Signaux physiques (PCSI)/Exercices/Oscillateur harmonique

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Modèle:Exercice

Modèle:Clr

Ajout d'une surcharge à un pendule élastique vertical non amorti

Modèle:AlSoit un disque de masse m suspendu à un ressort idéal vertical de raideur k et de longueur à vide l0[1].

Modèle:AlÀ l'équilibre on pose sur le disque un « tore » [2] de même masse.

Modèle:AlDéterminer l'allongement maximal du ressort ainsi que la période d'oscillation.

Modèle:Solution

Ressorts montés en parallèle, ressorts montés en série

Modèle:AlOn dispose d'un solide de masse m et de deux ressorts idéaux de raideur k1 et k2 ; on négligera tout frottement.

Ressorts d'axes verticaux montés en parallèle

Modèle:AlLes deux extrémités supérieures des ressorts sont fixes et les deux extrémités inférieures sont liées au solide (le solide ayant un mouvement de translation vertical, les ressorts ont donc constamment même longueur).

Modèle:AlMontrer que le système constitue un oscillateur harmonique et déterminer la période des oscillations ;

Modèle:Alvérifier que l'ensemble des deux ressorts montés en parallèle est équivalent à un ressort unique dont on précisera la raideur kéq en fonction de k1 et k2.

Modèle:Solution

Ressorts d'axe commun vertical montés en série

Modèle:AlL'extrémité supérieure du ressort supérieur (1) est fixe et son extrémité inférieure est reliée à l'extrémité supérieure de ressort inférieur (2), l'extrémité inférieure de ce dernier étant reliée au solide (dont on n'envisage que les mouvements de translation verticalemath>\big)</math>.

Modèle:AlMontrer que le système constitue un oscillateur harmonique et déterminer la période des oscillations ;

Modèle:Alvérifier que l'ensemble des deux ressorts montés en série est équivalent à un ressort unique dont on précisera la raideur kéq, série en fonction de k1 et k2.

Modèle:Solution

Modes propres d'un oscillateur à deux ressorts

Disposition des deux oscillateurs harmoniques couplés

Modèle:AlConsidérons deux mobiles M1 et M2, de même masse m, supposés ponctuels, et astreints à glisser sur un plan horizontal dans la direction Ox.
Modèle:AlModèle:TransparentLe mobile M1 est accroché à un point fixe O, par l'intermédiaire d'un ressort de raideur k et de longueur à vide l0.
Modèle:AlModèle:TransparentLe mobile M2 est accroché au mobile M1 par l'intermédiaire d'un ressort identique au précédent.
Modèle:AlModèle:TransparentTous les frottements sont négligés (voir schéma ci-contre).

Mise en équations de l'oscillateur à deux ressorts

Modèle:AlÉtablir les équations différentielles du mouvement vérifiées par les positions x1(t) et x2(t) des mobiles M1 et M2 par rapport à O {on notera que ces équations différentielles sont couplées, c'est-à-dire que l'équation différentielle en x1(t) contient des termes en x2(t) et vice versa}.

Modèle:Solution

Détermination des modes propres d'oscillation

Modèle:AlOn pose «X1(t)=x1(t)l0» et «X2(t)=x2(t)2l0».

Réécriture du système d'équations différentielles couplées dans ce nouveau repérage et interprétation physique

Modèle:AlJustifier le choix des grandeurs X1(t) et X2(t) en donnant leur interprétation physique.

Modèle:Solution

Mise en équation des modes propres d'oscillation

Modèle:AlOn étudie les mouvements oscillatoires harmoniques possibles des deux mobiles à la même pulsation ω en l'absence de frottements (les modes d'oscillation à la même pulsation étant appelés « modes propres »).

Modèle:AlEn choisissant «{X1(t)=Xm,1cos(ωt+φ1)X2(t)=Xm,2cos(ωt+φ2)}», montrer qu'on obtient dans ce cas le système «{(2ω02ω2)X1(t)ω02X2(t)=0ω02X1(t)+(ω02ω2)X2(t)=0» où ω0 est une grandeur qu'on explicitera en fonction de k et m.

Modèle:Solution

Détermination des pulsations propres d'oscillation

Modèle:AlEn déduire les solutions ω1 et ω2 (pulsations propres des oscillateurs couplés) correspondant aux valeurs de ω recherchées.

Modèle:Solution

Détermination des modes propres correspondant aux pulsations propres d'oscillation

Modèle:AlPréciser, pour chaque pulsation propre, le mode propre d'oscillations c'est-à-dire le lien entre X1(t) et X2(t), en particulier on précisera le lien entre leurs amplitudes et leurs phases.

Modèle:Solution

Découplage du système d'équations différentielles couplées de l'oscillateur à deux ressorts et conséquences

Modèle:AlReprenant le système d'équations différentielles couplées en X1(t) et X2(t), nous nous proposons de « le découpler »[3] de façon à le résoudre d'une part et d'autre part de voir quel est le lien de ce découplage avec la recherche des modes propres d'oscillation de l'oscillateur à deux ressorts.

Découplage par combinaison linéaire (C.L.) des deux équations différentielles couplées

Modèle:AlLe système d'équations différentielles couplées étant mis sous la forme {mX¨1+aX1=bX2(1)mX¨2+cX2=dX1(2)}[4], a,b,c,d étant des cœfficients précédemment trouvés,
Modèle:Al« former la C.L[5]. α(1)+β(2)» dans le but de poser «αX1+βX2 comme nouvelle variable », et
Modèle:Al« mettre cette C.L[5]. sous la forme m[αX¨1+βX¨2]+k[γX1+δX2]=0», γetδ dépendant de αetβ ainsi que des cœfficients numériques des équations différentielles (1)et(2)[6] ;

Modèle:Alle système d'équations différentielles sera découplé si «γ est à α» et «δ à β» avec le même cœfficient de proportionnalité c'est-à-dire si «γα=δβ» ou si «γ×β=α×δ»,
Modèle:AlModèle:Transparenten déduire l'équation du 2ème degré en αβ pour qu'il en soit ainsi et la résoudre[7] ;

Modèle:AlModèle:Transparentproposer alors deux nouvelles variables «ξ1(t)=α1X1(t)+β1X2(t)» et «ξ2(t)=α2X1(t)+β2X2(t)»[8] et
Modèle:AlModèle:Transparentréécrire le système d'équations différentielles découplées en ξ1(t) et ξ2(t).

Modèle:Solution

Résolution du système d'équations différentielles découplées

Modèle:AlRésoudre le système d'équations différentielles découplées en ξ1(t) et ξ2(t) et préciser les pulsations propres correspondant aux deux oscillateurs découplés ;

Modèle:Alcomparer aux pulsations propres de l'oscillateur à deux ressorts.

Modèle:Solution

Retour aux variables d'origine

Modèle:AlDéduire de la résolution du système d'équations différentielles découplées les expressions des variables X1(t) et X2(t) puis retrouver les modes propres d'oscillation de l'oscillateur harmonique à deux ressorts.

Modèle:Solution

Pendule élastique vertical non amorti

Schémas du ressort à vide et du ressort vertical à charge

Modèle:AlOn considère un ressort idéal, d'axe (zz) vertical, de raideur k et de longueur à vide l0, dont l'extrémité supérieure O est fixe et dont l'extrémité inférieure est liée à un objet M de masse m, se déplaçant sans frottements le long de l'axe vertical (Oz).

Modèle:AlOn note g=guz le champ de pesanteur uniforme (uz étant un vecteur unitaire vertical descendant).

Équation du mouvement et équilibre

Modèle:AlÉtablir l'équation différentielle vérifiée par la cote z(t)[9] de l'objet M de masse m ;

Modèle:Alen déduire sa position d'équilibre zéq.

Modèle:AlPosant ζ(t)=z(t)zéq, réécrire la nouvelle équation différentielle vérifiée par ζ(t).

Modèle:AlCommenter le résultat obtenu.

Modèle:AlL'objet étant lâché à t=0 depuis sa position d'équilibre avec une vitesse initiale v0=v0uz, déterminer l'expression de ζ(t) pour tout t.

Modèle:Solution

Énergie

Modèle:AlLe mouvement de l'objet M étant vertical, son énergie potentielle comporte, non seulement un terme d'« énergie potentielle élastique »[10], mais aussi
Modèle:AlModèle:Transparentun terme d'énergie potentielle de pesanteur «Upes(M)=mgz+cste2»[11].

Modèle:AlMontrer que l'énergie potentielle totale peut être mise sous la forme «U=12kζ2+cste» ;

Modèle:Alchoisissant comme référence de l'énergie potentielle totale, la position d'équilibre de l'objet M, que vaut, dans ce cas, cste ?

Modèle:AlEn utilisant l'expression de ζ(t) trouvée précédemment, en déduire l'expression de l'énergie mécanique Em de l'objet M en fonction de m, v0 et ω0 ;

Modèle:Alcommenter le résultat obtenu.

Modèle:AlOn démontre, en mécanique, qu'en absence de frottements et d'apport d'énergie de l'extérieur, l'énergie mécanique d'un objet est conservée[12] ; utiliser cette propriété pour établir une intégrale 1ère du mouvement de l'objet M en fonction de ζ(t), ζ˙(t), m, k et v0 ;

Modèle:Alen déduire l'équation différentielle du 2ème ordre vérifiée par ζ(t)[13].

Modèle:Solution

Notes et références

  1. Un oscillateur formé d'un ressort à une extrémité duquel est lié un objet est appelé « pendule élastique ».
  2. Un tore est un solide de révolution d'axe zz dont la méridienne c'est-à-dire la surface qu'il faut faire tourner autour de zz pour obtenir le solide de révolution est un disque coplanaire à l'axe et telle que ce dernier ne coupe pas le disque ; c'est donc « un anneau à section circulaire ».
  3. C.-à-d. faire un changement de variables pour obtenir deux équations différentielles en ces nouvelles variables que l'on peut résoudre indépendamment l'une de l'autre.
  4. La méthode de découplage du système des deux équations différentielles linéaires à cœfficients réels constants utilisée (et rappelée ci-dessous) est exposée plus en détail dans le paragraphe « mise en pratique du découplage par combinaison linéaire » du chap.30 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  5. 5,0 et 5,1 Combinaison Linéaire.
  6. Cœfficients uniquement numériques car l'oscillateur à deux ressorts étant constitué de deux ressorts identiques et deux solides de même masse, il a été possible de mettre ketm en facteur.
  7. Les solutions seront appelées α1β1 et α2β2, la 1ère étant la plus petite.
  8. Ces variables étant définies à une constante multiplicative arbitraire près, on choisira cette constante de façon à ne pas avoir de cœfficients fractionnaires.
  9. C.-à-d. la position verticale (on rappelle que l'axe (Oz) est orienté dans le sens descendant), voir figure ci-dessus.
  10. L'énergie potentielle élastique a été donnée en cours avec choix de sa référence « ressort à vide » ; si on choisit une autre référence, l'expression reste correcte à une cste1 additive près.
  11. D'une part la cste2 dépend du choix de la référence de l'énergie potentielle de pesanteur et d'autre part, le signe «» résulte du fait l'axe zz est orienté dans le sens descendant, ainsi, pour que l'énergie potentielle soit supérieure à cste2 (énergie potentielle de pesanteur au niveau de O) le signe «» implique que z doit être <0 en accord avec M d'altitude supérieure à celle de O.
  12. Nous démontrerons dans le paragraphe « 1ère justification du signe “ - ” dans la définition de l'énergie potentielle du mouvement d'un point matériel dans un champ de force(s) conservative(s) par réécriture du théorème de l'énergie cinétique » du chap.16 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » à partir de l'application de la r.f.d.n.
    Modèle:AlModèle:Transparentle « théorème de la variation de l'énergie mécanique d'un point matériel dans un champ de force(s) conservative(s) » énoncé dans le même chap.16 de la même leçon « Mécanique 1 (PCSI) » {la notion de force conservative (ou non) étant vue dans les paragraphes « 1ère définition d'une force conservative » et « exemples de forces non conservatives » de ce chap.16 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) »} et son cas particulier,
    Modèle:AlModèle:Transparentla « conservation de l'énergie mécanique d'un point matériel “ à mouvement conservatif ” » énoncée dans le chap.16 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » mais
    Modèle:AlModèle:Transparentpour l'instant nous nous contentons d'une simple vérification.
  13. On vérifiera, bien entendu, l'accord avec le résultat précédemment trouvé.

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