Théorie de la mesure/Exercices/Mesures

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Modèle:Exercice

Exercice 2-1

Modèle:Wikipédia Soient une algèbre d'ensembles et m:𝒜[0,+[ une application.

  1. Montrer que les trois propriétés suivantes sont équivalentes, en prouvant les implications (P1)(P2)(P3)(P1).
    • (P1) A,B𝒜(AB=m(AB)=m(A)+m(B)) ;
    • (P2) m()=0 et A,B𝒜m(AB)+m(AB)=m(A)+m(B) ;
    • (P3) A,B𝒜m(AΔB)+m(AB)=m(AB).
    Si l'une de ces trois propriétés est vérifiée, elles le sont donc toutes ; m est alors dite additive.
  2. On suppose m additive. Montrer que :
    1. nA0,,An𝒜 disjoints, m(k=0nAk)=k=0nm(Ak) ;
    2. nA0,,An𝒜m(k=0nAk)k=0nm(Ak) ;
    3. m est croissante, c'est-à-dire A,B𝒜ABm(A)m(B) ;
    4. An𝒜 (n) disjoints tels que A:=nAn𝒜, m(A)nm(An).
  3. Comparer 2.1, 2.2 et 2.4.

Modèle:Solution

Exercice 2-2

Soient X un ensemble infini et 𝒜 l'algèbre de ses parties finies ou cofinies.

  1. Montrer que la fonction m:𝒜+ définie par m(A)=0 si A est fini et m(A)=1 si A est cofini est additive.
  2. Si X est dénombrable, montrer qu'il existe des An𝒜 disjoints, d'union X, tels que m(X)>nm(An).
  3. Condition nécessaire et suffisante pour que m s'étende en une mesure sur σ(𝒜) ?

Modèle:Solution

Exercice 2-3

Modèle:WikipédiaModèle:Wikipédia On admettra que pour toute fonction F: croissante et continue à droite, il existe une mesure (unique) μF sur (), appelée mesure de Stieltjes associée à F, telle que pour tous réels a<b, μF(]a,b])=F(b)F(a).

  1. Soit μ=μarctan. Calculer μ(]1,1]), μ(]0,1]), μ([0,1]), μ(]1,3]), μ(]0,1]) pour tous réels a<b, et enfin μ().
  2. Même question pour les fonctions F1(x)=x+F(x) et F2=𝟏++F.
  3. Soit μ une mesure sur () telle que pour tout n, μ({n})=1 et μ(]n,n+1])=1. Montrer que μ est une mesure de Stietjes et déterminer une fonction F telle que μ=μF.

Modèle:Solution

Exercice 2-4

Modèle:Wikipédia Soient X un espace topologique et μ une mesure sur sa tribu borélienne . On note 𝒞 l'ensemble des parties A de X telles que

ε>0O ouvert et F fermé tels que FAO et μ(OF)ε.
  1. Vérifier que 𝒞 est stable par complémentaire.
  2. Si μ est bornée, montrer que 𝒞 est stable par réunion dénombrable (on pourra vérifier que nOn(nFn)n(OnFn) et faire en sorte que μ(OnFn)εn avec nεn<ε).
  3. Si X est métrisable et si μ est bornée, montrer que tout fermé F appartient à 𝒞 et en déduire que 𝒞 (on posera On=xFB(x,1/n) et l'on vérifiera que nOn=F).
  4. Étendre ce résultat au cas où X est métrisable et μ bornée sur toute boule (c'est vrai pour toute mesure de Stieltjes). (Pour un borélien B, on fixera xX et Xn:=B(x,n), on appliquera ce qui précède à μn:=μ|Xn et Bn:=BXnXn+1, et l'on vérifiera que si les FnXn+1c sont des fermés alors leur réunion aussi.)
  5. En déduire qu'alors, pour tout A,
    μ(A)=sup{μ(F)FA,F fermé}=inf{μ(O)AO,O ouvert}.

Modèle:Solution

Exercice 2-5

Modèle:Wikipédia Soient X un espace topologique, 𝒪 l'ensemble de ses ouverts, l'ensemble de ses fermés, 𝒦 l'ensemble de ses compacts, 𝒯 une tribu sur X contenant la tribu borélienne , μ une Modèle:W sur 𝒯 vérifiant :

A𝒯μ(A)=infO𝒪,AOμ(O).

On note 𝒢δ l'ensemble des intersections dénombrables d'ouverts et σ l'ensemble des réunions dénombrables de fermés.

  1. Soient A𝒯 et ε>0. Montrer qu'il existe un ouvert OA tel que μ(OA)ε. En déduire qu'il existe un fermé FA tel que μ(AF)ε (donc μ vérifie la régularité de l'exercice précédent).
  2. En déduire que A𝒯FσG𝒢δ tels que FAG et μ(GF)=0. En déduire que 𝒯 (la tribu complétée de pour μ).
  3. On suppose de plus que X est réunion dénombrable de compacts et que X est séparé. Prouver alors que μ est intérieurement régulière, c'est-à-dire A𝒯μ(A)=supK𝒦,KAμ(K).

Modèle:Solution

Exercice 2-6

Modèle:Wikipédia Les deux affirmations suivantes sont-elles équivalentes ?

  • (1) fnf μ-Modèle:W ;
  • (2) ε>0μ[|fnf|>ε]n+0.

Modèle:Solution

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