Outils mathématiques pour la physique (PCSI)/Fonctions hyperboliques directes et inverses

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Modèle:Chapitre


Modèle:AlLes fonctions hyperboliques ont été inventées par Vincenzo Riccati [1] vers 1760 en cherchant à calculer l'« aire sous l'hyperbole d'équation x2y2=1» [2], la méthode géométrique qu'il employa était semblable à celle qu'il utilisait pour calculer l'« aire sous le cercle d'équation x2+y2=1» méthode où il introduisait les fonctions trigonométriques qu'il appela « circulaires » ; par analogie il nomma les nouvelles fonctions créées « hyperboliques ».


Fonctions hyperboliques directes

Modèle:AlIl y a un lien de construction à partir de la fonction exponentielle entre les fonctions « trigonométriques » directes et « hyperboliques » directes, par exemple :
Modèle:AlModèle:Transparent« le cosinus (trigonométrique) est construit à partir de la fonction exponentielle définie sur i et
Modèle:AlModèle:Transparentle cosinus hyperbolique Modèle:Transparent à partir de la fonction exponentielle définie sur » [3].


Cosinus hyperbolique

Tracé du graphe de cosinus hyperbolique sur l'intervalle de définition restreint à [4;+4], l'intervalle de valeurs correspondantes étant [+1;+27,3]

Modèle:AlLe cosinus hyperbolique, noté cosh()[4], est « défini sur » selon «cosh(x)=exp(x)+exp(x)2»,

Modèle:AlModèle:Transparent« son domaine de valeurs est [1,+[»,

Modèle:AlModèle:Transparentc'est une fonction « paire » c.-à-d. «cosh(x)=cosh(x)» et

Modèle:AlModèle:Transparent« dérivable sur » avec «d[cosh(x)]dx=sinh(x)» [5] car
Modèle:AlModèle:Transparentd[cosh(x)]dx=exp(x)exp(x)2=sinh(x)[5] ;

Modèle:AlModèle:Transparentvariation decosh() : « de + à 1 sur ],0]» puis
Modèle:AlModèle:Transparent« de 1 à + sur [0,+[»,
Modèle:AlModèle:Transparentvoir graphe ci-contre sur l'intervalle de définition restreint à [4,+4] ;

Modèle:AlModèle:Transparentce graphe est appelé « chaînette » [6],
Modèle:AlModèle:Transparentil est symétrique relativement à l'axe des ordonnées yy.

Sinus hyperbolique

Tracé du graphe de sinus hyperbolique sur l'intervalle de définition restreint à [4;+4], l'intervalle de valeurs correspondantes étant [27,3;+27,3]

Modèle:AlLe sinus hyperbolique, noté sinh()[7], est « défini sur » selon «sinh(x)=exp(x)exp(x)2»,

Modèle:AlModèle:Transparent« son domaine de valeurs est ],+[»,

Modèle:AlModèle:Transparentc'est une fonction « impaire » c.-à-d. «sinh(x)=sinh(x)» et

Modèle:AlModèle:Transparent« dérivable sur » avec «d[sinh(x)]dx=cosh(x)» [8] car
Modèle:AlModèle:Transparentd[sinh(x)]dx=exp(x)+exp(x)2=cosh(x)[8] ;

Modèle:AlModèle:Transparentvariation desinh() : « de à + sur ],+[»
Modèle:AlModèle:Transparentvoir graphe ci-contre sur l'intervalle de définition restreint à [4,+4],
Modèle:AlModèle:Transparentl'intervalle de valeurs étant [27,3;+27,3] ;

Modèle:AlModèle:Transparentce graphe est symétrique relativement à l'origine du repérage O.

Tangente hyperbolique

Tracé du graphe de tangente hyperbolique sur l'intervalle de définition restreint à [4;+4], l'intervalle de valeurs correspondantes étant [0,9993;+0,9993]

Modèle:AlLa tangente hyperbolique, notée tanh()[9], est « définie sur » selon «tanh(x)=exp(x)exp(x)exp(x)+exp(x)» ou encore,
Modèle:AlModèle:Transparent«tanh(x)=sinh(x)cosh(x)» [10],

Modèle:AlModèle:Transparent« son domaine de valeurs est ]1,+1[»,

Modèle:AlModèle:Transparentc'est une fonction « impaire » c.-à-d. «tanh(x)=tanh(x)» et

Modèle:AlModèle:Transparent« dérivable sur » avec «d[tanh(x)]dx=1cosh2(x)» car
Modèle:AlModèle:Transparentd[tanh(x)]dx=d[sinh(x)cosh(x)]dx=
Modèle:AlModèle:Transparentcosh2(x)sinh2(x)cosh2(x)[11]
Modèle:AlModèle:Transparent=1cosh2(x)[12] C.Q.F.D. [13] ou bien

Modèle:AlModèle:Transparentavec «d[tanh(x)]dx=1tanh2(x)» [14] ;

Modèle:AlModèle:Transparentvariation detanh() : « de 1 à +1 sur ],+[»
Modèle:AlModèle:Transparentvoir graphe ci-dessus avec un intervalle de définition restreint à [4,+4] ;

Modèle:AlModèle:Transparentce graphe est symétrique relativement à l'origine du repérage O et
Modèle:AlModèle:Transparentadmet deux asymptotes horizontales [15] pour les ordonnées ±1.

Cotangente hyperbolique

Tracé du graphe de cotangente hyperbolique sur l'intervalle restreint de définition [4;+4]{0} avec pour intervalle de valeurs associées [1,0007;+1,0007]

Modèle:AlLa cotangente hyperbolique, notée coth()[16], est « définie sur *» selon «coth(x)=exp(x)+exp(x)exp(x)exp(x)» ou encore,
Modèle:AlModèle:Transparent«coth(x)=cosh(x)sinh(x)» [17] ou enfin,
Modèle:AlModèle:Transparent«coth(x)=1tanh(x)» [18]Modèle:, [19],

Modèle:AlModèle:Transparent« son domaine de valeurs est ],1[]+1,+[»,

Modèle:AlModèle:Transparentc'est une fonction « impaire » c.-à-d. «coth(x)=coth(x)»,

Modèle:AlModèle:Transparent« dérivable sur *», de dérivée «d[coth(x)]dx=1sinh2(x)» car
Modèle:AlModèle:Transparentd[coth(x)]dx=d[cosh(x)sinh(x)]dx=
Modèle:AlModèle:Transparentsinh2(x)cosh2(x)sinh2(x)[20]
Modèle:AlModèle:Transparent=1sinh2(x)[12] C.Q.F.D. [13], ou encore, «d[coth(x)]dx=1coth2(x)» [21] ;

Modèle:AlModèle:Transparentvariation de coth() : « de 1 à sur ],0[» puis
Modèle:AlModèle:Transparent« de + à +1 sur ]0,+[»
Modèle:AlModèle:Transparentvoir graphe ci-dessus avec un intervalle de définition restreint à [4,+4] et un domaine de valeurs à [5,1[]+1,+5] ;

Modèle:AlModèle:Transparentce graphe est symétrique relativement à l'origine du repérage O et
Modèle:AlModèle:Transparentadmet deux asymptotes horizontales [15] pour les ordonnées ±1 ainsi qu'
Modèle:AlModèle:Transparentune asymptote verticale [22] pour x=0.

Commentaires : explication du nom donné aux nouvelles fonctions créées par Vincenzo Riccati

Raison pour laquelle Vincenzo Riccati [1] introduisit les fonctions cosinus hyperbolique et sinus hyperbolique [23]

Modèle:Al« Une demi-droite passant par l'origine coupe l’hyperbole d'équation x2y2=1[2] en un point dont les coordonnées paramétrées par Vincenzo Riccati en fonction d'une grandeur 𝔞» lui permirent de créer de nouvelles fonctions baptisées « cosinus hyperbolique » pour l'abscisse et « sinus hyperbolique » pour l'ordonnée, plus précisément «{x=cosh(𝔞);y=sinh(𝔞)}», « le paramètre 𝔞 s'avérant être le double de l'aire algébrique de la surface délimitée par la demi-droite, l'hyperbole et l'axe des abscisses » (en rouge sur le schéma ci-contre).

Modèle:AlIdentification des fonctions hyperboliques créées par Vincenzo Ricati avec celles définies par exponentielles [24] : on établit

  • d'abord que « le point M d'abscisse x=cosh(𝔞) et d'ordonnée y=sinh(𝔞) vérifie l'équation de l'hyperbole x2y2=1» [2] par utilisation de la relation fondamentale liant cosh(x) et sinh(x)[12] soit «cosh2(𝔞)sinh2(𝔞)=1»,
  • ensuite, du fait que le vecteur position de M s'écrivant «OM=cosh(𝔞)ux+sinh(𝔞)uy» on peut en déduire
    Modèle:Transparentl'expression du « vecteur déplacement élémentaire dM=sinh(𝔞)d𝔞ux+cosh(𝔞)d𝔞uy» puis
    Modèle:TransparentModèle:Alcelle du « vecteur surface élémentaire dS balayée par OM quand M se déplace de dM sur l'hyperbole »
    Modèle:Transparentà l'aide de sa définition «dS=OMdM2» [25], ce qui permet de déterminer, dans le cas présent, l'expression
    Modèle:Transparent«dS=[cosh(𝔞)ux+sinh(𝔞)uy][sinh(𝔞)d𝔞ux+cosh(𝔞)d𝔞uy]2=[cosh2(𝔞)sinh2(𝔞)]d𝔞2uz» et,
    Modèle:Transparenten utilisant la relation fondamentale liant cosh(x) et sinh(x)[12] c.-à-d. «cosh2(𝔞)sinh2(𝔞)=1», l'expression finale
    Modèle:Transparent«dS=d𝔞2uz» d'où
  • « l'aire de la surface balayée par le rayon vecteur OM quand le point M se déplace de dM sur l'hyperbole », valant «d𝔞2»
    « l'aire balayée par le rayon vecteur OM quand le point M se déplace sur l'hyperbole du point de l'axe des abscisses jusqu'au point repéré par le paramètre 𝔞» est «𝔞2» C.Q.F.V. [26].

Modèle:AlRemarque : Il y a également un lien entre « l'angle θ=(Ox,OM)^» et
Modèle:AlModèle:Transparent« l'aire 𝔞 de la surface balayée par OM quand M se déplace sur l'hyperbole du point de l'axe des abscisses jusqu'au point repéré par θ» mais
Modèle:AlModèle:Transparentcontrairement au cas du cercle [23], «𝔞θ2» en effet :
Modèle:AlModèle:Transparent« dans le cas de la branche d'hyperbole, les coordonnées polaires de M{ρ,θ} sont telles que {x=ρcos(θ)y=ρsin(θ)}» ρ2cos2(θ)ρ2sin2(θ)=1[27] ou
Modèle:AlModèle:Transparent«ρ2=1cos2(θ)sin2(θ)=1cos(2θ) équation polaire de la branche d'hyperbole »
Modèle:AlModèle:Transparent[on trouve ainsi les deux asymptotes de l'hyperbole correspondant à ρ+ soit θ±π4] dont on peut déduire
Modèle:AlModèle:Transparent« le vecteur surface élémentaire balayée par OM quand M se déplace de dM sur la branche d'hyperbole »
Modèle:AlModèle:Transparent«dS=OMdM2[25] se réécrivant en polaire dS=ρuρ(dρuρ+ρdθuθ)2=ρ2dθ2uz» dont on tire
Modèle:AlModèle:Transparent« l'aire de la surface élémentaire balayée par le rayon vecteur d𝔞=ρ2dθ2=dθ2cos(2θ) effectivement dθ2» ;
Modèle:AlModèle:Transparenton obtient alors «𝔞 en intégrant la relation précédente entre 0 et θ soit 𝔞=0θdθ2cos(2θ)» qui s'intègre
Modèle:AlModèle:Transparenten posant «t=tan(θ) dt=[1+tan2(θ)]dθ soit dθ=dt1+t2» et
Modèle:AlModèle:Transparentcos(2θ)=cos2(θ)sin2(θ)=cos2(θ)[1tan2(θ)]=1tan2(θ)1+tan2(θ)[28]
Modèle:AlModèle:Transparent=1t21+t2 soit «1cos(2θ)=1+t21t2» d'où
Modèle:AlModèle:Transparent«𝔞=0θdθ2cos(2θ)=120tdt1t2» ou, avec «11t2=121t+121+t» [29] donnant
Modèle:AlModèle:Transparent«𝔞=14[0tdt1t+0tdt1+t]=14[t=0t=td(1+t)1+tt=0t=td(1t)1t]
Modèle:AlModèle:Transparent=14[ln(1+t1t)]0t=14ln(1+t1t)» soit finalement «𝔞=14ln[1+tan(θ)1tan(θ)]» [30].

Liens entre cosinus hyperbolique et sinus hyperbolique

Modèle:AlRelation fondamentale [31] : Si on calcule cosh2(x)=[exp(x)+exp(x)2]2=exp(2x)+exp(2x)+24 et
Modèle:AlModèle:Transparentsinh2(x)=[exp(x)exp(x)2]2=exp(2x)+exp(2x)24,
Modèle:AlModèle:Transparenton vérifie aisément, en ajoutant les deux relations ci-dessus et après simplification évidente, la relation fondamentale [31] «cosh2(x)sinh2(x)=1».

Modèle:AlAutres relations : Il existe deux autres liens entre cosinus hyperbolique et sinus hyperbolique faisant intervenir l'une ou l'autre exponentielle de la variable ou de son opposée et
Modèle:AlModèle:Transparentse démontrant par simple utilisation de la définition des fonctions hyperboliques, ce sont
Modèle:AlModèle:Transparent«{cosh(x)+sinh(x)=exp(x)cosh(x)sinh(x)=exp(x)}» [32].

Relations d'addition et de duplication

Modèle:AlRelations d'addition : celles-ci se vérifient sans difficulté en utilisant la définition de la fonction hyperbolique utilisée,
Modèle:AlModèle:Transparentles propriétés des exponentielles et
Modèle:AlModèle:Transparenten faisant réapparaître les fonctions hyperboliques souhaitées : «cosh(a+b)=cosh(a)cosh(b)+sinh(a)sinh(b)» [33] et
Modèle:AlModèle:Transparent«cosh(ab)=cosh(a)cosh(b)sinh(a)sinh(b)» [34],

Modèle:AlModèle:Transparent«sinh(a+b)=sinh(a)cosh(b)+sinh(b)cosh(a)» [35] et
Modèle:AlModèle:Transparent«sinh(ab)=sinh(a)cosh(b)sinh(b)cosh(a)» [36].

Modèle:AlRelations de duplication : celles-ci se vérifient à partir des relations d'addition précédentes et éventuelle utilisation de la relation fondamentale [31] liant le cosinus hyperbolique et le sinus hyperbolique [37] :

Modèle:AlModèle:Transparent«cosh(2a)=cosh2(a)+sinh2(a)=2cosh2(a)1=1+2sinh2(a)» [38]
Modèle:AlModèle:Transparent[on en déduit les relations de linéarisation suivantes «cosh2(a)=1+cosh(2a)2» [39] et «sinh2(a)=cosh(2a)12» [40]],

Modèle:AlModèle:Transparent«sinh(2a)=2sinh(a)cosh(a)» [41].

Fonctions hyperboliques inverses

Seule la fonction « cosinus hyperbolique » n'est pas bijective [8] et nécessite une « restriction de définition » pour devenir inversable

Fonction argument sinus hyperbolique

Modèle:Al« La fonction sinh() est inversable sur son domaine de définition » car elle y est « bijective » ; « son inverse notée argsinh()» [42] définit la fonction « argument sinus hyperbolique » ;

Tracé du graphe de argsinh(x) sur l'intervalle de définition restreint à [27;+27], avec pour intervalle de valeurs [3,99;+3,99]

Modèle:Al« La fonction y=argsinh(x) est la fonction inverse dex=sinh(y)»,
Modèle:Al« pour x=sinh(y) le domaine de définition étant et le domaine des valeurs »,
Modèle:AlModèle:Transparent« le domaine de définition de la fonction argsinh() est » et « son domaine de valeurs » ;

Modèle:Altracé du graphe de la fonctiony=argsinh(x) : [le graphe de y=argsinh(x) est le symétrique par rapport à la 1ère diagonale
Modèle:AlModèle:Transparentde celui de x=sinh(y)] voir ci-contre ;

Modèle:AlModèle:Transparenton observe que la fonction est «»,
Modèle:AlModèle:Transparent« impaire » [argsinh(x)=argsinh(x)],
Modèle:AlModèle:Transparent« continue et dérivable sur R», sa dérivée valant
Modèle:AlModèle:Transparent«d[argsinh(x)]dx=11+x2» ;
Modèle:AlModèle:Transparenton déduit de cette expression de dérivée de la fonction argsinh() la propriété :
Modèle:AlModèle:Transparent« une primitive de 11+x2 est argsinh(x)+cste».

Modèle:AlJustification de l'expression de la dérivée dey=argsinh(x) : on inverse la fonction y=argsinh(x) selon x=sinh(y), puis
Modèle:AlModèle:Transparenton différencie la fonction inversée dx=cosh(y)dy[5] dont on tire
Modèle:AlModèle:Transparentdy=dxcosh(y) sans restriction
Modèle:AlModèle:Transparentcar cosh(y)0y[8],
Modèle:AlModèle:Transparenton termine en éliminant y au profit de x avec cosh(y)=1+sinh2(y)[43] =1+x2 soit
Modèle:AlModèle:Transparentdy=dx1+x2 dont on déduit dydx(x)=11+x2.

Modèle:AlForme logarithmique de la fonction argument sinus hyperbolique : «argsinh(x)=ln[x+x2+1]x» ;
Modèle:AlModèle:Transparenten effet «y=argsinh(x)» «x=sinh(y)=exp(y)exp(y)2» c.-à-d.
Modèle:AlModèle:Transparent«y est la solution de même signe que x de l'équation exp(y)exp(y)=2x» ou,
Modèle:AlModèle:Transparenten multipliant les deux membres par exp(y) et en ordonnant en puissance de exp(y),
Modèle:AlModèle:Transparent«exp(y) est solution [44] de l'équation exp(2y)2xexp(y)1=0»,
Modèle:AlModèle:Transparentéquation du 2nd degré en exp(y) de discriminant réduit Δ=x2+1>0 d'où
Modèle:AlModèle:Transparent«exp(y)=x+x2+1» [45] soit finalement, en inversant, «y=ln[x+x2+1]».

Fonction argument cosinus hyperbolique

Modèle:Al« Pour que la fonction cosh() soit inversable » il faut « restreindre son domaine de définition » pour qu'elle y soit « bijective »,
Modèle:AlModèle:Transparenton le « restreint à +» [46] ; « son inverse notée argcosh()» [47] définit alors la fonction « argument cosinus hyperbolique » ;

Tracé du graphe de argcosh(x) sur l'intervalle de définition restreint à [1;+25], avec pour intervalle de valeurs [0;3,9]

Modèle:Al« La fonction y=argcosh(x) est la fonction inverse dex=cosh(y)»,
Modèle:Al« pour x=cosh(y) le domaine de définition étant restreint à +» [46] et « le domaine des valeurs étant [1,+[»,
Modèle:AlModèle:Transparent« le domaine de définition de la fonction argcosh() est [1,+[» et « son domaine de valeurs +» [46] ;

Modèle:Altracé du graphe de la fonctiony=argcosh(x) : [le graphe de y=argcosh(x) est le symétrique par rapport à la 1ère diagonale
Modèle:AlModèle:Transparentde celui de x=cosh(y) restreint à +[46]] voir ci-contre ;

Modèle:AlModèle:Transparenton observe que la fonction est «»,
Modèle:AlModèle:Transparent« continue [1,+[ et dérivable sur ]1,+[»,
Modèle:AlModèle:Transparentsa dérivée valant «d[argcosh(x)]dx=1x21» ;
Modèle:AlModèle:Transparenton déduit de cette expression de dérivée de la fonction argcosh() la propriété :
Modèle:AlModèle:Transparent« une primitive de 1x21 est argcosh(x)+cste».

Modèle:AlJustification de l'expression de la dérivée dey=argcosh(x) : on inverse la fonction y=argcosh(x) selon {x=cosh(y)y+}[46] et
Modèle:AlModèle:Transparenton différencie la fonction inversée dx=sinh(y)dy[8] dont on tire
Modèle:AlModèle:Transparentdy=dxsinh(y) [nécessitant y0x1 y=argcosh(x) non dérivable pour x=1],
Modèle:AlModèle:Transparenton termine en éliminant y au profit de x avec sinh(y)=cosh2(y)1[48] =x21 soit
Modèle:AlModèle:Transparentdy=dxx21 dont on déduit dydx(x)=1x21.

Modèle:AlForme logarithmique de la fonction argument cosinus hyperbolique : «argcosh(x)=ln[x+x21]x» ;
Modèle:AlModèle:Transparenten effet «y=argcosh(x)» «{x=cosh(y)=exp(y)+exp(y)2y+}» [46] c.-à-d.
Modèle:AlModèle:Transparent«y0 est solution de l'équation exp(y)exp(y)=2x» ou,
Modèle:AlModèle:Transparenten multipliant les deux membres par exp(y) et en ordonnant en puissance de exp(y),
Modèle:AlModèle:Transparent«exp(y)1 est solution [49] de l'équation exp(2y)2xexp(y)1=0»,
Modèle:AlModèle:Transparentéquation du 2nd degré en exp(y) de discriminant réduit Δ=x2+1>0 d'où
Modèle:AlModèle:Transparent«exp(y)=x+x2+1» [50] soit finalement, en inversant, «y=ln[x+x2+1]».

Fonction argument tangente hyperbolique

Modèle:Al« La fonction tanh() est inversable sur son domaine de définition » car elle y est « bijective » ; « son inverse notée argtanh()» [51] définit la fonction « argument tangente hyperbolique » ;

Tracé du graphe de argtanh(x) sur l'intervalle de définition ]1;+1[, avec pour intervalle de valeurs restreint à [4;+4]

Modèle:Al« La fonction y=argranh(x) est la fonction inverse dex=tanh(y)»,
Modèle:Al« pour x=tanh(y) le domaine de définition étant et le domaine des valeurs ]1,+1[»,
Modèle:AlModèle:Transparent« le domaine de définition de la fonction argtanh() est ]1,+1[» et « son domaine de valeurs » ;

Modèle:Altracé du graphe de la fonctiony=argtanh(x) : [le graphe de y=argtanh(x) est le symétrique par rapport à la 1ère diagonale
Modèle:AlModèle:Transparentde celui de x=tanh(y)] voir ci-contre ;

Modèle:AlModèle:Transparenton observe que la fonction est «»,
Modèle:AlModèle:Transparent« impaire » [argtanh(x)=argtanh(x)],
Modèle:AlModèle:Transparent« continue et dérivable sur ]1,+1[»,
Modèle:AlModèle:Transparentsa dérivée valant «d[argtanh(x)]dx=11x2» ;
Modèle:AlModèle:Transparenton déduit de cette expression de dérivée de la fonction argtannh() la propriété :
Modèle:AlModèle:Transparent« une primitive de 11x2 est argtanh(x)+cste» [52]Modèle:, [53].

Modèle:AlJustification de l'expression de la dérivée dey=argtanh(x) : on inverse la fonction y=argtanh(x) selon x=tanh(y), puis
Modèle:AlModèle:Transparenton différencie la fonction inversée dx=[1tanh2(y)]dy[54] et
Modèle:AlModèle:Transparentdy=dx1tanh2(y) sans restriction car tanh(y)±1y[54],
Modèle:AlModèle:Transparenton termine en éliminant y au profit de x avec tanh(y)=x soit dy=dx1x2 dont on déduit dydx(x)=11x2.

Modèle:AlForme logarithmique de la fonction argument tangente hyperbolique : «argtanh(x)=12ln(1+x1x)x» ;
Modèle:AlModèle:Transparenten effet «y=argtanh(x)» «x=tanh(y)=exp(y)exp(y)exp(y)+exp(y)» c.-à-d.
Modèle:AlModèle:Transparent«y est la solution de même signe que x de l'équation exp(y)exp(y)=xexp(y)+xexp(y)» ou,
Modèle:AlModèle:Transparenten regroupant les termes en exp(y) et en exp(y) dans des membres distincts «(1x)exp(y)=(1+x)exp(y)» puis
Modèle:AlModèle:Transparenten multipliant chaque membre par exp(y) «(1x)exp(2y)=(1+x)» ou, x étant 1, «exp(2y)=1+x1x»
Modèle:AlModèle:Transparent«exp(y)=1+x1x» soit
Modèle:AlModèle:Transparenten inversant cette dernière relation, «y=ln1+x1x=12ln(1+x1x)».

Fonction argument cotangente hyperbolique

Modèle:Al« La fonction coth() est inversable sur son domaine de définition *» car elle y est « bijective » ; « son inverse notée argcoth()» [55] définit la fonction « argument cotangente hyperbolique » ;

Tracé du graphe de argcoth(x) sur l'intervalle de définition restreint à [5;1[]+1;+5], avec un intervalle de valeurs restreint à [2,7;+2,7]

Modèle:Al« La fonction y=argcoth(x) est la fonction inverse dex=coth(y)»,
Modèle:Al« pour x=coth(y) le domaine de définition étant * et le domaine des valeurs ],1[]+1,+[»,
Modèle:AlModèle:Transparent« le domaine de définition de la fonction argcoth() est ],1[]+1,+[» et
Modèle:AlModèle:Transparent« son domaine de valeurs *» ;

Modèle:Altracé du graphe de la fonctiony=argcoth(x) : [le graphe de y=argcoth(x) est le symétrique par rapport à la 1ère diagonale
Modèle:AlModèle:Transparentde celui de x=coth(y)] voir ci-contre ;

Modèle:AlModèle:Transparenton observe que la fonction est « sur ],1[ ainsi que sur ]+1,+[»,
Modèle:AlModèle:Transparent« impaire » [argcoth(x)=argcoth(x)],
Modèle:AlModèle:Transparent« continue et dérivable sur ],1[ ainsi que
Modèle:AlModèle:Transparentsur ]+1,+[»,
Modèle:AlModèle:Transparentsa dérivée valant «d[argtanh(x)]dx=1x21» [56] ;
Modèle:AlModèle:Transparenton déduit de cette expression de dérivée de la fonction argcoth() la propriété :
Modèle:AlModèle:Transparent« une primitive de 1x21=11x2 est argcoth(x)+cste» [52]Modèle:, [57].

Modèle:AlJustification de l'expression de la dérivée dey=argcoth(x) : on inverse la fonction y=argcoth(x) selon x=coth(y), puis
Modèle:AlModèle:Transparenton différencie la fonction inversée dx=[1coth2(y)]dy[58] et
Modèle:AlModèle:Transparentdy=dx1coth2(y) sans restriction car coth(y)±1y[58],
Modèle:AlModèle:Transparenton termine en éliminant y au profit de x avec coth(y)=x soit dy=dx1x2=dxx21 dont on déduit dydx(x)=1x21.

Modèle:AlForme logarithmique de la fonction argument cotangente hyperbolique : «argcoth(x)=12ln(x+1x1)x» ;
Modèle:AlModèle:Transparenten effet «y=argcoth(x)» «x=coth(y)=exp(y)+exp(y)exp(y)exp(y)» c.-à-d.
Modèle:AlModèle:Transparent«y est la solution de même signe que x de l'équation exp(y)+exp(y)=xexp(y)xexp(y)» ou,
Modèle:AlModèle:Transparenten regroupant les termes en exp(y) et en exp(y) dans des membres distincts «(1+x)exp(y)=(x1)exp(y)» puis
Modèle:AlModèle:Transparenten multipliant chaque membre par exp(y) «(x1)exp(2y)=(1+x)» ou, x étant 1, «exp(2y)=1+xx1»
Modèle:AlModèle:Transparent«exp(y)=1+xx1» soit
Modèle:AlModèle:Transparenten inversant cette dernière relation, «y=lnx+1x1=12ln(x+1x1)».

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 Vincenzo Riccati (1707 - 1775) mathématicien de la province de Vénétie (serait aujourd'hui italien) surtout connu pour son travail sur les équations différentielles comme celle connue sous le nom d'équation de Riccati et pour la méthode de résolution par tractoire qu'il utilisa.
  2. 2,0 2,1 et 2,2 Voir le paragraphe « hyperbole de centre O, d'axes Ox et Oy » du chap.11 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  3. Ce n'est toutefois pas de cette façon que Vincenzo Riccati introduisit les cosinus et sinus hyperboliques (voir le paragraphe « commentaires : explication du nom donné aux nouvelles fonctions créées par Vincenzo Riccati » plus loin dans le chapitre).
  4. On trouve encore la notation initiale ch().
  5. 5,0 5,1 et 5,2 Voir le paragraphe « sinus hyperbolique » plus loin dans ce chapitre.
  6. Le graphe du cosinus hyperbolique est appelé « chaînette » car c'est la courbe que suit une chaînette (ou tout objet filiforme homogène) tenue par ses deux extrémités dans un champ de pesanteur uniforme (pour que la courbe suivie par la chaînette soit symétrique il faut que les deux extrémités soient au même niveau horizontal).
  7. On trouve encore la notation initiale sh().
  8. 8,0 8,1 8,2 8,3 et 8,4 Voir le paragraphe « cosinus hyperbolique » plus haut dans ce chapitre.
  9. On trouve encore la notation initiale th().
  10. En effet tanh(x)=exp(x)exp(x)exp(x)+exp(x)=exp(x)exp(x)2exp(x)+exp(x)2=sinh(x)cosh(x) en utilisant les deux autres fonctions hyperboliques définies aux paragraphes « sinus hyperbolique » et « cosinus hyperbolique » plus haut dans ce chapitre.
  11. En utilisant la formule de dérivation d'un quotient de fonctions d(uv)dx=v(x)u(x)u(x)v(x)v2(x) avec {u(x)=sinh(x)u(x)=cosh(x)} voir le paragraphe « sinus hyperbolique » plus haut dans ce chapitre et {v(x)=cosh(x)v(x)=sinh(x)} voir le paragraphe « cosinus hyperbolique » plus haut dans ce chapitre d'où d[sinh(x)cosh(x)]dx=cosh(x)cosh(x)sinh(x)sinh(x)cosh2(x)
  12. 12,0 12,1 12,2 et 12,3 On utilise la relation fondamentale liant cosh(x) et sinh(x) établie au paragraphe « liens entre cosinus hyperbolique et sinus hyperbolique » plus loin dans ce chapitre soit cosh2(x)sinh2(x)=1.
  13. 13,0 et 13,1 Ce Qu'il Fallait Démontrer.
  14. Pour cela il suffit de transformer d[tanh(x)]dx=cosh2(x)sinh2(x)cosh2(x)=1[sinh(x)cosh(x)]2=1tanh2(x).
  15. 15,0 et 15,1 Bien sûr le qualificatif « horizontal » est un abus pour traduire de façon succincte « à l'axe des abscisses ».
  16. On trouve encore la notation initiale ctgh().
  17. En effet coth(x)=exp(x)+exp(x)exp(x)exp(x)=exp(x)+exp(x)2exp(x)exp(x)2=cosh(x)sinh(x) en utilisant les deux autres fonctions hyperboliques définies aux paragraphes « cosinus hyperbolique » et « sinus hyperbolique » plus haut dans ce chapitre.
  18. En effet coth(x)=cosh(x)sinh(x)=1sinh(x)cosh(x)=1tanh(x) en utilisant la tangente hyperbolique définie au paragraphe « tangente hyperbolique » plus haut dans ce chapitre.
  19. Ce dernier lien étant la raison pour laquelle la cotangente hyperbolique est très peu utilisée {tout comme la cotangente (trigonométrique) par rapport à la tangente (trigonométrique)}.
  20. En utilisant la formule de dérivation d'un quotient de fonctions d(uv)dx=v(x)u(x)u(x)v(x)v2(x) avec {u(x)=cosh(x)u(x)=sinh(x)} voir le paragraphe « cosinus hyperbolique » plus haut dans ce chapitre et {v(x)=sinh(x)v(x)=cosh(x)} voir le paragraphe « sinus hyperbolique » plus haut dans ce chapitre d'où d[cosh(x)sinh(x)]dx=sinh(x)sinh(x)cosh(x)cosh(x)sinh2(x)
  21. Pour cela il suffit de transformer d[coth(x)]dx=sinh2(x)cosh2(x)sinh2(x)=1[cosh(x)sinh(x)]2=1coth2(x).
  22. Bien sûr le qualificatif « vertical » est un abus pour traduire de façon succincte « à l'axe des ordonnées ».
  23. 23,0 et 23,1
    Méthode d'introduction des fonctions trigonométriques ayant inspiré Vincenzo Riccati pour introduire les fonctions hyperboliques
    La méthode suivie par Vincenzo Riccati est calquée sur celle qu'il utilisait lorsque le cercle trigonométrique d'équation x2+y2=1 était à la place de l'hyperbole d'équation x2y2=1, voir ci-contre le diagramme explicatif de la méthode avec le cercle trigonométrique ;
    Modèle:AlUne demi-droite passant par l'origine coupe le cercle trigonométrique en un point dont les coordonnées paramétrées en fonction de l'angle polaire θ s'expriment respectivement en fonction du « cosinus » pour l'abscisse et « sinus » pour l'ordonnée, plus précisément {x=cos(θ);y=sin(θ)}, le paramètre θ s'avérant être aussi « le double de l'aire algébrique de la surface délimitée par la demi-droite, le cercle et l'axe des abscisses » (en rouge sur le schéma ci-contre) ;
    Modèle:Alen effet nous avons indiqué dans le corps du « paragraphe sur lequel se greffe cette note de bas de page » que le vecteur surface élémentaire dS balayée par le rayon vecteur OM quand le point M se déplace de dM sur une courbe donnée, est défini par dS=OMdM2, pour le cercle trigonométrique le meilleur repérage étant le repérage polaire de base locale {uρ,uθ} le rayon vecteur s'écrivant OM=uρ et le vecteur déplacement élémentaire dM=dθuθ (le cercle étant de rayon unité), on en déduit dS=uρdθuθ2=dθ2uz d'où l'aire de la surface balayée par le rayon vecteur OM quand le point M se déplace sur le cercle de dM valant dS=dθ2, celle quand le point M se déplace sur le cercle du point de l'axe des abscisses jusqu'au point repéré par le paramètre θ est bien θ2 (pour un cercle de rayon R l'aire serait θ2R2 correspondant à une aire de πR2 pour un tour complet).
  24. Voir les paragraphes « cosinus hyperbolique » et « sinus hyperbolique » plus haut dans ce chapitre.
  25. 25,0 et 25,1 D'une part Le vecteur surface dS devant être « à OM et dM» est bien colinéaire à «OMdM» et
    Modèle:Ald'autre part sa norme dS devant être identifiée à l'« aire de la surface triangulaire construite sur les deux vecteurs OM=rur et dM=drur+rdθuθ» c.-à-d. «dS= r×rdθ2» (aire d'un triangle = la moitié du produit d'une base r par la hauteur associée rdθ) soit finalement «dS=OMdM2».
  26. Ce Qu'il Fallait Vérifier.
  27. Par report dans l'équation cartésienne x2y2=1 de cette branche d'hyperbole.
  28. En utilisant la formule de trigonométrie «1+tan2(ξ)=1cos2(ξ)».
  29. Voir méthode d'intégration exposée dans le paragraphe « développement de quelques méthodes de calcul (intégrer une fonction rationnelle par décomposition en éléments simples) » du chap.15 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  30. Ce lien «𝔞=14ln[1+tan(θ)1tan(θ)]» entre l'angle θ=(Ox,OM)^ et l'aire 𝔞 de la surface balayée par le rayon vecteur quand le point M se déplace sur l'hyperbole du point de l'axe des abscisses jusqu'au point repéré par θ est nettement plus complexe que «𝔞=θ2» obtenu dans le cas du cercle d'équation cartésienne x2+y2=1, sa complexité impliquant sa inutilisation.
  31. 31,0 31,1 et 31,2 Appellation personnelle.
  32. Nettement moins utilisées que la précédente.
  33. Noter la différence avec la relation d'addition analogue en trigonométrie «cos(a+b)=cos(a)cos(b)sin(a)sin(b)».
  34. Noter la différence avec la relation d'addition analogue en trigonométrie «cos(ab)=cos(a)cos(b)+sin(a)sin(b)».
  35. Relation d'addition analogue en trigonométrie «sin(a+b)=sin(a)cos(b)+sin(b)cos(a)».
  36. Relation d'addition analogue en trigonométrie «sin(ab)=sin(a)cos(b)sin(b)cos(b)».
  37. Voir le paragraphe « liens entre cosinus hyperbolique et sinus hyperbolique (relation fondamentale) » plus haut dans ce chapitre.
  38. Noter la différence avec la relation de duplication analogue en trigonométrie «cos(2a)=cos2(a)sin2(a)=2cos2(a)1=12sin2(a)».
  39. Relation de linéarisation analogue en trigonométrie «cos2(a)=1+cos(2a)2».
  40. Noter la différence avec la relation de linéarisation analogue en trigonométrie «sin2(a)=1cos(2a)2».
  41. Relation de duplication analogue en trigonométrie «sin(2a)=2sin(a)cos(a)».
  42. On trouve encore la notation initiale argsh().
  43. En effet la relation fondamentale entre cosh(x) et sinh(x) étant cosh2(x)sinh2(x)=1 [voir le paragraphe « liens entre cosinus hyperbolique et sinus hyperbolique » plus haut dans ce chapitre] cosh2(x)=1+sinh2(x) soit, avec cosh(x)>0x, la relation «cosh(y)=1+sinh2(y)».
  44. Si x est >0, nous conserverons la solution telle que y soit >0 c.-à-d. telle que exp(y) soit >1,
    Modèle:Alsi x est <0, nous conserverons la solution telle que y soit <0 c.-à-d. telle que exp(y) soit <1.
  45. Le produit des racines valant 1, les deux racines sont de signes contraires mais, seule la positive peut être une exponentielle et convenir ;
    Modèle:Alla recherche de la racine >0 nous conduit à x+x2+1, l'autre xx2+1 étant <0 car x2+1 est toujours >|x|.
  46. 46,0 46,1 46,2 46,3 46,4 et 46,5 L'ensemble des réels positifs ou nuls est encore noté + mais les mathématiciens utilisent +.
  47. On trouve encore la notation initiale argch().
  48. En effet la relation fondamentale entre cosh(x) et sinh(x) étant cosh2(x)sinh2(x)=1 [voir le paragraphe « liens entre cosinus hyperbolique et sinus hyperbolique » plus haut dans ce chapitre] sinh2(x)=cosh2(x)1 soit, y étant >0, il en est de même de sinh(y) d'où la relation «sinh(y)=cosh2(y)1».
  49. y étant >0, exp(y) est >1.
  50. Le produit des racines valant 1, les deux racines sont de signes contraires mais, seule la positive peut être une exponentielle et convenir ;
    Modèle:Alla recherche de la racine >0 nous conduit à x+x2+1, l'autre xx2+1 étant <0 car x2+1 est toujours >|x|.
  51. On trouve encore la notation initiale argth().
  52. 52,0 et 52,1 Toutefois on préférera toujours utiliser la décomposition de la fonction rationnelle 11x2=1(1x)(1+x) en éléments simples comme cela est exposé dans le paragraphe « développement de quelques méthodes de calcul (intégrer une fonction rationnelle par décomposition en éléments simples) » du chap.15 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » 11x2=12[11x+11+x] qui s'intègre en xdξ1ξ2=12[xdξ1ξ+xdξ1+ξ]=12[xd(1ξ)1ξ+xd(1+ξ)1+ξ] =12[ln|1x|+ln|1+x|]+cste soit finalement xdξ1ξ2=12ln|1+x1x|+cste.
  53. Dans la mesure où x]1,+1[, la primitive se réécrit donc xdξ1ξ2=12ln(1+x1x)+cste [le 1er terme n'est rien d'autre que la forme logarithmique de argtanh(x) établie ci-après].
  54. 54,0 et 54,1 Voir le paragraphe « tangente hyperbolique » plus haut dans ce chapitre.
  55. On trouve encore la notation initiale argctgh().
  56. Que l'on peut écrire encore d[argcoth(x)]dx=11x2 c.-à-d. la même expression que d[argtanh(x)]dx mais sur des domaines de définition différents, plus exactement complémentaires.
  57. Dans la mesure où x],1[]+1,+[, la primitive xdξξ21=12ln|1+x1x|+cste se réécrit finalement selon xdξξ21=12ln(1+xx1)+cste [le 1er terme n'est rien d'autre que la forme logarithmique de argcoth(x) établie ci-après].
  58. 58,0 et 58,1 Voir le paragraphe « cotangente hyperbolique » plus haut dans ce chapitre.

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