Signaux physiques (PCSI)/Oscillateurs amortis : association d'impédances complexes

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Modèle:Chapitre

On y traite aussi des associations de sources réelles de tension ou (et) de courant complexes associés au r.s.f[1].Modèle:,[2].

Modèle:Clr

Impédance complexe équivalente de l'association série de « deux impédances complexes », généralisation

Association série de deux D.P.L. en r.s.f. de fréquence f = ω/(2π)

Modèle:AlOn se place en complexe associé au r.s.f[1]. et on considère l'association série de deux D.P.L[3]. d'impédances complexes Z1_(jω) et Z2_(jω) « traversés par un même courant d'intensité instantanée complexe i_(t)=I_2exp(jωt)», la tension instantanée complexe aux bornes de chacun des dipôles (en convention récepteur) étant respectivement u1_(t)=U1_2exp(jωt) et u2_(t)= U2_2exp(jωt) ;

Modèle:Alla tension instantanée complexe u_(t) aux bornes de l'association série étant la somme des tensions instantanées complexes individuelles u1_(t) et u2_(t) selon «u_(t)=u1_(t)+u2_(t)» et

Modèle:Alla loi d'Ohm[4] en complexe s'appliquant à chacun des dipôles selon respectivement «

u1_(t)=Z1_(jω)i_(t)

» et «

u2_(t)=Z2_(jω)i_(t)

», nous en déduisons «

u_(t)=Z1_(jω)i_(t)+Z2_(jω)i_(t) =[Z1_(jω)+Z2_(jω)]i_(t)

» c'est-à-dire
Modèle:Alla proportionnalité de

u_(t)

et

i_(t)

prouvant l'applicabilité de la loi d'Ohm[4] en complexe à l'association série de deux D.P.L[3]. et précisant l'impédance complexe équivalente de cette association série

«Zassoc. série_(jω)=Z1_(jω)+Z2_(jω)».

Exemples : impédance complexe d'une bobine réelle d'auto-inductance L et de résistance rB, impédance complexe d'un « R C série »

Ces exemples ne sont évidemment pas exhaustifs.

Impédance complexe d'une bobine réelle d'auto-inductance L et de résistance rB

Modèle:AlLa modélisation d'une bobine réelle en association série d'un conducteur ohmique de résistance

rB

et d'une bobine parfaite d'inductance propre

L
«Zbobine réelle_(jω)=rB+jLω».

Modèle:AlSous f=50Hz avec une résistance rB=10Ω et une inductance propre L=0,1H on obtient

  • une impédance complexe Zbobine réelle_10+j31,4 en Ω dont on tire
  • une impédance Zbobine réelle=rB2+L2ω2102+31,42 en Ω c'est-à-dire Zbobine réelle33Ω[5] et
  • une avance de phase de la tension sur l'intensité φuφi=arctan(LωrB)arctan(31,410)=arctan(3,14)72,3°[6].

Impédance complexe d'un « R C série »

Modèle:AlLe D.P.L[3]. d'un

RC

série étant une association série d'un conducteur ohmique de résistance

R

et d'un condensateur parfait de capacité

C
«ZRCsérie_(jω)=R+1jCω»[7].

Modèle:AlSous f=50Hz avec une résistance R=100Ω et une capacité C=10μF on obtient

  • une impédance complexe ZRCsérie_100+1j3,14103100j318[8] en Ω dont on tire
  • une impédance ZRCsérie=R2+1C2ω21002+3182 en Ω c'est-à-dire ZRCsérie334Ω[9] et
  • une avance de phase de la tension sur l'intensité φuφi=arctan(1CωR)[10] soit φuφi=arctan(1RCω) littéralement et, à partir de l'expression numérique de l'impédance complexe, φuφiarctan(318100)=arctan(3,18)72,5°[11].

Généralisation : association série de plus de deux D.P.L. en r.s.f. de fréquence f = ω/(2π)

Modèle:AlOn généralise sans difficulté la propriété d'équivalence précédente à plus de deux D.P.L[3]. et on retient la proposition suivante :

Modèle:Al« l'association série de

n

D.P.L[3]. en r.s.f[1]. de fréquence

f=ω2π

d'impédances complexes respectives

Z1_(jω),,Zk_(jω),,Zn_(jω)

est un D.P.L[3]. d'impédance complexe équivalente

Zassoc. série_(jω)=k1nZk_(jω)».

Exemple : impédance complexe d'un « R L C série »

Modèle:AlL'impédance complexe d'un

RLC

série vaut donc

ZRLCsérie_(jω)=R+jLω+1jCω

 dont la forme algébrique s'écrit selon

«ZRLCsérie_(jω)=R+j(Lω1Cω)» ;

Modèle:Alon remarque que

  • « à B.F. le RLC série se comporte comme un condensateur parfait » car «ZRLCsérie,B.F._(jω)1jCω»[12] et
  • « à H.F. il se comporte comme une bobine parfaite » car «ZRLCsérie,H.F._(jω)jLω»[12] ;

Modèle:Alenfin « pour la fréquence particulière ω=1LC» (c'est-à-dire la fréquence propre ω0 du RLC série) les impédances complexes de la bobine parfaite et du condensateur parfait se compensant [13], « le RLC série est purement résistif ZRLCsérie_(jω0)=R».

Impédance complexe équivalente de l'association parallèle de « deux impédances complexes »

Association parallèle de deux D.P.L. en r.s.f. de fréquence f = ω/(2π)

Modèle:AlOn se place en complexe associé au r.s.f[1]. et on considère l'association parallèle de deux D.P.L[3]. d'impédances complexes Z1_(jω) et Z2_(jω) « aux bornes desquels on a une même tension instantanée complexe u_(t)=U_2exp(jωt)», l'intensité instantanée complexe du courant traversant chacun des dipôles (en convention récepteur) étant respectivement i1_(t)=I1_2exp(jωt) et i2_(t)=I2_2exp(jωt) ;

Modèle:All'intensité instantanée complexe i_(t) du courant traversant l'association parallèle étant la somme des intensités instantanées complexes individuelles i1_(t) et i2_(t) selon «i_(t)=i1_(t)+i2_(t)» et

Modèle:Alla loi d'Ohm[4] en complexe s'appliquant à chacun des dipôles selon respectivement «

i1_(t)=u_(t)Z1_(jω)

» et «

i2_(t)=u_(t)Z2_(jω)

», nous en déduisons «

i_(t)=u_(t)Z1_(jω)+u_(t)Z2_(jω)= [1Z1_(jω)+1Z2_(jω)]u_(t)=Z2_(jω)+Z1_(jω)Z1_(jω)Z2_(jω)u_(t)

» c'est-à-dire
Modèle:Alla proportionnalité de

i_(t)

et

u_(t)

prouvant l'applicabilité de la loi d'Ohm[4] en complexe à l'association parallèle de deux D.P.L[3]. et précisant l'impédance complexe équivalente de cette association parallèle

Zassoc. _(jω)

telle que

i_(t)=u_(t)Zassoc. _(jω)

soit

«Zassoc. _(jω)=Z1_(jω)Z2_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω)».

Exemples : impédance complexe d'un « R L parallèle », impédance complexe d'un « R C parallèle »

Ces exemples ne sont évidemment pas exhaustifs.

Impédance complexe d'un « R L parallèle »

Modèle:AlLe D.P.L[3]. d'un

RL

parallèle étant une association parallèle d'un conducteur ohmique de résistance

R

et d'un bobine parfaite d'inductance propre

L
«ZRL_(jω)=RjLωR+jLω».

Modèle:AlSous f=50Hz avec une résistance R=10Ω et une inductance propre L=0,1H on obtient

  • une impédance complexe ZRL_j31410+j31,4 en Ω dont on tire
  • une impédance ZRL=RLωR2+L2ω2314102+31,42 en Ω c'est-à-dire ZRL9,5Ω[14] et
  • une avance de phase de la tension sur l'intensité φuφi=π2arctan(LωR)[15] littéralement et, numériquement, φuφi90°arctan(31,410)=90°arctan(3,14)+17,7°[16].

Impédance complexe d'un « R C parallèle »

Modèle:AlLe D.P.L[3]. d'un

RC

parallèle étant une association parallèle d'un conducteur ohmique de résistance

R

et d'un condensateur parfait de capacité

C
«ZRC_(jω)=R1jCωR+1jCω=RjRCω+1=R1+jRCω»[17].

Modèle:AlSous f=50Hz avec une résistance R=100Ω et une capacité C=10μF on obtient

  • une impédance complexe ZRC_1001+j0,314 en Ω dont on tire
  • une impédance ZRC=R1+R2C2ω21001+0,3142 en Ω c'est-à-dire ZRC95,4Ω[18] et
  • une avance de phase de la tension sur l'intensité φuφi=0arctan(RCω)[15] soit φuφi=arctan(RCω) littéralement et, numériquement, φuφiarctan(0,314) Modèle:Nobr

Admittance complexe équivalente de l'association parallèle de plus de deux « admittances complexes »

Admittance complexe équivalente de l'association parallèle de deux « admittances complexes »

Modèle:AlD'une part, ayant établi que l'association parallèle de deux D.P.L[3]. d'impédances complexes respectives Z1_(jω) et Z2_(jω) est équivalente à un D.P.L[3]. d'impédance complexe Zassoc. _(jω)= Z1_(jω)Z2_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω)[19] et

Modèle:Ald'autre part l'admittance complexe d'un D.P.L[3]. étant l'inverse de son impédance complexe, on en déduit que

Modèle:All'admittance complexe du D.P.L[3]. équivalent à l'association parallèle de deux D.P.L[3]. s'écrit Yassoc. _(jω)=1Zassoc. _(jω)=Z1_(jω)+Z2_(jω)Z1_(jω)Z2_(jω)=1Z2_(jω)+1Z1_(jω)=Y2_(jω)+Y1_(jω) soit finalement la propriété suivante :

Modèle:Al« l'association parallèle de deux D.P.L[3]. en r.s.f[1]. de fréquence

f=ω2π

d'admittances complexes respectives

Y1_(jω)

et

Y2_(jω)

est un D.P.L[3]. d'admittance complexe équivalente

Yassoc. _(jω)=Y1_(jω)+Y2_(jω)»[20].

Généralisation : association parallèle de plus de deux D.P.L. en r.s.f. de fréquence f = ω/(2π)

Modèle:AlOn généralise sans difficulté la propriété d'équivalence précédente à plus de deux D.P.L[3]. et on retient la proposition suivante :

Modèle:Al« l'association parallèle de

n

D.P.L[3]. en r.s.f[1]. de fréquence

f=ω2π

d'admittances complexes respectives

Y1_(jω),,Yk_(jω),,Yn_(jω)

est un D.P.L[3]. d'admittance complexe équivalente

Yassoc. _(jω)=k1nYk_(jω)».

Exemple : admittance complexe d'un « R L C parallèle »

Modèle:AlL'admittance complexe d'un

RLC

parallèle vaut donc «

YRLC_(jω)=1R+1jLω+jCω

»[21] dont la forme algébrique s'écrit selon

«YRLC_(jω)=1R+j(Cω1Lω)» ;

Modèle:Alon remarque que

  • « à B.F. le RLC parallèle se comporte comme une bobine parfaite » car «YRLC_(jω)1jLω»[12] et
  • « à H.F. il se comporte comme un condensateur parfait » car «YRLC_(jω)jCω»[12] ;

Modèle:Alenfin « pour la fréquence particulière ω=1LC» (c'est-à-dire la fréquence propre ω0 du RLC parallèle) les admittances complexes de la bobine parfaite et du condensateur parfait se compensant [13], « le RLC parallèle est purement résistif YRLC_(jω0)=1R».

Notion de dualité « série - parallèle » appliquée en électricité complexe associée au r.s.f. de fréquence f = ω/(2π)

Modèle:AlLa notion de dualité « série - parallèle » en électricité ayant été introduite dans le paragraphe intitulé « initiation à la dualité série - parallèle en électricité » du chap.26 de la leçon « Signaux physiques (PCSI) », ses principales grandeurs et relations duales généralisables à l'électricité complexe associée au r.s.f[1]. de fréquence f=ω2π sont précisées ci-dessous[22] :

association série association parallèle
intensité instantanée complexe i_(t)=I_2exp(jωt) commune traversant les dipôles tension instantanée complexe u_(t)=U_2exp(jωt) commune aux bornes des dipôles
intensité efficace complexe I_=Iexp(jφi) commune
traversant les dipôles
tension efficace complexe U_=Uexp(jφu) commune
aux bornes des dipôles
impédance complexe d'un D.P.L[3]. Z_(jω)=u_(t)i_(t)=U_I_=1Y_(jω) admittance complexe d'un D.P.L[3]. Y_(jω)=i_(t)u_(t)=I_U_=1Z_(jω)
forme trigonométrique de l'impédance complexe d'un D.P.L[3]. Z_(jω)=Z(ω)exp[j(φuφi)]
avec Z(ω)=UI impédance du D.P.L[3].
forme trigonométrique de l'admittance complexe d'un D.P.L[3]. Y_(jω)=Y(ω)exp[j(φiφu)][23]
avec Y(ω)=IU admittance du D.P.L[3].
conducteur ohmique d'impédance complexe ZR_=uR_(t)iR_(t)=UR_IR_=R conducteur ohmique d'admittance complexe YR_=iR_(t)uR_(t)=IR_UR_=1R
condensateur parfait de capacité C d'impédance complexe ZC_=uC_(t)iC_(t)=UC_IC_=1jCω bobine parfaite d'inductance propre L d'admittance complexe YL_=iL_(t)uL_(t)=IL_UL_=1jLω
bobine parfaite d'inductance propre L d'impédance complexe ZL_=uL_(t)iL_(t)=UL_IL_=jLω condensateur parfait de capacité C d'admittance complexe YC_=iC_(t)uC_(t)=IC_UC_=jCω
impédance complexe équivalente de l'association série de n D.P.L[3]. Zassoc. série_(jω)=k1nZk_(jω) admittance complexe équivalente de l'association parallèle de n D.P.L[3]. Yassoc. _(jω)=k1nYk_(jω)
admittance complexe équivalente de l'association série de deux D.P.L[3]. Yassoc. série_(jω)=Y1_(jω)Y2_(jω)Y1_(jω)+Y2_(jω)[24] impédance complexe équivalente de l'association parallèle de deux D.P.L[3]. Zassoc. _(jω)=Z1_(jω)Z2_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω)[25]
exemple impédance complexe d'un RLC série ZRLCsérie_(jω)=R+jLω+1jCω=R+j(Lω1Cω) exemple admittance complexe d'un RLC parallèle YRLC_(jω)=1R+jCω+1jLω=1R+j(Cω1Lω)

Impédance complexe d'un « R L C série », impédance, résistance et réactance

Rappel : impédance complexe d'un « R L C série » en r.s.f. de fréquence f = ω/(2π)

«ZRLCsérie_(jω)=R+jLω+1jCω»[26].

Notion de résistance et de réactance d'un D.P.L. en r.s.f. de fréquence f = ω/(2π) et d'impédance complexe connue

Modèle:AlQuand l'impédance complexe Z_(jω) d'un D.P.L[3]. en r.s.f[1]. de fréquence f=ω2π est écrite sous sa forme algébrique, on appelle

  • « résistance (ω) du D.P.L[3]., la partie réelle de l'impédance complexe » soit «(ω)=[Z_(jω)]» et
  • « réactance X(ω) du D.P.L[3]., la partie imaginaire de l'impédance complexe » soit «X(ω)=[Z_(jω)]»,

Modèle:Altoutes deux exprimées en Ω ;

Modèle:Alainsi la forme algébrique de l'impédance complexe s'écrit «Z_(jω)=(ω)+jX(ω)».

Résistance et réactance d'un « R L C série » en r.s.f. de fréquence f = ω/(2π)

Modèle:AlIl faut donc mettre l'impédance complexe sous sa forme algébrique «ZRLCsérie_(jω)=R+j(Lω1Cω)» et on en tire :

  • « la résistance du RLC série (ω)=R» toujours 0[27] égale à la résistance du conducteur ohmique[28] et
  • « la réactance du RLC série X(ω)=Lω1Cω» pouvant prendre n'importe quelle valeur réelle[29].

Impédance et avance de phase de tension sur intensité d'un « R L C série » en r.s.f. de fréquence f = ω/(2π), lien avec la résistance et la réactance de ce dernier

Modèle:AlL'impédance complexe sous sa forme trigonométrique étant «ZRLCsérie_(jω)=ZRLCsérie(ω)exp[j(φuφi)]» et sous sa forme algébrique «ZRLCsérie_(jω)=(ω)+jX(ω)» avec Modèle:Nobr =R» d'une part et «X(ω)=Lω1Cω» d'autre part nous en déduisons :

  • « l'impédance du RLC série ZRLCsérie(ω)=|ZRLCsérie_(jω)|=2(ω)+X2(ω)=R2+(Lω1Cω)2» [l'impédance est minimale pour ω=ω0[13] la pulsation propre du RLC série et elle devient infiniment grande à T.B.F. et à T.H.F.[30]] et
  • « l'avance de phase de la tension aux bornes du RLC série sur l'intensité le traversant φuφi=arg[ZRLCsérie_(jω)]=arctan[X(ω)(ω)]= arctan(Lω1CωR)»[31] [la tension aux bornes du RLC série et l'intensité le traversant sont en phase pour ω=ω0[13] la pulsation propre du RLC série et elle devient en quadrature retard à T.B.F.[32]Modèle:,[33] et en quadrature avance à T.H.F.[34]Modèle:,[35]].

Admittance complexe d'un « R L C série » en r.s.f. de fréquence fréquence f = ω/(2π)

Modèle:AlIl est possible que l'on ait besoin de déterminer l'admittance complexe d'un

RLC

série dans l'hypothèse où il serait en parallèle sur deux autres D.P.L[3]., on trouverait

«YRLCsérie_(jω)=1ZRLCsérie_(jω)=1R+jLω+1jCω»[36]
soit encore «YRLCsérie_(jω)=jCωjRCωLCω2+1»[37].

Notion de conductance et de susceptance d'un D.P.L. en r.s.f. de fréquence f = ω/(2π) et d'admittance complexe connue

Modèle:AlQuand l'admittance complexe Y_(jω) d'un D.P.L[3]. en r.s.f[1]. de fréquence f=ω2π est écrite sous sa forme algébrique, on appelle

  • « conductance 𝒢(ω) du D.P.L[3]., la partie réelle de l'admittance complexe » soit «𝒢(ω)=[Y_(jω)]» et
  • « susceptance (ω) du D.P.L[3]., la partie imaginaire de l'admittance complexe » soit «(ω)=[Y_(jω)]»[38],

Modèle:Altoutes deux exprimées en S ;

Modèle:Alainsi la forme algébrique de l'admittance complexe s'écrit «Y_(jω)=𝒢(ω)+j(ω)».

Conductance et susceptance d'un « R L C série » en r.s.f. de fréquence f = ω/(2π)

Modèle:AlIl faut donc mettre l'admittance complexe sous sa forme algébrique «YRLCsérie_(jω)=1ZRLCsérie_(jω)=1R+j(Lω1Cω)» d'où la nécessité de multiplier haut et bas par le complexe conjugué du dénominateur soit «YRLCsérie_(jω)=Rj(Lω1Cω)R2+(Lω1Cω)2»[39] et on en tire :

  • « la conductance du RLC série 𝒢(ω)=RR2+(Lω1Cω)2» toujours 0[40]Modèle:,[41] différente de la conductance du conducteur ohmique[42] et
  • « la susceptance du RLC série (ω)=Lω1CωR2+(Lω1Cω)2»[43] pouvant prendre n'importe quelle valeur réelle[44].

Admittance complexe d'un « R L C parallèle », admittance, conductance et susceptance

Tous les résultats de ce paragraphe pourront être retrouvés par dualité de l'impédance complexe d'un RLC série.

Rappel : admittance complexe d'un « R L C parallèle » en r.s.f. de fréquence f = ω/(2π)

«YRLC_(jω)=1R+jCω+1jLω»[45].

Rappel de la notion de conductance et de susceptance d'un D.P.L. en r.s.f. de fréquence f = ω/(2π) et d'admittance complexe connue

Modèle:AlQuand l'admittance complexe Y_(jω) d'un D.P.L[3]. en r.s.f[1]. de fréquence f=ω2π est écrite sous sa forme algébrique, on appelle

  • « conductance 𝒢(ω) du D.P.L[3]., la partie réelle de l'admittance complexe » soit «𝒢(ω)=[Y_(jω)]» et
  • « susceptance (ω) du D.P.L[3]., la partie imaginaire de l'admittance complexe » soit «(ω)=[Y_(jω)]»,

Modèle:Altoutes deux exprimées en S ;

Modèle:Alainsi la forme algébrique de l'admittance complexe s'écrit «Y_(jω)=𝒢(ω)+j(ω)».

Conductance et susceptance d'un « R L C parallèle » en r.s.f. de fréquence f = ω/(2π)

Modèle:AlIl faut donc mettre l'admittance complexe sous sa forme algébrique «YRLC_(jω)=1R+j(Cω1Lω)» et on en tire :

  • « la conductance du RLC parallèle 𝒢(ω)=1R» toujours 0[40] égale à la conductance du conducteur ohmique[46] et
  • « la susceptance du RLC parallèle (ω)=Cω1Lω» pouvant prendre n'importe quelle valeur réelle[47].

Admittance et avance de phase de tension sur intensité d'un « R L C parallèle » en r.s.f. de fréquence f = ω/(2π), lien avec la conductance et la susceptance de ce dernier

Modèle:AlL'admittance complexe sous sa forme trigonométrique étant «YRLC_(jω)=YRLC(ω)exp[j(φuφi)]» et sous sa forme algébrique «YRLC_(jω)=𝒢(ω)+j(ω)» avec «𝒢(ω)=1R» d'une part et «(ω)=Cω1Lω» d'autre part nous en déduisons :

  • « l'admittance du RLC parallèle YRLC(ω)=|YRLC_(jω)|=𝒢2(ω)+2(ω)=1R2+(Cω1Lω)2» [l'admittance est minimale pour ω=ω0[13] la pulsation propre du RLC parallèle et elle devient infiniment grande à T.B.F. et à T.H.F.[48]] et
  • « l'avance de phase de la tension aux bornes du RLC parallèle sur l'intensité le traversant φuφi=arg[YRLC_(jω)]=arctan[(ω)𝒢(ω)]= arctan(Cω1Lω1R)»[49] [la tension aux bornes du RLC parallèle et l'intensité le traversant sont en phase pour ω=ω0[13] la pulsation propre du RLC série et elle devient en quadrature avance à T.B.F.[50]Modèle:,[51] et en quadrature retard à T.H.F.[52]Modèle:,[53]].

Impédance complexe d'un « R L C parallèle » en r.s.f. de fréquence fréquence f = ω/(2π)

Modèle:AlIl est possible que l'on ait besoin de déterminer l'impédance complexe d'un

RLC

parallèle dans l'hypothèse où il serait en série avec d'autres D.P.L[3]., on trouverait

«ZRLC_(jω)=1YRLC_(jω)=11R+jCω+1jLω»[36]
soit encore «ZRLC_(jω)=jLωjLωRLCω2+1»[54].

Résistance et réactance d'un « R L C parallèle » en r.s.f. de fréquence f = ω/(2π)

Modèle:AlIl faut donc mettre l'impédance complexe sous sa forme algébrique «ZRLC_(jω)=1YRLC_(jω)=11R+j(Cω1Lω)» d'où la nécessité de multiplier haut et bas par le complexe conjugué du dénominateur soit «ZRLC_(jω)=1Rj(Cω1Lω)1R2+(Cω1Lω)2»[55] et on en tire :

  • « la résistance du RLC parallèle (ω)=1R1R2+(Cω1Lω)2=R1+(RCωRLω)2» toujours 0[27]Modèle:,[56] différente de la résistance du conducteur ohmique[57] et
  • « la réactance du RLC parallèle X(ω)=Cω1Lω1R2+(Cω1Lω)2=R(RCωRLω)1+(RCωRLω)2» pouvant prendre n'importe quelle valeur réelle[58].

Lois d'Ohm généralisées en électricité complexe associée au r.s.f. pour des D.A.L. (en convention générateur), impédance complexe interne, modèles générateur de tension et de courant

Modèle générateur de tension du G.B.F. en électricité complexe associée au r.s.f.

Modèle:AlUn G.B.F.[59] a une f.e.m. e(t) T-périodique et un D.P.L[3]. interne, linéaire au sens de l'A.R.Q.S. ;

Modèle:Alquand la f.e.m. est sinusoïdale de pulsation ω=2πT on peut associer au G.B.F[59]. un modèle générateur de tension en complexe « association d'une source de tension parfaite de f.e.m. instantanée complexe e_(t)=E_2exp(jωt)E_=Eexp(jφe) est la f.e.m. efficace complexe, en série avec un D.P.L[3]. d'impédance complexe interne z_ dont le module est l'impédance interne (de valeur usuelle 50Ω)» ;

Modèle:Alen convention générateur on peut appliquer, aux grandeurs instantanées complexes, la loi d'Ohm[4] généralisée

«u_(t)=e_(t)z_i_(t)» où
«u_(t)=U_2exp(jωt) est la tension instantanée complexe aux bornes du G.B.F. »[59] avec «U_=Uexp(jφu) la tension efficace complexe » et
«i_(t)=I_2exp(jωt) l'intensité instantanée complexe du courant délivré par le G.B.F. »[59] avec «I_=Iexp(jφi) l'intensité efficace complexe » ;

Modèle:Alsi on divise par

2exp(jωt)

, on obtient la loi d'Ohm[4] généralisée en valeurs efficaces complexes

«U_=E_z_I_».

Modèle générateur de courant du G.B.F. en électricité complexe associée au r.s.f.

Modèle:AlOn peut aussi modéliser un G.B.F[59]. en générateur de courant (même si c'est nettement moins utilisé qu'en régime permanent) ;

Modèle:Alen régime sinusoïdal forcé de pulsation ω=2πT on peut associer au G.B.F[59]. un modèle générateur de courant en complexe « association d'une source de courant parfaite de c.e.m. instantané complexe η_(t)=I0_2exp(jωt)I0_=I0exp(jφη) est le c.e.m. efficace complexe, en parallèle avec un D.P.L[3]. d'impédance complexe interne z_ dont le module est l'impédance interne (de valeur usuelle 50Ω)» ;

Modèle:Alen convention générateur on peut appliquer, aux grandeurs instantanées complexes, la loi d'Ohm[4] généralisée

«i_(t)=η_(t)u_(t)z_» où
«i_(t)=I_2exp(jωt) est l'intensité instantanée complexe du courant délivré par le G.B.F. »[59] avec «I_=Iexp(jφi) l'intensité efficace complexe » et
«u_(t)=U_2exp(jωt) la tension instantanée complexe aux bornes du G.B.F. »[59] avec «U_=Uexp(jφu) la tension efficace complexe » ;

Modèle:Alsi on divise par

2exp(jωt)

, on obtient la loi d'Ohm[4] généralisée en valeurs efficaces complexes

«I_=I0_U_z_».

Lien entre les modèles générateurs de tension et de courant du G.B.F. en électricité complexe associée au r.s.f.

Modèle:Al« Le D.P.L[3]. interne est le même dans les deux modèles, d'impédance complexe interne z_» ;

Modèle:Al« le c.e.m. instantané complexe

η_(t)

est lié à la f.e.m. instantanée complexe

e_(t)

et l'impédance complexe interne

z_

» selon

«η_(t)=e_(t)z_e_(t)=z_η_(t)»[60] ;

Modèle:Alsi on divise par

2exp(jωt)

, on obtient le lien entre c.e.m. et f.e.m. efficaces complexes ainsi que l'impédance complexe interne

«I0_=E_z_E_=z_I0_»[60].

Pont diviseur de tension (P.D.T.) en électricité complexe associée au r.s.f., représentation de Thévenin équivalente vue de la sortie du pont diviseur de tension complexe alimenté en entrée

Présentation du P.D.T. en électricité complexe associée au r.s.f.

Schéma de situation d'un pont diviseur de tension en électricité complexe associée au r.s.f[1]. de fréquence f=ω2π alimenté en entrée par une tension ue_(t), donnant en sortie une tension us_(t)

Modèle:AlUn pont diviseur de tension (P.D.T.) en électricité complexe associée au r.s.f[1]. de fréquence f=ω2π est un quadripôle linéaire passif, alimenté en entrée par une tension instantanée complexe ue_(t) entre les bornes E et M de laquelle deux D.P.L[3]. d'impédances complexes Z1_(jω) et Z2_(jω) sont montés en série quand la sortie définie parallèlement au D.P.L[3]. d'impédance complexe Z1_(jω) entre les bornes S et M est ouverte (le pont diviseur de tension étant dit « en sortie ouverte ») mais si cette sortie entre les bornes S et M est fermée sur une « charge »[61]Modèle:,[62], le D.P.L[3]. d'impédance complexe Z2_(jω) est en série avec l'association parallèle « D.P.L[3]. d'impédance complexe Z1_(jω) et charge de sortie », la tension instantanée complexe aux bornes de cette association étant us_(t).

Modèle:AlLes grandeurs électriques d'entrée sont définies en convention récepteur pour l'entrée du P.D.T[63]. et simultanément en convention générateur pour la source qui l'alimente :

  • « tension instantanée complexe d'entrée ue_(t)=Ue_2exp(jωt)» de « tension efficace complexe d'entrée Ue_=Ueexp(jφue)» et
  • « intensité instantanée complexe du courant d'entrée ie_(t)=Ie_2exp(jωt)» d'« intensité efficace complexe d'entrée Ie_= Ieexp(jφie)» ;

Modèle:Alles grandeurs électriques de sortie sont définies en convention générateur pour la sortie du P.D.T[63]. et simultanément en convention récepteur pour la charge aux bornes de laquelle le P.D.T[63]. est branché :

  • « tension instantanée complexe de sortie us_(t)=Us_2exp(jωt)» de « tension efficace complexe de sortie Us_=Usexp(jφus)» et
  • « intensité instantanée complexe du courant de sortie is_(t)=Is_2exp(jωt)» d'« intensité efficace complexe de sortie Is_=Isexp(jφis)»[64].

Générateur de Thévenin en électricité complexe associée au r.s.f. équivalent au réseau dipolaire « P.D.T. alimenté en entrée par ue(t) et vu des bornes de sortie »

Énoncé du résultat

Modèle:Théorème

Démonstration

Modèle:AlLe but recherché est la détermination de l'expression de us_(t) en fonction de ue_(t), is_(t) et les composants passifs du P.D.T[63]. et pour cela on utilise :

  • la loi de maille[65] soit «us_(t)+Z2_(jω)ie_(t)ue_(t)=0(𝔪)» dans laquelle on élimine ie_(t) par
  • la loi de nœud «ie_(t)=i1_(t)+is_(t)(𝔫)»[66] ou, en explicitant l'intensité instantanée complexe i1_(t) du courant traversant Z1_(jω) en fonction de us_(t) par loi d'Ohm[4] en complexe «i1_(t)= us_(t)Z1_(jω)», la nouvelle expression de loi de nœud «ie_(t)=us_(t)Z1_(jω)+is_(t)(𝔫)» soit

Modèle:Alen reportant dans l'équation de maille (𝔪) «us_(t)+Z2_(jω)[us_(t)Z1_(jω)+is_(t)]ue_(t)=0» ou, en regroupant les termes en tension instantanée complexe de sortie, us_(t)[1+Z2_(jω)Z1_(jω)]= ue_(t)Z2_(jω)is_(t) ou encore «Z1_(jω)+Z2_(jω)Z1_(jω)us_(t)= ue_(t)Z2_(jω)is_(t)» soit finalement,
Modèle:Aldans la mesure où «Z1_(jω)+Z2_(jω) est non nulle »[67], «us_(t)=Z1_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω)ue_(t)Z1_(jω)Z2_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω)is_(t)» dans laquelle on reconnaît le générateur de Thévenin[68] en complexe équivalent au R.D.L[69]. en convention générateur à savoir

  • de f.e.m. instantanée complexe (de Thévenin)[68] «eTh_(t)=us,0_(t)=Z1_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω)ue_(t)»[70] et
  • d'impédance complexe (de Thévenin)[68] «zTh_(jω)=Z1_(jω)Z2_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω)»[71] ;

Modèle:Alsi «Z1_(jω)+Z2_(jω)=0»[67], l'équation de maille transformée se réécrivant «ue_(t)Z2_(jω)is_(t)=0us_(t)» permet d'en déduire is_(t)= ue_(t)Z2_(jω)us_(t) ou «is_(t)= ue_(t)Z1_(jω)us_(t)» établissant une équivalence avec une source de courant parfaite en complexe.

Modèle:AlCommentaires : Il est relativement facile de retrouver les caractéristiques du générateur de Thévenin[68] en complexe équivalent au R.D.L[69]. « P.D.T[63]. complexe alimenté en entrée par ue_(t) et vu des bornes de sortie » si on les a oubliées et dans la mesure où le générateur de Thévenin[68] en complexe existe c'est-à-dire si Z1_(jω)+Z2_(jω)0[67], en effet :

  • d'une part la f.e.m. instantanée complexe de Thévenin[68] étant la tension instantanée complexe de sortie ouverte, c'est la fraction Z1_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω) de la tension instantanée complexe d'entrée,
  • d'autre part l'impédance complexe de Thévenin[68] étant l'impédance complexe du R.D.L[69]. vue des bornes de sortie quand ce dernier est rendu passif[72] c'est-à-dire quand on a remplacé la tension instantanée complexe d'entrée par un court-circuit, le R.D.P[73]. « P.D.T[63]. complexe court-circuité en entrée et vu des bornes de sortie » est alors l'association parallèle des D.P.L[3]. d'impédances complexes Z2_(jω) et Z1_(jω)[74] soit zTh_(jω)=Z1_(jω)Z2_(jω)= Z1_(jω)Z2_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω).

Le résultat le plus utilisé : P.D.T. en sortie ouverte alimenté en entrée par ue(t)

Modèle:Théorème Modèle:AlIl suffit de faire is_(t)=0 dans le résultat du générateur de Thévenin[68] en complexe précédemment démontré en se souvenant que son existence suppose Z1_(jω)+Z1_(jω)0, toutefois nous allons refaire la démonstration dans le cas particulier d'une sortie ouverte.

Modèle:AlDémonstration : La sortie étant ouverte «is_(t)=0»,

Modèle:AlModèle:Transparentles D.P.L[3]. d'impédances complexes Z2_(jω) et Z1_(jω) étant montés en série sont traversés par le même courant d'intensité instantanée complexe ie_(t) supposée finie,

Modèle:AlModèle:Transparentla loi d'Ohm[4] en complexe appliquée au D.P.L[3]. d'impédance complexe Z1_(jω) conduit à «us,0_(t)=Z1_(jω)ie_(t)» et

Modèle:AlModèle:Transparentcelle appliquée à l'association série des D.P.L[3]. d'impédances complexes Z2_(jω) et Z1_(jω) à «ue_(t)=[Z1_(jω)+Z2_(jω)]ie_(t)» mais ue_(t) étant de valeur finie, ie_(t) ne sera de valeur finie que si Z1_(jω)+Z2_(jω)0, nous voyons donc la « nécessité pour que ie_(t) reste de valeur finie que Z1_(jω)+Z2_(jω) soit non nulle »,

Modèle:AlModèle:Transparentd'où en éliminant ie_(t) par «ie_(t)=ue_(t)Z1_(jω)+Z2_(jω) de valeur finie si Z1_(jω)+Z2_(jω)0», l'expression de la tension instantanée complexe de sortie ouverte «us,0_(t)= Z1_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω)ue_(t)»[75].

Modèle:AlCommentaires : C'est de cette expression us,0_(t)=Z1_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω)ue_(t)[76] que l'on tire le nom « pont diviseur de tension en complexe » (et en sortie ouverte) car ue_(t) est la tension instantanée complexe aux bornes de Z2_(jω) et Z1_(jω) montées en série et us,0_(t) la tension instantanée complexe aux bornes de Z1_(jω)[77], tension ne représentant que la fraction Z1_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω) de ue_(t) ;

Modèle:AlModèle:Transparentsi on s'intéressait à la tension instantanée complexe u2_(t) aux bornes de Z2_(jω) au lieu de u1_(t) celle aux bornes de Z1_(jω), on reconnaîtrait de même un pont diviseur de tension en complexe alimenté en entrée par ue_(t) et en sortie ouverte aux bornes de Z2_(jω) d'où, en permutant les indices 1 et 2, le résultat suivant u2_(t)=Z2_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω)ue_(t)[76]Modèle:,[78].

Simplification de circuits par reconnaissance de pont(s) diviseur(s) de tension en électricité complexe associée au r.s.f.

Dans tout ce paragraphe le « P.D.T[63]. alimenté en entrée par ue(t) et fermé sur une charge » est équivalent à un générateur de Thévenin[68] en complexe
c'est-à-dire que nous supposons Z1_(jω)+Z2_(jω)0[79].

Pont diviseur de tension alimenté en entrée par ue(t) et fermé sur une charge d'impédance complexe connue

Modèle:AlOn souhaite déterminer la tension instantanée complexe de sortie us_(t) d'un « P.D.T[63]. en complexe alimenté en entrée par ue_(t) et fermé sur une charge d'impédance complexe Zu_(jω)» en fonction de la tension instantanée complexe d'entrée ue_(t), des impédances complexes du pont et de l'impédance complexe d'utilisation Zu_(jω) ; il y a deux façons de procéder :

  • Remarquer que «Zu_(jω) est en sur Z1_(jω)», « remplacer cette association parallèle par son impédance complexe équivalente » et « reconnaître un R.D.L[69]. en sortie ouverte “ P.D.T[63]. en complexe alimenté en entrée par ue_(t) et en sortie ouverte aux bornes de Z1_(jω)Zu_(jω)” »
  • « Remplacer le R.D.L[69]. “ P.D.T[63]. en complexe alimenté en entrée par ue_(t) et vu des bornes de sortie ” par son générateur de Thévenin[68] équivalent en complexe » et « reconnaître dans le nouveau circuit un R.D.L[69]. en sortie ouverte “ P.D.T[63]. en complexe alimenté en entrée par eTh_(t), d'impédance complexe d'attaque zTh_(jω)[80] et en sortie ouverte aux bornes de Zu_(jω)” »

1ère résolution : remplacer l'impédance complexe du P.D.T. en parallèle sur l'impédance complexe de la charge de sortie par son impédance complexe équivalente

Schéma d'un P.D.T[63]. en complexe alimenté en entrée par ue_(t) et fermé sur une impédance complexe Zu_(jω), traitement en considérant Zéq_(jω) =Z1_(jω)Zu_(jω) en sortie ouverte d'un P.D.T[63]. en complexe alimenté en entrée par ue_(t)

Modèle:AlVoir schéma de situation ci-contre :

Modèle:AlOn utilise que l'impédance complexe de la charge Zu_(jω) est montée en sur Z1_(jω), et « on remplace l'association parallèle par son D.P.L[3]. équivalent d'impédance complexe Zéq_(jω)=Z1_(jω)Zu_(jω)Z1_(jω)+Zu_(jω)» puis,
Modèle:Alon considère le « nouveau P.D.T[63]. en complexe alimenté en entrée par ue_(t) et en sortie ouverte aux bornes de Zéq_(jω)»[81] d'où l'expression de la tension instantanée complexe de sortie ouverte de ce nouveau P.D.T[63].

Modèle:Al«

us_(t)=Zéq_(jω)Z2_(jω)+Zéq_(jω)ue_(t)=Z1_(jω)Zu_(jω)Z1_(jω)+Zu_(jω)Z2_(jω)+Z1_(jω)Zu_(jω)Z1_(jω)+Zu_(jω)ue_(t)

»[82] ou,
Modèle:Alen multipliant haut et bas par

Z1_(jω)+Zu_(jω)

,

«us_(t)=Z1_(jω)Zu_(jω)Z2_(jω)[Z1_(jω)+Zu_(jω)]+Z1_(jω)Zu_(jω)ue_(t)»[83]Modèle:,[78].

2ème résolution : utiliser le générateur de Thévenin du P.D.T. alimenté en entrée par ue(t)

P.D.T[63]. en complexe alimenté en entrée par ue_(t) et fermé sur une impédance complexe Zu_(jω), traitement en considérant le générateur de Thévenin[68] en complexe équivalent [eTh_(t), zTh_(jω)] fermé sur Zu_(jω) puis le nouveau P.D.T[63]. en complexe alimenté en entrée par eTh_(t) et en sortie ouverte

Modèle:AlOn remplace le R.D.L[69]. « pont diviseur de tension en complexe alimenté en entrée par ue_(t) et vu des bornes de sortie » par le générateur de Thévenin[68] équivalent en complexe[84]

  • de f.e.m. de Thévenin[68] «eTh_(t)=Z1_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω)ue_(t)» et
  • d'impédance complexe de Thévenin[68] «zTh_(jω)=Z1_(jω)Z2_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω)»,

Modèle:Alon obtient alors le schéma ci-contre dans lequel
Modèle:Alon reconnaît un « P.D.T[63]. en complexe alimenté en entrée par eTh_(t) et en sortie ouverte aux bornes de Zu_(jω)» d'où l'expression de la tension instantanée complexe de sortie ouverte de ce nouveau P.D.T[63].

Modèle:Al«

us_(t)=Zu_(jω)zTh_(jω)+Zu_(jω)eTh_(t)=Zu_(jω)Z1_(jω)Z2_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω)+Zu_(jω)Z1_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω)ue_(t)

»[82] ou, par simplification évidente,

«us_(t)=Z1_(jω)Zu_(jω)Z1_(jω)Z2_(jω)+Zu_(jω)[Z1_(jω)+Z2_(jω)]ue_(t)»[85]Modèle:,[78]Modèle:,[83].

Pont diviseur de courant (P.D.C.) en électricité complexe associée au r.s.f., représentation de Norton équivalente vue de la sortie du pont diviseur de courant complexe alimenté en entrée

Présentation du P.D.C. en électricité complexe associée au r.s.f.

Schéma de situation d'un pont diviseur de courant en électricité complexe associée au r.s.f[1]. de fréquence f=ω2π alimenté en entrée par un courant d'intensité instantanée complexe ie_(t) et donnant en sortie un courant d'intensité instantanée complexe is_(t)

Modèle:AlUn pont diviseur de courant (P.D.C.) en électricité complexe associée au r.s.f[1]. de fréquence f=ω2π est un quadripôle linéaire passif, alimenté en entrée par un courant d'intensité instantanée complexe ie_(t) entrant par la borne E et traversant deux D.P.L[3]. d'impédances complexes Z1_(jω) et Z2_(jω) lesquels sont montés en parallèle quand la sortie en série avec le D.P.L[3]. d'impédance complexe Z1_(jω) est court-circuitée (le pont diviseur de courant étant dit « en sortie court-circuitée ») mais si cette sortie est fermée sur une « charge »[61]Modèle:,[62], le D.P.L[3]. d'impédance complexe Z2_(jω) est en parallèle avec l'association série « D.P.L[3]. d'impédance complexe Z1_(jω) et charge de sortie », l'intensité instantanée complexe du courant sortant par la borne S étant is_(t).

Modèle:AlLes grandeurs électriques d'entrée sont définies en convention récepteur pour l'entrée du P.D.C[86]. et simultanément en convention générateur pour la source qui l'alimente :

  • « intensité instantanée complexe du courant d'entrée ie_(t)=Ie_2exp(jωt)» d'« intensité efficace complexe d'entrée Ie_= Ieexp(jφie)» et
  • « tension instantanée complexe d'entrée ue_(t)=Ue_2exp(jωt)» de « tension efficace complexe d'entrée Ue_= Modèle:Nobr

Modèle:Alles grandeurs électriques de sortie sont définies en convention générateur pour la sortie du P.D.C[86]. et simultanément en convention récepteur pour la charge aux bornes de laquelle le P.D.C[86]. est branché :

  • « intensité instantanée complexe du courant de sortie is_(t)=Is_2exp(jωt)» d'« intensité efficace complexe de sortie Is_=Isexp(jφis)» et
  • « tension instantanée complexe de sortie us_(t)=Us_2exp(jωt)» de « tension efficace complexe de sortie Us_=Usexp(jφus)»[87].

Générateur de Norton en électricité complexe associée au r.s.f. équivalent au réseau dipolaire « P.D.C. alimenté en entrée par ie(t) et vu des bornes de sortie »

Énoncé du résultat

Modèle:Théorème

Démonstration

Modèle:AlLe but recherché est la détermination de l'expression de is_(t) en fonction de ie_(t), us_(t) et les composants passifs du P.D.C[86]. et pour cela on utilise :

  • la loi de nœud «ie_(t)=i2_(t)+is_(t)(𝔫)»[88] dans laquelle on élimine i2_(t) par
  • la loi de maille[65] soit «us_(t)+Z1_(jω)is_(t)ue_(t)=0(𝔪)» ou, en explicitant la tension instantanée complexe d'entrée ue_(t) en fonction de i2_(t) par loi d'Ohm[4] en complexe «ue_(t)= Z2_(jω)i2_(t)», la nouvelle expression de loi de maille «us_(t)+Z1_(jω)is_(t)Z2_(jω)i2_(t)= 0(𝔪)» dont on tire «i2_(t)=us_(t)Z2_(jω)+Z1_(jω)Z2_(jω)is_(t)» ;

Modèle:Alen reportant dans l'équation de nœud (𝔫) «ie_(t)=us_(t)Z2_(jω)+Z1_(jω)Z2_(jω)is_(t)+is_(t)» ou, en regroupant les termes en intensité instantanée complexe de sortie, is_(t)[1+Z1_(jω)Z2_(jω)]= ie_(t)us_(t)Z2_(jω) ou encore «Z1_(jω)+Z2_(jω)Z2_(jω)is_(t)= ie_(t)us_(t)Z2_(jω)» soit finalement
Modèle:Aldans la mesure où «Z1_(jω)+Z2_(jω) est non nulle »[67], «is_(t)=Z2_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω)ie_(t)us_(t)Z1_(jω)+Z2_(jω)» dans laquelle on reconnaît le générateur de Norton[89] en complexe équivalent au R.D.L[69]. en convention générateur à savoir

  • de c.e.m. instantané complexe (de Norton)[89] «ηN_(t)=is,c.c._(t)=Z2_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω)ie_(t)»[90] et
  • d'impédance complexe (de Norton)[89] «zN_(jω)=Z1_(jω)+Z2_(jω)»[91] ;

Modèle:Alsi «Z1_(jω)+Z2_(jω)=0»[67], l'équation de nœud transformée se réécrivant «ie_(t)us_(t)Z2_(jω)=0is_(t)» permet d'en déduire us_(t)= Z2_(jω)ie_(t)is_(t) ou «us_(t)= Z1_(jω)ie_(t)is_(t)» établissant une équivalence avec une source de tension parfaite en complexe.

Modèle:AlCommentaires : Il est relativement facile de retrouver les caractéristiques du générateur de Norton[89] en complexe équivalent au R.D.L[69]. « P.D.C[86]. complexe alimenté en entrée par ie_(t) et vu des bornes de sortie » si on les a oubliées et dans la mesure où le générateur de Norton[89] en complexe existe c'est-à-dire dans l'hypothèse Z1_(jω)+Z2_(jω)0[67], en effet :

  • d'une part le c.e.m. instantané complexe de Norton[89] étant l'intensité instantanée complexe de sortie court-circuitée, c'est la fraction Z2_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω)[92] de l'intensité instantanée complexe d'entrée,
  • d'autre part l'impédance complexe de Norton[89] étant l'impédance complexe du R.D.L[69]. vue des bornes de sortie quand ce dernier est rendu passif[93] c'est-à-dire quand on a remplacé la tension instantanée complexe d'entrée par un interrupteur ouvert, le R.D.P[73]. « P.D.C[86]. complexe ouvert en entrée et vu des bornes de sortie » est alors l'association série des D.P.L[3]. d'impédances complexes Z2_(jω) et Z1_(jω)[94] dont on tire zN_(jω)=Z1_(jω)sérieZ2_(jω)= Z1_(jω)+Z2_(jω).

Le résultat le plus utilisé : P.D.C. en sortie court-circuitée alimenté en entrée par ie(t)

Modèle:Théorème

Pont diviseur de courant en complexe alimenté en entrée par ie_(t) et en sortie court-circuitée

Modèle:AlIl suffit de faire us_(t)=0 dans le résultat du générateur de Norton[89] en complexe précédemment démontré en se souvenant que son existence suppose Z1_(jω)+Z1_(jω)0, toutefois nous allons refaire la démonstration dans le cas particulier d'une sortie court-circuitée.

Modèle:AlDémonstration : La sortie étant court-circuitée «us_(t)=0»,

Modèle:AlModèle:Transparentles D.P.L[3]. d'impédances complexes Z2_(jω) et Z1_(jω) étant montés en parallèle sont soumis à la même tension instantanée complexe ue_(t) supposée finie,

Modèle:AlModèle:Transparentla loi d'Ohm[4] en complexe appliquée au D.P.L[3]. d'impédance complexe Z1_(jω) conduit à «is,c.c._(t) =ue_(t)Z1_(jω)» et

Modèle:AlModèle:Transparentcelle appliquée à l'association parallèle des D.P.L[3]. d'impédances complexes Z2_(jω) et Z1_(jω) à «ie_(t)= ue_(t)Z1_(jω)Z2_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω)= ue_(t)[Y1_(jω)+Y2_(jω)]»[95] mais ie_(t) étant de valeur finie, ue_(t) ne sera de valeur finie que si Y1_(jω)+Y2_(jω)0, nous voyons donc la « nécessité pour que ie_(t) reste de valeur finie que Z1_(jω)+Z2_(jω) soit non nulle »[96],

Modèle:AlModèle:Transparentd'où en éliminant ue_(t) par «ue_(t)=Z1_(jω)Z2_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω)ie_(t) de valeur finie si Z1_(jω)+Z2_(jω)0», l'expression de l'intensité instantanée complexe de sortie court-circuitée Modèle:Nobr Z2_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω)ie_(t)»[97]

Modèle:AlCommentaires : C'est de cette expression is,c.c._(t)=Z2_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω)ie_(t)[98] que l'on tire le nom « pont diviseur de courant en complexe » (et en sortie court-circuitée) car ie_(t) est l'intensité instantanée complexe du courant traversant Z2_(jω) et Z1_(jω) montées en parallèle et is,c.c._(t) l'intensité instantanée complexe du courant traversant Z1_(jω)[99], intensité ne représentant que la fraction Z2_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω) de ie_(t) ;

Modèle:AlModèle:Transparentsi on s'intéressait à l'intensité instantanée complexe i2_(t) du courant traversant Z2_(jω) au lieu de i1_(t) celle du courant traversant Z1_(jω), on reconnaîtrait de même un pont diviseur de courant en complexe alimenté en entrée par ie_(t) et en sortie court-circuitée en série avec Z2_(jω) d'où, en permutant les indices 1 et 2, le résultat suivant i2_(t)=Z1_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω)ie_(t)[98]Modèle:,[78].

Simplification de circuits par reconnaissance de pont(s) diviseur(s) de courant en électricité complexe associée au r.s.f.

Dans tout ce paragraphe le « P.D.C[86]. alimenté en entrée par ie(t) et fermé sur une charge » est équivalent à un générateur de Norton[89] en complexe
c'est-à-dire que nous supposons Z1_(jω)+Z2_(jω)0[100].

Pont diviseur de courant alimenté en entrée par ie(t) et fermé sur une charge d'impédance complexe connue

Modèle:AlOn souhaite déterminer l'intensité instantanée complexe du courant de sortie is_(t) d'un « P.D.C[86]. en complexe alimenté en entrée par ie_(t) et fermé sur une charge d'impédance complexe Zu_(jω)» en fonction de l'intensité instantanée complexe du courant d'entrée ie_(t), des impédances complexes du pont et de l'impédance complexe d'utilisation Zu_(jω) ; il y a deux façons de procéder :

  • Remarquer que «Zu_(jω) est en série avec Z1_(jω)», « remplacer cette association série par son impédance complexe équivalente » et « reconnaître un R.D.L[69]. en sortie court-circuitée “ P.D.C[86]. en complexe alimenté en entrée par ie_(t) et en sortie court-circuitée à la suite de Z1_(jω)sérieZu_(jω)” »
  • « Remplacer le R.D.L[69]. “ P.D.C[86]. en complexe alimenté en entrée par ie_(t) et vu des bornes de sortie ” par son générateur de Norton[89] équivalent en complexe » et « reconnaître dans le nouveau circuit un R.D.L[69]. en sortie court-circuitée “ P.D.C[86]. en complexe alimenté en entrée par ηN_(t), d'impédance complexe d'attaque zN_(jω)[101] et en sortie court-circuitée à la suite de Zu_(jω)” »

1ère résolution : remplacer l'impédance complexe du P.D.C. en série avec l'impédance complexe de la charge de sortie par son impédance complexe équivalente

Schéma d'un P.D.C[86]. en complexe alimenté en entrée par ie_(t) et fermé sur une impédance complexe Zu_(jω), traitement en considérant Zéq_(jω) =Z1_(jω)sérieZu_(jω) en sortie court-circuitée d'un P.D.C[86]. en complexe alimenté en entrée par ie_(t)

Modèle:AlVoir schéma de situation ci-contre :

Modèle:AlOn utilise que l'impédance complexe de la charge Zu_(jω) est montée en série avec Z1_(jω), et « on remplace l'association série par son D.P.L[3]. équivalent d'impédance complexe Zéq_(jω)=Z1_(jω)+Zu_(jω)» puis,
Modèle:Alon considère le « nouveau P.D.C[86]. en complexe alimenté en entrée par ie_(t) et en sortie court-circuitée à la suite de Zéq_(jω) =Z1_(jω)+Zu_(jω)»[81] d'où l'expression de l'intensité instantanée complexe de courant de sortie court-circuitée de ce nouveau Modèle:Nobr

Modèle:Al«

is_(t)=Z2_(jω)Z2_(jω)+Zéq_(jω)ie_(t)=Z2_(jω)Z2_(jω)+[Z1_(jω)+Zu_(jω)]ie_(t)

»[102] et finalement

«is_(t)=Z2_(jω)Z2_(jω)+Z1_(jω)+Zu_(jω)ie_(t)»[103]Modèle:,[78].

2ème résolution : utiliser le générateur de Norton du P.D.C. alimenté en entrée par ie(t)

P.D.C[86]. en complexe alimenté en entrée par ie_(t) et fermé sur une impédance complexe Zu_(jω), traitement en considérant le générateur de Norton[89] en complexe équivalent [ηN_(t), zN_(jω)] fermé sur Zu_(jω) puis le nouveau P.D.C[86]. en complexe alimenté en entrée par ηN_(t) et en sortie court-circuitée à la suite de Zu_(jω)

Modèle:AlOn remplace le R.D.L[69]. « pont diviseur de courant en complexe alimenté en entrée par ie_(t) et vu des bornes de sortie » par le générateur de Norton[89] équivalent en complexe[104]

  • de c.e.m. de Norton[89] «ηN_(t)=Z2_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω)ie_(t)» et
  • d'impédance complexe de Norton[89] «zN_(jω)=Z1_(jω)+Z2_(jω)»,

Modèle:Alon obtient alors le schéma ci-contre dans lequel
Modèle:Alon reconnaît un « P.D.C[86]. en complexe alimenté en entrée par ηN_(t) et en sortie court-circuitée à la suite de Zu_(jω)» d'où l'expression de l'intensité instantanée complexe de courant de sortie courticircuitée de ce nouveau P.D.C[86]. «is_(t)=zN_(jω)zN_(jω)+Zu_(jω)ηN_(t)» et,

Modèle:Alen y reportant le c.e.m. et l'impédance complexes de Norton[89] «

is_(t)=Z1_(jω)+Z2_(jω)[Z1_(jω)+Z2_(jω)]+Zu_(jω)Z2_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω)ie_(t)

» ou, par simplification évidente

«is_(t)=Z2_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω)+Zu_(jω)ie_(t)»[105]Modèle:,[78]Modèle:,[103].

Association parallèle de deux sources linéaires non idéales de tension en électricité complexe associée au r.s.f., représentation de Thévenin équivalente à l'association, théorème de Millman appliqué au cas de deux branches du type « impédance complexe, potentiel complexe » délivrant un courant d'intensité connue (ou à connaître)

Association parallèle de deux sources linéaires non idéales de tension en électricité complexe associée au r.s.f. et générateur de Thévenin équivalent à l'association

Schéma de deux sources réelles de tension complexes associées au r.s.f[1]. de fréquence f=ω2π en parallèle délivrant un courant d'intensité complexe avec choix de convention générateur

Modèle:AlConsidérons le montage ci-contre dans lequel on a représenté les sources linéaires non idéales de tension sinusoïdale de fréquence f=ω2π par leur modèle générateur de Thévenin[68] en électricité complexe associée au r.s.f[1]. de pulsation ω ; vu des bornes de sortie ce R.D.L[69]. « association parallèle de deux sources non idéales de tension complexe » est équivalente à un générateur de Thévenin[68] en complexe dont nous cherchons la f.e.m. instantanée complexe (de Thévenin)[68] eTh_(t) et l'impédance complexe (de Thévenin)[68] zTh_(jω) :

Modèle:Alle plus simple pour l'obtenir passe par la transformation de chaque source réelle de tension complexe en son modèle générateur de Norton[89]Modèle:,[106] en complexe à savoir une “ association parallèle d'une source de courant parfaite de c.e.m. instantané complexe «ηk_(t)=ek_(t)zk_(jω)»[107] et d'un D.P.L[3]. d'impédance complexe «zk_(jω)»[107] ” puis de remplacer

  • l'association parallèle des deux D.P.L[3]. en complexe par leur D.P.L[3]. en complexe équivalent d'impédance complexe «zéq_(jω)= z1_(jω)z2_(jω)z1_(jω)+z2_(jω)»[108] ainsi que
  • l'association parallèle des deux sources de courant parfaites en complexe par leur source de courant parfaite en complexe équivalente de c.e.m. instantané complexe «ηéq_(t)=η1_(t)+η2_(t)=e1_(t)z1_(jω)+e2_(t)z2_(jω) =z2_(jω)e1_(t)+z1_(jω)e2_(t)z1_(jω)z2_(jω)»[109] ;

Modèle:Alon obtient alors le modèle générateur de Norton[89] complexe du R.D.L[69]. « association parallèle de deux sources non idéales de tension complexe » [c'est-à-dire l'association d'une source de courant parfaite complexe de c.e.m. instantané complexe «ηN_(t)=z2_(jω)e1_(t)+z1_(jω)e2_(t)z1_(jω)z2_(jω)» et d'un D.P.L[3]. en complexe d'impédance complexe «zN_(jω)=z1_(jω)z2_(jω)z1_(jω)+z2_(jω)»][106] et

Modèle:Alil reste à transformer, quand cela est possible, ce générateur de Norton[89] complexe en un générateur de Thévenin[68] complexe équivalent[110] pour établir le générateur de Thévenin[68] équivalent au R.D.L[69]. initial « association parallèle de deux sources non idéales de tension complexe » [c'est-à-dire l'association série d'une source de tension parfaite complexe de f.e.m. instantanée complexe «eTh_(t)= zN_(jω)ηN_(t)= z1_(jω)z2_(jω)z1_(jω)+z2_(jω)z2_(jω)e1_(t)+z1_(jω)e2_(t)z1_(jω)z2_(jω)= z2_(jω)e1_(t)+z1_(jω)e2_(t)z1_(jω)+z2_(jω)» et d'un D.P.L[3]. en complexe d'impédance complexe «zTh_(jω)=zN_(jω)= z1_(jω)z2_(jω)z1_(jω)+z2_(jω)»][106].

Modèle:AlConclusion : le générateur de Thévenin[68] en complexe équivalent au R.D.L[69]. « association parallèle de deux sources non idéales de tension complexe » a, « si z1_(jω)+z2_(jω)0»[111], pour

  • f.e.m. instantanée complexe (de Thévenin)[68] «eTh_(t)=z2_(jω)e1_(t)+z1_(jω)e2_(t)z1_(jω)+z2_(jω)»[78] et
  • impédance complexe (de Thévenin)[68] «zTh_(jω)=z1_(jω)z2_(jω)z1_(jω)+z2_(jω)» ;

Modèle:AlModèle:Transparentla loi d'Ohm[4] généralisée en complexe du générateur de Thévenin[68] en complexe équivalent au R.D.L[69]. « association parallèle de deux sources non idéales de tension complexe » s'écrit donc, en convention générateur :

«us_(t)=eTh_(t)zTh_(jω)is_(t)=z2_(jω)e1_(t)+z1_(jω)e2_(t)z1_(jω)+z2_(jω)z1_(jω)z2_(jω)z1_(jω)+z2_(jω)is_(t)»[106]Modèle:,[78].

Modèle:AlCommentaires : Le R.D.L[69]. « pont diviseur de tension en complexe alimenté en entrée par e1_(t) avec sortie aux bornes du D.P.L[69]. en complexe d'impédance complexe z2_(jω)» est un cas particulier de ce R.D.L[69]. « association parallèle de deux sources non idéales de tension complexe » avec e2_(t)=0, le générateur de Thévenin[68] équivalent en complexe a donc la même impédance complexe(de Thévenin)[68] «zTh_(jω)=z1_(jω)z2_(jω)z1_(jω)+z2_(jω)»[112] et sa f.e.m. instantanée complexe(de Thévenin)[68] qui, dans le R.D.L[69]. « association parallèle de deux sources non idéales de tension complexe » était une C.L[113]. des f.e.m. instantanées complexes des sources, les cœfficients des f.e.m. instantanées complexes étant croisés «z1_(jω)z1_(jω)+z2_(jω) pour e2_(t) et z2_(jω)z1_(jω)+z2_(jω) pour e1_(t)» devient, en imposante2_(t)=0, «eTh_(t)= z2_(jω)z1_(jω)+z2_(jω)e1_(t)» si «z1_(jω)+z2_(jω)0»[114].

Complément : théorème de Millman de l'électricité complexe associée au r.s.f. appliqué au nœud d'où partent deux branches de type « impédance complexe, potentiel complexe » lesquelles délivrent un courant d'intensité instantanée is(t) connue (ou à connaître)

Le théorème de Millman[115] en électricité complexe associée au r.s.f[1]. de fréquence f=ω2π doit être considéré comme un complément[116] mais
il est très pratique et permet le plus souvent un traitement plus rapide.
Réseau linéaire en électricité complexe associée au r.s.f[1]. de fréquence f=ω2π tracé en privilégiant un nœud S auquel n'aboutissent que deux branches internes de type [Z_(jω),v_(t)] et par lequel sort un courant d'intensité instantanée complexe is_(t), la référence des potentiels instantanés complexes étant un point interne M appelé masse

Modèle:AlIl s'agit du résultat du paragraphe précédent réécrit en termes de potentiel instantané complexe du nœud où on applique le théorème de Millman[115] de l'électricité complexe associée au r.s.f[1]. de fréquence f=ω2π (voir schéma ci-contre) :

Modèle:Alon pourra appliquer le théorème de Millman[115] de l'électricité complexe associée au r.s.f. de fréquence f=ω2π en un nœud S si, arrivent à ce nœud deux branches internes du type {Z_(jω),v_(t)}[117], la branche externe permettant le départ d'un courant d'intensité instantanée complexe is_(t) ;
Modèle:Alle théorème de Millman[115] de l'électricité complexe associée au r.s.f[1]. de fréquence f=ω2π appliqué au nœud S permet de déterminer le potentiel instantané complexe du nœud considéré en fonction des deux potentiels instantanés complexes et des deux impédances complexes définis sur chaque branche interne ainsi que de l'intensité instantanée complexes du courant délivré[118] ;

Modèle:All'« association parallèle de deux sources linéaires non idéales de tension en électricité complexe associée au r.s.f. » délivrant un courant d'intensité instantanée complexe is_(t) satisfait aux conditions d'« utilisation du théorème de Millman au nœud A» si « on choisit la masse en B» (voir schéma du paragraphe précédent)[119] ;

Modèle:Alor ayant établi «

us_(t)=z2_(jω)e1_(t)+z1_(jω)e2_(t)z1_(jω)+z2_(jω)z1_(jω)z2_(jω)z1_(jω)+z2_(jω)is_(t)

» si «

z1_(jω)+z2_(jω)0

»[120] on peut réécrire cette relation en termes de potentiels instantanés complexes car «

us_(t)=vA_(t)vB_(t)=vA_(t)

»[121] soit «

vA_(t)= z2_(jω)vC_(t)+z1_(jω)vD_(t)z1_(jω)+z2_(jω)z1_(jω)z2_(jω)z1_(jω)+z2_(jω)is_(t) =z2_(jω)vC_(t)+z1_(jω)vD_(t)z1_(jω)z2_(jω)is_(t)z1_(jω)+z2_(jω)

» ou, en divisant haut et bas par «

z1_(jω)z2_(jω)

»[122], l'expression suivante

«vA_(t)=vC_(t)z1_(jω)+vD_(t)z2_(jω)is_(t)1z1_(jω)+1z2_(jω)» [nécessitant «1z1_(jω)+1z2_(jω)0»[123]].

Modèle:Théorème Modèle:AlCommentaires : Pour appliquer le théorème de Millman[115] de l'électricité complexe associée au r.s.f[1]. de fréquence f=ω2π en un nœud, vérifier que les deux branches internes sont de type {Z_(jω),v_(t)} (choisir la « masse » [124] pour obtenir des potentiels instantanés complexes les plus simples possibles) et définir le courant délivré dans la branche externe ;
Modèle:AlModèle:Transparentle potentiel instantané complexe du nœud choisi est exprimé sous la forme d'un quotient d'une somme de trois intensités instantanées complexes sur une somme de deux admittances complexes, chaque branche interne ayant pour terme dans la somme du numérateur vk_(t)Zk_(jω) et pour terme dans la somme du dénominateur 1Zk_(jω), la branche externe n'ayant que le terme is_(t)[125] dans la somme du numérateur.

Complément : généralisation du théorème de Millman de l'électricité complexe associée au r.s.f.

La généralisation du théorème de Millman[115] de l'électricité complexe associée au r.s.f[1]. tout comme le théorème de Millman[115] du même domaine
doit être considéré comme un complément[116],
il est toutefois très pratique et son utilisation dans des circuits compliqués du r.s.f[1]. est quasi indispensable pour un traitement de durée acceptable.

Condition d'application du théorème de Millman de l'électricité complexe associée au r.s.f. en un nœud duquel part une branche externe par laquelle le courant est délivré

Réseau linéaire en électricité complexe associée au r.s.f[1]. de fréquence f=ω2π tracé en privilégiant un nœud S auquel aboutissent des branches internes de type [Z_(jω),v_(t)][126] et (éventuellement) des branches internes de type [i_(t)], nœud S par lequel sort un courant d'intensité instantanée complexe is_(t), la référence des potentiels instantanés complexes étant un point interne M appelé masse

Modèle:AlIl s'agit de la généralisation du théorème de Millman[115] de l'électricité complexe associée au r.s.f[1]. de fréquence f= ω2π avec modification des branches internes (voir schéma ci-contre) :

Modèle:Alon pourra appliquer la généralisation du théorème de Millman[115] de l'électricité complexe associée au r.s.f[1]. de fréquence f=ω2π en un nœud S si, arrivent à ce nœud des branches internes du type {Z_(jω),v_(t)}[117]Modèle:,[126] et (éventuellement) des branches internes de type {i_(t)}[127], la branche externe permettant le départ d'un courant d'intensité instantanée complexe is_(t) ;
Modèle:Alla généralisation du théorème de Millman[115] de l'électricité complexe associée au r.s.f[1]. de fréquence f=ω2π appliquée au nœud S permet de déterminer le potentiel instantané complexe du nœud considéré en fonction des potentiels instantanés complexes et des impédances complexes définis sur chaque branche interne de type {Z_(jω),v_(t)} ainsi que des intensités instantanées complexes des courants traversant chaque branche interne de type {i_(t)} et l'intensité instantanée complexe du courant délivré[118].

Énoncé du théorème de Millman appliqué au nœud S de sortie du réseau par lequel le courant sortant alimente la branche extérieure

Modèle:AlLa démonstration consiste

  • à transformer les n branches de type {Z_(jω),v_(t)} en leur modèle générateur de courant de l'électricité complexe[128],
  • à considérer les courants des m branches de type {i_(t)} comme des courants délivrés par des sources idéales de courant de l'électricité complexe,
  • à regrouper les n+m c.e.m. instantanés complexes en parallèle en un seul c.e.m. instantané complexe équivalent «ηéq_(t)»
  • puis regrouper les n D.P.L[3]. de l'électricité complexe en parallèle résultant des modèles générateurs de courant de l'électricité complexe équivalents aux branches de type {Z_(jω),v_(t)} en un seul D.P.L[3]. complexe équivalent d'admittance complexe «Yéq_(jω)»
  • pour terminer en écrivant que ce D.P.L[3]. complexe équivalent est traversée par le courant d'intensité instantanée complexe ηéq_(t)is_(t)[125] d'où «vS_(t) =ηéq_(t)is_(t)Yéq_(jω)» si «Yéq_(jω)0»[129].

Modèle:Théorème

Intérêt du théorème de Millman de l'électricité complexe associée au r.s.f.

Modèle:AlSi on cherche à déterminer le générateur de Thévenin[68] de l'électricité complexe associée au r.s.f[1]. de fréquence f=ω2π équivalent à un R.D.L[69]. actif complexe AB comportant une ou plusieurs sources, il peut être intéressant dans le cas où la notion de pont diviseur de tension complexe « ne serait pas opérationnelle » [130] d'appliquer le théorème de Millman[115] complexe en « chaque borne extrême A et B du réseau » [131] pour déterminer le potentiel instantané complexe de chaque borne en fonction des grandeurs internes et de l'« intensité instantané complexe du courant traversant le réseau » [132], puis de faire la différence pour obtenir la tension instantanée complexe aux bornes du réseau ;

Modèle:Alayant obtenu «vA_(t)=vA,0_(t)zA_(jω)is_(t)»[133] par application du théorème de Millman complexe en A et
Modèle:AlModèle:Transparent«vB_(t)=vB,0_(t)+zB_(jω)is_(t)»[134] par application du théorème de Millman complexe en B,
Modèle:Alla différence s'écrit alors «us_(t)=vA_(t)vB_(t)=[vA,0_(t)vB,0_(t)][zA_(jω)+zB_(jω)]is_(t)» et on reconnaît la loi d'Ohm[4] en complexe généralisée,

  • la « f.e.m. instantanée complexe de Thévenin[68] étant eTh_(t)=us,0_(t)=vA,0_(t)vB,0_(t)»[135] et
  • l'« impédance complexe de Thévenin[68] zTh_(jω)=zA_(jω)+zB_(jω)»[136].

Modèle:AlNous pourrons voir des exemples en exercices en plus de celui traité dans le paragraphe suivant [137].

Exemple d'utilisation du théorème de Millman de l'électricité complexe associée au r.s.f. : pont de type « Wheatstone » en r.s.f.

Détermination du générateur de Thévenin[68] complexe équivalent au R.D.L[69]. " pont de type Wheatstone[138] complexe alimenté en entrée par e_(t) et vu des bornes de sortie " par utilisation du théorème de Millman[115] complexe en chacune des bornes de sortie

Modèle:AlSoit le pont « de type Wheatstone »[138]Modèle:,[139] représenté ci-contre, alimenté en entrée par une source de tension parfaite de f.e.m. instantanée complexe e_(t) de f.e.m. efficace fixée et délivrant, à travers un détecteur d'impédance complexe interne Z𝒟_(jω) branché entre les bornes de sortie, un courant d'intensité instantanée complexe is_(t) ;

Modèle:Alsouhaitant évaluer l'intensité instantanée complexe is_(t) en fonction de e_(t), des quatre impédances complexes du pont et de celle Z𝒟_(jω) du détecteur, on détermine au préalable le générateur de Thévenin[68] en complexe équivalent au R.D.L[69]. « pont de type Wheatstone[138] alimenté en entrée par e_(t) et vu des bornes de sortie » par utilisation du théorème de Millman[115] en complexe successivement à chacune des bornes de sortie ;

Modèle:Alon choisit la masse en B ce qui permet de connaître vA_(t)=e_(t) en plus de vB_(t)=0 ;

Modèle:Alapplication du théorème de Millman complexe au nœud

C

 : il s'agit du théorème à deux branches internes de type

{Z_(jω),v_(t)}

avec une branche externe par laquelle un courant d'intensité instantanée complexe

is_(t)

s'éloigne de

C

[140] soit, « dans l'hypothèse où

Z1_(jω)+Z2_(jω)0

»[141], «

vC_(t)=vA_(t)Z1_(jω)+vB_(t)Z2_(jω)is_(t)1Z1_(jω)+1Z2_(jω)= e_(t)Z1_(jω)+0Z2_(jω)is_(t)1Z1_(jω)+1Z2_(jω)

» ou, en multipliant haut et bas par

Z1_(jω)Z2_(jω)

,

«vC_(t)= Z2_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω)e_(t)Z1_(jω)Z2_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω)is_(t)»[142] ;

Modèle:Alétude du cas très particulier

Z1_(jω)+Z2_(jω)=0

[143] : le R.D.L[69]. en complexe entre le nœud

C

et la masse

B (

la branche contenant le détecteur étant considérée comme externe

)

constitué de deux branches l'une

{Z1_(jω);e_(t)}

et l'autre

{Z2_(jω);0}

et délivrant un courant sortant de

C

d'intensité instantanée complexe

is_(t)

est équivalent au générateur de Norton[89] complexe de c.e.m. instantané complexe

e_(t)Z1_(jω)

et d'impédance complexe infinie[144] c'est-à-dire à une source de courant parfaite en complexe de c.e.m. instantané complexe

e_(t)Z1_(jω)=e_(t)Z2_(jω)

dont on déduit

«is_(t)=e_(t)Z1_(jω)=e_(t)Z2_(jω)vC_(t)»[145] ;

Modèle:Alapplication du théorème de Millman complexe au nœud

D

 : il s'agit du théorème à deux branches internes de type

{Z_(jω),v_(t)}

avec une branche externe par laquelle un courant d'intensité instantanée complexe

is_(t)

s'approche de

D

[140] soit, « dans l'hypothèse où

Z3_(jω)+Z4_(jω)0

»[146], «

vD_(t)= vA_(t)Z4_(jω)+vB_(t)Z3_(jω)+is_(t)1Z4_(jω)+1Z3_(jω)=e_(t)Z4_(jω)+0Z3_(jω)+is_(t)1Z4_(jω)+1Z3_(jω)

» ou, en multipliant haut et bas par

Z3_(jω)Z4_(jω)

,

«vD_(t)= Z3_(jω)Z3_(jω)+Z4_(jω)e_(t)+Z3_(jω)Z4_(jω)Z3_(jω)+Z4_(jω)is_(t)»[147] ;

Modèle:Alétude du cas très particulier

Z3_(jω)+Z4_(jω)=0

[143] : le R.D. en complexe entre le nœud

D

et la masse

B (

la branche contenant le détecteur étant considérée comme externe

)

constitué de deux branches l'une

{Z4_(jω);e_(t)}

et l'autre

{Z3_(jω);0}

et délivrant un courant entrant par

D

d'intensité instantanée complexe

is_(t)

est équivalent au générateur de Norton[89] complexe de c.e.m. instantané complexe

e_(t)Z4_(jω)

et d'impédance complexe infinie[148] c'est-à-dire à une source de courant parfaite en complexe de c.e.m. instantané complexe

e_(t)Z4_(jω)=e_(t)Z3_(jω)

dont on déduit

«is_(t)=e_(t)Z4_(jω)=e_(t)Z3_(jω)vD_(t)»[149] ;

Modèle:Alon termine en faisant la différence pour obtenir la tension instantanée complexe aux bornes du R.D.L[69]. « pont de type Wheatstone[138] alimenté en entrée par

e_(t)

et vu des bornes de sortie » soit, dans l'hypothèse où «

{Z1_(jω)+Z2_(jω)0etZ3_(jω)+Z4_(jω)0}

», soit la tension instantanée complexe aux bornes de ce R.D.L[69].

us_(t)=vC_(t)vD_(t)

en fonction de l'intensité instantanée complexe

is_(t)

 :

«us_(t)=vC_(t)vD_(t)=[Z2_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω)Z3_(jω)Z3_(jω)+Z4_(jω)]e_(t)[Z1_(jω)Z2_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω)+Z3_(jω)Z4_(jω)Z3_(jω)+Z4_(jω)]is_(t)»,

Modèle:Alet on en tire le générateur de Thévenin[68] en complexe équivalent

  • de f.e.m. instantanée complexe (de Thévenin)[68] «eTh_(t)=[Z2_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω)Z3_(jω)Z3_(jω)+Z4_(jω)]e_(t)» ou, en réduisant au même dénominateur eTh_(t)=Z2_(jω)[Z3_(jω)+Z4_(jω)]Z3_(jω)[Z1_(jω)+Z2_(jω)][Z1_(jω)+Z2_(jω)][Z3_(jω)+Z4_(jω)]e_(t) soit, après simplification évidente, «eTh_(t)= Z2_(jω)Z4_(jω)Z1_(jω)Z3_(jω)[Z1_(jω)+Z2_(jω)][Z3_(jω)+Z4_(jω)]e_(t)» et
  • d'impédance complexe (de Thévenin)[68] «zTh_(jω)=Z1_(jω)Z2_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω)+Z3_(jω)Z4_(jω)Z3_(jω)+Z4_(jω)» ;
Circuit équivalent dans lequel le R.D.L.A[150]. fermé sur une charge en complexe associé au r.s.f[1]. de fréquence f=ω2π est remplacé par son générateur de Thévenin[68] complexe équivalent

Modèle:Alnous obtenons finalement le schéma de sortie équivalent en complexe représenté ci-contre :

Modèle:Alon en déduit l'intensité instantanée complexe du courant traversant le détecteur par loi de Pouillet en complexe [151]Modèle:,[152] soit

«is_(t)=eTh_(t)zTh_(jω)+Z𝒟_(jω)=Z2_(jω)Z4_(jω)Z1_(jω)Z3_(jω)[Z1_(jω)+Z2_(jω)][Z3_(jω)+Z4_(jω)]e_(t)Z1_(jω)Z2_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω)+Z3_(jω)Z4_(jω)Z3_(jω)+Z4_(jω)+Z𝒟_(jω)» ou encore
«is_(t)=[Z2_(jω)Z4_(jω)Z1_(jω)Z3_(jω)]e_(t)Z1_(jω)Z2_(jω)[Z3_(jω)+Z4_(jω)]+Z3_(jω)Z4_(jω)[Z1_(jω)+Z2_(jω)]+ ZZ𝒟_(jω)[Z1_(jω)+Z2_(jω)][Z3_(jω)+Z4_(jω)]» dans l'hypothèse où «{Z1_(jω)+Z2_(jω)0etZ3_(jω)+Z4_(jω)0}» ;

Modèle:Alle sens du courant dépendant du signe de

eTh(t)

[153], on observe l'« absence de courant dans le détecteur » quand la f.e.m. de Thévenin[68] du générateur de Thévenin[68] équivalent au R.D.L[69]. « pont de type Wheatstone[138] alimenté en entrée par

e(t)

et vu des bornes de sortie » est nulle à tout instant soit

«eTh(t)=0t» eTh_(t)=0t, on dit alors que « le pont est équilibré » ce qui est réalisé «bsi Z2_(jω)Z4_(jω)=Z1_(jω)Z3_(jω)»[154].

Modèle:AlRetour sur les cas très particuliers Z1_(jω)+Z2_(jω)=0[143] ou Z3_(jω)+Z4_(jω)=0[143] : pour l'explication qui suit nous supposerons que {Z1_(jω)+Z2_(jω)=0Z3_(jω)+Z4_(jω)0}[155]Modèle:,[156] ;

Modèle:AlModèle:Transparentl'intensité instantanée complexe du courant traversant le détecteur étant fixée, indépendante des deux autres impédances complexes de somme non nulle et valant «is_(t)=e_(t)Z1_(jω)=e_(t)Z2_(jω)vC_(t)», il est impossible d'équilibrer le pont ;

Modèle:AlModèle:Transparentla valeur du potentiel instantané complexe du nœud D étant connue en fonction de is_(t) entre autres selon vD_(t)= Z3_(jω)Z3_(jω)+Z4_(jω)e_(t)+Z3_(jω)Z4_(jω)Z3_(jω)+Z4_(jω)is_(t) et is_(t) étant fixée, vD_(t) l'est aussi, le report de is_(t) dans l'expression de vD_(t) donne «vD_(t)= Z3_(jω)Z3_(jω)+Z4_(jω)e_(t)+Z3_(jω)Z4_(jω)Z3_(jω)+Z4_(jω)e_(t)Z1_(jω)=Z3_(jω)Z3_(jω)+Z4_(jω)[1+Z4_(jω)Z1_(jω)]e_(t)»[157] ;

Modèle:AlModèle:Transparentla détermination de la valeur du potentiel instantané complexe du nœud C ayant été substituée par celle de l'intensité instantanée complexe du courant is_(t) circulant dans le détecteur, nous utiliserons celle-ci ainsi que la valeur de l'impédance complexe du détecteur Z𝒟_(jω) pour en déduire Modèle:Nobr =Z𝒟_(jω)is_(t)=Z𝒟_(jω)e_(t)Z1_(jω)» vC_(t)=vD_(t)+Z𝒟_(jω)Z1_(jω)e_(t) soit finalement «vC_(t)=Z3_(jω)Z3_(jω)+Z4_(jω)[1+Z4_(jω)+Z𝒟_(jω)Z1_(jω)]e_(t)»[158].

Modèle:AlParmi les détecteurs possibles figurent

  • l'« oscilloscope » qui permet de visualiser la tension aux bornes d'un conducteur ohmique en fonction du temps [dans ces conditions z𝒟_(jω)R la résistance utilisée pour visualiser] ou
  • l'« ampèremètre » en fonctionnement alternatif qui mesure l'intensité efficace le traversant [dans ces conditions z𝒟_(jω)rA la résistance de l'ampèremètre correspondant au calibre choisi].

Modèle:AlLes différents types de pont (donnés [159] à titre documentaire) sont :

  • ponts universels P/Q[160] :

Modèle:Al pont de Wien[161] : (1)=R1en série avecC1 toutes deux variables[162], (2)=RensurC toutes deux à évaluer[163], (3)=R3 étalon et (4)=R4 étalon ;

Modèle:Al pont de Sauty[164] parallèle : (1)=RensurC toutes deux à déterminer, (2)=R2 étalon, (3)=R3 étalon et (4)=R4ensurC4 toutes deux variables ;

  • ponts universels PQ[165] :

Modèle:Al pont de Hay[166] : (1)=Ren série avecL toutes deux à déterminer, (2)=R2 étalon, (3)=R3en série avecC3 toutes deux variables et (4)=R4 étalon ;

Modèle:Al pont de Maxwell[167] : (1)=Ren série avecL toutes deux à déterminer, (2)=R2 étalon, (3)=R3ensurC3 toutes deux variables et (4)=R4 étalon.

Modèle:AlExemple de traitement d'un pont de Wien[161]Modèle:,[168] : trouver R et C en fonction de R1, C1, R3, R4 et ω ;

Modèle:AlModèle:Transparentles valeurs des quatre impédances complexes sont respectivement «Z1_(jω)=R1+1jC1ω», «Z2_(jω)= R1jCωR+1jCω=R1+jRCω», Modèle:Nobr et «Z4_(jω)=R4» ;

Modèle:AlModèle:Transparentla condition d'équilibre du pont s'écrivant «Z2_(jω)Z4_(jω)=Z1_(jω)Z3_(jω)» nous conduit ici à l'égalité de complexes «R1+jRCωR4= [R1+1jC1ω]R3» c'est-à-dire l'égalité des parties réelles de chaque membre et de celle des parties imaginaires d'où la modification du membre de gauche en multipliant haut et bas par le complexe conjugué du dénominateur et celle du membre de droite en le mettant sous forme algébrique «R[1jRCω]1+R2C2ω2R4=[R1j1C1ω]R3» dont on tire le système suivant «{RR41+R2C2ω2=R1R3R2R4Cω1+R2C2ω2=R3C1ω}» ;

Modèle:AlModèle:Transparenton élimine

1+R2C2ω2

en divisant la 2ème équation par la 1ère d'où «

RCω=1R1C1ω

» ce qui permet d'évaluer «

1+R2C2ω2= 1+1R12C12ω2=1+R12C12ω2R12C12ω2

» et par suite

R

par la 1ère équation soit

R=R1R3R4[1+R2C2ω2]=R1R3R41+R12C12ω2R12C12ω2

ou encore

«R=R1R3R4[1+1R12C12ω2]» ;

Modèle:AlModèle:Transparenton détermine

C

en reportant

R

dans

RCω=1R1C1ω

selon

C=1R1C1ω1Rω C=1R1C1ω2R4R1R3R12C12ω21+R12C12ω2

ou

«C=R4R3C11+R12C12ω2» ;

Modèle:AlModèle:Transparentexemple numérique : sous f=50Hz, avec R3=R4=1kΩ, on réalise l'équilibre avec C1=1,0μF et R1=1,0kΩ, on en déduit la résistance cherchée R1,0×1,01,0×1+(103)2×(106)2×(314)2(103)2×(106)2×(314)2[169] en kΩ soit encore R11,1kΩ ainsi que la capacité à évaluer C 1,01,01,01+(103)2×(106)2×(314)2[170] soit enfin C0,076μF=76nF.

Notes et références

  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 1,15 1,16 1,17 1,18 1,19 1,20 1,21 1,22 1,23 1,24 1,25 1,26 1,27 1,28 1,29 et 1,30 Régime Sinusoïdal Forcé.
  2. Une source réelle de tension en électricité complexe associée au r.s.f. est une association série d'une source idéale de tension complexe et d'un D.P.L. suivant la loi d'Ohm en complexe et
    Modèle:Alune source réelle de courant en électricité complexe associée au r.s.f. est une association parallèle d'une source idéale de courant complexe et d'un D.P.L. suivant la loi d'Ohm en complexe.
  3. 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 3,12 3,13 3,14 3,15 3,16 3,17 3,18 3,19 3,20 3,21 3,22 3,23 3,24 3,25 3,26 3,27 3,28 3,29 3,30 3,31 3,32 3,33 3,34 3,35 3,36 3,37 3,38 3,39 3,40 3,41 3,42 3,43 3,44 3,45 3,46 3,47 3,48 3,49 3,50 3,51 3,52 3,53 3,54 3,55 3,56 3,57 3,58 3,59 3,60 3,61 3,62 3,63 3,64 3,65 3,66 3,67 3,68 3,69 et 3,70 Dipôle(s) Passif(s) Linéaire(s).
  4. 4,00 4,01 4,02 4,03 4,04 4,05 4,06 4,07 4,08 4,09 4,10 4,11 4,12 et 4,13 Georg Simon Ohm (1789 - 1854) physicien allemand essentiellement connu pour sa découverte de la loi qui porte maintenant son nom.
  5. Même à B.F. (50Hz) la résistance de la bobine joue un rôle secondaire dans l'impédance 33Ω au lieu de 31,4Ω (c'est-à-dire un rôle secondaire dans le rapport de la tension efficace sur l'intensité efficace), le rôle est d'autant plus faible que la fréquence est élevée.
  6. À B.F. (50Hz) la résistance de la bobine joue un rôle légèrement plus important dans le déphasage 72,3° au lieu de 90° mais néanmoins un rôle qui reste réduit, le rôle étant d'autant plus faible que la fréquence est élevée.
  7. Ne pas faire de transformation a priori sur l'impédance complexe, les transformations à envisager dépendant de ce qu'on souhaite calculer,
    Modèle:Alen particulier mettre sous sa forme algébrique ZRCsérie_(jω)=RjCω ne présente un intérêt que si on s'intéresse aux parties réelle ou imaginaire,
    Modèle:Alde même réduire au même dénominateur selon ZRCsérie_(jω)=1+jRCωjCω=R1+jRCωjRCω présente l'intérêt d'introduire une quantité imaginaire pure jRCω sans dimension en laissant R comme seule grandeur homogène à une impédance.
  8. Dès que l'on fait une application numérique la forme algébrique devient la plus pratique.
  9. Rôle secondaire de la résistance dans l'impédance 334Ω au lieu de 318Ω (c'est-à-dire un rôle secondaire dans le rapport de la tension efficace sur l'intensité efficace), le rôle est d'autant plus faible que la fréquence est faible.
  10. Ici la forme algébrique devient importante d'où la transformation en ZRCsérie_(jω)=RjCω.
  11. Rôle légèrement plus important de la résistance dans le déphasage 72,5° au lieu de 90° mais néanmoins un rôle qui reste réduit, le rôle étant d'autant plus faible que la fréquence est faible.
  12. 12,0 12,1 12,2 et 12,3 On dira qu'un terme complexe d'une somme est prédominant s'il son module prédomine devant tous les modules des autres termes.
  13. 13,0 13,1 13,2 13,3 13,4 et 13,5 En effet Lω=1Cω ω2=1LC soit ω=1LC=ω0.
  14. Rôle secondaire de l'inductance propre dans l'impédance 9,5Ω au lieu de 10Ω (c'est-à-dire un rôle secondaire dans le rapport de la tension efficace sur l'intensité efficace), le rôle est d'autant plus faible que la fréquence est grande, en effet, si ω devient grande, ZRL=RLωR2+L2ω2R.
  15. 15,0 et 15,1 L'argument d'un quotient de complexes étant l'argument du numérateur auquel on retranche celui du dénominateur.
  16. Rôle légèrement plus important de l'inductance propre dans le déphasage 17,7° au lieu de 0° mais néanmoins un rôle qui reste réduit, le rôle étant d'autant plus faible que la fréquence est grande, en effet, si ω devient grande, φuφi=π2arctan(LωR)π2π20.
  17. L'impédance complexe ayant « quatre étages », on fait la réduction minimale à savoir multiplier haut et bas par jCω, la 2ème expression respectant l'usage courant consistant à noter la forme algébrique d'un complexe en commençant par sa partie réelle.
  18. Rôle secondaire de la capacité dans l'impédance 95,4Ω au lieu de 100Ω (c'est-à-dire un rôle secondaire dans le rapport de la tension efficace sur l'intensité efficace), le rôle est d'autant plus faible que la fréquence est faible, en effet, en effet, si ω devient faible, ZRC=R1+R2C2ω2 R.
  19. Voir le paragraphe « association parallèle de deux D.P.L. en r.s.f. de fréquence f = ω/(2π) » plus haut dans ce chapitre.
  20. Toutefois on utilise préférentiellement la propriété d'impédance complexe équivalente pour l'association parallèle de deux D.P.L. soit Zassoc. _(jω)= Z1_(jω)Z2_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω).
  21. Usuellement on note 1R l'admittance complexe du conducteur ohmique au lieu d'introduire sa conductance G.
  22. Liste non exhaustive.
  23. Comme on privilégie l'avance de phase de la tension sur l'intensité on notera Y_(jω)=Y(ω)exp[j(φuφi)].
  24. En effet Yassoc. série_(jω)=1Zassoc. série_(jω)=1Z1_(jω)+Z2_(jω)=11Y1_(jω)+1Y2_(jω)=1Y1_(jω)+Y2_(jω)Y1_(jω)Y2_(jω) Yassoc. série_(jω)=Y1_(jω)Y2_(jω)Y1_(jω)+Y2_(jω).
  25. Contrairement à la relation duale ci-contre qui est très peu utilisée, cette relation l'est très fréquemment et préférentiellement.
  26. Voir le paragraphe « exemple : impédance complexe d'un R L C série » plus haut dans ce chapitre.
  27. 27,0 et 27,1 On démontrera que la propriété (ω)0 est valable quelle que soit le D.P.L. en électricité complexe associée au r.s.f..
  28. Attention ce n'est pas parce qu'il y a un conducteur ohmique dans une association que la résistance de cette association en électricité complexe associée au r.s.f. est égale à la résistance du conducteur ohmique et
    Modèle:AlModèle:Transparentla résistance d'une association n'est pas nécessairement indépendante de la pulsation du r.s.f..
  29. Quand X(ω) est positive, la réactance est dite inductive, pour le RLC série cela correspond à ω>1LC=ω0,
    Modèle:Alquand X(ω) est négative, la réactance est dite capacitive, pour le RLC série cela correspond à ω<1LC=ω0,
    Modèle:Alquand X(ω) est nulle, il y a absence de réactance, pour le RLC série cela correspond à ω=1LC=ω0.
  30. C.-à-d. quand ω0 ou quand ω.
  31. L'argument se met effectivement sous un arctan() car la partie réelle de l'impédance complexe est toujours 0 (ceci restant vrai pour toute association de D.P.L. en r.s.f., sera démontré ultérieurement).
  32. Quand ω0 (T.B.F.) φuφi=arctan(Lω1CωR)arctan(1RCω)π2.
  33. Plus précisément quand ω<ω0 (correspondant à 1Cω>Lω) l'intensité du courant traversant le RLC série est en retard de phase sur la tension à ses bornes.
  34. Quand ω (T.H.F.) φuφi=arctan(Lω1CωR)arctan(LωR)+π2.
  35. Plus précisément quand ω>ω0 (correspondant à 1Cω<Lω) l'intensité du courant traversant le RLC série est en avance de phase sur la tension à ses bornes.
  36. 36,0 et 36,1 Ne pas faire de transformation a priori, celle-ci dépendant de ce qu'on cherche à calculer.
  37. On fait apparaître un numérateur homogène à une admittance et un dénominateur sans dimension.
  38. Anciennement appelée « permittance », mais aujourd'hui seule « susceptance » peut être utilisée.
  39. À partir de YRLCsérie_(jω)=jCωjRCωLCω2+1 obtenue en multipliant haut et bas par jCω de façon à réduire les étages, si on multipliait haut et bas par le complexe conjugué du nouveau dénominateur de façon à déterminer sa forme algébrique on obtiendrait YRLCsérie_(jω)= jCω[1LCω2jRCω](1LCω2)2+R2C2ω2=1RR2C2ω2+jRCω[1LCω2](1LCω2)2+R2C2ω2 à éviter car expression compliquée.
  40. 40,0 et 40,1 On démontrera que la propriété 𝒢(ω)0 est valable quelle que soit le D.P.L. en électricité complexe associée au r.s.f..
  41. On note que, dans le cas d'un RLC série, la conductance d'un D.P.L. 𝒢(ω)=[Y_(jω)] n'est pas égale à l'inverse de sa résistance (ω)= [Z_(jω)] soit, sauf dans cas très particuliers, 𝒢(ω)1(ω) en effet 𝒢(ω)=[1Z_(jω)]={[Z_(jω)]*|Z_(jω)|2} et, en introduisant la résistance et la réactance du D.P.L., [Z_(jω)]*|Z_(jω)|2=(ω)jX(ω)2(ω)+X2(ω) d'où 𝒢(ω)=(ω)2(ω)+X2(ω) établissant que la conductance du D.P.L. n'est l'inverse de sa résistance qu'en absence de réactance, 𝒢(ω)=(ω)2(ω)+X2(ω)=1(ω) c'est-à-dire pour une association purement résistive.
  42. Nous vérifions que la présence d'un conducteur ohmique dans une association n'implique pas que la conductance de cette association en électricité complexe associée au r.s.f. est égale à la conductance du conducteur ohmique et
    Modèle:AlModèle:Transparentque la conductance d'une association est en général dépendante de la pulsation du r.s.f..
  43. Pratiquement jamais utilisée.
  44. On constate que la susceptance du RLC série (ω) s'annule simultanément à sa réactance Lω1Cω et
    Modèle:AlModèle:Transparentque, dans le cas où la susceptance du RLC série (ω)0, elle est de signe contraire à sa réactance.
  45. Voir le paragraphe « exemple : admittance complexe d'un R L C parallèle » plus haut dans ce chapitre.
  46. Attention ce n'est pas parce qu'il y a un conducteur ohmique dans une association que la conductance de cette association en électricité complexe associée au r.s.f. est égale à la conductance du conducteur ohmique (contre exemple la conductance d'un RLC série voir le paragraphe « conductance et susceptance d'un R L C série en r.s.f. de fréquence f_=_ω/(2π) » plus haut dans ce chapitre) et
    Modèle:AlModèle:Transparentla conductance d'une association n'est pas nécessairement indépendante de la pulsation du r.s.f. (même contre exemple la conductance d'un RLC série voir le paragraphe « conductance et susceptance d'un R L C série en r.s.f. de fréquence f_=_ω/(2π) » plus haut dans ce chapitre).
  47. Quand (ω) est positive, la susceptance est dite capacitive, pour le RLC parallèle cela correspond à ω>1LC=ω0,
    Modèle:Alquand (ω) est négative, la susceptance est dite inductive, pour le RLC parallèle cela correspond à ω<1LC=ω0,
    Modèle:Alquand (ω) est nulle, il y a absence de susceptance, pour le RLC parallèle cela correspond à ω=1LC=ω0.
  48. C.-à-d. quand ω0 ou quand ω.
  49. L'argument se met effectivement sous un arctan() car la partie réelle de l'admittance complexe est toujours 0 (ceci restant vrai pour toute association de D.P.L. en r.s.f., sera démontré ultérieurement).
  50. Quand ω0 (T.B.F.) φuφi=arctan(Cω1Lω1R)arctan(RLω)+π2.
  51. Plus précisément quand ω<ω0 (correspondant à 1Lω>Cω) l'intensité du courant traversant le RLC parallèle est en retard de phase sur la tension à ses bornes.
  52. Quand ω (T.H.F.) φuφi=arctan(Cω1Lω1R)arctan(RCω)π2.
  53. Plus précisément quand ω>ω0 (correspondant à 1Lω<Cω) l'intensité du courant traversant le RLC parallèle est en avance de phase sur la tension à ses bornes.
  54. On fait apparaître un numérateur homogène à une impédance et un dénominateur sans dimension.
  55. À partir de ZRLC_(jω)=jLωjLωRLCω2+1 obtenue en multipliant haut et bas par jLω de façon à réduire partiellement les étages, si on multipliait haut et bas par le complexe conjugué du nouveau dénominateur de façon à déterminer sa forme algébrique on obtiendrait ZRLC_(jω)= jLω[1LCω2jLωR](1LCω2)2+L2ω2R2=RL2ω2R2+jLωR[1LCω2](1LCω2)2+L2ω2R2 à éviter car expression compliquée (même si on réduit les étages).
  56. On note que, dans le cas d'un RLC parallèle, la résistance d'un D.P.L. (ω)=[Z_(jω)] n'est pas égale à l'inverse de sa conductance 𝒢(ω)= [Y_(jω)] soit, sauf dans cas très particuliers, (ω)1𝒢(ω) en effet (ω)=[1Y_(jω)]={[Y_(jω)]*|Y_(jω)|2} et,
    Modèle:AlModèle:Transparenten introduisant la conductance et la susceptance du D.P.L., [Y_(jω)]*|Y_(jω)|2=𝒢(ω)j(ω)𝒢2(ω)+2(ω) d'où (ω)= 𝒢(ω)𝒢2(ω)+2(ω) établissant que
    Modèle:AlModèle:Transparentla résistance du D.P.L. n'est l'inverse de sa conductance qu'en absence de susceptance, (ω)=𝒢(ω)𝒢2(ω)+2(ω)=1𝒢(ω) c'est-à-dire pour une association purement résistive.
  57. Nous vérifions que la présence d'un conducteur ohmique dans une association n'implique pas que la résistance de cette association en électricité complexe associée au r.s.f. est égale à la résistance du conducteur ohmique et
    Modèle:AlModèle:Transparentque la résistance d'une association est en général dépendante de la pulsation du r.s.f..
  58. On constate que la réactance du RLC parallèle X(ω) s'annule simultanément à sa susceptance Cω1Lω et
    Modèle:AlModèle:Transparentque, dans le cas où la réactance du RLC parallèle X(ω)0, elle est de signe contraire à sa susceptance.
  59. 59,0 59,1 59,2 59,3 59,4 59,5 59,6 et 59,7 Générateur (de fonctions) Basse Fréquence.
  60. 60,0 et 60,1 On rappelle que nous avons choisi la convention générateur.
  61. 61,0 et 61,1 Ce qui est le cas le plus général même si ce n'est pas le plus utilisé.
  62. 62,0 et 62,1 Non représentée sur le schéma.
  63. 63,00 63,01 63,02 63,03 63,04 63,05 63,06 63,07 63,08 63,09 63,10 63,11 63,12 63,13 63,14 63,15 63,16 63,17 et 63,18 Pont Diviseur de Tension.
  64. Celles-ci étant nulles quand le P.D.T. en complexe est en sortie ouverte.
  65. 65,0 et 65,1 Dans le sens + non représenté sur le schéma choisi dans le sens de la tension de sortie.
  66. Loi de nœud à la borne supérieure de sortie.
  67. 67,0 67,1 67,2 67,3 67,4 et 67,5 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées impédances complexes opposées
  68. 68,00 68,01 68,02 68,03 68,04 68,05 68,06 68,07 68,08 68,09 68,10 68,11 68,12 68,13 68,14 68,15 68,16 68,17 68,18 68,19 68,20 68,21 68,22 68,23 68,24 68,25 68,26 68,27 68,28 68,29 68,30 68,31 68,32 68,33 68,34 68,35 68,36 et 68,37 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Thévenin
  69. 69,00 69,01 69,02 69,03 69,04 69,05 69,06 69,07 69,08 69,09 69,10 69,11 69,12 69,13 69,14 69,15 69,16 69,17 69,18 69,19 69,20 69,21 69,22 69,23 69,24 69,25 69,26 69,27 69,28 69,29 69,30 69,31 69,32 69,33 69,34 et 69,35 Réseau Dipolaire Linéaire.
  70. Valeur de tension instantanée complexe de sortie à vide c'est-à-dire quand is_(t)=0.
  71. Quand le R.D. est rendu passif en annulant la f.e.m. instantanée complexe de Thévenin on obtient us,eTh_(t)=0_(t)=Z1_(jω)Z2_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω)is_(t) en convention générateur d'où zTh_(jω)= us,eTh_(t)=0_(t)is_(t)=Z1_(jω)Z2_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω).
  72. C.-à-d. quand on a annulé la f.e.m. instantanée complexe de Thévenin ce qui s'obtient en annulant la tension instantanée complexe d'entrée (en effet la f.e.m. instantanée complexe de Thévenin est à la tension instantanée complexe d'entrée).
  73. 73,0 et 73,1 Réseau Dipolaire Passif.
  74. En effet, entre les bornes de sortie, Z1_(jω) est montée en parallèle sur l'autre branche « court-circuit en série avec Z2_(jω)».
  75. Le fait que ie_(t) acquiert une valeur infinie quand Z1_(jω)+Z2_(jω)=0 entraîne une valeur infinie pour us,0_(t) compatible avec le fait qu'il n'existe pas de générateur de Thévenin équivalent en complexe dans cette hypothèse, le R.D. étant équivalent à une source de courant parfaite en complexe.
  76. 76,0 et 76,1 Il faut bien sûr vérifier que les tensions d'entrée et de sortie sont dans le même sens.
  77. Le plus souvent notée u1_(t).
  78. 78,0 78,1 78,2 78,3 78,4 78,5 78,6 et 78,7 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées valable en grandeurs efficaces complexes
  79. On rappelle que si Z1_(jω)+Z2_(jω)=0, le « P.D.T. alimenté en entrée par ue(t) et fermé sur une charge » est équivalent à une source de courant parfaite en complexe entraînant que l'intensité instantanée complexe du courant traversant cette charge est indépendante de cette dernière.
  80. C.-à-d l'impédance complexe aux bornes de laquelle n'est pas définie la sortie.
  81. 81,0 et 81,1 Schéma équivalent qu'il conviendrait de tracer.
  82. 82,0 et 82,1 Voir le paragraphe « le résultat le plus utilisé : P.D.T. en sortie ouverte alimenté en entrée par ue(t) » plus haut dans ce chapitre.
  83. 83,0 et 83,1 On vérifie que si |Zu_(jω)|, us_(t)Z1_(jω)Z2_(jω)+Z1_(jω)ue_(t) correspondant à la tension instantanée complexe de sortie du P.D.T. d'origine en sortie ouverte [voir le paragraphe « le résultat le plus utilisé : P.D.T. en sortie ouverte alimenté en entrée par ue(t) » plus haut dans ce chapitre].
  84. Voir le paragraphe « énoncé du résultat (explicitant le générateur de Thévenin en complexe équivalent à un P.D.T.) » plus haut dans ce chapitre.
  85. Correspondant au même résultat que celui obtenu au paragraphe précédent car Z1_(jω)Z2_(jω)+Zu_(jω)[Z1_(jω)+Z2_(jω)]=Z1_(jω)Z2_(jω)+Zu_(jω)Z1_(jω)+Zu_(jω)Z2_(jω)= Z2_(jω)[Z1_(jω)+Zu_(jω)]+Z1_(jω)Zu_(jω).
  86. 86,00 86,01 86,02 86,03 86,04 86,05 86,06 86,07 86,08 86,09 86,10 86,11 86,12 86,13 86,14 86,15 86,16 et 86,17 Pont Diviseur de Courant.
  87. Celles-ci étant nulles quand le P.D.C. en complexe est en sortie court-circuitée.
  88. Loi de nœud à la borne supérieure d'entrée.
  89. 89,00 89,01 89,02 89,03 89,04 89,05 89,06 89,07 89,08 89,09 89,10 89,11 89,12 89,13 89,14 89,15 89,16 89,17 89,18 et 89,19 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Norton
  90. Valeur de l'intensité instantanée complexe de sortie court-circuitée c'est-à-dire quand us_(t)=0.
  91. Quand le R.D. est rendu passif en annulant le c.e.m. instantané complexe de Norton on obtient is,ηN_(t)=0_(t)=us_(t)Z1_(jω)+Z2_(jω) en convention générateur d'où zN_(jω)=us_(t)is,ηN_(t)=0_(t)=Z1_(jω)+Z2_(jω).
  92. Le courant de sortie étant celui qui traverse Z1_(jω) la fraction doit être de module d'autant plus grand que l'impédance de l'autre branche |Z2_(jω)| l'est d'où le numérateur de la fraction est l'impédance complexe Z2_(jω) de l'autre branche.
  93. C.-à-d. quand on a annulé le c.e.m. instantané complexe de Norton ce qui s'obtient en annulant l'intensité instantanée complexe d'entrée (en effet le c.e.m. instantané complexe de Norton est à l'intensité instantanée complexe d'entrée).
  94. En effet, entre les bornes de sortie, Z1_(jω) est montée en série sur l'autre branche « interrupteur ouvert en parallèle avec Z2_(jω)».
  95. En effet Z1_(jω)Z2_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω)=Z1_(jω)Z2_(jω)=1Y1_(jω)Y2_(jω)=1Y1_(jω)+Y2_(jω).
  96. En effet Y1_(jω)+Y2_(jω)=0 Y1_(jω)=Y2_(jω) 1Y1_(jω)=1Y2_(jω) Z1_(jω)=Z2_(jω) soit finalement équivalent à Z1_(jω)+Z2_(jω)=0.
  97. Le fait que ue_(t) acquiert une valeur infinie quand Z1_(jω)+Z2_(jω)=0 entraîne une valeur infinie pour is,c.c._(t) compatible avec le fait qu'il n'existe pas de générateur de Norton équivalent en complexe dans cette hypothèse, le R.D. étant équivalent à une source de tension parfaite en complexe.
  98. 98,0 et 98,1 Il faut bien sûr vérifier que les courants d'entrée et de sortie sont entrant pour l'un et sortant pour l'autre.
  99. Le plus souvent notée i1_(t).
  100. On rappelle que si Z1_(jω)+Z2_(jω)=0, le « P.D.C. alimenté en entrée par ie(t) et fermé sur une charge » est équivalent à une source de tension parfaite en complexe entraînant que la tension instantanée complexe aux bornes de cette charge est indépendante de cette dernière.
  101. C.-à-d la seule impédance complexe en parallèle sur la source de courant parfaite quand la sortie n'est pas court-circuitée.
  102. Voir le paragraphe « le résultat le plus utilisé : P.D.C. en sortie court-circuitée alimenté en entrée par ie(t) » plus haut dans ce chapitre.
  103. 103,0 et 103,1 On vérifie que si |Zu_(jω)|0, is_(t)Z2_(jω)Z2_(jω)+Z1_(jω)ie_(t) correspondant à l'intensité instantanée complexe de courant de sortie du P.D.C. d'origine en sortie court-circuitée [voir le paragraphe « le résultat le plus utilisé : P.D.C. en sortie court-circuitée alimenté en entrée par ie(t) » plus haut dans ce chapitre]
  104. Voir le paragraphe « énoncé du résultat (explicitant le générateur de Norton en complexe équivalent à un P.D.C.) » plus haut dans ce chapitre.
  105. Correspondant au même résultat que celui obtenu au paragraphe précédent.
  106. 106,0 106,1 106,2 et 106,3 Schéma équivalent à tracer effectivement soi-même.
  107. 107,0 et 107,1 k prenant la valeur 1 ou 2 suivant la source réelle de tension considérée.
  108. A priori cette impédance complexe équivalente est applicable dans la mesure où z1_(jω)+z2_(jω)0 ;
    Modèle:Alpour que z1_(jω)+z2_(jω)=0, il faut que les deux impédances complexes soient purement imaginaires (pas de composante résistive dans l'une ou l'autre des D.P.L. complexes)[ce cas en pratique n'est donc jamais réalisé, il ne correspond qu'à une modélisation utilisable quand les résistances restent très faibles mais elles sont néanmoins, en pratique, non nulles] et que leurs réactances soient opposées (c'est-à-dire que l'un des D.P.L. complexes soit équivalent à une bobine parfaite d'inductance propre L et l'autre à un condensateur parfait de capacité C, la pulsation imposée étant la pulsation propre du LC série ou parallèle soit ω0=1LC) ;
    Modèle:Alon peut donc affirmer que dans tous les cas pratiques z1_(jω)+z2_(jω)0 et
    Modèle:AlModèle:Transparentque z1_(jω)+z2_(jω)=0 dans un cas théorique très particulier où on néglige les composantes résistives et où les composantes réactives sont opposées pour une fréquence bien précise [dans ce cas l'association parallèle des deux D.P.L. en complexe est équivalente à un interrupteur ouvert d'impédance complexe équivalente zéq_= rendant, par extension, zéq_(jω)= z1_(jω)z2_(jω)z1_(jω)+z2_(jω) applicable dans ce cas particulier].
    Modèle:AlOn peut donc considérer que zéq_(jω)=z1_(jω)z2_(jω)z1_(jω)+z2_(jω) est applicable sans aucune restriction.
  109. « L'association parallèle de deux sources de courant parfaites complexes est effectivement une source de courant parfaite complexe dont le c.e.m. instantané complexe est la somme des c.e.m. instantané complexe de chaque source » car «i1_(t)=η1_(t)u_(t)» ainsi que «i2_(t)=η2_(t)u_(t)» entraînent, avec application de la loi des nœuds «i_(t)= i1_(t)+i2_(t)» la relation suivante «i_(t)=η1_(t)+η2_(t)u_(t)» caractérisant une source de courant parfaite complexe de c.e.m. instantané complexe η1_(t)+η2_(t).
  110. Cette transformation suppose que z1_(jω)+z2_(jω)0 car, quand z1_(jω)+z2_(jω)=0, le générateur de Norton complexe est une source de courant parfaite complexe, sans équivalent en générateur de Thévenin complexe.
  111. On rappelle que si z1_(jω)+z2_(jω)=0, le R.D. « association parallèle de deux sources non idéales de tension complexe » est équivalent à une source de courant parfaite en complexe de c.e.m. instantané complexe ηN_(t)=z2_(jω)e1_(t)+z1_(jω)e2_(t)z1_(jω)z2_(jω).
  112. Impédance complexe équivalente du R.D. « association parallèle de deux sources non idéales de tension complexe » que l'on a rendu passif en imposant e1_(t)=0 et e2_(t)=0.
  113. Combinaison Linéaire.
  114. On retrouve donc bien la f.e.m. instantanée complexe du générateur de Thévenin équivalent en complexe au « pont diviseur de tension en complexe alimenté en entrée par e1_(t) avec sortie aux bornes du D.P.L. en complexe d'impédance complexe z2_(jω)» identifiable à la tension à vide en complexe us,0_(t)= z2_(jω)z1_(jω)+z2_(jω)e1_(t) [voir le paragraphe « le résultat le plus utilisée : P.D.T. en sortie ouverte alimenté en entrée par ue(t) » plus haut dans ce chapitre], ceci n'étant applicable que dans la mesure où z1_(jω)+z2_(jω)0 ;
    Modèle:Alon rappelle que, dans le cas où z1_(jω)+z2_(jω)=0, le « pont diviseur de tension en complexe alimenté en entrée par e1_(t) avec sortie aux bornes du D.P.L. en complexe d'impédance complexe z2_(jω)» est équivalent à une source de courant parfaite en complexe et qu'il n'existe donc pas de générateur de Thévenin complexe équivalent.
  115. 115,00 115,01 115,02 115,03 115,04 115,05 115,06 115,07 115,08 115,09 115,10 115,11 115,12 115,13 115,14 115,15 et 115,16 Jacob Millman (1911 - 1991) électronicien américain né en Russie à Novohrad-Volynskyï (maintenant en Ukraine), devenu américain par suite de l'émigration de ses parents, on lui doit essentiellement le théorème portant son nom.
  116. 116,0 et 116,1 En effet il n'est pas explicitement précisé dans le programme de PCSI.
  117. 117,0 et 117,1 C.-à-d. que l'on trouve, sur chaque branche, un D.P.L. en complexe d'impédance complexe Z_(jω) connue, à l'extrémité duquel le potentiel instantané complexe v_(t(), évalué relativement à un point interne appelé « masse », est connu.
  118. 118,0 et 118,1 Il faut auparavant choisir la masse du circuit pour avoir le traitement le plus simple même si cette masse peut, a priori, être n'importe quel point interne.
  119. En effet la traversée du D.P.L. en complexe d'impédance complexe z1_(jω) conduit au potentiel instantané complexe vC_(t)=e1_(t) connu et celle du D.P.L. en complexe d'impédance complexe z2_(jω) au potentiel instantané complexe vD_(t)=e2_(t) connu [dans un réseau satisfaisant l'applicabilité du théorème de Millman de l'électricité complexe, les différences de potentiel entre les potentiels instantanés complexes connus et la masse ne sont pas nécessairement des tensions instantanées complexes aux bornes de source idéale de tension complexe, elles sont simplement fixées à l'instant t et sont équivalentes à ce qu'on obtiendrait aux bornes d'une source idéale de tension complexe].
  120. Ceci étant la condition pour que le générateur de Norton complexe déterminé dans un 1er temps puisse être transformé en générateur de Thévenin complexe ; on rappelle que dans le cas (jamais réalisé pratiquement mais correspondant à une modélisation possible en négligeant les parties résistives des impédances complexes et pour une pulsation particulière)z1_(jω)+z2_(jω)=0, le générateur de Norton complexe est une source de courant parfaite complexe, sans équivalent en générateur de Thévenin complexe.
  121. On rappelle que la masse a été choisie en B.
  122. Le but étant d'obtenir une expression plus symétrique, et donc plus facile à appliquer.
  123. En effet z1_(jω)+z2_(jω)=0 z1_(jω)=z2_(jω) 1z1_(jω)=1z2_(jω) 1z1_(jω)+1z2_(jω)=0.
  124. Si le circuit étudié est un R.D.L., le nœud d'application du théorème de Millman de l'électricité complexe étant l'une des bornes, l'autre borne ne sera pas systématiquement choisi comme masse (voir exercices).
  125. 125,0 et 125,1 À transformer en +is_(t) si le courant est reçu au lieu d'être délivré.
  126. 126,0 et 126,1 Au moins une.
  127. C.-à-d. une branche interne traversée par un courant d'intensité instantanée complexe connue.
  128. C.-à-d. une source idéale de courant de c.e.m. instantané complexe v_(t)Z_(jω) en parallèle sur un D.P.L. d'impédance complexe Z_(jω).
  129. Dans le cas où Yéq_(jω)=0, les n D.P.L. de l'électricité complexe en parallèle résultant des modèles générateurs de courant de l'électricité complexe équivalents aux branches de type {Z_(jω),v_(t)} sont alors équivalent à un interrupteur ouvert (leur rôle disparaît donc) et la source de courant complexe équivalente aux n+m c.e.m. instantané complexe en parallèle, de c.e.m. instantané complexe équivalent ηéq_(t) devenant parfaite, l'intensité instantanée complexe de sortie is_(t) est égale au c.e.m. instantané complexe équivalent ηéq_(t) soit is_(t)=ηéq_(t)vS_(t).
  130. Cela est rare dans les R.D.L. simples mais devient plus fréquent quand la complication des R.D.L. s'accroît.
  131. Attention si le réseau délivre par la borne A un courant d'intensité instantanée complexe is_(t), il reçoit par la borne B ce courant d'intensité instantanée complexe is_(t) c._à-d. que le réseau délivre par la borne B un courant d'intensité instantanée complexe is_(t).
  132. Si le courant d'intensité instantanée complexe is_(t) sort par la borne A, dans vA_(t) le numérateur contiendra is_(t), il rentre alors par la borne B et dans vB_(t) le numérateur contiendra +is_(t).
  133. En supposant que le courant d'intensité instantanée complexe is_(t) sort par la borne A, le terme indépendant de is_(t) est le potentiel instantané complexe à vide vA,0_(t) [valeur du potentiel instantané complexe si is_(t)=0] et le cœfficient de is_(t) est noté zA_(jω).
  134. En supposant que le courant d'intensité instantanée complexe is_(t) sort par la borne A, il entre par la borne B, le terme indépendant de is_(t) est le potentiel instantané complexe à vide vB,0_(t) Modèle:Nobr du potentiel instantané complexe si is_(t)=0] et le cœfficient de is_(t) est noté zB_(jω).
  135. Tension instantanée complexe à vide du R.D. c'est-à-dire quand is_(t)=0.
  136. Valeur de l'impédance complexe équivalente du R.D. quand ce dernier a été rendu passif c._à_d. en imposant eTh_(t)=0.
  137. Dans la mesure où il n'y a qu'une seule source, ce dernier pourrait être traité uniquement à l'aide de ponts diviseurs de tension.
  138. 138,0 138,1 138,2 138,3 et 138,4 Charles Wheatstone (1802 - 1875) physicien et inventeur anglais à qui on doit la 1ère liaison télégraphique filaire (longue de 2km) près de Londres en 1836, l'un des 1ers microphones et bien sûr le pont résistif du même nom entre autres.
  139. On parle de pont « de type Wheatstone » quand les quatre éléments passifs autres que le détecteur de courant ne sont pas tous résistifs mais linéaires au sens de l'A.R.Q.S. ; en électricité complexe associée au r.s.f. de fréquence f=ω2π [correspondant à une f.e.m. instantanée complexe associée à la f.e.m. instantanée sinusoïdale imposée par le G.B.F.] chacun des dipôles passifs possède une impédance complexe, le détecteur en ayant également une.
  140. 140,0 et 140,1 Voir le paragraphe « complément : théorème de Millman de l'électricité complexe associée au r.s.f. appliqué au nœud d'où partent deux branche de type “impédance complexe, potentiel complexe ” lesquelles délivrent un courant d'intensité instantanée is(t) connue (ou à connaître) » plus haut dans ce chapitre.
  141. On rappelle que Z1_(jω)+Z2_(jω)0 est équivalent à 1Z1_(jω)+1Z2_(jω)0.
  142. Ce résultat pouvait être trouvé en considérant le R.D. « P.D.T. complexe alimenté en entrée (c'est-à-dire entre A et B) par e_(t) et délivrant en sortie (par C) un courant d'intensité instantanée complexe is_(t)» dont le générateur de Thévenin complexe équivalent [voir le paragraphe « énoncé du résultat (explicitant le générateur de Thévenin en complexe équivalent à un P.D.T.) » plus haut dans ce chapitre] a
    • pour f.e.m. instantanée complexe (de Thévenin) vC,0_(t)vB_(t)=Z2_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω)e_(t) [quand is_(t)=0 la tension instantanée complexe aux bornes de CB est la fraction Z2_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω) de celle aux bornes de AB] et
    • pour impédance complexe (de Thévenin) Z1_(jω)Z2_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω) [quand e_(t)=0 c'est-à-dire quand A et B sont reliés par un court-circuit, les D.P.L. d'impédances complexes Z1_(jω) et Z2_(jω) sont en vu des points C et B].
  143. 143,0 143,1 143,2 et 143,3 Rappelons pour cela qu'il faut que les impédances complexes soient purement imaginaires, c'est-à-dire sans composante résistive (donc non réalisable rigoureusement dans la pratique) et que l'une soit inductive d'inductance propre équivalente L quand l'autre est capacitive de capacité équivalente C avec l'imposition d'une pulsation particulière égale à la pulsation propre du LC série ou parallèle ω0=1LC.
  144. En effet l'impédance complexe équivalente du R.D. rendu passif en remplaçant e_(t) par un court-circuit est Z1_(jω)Z2_(jω)= Z1_(jω)Z2_(jω)Z1_(jω)+Z2_(jω) c'est-à-dire dans la mesure où Z1_(jω)+Z2_(jω)=0.
  145. Dans ce cas le courant traversant le détecteur a une intensité instantanée complexe fixée indépendante de Z3_(jω) et Z4_(jω).
  146. On rappelle que Z3_(jω)+Z4_(jω)0 est équivalent à 1Z3_(jω)+1Z4_(jω)0.
  147. Ce résultat pouvait être trouvé en considérant le R.D. « P.D.T. complexe alimenté en entrée (c'est-à-dire entre A et B) par ue_(t) et délivrant en sortie (par D) un courant d'intensité instantanée complexe is_(t)» dont le générateur de Thévenin complexe équivalent [voir le paragraphe « énoncé du résultat (explicitant le générateur de Thévenin en complexe équivalent à un P.D.T.) » plus haut dans ce chapitre] a
    • pour f.e.m. instantanée complexe (de Thévenin) vD,0_(t)vB_(t)=Z3_(jω)Z3_(jω)+Z4_(jω)e_(t) [quand is_(t)=0 la tension instantanée complexe aux bornes de DB est la fraction Z3_(jω)Z3_(jω)+Z4_(jω) de celle aux bornes de AB] et
    • pour impédance complexe (de Thévenin) Z3_(jω)Z4_(jω)Z3_(jω)+Z4_(jω) [quand e_(t)=0 c'est-à-dire quand A et B sont reliés par un court-circuit, les D.P.L. d'impédances complexes Z3_(jω) et Z4_(jω) sont en vu des points D et B].
  148. En effet l'impédance complexe équivalente du R.D. rendu passif en remplaçant e_(t) par un court-circuit est Z3_(jω)Z4_(jω)= Z3_(jω)Z4_(jω)Z3_(jω)+Z4_(jω) c'est-à-dire dans la mesure où Z3_(jω)+Z4_(jω)=0.
  149. Dans ce cas le courant traversant le détecteur a une intensité instantanée complexe fixée indépendante de Z1_(jω) et Z2_(jω).
  150. Réseau Dipolaire Linéaire Actif.
  151. Claude Servais Mathias Pouillet (1790 - 1868) physicien et homme politique français, on lui doit essentiellement des travaux portant sur la compressibilité des gaz et sur les lois expérimentales relatives à l'intensité du courant électrique dans un circuit fermé (il sut préciser la notion de résistance électrique, montrer que les générateurs sont composés d'une force électromotrice pure et d'une résistance intérieure et il établit la loi qui porte son nom).
  152. La loi de Pouillet en complexe s'applique pour déterminer l'intensité instantanée complexe du courant circulant dans un circuit série en électricité complexe associée au r.s.f., elle résulte de l'application de la loi des mailles en complexe avec choix du sens + de f.e.m. instantanée complexe dans le sens + du courant (en accord avec l'algébrisation habituelle) et s'énonce «i_(t)=kek_(t)lzl_(jω)» [encore applicable en valeurs efficaces complexes] (à retenir et à savoir utiliser sans hésitation).
  153. Il ne s'agit évidemment pas de la f.e.m. instantanée complexe mais de la f.e.m. instantanée sinusoïdale associée.
  154. Le pont est équilibré quand les deux produits des impédances complexes croisées sont égaux ; si on utilise trois impédances complexes étalon (c'est-à-dire connues avec une bonne précision) variables on peut déterminer la valeur de la 4ème impédance complexe inconnue en cherchant à équilibrer le pont de type Wheatstone.
  155. Mais le cas où Z1_(jω)+Z2_(jω)0 et Z3_(jω)+Z4_(jω)=0 s'en déduirait facilement.
  156. Si la possibilité théorique d'avoir simultanément Z1_(jω)+Z2_(jω)=0 et Z3_(jω)+Z4_(jω)=0 existe, le traitement tel qu'il a été abordé jusqu'à présent aboutit à une absurdité car Z1_(jω)+Z2_(jω)=0 conduit à is_(t)=e_(t)Z1_(jω)=e_(t)Z2_(jω)vC_(t) alors que Z3_(jω)+Z4_(jω)=0 conduit à is_(t)=e_(t)Z4_(jω)=e_(t)Z3_(jω)vD_(t), ces deux résultats étant incompatibles sauf si Z1_(jω)= Z3_(jω) et Z2_(jω)=Z4_(jω) mais ce n'est en général pas le cas ;
    Modèle:Alavant de rechercher la raison de cet échec, reprenons l'expression de is_(t) obtenue dans le cas général et faisons y Z1_(jω)+Z2_(jω)=0 et Z3_(jω)+Z4_(jω)=0, nous constatons d'une part que le dénominateur s'annule alors que d'autre part, le numérateur étant égal à [Z2_(jω)Z4_(jω)Z1_(jω)Z3_(jω)]e_(t)=[2Z1_(jω)Z3_(jω)]e_(t) reste de module non nul, ceci entraînant une valeur infinie pour l'intensité instantanée complexe du courant traversant le détecteur ;
    Modèle:Alon s'aperçoit donc que les théorèmes de transformation de dipôle actif linéaire complexe en un autre dipôle actif linéaire complexe nécessite, pour qu'aucune absurdité n'en sorte, que l'intensité des courants intervenant reste de module fini
  157. En gardant Z2_(jω) au lieu de Z1_(jω) on trouverait «vD_(t)=Z3_(jω)Z3_(jω)+Z4_(jω)[1Z4_(jω)Z2_(jω)]e_(t)».
  158. En gardant Z2_(jω) au lieu de Z1_(jω) on trouverait «vC_(t)=Z3_(jω)Z3_(jω)+Z4_(jω)[1Z4_(jω)+Z𝒟_(jω)Z2_(jω)]e_(t)».
  159. Liste non exhaustive.
  160. Un pont universel est dit P/Q quand les conducteurs ohmiques étalon sont consécutifs.
  161. 161,0 et 161,1 Max Wien (1866 - 1938) physicien allemand à qui on doit l'oscillateur à pont dit de Wien en 1891 et le " Löschfunkensender " (un générateur d'oscillations électromagnétiques légèrement amorties) entre 1906 et 1909 ; il eut l'idée d'un amplificateur électronique qu'il ne réalisa pas faute de moyens [ce fût William Hewlett (1913 - 2001), ingénieur américain en électronique, cofondateur de « Hewlett-Packard », qui le réalisa en 1939].
  162. Ou encore (1)=R1ensurC1 toutes deux à évaluer.
  163. Ou encore (2)=Ren série avecC toutes deux à évaluer.
  164. Charles Victor de Sauty (1831 - 1893) ingénieur électricien et télégraphe anglais à qui on doit essentiellement le 1er câble télégraphique transatlantique.
  165. Un pont universel est dit PQ quand les conducteurs ohmiques étalon sont croisés.
  166. Recherche d'information sur l'auteur Hay (je suppose que le nom donné au pont est celui de la personne l'ayant mis en œuvre mais si c'est l'usage ce n'est pas certain et pour l'instant je n'ai rien Modèle:Nobr
  167. James Clerk Maxwell (1831 - 1879) physicien et mathématicien écossais, principalement connu pour avoir unifié en un seul ensemble d'équations « les équations de Maxwell », l'électricité, le magnétisme et l'induction fournissant, pour l'époque, le modèle le plus unifié de l'électromagnétisme ; il est également célèbre pour avoir interprété la lumière comme étant un phénomène électromagnétique (ayant notamment démontré que les champs électriques et magnétiques se propagent dans l'espace sous la forme d'une onde et à la vitesse de la lumière) ; ce sont ces deux découvertes qui permirent d'importants travaux ultérieurs notamment en relativité restreinte et en mécanique quantique ; il a également développé la distribution de Maxwell, une méthode statistique de description de la théorie cinétique des gaz ; il est également connu pour avoir réalisé le 17mai1861 la 1ère photographie en vraie couleur devant les membres de la Royal Institution de Londres.
    Modèle:AlQuant à savoir si le nom du pont a été donné parce qu'il l'a mis en œuvre ou pour lui rendre hommage, je n'en ai trouvé aucune trace.
  168. Dans le pont de Wien considéré le dipôle (1) variable est R1 en série avec C1 et le dipôle (2) à évaluer est R en sur C.
  169. Laissant les résistances de la 1ère fraction en kΩ, le résultat sera donc en kΩ mais bien entendu il est impératif de mettre la résistance de la 2ème fraction en Ω ainsi que la capacité en F.
  170. Les résistances de la 1ère fraction peuvent être laissées en kΩ car le résultat de la fraction est sans unité, si la capacité du numérateur de la 2ème fraction est laissée en μF, le résultat sera en μF mais bien entendu il est impératif de mettre la résistance du dénominateur de la 2ème fraction en Ω ainsi que la capacité en F.

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