Relation (mathématiques)/Exercices/Relation d'équivalence

De testwiki
Aller à la navigation Aller à la recherche

Modèle:Exercice

Exercice 1-1

Soit f:AA une injection. On définit sur A la relation par (pour tous x,yA) :

xyny=fn(x) ou x=fn(y).

(Pour la notation fn, voir Puissances itérées d'une fonction.)

  Montrer que (pour tous x,yA)

xyp,qfp(x)=fq(y).

  Montrer que est une relation d'équivalence sur A.

 Soit C une classe d'équivalence pour .

a)  Montrer que f(C)=CIm(f).
b)  Montrer que si aCf(C) alors C={fn(a)n} et Cf(C)={a}.

 Montrer que toute partie XA telle que f(X)=X est une réunion de classes d'équivalence.

 Soit f: définie par : f(n)={n+2si n<0n+4si n0.

a)  Montrer que f est injective.
b)  Déterminer Im(f).
c)  Décrire les classes d'équivalence de la relation associée à f.

Modèle:Solution

Exercice 1-2

Les relations (X,Γ) suivantes sont-elles des relations d'équivalence ? Si oui, décrire les classes d'équivalence et l'ensemble quotient.

  1. X=, Γ={(x,y)2x+y2}.
  2. X=, Γ={(x,y)2cos(2x)=cos(2y)}.
  3. X=, Γ={(x,y)2x2y2=xy}.
  4. X=, Γ={(x,y)2x2y23}.
  5. X=2, Γ={((x,y),(x,y))X2(x+x,y2y'2)(2)×(3)}.
  6. X=2{(0,0)}, Γ={(u,v)X2λv=λu}.

Modèle:Solution

Exercice 1-3

Soient (E,) un ensemble muni d'une relation d'équivalence et f:FE une application.

Montrer élégamment (au lieu de vérifier séparément les trois propriétés usuelles) que la relation 𝒮 sur F définie par

x𝒮yf(x)f(y)

est une relation d'équivalence. Modèle:Solution

Exercice 1-4

  1. Montrer que sur X=×, la relation définie par (m,n)(m,n)m+n=n+m est une relation d'équivalence.
  2. Montrer que sur X/, les deux opérations suivantes sont bien définies :
    (m,n)+(s,t)=(m+s,n+t) et (m,n)(s,t)=(ms+nt,ns+mt).
  3. Quel est l'intérêt de cette construction ?

Modèle:Solution

Exercice 1-5

Modèle:Wikipédia Pour un ensemble infini E fixé, notons

cofin(E)={C𝒫(E)C est fini}

C désigne le complémentaire de C dans E, et définissons sur 𝒫(E) la relation suivante :

ABCcofin(E)AC=BC.
  1. Montrer que cofin(E) est non vide et stable par intersection (c'est-à-dire C,Dcofin(E)CDcofin(E)).
  2. Montrer que est une relation d'équivalence.
  3. Montrer que pour tous A,BE, AB si et seulement si la différence symétrique AΔB est finie.
  4. Donner un exemple de deux parties de E qui ne sont pas en relation par .

Modèle:Solution

Exercice 1-6

Soient E un ensemble et A une partie fixée de E. On définit une relation sur 𝒫(E) par :

XYXA=YA.
  1. Justifier que est une relation d'équivalence.
  2. Trouver un sous-ensemble B de E tel que l'application 𝒫(B)𝒫(E)/,Xcl(X) soit bijective.

Modèle:Solution

Exercice 1-7

On note 𝔽3=/3={0,1,1} l'ensemble des classes de congruence modulo 3, muni des opérations + et × (déduites, par passage au quotient, des opérations usuelles sur , donc héritant des bonnes propriétés de ces opérations usuelles — associativité, commutativité, neutres, distributivité — qui font de 𝔽3 ce qu'on appelle un anneau commutatif unitaire).

  1. Dresser les tables de ces deux opérations sur 𝔽3.
  2. Soit A=𝔽3[X] l'anneau des polynômes à coefficients dans 𝔽3 et BA le sous-ensemble des polynômes de degré strictement inférieur à 2 (y compris le polynôme 0, qui par convention est de degré Modèle:Nobr
    Dresser la liste des éléments de B.
  3. En notant q(P) et r(P) (pour tout PA) le quotient et le reste de la division euclidienne de P par X2+1 dans A, caractérisés par
    q(P)A,r(P)BetP=(X2+1)q(P)+r(P),
    on définit sur A une relation d'équivalence par :
    PQr(P)=r(Q).
    On note cl(P) la -classe d'un élément PA.
    Montrer que l'application
    r:A/B,cl(P)r(P)
    est bien définie et bijective.
  4. Montrer que PQ si et seulement si X2+1PQ (c'est-à-dire si PQ est le produit de X2+1 par un polynôme de A).
  5. Montrer qu'il existe une unique application :A/×A/A/ et une unique application :A/×A/A/ telles que
    P,QAcl(P)cl(Q)=cl(P+Q) et cl(P)cl(Q)=cl(P×Q).
  6. Calculer r(X2) et r((X+1)(X1)), puis montrer que
    PB{0}QBr(P×Q)=1.
    Comment cette propriété se traduit-elle sur les éléments de l'anneau A/ ?

Modèle:Solution

Exercice 1-8

Soit la relation binaire sur définie par :

xyx2y2=xy.
  1. Montrer que est une relation d'équivalence.
  2. Décrire ses classes d'équivalence, et l'ensemble quotient /.
  3. Donner un exemple de partie X de contenant exactement un élément de chaque classe.

Modèle:Solution Soit la relation binaire sur définie par :

xyx3y3=3(xy).
  1. Montrer que est une relation d'équivalence.
  2. Montrer que chaque -classe a au plus 3 éléments.
  3. Pour préciser le résultat précédent, on pose
    Ak:={xla classe de x a exactement k éléments}.
    Déterminer les ensembles A3, A2, A1 et A0 (il pourra éventuellement être utile de remarquer que 12).
  4. Donner un exemple de partie X de contenant exactement un élément de chaque classe.
  5. Montrer qu'une telle partie X a la puissance du continu.

Modèle:Solution Soit la relation sur définie par :

xyx3y3=3(x2y2).
  1. Montrer que est une relation d'équivalence.
  2. Montrer que les -classes sont finies et pour tout k, déterminer l'ensemble
    Ak:={xla classe de x a exactement k éléments}.
  3. Donner un exemple de partie X de contenant exactement un élément de chaque classe.

Modèle:Solution

Exercice 1-9

On rappelle que :

  • deux matrices carrées A,BM2() sont dites semblables, ce que nous noterons A𝒮B, s'il existe une matrice inversible, PGL2(), telle que B=P1AP ;
  • 𝒮 est une relation d'équivalence sur M2().

On notera [A] la 𝒮-classe d'une matrice A, et det(A) son déterminant.

  1. Montrer qu'il existe une unique application det:M2()/𝒮 telle que
    AM2()det([A])=det(A).
  2. Cette application est-elle surjective ? injective ?

Modèle:Solution

Exercice 1-10

Soient F et G deux ensembles et E=GF l'ensemble des applications de F dans G. On suppose F non vide et l'on fixe un élément xF.

Pour tout yG, on note ensuite Ay:={fEf(x)=y}. Montrer que ces ensembles Ay forment une partition de E. Modèle:Solution

Exercice 1-11

On définit, sur l'espace 4[X] des polynômes réels de degré 4, une relation par : ABAB2[X]. Démontrer que est une relation d'équivalence et expliciter la classe cl(Xk) pour k=0,1,2,3,4. Modèle:Solution

Exercice 1-12

  1. Démontrer que la relation EAB entre sous-ensembles de E est symétrique.
  2. De même pour la relation BEA.

Modèle:Solution

Exercice 1-13

Soient n1,,nk et i la relation de congruence xymodni dans . Calculer l'intersection des i. Modèle:Solution

Exercice 1-14

Soient E un espace vectoriel et F un sous-espace vectoriel de E.

Montrer que tout supplémentaire de F dans E est un ensemble de représentants pour la relation d'équivalence sur E définie par : xyxyF. Modèle:Solution

Exercice 1-15

Sur l'ensemble E, on définit la relation par :

(un)n(vn)nNnNun=vn.

Démontrer que est une relation d'équivalence. Modèle:Solution

Exercice 1-16

Quels intervalles sont des ensembles de représentants pour la relation de congruence modulo 2π sur  ? Modèle:Solution

Modèle:Bas de page