Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI)/Tenseur d'inertie d'un solide

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Modèle:Chapitre

Introduction au « tenseur d'inertie » en mécanique du solide

Modèle:AlLe « tenseur d'inertie » d'un solide [1] précise le positionnement des points matériels dans le référentiel spatial lié au solide [1] dans le but d'étudier dynamiquement
Modèle:AlModèle:Transparentun mouvement rotatoire du solide [1] autour d'une position fixe dans le référentiel de ce dernier ;
Modèle:AlModèle:Transparentpour cela on introduit d'abord la notion de
Modèle:AlModèle:Transparent« tenseur d'inertie » d'un point matériel dépendant de la masse et de la position de ce dernier dans le référentiel d'étude
Modèle:AlModèle:Transparentafin d'étudier dynamiquement son mouvement autour d'une position fixe dans le référentiel choisi,
Modèle:Alle « tenseur d'inertie » d'un solide [1] dans le référentiel spatial lié au solide [1] étant la somme des « tenseurs d'inertie » de tous les points matériels du solide [1].

Tenseur d'inertie d'un point matériel

Définition du tenseur d'inertie d'un point matériel

Modèle:Définition Modèle:AlRemarque : Le « tenseur d'inertie du point matériel M(m)» dans le référentiel d'étude dont O est un point fixe est donc la somme de 2 tenseurs d'ordre 2 contravariants [2]Modèle:, [3],
Modèle:AlModèle:Transparentle 1er «(mr2)δ» étant le produit d'un scalaire positif et du tenseur contravariant [2]Modèle:, [3] de Kronecker [4],
Modèle:AlModèle:Transparentle 2nd «mr2» étant le produit d'un scalaire négatif et du carré tensoriel [5] du vecteur position.

Détermination des composantes du tenseur d'inertie d'un point matériel sur la base orthonormée de l'espace vectoriel des tenseurs d'ordre deux contravariants défini sur le corps des réels

Modèle:AlAvec W la direction de l'espace affine tridimensionnel euclidien représentant l'espace physique et {ux,uy,uz} sa base orthonormée,
Modèle:AlModèle:Transparentle -espace vectoriel nonadimensionnel W2[6] des tenseurs d'ordre 2 contravariants [2]Modèle:, [3] a pour base orthonormée {uiuj}(i,j){x,y,z}2 et les composantes des deux tenseur d'ordre 2 contravariants intervenant dans le tenseur d'inertie du point matériel M sont :

  • pour le 1er «1=(mr2)δ», la composante sur uiuj est 1,i,j=m(x2+y2+z2)δi,j,(i,j){x,y,z}2 (δi,j= {0si ij1si i=j} étant le symbole de Kronecker [7]) et
  • pour le 2nd «2=mr2», la composante sur uiuj est 2,i,j=mrirj,(i,j){x,y,z}2 avec [rx=xry=yrz=z] d'où

Modèle:Alen en faisant la somme on obtient i,j=m[(l{x,y,z}rl2)δi,jrirj],(i,j){x,y,z}2 avec [rx=xry=yrz=z] soit, en explicitant chaque composante :

x,x=m[(x2+y2+z2)δx,xx2]=m(y2+z2),
x,y=m[(x2+y2+z2)δx,yxy]=mxy,
x,z=m[(x2+y2+z2)δx,zxz]=mxz,
y,x=m[(x2+y2+z2)δy,xyx]=mxy,
y,y=m[(x2+y2+z2)δy,yy2]=m(x2+z2),
y,z=m[(x2+y2+z2)δy,zyz]=myz,
z,x=m[(x2+y2+z2)δz,xzx]=mxz,
z,y=m[(x2+y2+z2)δz,yzy]=myz et
z,z=m[(x2+y2+z2)δz,zz2]=m(x2+y2).

Matrice d'inertie d'un point matériel ainsi que les moments et produits d'inertie du point

Modèle:AlTout tenseur d'ordre 2 du -espace vectoriel W2 nonadimensionnel peut être représenté, avec choix d'une base orthonormée de W2, par une matrice carrée 3x3,
Modèle:AlModèle:Transparentla représentation par matrice (en supposant que le numéro de ligne corresponde à la place du 1er indice dans son ensemble ordonné de valeurs {x,y,z}) est sans ambiguïté (en effet les composantes du tenseur d'inertie du point matériel M étant invariantes par permutation des indices, nous obtenons une matrice symétrique et aurions eu la même matrice en ayant supposé que le numéro de ligne correspondît à la place du 2ème indice dans son ensemble ordonné de valeurs {x,y,z}) ;

Modèle:AlModèle:Transparentla matrice carrée

3x3

représentant le tenseur d'inertie

du point matériel

M

dans la base orthonormée de

W2

est appelée matrice d'inertie du point matériel

M_

et notée

[J(M)] (

ou simplement

[J]

en absence d'ambiguïté

)

, elle s'écrit

[J]=[m(y2+z2)mxymxzmxym(x2+z2)myzmxzmyzm(x2+y2)] ;

Modèle:Alparmi les cœfficients de la matrice d'inertie du point matériel M on distingue :

  • les éléments diagonaux définissant les moments d'inertie du point par rapport à un axe privilégié plus précisément
    Modèle:AlJOx=m(y2+z2) « moment d'inertie de M par rapport à l'axe Ox»,
    Modèle:AlJOy=m(x2+z2) « moment d'inertie de M par rapport à l'axe Oy» et
    Modèle:AlJOz=m(x2+y2) « moment d'inertie de M par rapport à l'axe Oz»,
  • l'opposé des éléments non diagonaux définissant les produits d'inertie du point dans un plan privilégié plus précisément
    Modèle:AlIxy=mxy « produit d'inertie de M dans le plan xOy»,
    Modèle:AlIxz=mxz « produit d'inertie de M dans le plan xOz» et
    Modèle:AlIyz=myz « produit d'inertie de M dans le plan yOz»,

Modèle:Alsoit, avec l'introduction de ces nouvelles grandeurs, la réécriture de la matrice d'inertie du point

M

selon

[J]=[JOxIxyIxzIxyJOyIyzIxzIyzJOz].

Tenseur d'inertie d'un solide composé d'un nombre fini de points matériels

Définition du tenseur d'inertie d'un solide (système de points matériels indéformable)

Modèle:Définition

Détermination des composantes du tenseur d'inertie d'un solide sur la base orthonormée de l'espace vectoriel des tenseurs d'ordre deux contravariants défini sur le corps des réels

Modèle:AlPour déterminer les composantes du tenseur d'inertie (𝒮) du solide (𝒮) dans la base orthonormée {uiuj}(i,j){x,y,z}2 du -espace vectoriel nonadimensionnel W2 des tenseurs d'ordre 2 contravariants (W étant la direction de l'espace affine tridimensionnel euclidien représentant l'espace physique et {ux,uy,uz} sa base orthonormée), il suffit, pour obtenir la composante du tenseur d'inertie du solide sur un vecteur de base, d'ajouter les composantes des N tenseurs d'inertie de chaque point matériel Mk(mk)[8] sur ce vecteur de base, ce qui donne :

x,x(𝒮)=k=1..Nmk(yk2+zk2),
x,y(𝒮)=k=1..Nmkxkyk,
x,z(𝒮)=k=1..Nmkxkzk,
y,x(𝒮)=k=1..Nmkxkyk,
y,y(𝒮)=k=1..Nmk(xk2+zk2),
y,z(𝒮)=k=1..Nmkykzk,
z,x(𝒮)=k=1..Nmkxkzk,
z,y(𝒮)=k=1..Nmkykzk et
z,z(𝒮)=k=1..Nmk(xk2+yk2).

Matrice d'inertie d'un solide ainsi que les moments et produits d'inertie de ce dernier

Modèle:AlTout tenseur d'ordre 2 du -espace vectoriel W2 nonadimensionnel pouvant être représenté, avec choix d'une base orthonormée de W2, par une matrice carrée 3x3 et
Modèle:AlModèle:Transparentle tenseur d'inertie d'un solide étant la somme des tenseurs d'inertie des points matériels le composant qui sont des tenseurs d'ordre 2 étant donc lui-même un tenseur d'ordre 2,
Modèle:AlModèle:Transparentest aussi représenté par une matrice 3x3, laquelle est la somme des matrices représentant chacune un tenseur d'inertie d'un des points matériels du solide (nous y supposerons également que le numéro de ligne correspond à la place du 1er indice dans son ensemble ordonné de valeurs {x,y,z}[9]) ;

Modèle:AlModèle:Transparentla matrice carrée

3x3

représentant le tenseur d'inertie

(𝒮)

du solide

(𝒮)

[10] dans la base orthonormée de

W2

est appelée matrice d'inertie du solide

(𝒮)

et notée

[J(𝒮)] (

ou simplement

[J]

en absence d'ambiguïté

)

, elle s'écrit

[J]=[k=1..Nmk(yk2+zk2)k=1..Nmkxkykk=1..Nmkxkzkk=1..Nmkxkykk=1..Nmk(xk2+zk2)k=1..Nmkykzkk=1..Nmkxkzkk=1..Nmkykzkk=1..Nmk(xk2+yk2)] ;

Modèle:Alparmi les cœfficients de la matrice d'inertie du solide (𝒮) on distingue :

  • les éléments diagonaux définissant les moments d'inertie du solide par rapport à un axe privilégié plus précisément
    Modèle:AlJOx=k=1..Nmk(yk2+zk2) « moment d'inertie de (𝒮) par rapport à l'axe Ox»,
    Modèle:AlJOy=k=1..Nmk(xk2+zk2) « moment d'inertie de (𝒮) par rapport à l'axe Oy» et
    Modèle:AlJOz=k=1..Nmk(xk2+yk2) « moment d'inertie de (𝒮) par rapport à l'axe Oz»,
  • l'opposé des éléments non diagonaux définissant les produits d'inertie du solide dans un plan privilégié plus précisément
    Modèle:AlIxy=k=1..Nmkxkyk « produit d'inertie de (𝒮) dans le plan xOy»,
    Modèle:AlIxz=k=1..Nmkxkzk « produit d'inertie de (𝒮) dans le plan xOz» et
    Modèle:AlIyz=k=1..Nmkykzk « produit d'inertie de (𝒮) dans le plan yOz»,

Modèle:Alsoit, avec l'introduction de ces nouvelles grandeurs, la réécriture de la matrice d'inertie du solide

(𝒮)

selon

[J]=[JOxIxyIxzIxyJOyIyzIxzIyzJOz].

Axes principaux d'inertie d'un solide composé d'un nombre fini de points matériels

Caractère « autoadjoint » de l'endomorphisme représenté par la matrice d'inertie d'un solide, matrice autoadjointe

Modèle:AlToute matrice carrée

3x3

à cœfficients réels représentant un endomorphisme [11] du

-espace vectoriel

W (

la direction de l'espace affine tridimensionnel euclidien modélisant l'espace physique

)

, il existe donc un endomorphisme

φ

du

-espace vectoriel

W

représenté par la matrice d'inertie

[J]

du solide

(𝒮)

étudié c.-à-d.

avec la base (choisie orthonormée) «{B}={ux,uy,uz} de W», «!φL(W)[12] tel que [J]=mat{B},{B}(φ)» [13] ;

Modèle:Alle caractère « symétrique » de la matrice d'inertie [J] du solide (𝒮) représentant l'endomorphisme φ de W dans la base {B}= {ux,uy,uz} de ce dernier confère
Modèle:Alle caractère « autoadjoint » [14] à φ l'endomorphisme associé [ϖL(W) est un « endomorphisme autoadjoint de W» ssi «(v,w)W2, vϖ(w)=ϖ(v)w»][15], raison pour laquelle une « matrice symétrique à cœfficients réels » est encore appelée « matrice autoadjointe » [16].

Caractère diagonalisable de la matrice d'inertie d'un solide

Modèle:Théorème Modèle:Théorème Modèle:AlD'après le théorème spectral en dimension finie pour les matrices, on peut donc affirmer que la matrice d'inertie [J] du solide (𝒮) est diagonalisable.

Définition des axes principaux d'inertie d'un solide et des moments principaux d'inertie de ce dernier

Modèle:AlComme nous l'avons vu en conclusion du paragraphe « caractère diagonalisable de la matrice d'inertie d'un solide » plus haut dans ce chapitre, la nature « réelle symétrique » de la matrice d'inertie [J] du solide (𝒮) relativement à un référentiel lié à ce dernier, dans la base orthonormée {ux,uy,uz} du -espace vectoriel tridimensionnel euclidien W (direction de l'espace affine modélisant l'espace physique) le caractère diagonalisable de cette matrice,
Modèle:Alil est donc possible de choisir une nouvelle base orthonormée {uX,uY,uZ} de W pour que la matrice d'inertie du solide (𝒮) soit transformée en [𝒥] diagonale ;
Modèle:Alles axes {OX,OY,OZ} passant par le point O et respectivement orientés par {uX,uY,uZ} définissent les « axes principaux d'inertie du solide (𝒮) issus de O (point fixe de ce dernier)» ;
Modèle:Alles éléments diagonaux de [𝒥] à savoir JOX, JOY et JOZ sont appelés « moments principaux d'inertie du solide (𝒮) relativement aux axes respectifs {OX,OY,OZ}», leurs valeurs dépendent de la répartition des points matériels Mk(mk) du solide (𝒮) autour des axes principaux d'inertie de ce dernier ;

Modèle:Alla matrice d'inertie

[𝒥]

du solide

(𝒮)

dans un référentiel

(𝒮)

lié à

(𝒮)

et « relativement axes principaux d'inertie

{OX,OY,OZ}

de ce dernier issus du point

O

, point fixe de

(𝒮)

», s'écrit, avec «

JOX

,

JOY

et

JOZ

moments principaux d'inertie de

(𝒮)

», selon

«[𝒥]=[JOX000JOY000JOZ]».

Tenseur d'inertie d'un solide modélisé par un milieu continu d'expansion tridimensionnelle finie

Définition du tenseur d'inertie d'un solide (système continu de matière indéformable)

Modèle:Définition

Détermination des composantes du tenseur d'inertie d'un solide (système continu de matière indéformable) sur la base orthonormée de l'espace vectoriel des tenseurs d'ordre deux contravariants défini sur le corps des réels

Modèle:AlPour déterminer les composantes du tenseur d'inertie (𝒮) du solide (𝒮) dans la base orthonormée {uiuj}(i,j){x,y,z}2 du -espace vectoriel nonadimensionnel W2 des tenseurs d'ordre 2 contravariants (W étant la direction de l'espace affine tridimensionnel euclidien représentant l'espace physique et {ux,uy,uz} sa base orthonormée), il suffit, pour obtenir la composante du tenseur d'inertie du solide sur un vecteur de base, de faire « la somme continue [17] » des composantes des tenseurs d'inertie de chaque « pseudo-point M(dm)» [18]Modèle:, [8] sur ce vecteur de base avec d𝒱M=dxdydz :

x,x(𝒮)=M(𝒱)μ(M)(y2+z2)d𝒱M[19],
x,y(𝒮)=M(𝒱)μ(M)xyd𝒱M[19],
x,z(𝒮)=M(𝒱)μ(M)xzd𝒱M[19],
y,x(𝒮)=M(𝒱)μ(M)xyd𝒱M[19],
y,y(𝒮)=M(𝒱)μ(M)(x2+z2)d𝒱M[19],
y,z(𝒮)=M(𝒱)μ(M)yzd𝒱M[19],
z,x(𝒮)=M(𝒱)μ(M)xzd𝒱M[19],
z,y(𝒮)=M(𝒱)μ(M)yzd𝒱M[19] et
z,z(𝒮)=M(𝒱)μ(M)(x2+y2)d𝒱M[19].

Matrice d'inertie d'un solide (système continu de matière indéformable) ainsi que les moments et produits d'inertie de ce dernier

Modèle:AlTout tenseur d'ordre 2 du -espace vectoriel W2 nonadimensionnel pouvant être représenté, avec choix d'une base orthonormée de W2, par une matrice carrée 3x3 et
Modèle:AlModèle:Transparentle tenseur d'inertie du solide (𝒮) étant « la somme continue [17] » des tenseurs d'inertie des « pseudo-points » [18] le composant qui sont des tenseurs d'ordre 2 étant donc lui-même un tenseur d'ordre 2,
Modèle:AlModèle:Transparentest aussi représenté par une matrice 3x3, laquelle est « la somme continue [17] » des matrices représentant chacune un tenseur d'inertie d'un des « pseudo-points » [18] du solide (nous y supposerons également que le numéro de ligne correspond à la place du 1er indice dans son ensemble ordonné de valeurs {x,y,z}[9]) ;

Modèle:AlModèle:Transparentla matrice carrée

3x3

représentant le tenseur d'inertie

(𝒮)

du solide

(𝒮)

dans la base orthonormée de

W2

est appelée matrice d'inertie du solide

(𝒮)

et notée

[J(𝒮)] (

ou simplement

[J]

en absence d'ambiguïté

)

, elle s'écrit

«[J]=[M(𝒱)μ(M)(y2+z2)d𝒱MM(𝒱)μ(M)xyd𝒱MM(𝒱)μ(M)xzd𝒱MM(𝒱)μ(M)xyd𝒱MM(𝒱)μ(M)(x2+z2)d𝒱MM(𝒱)μ(M)yzd𝒱MM(𝒱)μ(M)xzd𝒱MM(𝒱)μ(M)yzd𝒱MM(𝒱)μ(M)(x2+y2)d𝒱M]» [19] ;

Modèle:Alparmi les cœfficients de la matrice d'inertie du solide (𝒮) on distingue :

  • les éléments diagonaux définissant les moments d'inertie du solide par rapport à un axe privilégié plus précisément
    Modèle:AlJOx=M(𝒱)μ(M)(y2+z2)d𝒱M[19] « moment d'inertie de (𝒮) par rapport à l'axe Ox»,
    Modèle:AlJOy=M(𝒱)μ(M)(x2+z2)d𝒱M[19] « moment d'inertie de (𝒮) par rapport à l'axe Oy» et
    Modèle:AlJOz=M(𝒱)μ(M)(x2+y2)d𝒱M[19] « moment d'inertie de (𝒮) par rapport à l'axe Oz»,
  • l'opposé des éléments non diagonaux définissant les produits d'inertie du solide dans un plan privilégié plus précisément
    Modèle:AlIxy=M(𝒱)μ(M)xyd𝒱M[19] « produit d'inertie de (𝒮) dans le plan xOy»,
    Modèle:AlIxz=M(𝒱)μ(M)xzd𝒱M[19] « produit d'inertie de (𝒮) dans le plan xOz» et
    Modèle:AlIyz=M(𝒱)μ(M)yzd𝒱M[19] « produit d'inertie de (𝒮) dans le plan yOz»,

Modèle:Alsoit, avec l'introduction de ces nouvelles grandeurs, la réécriture de la matrice d'inertie du solide

(𝒮)

selon

[J]=[JOxIxyIxzIxyJOyIyzIxzIyzJOz].

Tenseur d'inertie d'un solide modélisé par un milieu continu d'expansion surfacique finie

Définition du tenseur d'inertie d'un solide (système continu de matière indéformable)

Modèle:Définition

Détermination des composantes du tenseur d'inertie d'un solide (système continu de matière indéformable) sur la base orthonormée de l'espace vectoriel des tenseurs d'ordre deux contravariants défini sur le corps des réels

Modèle:AlPour déterminer les composantes du tenseur d'inertie (𝒮) du solide (𝒮) dans la base orthonormée {uiuj}(i,j){x,y,z}2 du -espace vectoriel nonadimensionnel W2 des tenseurs d'ordre 2 contravariants (W étant la direction de l'espace affine tridimensionnel euclidien représentant l'espace physique et {ux,uy,uz} sa base orthonormée), il suffit, pour obtenir la composante du tenseur d'inertie du solide sur un vecteur de base, de faire « la somme continue [20] » des composantes des tenseurs d'inertie de chaque « pseudo-point M(dm)» [21]Modèle:, [8] sur ce vecteur de base, ce qui donne :

x,x(𝒮)=M(S)σ(M)(y2+z2)dSM[22],
x,y(𝒮)=M(S)σ(M)xydSM[22],
x,z(𝒮)=M(S)σ(M)xzdSM[22],
y,x(𝒮)=M(S)σ(M)xydSM[22],
y,y(𝒮)=M(S)σ(M)(x2+z2)dSM[22],
y,z(𝒮)=M(S)σ(M)yzdSM[22],
z,x(𝒮)=M(S)σ(M)xzdSM[22],
z,y(𝒮)=M(S)σ(M)yzdSM[22] et
z,z(𝒮)=M(S)σ(M)(x2+y2)dSM[22].

Matrice d'inertie d'un solide (système continu de matière indéformable) ainsi que les moments et produits d'inertie de ce dernier

Modèle:AlTout tenseur d'ordre 2 du -espace vectoriel W2 nonadimensionnel pouvant être représenté, avec choix d'une base orthonormée de W2, par une matrice carrée 3x3 et
Modèle:AlModèle:Transparentle tenseur d'inertie du solide (𝒮) étant « la somme continue [20] » des tenseurs d'inertie des « pseudo-points » [21] le composant qui sont des tenseurs d'ordre 2 étant donc lui-même un tenseur d'ordre 2,
Modèle:AlModèle:Transparentest aussi représenté par une matrice 3x3, laquelle est « la somme continue [20] » des matrices représentant chacune un tenseur d'inertie d'un des « pseudo-points » [21] du solide (nous y supposerons également que le numéro de ligne correspond à la place du 1er indice dans son ensemble ordonné de valeurs {x,y,z}[9]) ;

Modèle:AlModèle:Transparentla matrice carrée

3x3

représentant le tenseur d'inertie

(𝒮)

du solide

(𝒮)

dans la base orthonormée de

W2

est appelée matrice d'inertie du solide

(𝒮)

et notée

[J(𝒮)] (

ou simplement

[J]

en absence d'ambiguïté

)

, elle s'écrit

«[J]=[M(S)σ(M)(y2+z2)dSMM(S)σ(M)xydSMM(S)σ(M)xzdSMM(S)σ(M)xydSMM(S)σ(M)(x2+z2)dSMM(S)σ(M)yzdSMM(S)σ(M)xzdSMM(S)σ(M)yzdSMM(S)σ(M)(x2+y2)dSM]» [22] ;

Modèle:Alparmi les cœfficients de la matrice d'inertie du solide (𝒮) on distingue :

  • les éléments diagonaux définissant les moments d'inertie du solide par rapport à un axe privilégié plus précisément
    Modèle:AlJOx=M(S)σ(M)(y2+z2)dSM[22] « moment d'inertie de (𝒮) par rapport à l'axe Ox»,
    Modèle:AlJOy=M(S)σ(M)(x2+z2)dSM[22] « moment d'inertie de (𝒮) par rapport à l'axe Oy» et
    Modèle:AlJOz=M(S)σ(M)(x2+y2)dSM[22] « moment d'inertie de (𝒮) par rapport à l'axe Oz»,
  • l'opposé des éléments non diagonaux définissant les produits d'inertie du solide dans un plan privilégié plus précisément
    Modèle:AlIxy=M(S)σ(M)xydSM[22] « produit d'inertie de (𝒮) dans le plan xOy»,
    Modèle:AlIxz=M(S)σ(M)xzdSM[22] « produit d'inertie de (𝒮) dans le plan xOz» et
    Modèle:AlIyz=M(S)σ(M)yzdSM[22] « produit d'inertie de (𝒮) dans le plan yOz»,

Modèle:Alsoit, avec l'introduction de ces nouvelles grandeurs, la réécriture de la matrice d'inertie du solide

(𝒮)

selon

[J]=[JOxIxyIxzIxyJOyIyzIxzIyzJOz].

Tenseur d'inertie d'un solide modélisé par un milieu continu d'expansion linéique finie

Définition du tenseur d'inertie d'un solide (système continu de matière indéformable)

Modèle:Définition

Détermination des composantes du tenseur d'inertie d'un solide (système continu de matière indéformable) sur la base orthonormée de l'espace vectoriel des tenseurs d'ordre deux contravariants défini sur le corps des réels

Modèle:AlPour déterminer les composantes du tenseur d'inertie (𝒮) du solide (𝒮) dans la base orthonormée {uiuj}(i,j){x,y,z}2 du -espace vectoriel nonadimensionnel W2 des tenseurs d'ordre 2 contravariants (W étant la direction de l'espace affine tridimensionnel euclidien représentant l'espace physique et {ux,uy,uz} sa base orthonormée), il suffit, pour obtenir la composante du tenseur d'inertie du solide sur un vecteur de base, de faire « la somme continue [23] » des composantes des tenseurs d'inertie de chaque « pseudo-point M(dm)» [24]Modèle:, [8] sur ce vecteur de base, ce qui donne :

x,x(𝒮)=M(Γ)λ(M)(y2+z2)d𝑙M[25],
x,y(𝒮)=M(Γ)λ(M)xyd𝑙M[25],
x,z(𝒮)=M(Γ)λ(M)xzd𝑙M[25],
y,x(𝒮)=M(Γ)λ(M)xyd𝑙M[25],
y,y(𝒮)=M(Γ)λ(M)(x2+z2)d𝑙M[25],
y,z(𝒮)=M(Γ)λ(M)yzd𝑙M[25],
z,x(𝒮)=M(Γ)λ(M)xzd𝑙M[25],
z,y(𝒮)=M(Γ)λ(M)yzd𝑙M[25] et
z,z(𝒮)=M(Γ)λ(M)(x2+y2)d𝑙M[25].

Matrice d'inertie d'un solide (système continu de matière indéformable) ainsi que les moments et produits d'inertie de ce dernier

Modèle:AlTout tenseur d'ordre 2 du -espace vectoriel W2 nonadimensionnel pouvant être représenté, avec choix d'une base orthonormée de W2, par une matrice carrée 3x3 et
Modèle:AlModèle:Transparentle tenseur d'inertie du solide (𝒮) étant « la somme continue [23] » des tenseurs d'inertie des « pseudo-points » [24] le composant qui sont des tenseurs d'ordre 2 étant donc lui-même un tenseur d'ordre 2,
Modèle:AlModèle:Transparentest aussi représenté par une matrice 3x3, laquelle est « la somme continue [23] » des matrices représentant chacune un tenseur d'inertie d'un des « pseudo-points » [24] du solide (nous y supposerons également que le numéro de ligne correspond à la place du 1er indice dans son ensemble ordonné de valeurs {x,y,z}[9]) ;

Modèle:AlModèle:Transparentla matrice carrée

3x3

représentant le tenseur d'inertie

(𝒮)

du solide

(𝒮)

dans la base orthonormée de

W2

est appelée matrice d'inertie du solide

(𝒮)

et notée

[J(𝒮)] (

ou simplement

[J]

en absence d'ambiguïté

)

, elle s'écrit

«<math>[J]=[M(Γ)λ(M)(y2+z2)d𝑙MM(Γ)λ(M)xyd𝑙MM(Γ)λ(M)xzd𝑙MM(Γ)λ(M)xyd𝑙MM(Γ)λ(M)(x2+z2)d𝑙MM(Γ)λ(M)yzd𝑙MM(Γ)λ(M)xzd𝑙MM(Γ)λ(M)yzd𝑙MM(Γ)λ(M)(x2+y2)d𝑙M]» [25] ;

Modèle:Alparmi les cœfficients de la matrice d'inertie du solide (𝒮) on distingue :

  • les éléments diagonaux définissant les moments d'inertie du solide par rapport à un axe privilégié plus précisément
    Modèle:AlJOx=M(Γ)λ(M)(y2+z2)d𝑙M[25] « moment d'inertie de (𝒮) par rapport à l'axe Ox»,
    Modèle:AlJOy=M(Γ)λ(M)(x2+z2)d𝑙M[25] « moment d'inertie de (𝒮) par rapport à l'axe Oy» et
    Modèle:AlJOz=M(Γ)λ(M)(x2+y2)d𝑙M[25] « moment d'inertie de (𝒮) par rapport à l'axe Oz»,
  • l'opposé des éléments non diagonaux définissant les produits d'inertie du solide dans un plan privilégié plus précisément
    Modèle:AlIxy=M(Γ)λ(M)xyd𝑙M[25] « produit d'inertie de (𝒮) dans le plan xOy»,
    Modèle:AlIxz=M(Γ)λ(M)xzd𝑙M[25] « produit d'inertie de (𝒮) dans le plan xOz» et
    Modèle:AlIyz=M(Γ)λ(M)yzd𝑙M[25] « produit d'inertie de (𝒮) dans le plan yOz»,

Modèle:Alsoit, avec l'introduction de ces nouvelles grandeurs, la réécriture de la matrice d'inertie du solide

(𝒮)

selon

[J]=[JOxIxyIxzIxyJOyIyzIxzIyzJOz].

Axes principaux d'inertie d'un solide modélisé par un milieu continu d'expansion spatiale finie

Modèle:AlVoir le paragraphe « axes principaux d'inertie d'un solide composé d'un nombre fini de points matériels » plus haut dans le chapitre (l'exposé de ce dernier se faisant sur les matrices et non sur la façon dont celles-ci ont été obtenues peut être reproduit sans aucune modification pour un solide modélisé par un milieu continu d'expansion spatiale finie)

Exemples de solides homogènes modélisés par un milieu continu d'expansion tridimensionnelle finie

Liste non exhaustive de solides homogènes modélisés par un milieu continu d'expansion tridimensionnelle finie, de masse volumique μ0 et
leurs axes principaux d'inertie ainsi que leurs moments principaux d'inertie correspondants :
  • « Boule [26] (), homogène, de rayon R, de centre G et de masse m=43πμ0R3» [27], « tout axe ΔG passant par son centre G est axe principal d'inertie » [28] « le moment principal d'inertie correspondant étant JΔG()=25mR2» [29].
  • « Cylindre de révolution [30] (𝒞), homogène, de rayon R, de longueur H, de centre G et de masse m=πμ0R2H» [31],
    Modèle:AlModèle:Transparent« l'axe ΔGz passant par son centre G et confondu avec l'axe de révolution est axe principal d'inertie » [32], « le moment principal d'inertie correspondant étant JΔGz(𝒞)=12mR2» [33] et
    Modèle:AlModèle:Transparent« tout axe ΔG,Gz passant par son centre G et à l'axe de révolution est aussi axe principal d'inertie » [32], « le moment principal d'inertie correspondant étant JΔG,Gz(𝒞)=14mR2+112mH2» [34].

Exemples de solides homogènes modélisés par un milieu continu d'expansion surfacique finie

Liste non exhaustive de solides homogènes modélisés par un milieu continu d'expansion surfacique finie, de masse surfacique σ0 et
leurs axes principaux d'inertie ainsi que leurs moments principaux d'inertie correspondants :
  • « Sphère [26] (S), homogène, de rayon R, de centre G et de masse m=4πσ0R2» [35], « tout axe ΔG passant par son centre G est axe principal d'inertie » [36], « le moment principal d'inertie correspondant étant JΔG(S)=23mR2» [37].
  • « Tuyau cylindrique de révolution [30] (𝒯), homogène, de rayon R, de longueur H, de centre G, ouvert aux deux extrémités et de masse m= 2πσ0RH» [38],
    Modèle:AlModèle:Transparent« l'axe ΔGz passant par son centre G et confondu avec l'axe de révolution est axe principal d'inertie » [39], « le moment principal d'inertie correspondant étant JΔGz(𝒯)=mR2» [40] et
    Modèle:AlModèle:Transparent« tout axe ΔG,Gz passant par son centre G et à l'axe de révolution est aussi axe principal d'inertie » [39], « le moment principal d'inertie correspondant étant JΔG,Gz(𝒯)=12mR2+112mH2» [41].
  • « Disque [42] (𝒟), homogène, de rayon R, de centre G et de masse m=πσ0R2» [43],
    Modèle:AlModèle:Transparent« l'axe ΔGz passant par son centre G et confondu avec l'axe du disque est axe principal d'inertie » [44], « le moment principal d'inertie correspondant étant JΔGz(𝒟)= Modèle:Nobr et
    Modèle:AlModèle:Transparent« tout axe ΔG,Gz passant par son centre G et à l'axe du disque (c.-à-d. tout support de diamètre) est aussi axe principal d'inertie » [44], « le moment principal d'inertie correspondant étant JΔG,Gz(𝒟)=14mR2» [45].

Exemples de solides homogènes modélisés par un milieu continu d'expansion linéique finie

Liste non exhaustive de solides homogènes modélisés par un milieu continu d'expansion linéique finie, de masse linéique λ0 et
leurs axes principaux d'inertie ainsi que leurs moments principaux d'inertie correspondants :
  • « Cercle [42] (𝒞), homogène, de rayon R, de centre G et de masse m=2πλ0R»,
    Modèle:AlModèle:Transparent« l'axe ΔGz passant par son centre G et confondu avec l'axe du cercle est axe principal d'inertie » [46], « le moment principal d'inertie correspondant étant JΔGz(𝒞)=mR2» [47] et
    Modèle:AlModèle:Transparent« tout axe ΔG,Gz passant par son centre G et à l'axe du cercle (c.-à-d. tout support de diamètre) est aussi axe principal d'inertie » [46], « le moment principal d'inertie correspondant étant JΔG,Gz(𝒞)=12mR2» [48].
  • Tige rectiligne (𝒯), homogène, de longueur 𝑙, de centre d'inertie G et de masse m=λ0𝑙,
    Modèle:Transparent« l'axe ΔGz passant par son centre d'inertie G et confondu avec l'axe de la tige pourrait être considéré comme axe principal d'inertie » [49], mais « le moment principal d'inertie correspondant étant nul JΔGz(𝒯)=0» [50] [cette valeur nulle de JΔGz(𝒯) fait qu'en pratique l'axe ΔGz n'est pas comptabilisé dans les axes principaux d'inertie de 𝒯] et
    Modèle:Transparent« tout axe ΔG,Gz passant par son centre G et à l'axe de la tige (c.-à-d. tout support de médiatrice) est axe principal d'inertie » [49], « le moment principal d'inertie correspondant étant JΔG,Gz(𝒯)=112m𝑙2» [51].

Méthode d'évaluation de moments principaux d'inertie d'un solide (système continu indéformable d'expansion spatiale finie) utilisant les éléments de symétrie de la répartition massique de ce dernier

Modèle:AlSi un solide (système continu indéformable d'expansion volumique, surfacique ou linéique finie) est de répartition massique identique par symétrie relativement à deux axes principaux d'inertie distincts, les moments principaux d'inertie du solide relativement à ces deux axes sont égaux ;

Modèle:Alpour utiliser cette propriété l'idéal est de trouver une identité de répartition de masse par symétrie relativement à

  • trois axes principaux d'inertie respectivement perpendiculaires et issus d'un même point [52] (c.-à-d. de trouver un repère principal d'inertie ayant le point pour origine) ou, à défaut,
  • deux axes principaux d'inertie perpendiculaires, issus d'un même point [52], le moment principal d'inertie relativement au 3ème axe du repère principal d'inertie étant connu

Modèle:AlExemples (liste non exhaustive) :

  • Boule [26] (), homogène, de rayon R, de centre G et de masse m=43πμ0R3[27], les axes (ΔGx,ΔGy,ΔGz) issus de son centre G formant un repère principal d'inertie et la répartition de masse de () étant identique par symétrie relativement à chacun de ces axes, on en déduit l'égalité des moments principaux d'inertie correspondants soit JΔGx()=JΔGy()=JΔGz() de valeur commune JΔG() ou, en les ajoutant, «3JΔG()=JΔGx()+JΔGy()+JΔGz()=M()μ0(y2+z2)d𝒱M+M()μ0(x2+z2)d𝒱M+M()μ0(x2+y2)d𝒱M» [19] ou «3JΔG() =2M()μ0(x2+y2+z2)d𝒱M=2M()μ0r2d𝒱M» [19] avec r, rayon polaire de M (repérage sphérique de pôle G) ou, adoptant la forme semi-intégrée de l'élément de volumique d𝒱M= 4πr2dr tenant compte du fait que la fonction à intégrer ne dépend par de (θ,φ)[53] «3JΔG()=20Rμ04πr4dr=8πμ0R55 d'où JΔG()=8πμ015R5» et, en fonction de m= 43πμ0R3[27], «JΔG()=25mR2».
  • Sphère [26] (S), homogène, de rayon R, de centre G et de masse m=4πσ0R2[35], les axes (ΔGx,ΔGy,ΔGz) issus de son centre G formant un repère principal d'inertie et la répartition de masse de (S) étant identique par symétrie relativement à chacun de ces axes, on en déduit l'égalité des moments principaux d'inertie correspondants soit JΔGx(S)=JΔGy(S)=JΔGz(S) de valeur commune JΔG(S) ou, en les ajoutant, «3JΔG(S)=JΔGx(S)+JΔGy(S)+JΔGz(S)=M(S)σ0(y2+z2)dSM+M(S)σ0(x2+z2)dSM+M(S)σ0(x2+y2)dSM» [22] ou Modèle:Nobr [R, rayon polaire de M (repérage sphérique de pôle G)] «3JΔG(S)=2R2M(S)σ0dSM=2R2m» d'où «JΔG(S)=23mR2».
  • Tuyau cylindrique de révolution [30] (𝒯), homogène, de rayon R, de longueur H, de centre G, ouvert aux deux extrémités et de masse m= 2πσ0RH[38], les axes (ΔGx,ΔGy,ΔGz) issus de son centre G formant un repère principal d'inertie et la répartition de masse de (𝒯) étant identique par symétrie relativement aux axes (ΔGx,ΔGy), on en déduit l'égalité des moments principaux d'inertie correspondants soit JΔGx(𝒯)= JΔGy(𝒯) de valeur commune JΔG,Gz(𝒯) ou, en les ajoutant au 3ème moment d'inertie relativement à ΔGz, «JΔGz(𝒯)+2JΔG,Gz(𝒯)= JΔGx(𝒯)+JΔGy(𝒯)+JΔGz(𝒯)=M(𝒯)σ0(y2+z2)dSM+M(𝒯)σ0(x2+z2)dSM+M(𝒯)σ0(x2+y2)dSM» [22] soit, avec M(R,θ,z), coordonnées en repérage cylindro-polaire de pôle G et d'axe Gz, «JΔGz(𝒯)+2JΔG,Gz(𝒯)=2M(𝒯)σ0(R2+z2)dSM» [22] où, la fonction à intégrer étant indépendante de θ, on adopte la forme semi-intégrée de l'élément d'aire dSM= 2πRdz[54] soit «JΔGz(𝒯)+2JΔG,Gz(𝒯)= 4πσ0RH2+H2(R2+z2)dz=4πσ0R[R2z+z33]H2+H2=4πσ0R(R2H+H312)=4πσ0RH(R2+H212)» ou, en fonction de m=2πσ0RH[38], «JΔGz(𝒯)+2JΔG,Gz(𝒯)=2m(R2+H212)» ;
    Modèle:AlModèle:Transparentil reste à évaluer directement «JΔGz(𝒯)=M(𝒯)σ0R2dSM=R2M(𝒯)σ0dSM» [22] [revoir la note « 44 » plus haut dans ce chapitre] «JΔGz(𝒯)= mR2 par définition de la masse », on en déduit «mR2+2JΔG,Gz(𝒯)=2m(R2+H212)» «JΔG,Gz(𝒯)=12mR2+112mH2».
  • Disque [42] (𝒟), homogène, de rayon R, de centre G et de masse m=πσ0R2[43], les axes (ΔGx,ΔGy,ΔGz) issus de son centre G formant un repère principal d'inertie et la répartition de masse de (𝒟) étant identique par symétrie relativement aux axes (ΔGx,ΔGy), on en déduit l'égalité des moments principaux d'inertie correspondants soit JΔGx(𝒟)=JΔGy(𝒟) de valeur commune JΔG,Gz(𝒟) ou, en les ajoutant au 3ème moment d'inertie relativement à l'axe ΔGz du disque, «JΔGz(𝒟)+2JΔG,Gz(𝒟)=JΔGx(𝒟)+JΔGy(𝒟)+JΔGz(𝒟) somme s'écrivant encore M(𝒟)σ0(y2+z2)dSM+M(𝒟)σ0(x2+z2)dSM+M(𝒟)σ0(x2+y2)dSM» [22] soit, avec M(ρ,θ,0), coordonnées en repérage cylindro-polaire de pôle G et d'axe Gz, Modèle:Nobr 2M(𝒟)σ0ρ2dSM» [22] où, la fonction à intégrer étant indépendante de θ, on adopte la forme semi-intégrée de l'élément d'aire dSM=2πρdρ[54] soit Modèle:Nobr 4πσ00Rρ3dρ=4πσ0[ρ44]0R=πσ0R4» ou encore, en fonction de m=πσ0R2[43], «JΔGz(𝒟)+2JΔG,Gz(𝒟)=mR2» ;
    Modèle:AlModèle:Transparentil reste à évaluer directement «JΔGz(𝒟)=M(𝒟)σ0ρ2dSM» [22] [revoir la note « 49 » plus haut dans ce chapitre] «JΔGz(𝒟)=12mR2 par définition de la masse », on en déduit «12mR2+2JΔG,Gz(𝒟)=mR2» «JΔG,Gz(𝒟)=14mR2».
  • Cercle [42] (𝒞), homogène, de rayon R, de centre G et de masse m=2πλ0R, les axes (ΔGx,ΔGy,ΔGz) issus de son centre G formant un repère principal d'inertie et la répartition de masse de (𝒞) étant identique par symétrie relativement aux axes (ΔGx,ΔGy), on en déduit l'égalité des moments principaux d'inertie correspondants soit JΔGx(𝒞)=JΔGy(𝒞) de valeur commune JΔG,Gz(𝒞) ou, en les ajoutant au 3ème moment d'inertie relativement à l'axe ΔGz du cercle, «JΔGz(𝒞)+2JΔG,Gz(𝒞)=JΔGx(𝒞)+JΔGy(𝒞)+JΔGz(𝒞) somme s'écrivant encore M(𝒞)λ0(y2+z2)d𝑙M+M(𝒞)λ0(x2+z2)d𝑙M+M(𝒞)λ0(x2+y2)d𝑙M» [25] soit, avec M(R,θ,0), coordonnées en repérage cylindro-polaire de pôle G et d'axe Gz, Modèle:Nobr 2M(𝒞)λ0R2d𝑙M=2R2M(𝒞)λ0d𝑙M[25] =2mR2 par définition de la masse » ;
    Modèle:AlModèle:Transparentil reste à évaluer directement «JΔGz(𝒞)=M(𝒞)λ0R2d𝑙M=R2M(𝒞)λ0d𝑙M[25] =mR2 par définition de la masse », on en déduit «mR2+2JΔG,Gz(𝒞)=2mR2» Modèle:Nobr =12mR2».

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 Au sens de la mécanique des systèmes de points matériels c.-à-d. un système de points matériels indéformable.
  2. 2,0 2,1 et 2,2 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées covariant ou contravariant
  3. 3,0 3,1 et 3,2 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées par abus
  4. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées tenseurs de Kronecker
  5. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées carré tensoriel de vecteur
  6. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées carré tensoriel d'espace vectoriel
  7. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Kronecker
  8. 8,0 8,1 8,2 et 8,3 Voir le paragraphe « détermination des composantes du tenseur d'inertie d'un point matériel sur la base orthonormée de l'espace vectoriel des tenseurs d'ordre deux contravariants défini sur le corps des réels » plus haut dans ce chapitre.
  9. 9,0 9,1 9,2 et 9,3 Mais ce choix n'a aucune influence car les composantes du tenseur d'inertie du solide (𝒮) étant invariantes par permutation des indices, la matrice le représentant est symétrique et par suite nous aurions eu la même matrice en ayant supposé que le numéro de ligne correspondît à la place du 2ème indice dans son ensemble ordonné de valeurs {x,y,z}
  10. Le solide est le système indéformable des points matériels {Mk(mk),k[[1,N]],[MlMm]=cste(l,m)[[1,N]]2}.
  11. Voir le paragraphe « 2ème interprétation linéaire d'une matrice de dimension (ou taille) (m , n), matrice d'une application linéaire d'un espace vectoriel de dimension n de base B dans un autre espace vectoriel de dimension m de base C dans le couple de bases (B,C) {cas où les deux espaces vectoriels sont confondus avec B=C (l'application linéaire étant alors un endomorphisme) et m=n=3}» du chap.2 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
  12. L'ensemble des endomorphismes de W est un -espace vectoriel noté L(W) ou encore End(W) mais le plus souvent on se contente de L(W).
  13. Voir les notations du paragraphe « 2ème interprétation linéaire d'une matrice de dimension (ou taille) (m , n), matrice d'une application linéaire d'un espace vectoriel de dimension n de base B dans un autre espace vectoriel de dimension m de base C dans le couple de bases (B,C) » du chap.2 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
  14. Voir le paragraphe « décomposition spectrale de l'article Matrice symétrique de wikipédia » dans lequel il est précisé la prorpiété suivante « dans un espace euclidien, une matrice représentant un endomorphisme dans une base orthonormée est symétrique ssi l'endomorphisme est autoadjoint ».
  15. Soit la matrice carrée 3x3 symétrique [A]=[adedbfefc] représentant l'endomorphisme φ de W dans la base {B}= {ux,uy,uz}, les matrices colonnes de [A] étant les composantes de {φ(ux),φ(uy),φ(uz)} sur la base {B} {φ(ux)=aux+duy+euzφ(uy)=dux+buy+fuzφ(uz)=eux+fuy+cuz} d'où {φ(w)=φ(wxux+wyuy+wzuz)=wxφ(ux)+wyφ(uy)+wzφ(uz)φ(v)=φ(vxux+vyuy+vzuz)=vxφ(ux)+vyφ(uy)+vzφ(uz)} ou, par multiplication scalaire avec {vouw}, {vφ(w)wφ(v) =wx[vφ(ux)]+wy[vφ(uy)]+wz[vφ(uz)]=wx[vxa+vyd+vze]+wy[vxd+vyb+vzf]+wz[vxe+vyf+vzc]=vx[wφ(ux)]+vy[wφ(uy)]+vz[wφ(uz)]=vx[wxa+wyd+wze]+vy[wxd+wyb+wzf]+vz[wxe+wyf+wzc]} vφ(w)=wφ(v) c.-à-d. le caractère « autoadjoint » de φ.
  16. La matrice adjointe [A]* d'une matrice [A] à cœfficients réels est la matrice transposée t[A] de cette dernière {cette notion n'introduit donc rien de nouveau pour une matrice à cœfficients réels} ;
    Modèle:Alpar contre la matrice adjointe [A]* d'une matrice [A] à cœfficients complexes est définie comme la matrice transconjuguée (c.-à-d. transposée de la conjuguée) de cette dernière, elle se distingue de t[A] et son introduction a un intérêt évident ;
    Modèle:Alune matrice autoadjointe à cœfficients réels étant telle que son adjointe se confond avec elle c.-à-d. [A]*=[A] ou t[A]=[A] est donc aussi une matrice symétrique ;
    Modèle:Alpar contre si une matrice autoadjointe à cœfficients complexes est toujours telle que son adjointe se confond avec elle, cela s'écrit, en notant [A] la matrice conjuguée de [A], [A]*=[A] ou t[A]=[A] ce qui nécessite les cœfficients diagonaux de [A] réels et ses cœfficients non diagonaux symétriques par rapport à la diagonale principale deux à deux complexes conjugués.
  17. 17,0 17,1 et 17,2 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées somme continue
  18. 18,0 18,1 et 18,2 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées pseudo-point d'une expansion tridimensionnelle
  19. 19,00 19,01 19,02 19,03 19,04 19,05 19,06 19,07 19,08 19,09 19,10 19,11 19,12 19,13 19,14 19,15 19,16 et 19,17 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées intégrale volumique
  20. 20,0 20,1 et 20,2 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées somme continue - bis
  21. 21,0 21,1 et 21,2 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées pseudo-point d'une expansion surfacique
  22. 22,00 22,01 22,02 22,03 22,04 22,05 22,06 22,07 22,08 22,09 22,10 22,11 22,12 22,13 22,14 22,15 22,16 22,17 22,18 22,19 22,20 22,21 et 22,22 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées intégrale surfacique
  23. 23,0 23,1 et 23,2 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées somme continue - ter
  24. 24,0 24,1 et 24,2 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées pseudo-point d'une expansion linéique
  25. 25,00 25,01 25,02 25,03 25,04 25,05 25,06 25,07 25,08 25,09 25,10 25,11 25,12 25,13 25,14 25,15 25,16 25,17 et 25,18 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées intégrale curviligne
  26. 26,0 26,1 26,2 et 26,3 On rappelle qu'une « boule » est, par définition, « pleine » alors qu'une « sphère » est, par définition, « creuse ».
  27. 27,0 27,1 et 27,2 Le volume d'une boule de rayon R étant 43πR3, voir le paragraphe « exemples de volume d'expansion tridimensionnelle classique (établissement du volume d'une boule de rayon R) » du chap.17 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  28. En effet, choisissant Gz porté par ΔG comme axe de repérage sphérique de pôle G, le point M étant alors de coordonnées sphériques (r,θ,φ), on vérifie aisément que les produits d'inertie de () dans les plans xGy, xGz et yGz sont nuls {on utilise x=rsin(θ)cos(φ), y=rsin(θ)sin(φ), z=rcos(θ) et d𝒱M=r2sin(θ)dθdφdr [voir, dans la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », les paragraphes « repérage cartésien en fonction du repérage sphérique » du chap.16, « expression en paramétrage sphérique (de l'élément de volume) » et « méthode (de calcul d'une intégrale volumique) se ramenant au calcul de trois intégrales sur un intervalle » du même chap.17]} :
    • x,y()=M(𝒱)μ0xyd𝒱M=μ0M(𝒱)[rsin(θ)cos(φ)][rsin(θ)sin(φ)][r2sin(θ)dθdφdr] {les bornes de variation de chaque variable étant indépendantes des 2 autres variables, l'intégrale volumique est le produit de 3 intégrales sur un intervalle} soit «x,y()=μ0{r=0r=Rr4dr}{θ=0θ=πsin3(θ)dθ}{φ=0φ=2πsin(φ)cos(φ)dφ}=0», la dernière intégrale valant φ=0φ=2πsin(φ)cos(φ)dφ=φ=0φ=2πsin(φ)d[sin(φ)]=[sin2(φ)2]02π=0,
    • x,z()=M(𝒱)μ0xzd𝒱M=μ0M(𝒱)[rsin(θ)cos(φ)][rcos(θ)][r2sin(θ)dθdφdr] { produit de 3 intégrales sur un intervalle pour les mêmes raisons que ci-dessus} soit «x,z()=μ0{r=0r=Rr4dr}{θ=0θ=πsin2(θ)cos(θ)dθ}{φ=0φ=2πcos(φ)dφ}=0», la dernière intégrale valant φ=0φ=2πcos(φ)dφ=[sin(φ)]02π=0,
    • y,z()=M(𝒱)μ0yzd𝒱M=μ0M(𝒱)[rsin(θ)sin(φ)][rcos(θ)][r2sin(θ)dθdφdr] { produit de 3 intégrales sur un intervalle pour les mêmes raisons que ci-dessus} soit «y,z()=μ0{r=0r=Rr4dr}{θ=0θ=πsin2(θ)cos(θ)dθ}{φ=0φ=2πsin(φ)dφ}=0», la dernière intégrale valant φ=0φ=2πsin(φ)dφ=[cos(φ)]02π=0.
  29. En effet, choisissant Gz porté par ΔG comme axe de repérage sphérique de pôle G, le point M étant alors de coordonnées sphériques (r,θ,φ), le moment principal d'inertie relativement à ΔG se calcule par JΔG()=JGz=M(𝒱)μ0[rsin(θ)]2[r2sin(θ)dθdφdr], {on utilise ρ=rsin(θ) et d𝒱M=r2sin(θ)dθdφdr [voir, dans la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », les paragraphes « repérage cylindro-polaire en fonction du repérage sphérique » du chap.16 et « expression en paramétrage sphérique (de l'élément de volume) » du chap.17]} ;
    Modèle:Alla fonction à intégrer ne dépendant pas de φ on peut prendre une forme semi-intégrée de l'élément de volume correspondant à l'intégration sur φ de 0 à 2π [voir le paragraphe « présentation (de la notion de volume élémentaire semi-intégré) » du chap.17 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »] soit d𝒱semi-intég=2πr2sin(θ)dθdr et les bornes d'intégration sur les deux intégrales restantes étant des constantes, ces intégrales simples ne sont pas emboîtées d'où JGz=2πμ00Rr4dr×0πsin3(θ)dθ [voir le paragraphe « méthode se ramenant au calcul de trois intégrales (en fait deux ici) » du chap.17 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »] avec 0Rr4dr=R55 et 0πsin3(θ)dθ=θ=0θ=π[1cos2(θ)]d[cos(θ)]= [cos(θ)+cos3(θ)3]0π=(113)(1+13)=43 dont on déduit JGz= 2πμ0R5543=8π15μ0R5 soit, en tenant compte de l'expression de la masse de la boule m=43πμ0R3, l'expression du moment principal d'inertie relativement à ΔG, JΔG=25mR2 ;
    Modèle:AlGz étant maintenu porté par ΔG, les moments principaux d'inertie de () relativement à (Gx) ou (Gy) sont égaux à celui relativement à (Gz) la matrice d'inertie de () s'écrit
    «[J()]=[JΔG000JΔG000JΔG]=JΔG[100010001]=25mR2[I3]» {«[I3]» étant la matrice identité}.
  30. 30,0 30,1 et 30,2 En mathématique un cylindre peut a priori être « plein » ou « creux », toutefois afin de faire une distinction plus aisée, je réserve la terminologie « cylindre » à l’objet plein et en appelant « tuyau cylindrique » l’objet creux.
  31. Le volume d'un cylindre de révolution de rayon R et de longueur H étant πR2H, voir le paragraphe « exemples de volume d'expansion tridimensionnelle classique (établissement du volume d'un cylindre de révolution de rayon R et de hauteur H) » du chap.17 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  32. 32,0 et 32,1 En effet, choisissant Gz porté par l'axe de révolution ΔGz comme axe de repérage cylindro-polaire de pôle G, le point M étant alors de coordonnées cylindro-polaires (ρ,θ,z) on vérifie aisément que les produits d'inertie de (𝒞) dans les plans xGy, xGz et yGz sont nuls {on utilise x=ρcos(θ), y=ρsin(θ) et d𝒱M=ρdθdρdz [voir, dans la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », les paragraphes « repérage cartésien en fonction du repérage cylindro-polaire » du chap.16, « expression en paramétrage cylindro-polaire (de l'élément de volume) » et « méthode (de calcul d'une intégrale volumique) se ramenant au calcul de trois intégrales sur un intervalle » du même chap.17]} :
    • x,y(𝒞)=M(𝒱𝒞)μ0xyd𝒱M=μ0M(𝒱𝒞)[ρcos(θ)][ρsin(θ)][ρdθdρdz] {les bornes de variation de chaque variable étant indépendantes des 2 autres variables, l'intégrale volumique est le produit de 3 intégrales sur un intervalle} soit «x,y(𝒞)=μ0{ρ=0ρ=Rρ3dρ}{z=H2z=+H2dz}{θ=πθ=+πcos(θ)sin(θ)dθ}=0», la dernière intégrale valant θ=πθ=+πcos(θ)sin(θ)dθ=θ=πθ=+πsin(θ)d[sin(θ)]=[sin2(θ)2]π+π=0,
    • x,z(𝒞)=M(𝒱𝒞)μ0xzd𝒱M=μ0M(𝒱𝒞)[ρcos(θ)][z][ρdθdρdz] { produit de 3 intégrales sur un intervalle pour les mêmes raisons que ci-dessus} soit «x,z(𝒞)= μ0{ρ=0ρ=Rρ2dρ}{z=H2z=+H2zdz}{θ=πθ=+πcos(θ)dθ}=0», la dernière intégrale valant θ=πθ=+πcos(θ)dθ=[sin(θ)]π+π=0,
    • y,z(𝒞)=M(𝒱𝒞)μ0yzd𝒱M=μ0M(𝒱𝒞)[ρsin(θ)][z][ρdθdρdz] { produit de 3 intégrales sur un intervalle pour les mêmes raisons que ci-dessus} soit «y,z(𝒞)=μ0{ρ=0ρ=Rρ2dρ}{z=H2z=+H2zdz}{θ=πθ=+πsin(θ)dθ}=0», la dernière intégrale valant θ=πθ=+πsin(θ)dθ=[cos(θ)]π+π=0.
  33. En effet, choisissant Gz porté par l'axe de révolution ΔGz comme axe de repérage cylindro-polaire de pôle G, le point M étant alors de coordonnées cylindro-polaires (ρ,θ,z), le moment principal d'inertie relativement à ΔGz se calcule par l'intégrale volumique JΔGz(𝒞)=JGz =M(𝒱𝒞)μ0ρ2[ρdρdθdz], {la distance de M à ΔGz étant ρ, d𝒱M=ρdρdθdz [voir, dans la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », le paragraphe « expression en paramétrage cylindro-polaire (de l'élément de volume) » du chap.17] ;
    Modèle:Alla fonction à intégrer ne dépendant pas de θ et de z on peut prendre une forme semi-intégrée de l'élément de volume correspondant à l'intégration sur θ de π à +π et sur z de H2 à H2 Modèle:Nobr le paragraphe « présentation (de la notion de volume élémentaire semi-intégré, 3ème sous-paragraphe) » du chap.17 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »] soit d𝒱semi-intég=2πHρdρ d'où JGz=2πμ0H0Rρ3dρ avec 0Rρ3dρ=R44 dont on déduit JGz=2πμ0HR44=π2μ0HR4 soit, en tenant compte de l'expression de la masse du cylindre m=πμ0R2H, l'expression du moment principal d'inertie relativement à ΔGz, JΔGz=12mR2 ;
    Modèle:AlGz étant maintenu porté par ΔGz, les moments principaux d'inertie de (𝒞) relativement à (Gx) ou (Gy) sont égaux de valeur commune JΔGx(𝒞)=JΔGy(𝒞)=14mR2+112mH2 déterminée dans la note « 38 » plus bas dans ce chapitre la matrice d'inertie de (𝒞) s'écrit
    «[J(𝒞)]=[JΔGx000JΔGy000JΔGz]=[14mR2+112mH200014mR2+112mH200012mR2]».
    .
  34. En effet, choisissant ΔGx comme axe passant par G et à l'axe de révolution, puis utilisant a priori le repérage cartésien, le point M étant alors de coordonnées cartésiennes (x,y,z), le moment principal d'inertie relativement à ΔGx se calcule par l'intégrale volumique JΔGx(𝒞)= JGx=M(𝒱𝒸)μ0[y2+z2][dxdydz], la distance de M à ΔGx étant MH=y2+z2 avec H projeté orthogonal de M sur ΔGx ;
    Modèle:Alon utilise la méthode d'intégration du paragraphe « méthode se ramenant au calcul de trois intégrales sur un intervalle » du chap.17 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »,
    • en figeant tout d'abord (x,z) et en intégrant sur y de R2x2 à R2x2 puis
    • en laissant z figé et en intégrant sur x de R à R et enfin
    • en intégrant sur z de H2 à H2 soit
    Modèle:AlJGx=z=H2z=H2μ0{x=Rx=R[y=R2x2y=R2x2(y2+z2)dy]dx}dz=2μ0z=H2z=H2{x=Rx=R[(R2x2)323+z2R2x2]dx}dz, l'intégration sur x se faisant par le changement de variable x=Rsin(θ),θ[π2,π2] {R2x2=Rcos(θ)dx=Rcos(θ)dθ} d'où A= x=Rx=R[(R2x2)323+z2R2x2]dx=θ=π2θ=π2[R4cos4(θ)3+z2R2cos2(θ)]dθ, ce qui s'intègre en passant à l'angle double selon cos2(θ)=1+cos(2θ)2 et cos4(θ)=1+2cos(2θ)+cos2(2θ)4=3+4cos(2θ)+cos(4θ)8 {en utilisant cos2(2θ)= 1+cos(4θ)2} A=R43[38θ+sin(2θ)+sin(4θ)2]π2π2+z2R2[12θ+sin(2θ)]π2π2=R43[3π8+0+0]+z2R2[π2+0] =πR48+πR22z2 soit JGx=2μ0z=H2z=H2{πR48+πR22z2}dz =μ0[πR44z+πR2z33]H2H2=μ0πR2(R2H4+H33) et finalement, en tenant compte de l'expression de la masse du cylindre m=πμ0R2H, l'expression du moment principal d'inertie relativement à ΔGx, JΔGx=14mR2+112mH2 {l'expression de JΔGy étant la même} ;
    Modèle:Alrappel : l'expression du moment principal d'inertie relativement à l'axe ΔGz a été déterminée dans la note « 37 » plus haut dans ce chapitre et on trouve également dans cette note « 37 » la matrice d'inertie de (𝒞).
  35. 35,0 et 35,1 L'aire de la surface d'une sphère de rayon R étant 4πR2, voir le paragraphe « exemples d'aire de surface classique (établissement de l'aire d'une sphère de rayon R) » du chap.17 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  36. En effet, choisissant Gz porté par ΔG comme axe de repérage sphérique de pôle G, le point M étant alors de coordonnées sphériques (R,θ,φ), on vérifie aisément que les produits d'inertie de (S) dans les plans xGy, xGz et yGz sont nuls {on utilise x=Rsin(θ)cos(φ), y=Rsin(θ)sin(φ), z=Rcos(θ) et dSM=R2sin(θ)dθdφ [voir, dans la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », les paragraphes « repérage cartésien en fonction du repérage sphérique » du chap.16, « expressions en paramétrage sphérique (de l'aire élémentaire d'une sphère) » et « les grandes lignes de la méthode d'évaluation (d'une intégrale surfacique) » du même chap.17]} :
    • x,y(S)=M(S)σ0[Rsin(θ)cos(φ)][Rsin(θ)sin(φ)][R2sin(θ)dθdφ]=σ0R4M(S)sin3(θ)sin(φ)cos(φ)dθdφ {les bornes de variation de chaque variable étant indépendantes de l'autre, l'intégrale surfacique est le produit de 2 intégrales sur un intervalle} soit «x,y()=σ0R4{θ=0θ=πsin3(θ)dθ}{φ=0φ=2πsin(φ)cos(φ)dφ}=0», la dernière intégrale valant φ=0φ=2πsin(φ)cos(φ)dφ=φ=0φ=2πsin(φ)d[sin(φ)]=[sin2(φ)2]02π=0,
    • x,z()=M(S)σ0[Rsin(θ)cos(φ)][Rcos(θ)][R2sin(θ)dθdφ]=σ0R4M(S)sin2(θ)cos(θ)cos(φ)dθdφ { produit de 2 intégrales sur un intervalle pour les mêmes raisons que ci-dessus} soit «x,z()=σ0R4{θ=0θ=πsin2(θ)cos(θ)dθ}{φ=0φ=2πcos(φ)dφ}=0», la dernière intégrale valant φ=0φ=2πcos(φ)dφ=[sin(φ)]02π=0,
    • y,z()=M(S)σ0[Rsin(θ)sin(φ)][Rcos(θ)][R2sin(θ)dθdφ]=σ0R4M(S)sin2(θ)cos(θ)sin(φ)dθdφ { produit de 2 intégrales sur un intervalle pour les mêmes raisons que ci-dessus} soit «y,z()=σ0R4{θ=0θ=πsin2(θ)cos(θ)dθ}{φ=0φ=2πsin(φ)dφ}=0», la dernière intégrale valant φ=0φ=2πsin(φ)dφ=[cos(φ)]02π=0.
  37. En effet, choisissant Gz porté par ΔG comme axe de repérage sphérique de pôle G, le point M étant alors de coordonnées sphériques (R,θ,φ), le moment principal d'inertie relativement à ΔG se calcule par JΔG(S)=JGz=M(S)σ0[Rsin(θ)]2[R2sin(θ)dθdφ], {on utilise ρ=Rsin(θ) et dSM=R2sin(θ)dθdφ [voir, dans la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », les paragraphes « repérage cylindro-polaire en fonction du repérage sphérique » du chap.16 et « expressions en paramétrage sphérique (de l'aire élémentaire d'une sphère) » du Modèle:Nobr
    Modèle:Alla fonction à intégrer ne dépendant pas de la longitude φ on peut prendre une forme semi-intégrée de l'élément de surface correspondant à l'intégration sur φ de 0 à 2π soit dSsemi-intég= 2πR2sin(θ)dθ [voir le paragraphe « notion de surface élémentaire semi-intégrée (1er sous paragraphe) » du chap.17 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »], d'où JGz= 2πσ0R40πsin3(θ)dθ dans laquelle 0πsin3(θ)dθ= θ=0θ=π[1cos2(θ)]d[cos(θ)]=[cos(θ)+cos3(θ)3]0π=(113)(1+13)=43 JGz=2πσ0R443= 8π3σ0R4 soit, en tenant compte de l'expression de la masse de la sphère m=4πσ0R2, l'expression du moment principal d'inertie relativement à ΔG, JΔG=23mR2 ;
    Modèle:AlGz étant maintenu porté par ΔG, les moments principaux d'inertie de (S) relativement à (Gx) ou (Gy) sont égaux à celui relativement à (Gz) la matrice d'inertie de (S) s'écrit
    «[J(S)]=[JΔG000JΔG000JΔG]=JΔG[100010001]=23mR2[I3]» {«[I3]» étant la matrice identité}.
    .
  38. 38,0 38,1 et 38,2 L'aire de la surface latérale d'un tuyau cylindrique de révolution de rayon R et de longueur H étant 2πRH, voir le paragraphe « exemples d'aire de surface classique (établissement de l'aire de la surface latérale d'un tuyau cylindrique de rayon R et de hauteur H) » du chap.17 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  39. 39,0 et 39,1 En effet, choisissant Gz porté par l'axe de révolution ΔGz comme axe de repérage cylindro-polaire de pôle G, le point M étant alors de coordonnées cylindro-polaires (R,θ,z) on vérifie aisément que les produits d'inertie de (𝒯) dans les plans xGy, xGz et yGz sont nuls {on utilise x=Rcos(θ), y=Rsin(θ) et dSM=Rdθdz [voir, dans la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », les paragraphes « repérage cartésien en fonction du repérage cylindro-polaire » du chap.16, « expressions en paramétrage cylindro-polaire (de l'aire élémentaire de la surface d'un tuyau cylindrique) » et « les grandes lignes de la méthode d'évaluation (d'une intégrale surfacique) » du même chap.17]} :
    • x,y(𝒯)=M(𝒯)σ0xydSM=σ0M(𝒯)[Rcos(θ)][Rsin(θ)][Rdθdz] {les bornes de variation de chaque variable étant indépendantes de l'autre, l'intégrale surfacique est le produit de 2 intégrales sur un intervalle} soit «x,y(𝒯)=σ0R3{z=H2z=+H2dz}{θ=πθ=+πcos(θ)sin(θ)dθ}=0», la dernière intégrale valant θ=πθ=+πcos(θ)sin(θ)dθ= θ=πθ=+πsin(θ)d[sin(θ)]=[sin2(θ)2]π+π=0,
    • x,z(𝒞)=M(𝒯)σ0xzdSM=σ0M(𝒯)[Rcos(θ)][z][Rdθdz] { produit de 2 intégrales sur un intervalle pour les mêmes raisons que ci-dessus} soit «x,z(𝒯)= σ0R2{z=H2z=+H2zdz}{θ=πθ=+πcos(θ)dθ}=0», la dernière intégrale valant θ=πθ=+πcos(θ)dθ=[sin(θ)]π+π=0,
    • y,z(𝒯)=M(𝒯)σ0yzdSM=σ0M(𝒯)[Rsin(θ)][z][Rdθdz] { produit de 2 intégrales sur un intervalle pour les mêmes raisons que ci-dessus} soit «y,z(𝒯)=σ0R2{z=H2z=+H2zdz}{θ=πθ=+πsin(θ)dθ}=0», la dernière intégrale valant θ=πθ=+πsin(θ)dθ=[cos(θ)]π+π=0.
  40. En effet, chaque pseudo-point [c.-à-d. chaque élément de matière, centré en M(𝒯), d'aire dSM et de masse dm=σ0dSM] étant à la même distance R de l'axe ΔGz, le moment principal d'inertie de 𝒯 relativement à ΔGz défini selon JΔGz(𝒯)=M(𝒯)σ0R2dSM se réécrit JGz=σ0R2M(𝒯)dSM=σ0R2[2πRH]=[σ02πRH]R2=mR2 ;
    Modèle:AlGz étant maintenu porté par ΔGz, les moments principaux d'inertie de (𝒯) relativement à (Gx) ou (Gy) sont égaux de valeur commune JΔGx(𝒯)=JΔGy(𝒯)=12mR2+112mH2 déterminée dans la note « 45 » plus bas dans ce chapitre la matrice d'inertie de (𝒯) s'écrit
    «[J(𝒯)]=[JΔGx000JΔGy000JΔGz]=[12mR2+112mH200012mR2+112mH2000mR2]».
    .
  41. En effet, choisissant ΔGx comme axe passant par G et à l'axe de révolution, puis utilisant a priori le repérage cylindro-polaire de pôle G et d'axe Gz, le point M étant alors de coordonnées cylindro-polaires (R,θ,z), le moment principal d'inertie relativement à ΔGx se calcule par l'intégrale surfacique JΔGx(𝒯)= JGx=M(𝒯)σ0[R2sin2(θ)+z2][Rdθdz] {la distance de M à ΔGx étant MH=y2+z2 avec H projeté orthogonal de M sur ΔGx et y=Rsin(θ)} ensuite,
    Modèle:Alpar la méthode d'intégration exposée dans le paragraphe « les deux types d'intégrales surfaciques et les grandes lignes de la méthode d'évaluation » du chap.17 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », on évalue l'intégrale surfacique
    • en figeant tout d'abord z et en intégrant sur θ de π à +π puis
    • en intégrant sur z de H2 à H2 soit
    Modèle:AlJGx=z=H2z=H2σ0{R3[θ=πθ=+πsin2(θ)dθ]+z2R[θ=πθ=+πdθ]}dz dans laquelle A=θ=πθ=+πsin2(θ)dθ s'intègre en passant à l'angle double selon sin2(θ)=1cos(2θ)2 A=[θ2sin(2θ)4]π+π=[π+0]=π soit JGx=σ0z=H2z=H2{πR3+2πRz2}dz=σ0πR[R2z+2z33]H2H2=σ0πR(R2H+H36) et finalement, en tenant compte de l'expression de la masse du tuyau cylindrique m=2πσ0RH, l'expression du moment principal d'inertie relativement à ΔGx, JΔGx= 12mR2+112mH2 ;
    Modèle:Alrappel : l'expression du moment principal d'inertie relativement à l'axe ΔGz a été déterminée dans la note « 44 » plus haut dans ce chapitre et on trouve également dans cette note « 44 » la matrice d'inertie de (𝒯).
  42. 42,0 42,1 42,2 et 42,3 On rappelle qu'un « disque » est, par définition, « plein » alors qu'un « cercle » est, par définition, le « contour » du disque.
  43. 43,0 43,1 et 43,2 L'aire de la surface d'un disque de rayon R étant πR2, voir le paragraphe « exemples d'aire de surface classique (établissement de l'aire d'un disque de rayon R) » du chap.17 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  44. 44,0 et 44,1 En effet, choisissant Gz porté par l'axe de révolution ΔGz comme axe de repérage cylindro-polaire de pôle G, le point M étant alors de coordonnées cylindro-polaires (ρ,θ,0) on vérifie aisément que les produits d'inertie de (𝒯) dans les plans xGy, xGz et yGz sont nuls {on utilise x=ρcos(θ), y=ρsin(θ) et dSM=ρdθdρ [voir, dans la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », les paragraphes « repérage cartésien en fonction du repérage cylindro-polaire » du chap.16, « expressions en paramétrage cylindro-polaire (de l'aire élémentaire d'un disque) » et « les grandes lignes de la méthode d'évaluation (d'une intégrale surfacique) » du même chap.17]} :
    • x,y(𝒟)=M(𝒟)σ0xydSM=σ0M(𝒟)[ρcos(θ)][ρsin(θ)][ρdθdρ] {les bornes de variation de chaque variable étant indépendantes de l'autre, l'intégrale surfacique est le produit de 2 intégrales sur un intervalle} soit «x,y(𝒟)=σ0{ρ=0ρ=Rρ3dρ}{θ=πθ=+πcos(θ)sin(θ)dθ}=0», la dernière intégrale valant θ=πθ=+πcos(θ)sin(θ)dθ= θ=πθ=+πsin(θ)d[sin(θ)]=[sin2(θ)2]π+π=0,
    • «x,z(𝒟)=M(𝒟)σ0xzdSM=0» car z=0M(𝒟),
    • «y,z(𝒟)=M(𝒟)σ0yzdSM=0» car z=0M(𝒟).
  45. En effet, choisissant ΔGx comme axe passant par G et à l'axe du disque, puis utilisant a priori le repérage polaire de pôle G et d'axe polaire Gx, le point M étant alors de coordonnées polaires (ρ,θ), le moment principal d'inertie relativement à ΔGx se calcule par l'intégrale surfacique JΔGx(𝒟)=JGx=M(𝒟)σ0[ρ2sin2(θ)][ρdρdθ] dans laquelle la distance de M à ΔGx est y=ρsin(θ), le contenu du 2ème crochet étant l'aire élémentaire dSM ;
    Modèle:Alon utilise la méthode d'intégration exposée dans le paragraphe « les deux types d'intégrales surfaciques et les grandes lignes de la méthode d'évaluation » du chap.17 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »,
    • en figeant tout d'abord ρ et en intégrant sur θ de π à +π puis
    • en intégrant sur ρ de 0 à R soit
    Modèle:AlJGx=ρ=0ρ=Rσ0{ρ3[θ=πθ=+πsin2(θ)dθ]}dρ=σ0ρ=0ρ=Rρ3dρ×θ=πθ=+πsin2(θ)dθ {car les bornes d'intégration étant des constantes, les intégrales simples ne sont pas emboîtées [voir le paragraphe « les deux types d'intégrales surfaciques et les grandes lignes de la méthode d'évaluation » du chap.17 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »]} dans laquelle A=θ=πθ=+πsin2(θ)dθ s'intègre en passant à l'angle double selon sin2(θ)=1cos(2θ)2 A=[θ2sin(2θ)4]π+π= [π+0]=π JGx=σ0R44π soit, en tenant compte de l'expression de la masse du disque m=πσ0R2, l'expression du moment principal d'inertie relativement à ΔGx, JΔGx=14mR2 ;
    Modèle:Alrappel : l'expression du moment principal d'inertie relativement à l'axe ΔGz a été déterminée dans la note « 49 » plus haut dans ce chapitre et on trouve également dans cette note « 49 » la matrice d'inertie de (𝒟).
  46. 46,0 et 46,1 En effet, choisissant Gz porté par l'axe ΔGz du cercle comme axe de repérage cylindro-polaire de pôle G, le point M étant alors de coordonnées cylindro-polaires (R,θ,0) on vérifie aisément que les produits d'inertie de (𝒞) dans les plans xGy, xGz et yGz sont nuls {on utilise x=Rcos(θ), y=Rsin(θ) et d𝑙M=Rdθ [voir, dans la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », les paragraphes « repérage cartésien en fonction du repérage cylindro-polaire » du chap.16 et « méthode de calcul d'une intégrale curviligne sur une portion de courbe continue » du chap.15]} :
    • x,y(𝒞)=M(𝒞)λ0xyd𝑙M=λ0M(𝒞)[Rcos(θ)][Rsin(θ)][Rdθ]=λ0R3θ=πθ=+πcos(θ)sin(θ)dθ=λ0R3θ=πθ=+πsin(θ)d[sin(θ)]=λ0R3[sin2(θ)2]π+π soit finalement «x,y(𝒞)=0»,
    • «x,z(𝒞)=M(𝒞)λ0xzd𝑙M=0», car z=0M(𝒞),
    • «y,z(𝒞)=M(𝒞)λ0yzd𝑙M=0», car z=0M(𝒞).
  47. En effet, chaque pseudo-point [c.-à-d. chaque élément de matière, centré en M(𝒞), de longueur d𝑙M et de masse dm=λ0d𝑙M] étant à la même distance R de l'axe ΔGz, le moment principal d'inertie de 𝒞 relativement à ΔGz défini selon JΔGz(𝒞)=M(𝒞)λ0R2d𝑙M se réécrit JGz=λ0R2M(𝒞)d𝑙M=λ0R2[2πR]=[λ02πR]R2=mR2 ;
    Modèle:AlGz étant maintenu porté par ΔGz, les moments principaux d'inertie de (𝒞) relativement à (Gx) ou (Gy) sont égaux de valeur commune JΔGx(𝒞)=JΔGy(𝒞)=12mR2 déterminée dans la note « 53 » plus bas dans ce chapitre la matrice d'inertie de (𝒞) s'écrit
    «[J(𝒞)]=[JΔGx000JΔGy000JΔGz]=[12mR200012mR2000mR2]».
    .
  48. En effet, choisissant ΔGx comme axe passant par G et à l'axe du cercle, puis utilisant a priori le repérage polaire de pôle G et d'axe polaire Gx, le point M étant alors de coordonnées polaires (R,θ), le moment principal d'inertie relativement à ΔGx se calcule par l'intégrale curviligne JΔGx(𝒞)=JGx=M(𝒞)λ0[R2sin2(θ)][Rdθ] dans laquelle la distance de M à ΔGx est y=Rsin(θ), le contenu du 2ème crochet étant la longueur élémentaire d𝑙M ;
    Modèle:Alla méthode d'évaluation d'une intégrale curviligne consistant à paramétrer la courbe [voir le paragraphe « méthode de calcul d'une intégrale curviligne sur une portion de courbe continue » du chap.15 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »] et le paramétrage en θ étant déjà fait, il reste à préciser les bornes d'intégration sur θ à savoir de π à +π soit JGx=λ0R3θ=πθ=+πsin2(θ)dθ dans laquelle A=θ=πθ=+πsin2(θ)dθ s'intègre en passant à l'angle double selon sin2(θ)=1cos(2θ)2 A=[θ2sin(2θ)4]π+π=[π+0]=π JGx=λ0R3π soit, en tenant compte de l'expression de la masse du cercle m=2πλ0R, l'expression du moment principal d'inertie relativement à ΔGx, JΔGx=12mR2 ;
    Modèle:Alrappel : l'expression du moment principal d'inertie relativement à l'axe ΔGz a été déterminée dans la note « 52 » plus haut dans ce chapitre et on trouve également dans cette note « 52 » la matrice d'inertie de (𝒟).
  49. 49,0 et 49,1 En effet, choisissant Gz porté par le support de la tige comme axe de repérage cartésien d'origine G, le point M étant alors de coordonnées cartésiennes (0,0,z) on vérifie aisément que les produits d'inertie de (𝒯) dans les plans xGy, xGz et yGz sont nuls :
    • x,y(𝒯)=M(𝒯)λ0xyd𝑙M=0» car (x=0,y=0)M(𝒯),
    • «x,z(𝒯)=M(𝒯)λ0xzd𝑙M=0», car x=0M(𝒯),
    • «y,z(𝒯)=M(𝒯)λ0yzd𝑙M=0», car y=0M(𝒞).
  50. En effet, chaque pseudo-point [c.-à-d. chaque élément de matière, centré en M(𝒯), de longueur d𝑙M et de masse dm=λ0d𝑙M] étant à la même distance nulle de l'axe ΔGz, le calcul du moment principal d'inertie de 𝒯 relativement à ΔGz donne 0
  51. En effet, choisissant ΔGx comme axe passant par G et à l'axe de la tige, puis utilisant a priori le repérage cartésien d'origine G, le point M étant alors de cote z, le moment principal d'inertie relativement à ΔGx se calcule par l'intégrale curviligne JΔGx(𝒯)=JGx= M(𝒯)λ0z2d𝑙M, la distance de M à ΔGx étant z et d𝑙M s'identifiant à dz ;
    Modèle:Alla méthode d'évaluation d'une intégrale curviligne consistant à paramétrer la courbe [voir le paragraphe « méthode de calcul d'une intégrale curviligne sur une portion de courbe continue » du chap.15 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »] et le paramétrage en z étant déjà fait, il reste à préciser les bornes d'intégration sur z de 𝑙2 à +𝑙2 ce qui donne ici JGx= λ0𝑙2+𝑙2z2dz=λ0[z33]𝑙2+𝑙2=λ0𝑙312 soit, avec l'expression de la masse de la tige rectiligne m=λ0𝑙, le moment principal d'inertie relativement à ΔGx, «JΔGx=112m𝑙2» ;
    Modèle:Alcompte-tenu du fait que la valeur nulle du moment dinertie de la tige rectiligne relativement à son support ΔGz a été déterminée dans la note « 55 » plus haut dans ce chapitre, on en déduit l'expression de la matrice d'inertie de (𝒯) selon «[J(𝒯)]=[JΔGx000JΔGy000JΔGz]=[112m𝑙2000112m𝑙20000]».
  52. 52,0 et 52,1 En général ce point est le centre d'inertie du solide.
  53. Voir le paragraphe « présentation (de la notion de volume élémentaire semi-intégré, 1er sous-paragraphe) » du chap.17 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  54. 54,0 et 54,1 Voir le paragraphe « notion de surface élémentaire semi-intégrée (3ème sous-paragraphe) » du chap.17 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».

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