Colorimétrie/Lois de Grassmann
Les lois de Grassmann sont à la base de tout calcul colorimétrique. Les études menées par Hermann Grassmann au Modèle:S sur la perception humaine des couleurs l'ont mené à énoncer 3 lois[1] en 1853[2]. Ces lois expriment le principe de la trichromie : une sensation colorée peut être égalisée par un mélange additif de trois couleurs primaires convenablement choisies. Elles sont mentionnées avec des énoncés variables qui ont probablement peu de rapports avec les énoncés originaux datant du Modèle:S. En termes modernes, elles se réduisent à trois propositions[3]. Modèle:Cadre définition On retrouve fréquemment ces règles énoncées par des formules mathématiques comme indiquées dans la suite de ce chapitre[4]. Les notations utilisées diffèrent considérablement selon les auteurs. Les lois de Grassman, sous cette forme, sont applicables à tous les systèmes colorimétriques linéaires[N 1].
Première loi : trichromie ou trivariance visuelle
Modèle:Cadre définition Modèle:Remarque Modèle:Cadre définition
Deuxième loi : additivité
Modèle:Cadre définition Modèle:Cadre définition
Troisième loi : continuité ou dilatation
Notes et références
Notes
- ↑ Quelques exemples de systèmes dits linéaires : CIE RGB (2°) 1931, CIE XYZ (2°) 1931, CIE UVW 1960, CIE U'V'W' 1976, CIE RModèle:IndVModèle:IndBModèle:Ind (10°) 1964, CIE XModèle:IndYModèle:IndZModèle:Ind (10°) 1964, etc.