Espaces de Banach/Exercices/Applications linéaires continues

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Modèle:Exercice Modèle:Clr

Exercice 3-1

Soient E et F deux espaces de Banach et T,I(E,F). On suppose que T est un isomorphisme et I0. Montrer qu'il existe ε>0 tel que pour tout scalaire λ de module <ε, T+λI soit un isomorphisme. (Utiliser le début de Calcul différentiel/Exercices/Différentiabilité#Exercice 2.) Modèle:Solution

Exercice 3-2

Modèle:Wikipédia Soient E et F deux espaces de Banach. On dit qu'un opérateur linéaire T(E,F) est compact si T(BE(0,1)) est relativement compact dans F (c'est-à-dire d'adhérence compacte). On désigne par 𝒦(E,F)(E,F) le sous-espace vectoriel des opérateurs compacts de E dans F.

  1. Soit (Tn) une suite d'éléments de 𝒦(E,F), convergeant vers T(E,F). Montrer que T(BE(0,1)) est précompact. (On en déduit qu'il est relativement compact — puisque F est complet — et par conséquent 𝒦(E,F) est fermé dans (E,F).)
  2. Soit G un espace de Banach. Si T(E,F) et S𝒦(F,G), montrer que ST𝒦(E,G).
  3. Soit T𝒦(E,E). Montrer que le sous-espace ker(idET) est de dimension finie (montrer que la boule unité fermée de ce sous-espace est compacte).

Modèle:Solution

Exercice 3-3

On considère l'espace de Banach E=C([0,1]) muni de la norme .

Soit k une fonction continue sur [0,1]×[0,1], bornée par M>0.

On définit une application linéaireK:EE par Kf(x)=0xk(x,y)f(y)dy.

Pour tout n, on note Kn l'application itérée n fois de K, c'est-à-dire Knf=K(Kn1f).

  1. Montrer que pour tout n, |Knf(x)|(Mx)nfn!, pour tout x[0,1].
  2. Soient λ* et fE. Montrer que la série λ(n+1)Knf est convergente dans E.
  3. En déduire que l'équation de Volterra, (λIK)g=f, possède une unique solution g dans E.

Modèle:Solution

Exercice 3-4

Soit (λn)n une suite de nombres complexes et soit T l'application linéaire de p dans lui-même (p[1,+[) définie par

f=(f(n))npTf(n)=λnf(n).
  1. Montrer que T est continue si et seulement si (λn)n est bornée.
  2. On suppose que (λn)n tend vers 0. Montrer que T est un opérateur compact Modèle:Supra. Indication : on pourra introduire la suite des opérateurs Tk définis par Tkf(n)=λnf(n) si nk et 0 sinon.
  3. Réciproquement, on suppose que (λn)n ne tend pas vers 0. En raisonnant par l'absurde, montrer que T n'est pas compact.

Modèle:Solution

Exercice 3-5

Soit E=C0([0,1],) muni de la norme uniforme, et k:[0,1]×[0,1] une application continue. Soit K:EE l'application linéaire qui à fE associe Kf définie par

Kf(x)=01k(x,y)f(y)dy.
  1. Montrer que K est continue.
  2. Montrer que k peut être approximée uniformément par une suite de polynômes à deux variables, que l'on notera (pn)n.
  3. On définit Kn:EE l'application qui à fE associe Knf définie par Knf(x)=01pn(x,y)f(y)dy. Montrer que Kn est un opérateur de rang fini pour tout n.
  4. Montrer que KnK, ce qui prouve que K est un opérateur compact Modèle:Supra.

Modèle:Solution

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