Théorie de la mesure/Exercices/Intégrales

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Modèle:Exercice

Exercice 3-1

Soit (Ω,𝒯,μ) un espace mesuré et (fn)n une suite monotone d'applications μ-intégrables de Ω dans , de limite simple f (à valeurs dans ). Démontrer que les propositions suivantes sont équivalentes :

  • (a)limn+|ffn|dμ=0 ;
  • (b)f est μ-intégrable ;
  • (c)supn|fndμ|<+ ;
  • (d)supn|fn|dμ<+.

Modèle:Solution

Exercice 3-2

Modèle:Wikipédia Soit (X,𝒯,μ) un espace mesuré.

1. Soient A,B𝒯. Examiner le lemme de Fatou sur l'exemple suivant : f2n=𝟏A, f2n+1=𝟏B. Modèle:Solution

2. Soient fn:X[0,+] mesurables telles que lim infn+fndμ<+.

On pose A=[lim infn+fn=+]. Montrer que A𝒯 et calculer μ(A). Modèle:Solution

3. Soit (An)n une suite d'éléments de 𝒯 tels que μ(lim supAn)=0. Soit f une fonction μ-intégrable. Montrer que limnAn|f|dμ=0. Indication (Topologie générale/Exercices/Topologie de R ou C#Exercice 8) : pour tous réels positifs an, si lim supan=0 alors liman=0. Modèle:Solution

Exercice 3-2

Modèle:Wikipédia En utilisant le théorème de convergence dominée, montrer que

alimn+(1+an)n=k=0+akk!.

Modèle:Solution

Exercice 3-3

Modèle:Wikipédia Soient μ une mesure sur , de Radon (c'est-à-dire finie sur tout compact) et diffuse (c'est-à-dire sans atomes), et f une fonction bornée sur ]a,b].

Montrer que si f est Stieltjes μ-intégrable alors elle est continue μ-Modèle:W.

Indication : utiliser l'oscillation de f en x, ω(x):=infε>0ω(]xε,x+ε[), où ω(I):=supf(I)inff(I), et les ensembles En:=[ω>1/n]. Modèle:Solution

Exercice 3-4

Modèle:Wikipédia Soient Ω=]1,1[2 et f:Ω définie par f(x,y):={xy(x2+y2)2 si (x,y)(0,0)0 si (x,y)=(0,0).

  1. Prouver que f est borélienne et calculer les intégrales I:=]1,1[(]1,1[f(x,y)dλ(x))dλ(y) et J:=]1,1[(]1,1[f(x,y)dλ(y))dλ(x).
  2. f est-elle λ2-intégrable sur Ω ?

Modèle:Solution

Exercice 3-5

Modèle:Wikipédia Soient p,q,r[1,+] tels que 1p+1q=1+1r (ce qui implique p,qr). Soient C une constante et N mesurable de n×n dans , telles que les applications xN(x,y) (pour λn presque tout y) et yN(x,y) (pour λn-presque tout x) appartiennent à Lp(λn) et aient une norme C. On veut montrer que la formule (Pg)(x)=nN(x,y)g(y)dλn(y) définit une application (évidemment linéaire) P:gPg de Lq(λn) dans Lr(λn), et que P est continue, de norme C.

  1. Traiter le cas r=+.
  2. On suppose r<. Soit gLq(λn). Pour y fixé on pose h(x)=n|N(x,y)g(y)|dλn(y)[0,+]. Démontrer que h(x)rCrpgqrqn|N(x,y)|p|g(y)|qdλn(y).
    (Indication : appliquer l'inégalité de Hölder généralisée pour g1(y)=|N(x,y)|p(1p1r), g2(y)=|g(y)|q(1q1r), g3(y)=|N(x,y)|p/r|g(y)|q/r, p1=prrp,p2=qrrq,p3=r).
    En déduire que hrCgq et conclure.
  3. Dans le cas particulier r=+, si xN(x,y) est continue (de n dans Lp), montrer que pour tout gLq,Pg est continue.
  4. On pose Txf(t):=f(x+t) et pour fLp, Tf:nLp,xTxf. Vérifier que Tf est bornée. Déduire alors des questions 1 et 2 que la formule (fg)(x)=nf(xy)g(y)dλn(y) définit une application bilinéaire continue :Lp(λn)×Lq(λn)Lr(λn), de norme 1 (Modèle:W), puis vérifier que fg=gf.
  5. Montrer que si fLp avec p<+ alors Tf est (uniformément) continue (on se ramènera par translation à la continuité en 0, puis on procèdera par densité dans Lp, en supposant d'abord f continue à support compact). Déduire alors de la question 3 que si r=+ alors (gLq) fg est continue.
  6. Si r=+ (et fLp,gLq), montrer que si p,q<+ alors fg est (non seulement continue et bornée mais) nulle à l'infini. (On approximera f et g par des fonctions à support borné).
  7. Soit μ une mesure bornée sur n. Généraliser le cas q=1 de la question 4 pour définir une application linéaire continue μ:Lp(λn)Lp(λn).

Modèle:Solution

Exercice 3-6

(Généralisation de la formule d'intégration par parties)

Soient I=]a,b[ un intervalle ouvert de et μ une Modèle:W sur la tribu borélienne I (par exemple, une Modèle:W). f et g désignent des applications μ-intégrables de I dans  ; on pose pour tout x[a,b],

F(x)=]a,x[f(t)dμ(t)etG(x)=]a,x[g(t)dμ(t).
  1. Montrer que pour tout xI,limyx+F(y) existe ; elle est notée F+(x).
  2. Soit D={(x,y)I2xy} et pour (x,y)I2,h(x,y)=f(x)g(y)χD(x,y). Montrer que h est borélienne et μμ-intégrable.
  3. A l'aide du théorème de Fubini, démontrer que fG et F+g sont μ-intégrables et que IfGdμ=F(b)G(b)IF+gdμ.

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Exercice 3-7

Soient (Ω,𝒯,μ) un espace mesuré, f:Ω[0,+] mesurable et p]0,+[. On rappelle que si μ est sigma-finie, fpdμ=0+ptp1μ([f>t])dt. Montrer que si fp alors μ([f>t])=O(1/tp) quand t+. Étudier la réciproque. Modèle:Solution

Exercice 3-8

Soient (Ω,𝒯,μ) un espace mesuré, p[1,+[ et fn,f:Ω mesurables. On suppose que fnf en mesure et qu'il existe gp(μ) telle que n|fn|g. Prouver qu'alors fnf dans p. Modèle:Solution

Exercice 3-9

Soient p]1,+[ et (Ω,𝒯,μ) un espace mesuré sigma-fini. Soient f,gp(), montrer que  |f|p|g|p 1p(fpp1+gpp1)fgp et en déduire que f|f|p est continue de p dans 1. Modèle:Solution

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