersection des diagonales, on détermine la longueur de la diagonale issue de O par 2OHOH est le côté adjacent d'un triangle rectangle dont a0 est l'hypoténuse, l'angle considéré étant αtot c.-à-d. celui entre un des vecteurs de Fresnel à l'instant 0 et la diagonale issue de O soit αtot=|φrφi2| ;
    Modèle:Aldans le cas (non représenté)αtot est obtus (voir la note « 33 » plus haut dans ce chapitre), l'angle adjacent du triangle rectangle à considérer est παtot=π|φrφi2| d'où le résultat énoncé.
  33. Évidemment égale à «2a0cos(kxkLπ2)cos(ωtkL+φ0π2)» précédemment trouvée par changement de signe simultané des deux cosinus.
  34. C.-à-d. la masse par unité de longueur exprimée en kgm1.
  35. Mais on l'admet à ce niveau.
  36. On vérifie l'homogénéité de la formule, T s'exprimant en N=kgms2, Tμ est donc en kgms2kgm1=m2s2 et par suite la racine carrée effectivement en ms1.
  37. 37,0 37,1 37,2 37,3 37,4 37,5 37,6 37,7 et 37,8 Voir la définition dans le paragraphe « caractérisation d'une résonance par quantification de la fréquence » plus loin dans ce chapitre.
  38. Ceci caractérise un phénomène de « résonance ».
  39. En effet, en considérant la superposition de l'onde incidente et réfléchie sur la poulie on a trouvé un signal résultant «stot(x,t)=2a0sin(ωtkL+φ0)sin(kxkL)» {voir, par exemple, le paragraphe « détermination de l'onde résultante par utilisation des amplitudes complexes associées aux grandeurs instantanées complexes » plus haut dans ce chapitre} correspondant à une « amplitude de vibration au point M de 2a0|sin(kxkL)|», les ventres étant positionnés aux points tels que |sin(kxkL)|=1 leur amplitude de vibration est donc bien 2a0.
  40. On constate, en absence de résonance, que le 1er fuseau, celui du côté du vibreur, doit être un peu plus court que les suivants dans la mesure où l'extrémité de la corde reliée à la lame vibrante n'est pas un nœud [d'ailleurs on rappelle qu'au point O la superposition des ondes (i) et (r) conduit à une amplitude égale à 2a0|sin(kL)| alors qu'elle est en pratique égale à a0, d'où l'impossibilité d'interpréter les ondes stationnaires au voisinage du point O avec les seules ondes (i) et (r) (mais par contre dès qu'on sort du voisinage de O l'interprétation reste exacte)].
  41. 41,0 et 41,1 En effet en supposant l'absence d'amortissement, chaque onde réfléchie conserve l'amplitude de l'onde incidente mais, dans la pratique, l'amortissement existant, une onde réfléchie est d'amplitude d'autant plus faible qu'elle résulte d'un nombre de réflexions plus grand sur les deux extrémités de la corde depuis la création de l'onde incidente par le vibreur, ceci ayant pour conséquence pratique que le nombre d'ondes se superposant reste de l'ordre de quelques unités
  42. L'onde réfléchie sur la poulie se réfléchit de nouveau en arrivant sur le vibreur (car la superposition de l'onde incidente et de l'onde réfléchie sur la poulie ne s'identifiant a priori pas à l'expression du signal créé par le vibreur, il se crée une onde réfléchie sur le vibreur pour que la résultante s'identifie avec le signal créé par ce dernier, cette onde réfléchie sur le vibreur étant associée à de la puissance ne peut se propager que dans le sens des x).
  43. L'onde (r) étant en retard sur l'onde (i) du temps nécessaire pour parcourir l'aller et retour de la longueur de corde soit τ=2Lc ce qui correspond à une différence de marche δ=cτ=2L et à un déphasage « mathématique » φ(r)φ(i)=k2L+2π (l'ajout de 2π correspondant aux deux réflexions sur les extrémités).
  44. La quasi-fixité de la poulie nécessitant, en effet, la création d'une perturbation réfléchie sur la poulie opposée à la perturbation issue d'une 1ère réflexion sur le vibreur ; comme à toute perturbation est associée une propagation de puissance et que celle-ci ne peut se propager que dans le milieu matériel, la perturbation réfléchie sur la poulie se propage dans le sens des x.
  45. L'onde (r) étant en retard sur l'onde (r) du temps nécessaire pour parcourir l'aller et retour de la longueur de corde soit τ=2Lc ce qui correspond à une différence de marche δ=cτ=2L et à un déphasage « mathématique » φ(r)φ(r)=k2L+2π (l'ajout de 2π correspondant aux deux réflexions sur les extrémités).
  46. En effet nous avons établi que s(a)(x,t)=2a0sin(ωtkL+φ0)sin(kxkL)φ0 est la phase initiale de l'onde incidente créée par le vibreur en O, nous obtenons donc
    Modèle:AlModèle:Transparents(b)(x,t)=2a0sin[ωtkL+(φ02kL+2π)]sin(kxkL) en remplaçant φ0 par φ02kL+2π pour tenir compte du déphasage « mathématique » supplémentaire.
  47. En effet, dans les deux systèmes (a) et (b), les ventres sont positionnés aux points tels que |sin(kxkL)|=1 et les nœuds aux points tels que sin(kxkL)=0.
  48. La réflexion sur le vibreur se produisant tant que la superposition des ondes incidente et précédemment réfléchie(s) sur le vibreur avec celles antérieurement réfléchies sur la poulie ne s'identifie pas à l'expression du signal créé par le vibreur de façon à ce que la résultante s'identifie avec le signal créé par ce dernier, cette onde réfléchie sur le vibreur étant associée à de la puissance ne peut se propager que dans le sens des x.
  49. L'onde (r) étant en retard sur l'onde (i) du temps nécessaire pour parcourir les deux allers et retours de la longueur de corde soit τ=4Lc ce qui correspond à une différence de marche δ=cτ=4L et à un déphasage « mathématique » φ(r)φ(i)=k4L+4π (l'ajout de 4π correspondant aux quatre réflexions sur les extrémités).
  50. La réflexion sur la poulie se produisant tant que la superposition des ondes précédemment réfléchies sur la poulie avec celles incidente et antérieurement réfléchie(s) sur le vibreur ne s'identifie pas à la quasi-fixité de la poulie de façon à ce que la résultante y soit nulle, cette nouvelle onde réfléchie sur la poulie étant associée à de la puissance ne peut se propager que dans le sens des x.
  51. L'onde (rIV) étant en retard sur l'onde (r) du temps nécessaire pour parcourir les deux allers et retours de la longueur de corde soit τ=4Lc ce qui correspond à une différence de marche δ=cτ=4L et à un déphasage « mathématique » φ(rIV)φ(r)=k4L+4π (l'ajout de 4π correspondant aux quatre réflexions sur les extrémités).
  52. En effet nous avons établi que s(a)(x,t)=2a0sin(ωtkL+φ0)sin(kxkL)φ0 est la phase initiale de l'onde incidente créée par le vibreur en O, nous obtenons donc
    Modèle:AlModèle:Transparents(b)(x,t)=2a0sin[ωtkL+(φ02kL+2π)]sin(kxkL) en remplaçant φ0 par φ02kL+2π pour tenir compte du déphasage « mathématique » supplémentaire et
    Modèle:AlModèle:Transparents(c)(x,t)=2a0sin[ωtkL+(φ04kL+4π)]sin(kxkL) en remplaçant φ0 par φ04kL+4π pour tenir compte du déphasage « mathématique » supplémentaire.
  53. En effet, dans les trois systèmes (a), (b) et (c), les ventres sont positionnés aux points tels que |sin(kxkL)|=1 et les nœuds aux points tels que sin(kxkL)=0.
  54. En effet si la position des ventres des divers systèmes d'ondes stationnaires sinusoïdales est la même quel que soit le système d'ondes stationnaires sinusoïdales (voir la note « 58 » plus haut dans ce chapitre),
    Modèle:AlModèle:Transparentl'état vibratoire de chaque point M de corde d'abscisse x fixée à une date t choisi dans les trois systèmes (a), (b) et (c) n'est, a priori, pas le même, leur dépendance à t étant
    Modèle:AlModèle:Transparent«s(a)(x,t)=2a0sin(kxkL)sin(ωtkL+φ0)sin(ωtkL+φ0)» (voir la note « 57 » plus haut dans ce chapitre),
    Modèle:AlModèle:Transparent«s(b)(x,t)=2a0sin(kxkL)sin(ωt3kL+φ0)sin(ωt3kL+φ0)» (voir la note « 57 » plus haut dans ce chapitre) et
    Modèle:AlModèle:Transparent«s(c)(x,t)=2a0sin(kxkL)sin(ωt5kL+φ0)sin(ωt5kL+φ0)» (voir la note « 57 » plus haut dans ce chapitre)
    Modèle:AlModèle:Transparentd'où, sauf si 2kL est un multiple de 2π, la position de M à un instant t fixé dans chaque système (a), (b) ou (c) n'est pas simultanément la plus élevée ou la plus basse un système résultant d'ondes stationnaires sinusoïdales d'amplitude aux ventres modérée (sauf si 2kL est un multiple de 2π).
  55. Cela signifie que la vibration d'un point d'un fuseau d'un système d'ondes stationnaires sinusoïdales est en phase avec la vibration du même point pour n'importe quel autre système d'ondes stationnaires sinusoïdales.
  56. En théorie, s'il y a un nombre infini de réflexions de chaque côté, il y a donc un nombre infini de systèmes d'ondes stationnaires dont chacun fournit une amplitude de vibration aux ventres de Modèle:Nobr soit une amplitude résultante aux ventres infinie, mais en pratique, il y a amortissement le long de la corde, ce qui fait que les amplitudes aux ventres sont de moins en moins grandes au fur et à mesure des réflexions considérées.
  57. En effet «s(a)(x,t)=2a0sin(ωtkL+φ0)sin(kxkL)» avec «φ0 phase initiale de l'onde incidente créée par le vibreur en O».
  58. En effet «s(b)(x,t)=2a0sin[ωtkL+(φ02kL+2π)]sin(kxkL)» obtenu en « remplaçant φ0 par φ02kL+2π» pour tenir compte du déphasage « mathématique » supplémentaire.
  59. En effet «s(p)(x,t)=2a0sin[ωtkL+(φ0p2kL+p2π)]sin(kxkL)» obtenu en « remplaçant φ0 par φ0p2kL+p2π» pour tenir compte du déphasage « mathématique » supplémentaire.
  60. On choisit φ(a)φ(b) de façon à ce qu'il soit positif à 2π près.
  61. On choisit φ(a)φ(p) de façon à ce qu'il soit positif à 2π près.
  62. Fréquence propre car elle est aussi caractéristique des dimensions et des propriétés de la corde.
  63. La tension T et la longueur L sont donc imposées.
  64. Le but de cette perturbation est de sortir la corde de son état de repos en lui apportant de la puissance laquelle se propage pour se répartir sur toute la corde ;
    Modèle:Alcette perturbation joue le même rôle que celui qui consiste à écarter un pendule élastique de sa position d'équilibre en le lâchant sans vitesse initiale, le but de cet écart étant de sortir le pendule de sa position d'équilibre pour étudier par la suite son mouvement « libre » et ici nous sortons la corde de son état de repos pour étudier par la suite ses oscillations stationnaires « libres ».
  65. Si toute fonction périodique est décomposable en série de Fourier selon le théorème de Fourier {voir les paragraphes « énoncé du théorème de Fourier » et « 3ème développement en série de Fourier » du chap.5 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »}, ce qui correspond à un spectre de raies pour l'amplitude des harmoniques,
    Modèle:Alune fonction non périodique est « décomposable en intégrale de Fourier » {on parle de transformée de Fourier, voir le paragraphe « définition de la transformée de Fourier d'une fonction réelle d'une variable réelle intégrable » du chap.26 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »}, ce qui correspond à un spectre « continu » pour l'amplitude des harmoniques.
    Modèle:AlRemarque : la notion de transformée de Fourier n'est pas du programme de physique de P.C.S.I., son introduction ici a pour seul but de justifier d'où viennent les ondes progressives de fréquence quelconque se propageant dans les deux sens et se superposant 
  66. 66,0 et 66,1 En effet la propagation d'une onde mécanique est associée à une propagation d'énergie qui ne peut se faire que dans un milieu matériel la réflexion sur une extrémité fixe de corde est associée à un changement de sens de propagation relativement au sens incident.
  67. 67,0 67,1 67,2 et 67,3 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées C.A.L.
  68. 68,00 68,01 68,02 68,03 68,04 68,05 68,06 68,07 68,08 68,09 68,10 68,11 68,12 68,13 68,14 68,15 68,16 68,17 et 68,18 Voir la définition dans le paragraphe « caractérisation d'une résonance par quantification de la fréquence » plus haut dans ce chapitre.
  69. C.-à-d. son aspect quand elle est soumise à une onde stationnaire sinusoïdale.
  70. 70,0 70,1 70,2 et 70,3 Pincer la corde en un point de celle-ci c'est maintenir fixe ce point pendant qu'une perturbation de courte durée créée dans le voisinage de ce point sort la corde de son état de repos et lui apporte de la puissance se propageant en se répartissant sur toute la corde de part et d'autre du point ; quand la perturbation de courte durée cesse, le point où la corde est pincée est laissé libre de vibrer.
  71. L'« aire d'un disque de rayon r étant πr2» {voir le paragraphe « exemples d'aire de surface classique (aire d'un disque de rayon R) » du chap.17 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »} se réécrit, avec r=d2d est le diamètre, «πd24».
  72. Qui ne dépend que de la longueur de la corde.
  73. Qui dépend de la longueur de la corde ainsi que de sa section et de sa nature (par sa masse linéique).
  74. Nécessitant de pincer la corde en son milieu.
  75. Nécessitant de pincer la corde au tiers de sa longueur.
  76. Nécessitant de pincer la corde au quart de sa longueur.
  77. Nécessitant de pincer la corde au cinquième de sa longueur.
  78. Périodicité temporelle de période égale à 𝒯1 période propre fondamentale (les autres périodes propres étant des diviseurs de 𝒯1, cette dernière est la plus petite période commune) et
    Modèle:Alpériodicité spatiale de période égale à λ1 longueur d'onde du mode propre fondamental (les autres périodes spatiales étant des diviseurs de λ1, cette dernière est la plus petite période Modèle:Nobr
  79. La fréquence spatiale étant le nombre d'onde σ1=1λ1.
  80. L'excitation est en général imposée à une extrémité de la corde, l'autre extrémité étant supposée fixe.
  81. En effet la pression à l'extérieur du tuyau doit rester constante égale à la pression au repos d'où une surpression acoustique nulle, c.-à-d. un nœud de surpression acoustique dans le cas d'ondes stationnaires.
  82. En effet la pression de l'autre côté de l'extrémité fermée à l'extérieur du tuyau ne jouant aucun rôle, la surpression acoustique à l'intérieur du tuyau au niveau de l'extrémité fermée peut prendre n'importe quelle valeur.
  83. En effet égale à λ4 à un multiple de λ2 près ou encore, (2n+1) fois λ4 avec n.
  84. 84,0 et 84,1 Appelée longueur d'onde du mode propre fondamental.
  85. Définissant les fréquences propres de rang non nul, la fréquence propre fondamentale correspondant à la valeur n=0 ;
    Modèle:Alon peut donc dire que toutes les fréquences propres (y compris la fréquence propre fondamentale) sont données par «fn=(2n+1)c4L,n».
  86. Il est nécessaire d'utiliser un instrument qui rayonne acoustiquement (donc avec caisse de résonance) comme une « guitare » ou un « ukulélé » (instrument à cordes pincées des îles Hawaï) de façon à obtenir un son ayant une certaine persistance dans la durée ;
    Modèle:Alon crée alors des ondes stationnaires sur une corde de l'instrument et la vibration stationnaire de la corde engendre l'émission d'une onde acoustique progressive rayonnant dans toutes les directions donc en particulier en direction du microphone
  87. C'est un algorithme dit de FFT (Fast Fourier Transform) ;
    Modèle:Aldans ce type d'analyse spectrale, il est nécessaire d'avoir un nombre de périodes significatif et d'utiliser un « fenêtrage » (c.-à-d. une fonction par laquelle on multiplie le signal pour le limiter dans le temps) ;
    Modèle:Alil y a principalement trois types de fenêtrage dont le plus simple est le « fenêtrage rectangulaire (ou porte) h(t)={1sit[0,T]0sinon}» et
    Modèle:AlModèle:Transparentdont les plus utilisés sont le « fenêtrage de Hann h(t)={0,50,5cos(2πtT)sit[0,T]0sinon}» et
    Modèle:AlModèle:Transparentle « fenêtrage de Hamming h(t)={0,540,46cos(2πtT)sit[0,T]0sinon}»
    Modèle:AlJulius Ferdinand von Hann (1839 - 1921) météorologue autrichien essentiellement connu pour ses efforts afin de coordonner les résultats empiriques et théoriques de la météorologie en une structure cohérente ; le « fenêtrage h(t)={0,50,5cos(2πtT)sit[0,T]0sinon} fut baptisé de Hann » pour lui rendre hommage.
    Modèle:AlRichard Hamming (1915 - 1998) mathématicien américain essentiellement connu pour avoir permis des avancées significatives dans les domaines de l'informatique, du traitement du signal et des télécommunications, en particulier il a créé une famille de codes correcteurs d'erreur mathématiques.
  88. Ce type d'analyse permet de montrer que la différence de « timbre » que l'on perçoit lorsqu'on pince, à des endroits différents, une même corde, correspond à une modification de la répartition des harmoniques et non à un changement de « hauteur » de note ;
    Modèle:Alla « hauteur » d'une note est l'ensemble des harmoniques sans référence à leur amplitude respective, son « timbre » est caractérisé par la forme de l'onde émise à la fréquence de la note, il dépend de la répartition des harmoniques (c.-à-d. de leur amplitude respective).
  89. 89,0 89,1 et 89,2 La modulation d'amplitude provient du fait que tous les points de la corde de guitare sur laquelle ont été créées des ondes stationnaires, sont sources d'ondes acoustiques progressives qui peuvent être captées par le microphone ; ces ondes acoustiques progressives provenant d'une même onde mécanique stationnaire peuvent interférer ce qui entraîne une modulation d'amplitude
  90. 90,0 et 90,1 L'écart avec la pseudo-fréquence précédente correspond à l'imprécision des enregistrements.
  91. Le rang 5 ayant une amplitude égale approximativement au tiers de celle de l'harmonique fondamental, le rang 4 une amplitude approximativement égale au quart de celle de l'harmonique fondamental, les rangs 2 et 3 étant d'amplitudes assez nettement plus faibles
  92. Sur le spectre d'amplitude du signal émis par la corde de guitare pincée près de son attache, les harmoniques de rangs 4 et 5 sont d'amplitudes équivalentes à celle de l'harmonique fondamental, les harmoniques de rangs 8 et 10 d'amplitudes approximativement égales à la moitié de celle de l'harmonique fondamental
    Modèle:AlLa raie de fréquence 100Hz est à considérer comme parasite étant donné que sa fréquence n'est pas un multiple de la fréquence fondamentale, seule fréquence observée dans le spectre d'amplitude du signal émis par la corde de guitare pincée en son milieu.
  93. Même si on n'observe approximativement qu'une raie dans le spectre d'amplitude de la corde de guitare pincée en son milieu, les harmoniques de rang supérieur coexistent en étant d'amplitude inobservable.

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