Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI)/Notion d'angle solide

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Modèle:Chapitre

Modèle:AlLa notion d'angle solide permet d'introduire la mesure d'une portion d'« espace affine euclidien tridimensionnel » comme la notion d'angle autorise l'introduction de la mesure d'une portion d'« espace affine euclidien bidimensionnel » (bien que l'introduction de cette notion ne soit pas au programme de mathématiques de P.C.S.I., elle ne présente aucune difficulté et est très utile pour simplifier les exposés en physique).

Rappel de la définition de la mesure d'un angle non orienté d'un plan (en radians « rad »)

Schéma de définition de la mesure α d'un angle non orienté

Modèle:AlDeux demi-droites distinctes de même origine délimitent dans le plan les contenant deux secteurs angulaires (ou angles),

  • la portion d'espace plan convexe définit un « secteur angulaire[1] saillant » (voir ci-contre),
  • l'autre portion d'espace plan non convexe Modèle:Transparentun « secteur angulaire[1] rentrant » (sur le schéma ci-contre c'est la portion d'espace plan complémentaire du « secteur angulaire[1] saillant » du plan les contenant) ;

Modèle:Aldans la suite nous considérons le « secteur angulaire[1] saillant » comme support d'explication (mais tout ce qui est introduit est encore applicable au « secteur angulaire[1] rentrant » complémentaire du « secteur angulaire[1] saillant » du plan) ;

Modèle:Alpour mesurer un secteur angulaire[1] (l'origine des deux demi-droites définissant le somment du secteur angulaire[1] et les demi-droites ses côtés),
Modèle:Alnous traçons, dans le plan contenant le secteur angulaire[1], un cercle de rayon R quelconque centré au sommet du secteur angulaire[1] et
Modèle:AlModèle:Transparentmesurons l'« arc s(R) découpé par le secteur angulaire[1] sur le cercle »,
Modèle:Al«s(R) étant à R»[2] le « rapport s(R)R indépendant de R représente la mesure du secteur angulaire[1] (en rad)».

Modèle:Définition Modèle:AlPropriétés : la mesure d'un secteur angulaire[1] « saillant » est «< à π»,

Modèle:AlModèle:Transparentla mesure d'un secteur angulaire[1] « rentrant » est «> à π mais < à 2π»,

Modèle:AlModèle:Transparentsi les côtés d'un secteur angulaire[1] sont alignés sans être superposés, le secteur angulaire[1] est dit « plat » et sa « mesure est π»,

Modèle:AlModèle:Transparentsi les côtés d'un secteur angulaire[1] sont superposés, le secteur angulaire[1] est dit « nul » et sa « mesure est 0»,

Modèle:AlModèle:Transparentle secteur angulaire[1] complémentaire dans le plan du secteur angulaire[1] nul est dit « plein » et sa « mesure est 2π»,

Modèle:AlModèle:Transparentun secteur angulaire[1] « saillant » à côtés est dit « droit » et sa « mesure est π2»,

Modèle:AlModèle:Transparentun secteur angulaire[1] « saillant » de « mesure < à π2» est dit « aigu » et

Modèle:AlModèle:Transparentun secteur angulaire[1] « saillant » de « mesure > à π2» est dit « obtus ».

Définition d'un angle solide non orienté mesurant l'intérieur d'un cône (en stéradians « sr »)

Analogie tridimensionnelle de la notion de secteur angulaire (ou angle) d'un plan

Modèle:AlDe même qu'un plan peut être découpé en deux portions par deux demi-droites de même origine donnant la notion de secteurs angulaires (ou angles) « saillant (ou intérieur)» et « rentrant (ou Modèle:Nobr la mesure du secteur angulaire[1] « saillant (ou intérieur)» étant plus petite que celle du secteur angulaire[1] « rentrant (ou extérieur)»,

Modèle:AlModèle:Transparentl'espace tridimensionnel peut être découpé en deux portions par un cône [c'est-à-dire un ensemble de demi-droites de même origine (appelé sommet du cône) s'appuyant sur une courbe fermée plane (Γ)[3] (appelée directrice du cône)[4], les demi-droites constituant les génératrices de ce dernier],

  • dans le cas où la directrice (Γ) du cône est « convexe », la portion « convexe » d'espace tridimensionnel délimité par le cône définit l'« intérieur du cône », l'autre portion « non convexe » (complémentaire de l'intérieur du cône dans l'espace tridimensionnel) définissant l'« extérieur du cône »,
  • dans le cas où la directrice (Γ) du cône est « non convexe », il est possible de définir une courbe fermée plane (Γsup) « convexe » telle que tous les points de la directrice du cône (Γ) « non convexe » soient à l'intérieur de cette courbe fermée plane (Γsup) « convexe » et par suite de définir comme
    Modèle:Al« intérieur du cône de directrice (Γ)» la portion d'espace tridimensionnel délimité par ce dernier incluse dans l'intérieur du cône de directrice (Γsup) de même sommet que le cône de directrice (Γ) et
    Modèle:Al« extérieur du cône de directrice (Γ)» le complémentaire de l'intérieur du cône de directrice (Γ) dans l'espace tridimensionnel.

Modèle:AlDans la suite nous considérons l'« intérieur du cône » comme support d'explication (mais tout ce qui est introduit est encore applicable à l'« extérieur du cône » complémentaire de l'« intérieur du cône » dans l'espace tridimensionnel).

Définition de l'angle solide mesurant l'intérieur d’un cône (en stéradians « sr »)

Schéma de définition de la mesure de l'angle solide non orienté correspondant à l'intérieur du cône (K) de sommet O

Modèle:AlLa mesure de la « portion d'espace tridimensionnel intérieur à un cône »[5] est calquée sur celle de portion de plan correspondant à un « secteur Modèle:Nobr saillant », le « cercle de rayon quelconque centré sur le sommet du secteur angulaire[1] » étant remplacé par une « sphère de rayon quelconque centrée sur le sommet du cône ».

Modèle:AlPour mesurer l'« intérieur du cône

(K)

[5], de sommet

O

, de directrice

(Γ)

»

[

non représentée sur le schéma ci-contre dans le but de ne pas surcharger la figure

]

,
Modèle:Alnous traçons une sphère

(Σ)

, de rayon

R

quelconque, centrée au sommet du cône et
Modèle:AlModèle:Transparentmesurons l'« aire

Σ(R)

de la portion de sphère limitée par la courbe fermée découpée par le cône sur la sphère

(K)(Σ)

»,
Modèle:Al«

Σ(R)

étant

à

R2

»[6]

le « rapport

Σ(R)R2

indépendant de

R

représente la mesure

ω

de l'« intérieur du cône

(K)

[5]», mesure encore appelée, par abus, « angle solide

(

non orienté

)

de l'intérieur du cône

(K)

»

(

en « stéradians de symbole

sr

»

)

» d'où

l'« angle solide (non orienté) mesurant l'intérieur du cône (K)» est défini par «ω=Σ(R)R2» avec
«Σ(R) l'aire de la surface limitée par la courbe fermée découpée par (K) sur la sphère de rayon R.

Algébrisation d'un angle solide Ω mesurant l'intérieur d'un cône par orientation de la surface sphérique limitée par l'intersection du cône et de la sphère de rayon R centrée au sommet du cône

Modèle:AlSi la surface sphérique limitée par l'intersection du cône

(K)

et de la sphère

(Σ)

de rayon

R

centrée au sommet

O

du cône est orientée, en

M

de la surface sphérique, par le 1er vecteur de la base sphérique de pôle

O

liée à

M

à savoir le vecteur unitaire radial «

ur=OMR

»

(

orientation dans le sens centrifuge

)

,

l'« angle solide algébrique Ω mesurant l'intérieur du cône (K) est >0»
c'est-à-dire «Ω=ω=Σ(R)R2» ;

Modèle:Alsi la surface sphérique limitée par l'intersection du cône

(K)

et de la sphère

(Σ)

de rayon

R

centrée au sommet

O

du cône est orientée, en

M

de la surface sphérique, par l'opposé du 1er vecteur de la base sphérique de pôle

O

liée à

M

à savoir l'opposé du vecteur unitaire radial «

ur=OMR

»

(

orientation dans le sens centripète

)

,

l'« angle solide algébrique Ω mesurant l'intérieur du cône (K) est <0»
c'est-à-dire «Ω=ω=Σ(R)R2».

Expression en coordonnées sphériques de l'angle solide (algébrique) mesurant l'intérieur du cône élémentaire d'axe repéré en sphérique par (θ, φ) à dθ et dφ près

Schéma décrivant le repérage sphérique pour évaluer l'angle solide (algébrique) mesurant l'intérieur d'un cône élémentaire d'axe repéré en sphérique par (θ,φ) à dθ et dφ près

Modèle:AlConsidérons le cône élémentaire (dK) de sommet O d'axe repéré en sphérique de pôle O par (θ,φ) à dθ et dφ près [voir ci-contre] ainsi que
Modèle:AlModèle:Transparentla sphère (Σ) de centre O et de rayon R {seul le huitième de sphère du quadrant (x>0,y>0,z>0) est partiellement représenté par ses méridiens de longitude φ et φ+dφ ainsi que par les portions de parallèles localisés entre les deux méridiens précédents, parallèles de colatitude θ et θ+dθ},
Modèle:All'intersection du cône (dK) et de la sphère (Σ) donnant une courbe fermée constituée des deux portions de parallèles de colatitude θ et θ+dθ et des deux portions de méridiens de longitude φ et φ+dφ localisées entre les deux parallèles précédemment cités (en bleu sur le schéma ci-contre) délimite la « portion de sphère d'aire dΣ(R)=R2sin(θ)|dθ||dφ|»[7] d'où

Modèle:All'angle solide

(

non algébrisé

)

«

dω

» mesurant l'intérieur du cône élémentaire

(dK)

d'axe repéré par

(θ,φ)

à

dθ

et

dφ

près

«dω=dΣ(R)R2=sin(θ)|dθ||dφ|».

Modèle:AlNous introduisons l'algébrisation de l'angle solide «

dΩ

» mesurant l'intérieur du cône élémentaire

(dK)

d'axe repéré par

(θ,φ)

à

dθ

et

dφ

près en posant

«dΩ=sin(θ)dθdφ» et

Modèle:Alen déduisons que «dΩ est >0 si dθ et dφ sont de même signe » [θ et φ toutes deux ou ],

Modèle:AlModèle:Transparent«dΩ est <0 si dθ et dφ sont de signe contraire » [θ et φ ou θ et φ].

Modèle:AlRemarques : La définition de l'angle solide (algébrique) «dΩ» mesurant l'intérieur du cône élémentaire (dK) d'axe repéré par (θ,φ) à dθ et dφ près est en accord avec celle donnée dans le paragraphe « algébrisation d'un angle solide Ω mesurant l'intérieur d'un cône par orientation de la surface sphérique limitée par l'intersection du cône et de la sphère de rayon R centrée au sommet du cône » ci-dessus car le « vecteur surface élémentaire de la portion sphérique limitée par (dK)(Σ) étant défini selon dΣ(R)=R2sin(θ)dθdφur», nous en déduisons que

Modèle:AlModèle:Transparent

si

dθ

et

dφ

sont de même signe

[θ

et

φ

toutes deux

ou

]

, «

dΣ(R)=dΣ(R)ur

étant orienté par

ur

», «

dΩ

est

>0

» soit

«dΩ=dω=dΣ(R)R2=sin(θ)|dθ||dφ|=sin(θ)dθdφ»,

Modèle:AlModèle:Transparent

si

dθ

et

dφ

sont de signe contraire

[θ

et

φ

ou

θ

et

φ]

, «

dΣ(R)=dΣ(R)ur

étant orienté par

ur

», «

dΩ

est

<0

» soit

«dΩ=dω=dΣ(R)R2=sin(θ)|dθ||dφ|=sin(θ)dθdφ».

Modèle:AlModèle:Transparent

Avec la définition de l'aire algébrique

dΣ(R)

de la portion de sphère délimitée par l'intersection du cône

(dK)

et de la sphère

(Σ)

selon «

dΣ(R)=R2sin(θ)dθdφ

» permettant de réécrire le « vecteur surface élémentaire de cette portion sphérique selon

dΣ(R)=dΣ(R)ur

»

[dΣ(R)=dΣ(R)ur]

nous pouvons réécrire l'angle solide

(

algébrique

)

«

dΩ

» mesurant l'intérieur du cône élémentaire

(dK)

d'axe repéré par

(θ,φ)

à

dθ

et

dφ

près selon

«dΩ=dΣ(R)urR2=dΣ(R)R2=sin(θ)dθdφ»,

Modèle:AlModèle:Transparentce qui nous permet effectivement de retrouver l'accord avec l'algébrisation de la notion d'angle solide donnée dans le paragraphe « algébrisation d'un angle solide Ω mesurant l'intérieur d'un cône par orientation de la surface sphérique limitée par l'intersection du cône et de la sphère de rayon R centrée au sommet du cône » ci-dessus en effet,

Modèle:AlModèle:Transparent

si

dθ

et

dφ

sont de même signe

[θ

et

φ

toutes deux

ou

]

, «

dΣ(R)

étant

>0

,

dΣ(R)

est dans le sens de

ur

», «

dΩ

est

>0

» soit

«dΩ=dΣ(R)urR2=dΣ(R)R2=sin(θ)dθdφ=sin(θ)|dθ||dφ|=dω=dΣ(R)R2»,

Modèle:AlModèle:Transparent

si

dθ

et

dφ

sont de signe contraire

[θ

et

φ

ou

θ

et

φ]

, «

dΣ(R)

étant

<0

,

dΣ(R)

est dans le sens de

ur

», «

dΩ

est

<0

» soit

«dΩ=dΣ(R)urR2=dΣ(R)R2=sin(θ)dθdφ=sin(θ)|dθ||dφ|=dω=dΣ(R)R2».

Définition de l'angle solide (algébrique) sous lequel de O on voit une surface ouverte orientée

Schéma de définition de l'angle solide (algébrique) sous lequel du point O est vue la surface ouverte (𝒮) orientée s'appuyant sur le contour fermé (Γ)

Modèle:AlConsidérant la surface ouverte (𝒮) s’appuyant sur le contour fermé (Γ) [voir ci-contre], l'« angle solide (non algébrisé) ω sous lequel du point O est vue la surface ouverte (𝒮)» est l'« angle solide mesurant l'intérieur du cône (K) de sommet O s'appuyant sur la courbe fermée (Γ)» soit,
Modèle:Alaprès définition de la sphère (Σ) centrée en O de rayon R quelconque et détermination de l'aire Σ(R) de la portion de sphère limitée par (K)(Σ), «ω=Σ(R)R2».

Modèle:AlPour obtenir l'algébrisation de l’angle solide, on oriente la surface ouverte (𝒮) par « vecteur unitaire normal n (ou n)»[8] et
Modèle:AlModèle:Transparentla portion de la sphère limitée par (K)(Σ) en correspondance[9] c'est-à-dire par « vecteur unitaire radial du repérage sphérique de pôle O, ur (ou ur)»[8] ;

Modèle:Al

si

(𝒮)

est orienté par

n [

la portion de sphère limitée par

(K)(Σ)

l'est par

ur]

, l'« angle solide algébrisé

Ω

sous lequel la surface ouverte orientée

(𝒮)

est vue de

O

est

>0

» et

«Ω=ω=Σ(R)R2»,

Modèle:Al

si

(𝒮)

est orienté par

n [

la portion de sphère limitée par

(K)(Σ)

l'est par

ur]

, l'« angle solide algébrisé

Ω

sous lequel la surface ouverte orientée

(𝒮)

est vue de

O

est

<0

» et

«Ω=ω=Σ(R)R2».

Modèle:AlCaractère additif de la notion d'angle solide : Que l'« angle solide sous lequel du point O est vue la surface ouverte orientée (𝒮)» soit algébrisé ou non, l'« angle solide étant défini, à partir de la sphère (Σ), de rayon R et de centre O, en introduisant l'aire Σ(R) de la portion de sphère limitée par (K)(Σ)» [(K) étant le cône de sommet O s'appuyant sur la courbe fermée (Γ) limitant (𝒮)] et « l'aire d'une portion de sphère étant une grandeur additive », nous en déduisons que
Modèle:AlModèle:Transparentl'« angle solide (algébrisé ou non) sous lequel du point O est vue la surface ouverte orientée (𝒮) est une grandeur additive ».

Expression de l'angle solide élémentaire sous lequel de O on voit une surface élémentaire de vecteur surface fixé

Schéma de définition de l'angle solide (non algébrisé) sous lequel du point O est vue la surface élémentaire d'aire dS centrée en M de coordonnées sphériques de pôle O «(r,θ,φ)»

Modèle:AlConsidérant la surface élémentaire d'aire dS centrée en M de coordonnées sphériques de pôle O «(r,θ,φ)» [ci-contre la surface élémentaire est représentée en bleu, elle n'est pas nécessairement rectangulaire], l'« angle solide (non algébrisé) dω sous lequel du point O est vue la surface élémentaire d'aire dS» est l'« angle solide mesurant l'intérieur du cône (dK) de sommet O s'appuyant sur la courbe fermée limitant la surface élémentaire d'aire dS» [cône élémentaire (dK) en rouge sur le schéma ci-contre] soit,
Modèle:Alaprès définition de la sphère (Σ) centrée en O de rayon r coordonnée radiale de M et détermination de l'aire dΣ(r) de la portion de sphère limitée par (dK)(Σ) [représentée en rouge sur le schéma ci-contre], «dω=dΣ(r)r2»[10].

Modèle:AlPour obtenir l'algébrisation de l'angle solide élémentaire sous lequel de O est vue la surface élémentaire d'aire dS, on oriente

  • cette dernière par « vecteur unitaire normal n (ou n=n)» {voir les coupes ci-dessous réalisées dans le plan méridien passant par M [c'est-à-dire le plan (Oz,M)], « cas où la surface élémentaire d'aire dS est orientée par n à gauche » et « celui où elle est orientée par n=n à droite »} et
  • la portion de sphère limitée par (dK)(Σ) en correspondance[9] par « vecteur unitaire radial du repérage sphérique de pôle O, ur» (ou son opposé ur)» ;
Schéma de définition en coupe de l'angle solide (algébrisé) sous lequel du point O est vue la surface élémentaire d'aire dS centrée en M de coordonnées sphériques de pôle O «(r,θ,φ)» avec orientation de dS s'éloignant de O
Schéma de définition en coupe de l'angle solide (algébrisé) sous lequel du point O est vue la surface élémentaire d'aire dS centrée en M de coordonnées sphériques de pôle O «(r,θ,φ)» avec orientation de dS se rapprochant de O

Modèle:Al1er cas [voir schéma ci-contre à gauche] la portion de sphère limitée par (dK)(Σ) étant orientée par «ur», l'« angle solide Modèle:Nobr dΩ sous lequel du point O est vue la surface élémentaire d'aire dS est >0» «dΩ=dω=dΣ(r)r2» ;
Modèle:Alil reste à évaluer dΣ(r) en fonction de l'orientation de la surface élémentaire et de son aire dS, soit, en notant α=(ur,n)^, «dΣ(r)= dScos(α)»[11] ou encore «dΣ(r)=dSur» ;
Modèle:Alfinalement nous obtenons dans ce cas «dΩ=dω=dSurr2».

Modèle:Al2ème cas [voir schéma ci-contre à droite] la portion de sphère limitée par (dK)(Σ) étant orientée par «ur», l'« angle solide Modèle:Nobr dΩ sous lequel du point O est vue la surface élémentaire d'aire dS est <0» «dΩ=dω=dΣ(r)r2» ;
Modèle:Alil reste à évaluer dΣ(r) en fonction de l'orientation de la surface élémentaire et de son aire dS, soit, en notant α=(ur,n)^, «dΣ(r)= dScos(α)»[12] ou encore «dΣ(r)=dS(ur)» «dΩ=dω=dS(ur)r2» ;
Modèle:Alfinalement nous obtenons dans ce cas «dΩ=dω=dSurr2».

Modèle:AlConclusion : Quelle que soit l'orientation de la surface élémentaire d'aire

dS

centrée en

M

, l'« angle solide

(

algébrisé

) dΩ

sous lequel du point

O

est vue la surface élémentaire » s'écrit

«dΩ=dSurr2» dans lequel
r=OM est la coordonnée radiale de M dans son repérage sphérique de pôle O,
ur étant le vecteur unitaire radial de la base sphérique liée à M.

Modèle:AlModèle:TransparentL'« angle solide (algébrisé) dΩ sous lequel du point O est vue la surface élémentaire d'aire dS centrée en M» s'écrivant encore «dΩ=urr2dS» quelle que soit l'orientation de la surface élémentaire, nous en déduisons que c'est aussi « le flux élémentaire du champ vectoriel urr2 à travers la surface élémentaire de vecteur surface dS»[13].

Définition (équivalente) de l'angle solide (algébrique) sous lequel de O on voit une surface ouverte orientée

Modèle:AlAyant établi d'une part dans le paragraphe « définition de l'angle solide (algébrique) sous lequel de O on voit une surface orientée ouverte (caractère additif de la notion d'angle solide) » plus haut dans ce chapitre que l'« angle solide (algébrisé ou non) sous lequel du point O est vue une surface ouverte orientée (𝒮) est une grandeur additive » et

Modèle:AlModèle:Transparentd'autre part dans le paragraphe « expression de l'angle solide élémentaire sous lequel de O on voit une surface élémentaire de vecteur surface fixé (2ème conclusion) » précédent que l'« angle solide (algébrisé) dΩ sous lequel du point O est vue la surface élémentaire d'aire dS centrée en M [de coordonnée radiale r dans son repérage sphérique de pôle O, le vecteur unitaire radial de la base sphérique liée à M étant ur] est le flux élémentaire du champ vectoriel urr2 à travers la surface élémentaire de vecteur surface dS»[13] c'est-à-dire «dΩ=urr2dS»,

Modèle:Alnous en déduisons une définition (équivalente) de l'« angle solide (algébrique) Ω sous lequel du point O est vue une surface ouverte orientée (𝒮)» comme « flux du champ vectoriel urr2 à travers la surface ouverte orientée (𝒮)»[14] :

Modèle:Définition Modèle:AlRemarque : Ci-dessus nous avons établi que la définition de l'angle solide (algébrique) sous lequel du point O est vue la surface ouverte orientée (𝒮) du paragraphe « définition de l'angle solide (algébrique) sous lequel de O on voit une surface ouverte orientée » la définition de ce paragraphe,
Modèle:AlModèle:Transparentpour affirmer l'équivalence des deux définitions il conviendrait d'établir la réciproque à savoir que
Modèle:AlModèle:Transparentle « flux du champ vectoriel urr2 à travers la surface ouverte orientée (𝒮)»[14] [r étant la coordonnée radiale du repérage sphérique de pôle O du point générique M de (𝒮) et ur le vecteur unitaire radial de la base sphérique liée à M] mesure algébriquement l'« intérieur du cône (K) de somment O s'appuyant sur le contour fermé (Γ) limitant (𝒮)» mais
Modèle:AlModèle:Transparentl'établissement de la réciproque ne présentant aucune difficulté est laissé au soin du lecteur

Expression de l'angle solide mesurant l'intérieur d'un cône de révolution de demi-angle au sommet α à partir du sommet du cône

Schéma de description d'un cône de révolution de sommet O, d'axe Oz et demi-angle au sommet α avec repérage sphérique de pôle O des directions intérieures au cône

Modèle:AlConsidérons un cône de révolution (K), de sommet O, d'axe Oz et de demi-angle au sommet α [les génératrices du cône (K) étant des demi-droites ne sont pas limitées du côté opposé au sommet, contrairement à la représentation qui en est faite ci-contre], chaque direction intérieure au cône (K) étant repérée par sa « colatitude θ[0,α[» et sa « longitude φ[0,2π[»,

Modèle:Alnous nous proposons d'évaluer l'« angle solide (non algébrisé) ω mesurant l'intérieur de ce cône de révolution (K)» à l'aide du résultat obtenu au paragraphe « expression en coordonnées sphériques de l'angle solide (algébrique) mesurant l'intérieur du cône élémentaire d'axe repéré en sphérique par (θ,_φ) à dθ et dφ près (avant algébrisation) » plus haut dans ce chapitre à savoir «dω=sin(θ)|dθ||dφ|».

Modèle:AlAyant justifié dans le paragraphe « définition de l'angle solide (algébrique) sous lequel de O on voit une surface ouverte orientée (caractère additif de la notion d'angle solide) » plus haut dans ce chapitre qu'« un angle solide

(

algébrisé ou non

)

est une grandeur additive » nous en déduisons
Modèle:All'expression de l'« angle solide

(

non algébrisé

) ω

mesurant l'intérieur de ce cône de révolution

(K)

» sous forme de l'intégrale surfacique sur la portion de sphère

(Σ)

de centre

O

, de rayon

R

quelconque, limitée par le contour fermé

(K)(Σ)

, portion de sphère notée

(ΔΣ)

,

«ω=(ΔΣ)dω(θ,φ)=(ΔΣ)sin(θ)|dθ||dφ|»[15] qui s'intégre selon

Modèle:Al

ω=φ=0φ=2π[θ=0θ=αsin(θ)dθ]dφ

[16]

=φ=0φ=2πdφ×θ=0θ=αsin(θ)dθ

[17]

=2π×[cos(θ)]0α

soit finalement

l'« angle solide (non algébrisé) ω mesurant l'intérieur du cône de révolution de sommet O et de demi-angle au sommet α»
«ω=2π[1cos(α)]» (résultat utile à connaître).

Modèle:AlApplications :

L'« angle solide

(

non algébrisé

)

mesurant l'espace tridimensionnel entier à partir d'un point

O

quelconque » est aussi l'« angle solide

(

non algébrisé

)

mesurant l'intérieur du cône de révolution de sommet

O

et de demi-angle au sommet

π

» d'où

ωespace entier=2π[1cos(π)]

soit

«ωespace entier=4πsr» (à connaître).

Modèle:AlModèle:Transparent

L'« angle solide

(

non algébrisé

)

mesurant l'espace tridimensionnel situé d'un même côté de plan à partir d'un point

O

situé de l'autre côté du plan

(

c'est-à-dire un demi-espace

)

» est aussi l'« angle solide

(

non algébrisé

)

mesurant l'intérieur du cône de révolution de sommet

O

et de demi-angle au sommet

π2

» d'où

ωdemi-espace=2π[1cos(π2)]

soit

«ωdemi-espace=2πsr» (à connaître).

Modèle:AlModèle:Transparent

L'« angle solide

(

non algébrisé

)

sous lequel d'un point

O

est vu un disque

(𝒟)

, de centre

C

, de rayon

R

, d'axe

Δ

passant par

O

tel que

OC=h

» est aussi l'« angle solide

(

non algébrisé

)

mesurant l'intérieur du cône de révolution de sommet

O

et de demi-angle au sommet

α=arctan(Rh)

» d'où

ω(𝒟)vu de O=2π{1cos[arctan(Rh)]}

soit

«ω(𝒟)vu de O=2π(1hR2+h2)sr»[18].

Utilisation des symétries de l'espace pour évaluer des angles solides

Modèle:AlPréliminaire : Il faut entendre ici par « symétrie » de l'espace, le fait qu'à partir d'un même point O l'espace entier (ou une partie de ce dernier) peut être décomposé en n parties disjointes[19] 𝒫k semblables avec n*{1}, la symétrie étant alors dite d'ordre n ;
Modèle:AlModèle:Transparentla similitude de chaque partie 𝒫k vue du point O l'identité des angles solides (non algébrisés) ωk sous lequel de O est vue chaque partie 𝒫k soit «ωk=cstek[[1,n]]» ;
Modèle:AlModèle:Transparentconnaissant l'angle solide sous lequel du point O est vu l'espace entier (ou une partie de ce dernier) et utilisant le caractère additif de la notion d'angle solide[20], nous en déduisons que l'« angle solide (non algébrisé) ωk sous lequel de O est vue chaque partie 𝒫k vaut 1n de l'angle solide sous lequel de O est vu l'espace entier » (ou une partie de ce dernier).

Modèle:AlExemples :

Utilisation d'une symétrie d'ordre deux

(

ou symétrie orthogonale par rapport à un plan

)

,
Modèle:AlModèle:Transparentl'espace tridimensionnel situé de part et d'autre d'un plan

(Π)

passant par

O

peut être décomposé en

2

parties disjointes

[

à l'exception du plan

(Π)]

[19], celles situées d'un côté ou de l'autre de

(Π)

, ces deux parties étant symétriques l'une de l'autre par rapport à

(Π)

sont semblables et sont mesurées par le « même angle solide

(

non algébrisé

)

sous lequel de

O

elles sont vues

ωdemi-espace

» ; nous en déduisons que l'« angle solide

(

non algébrisé

) ωdemi-espace

sous lequel de

O

est vue la partie d'espace située d'un même côté du plan

(Π)

passant par

O

vaut

12

de l'angle solide sous lequel de

O

est vu l'espace entier » d'où

«ωdemi-espace=12ωespace entier=2πsr»[21].

Modèle:AlModèle:Transparent

Utilisation d'une symétrie d'ordre quatre

(

ou invariance par rotation d'angle

π2

autour d'un même axe

)

,
Modèle:AlModèle:Transparentle demi-espace tridimensionnel situé d'un même côté d'un plan

(Π)

passant par

O

peut être décomposé en un ensemble ordonné de

4

parties

{

se déduisant respectivement par rotation autour d'un axe

(Δ)

à

(Π)

en

O

d'angle

π2}

disjointes

[

à l'exception du plan

(Π)

et de l'axe

(Δ)]

[19], ces quatre parties se déduisant les unes des autres par rotation autour de

(Δ)

d'angle

π2

sont semblables et sont mesurées par le « même angle solide

(

non algébrisé

)

sous lequel de

O

elles sont vues

ωint. trièdre rect.

» ; nous en déduisons que l'« angle solide

(

non algébrisé

) ωint. trièdre rect.

sous lequel de

O

est vue la partie d'espace située à l'intérieur d'un trièdre rectangle d'origine

O

vaut

14

de l'angle solide sous lequel de

O

est vu le demi-espace » d'où

«ωint. trièdre rect.=14ωdemi-espace=14(2π)=π2sr» {c'est aussi le «18 de l'angle solide sous lequel de O est vu l'espace entier »}.

Modèle:AlModèle:Transparent

Utilisation d'une symétrie d'ordre quatre

(

ou invariance par rotations d'angle

2π3

autour d'au moins deux axes

)

,
Modèle:AlModèle:Transparentl'espace tridimensionnel vu à partir du centre

O

d'un tétraèdre régulier peut être décomposé en

4

parties

{

trois d'entre elles se déduisant respectivement par rotation d'angle

2π3

autour d'un axe issu de

O

passant par un sommet du tétraèdre et la 4ème se déduisant de n'importe laquelle des précédentes par rotation d'angle

2π3

autour d'un autre axe issu de

O

passant le sommet adéquat

}

disjointes

[

à l'exception des quatre demi-droites issues de

O

passant par l'un des sommets du tétraèdre

]

[19], ces quatre parties se déduisant les unes des autres par rotation d'angle

2π3

sont semblables et sont mesurées par le « même angle solide

(

non algébrisé

)

sous lequel de

O

elles sont vues

ωint. face tétraèdre

» ; nous en déduisons que l'« angle solide

(

non algébrisé

) ωint. face tétraèdre

sous lequel de

O

est vue une face quelconque du tétraèdre régulier de centre

O

vaut

14

de l'angle solide sous lequel de

O

est vu l'espace entier » d'où

«ωint. face tétraèdre=14ωespace entier=πsr».

Modèle:AlModèle:Transparent

Utilisation d'une symétrie d'ordre six

(

ou invariance par rotations d'angle

π2

autour d'au moins deux axes

)

,
Modèle:AlModèle:Transparentl'espace tridimensionnel vu à partir du centre

O

d'un cube peut être décomposé en

6

parties

{

quatre d'entre elles

(1,2,3,4)

se déduisant respectivement par rotation d'angle

π2

autour d'un axe issu de

O

passant par le centre d'une des faces du cube et les deux autres s'obtenant à partir de deux des précédentes n'ayant que

O

comme point commun

[

par exemple

(1,3)]

par rotation d'angle

π2

autour d'un axe issu de

O

passant par le centre d'une des deux faces incluses dans l'une des deux parties

(2,4)}

disjointes

[

à l'exception des huit demi-droites issues de

O

passant par l'un des sommets du cube

]

[19], ces six parties se déduisant les unes des autres par rotation d'angle

π2

sont semblables et sont mesurées par le « même angle solide Modèle:Nobr algébrisé

)

sous lequel de

O

elles sont vues

ωint. face cube

» ; nous en déduisons que l'« angle solide

(

non algébrisé

) ωint. face cube

sous lequel de

O

est vue une face quelconque du cube de centre

O

vaut

16

de l'angle solide sous lequel de

O

est vu l'espace entier » d'où

«ωint. face cube=16ωespace entier=2π3sr».

Définition de l'angle solide (algébrique) sous lequel de O on voit une courbe fermée orientée

Schémas de définition des orientations couplées d'une surface ouverte (𝒮) et de la courbe fermée (Γ) sur laquelle s'appuie la surface (𝒮)

Modèle:AlRappel des orientations couplées entre contour fermé et surface ouverte s’appuyant sur le contour : Supposant que l'espace tridimensionnel est orienté à droite[22] avec choix d'une base orthonormée directe[23], nous appliquons la règle du tire-bouchon de Maxwell[24] pour déterminer l'orientation de la surface ouverte (𝒮) à partir de celle de la courbe fermée (Γ) la limitant (voir schémas ci-contre) :

Modèle:Al« plaçant le tire-bouchon de Maxwell en un point PΓ de (𝒮) limitrophe de (Γ) et le tournant dans le sens choisi sur (Γ), le sens défini sur (𝒮) en PΓ correspond au sens de déplacement du tire-bouchon, le sens défini sur (𝒮) en tout autre point M étant obtenu par continuité »

Modèle:AlModèle:Transparent[nous pouvons aussi appliquer la règle de trois doigts de la main droite de l'apprenti cow-boy droitier, le pouce pointant le sens choisi sur (Γ) en un point P de cette dernière, l'index pointant un point M de (𝒮) à partir de P et le majeur pointant le sens défini sur (𝒮) en M].

Modèle:AlModèle:TransparentRemarque : dans l'hypothèse (très peu fréquente) où l'espace tridimensionnel est orienté à gauche[22] avec choix d'une base orthonormée indirecte (au sens de la physique)[25], nous utilisons la règle de trois doigts de la main gauche de l'apprenti cow-boy gaucher, le pouce pointant le sens choisi sur (Γ) en un point P de cette dernière, l'index pointant un point M de (𝒮) à partir de P et le majeur pointant le sens défini sur (𝒮) en M, ce qui donne un sens opposé à celui obtenu dans un espace tridimensionnel orienté à droite[22] avec choix d'une base orthonormée directe[23].

Modèle:Définition

Propriétés

Modèle:Proposition Modèle:AlJustification : En effet si nous modifions la surface ouverte en gardant le même contour, le cône s'appuyant sur le contour reste le même et par suite l'ange solide (non algébrisé) reste inchangé ; si les orientations des surfaces ouvertes s'appuyant sur le contour restent couplées à celle du contour, l'algébrisation de l'angle solide n'est pas modifiée.

Modèle:Proposition Modèle:AlJustification : En effet si nous modifions la courbe fermée en gardant le même cône, l'ange solide (non algébrisé) reste inchangé ; si les orientations des courbes fermées sont dans le même sens, l'algébrisation de l'angle solide n'est pas modifiée.

Notes et références

  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 1,15 1,16 1,17 1,18 1,19 1,20 1,21 1,22 1,23 1,24 et 1,25 Ou angle.
  2. En effet la longueur de l'arc de cercle défini selon «s(R)=A(𝒞)Bds» où (𝒞) est le cercle centré au somment O du secteur angulaire et de rayon R, A et B étant les intersections des côtés du secteur et du cercle [voir le paragraphe « les deux types d'intégrales curvilignes sur une portion de courbe continue » du chap.15 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »], soit encore, en utilisant le paramétrage polaire de pôle O du cercle «s(R)=θAθBRdθ=R(θBθA) s(R)R».
  3. Dans le cas où la courbe est plane, si le plan de celle-ci contient le sommet du cône, le cône obtenu est dégénéré (c'est-à-dire plan).
  4. En fait la directrice du cône peut être gauche mais dans ce cas il est toujours possible de tracer sur le cône une courbe fermée plane jouant le rôle de directrice de ce cône et par suite d'utiliser cette courbe fermée plane comme directrice
  5. 5,0 5,1 et 5,2 Ou « angle solide intérieur au cône ».
  6. En effet l'aire de la portion de sphère définie selon «Σ(R)=Mint de (K)(Σ)dSM» avec dSM l'aire de la surface élémentaire définie en M de la portion de sphère centrée au somment O du cône et de rayon R [voir le paragraphe « les deux types d'intégrales surfaciques et les grandes lignes de la méthode d'évaluation » du chap.17 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »] soit encore, en utilisant le paramétrage sphérique de pôle O de la sphère «Σ(R)=Mint de (K)(Σ)R2sin(θM)dθMdφM=R2[Mint de (K)(Σ)sin(θM)dθMdφM] Σ(R)R2».
  7. Voir le paragraphe « expressions en paramétrage sphérique (du vecteur élément de surface en un point générique d'une surface) » du chap.17 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  8. 8,0 et 8,1 Choix d'un sens en un point quelconque puis généralisation par continuité en tous les autres points de la surface ouverte.
  9. 9,0 et 9,1 Il reste à définir la signification de « en correspondance » : le plus simple est de passer par l'orientation des surfaces ouvertes en accord avec celle des contours fermés sur lesquels elles s'appuient [voir la note « 4 » du chap.29 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »], pour que l'orientation des deux surfaces ouvertes soient en correspondance il faut que celle, vue du point O, des contours fermés soient dans le même sens (pour un observateur ayant placé son œil en O).
  10. Cette définition étant un cas particulier de celle donnée au paragraphe « définition de l'angle solide (algébrique) sous lequel de O on voit une surface ouverte orientée (avant algébrisation) » plus haut dans ce chapitre dans lequel R=r.
  11. En effet, dans l'hypothèse où la surface élémentaire d'aire dS est rectangulaire à deux côtés au plan méridien de coupe et deux autres côtés à ce plan,
    Modèle:Alchaque côté au plan méridien de coupe de longueur da se projette sur le plan tangent à (Σ) en M en vraie grandeur et
    Modèle:Alchaque côté au plan méridien de coupe de longueur db se projette sur le plan tangent à (Σ) en M selon dbcos(α) d'où
    Modèle:Al«dΣ(r)=da×dbcos(α)=(a×b)×cos(α)=dS×cos(α)», le résultat obtenu en prenant une surface élémentaire rectangulaire étant applicable quelle que soit la forme de la surface.
  12. En effet, dans l'hypothèse où la surface élémentaire d'aire dS est rectangulaire à deux côtés au plan méridien de coupe et deux autres côtés à ce plan,
    Modèle:Alchaque côté au plan méridien de coupe de longueur da se projette sur le plan tangent à (Σ) en M en vraie grandeur et
    Modèle:Alchaque côté au plan méridien de coupe de longueur db se projette sur le plan tangent à (Σ) en M selon dbcos(α) d'où
    Modèle:Al«dΣ(r)=da×dbcos(α)=(a×b)×cos(α)=dS×cos(α)», le résultat obtenu en prenant une surface élémentaire rectangulaire étant applicable quelle que soit la forme de la surface.
  13. 13,0 et 13,1 Voir le paragraphe « définition du flux élémentaire d'un champ vectoriel de l'espace tridimensionnel » du chap.29 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  14. 14,0 et 14,1 Voir le paragraphe « définition du flux d'un champ vectoriel de l'espace tridimensionnel à travers une surface ouverte » du chap.29 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  15. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées intégrale surfacique
  16. Ayant imposé que θ et φ soient nous en déduisons |dθ|=dθ et |dφ|=dφ.
  17. Quand la méthode de calcul de l'intégrale surfacique conduit à deux intégrales emboîtées telles que les bornes de l'intégrale intérieure (ici l'intégrale sur θ réalisée à φ constant) sont indépendantes de la variable figée (ici φ), l'ensemble des deux intégrales emboîtées devient un produit de deux intégrales indépendantes.
  18. Voir le paragraphe « simplification de fonction composée de grandeurs trigonométriques directe et inverse » du chap.9 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » ;
    Modèle:Alappliquant la méthode exposée dans le paragraphe cité ci-dessus, avec «α=arctan(Rh)]0,π2[ s'inversant en tan(α)=Rh», nous en déduisons d'une part «cos(α)>0» et d'autre part Modèle:Nobr =11+tan2(α)=11+R2h2=h2h2+R2» soit finalement «cos(α)=hR2+h2».
  19. 19,0 19,1 19,2 19,3 et 19,4 En fait il est possible que les parties ne soient pas strictement disjointes mais aient une intersection commune, dans ce cas il faut s'assurer que la suppression de cette intersection commune ne change pas la mesure de l'angle solide sous lequel du point O est vue chaque partie d'espace.
  20. Voir le paragraphe « définition de l'angle solide (algébrique) sous lequel de O on voit une surface ouverte orientée (caractère additif de la notion d'angle solide) » plus haut dans ce chapitre.
  21. Nous retrouvons le résultat obtenu dans le paragraphe « expression de l'angle solide mesurant l'intérieur d'un cône de révolution de demi-angle au sommet α à partir du sommet du cône (2ème application) » plus haut dans ce chapitre.
  22. 22,0 22,1 et 22,2 Voir l'« introduction du paragraphe produit vectoriel de deux vecteurs » du chap.7 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  23. 23,0 et 23,1 Voir le paragraphe « base directe d'un espace orienté à droite » du chap.7 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  24. James Clerk Maxwell (1831 - 1879) physicien et mathématicien écossais, principalement connu pour ses équations unifiant l'électricité, le magnétisme et l'induction ainsi que pour l'établissement du caractère électromagnétique des ondes lumineuses, mais aussi pour sa distribution des vitesses utilisée dans une description statistique de la théorie cinétique des gaz ; le tire-bouchon fictif permettant de déterminer le caractère direct d'un triplet de vecteurs a été baptisé « tire-bouchon de Maxwell » en son honneur..
  25. Voir le paragraphe « base directe (au sens de la physique) d'un espace orienté à gauche » du chap.7 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».

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