Signaux physiques (PCSI)/Circuits électriques dans l'ARQS : dipôles linéaires

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Modèle:Chapitre


Notion de dipôles, définition de son point de fonctionnement en régime permanent et de sa caractéristique statique courant - tension

Définition d'un dipôle

Modèle:AlUn dipôle est tout système électrique relié à l'extérieur par deux bornes.

Modèle:AlConséquences : une branche est constitué d'un dipôle ou d'une association série de dipôles, les conventions d'orientation d'une branche (conventions récepteurs et générateurs) étant celles d'un dipôle ;

Modèle:AlModèle:Transparentdans un circuit série comprenant uniquement un générateur et un récepteur, il est souhaitable de considérer ces deux dipôles en regard en définissant une tension commune u(t) et une intensité commune i(t), choisir la convention générateur pour le générateur est alors bien venu, celle pour le récepteur étant alors la convention récepteur.

Définition du point de fonctionnement d'un dipôle en régime permanent

Modèle:AlOn appelle « point de fonctionnement d'un dipôle en régime permanent » le couple (I,U) [1] de l'intensité du courant traversant le dipôle et de la tension entre ses bornes lorsqu'il est placé dans un circuit en régime permanent.

Modèle:AlRemarque : la définition du « point de fonctionnement » [2] d'un dipôle dans un circuit en régime permanent nécessite d'avoir précisé auparavant la convention adoptée pour le dipôle.

Définition de la caractéristique statique courant - tension d'un dipôle

Modèle:AlOn appelle caractéristique statique « courant - tension » d'un dipôle, « le graphe représentant l'ensemble des points de fonctionnement du dipôle dans n'importe quel circuit en régime permanent » [3].

Modèle:AlRemarque : on peut passer d'« une convention récepteur à une convention générateur pour un dipôle » [4],

  • en conservant le sens + du courant et en inversant le sens + de tension, dans ces conditions les caractéristiques statiques « courant - tension » se déduisent l'une de l'autre par symétrie relativement à l'axe des tensions ou
  • en conservant le sens + de tension et en inversant le sens + de courant, dans ces conditions les caractéristiques statiques « courant - tension » se déduisent l'une de l'autre par symétrie relativement à l'axe des intensités.

Classification des dipôles en régime permanent

Modèle:AlEn « convention générateur » pour un générateur et « récepteur » pour un récepteur, on qualifie les dipôles suivant la caractéristique statique « courant - tension » obtenue :

  • dipôle passif (le choix d'une convention récepteur est judicieux) : si U=0I=0[5] ou encore si I0U0[6] ; la caractéristique statique « courant - tension » d'un dipôle passif passe par l'origine du repère ;
  • dipôle actif (le choix d'une convention générateur est judicieux) : si U=0I0[7] ou encore si I=0U0[8] ; la caractéristique statique « courant - tension » d'un dipôle actif ne passe pas par l'origine du repère ;
  • dipôle symétrique : si le point de fonctionnement du dipôle « ne dépend pas du sens de son branchement » [9] ; exemple : une lampe à incandescence (non exhaustif car il y en a beaucoup d'autres) ; la caractéristique statique « courant - tension » d'un dipôle symétrique est symétrique par rapport à l'origine O(0,0) ;
  • dipôle non symétrique : si le point de fonctionnement du dipôle « dépend du sens de son branchement » ; exemple : une diode à jonction (non exhaustif car il y en a beaucoup d'autres) [10] ; la caractéristique statique « courant - tension » d'un dipôle non symétrique n'est pas symétrique par rapport à l'origine O(0,0), il faut donc la déterminer pour I>0[11] et pour I<0[12].

Dipôles linéaires au sens du régime permanent

Définition d'un dipôle linéaire (D.L.) au sens du régime permanent

Modèle:AlUn dipôle est dit « linéaire (au sens du régime permanent)» si sa caractéristique statique « courant - tension » est une droite [13] ; il y a donc une relation affine entre l'intensité I du courant traversant le dipôle et la tension U entre ses bornes, que ce soit en convention récepteur ou générateur.

Dipôle passif linéaire (D.P.L.) au sens du régime permanent : conducteur ohmique

sauf avis contraire on choisit, pour un dipôle passif, une convention récepteur.

Modèle:AlLe dipôle étant passif et linéaire, sa caractéristique statique « courant - tension » est une droite passant par l'origine O(0,0) et, dans la mesure où celle-ci est de pente finie non nulle, le dipôle est appelé « conducteur ohmique ».

Loi d'Ohm (en convention récepteur) et symbole

Modèle:AlLa loi d'Ohm [14] est l'équation de la caractéristique statique « courant - tension » du conducteur ohmique

U=RI avec
R>0 résistance du conducteur ohmique exprimée en Ω [15], I étant en A et U en V.

Modèle:AlDans un circuit filiforme, un conducteur ohmique est représenté par un rectangle et on indique R (ou sa valeur) à côté du rectangle.

Loi d'Ohm en convention générateur

Modèle:AlLa loi d'Ohm [14] en convention générateur s'écrit

U=RI[16] avec
R>0 résistance du conducteur ohmique exprimée en Ω[17], I étant en A et U en V.

Dipôle actif linéaire (D.A.L.) au sens du régime permanent : source de tension (ou de courant)

sauf avis contraire on choisit, pour un dipôle actif, une convention générateur.

Modèle:AlLe dipôle étant actif et linéaire, sa caractéristique statique « courant - tension » est une droite ne passant pas par l'origine O(0,0), décroissante [18], de pente r avec r>0 définissant la « résistance interne » [19] de la source linéaire (au sens du régime permanent)[20] ;

Modèle:All'intersection de la caractéristique statique « courant - tension » du D.A.L. [21] avec l'axe des tensions est notée U0 et appelée « tension à vide » [22], son intersection avec l'axe des intensités est notée Ic.c. et appelée « intensité de court-circuit » [23].

Loi d'Ohm généralisée (en convention générateur)

Modèle:AlLa loi d'Ohm [14] généralisée

(

en convention générateur

)

est l'équation de la caractéristique statique « courant - tension » du D.A.L. [21] ;
Modèle:AlModèle:Transparenten choisissant sa représentation en mode électricien [24] elle s'écrit

U=U0rI[25] si r est finie [26] ;

Modèle:Alon en déduit l'intensité de court-circuit en imposant Uc.c.=0 soit Ic.c.=U0r[27] ;

Modèle:Alil existe aussi des D.A.L. [21] dont la caractéristique statique « courant - tension » est une « droite à l'axe des tensions » correspondant à une résistance interne r infinie,
Modèle:AlModèle:Transparentla loi d'Ohm généralisée de ces D.A.L. [21] s'écrit alors selon I=csteU ou
Modèle:AlModèle:Transparentplus précisément I=Ic.c.U[28].

Exemples

Modèle:AlListe non exhaustive ci-dessous :

  • Piles dont le fonctionnement est d'origine électrochimique utilisant le phénomène d'oxydo-réduction, leur résistance est en général petite mais non négligeable,
  • accumulateurs également à fonctionnement d'origine électrochimique utilisant le phénomène d'oxydo-réduction, leur résistance interne étant par contre très faible, « ne jamais court-circuiter un accumulateur sous peine de destruction » [29],
  • alimentations stabilisées lesquelles sont des systèmes électroniques simulant un D.A.L. [21],

Sources idéales

Modèle:AlUne source idéale est un D.A.L. [21] à résistance interne nulle ou infinie.

Source de tension parfaite (ou idéale) et symbole
Source de tension parfaite branchée aux bornes d'un conducteur ohmique de résistance R[30]

Modèle:AlUne source de tension parfaite est un D.A.L. [21] à résistance interne nulle, l'équation de sa caractéristique statique « courant - tension » s'écrit donc

U=U0I ;

Modèle:Alc'est alors le dipôle extérieur aux bornes duquel la source de tension parfaite est branchée qui fixe l'intensité du courant délivré par la source ainsi,

Modèle:Alsur l'exemple ci-contre l'intensité du courant délivré par la source imposant la tension

U0

est déterminée par loi d'Ohm appliquée au conducteur ohmique de résistance

R

soit

I=U0R[31].
Source de courant parfaite (ou idéale) et symbole
Source de courant parfaite branchée aux bornes d'un conducteur ohmique de résistance R[30]

Modèle:AlUne source de courant parfaite est un D.A.L. [21] à résistance interne infinie, l'équation de sa caractéristique statique « courant - tension » s'écrit donc

I=Ic.c.U ;

Modèle:Alc'est alors le dipôle extérieur aux bornes duquel la source de courant parfaite est branchée qui fixe la tension aux bornes de la source ainsi,

Modèle:Alsur l'exemple ci-contre la tension aux bornes de la source délivrant un courant d'intensité

Ic.c.

est déterminée par loi d'Ohm appliquée au conducteur ohmique de résistance

R

soit

U=RIc.c. [32].

Loi d'Ohm généralisée (en convention récepteur)

Modèle:AlLa loi d'Ohm [14] généralisée

(

en convention récepteur

)

s'écrit

U=U0+rI[33] si r est finie, elle est 0[34].

Dipôles linéaires au sens de l'A.R.Q.S.

Définition d'un dipôle linéaire au sens de l'A.R.Q.S.

Modèle:AlUn dipôle est linéaire au sens de l'A.R.Q.S. :

  • s'il est « linéaire au sens du régime permanent » ou
  • s'il y a un « lien d'équations différentielles linéaires à cœfficients constants réels [35] entre la tension u(t) entre ses bornes et l'intensité i(t) du courant le traversant » [36].

Modèle:AlExemples (liste non exhaustive ci-dessous) :

  • tous les dipôles linéaires passifs et actifs du régime permanent pour lesquelles la tension entre leurs bornes est une relation affine de l'intensité du courant les traversant u(t)=ai(t)+b[37] ou l'intensité du courant les traversant une relation affine de la tension entre leurs bornes i(t)=cu(t)+d[38] ;
  • un dipôle dont la tension entre ses bornes s'écrit u(t)=ai(t)+bdidt(t)[39] avec i(t) intensité du courant le traversant ou
    Modèle:Transparentdont l'intensité du courant le traversant s'écrit i(t)=cu(t)+ddudt(t)[40] avec u(t) tension aux bornes du dipôle ;
  • un dipôle dont la tension entre ses bornes s'écrit u(t)=ai(t)+bdidt(t)+cd2idt2(t)[41] avec i(t) intensité du courant le traversant ou
    Modèle:Transparentdont l'intensité du courant le traversant s'écrit i(t)=du(t)+edudt(t)+fd2udt2(t)[42] avec u(t) tension aux bornes du dipôle ;
  • [43].

1er exemple : condensateur parfait (ou idéal)

Définition d'un condensateur parfait (ou idéal)

Modèle:AlUn condensateur parfait est un « ensemble de deux armatures conductrices séparées par un isolant parfait » [44].

Charge (instantanée) q(t) d'un condensateur parfait

Principe de la charge d'un condensateur parfait dans un circuit

Modèle:AlQuand un condensateur parfait est placé dans un circuit en série avec un interrupteur K, un générateur et un « conducteur ohmique » [45] (voir schéma ci-contre), juste après la fermeture de K, la tension aux bornes du générateur se retrouve aux bornes du condensateur en série avec le conducteur ohmique ;

Modèle:Alle condensateur initialement déchargé le restant pendant une durée infiniment petite suivant la fermeture de K, la tension aux bornes du générateur se retrouve aux bornes du conducteur ohmique, ce qui n'est possible que s'il est traversé par un courant, ce passage de courant correspondant alors une accumulation de charges + sur l'armature supérieure ;

Modèle:Alsimultanément l'excès de charges + sur l'armature supérieure crée un excès de charges sur l'armature inférieure car « le condensateur qui est initialement neutre doit rester neutre » [46], cet excès de charges correspondant à un départ de charges + en direction du pôle du générateur ;

Modèle:All'« accumulation de charges opposées sur les armatures du condensateur » [47] s'arrêtera quand la d.d.p. simultanément créée aux bornes du condensateur sera égale à la tension aux bornes du générateur, la tension aux bornes du conducteur ohmique étant alors nulle en accord avec le fait que plus aucun courant ne circule dans le circuit ;

Choix usuel de convention de charge et de tension instantanées d'un condensateur parfait

Modèle:Aldans la phase de charge du condensateur, on observe donc l'apparition d'une charge q(t) sur une des armatures ainsi que de la charge opposée q(t) sur l'autre armature et simultanément une tension u(t) aux bornes du condensateur ;

Modèle:Alpar définition on appelle « charge (instantanée) q(t) du condensateur », la charge de l'armature vers laquelle pointe la flèche tension u(t), l'autre armature ayant la charge q(t)[48] (voir schéma ci-contre).

Modèle:AlRemarques : q(t) n'est pas nécessairement positive mais le choix de cette définition entraîne que q(t) est toujours de même signe que u(t) ;

Modèle:AlModèle:Transparentnous avons considéré la phase de charge du condensateur pendant laquelle ce dernier s'est comporté comme un récepteur ; quand le condensateur est chargé, on peut le débrancher du circuit précédent sans qu'il ne perde sa charge, la dissymétrie de charges des armatures correspond alors une réserve d'énergie stockée dans le condensateur [49], ceci lui conférant la possibilité de restituer cette énergie quand on le branche aux bornes d'un récepteur ;

Modèle:AlModèle:Transparentdans le circuit ainsi constitué, le condensateur se comporte comme un générateur, le « courant circulant dans les fils de connexion en direction du récepteur provient de la disparition de la dissymétrie de charges des armatures » [50] c.-à-d. correspondant à une phase de décharge du condensateur.

Proportionnalité entre la charge (instantanée) q(t) d'un condensateur parfait et la tension (instantanée) u(t) entre ses bornes : définition de la capacité C d'un condensateur parfait

Modèle:AlSi, par exemple, on double la charge d'un condensateur, « le champ électrostatique créé dans l'isolant est également doublé » [51], de même pour « la tension aux bornes des deux armatures » [52] ;

Modèle:Alenfin si on affecte la charge du condensateur d'un facteur multiplicatif n, le champ électrostatique dans l'isolant et la tension aux bornes des armatures subissent le « même facteur multiplicatif » [53] ;

Modèle:Alon peut donc affirmer la proportionnalité entre la charge

(

instantanée

) q(t)

du condensateur et la tension

(

instantanée

) u(t)

entre ses bornes, le facteur de proportionnalité étant « positif » dans la mesure où « la charge du condensateur est la charge de l'armature vers laquelle pointe la flèche tension » d'où

une 1ère définition de la capacité C du condensateur comme cœfficient de proportionnalité entre tension et charge selon
q(t)=Cu(t)avec C>0relation (𝔞) et
une 2ème définition de la capacité C du condensateur comme « la charge du condensateur par unité de tension » car
de la relation (𝔞) on déduit C=q(t)u(t) ;

Modèle:Alil faut être capable d'écrire la relation (𝔞) exprimant la charge en fonction de la tension mais aussi
Modèle:AlModèle:Transparentla relation inverse exprimant la tension en fonction de la charge u(t)=q(t)Cavec C>0relation (𝔟) ;

Modèle:Alunité de capacité : le « Farad » de symbole F défini par 1F=1CV1[54].

Symbole d'un condensateur parfait

Schéma d'un condensateur parfait avec une convention de charge

Modèle:AlUn condensateur parfait est représenté par « deux traits parallèles, espacés et transversaux, l'espace symbolisant l'isolant avec l'indication de la capacité à côté de l'espace » ; toujours indiquer, sur le schéma,

  • la flèche tension avec, à côté, l'indication de la tension (instantanée) u(t),
  • la charge q(t) sur l'armature vers laquelle pointe la flèche tension et aussi
  • la flèche courant [55] avec, à côté, l'indication de l'intensité (instantanée) du courant i(t),

Modèle:Alci-contre choix de la convention récepteur qui s'identifie à la « convention de charge du condensateur » [56].

Lien entre l'intensité (instantanée) i(t) du courant traversant un condensateur parfait et sa charge (instantanée) q(t)

Modèle:AlNous nous plaçons tout d'abord en convention récepteur (voir schéma ci-dessus) : considérons la phase de charge du condensateur à partir de l'instant t pendant une durée élémentaire dt[57], l'existence d'une intensité (instantanée) de courant i(t) dans le sens + défini ci-dessus correspond à la circulation d'une charge de valeur élémentaire dq=i(t)dt dans ce sens + et par suite une augmentation de i(t)dt de la charge Modèle:Nobr du condensateur que l'on peut écrire encore i(t)dt=q(t+dt)q(t) ;

Modèle:Alon en déduit, en divisant par

dt

 la relation liant l'intensité

(

instantanée

)

du courant au taux horaire de variation de la charge

(

instantanée

)

du condensateur soit

i(t)=q(t+dt)q(t)dt

ou, le 2ème terme étant la dérivée temporelle de la charge

(

instantanée

)

du condensateur,

en convention récepteur i(t)=dqdt(t)[58] ;

Modèle:Alen convention récepteur, le sens + du courant arrive sur l'armature portant la charge q(t)[59] on parle de « convention de charge du condensateur » [60] car i(t)>0 correspond à une croissance de q(t), sa dérivée étant positive.

Modification avec le choix de la convention générateur

Schéma d'un condensateur parfait avec une convention de décharge

Modèle:AlLe choix de la convention générateur peut être judicieux quand le condensateur est en phase de décharge à travers un récepteur (voir ci-contre) ;

Modèle:Alon remarque que la flèche courant, qui est dans le même sens que la flèche tension en convention générateur, s'éloigne de l'armature portant la charge q(t), raison pour laquelle cette convention est encore appelée « convention de décharge du condensateur » [61]

Modèle:Alle lien entre la charge

(

instantanée

)

du condensateur

q(t)

et l'intensité

(

instantanée

)

du courant

i(t)

qui le traverse est alors

en convention générateur i(t)=dqdt(t)[62] ;

Modèle:Alen convention générateur, le sens + du courant part de l'armature portant la charge q(t)[59] on parle de « convention de décharge du condensateur » [63] car i(t)>0 correspond à une décroissance de q(t), sa dérivée étant négative.

Lien entre l'intensité (instantanée) i(t) du courant traversant un condensateur parfait et la tension (instantanée) u(t) à ses bornes

Ce lien est caractéristique du fonctionnement d'un condensateur de capacité C en A.R.Q.S..
  • En « convention récepteur » (ou en « convention de charge du condensateur » [64]) on a q(t)=Cu(t) et i(t)=dqdt(t) d'où, C étant une constante,
    i(t)=Cdudt(t)[65],
  • En « convention générateur » (ou en « convention de décharge du condensateur » [66]) on a q(t)=Cu(t) et i(t)=dqdt(t) d'où, C étant une constante,
    i(t)=Cdudt(t)[67] ;

Modèle:Alle lien en conventions récepteur ou générateur justifie la classification des condensateurs parfaits parmi les dipôles linéaires au sens de l'A.R.Q.S..

2ème exemple : bobine parfaite (ou idéale)

Notion d'auto-induction et loi de Lenz

Explication du retard à l'établissement d'un courant dans un circuit fermé contenant une bobine à l'aide de la loi de Lenz
Explication du retard à l'établissement d'un courant sur le diagramme horaire de l'intensité à l'aide du phénomène d'auto-induction

Modèle:AlOn cherche à établir un courant permanent dans un conducteur ohmique avec un minimum de variation de courant et pour cela on met une bobine Modèle:Nobr nous supposerons purement inductive [68]) en série avec le conducteur ohmique, la source de tension et l'interrupteur ;

Modèle:Aldans le « montage sans bobine » [69], on observe une brusque variation de l'intensité du courant lors de la fermeture de l'interrupteur K pour finalement atteindre sa valeur de régime permanent I=U0R, l'intensité de ce courant inducteur notée iinducteur(t) est représentée en bleu sur le diagramme horaire ci-dessous ;

Modèle:Aldans le « montage avec bobine », on remarque un retard à l'établissement du courant pour finalement atteindre la même valeur de régime permanent I=U0R après une durée plus grande, l'intensité de ce courant global notée iglobal(t) est représentée en saumon sur le diagramme horaire ci-contre ;

Modèle:Alon interprète ce fait à l'aide de la loi de Lenz [70] : lors de la fermeture de l'interrupteur, l'intensité du courant inducteur croissant très rapidement, il y a « création d'un courant induit dans la bobine s'opposant à la croissance de l'intensité du courant inducteur » [71], l'intensité du courant induit notée iinduit(t) est obtenue point par point sur le diagramme horaire ci-contre, représentée par des flèches rouges [72] et ce courant induit résulte du fait que la bobine se comporte comme un générateur lorsqu'elle est traversée par un courant d'intensité variant avec le temps ;

Modèle:AlEn résumé, le phénomène d'« auto-induction » [73] dans un circuit traversé par un courant d'intensité variant avec le temps est « la création d'un courant induit tendant à s'opposer à la variation de l'intensité », ce courant induit étant essentiellement créé dans les enroulements de fils du circuit appelés « bobines », celles-ci se comportant alors comme des générateurs créant le courant induit pendant la durée de variation du courant initial ;

Modèle:Alénoncé de la loi de Lenz : « toute variation d'intensité dans un circuit engendre un courant induit s'opposant à la variation de l'intensité initiale ».

Modèle:AlRemarque : on observe le même phénomène lors de l'ouverture de l'interrupteur K, l'« intensité du courant inducteur » [74] décroissant très rapidement, il y a « création d'un courant induit dans la bobine s'opposant à cette décroissance » [75], ceci ayant pour conséquence un retard à l'annulation du courant.

Définition d'une bobine parfaite (ou idéale)

Modèle:AlUne bobine parfaite est une bobine « non résistive » où se manifeste un phénomène d'auto-induction [73].

Lien entre la tension (instantanée) u(t) aux bornes d'une bobine parfaite et l'intensité (instantanée) i(t) du courant la traversant : définition de son auto-inductance (ou inductance propre) L

Modèle:AlChoisissant la convention récepteur pour la bobine parfaite étudiée, on constate que la tension

(

instantanée

) u(t)

 à ses bornes est proportionnelle à la dérivée temporelle de l'intensité

(

instantanée

) i(t)

du courant la traversant, le cœfficient de proportionnalité étant positif soit

u(t)=Ldidt(t) en convention récepteur,
le cœfficient de proportionnalité L>0 étant l'« auto-inductance » (ou l'« inductance propre ») de la bobine ;

Modèle:Alunité de L : le « Henry » [76] de symbole H, 1H=1VsA1=1Ωs.

Modèle:AlSi on choisit la convention générateur pour la bobine parfaite étudiée, la relation entre tension

(

instantanée

) u(t)

à ses bornes et intensité

(

instantanée

) i(t)

du courant la traversant devient

u(t)=Ldidt(t) en convention générateur [77].

Modèle:AlCes liens, que ce soit en conventions récepteur ou générateur, justifient la classification des bobines parfaites parmi les dipôles linéaires au sens de l'A.R.Q.S..

Symbole d'une bobine parfaite

Symbole d'une bobine parfaite d'auto-inductance L et sa convention récepteur

Modèle:AlLe symbole d'une bobine parfaite est une suite d'« arches de pont » avec indication de la valeur de l'« auto-inductance » à côté des arches ;

Modèle:Alveillez à toujours indiquer, sur le schéma, la flèche courant et la flèche tension (de sens contraire à la flèche courant en convention récepteur ou de même sens que la flèche courant en convention générateur) ; ci-contre choix de la convention récepteur :

Modèle:AlRemarque : quand la bobine possède un « noyau de fer » dont l'intérêt est d'augmenter la valeur de l'inductance propre d'un facteur pouvant aller de 10 à 1000 suivant la nature du matériau (mais en contre-partie la constance de l'auto-inductance est nettement moins bonne), « on ajoute un trait au-dessus de l'arrondi des arches » [78].

Vérification de la loi de Lenz à partir du lien entre la tension (instantanée) u(t) aux bornes d'une bobine parfaite et l'intensité (instantanée) i(t) du courant la traversant

Explication du retard à l'établissement d'un courant dans un circuit Modèle:Nobr série » par utilisation de la loi de Lenz

Modèle:AlReprenons le circuit considéré au paragraphe d'introduction à la « notion d'auto-induction et loi de Lenz » plus haut dans ce chapitre pendant l'établissement du courant le traversant (schéma reproduit ci-contre) ;

Modèle:Aljuste après la fermeture de l'interrupteur K, on a une croissance rapide de l'intensité i(t)[79] didt(t) de valeur (positive) d'autant plus grande que la croissance de l'intensité est rapide et par suite une tension positive aux bornes de la bobine u(t)= Ldidt(t) également d'autant plus grande que la croissance de l'intensité est rapide, tension conférant à la bobine un rôle de générateur avec les pôles + et respectivement sur les bornes supérieure et inférieure d'où la création d'un « courant induit dans le sens indiqué » [80] lequel, en s'ajoutant au courant inducteur, donne un courant global d'intensité « variant moins rapidement » que celle du courant inducteur, correspondant donc à un « ralentissement de la croissance de l'intensité » ;

Modèle:Alaprès établissement du courant permanent, on peut être amené à l'annuler en ouvrant l'interrupteur K, on observe alors un retard à l'annulation du courant par application de la loi de Lenz, montrons que ceci se justifie à partir du lien existant entre tension u(t) aux bornes de la bobine et intensité i(t) du courant la traversant :

Modèle:Aljuste après l'ouverture de l'interrupteur K, on a une décroissance rapide de l'intensité i(t)[79] didt(t) de valeur (négative) dont la valeur absolue est d'autant plus grande que la décroissance de l'intensité est rapide et par suite une tension négative aux bornes de la bobine u(t)= Ldidt(t) également de valeur absolue d'autant plus grande que la décroissance de l'intensité est rapide, tension conférant à la bobine un rôle de générateur avec les pôles et + respectivement sur les bornes supérieure et inférieure d'où la création d'un « courant induit dans le sens + de mesure des intensités » lequel, en s'ajoutant au courant inducteur, donne un courant global d'intensité « variant moins rapidement » que celle du courant inducteur, correspondant donc à un « ralentissement de la décroissance de l'intensité ».

3ème exemple : générateur de fonctions (ou G.B.F.)

A priori on choisit la convention générateur sauf indication contraire.
Extrémité d'un câble coaxial équipée d'un connecteur mâle B.N.C.
Adaptateur B.N.C. - banane permettant d'insérer la sortie d'un générateur dans un circuit à l'aide de deux fils de connexion
Connecteur B.N.C. en T permettant de dupliquer la sortie d'un générateur

Modèle:AlLes générateurs de fonctions (ou générateurs « basse fréquence » [81]) permettent de créer entre leurs bornes des tensions dépendant du temps de forme alternative sinusoïdale, triangulaire ou créneau « symétrique ou non » [82] :

  • si le générateur de fonctions est en « sortie à vide » [83], ce dernier ne délivrant aucun courant, la tension entre ses bornes, notée u0(t)[84], sera appelée tant que la notion de f.e.m. (force électromotrice) ne sera pas définie (voir le paragraphe « notion de f.e.m. d'une source non idéale de résistance interne finie en régime permanent, lien avec la tension à vide » plus bas dans ce chapitre) « tension à vide », c'est donc cette tension qui a la forme sinusoïdale, triangulaire ou créneau ; cette « tension à vide » peut être visualisée en reliant une des deux bornes d'entrée d'un oscilloscope à la borne de sortie notée « output » du générateur par l'intermédiaire d'un câble coaxial dont les deux extrémités sont équipées d'un connecteur mâle « B.N.C. » [85], voir ci-contre ;
  • si le générateur de fonctions est en « sortie fermée » sur un dipôle ou une association de dipôles, il délivre un courant d'intensité (instantanée) i(t) et la tension Modèle:Nobr u(t) entre ses bornes diffère de la tension à vide u0(t) car il possède « une impédance interne » [86] [pour les générateurs de fonctions utilisés en T.P. cette « impédance interne » [87] de 50Ω est indiquée sous la borne à baïonnettes de sortie du générateur, borne « output » [borne sur laquelle peut être branché le câble coaxial à connecteur mâle « B.N.C. » [85] ci-dessus permettant de relier le générateur à une des deux bornes d'entrée d'un oscilloscope dans le but de visualiser sa tension à vide] et sur laquelle est branché un adaptateur « BNC - banane » [85] pour insérer le générateur dans un circuit à l'aide de deux fils (voir ci-contre) ;
    Modèle:Alce dipôle passif interne peut être purement résistif de résistance r=50Ω, dans ce cas la tension aux bornes du générateur s'écrit u(t)=u0(t)ri(t)[88]
    Modèle:AlModèle:Transparentou il peut être une association d'un conducteur ohmique, d'un condensateur parfait et d'une bobine parfaite comme, par exemple, un «r,𝑙,c série » [89], la tension aux bornes du générateur s'écrit alors selon u(t)= u0(t)ri(t)𝑙didt(t)uc(t)[90] avec uc(t) telle que i(t)=cducdt(t).

Modèle:AlRemarque : sur la borne « output » à baïonnettes de sortie du générateur on peut mettre un connecteur BNC en T (voir ci-contre) avec sa partie mâle s'adaptant sur la sortie du générateur et permettant de créer deux sorties BNC femelle montées en parallèles.

Retour sur les conducteurs ohmiques, notion de conductance, autre expression de la loi d'Ohm, ordre de grandeur des résistances, puissance dissipée par effet Joule

Rappel sur les conducteurs ohmiques

Modèle:AlUn conducteur ohmique est un dipôle passif, symétrique, linéaire au sens du régime permanent, caractérisé par sa résistance R mesurée en Ω, obéissant à la loi d'Ohm en convention récepteur u(t)=Ri(t) ou u(t)=Ri(t) en convention générateur, représenté dans les circuits par « un rectangle avec indication de R à son côté » et éventuellement une flèche inclinée en travers du rectangle si la résistance est réglable.

Notion de conductance et autre expression de la loi d'Ohm

Modèle:AlOn définit la conductance

G

d'un conducteur ohmique comme l'inverse de sa résistance

R

soit

G=1R, la conductance G s'exprimant en Siemens de symbole S telle que 1S=1Ω1 ;

Modèle:Alen convention récepteur, la loi d'Ohm peut se réécrire i(t)=Gu(t) et
Modèle:Alen convention générateur Modèle:Transparenti(t)=Gu(t).

Ordre de grandeur des résistances

Modèle:AlLes résistances sont d'ordres de grandeur différents suivant leur domaine d'utilisation « électronique », « domestique », « industrielle » ou des « phénomènes naturels » :

  • domaine électronique : on utilise des résistances entre 1kΩ et 1MΩ, rarement « au-dessous de 1kΩ» car, si tel était le cas, la puissance dissipée serait trop importante [91] ;
  • domaine électrique domestique : les valeurs de résistances restent modérées de quelques 100Ω à quelques kΩ, par exemple une ampoule de 100W[92] correspond à une résistance (moyenne) de 500Ω[93] ;
  • domaine électrique industriel : les valeurs de résistances sont du même ordre de grandeur que celles du domaine domestique, ajoutons les valeurs de résistances
    Modèle:Alpour un ampèremètre de «0,1Ω pour un calibre [94] de 10A» à «1kΩ pour un calibre [94] de 1mA» et
    Modèle:Alpour un voltmètre de «50kΩ pour un calibre [94] de 1V» à «5MΩ pour un calibre [94] de 100V» ;
  • domaine des phénomènes naturels : un « corps humain » a une résistance dépendant des zones traversées et du taux d'humidité de la peau en contact mais elle est au moins de 1kΩ[95] et peut aller jusqu'à 500kΩ ;
    Modèle:Alautre exemple l'« espace compris entre la base d'un nuage et le sol lors du passage d'un éclair » correspond à une résistance de 500kΩ[96].

Puissance dissipée par effet Joule dans un conducteur ohmique

Modèle:AlLa puissance instantanée électrique reçue par le conducteur ohmique s'écrivant «

𝒫e,r(R,t)=u(t)i(t)

» en convention récepteur et le couple « tension - intensité » étant relié par la loi d'Ohm «

u(t) =Ri(t)

», on peut réécrire la puissance instantanée électrique reçue

en fonction de i(t) seule selon 𝒫e,r(R,t)=R[i(t)]2

Modèle:Alou, par utilisation de la loi d'Ohm écrite selon

i(t)=Gu(t)

et report dans la 1ère expression de

𝒫e,r(R,t)

,

en fonction de u(t) seule selon 𝒫e,r(R,t)=G[u(t)]2=[u(t)]2R ;

Modèle:Almais que devient cette puissance instantanée reçue sous forme électrique par le conducteur ohmique ?

Modèle:AlLa puissance instantanée électrique reçue par le conducteur ohmique se transforme intégralement en puissance calorifique qu'il perçoit, en effet la force électrique motrice qpE(M) agissant sur un porteur de charge mobile positionné en M à l'instant t est exactement compensée par la force de résistance à l'avancement Fqpions[97] qu'il subit de la part des ions du conducteur, c.-à-d. Fqpions =qpE(M) et par principe des actions réciproques, le porteur exerce donc sur les ions du conducteur ohmique une force de « frottement » Fionsqp opposée à celle que les ions exercent sur lui d'où finalement Fionsqp=Fqpions=qpE(M) ;
Modèle:Alc'est la puissance de cette force de « frottement » Fionsqp (action des porteurs sur les ions) qui représente la puissance calorifique, car cette puissance engendrant de l'énergie cinétique d'agitation des ions [ceci est la 1ère partie de la loi de Joule [98] 𝒫e,r(R,t)=𝒫cal,r(R,t)[99]] s'accompagne d'une augmentation de température du conducteur mais

Modèle:Aldès que la température du conducteur devient supérieure à celle de l'extérieur, les ions agités de la surface du conducteur communiquent une partie de leur énergie cinétique d'agitation « excédentaire » aux molécules d'air moins agitées d'où « une partie de la puissance calorifique reçue par le conducteur est rétrocédée à l'extérieur sous forme calorifique » [100] ;

Modèle:Alla température du conducteur continue de [101] mais moins rapidement, ceci ayant pour conséquence une augmentation de l'écart entre les températures du conducteur et de l'air extérieur de l'environnement immédiat [102] et par suite « une augmentation de la proportion d'énergie cinétique d'agitation excédentaire des ions de la surface du conducteur communiquée à l'extérieur » correspondant à « une croissance moins rapide de la température du conducteur »

Modèle:Al« la température du conducteur cesse de croître dès que toute la puissance calorifique reçue par le conducteur est rétrocédée à son environnement immédiat », ceci n'étant possible que « si l'écart de températures nécessaire entre le conducteur et son environnement immédiat est devenu suffisant » [103] [ceci est la 2ème partie de la loi de Joule [98] 𝒫cal,r(R,t)=𝒫cal,r(ext,t)[99]].

Modèle:Théorème

Retour sur les condensateurs parfaits, ordre de grandeur des capacités, énergie électrostatique stockée et sa continuité dans un circuit « réel », conséquences

Rappel sur les condensateurs parfaits

Modèle:AlUn condensateur parfait est un dipôle « isolant en régime permanent » [104] et « linéaire au sens de l'A.R.Q.S. » ;

Modèle:Alappelant « charge (instantanée) du condensateur » la charge q(t) de l'armature vers laquelle pointe la flèche tension, la capacité C du condensateur est définie selon q(t)=Cu(t) avec C constante >0,

Modèle:Alen convention de charge du condensateur [c.-à-d. telle que le sens + du courant dans le fil de connexion à l'armature portant la charge q(t) pointe vers cette armature] l'intensité (instantanée) de son courant est liée à sa charge (instantanée) par i(t)=dqdt(t), ce choix correspondant à une convention récepteur pour le condensateur,

Modèle:Alle lien entre « intensité et tension (instantanées)» est alors i(t)=Cdudt(t) en convention récepteur ;

Modèle:Alle symbole représentant un condensateur parfait est « un ensemble de deux traits transversaux écartés d'une distance représentant l'isolant avec indication de C à côté », et éventuellement une flèche inclinée en travers du symbole représentatif du condensateur si la capacité est réglable ;

Modèle:Alen convention de décharge du condensateur [c.-à-d. telle que le sens + du courant dans le fil de connexion à l'armature portant la charge q(t) part de cette armature] i(t)=dqdt(t), ce choix correspondant à une convention générateur pour le condensateur,

Modèle:Alle lien entre « intensité et tension (instantanées)» est alors i(t)=Cdudt(t) en convention générateur.

Ordre de grandeur des capacités

Modèle:AlLes capacités de condensateurs sont d'ordres de grandeur différents suivant leur nature ; on distingue :

  • les condensateurs fixes :
Plusieurs types de condensateurs. De gauche à droite :
céramique multicouche, céramique disque, film polyester multicouche, céramique tubulaire, polystyrène, film polyester métallisé, électrolytique aluminium. Unité de mesure en centimètres.

Modèle:Al au papier [105] de 500pF à 0,5μF de tension « nominale » [106] de 100 à 1000V, actuellement remplacés par des modèles à film plastique, de dimensions plus réduites (voir les 3ème et 6ème ci-contre à partir de la gauche),

Modèle:Al au film plastique [107] de 10pF à 10μF pouvant travailler sous tension « nominale » [106] de 20 à 2000V, largement employés car étant d'un coût réduit et présentant de bonnes caractéristiques électriques, (voir les 3ème et 6ème ci-contre à partir de la gauche),

Modèle:Al au mica [108] de quelques pF à quelques 100nF sous tension « nominale » [106] allant de 300 à 3000V, particulièrement adaptés à des usages professionnels dans les circuits H.F. d'instruments de mesure,

Modèle:Al céramiques [109] de capacités « variables suivant les dimensions » [110] de 1pF à 100nF sous tension « nominale » [106] de 100 à 3000V, d'utilisation assez répandue dans les domaines où la variation de température n'a pas d'influence car les céramiques ont un cœfficient de dilatation non négligeables et par suite une capacité dépendant de sa température d'utilisation, (voir le 1er, les 2ème et 4ème ci-dessus à partir de la gauche),

Condensateurs électrochimiques (électrolytiques aluminium).
Le 1er est de 1000μF pour une tension « nominale » [106] de 35V (modèle axial),
le 2ème est de 10μF pour une tension « nominale » [106] de 160V (modèle radial)
Condensateur ajustable à lames d'air

Modèle:Al électrolytiques [111] en aluminium, appartenant à la catégorie des condensateurs fixes enroulés, de 1μF à quelques 10mF sous tension « nominale » [106] de 3 à 500V, présentant une capacité plus élevée que tous les autres types pour des dimensions et des tensions « nominales » [106] égales, mais la principale différence est que ce sont des condensateurs « polarisés » [112], on doit donc leur imposer une tension polarisée ce qui nécessite pour être utilisé en alternatif la présence d'une composante continue assez nettement supérieure à la composante alternative, utilisés essentiellement dans le filtrage (voir le 7ème ci-dessus à partir de la gauche et les deux ci-contre à gauche) ;

  • les condensateurs variables : à une ou plusieurs sections à air ou diélectrique solide (la capacité étant proportionnelle à l'aire commune des armatures en regard, si on modifie celle-ci par rotation de l'une relativement à l'autre, on modifie la capacité ), de quelques 10pF à quelques nF[113], utilisés pratiquement uniquement dans le domaine radiophonique, (voir ci-contre à droite) ;
Supercondensateur de 400F à 800F sous tension « nominale » [106] de 1,2V
  • les supercondensateurs : condensateurs de technique particulière permettant d'obtenir une « énergie volumique » [114] supérieure à celles obtenues dans les condensateurs électrochimiques classiques, utilisés « à la place de batterie d'accumulateurs » [115] ou dans des domaines de récupération d'énergie comme celle de l'énergie de freinage des autobus ; ce sont des condensateurs polarisés de capacité pouvant atteindre quelques kF (voir ci-contre à droite).

Énergie électrostatique (instantanée) stockée dans un condensateur parfait

Modèle:AlAvec la convention récepteur pour le condensateur parfait, la puissance instantanée électrique qu'il reçoit s'écrit 𝒫e,r(C,t)= u(t)i(t)i(t)= Cdudt(t) soit «𝒫e,r(C,t)=u(t)Cdudt(t)=d[12Cu2]dt(t)» établissant que la puissance instantanée électrique reçue par le condensateur parfait est la dérivée temporelle de 12C[u(t)]2+cste ;

Modèle:Alconsidérant la charge du condensateur parfait entre un instant t1=0 où ce dernier n'est pas chargé et un instant t2=t où il possède la charge q(t)=Cu(t), le travail électrique qu'il reçoit se calcule par We,rsur[0;t]=0t𝒫e,r(C,t)dt=0td[12Cu2]dt(t)dt dont l'intégration conduit à We,rsur[0;t]=[12Cu2(t)+cste]0t= 12Cu2(t) ;

Modèle:Almais à quoi sert le travail électrique que reçoit le condensateur parfait, lors de sa charge ?

Modèle:AlCe travail moteur crée une dissymétrie de charges sur les armatures et par suite un champ électrique dans l'isolant qui se manifeste par une différence de potentiel entre les armatures mais aussi par le fait que les charges de l'armature A dont la charge (instantanée) est q(t) et que les charges de l'armature B dont la charge (instantanée) est q(t) possèdent de l'énergie potentielle électrostatique ;

Modèle:Alen conclusion nous pouvons affirmer que le travail électrique reçu par le condensateur parfait lui sert à stocker de l'énergie potentielle

(

instantanée

)

sous forme électrostatique notée

C(t)

selon le bilan suivant

We,rsur[0;t]=Δ[0;t]C

d'où, par identification avec le résultat précédemment obtenu par calcul direct du travail électrique reçu

C(t)=12Cu2(t)+cste

ou, en choisissant la

« référence [116] de l'énergie électrostatique stockée par le condensateur parfait quand il est non chargé »
C(t)=12Cu2(t) ;

Modèle:Alcomme

u(t)=q(t)C

on en déduit une autre expression de l'énergie électrostatique stockée par le condensateur parfait

C(t)=q2(t)2C avec référence [116] quand le condensateur parfait n'est pas chargé.

Modèle:AlRemarque : nous avons vu qu'une charge q placée en M et à l'instant t dans un potentiel électrique V(Mt) possède une énergie potentielle électrique [117] qV(M,t), pourquoi n'a-t-on pas le même résultat en ce qui concerne le condensateur parfait ?
Modèle:AlModèle:TransparentEn effet si on reliait l'armature B dont la charge (instantanée) est q(t) à la masse on aurait V(B,t)=0, l'armature A dont la charge (instantanée) est q(t) étant alors au potentiel V(A,t)=u(t), on aurait une charge q(t) au potentiel u(t) et une charge q(t) au potentiel 0 et si l'expression de l'énergie potentielle électrique d'une charge qV(M,t) était applicable on s'attendrait à obtenir une énergie potentielle des systèmes de charges du condensateur parfait égale à C(t)=?q(t)u(t) soit encore C(t)=?Cu2(t) alors que nous trouvons la moitié, pourquoi cette différence ?
Modèle:AlModèle:TransparentEn fait, dans le cas du condensateur parfait, il s'agit de l'énergie potentielle des charges q(t) et q(t) dans leur propre champ électrique, celui qu'elles créent [quand les chargesq(t) et q(t) disparaissent, le champ électrique qu'elles ont créé disparaît simultanément] alors que qV(M,t) est l'énergie potentielle de la charge q dans un champ électrique extérieur existant indépendamment de la présence ou non de la charge q.

Notion de circuit « réel » et propriété de la puissance instantanée électrique fournie par les générateurs d'un circuit « réel »

Modèle:AlUn circuit sera dit « réel » s'il comprend des « parties résistives par rapport auxquelles la résistance des fils de connexion en série avec elles peut être négligée » [118].

Modèle:AlPropriété (admise) : la « puissance instantanée électrique fournie par un générateur dans un circuit "réel" ne peut jamais être infinie », en effet cette possibilité dans un circuit série à un instant t0 correspondrait à une intensité de courant délivré à l'instant t0 infinie [119], incompatible avec la présence de parties résistives lesquelles ont pour effet une limitation de l'intensité d'autant plus grande que les résistances le sont [120].

Continuité de l'énergie électrostatique (instantanée) stockée dans un condensateur parfait d'un circuit « réel » et conséquences

Modèle:AlConsidérons un circuit série comprenant une source de tension parfaite, un interrupteur K, un conducteur ohmique et un condensateur parfait « initialement déchargé » [121], on ferme alors l'interrupteur K à l'instant t=0 ;

Modèle:Alle circuit étant « réel » [118], la puissance instantanée électrique fournie par la source reste finie et on en déduit que « l'énergie électrostatique stockée dans le condensateur parfait C(t) varie continûment » quel que soit l'instant t considéré ;

Modèle:Alnous le démontrons par l'absurde en supposant que C(t) est discontinue à l'instant t0 avec un saut de discontinuité ΔC(t0)= C(t0+)C(t0) 0 et pour démontrer l'absurdité de cette proposition, considérons un intervalle de temps entourant cet instant t0 soit [t0ε;t0+ε] sur lequel nous écrivons le bilan énergétique du condensateur parfait We,rsur [t0ε;t0+ε](C)= C(t0+ε)C(t0ε) ou, en divisant par la durée 2ε et en faisant tendre ε vers 0 pour obtenir à gauche la puissance instantanée électrique reçue par le condensateur parfait à l'instant t0, on obtient 𝒫e,r,C(t0)= lim\limits ε0ΔC(t0)2ε= ce qui, étant impossible dans un circuit « réel » [118], démontre, par l'absurde, la continuité de l'énergie électrostatique stockée dans le condensateur parfait.

Modèle:AlConséquences : l'énergie électrostatique stockée dans un condensateur parfait étant toujours continue dans un circuit « réel » [118], il en est de même de la tension (instantanée) aux bornes du condensateur parfait u(t) ainsi que de sa charge (instantanée) q(t)[122], mais nous n'avons aucun résultat sur l'intensité du courant chargeant ou déchargeant le condensateur parfait qui peut donc être discontinue avec saut fini de valeurs ;

Modèle:AlModèle:Transparentreprenant le circuit de charge du condensateur parfait précédemment introduit « source de tension, interrupteur K, conducteur ohmique et condensateur parfait (initialement Modèle:Nobr en série », « quand nous fermons K nous créons une variation très rapide de tension aux bornes de ce dernier » [123] que nous modélisons par une discontinuité de tension à l'instant 0 aux bornes de K ;

Modèle:AlModèle:Transparentcompte tenu de la loi de maille, cette discontinuité de tension aux bornes de K doit se retrouver « sous forme opposée » aux bornes d'un autre dipôle, ce n'est pas aux bornes de la source car la tension reste constante, ce n'est pas aux bornes du condensateur parfait car la tension doit être continue c'est donc aux bornes du conducteur ohmique et par suite on en déduit que l'intensité du courant chargeant le condensateur parfait est discontinue à l'instant 0 de fermeture de l'interrupteur [intensité nulle pour 0 et non nulle pour 0+].

Retour sur les bobines parfaites, ordre de grandeur des inductances propres, énergie électromagnétique stockée et sa continuité dans un circuit « réel », conséquences

Rappel sur les bobines parfaites

Modèle:AlUne bobine parfaite est un dipôle « court-circuit en régime permanent » [124] et « linéaire au sens de l'A.R.Q.S. » ;

Modèle:Alle lien entre « intensité et tension (instantanées)» est alors u(t)=Ldidt(t) en convention récepteur, L étant une constante >0 caractérisant la bobine, exprimée en H et appelée « auto-inductance » ou « inductance propre » de la bobine ;

Modèle:Alle symbole représentant une bobine parfaite est « un ensemble de quatre arches de pont avec indication de L à côté », et éventuellement une flèche inclinée en travers du symbole représentatif de la bobine si l'inductance propre est réglable ;

Modèle:Alle lien entre « intensité et tension (instantanées)» est u(t)=Ldidt(t) en convention générateur.

Ordre de grandeur des inductances propres

Modèle:AlLes auto-inductances de bobines sont d'ordres de grandeur différents suivant « la présence ou l'absence d'un noyau ferromagnétique » [125] et de ses propriétés géométriques [ en effet l'inductance propre est proportionnelle à l'aire S d'une spire, au nombre total N de spires et à la densité linéique N𝑙= N𝑙 de spires, 𝑙 étant la longueur de la bobine] ; on distingue :

  • les bobines sans noyau ferromagnétique : leurs valeurs usuelles de L sont de quelques 10mH à quelques mH,
  • les bobines avec noyau ferromagnétique : leurs valeurs usuelles de L peuvent atteindre quelques H, [bobine avec noyau de fer représentée symboliquement en « ajoutant un trait au-dessus de l'arrondi des arches » [78]].
  • les bobines à faible valeur d'inductance propre : elles peuvent être constituées d'« enroulements classiques » [126] ou encore de « circuits intégrés » [127], leurs valeurs usuelles de L sont de quelques mH à quelques μH, elles sont utilisées pour des usages très spécifiques

Énergie électromagnétique (instantanée) stockée dans une bobine parfaite

Modèle:AlAvec la convention récepteur pour la bobine parfaite, la puissance instantanée électrique qu'elle reçoit s'écrit 𝒫e,r(L,t)=u(t)i(t)u(t)= Ldidt(t) soit «𝒫e,r(L,t)=Ldidt(t)i(t)= d[12Li2]dt(t)» établissant que la puissance instantanée électrique reçue par la bobine parfaite est la dérivée temporelle de 12L[i(t)]2+cste ;

Modèle:Alconsidérant l'établissement du courant dans la bobine parfaite entre un instant t1=0 où le courant ne circule pas et un instant t2=t où le courant dans la bobine parfaite a pour intensité i(t), le travail électrique qu'elle reçoit se calcule par We,rsur[0;t]=0t𝒫e,r(L,t)dt= 0td[12Li2]dt(t)dt dont l'intégration conduit à We,rsur[0;t]=[12Li2(t)+cste]0t=12Li2(t) ;

Modèle:Almais à quoi sert le travail électrique que reçoit la bobine parfaite, lors l'établissement d'un courant la traversant ?

Modèle:AlCe travail moteur établit un courant circulant dans la bobine et par suite un « champ magnétique » [128] à l'intérieur de la bobine qui se manifeste par une réserve d'énergie potentielle électromagnétique ;

Modèle:Alen conclusion nous pouvons affirmer que le travail électrique reçu par la bobine parfaite lui sert à stocker de l'énergie potentielle

(

instantanée

)

sous forme électromagnétique notée

L(t)

selon le bilan suivant

We,rsur[0;t]=Δ[0;t]L

d'où, par identification avec le résultat précédemment obtenu par calcul direct du travail électrique reçu

L(t)=12Li2(t)+cste

ou, en choisissant la

« référence [116] de l'énergie électromagnétique stockée par la bobine parfaite quand elle n'est traversée par aucun courant »
L(t)=12Li2(t).

Continuité de l'énergie électromagnétique (instantanée) stockée dans une bobine parfaite d'un circuit « réel » et conséquences

Modèle:AlConsidérons un circuit série comprenant une source de tension parfaite, un interrupteur K, un conducteur ohmique et une bobine parfaite « initialement traversée par aucun courant » [129], on ferme alors l'interrupteur K à l'instant t=0 ;

Modèle:Alle circuit étant « réel » [118], la puissance instantanée électrique fournie par la source reste finie et on en déduit que « l'énergie électromagnétique stockée dans la bobine parfaite L(t) varie continûment » quel que soit l'instant t considéré ;

Modèle:Alnous le démontrons par l'absurde en supposant que L(t) est discontinue à l'instant t0 avec un saut de discontinuité ΔL(t0)= L(t0+)L(t0) 0 et pour démontrer l'absurdité de cette proposition, considérons un intervalle de temps entourant cet instant t0 soit [t0ε;t0+ε] sur lequel nous écrivons le bilan énergétique de la bobine parfaite We,rsur [t0ε;t0+ε](L)= L(t0+ε)L(t0ε) ou, en divisant par la durée 2ε et en faisant tendre ε vers 0 pour obtenir à gauche la puissance instantanée électrique reçue par la bobine parfaite à l'instant t0, on obtient 𝒫e,r,L(t0)= lim\limits ε0ΔL(t0)2ε= dont l'impossibilité dans un circuit « réel » [118] démontre, par l'absurde, la continuité de l'énergie électromagnétique stockée dans la bobine parfaite.

Modèle:AlConséquences : l'énergie électromagnétique stockée dans une bobine parfaite étant toujours continue dans un circuit « réel » [118], il en est de même de l'intensité (instantanée) du courant de la bobine parfaite i(t)[130], mais nous n'avons aucun résultat sur la tension aux bornes de la bobine parfaite qui peut donc être discontinue avec saut fini de valeurs ;

Modèle:AlModèle:Transparentreprenant le circuit d'établissement du courant dans la bobine parfaite précédemment introduite « source de tension, interrupteur K, conducteur ohmique et bobine parfaite (initialement traversé par aucun courant [129]), tous en série », « quand nous fermons K nous créons une variation très rapide de tension aux bornes de ce dernier » [123] que nous modélisons par une discontinuité de tension à l'instant 0 aux bornes de K ;

Modèle:AlModèle:Transparentcompte tenu de la loi de maille, cette discontinuité de tension aux bornes de K doit se retrouver « sous forme opposée » aux bornes d'un autre dipôle, ce n'est pas aux bornes de la source car la tension reste constante, ce n'est pas aux bornes du conducteur ohmique car l'intensité du courant devant être continue il en est de même de la tension aux bornes du conducteur ohmique, c'est donc aux bornes de la bobine parfaite et par suite on en déduit que la tension aux bornes de la bobine parfaite est discontinue à l'instant 0 de fermeture de l'interrupteur [tension nulle pour 0 et non nulle pour 0+].

Retour sur les sources idéales de tension ou de courant en régime permanent, cas particulier de l'alimentation stabilisée, expression de la puissance électrique fournie

Rappel sur les sources de tension parfaites

Modèle:AlUne source de tension parfaite est un D.A.L. [21] à résistance interne nulle, dont l'équation de sa caractéristique statique « courant - tension » est U=U0I en convention générateur [131], représentée dans un circuit par « l'ensemble cercle et trait “longitudinal” [132] avec flèche tension et indication de la tension à vide U0 à côté » ;

Modèle:Alun accumulateur ayant toujours une résistance interne très faible peut être en 1ère approximation considéré comme une source de tension parfaite.

Modèle:AlLa puissance électrique instantanée fournie par la source de tension parfaite au reste du circuit étant 𝒫e,f=UI=U0I est proportionnelle à l'intensité I du courant délivré ;

Modèle:Alsi le reste du circuit est un conducteur ohmique de résistance R le courant y circulant est I=U0R et la puissance électrique instantanée fournie par la source au conducteur ohmique étant 𝒫e,f=U0I =U02R est « d'autant plus grande que R est petite ».

Rappel sur les sources de courant parfaites

Modèle:AlUne source de courant parfaite est un D.A.L. [21] à résistance interne infinie, dont l'équation de sa caractéristique statique « courant - tension » est I=Ic.c.U en convention générateur [133], représentée dans un circuit par « l'ensemble cercle et trait “transversal” [134] avec flèche courant sur le fil de départ et indication de l'intensité de court-circuit Ic.c. à côté » ;

Modèle:Alessentiellement les sources de courant parfaites sont des dispositifs électroniques comme les alimentations stabilisées avec un fonctionnement en source de courant parfaite sous conditions [voir le paragraphe « notion d'alimentation stabilisée (A.S.) » plus loin dans ce chapitre].

Modèle:AlLa puissance électrique instantanée fournie par la source de courant parfaite au reste du circuit étant 𝒫e,f=UI=UIc.c. est proportionnelle à la tension commune U aux bornes de la source et du reste du circuit ;

Modèle:Alsi le reste du circuit est un conducteur ohmique de résistance R la tension commune est U=RIc.c. et la puissance électrique instantanée fournie par la source au conducteur ohmique étant 𝒫e,f= UIc.c.=RIc.c.2 est « d'autant plus grande que R est grande ».

Notion d'alimentation stabilisée (A.S.)

Caractéristique statique courant - tension d'une alimentation stabilisée en convention générateur et ses fonctionnements si elle alimente un conducteur ohmique

Modèle:AlUne alimentation stabilisée (A.S.) est un dispositif électronique fonctionnant en sources de tension ou de courant parfaites suivant le reste du circuit aux bornes duquel elle est branchée, la tension à vide U0 de la partie source idéale de tension est réglable et dans certaines A.S. [135] l'intensité de Modèle:Nobr (usuellement notée I0 au lieu de Ic.c. pour une A.S. [135]) l'est aussi [136] ;

Modèle:Alci-contre la caractéristique statique « courant - tension » d'une A.S. [135] en convention générateur, le fonctionnement de l'A.S. [135] étant conditionnel, il dépend du dipôle extérieur aux bornes duquel elle est branchée ; considérant un conducteur ohmique de résistance R variable,

  • pour les fortes valeurs de résistance [137] (exemple R1 en rouge) l'A.S. [135] fonctionne en source de tension parfaite, U=U0 et I=I1= U0R1<I0,
  • pour les faibles valeurs de résistance [137] (exemple R2 en bleu) l'A.S. [135] fonctionne en source de courant parfaite, I=I0 et U=U2= R2I0<U0 ;

Modèle:Alil existe donc une résistance critique Rc=U0I0 à partir de laquelle il y a changement de fonctionnement de l'A.S. [135] :
Modèle:Al si R<Rc l'A.S. [135] fonctionne en source de courant parfaite et
Modèle:Al si R>Rc elle fonctionne en source de tension parfaite ;

Modèle:All'usage le plus fréquent d'une A.S. [135] est son fonctionnement en source de tension parfaite, la tension imposée au reste du circuit demeure alors constante égale à U0 avec une intensité inférieure à Modèle:Nobr si la « résistance statique du reste du circuit » [138] venait à chuter entraînant une augmentation de l'intensité du courant le traversant, cette dernière doit rester inférieure à I0 pour que l'A.S. [135] fonctionne toujours en source idéale de tension et si ce n'est pas le cas le fonctionnement de l'A.S. [135] bascule en source idéale de courant, l'intensité demeurant alors égale à I0 et la tension chutant au-dessous de U0 ; dans ces conditions d'utilisation I0 joue le rôle d'intensité maximale tolérée pour avoir une tension constante.

Modèle:AlLa puissance électrique instantanée fournie par l'A.S. [135] au reste du circuit étant 𝒫e,f=UI, elle s'écrit,

  • quand l'A.S. [135] fonctionne en source de tension parfaite, 𝒫e,f=U0I et,
  • quand elle fonctionne en source de courant parfaite, 𝒫e,f=UI0 ;

Modèle:Alsi le reste du circuit est un conducteur ohmique de résistance R et
Modèle:Al si R>Rc, l'A.S. [135] fonctionnant en source de tension parfaite, l'intensité du courant délivré s'obtient par I=U0R<I0 et la puissance électrique instantanée fournie par la source au conducteur ohmique s'écrit 𝒫e,f=U0I=U02R<U0I0[139],
Modèle:Al si R<Rc, l'A.S. [135] fonctionnant en source de courant parfaite, la tension commune aux bornes de l'A.S. [135] et du conducteur ohmique s'obtient par U=RI0<U0 et la puissance électrique instantanée fournie par la source au conducteur ohmique s'écrit 𝒫e,f=UI0=RI02<U0I0[139].

Modélisation linéaire de Thévenin d'une source non idéale en régime permanent

Modélisation linéaire de Thévenin d'une source réelle (de résistance interne finie) en régime permanent

Modélisation linéaire de Thévenin [140] d'une source réelle de résistance interne finie en régime permanent (convention générateur)

Modèle:AlUne source réelle de résistance interne finie suit la loi d'Ohm généralisée qui s'écrit, en convention générateur U= U0rIU0 est la tension à vide de la source et r sa résistance interne ;

Modèle:Alcette tension étant la somme de deux tensions s'écrivant, en convention générateur, U1=U0I et U2=rI, on peut donc affirmer que « la source réelle de résistance interne finie » est équivalente à « une association série d'une source de tension parfaite de tension à vide U0 et d'un conducteur ohmique de résistance r», cette association équivalente définissant la modélisation de Thévenin [140] de la source réelle, encore appelée « générateur de Thévenin équivalent », voir « modélisation ci-contre » [141] ;

Modèle:Alil faut être capable de lire directement la loi d'Ohm généralisée sur le modèle représenté ci-contre : somme de deux tensions (en convention générateur), la 1ère, celle du bas, U0 et la 2ème, celle du haut, rI[142].

Bilan de puissance de la source réelle de résistance interne finie

Modèle:AlPartant de la loi d'Ohm généralisée en convention générateur, on multiplie de part et d'autre par

I

de façon à faire apparaître la « puissance électrique instantanée fournie par la source réelle » [143] dans le membre de gauche soit

UI=U0IrI2,

Modèle:Alle 1er terme du membre de droite U0I étant la puissance électrique instantanée fournie par la composante idéale de la source et
Modèle:Alle 2ème terme rI2 la puissance électrique instantanée fournie par la composante résistive de la source, correspondant à une puissance électrique instantanée rI2 reçue par cette composante résistive, puissance intégralement dissipée sous forme calorifique dans cette composante, c.-à-d. encore dans la source réelle ;

Modèle:Alon peut réécrire le bilan de puissance dans la source réelle de résistance interne finie de la façon suivante

U0I=UI+rI2

Modèle:Alc.-à-d. que « la puissance électrique instantanée fournie par la composante idéale de la source » se retrouve en « puissance instantanée électrique reçue par le dipôle extérieur aux bornes duquel la source est branchée » et en « puissance calorifique dissipée dans la source réelle », cette dernière composante représentant une perte de puissance.

Modèle:AlRemarque : on peut définir le « rendement électrique de la source » par ηsource=𝒫e,fpar source réelle(t)𝒫e,fpar source idéale(t)=UIU0I=UU0 s'écrivant encore, avec la loi d'Ohm généralisée, ηsource=U0rIU0= 1rIU0[144].

Modélisation linéaire de Norton d'une source non idéale en régime permanent

Modélisation linéaire de Norton d'une source réelle (de résistance interne non nulle) en régime permanent

Modélisation linéaire de Norton [145] d'une source réelle de résistance interne non nulle en régime permanent (convention générateur)

Modèle:AlUne source réelle de résistance interne non nulle suit la loi d'Ohm généralisée qui s'écrit, en convention générateur I= Ic.c.gUIc.c. est l'intensité de court-circuit de la source et g sa conductance interne ;

Modèle:Alcette intensité étant la somme de deux intensités s'écrivant, en convention générateur, I1=Ic.c.U et I2= gU, on peut donc affirmer que « la source réelle de résistance interne non nulle » est équivalente à « une association parallèle d'une source de courant parfaite d'intensité de court-circuit Ic.c. et d'un conducteur ohmique de conductance g» [146], cette association équivalente définissant la modélisation de Norton [145] de la source réelle, encore appelée « générateur de Norton équivalent », voir « modélisation ci-contre » [147]Modèle:, [148] ;

Modèle:Alil faut être capable de lire directement la loi d'Ohm généralisée sur le modèle représenté ci-contre : somme de deux intensités (en convention générateur), la 1ère, celle du gauche, Ic.c. et la 2ème, celle du droite, gU= Ur[142]Modèle:, [146].

Représentation équivalente de Thévenin d'une source réelle (de résistance interne non nulle) en régime permanent connaissant sa représentation linéaire de Norton et vice versa

Modèle:AlOn passe de la représentation linéaire de Norton d'une source réelle de résistance interne non nulle en régime permanent caractérisée par son intensité de court-circuit

Ic.c.

et sa conductance interne

g

[147] en convention générateur
Modèle:AlModèle:Transparentà sa représentation linéaire équivalente de Thévenin dans la même convention générateur par

{r=1gU0=rIc.c.=Ic.c.g} ;

Modèle:Alon passe de la représentation linéaire de Thévenin d'une source réelle de résistance interne finie en régime permanent caractérisée par sa tension à vide

U0

et sa résistance interne

r

en convention générateur
Modèle:AlModèle:Transparentà sa représentation linéaire équivalente de Norton dans la même convention générateur par

{g=1rIc.c.=gU0=U0r}.

Bilan de puissance de la source réelle de résistance interne non nulle

Modèle:AlPartant de la loi d'Ohm généralisée en convention générateur sous la forme

I

en fonction de

U

, on multiplie de part et d'autre par

U

de façon à faire apparaître la « puissance électrique instantanée fournie par la source réelle » [143] dans le membre de gauche soit

IU=Ic.c.UgU2,

Modèle:Alle 1er terme du membre de droite Ic.c.U étant la puissance électrique instantanée fournie par la composante idéale de la source et
Modèle:Alle 2ème terme gU2 la puissance électrique instantanée fournie par la composante résistive de la source, correspondant à une puissance électrique instantanée gU2=U2r reçue par cette composante résistive, puissance intégralement dissipée sous forme calorifique dans cette composante, c.-à-d. encore dans la source réelle ;

Modèle:Alon peut réécrire le bilan de puissance dans la source réelle de résistance interne non nulle de la façon suivante

Ic.c.U=IU+gU2=IU+U2r

Modèle:Alc.-à-d. que « la puissance électrique instantanée fournie par la composante idéale de la source » se retrouve en « puissance instantanée électrique reçue par le dipôle extérieur aux bornes duquel la source est branchée » et en « puissance calorifique dissipée dans la source réelle », cette dernière composante représentant une perte de puissance.

Modèle:AlRemarque : on peut définir le « rendement électrique de la source » par ηsource=𝒫e,fpar source réelle(t)𝒫e,fpar source idéale(t)=IUIc.c.U=IIc.c. s'écrivant encore, avec la loi d'Ohm généralisée, ηsource=Ic.c.gUIc.c. =1gUIc.c.[149].

Notion de « f.e.m. » d'une source non idéale de résistance interne finie en régime permanent, lien avec la « tension à vide »

Notion de « f.e.m. » (algébrisée) d'une source réelle de résistance interne finie en régime permanent

Forces sur les porteurs mobiles de charge qp>0 à l'intérieur d'une source réelle de résistance interne finie non nulle

Modèle:AlLa notion de « f.e.m. » [150] est liée à celle de « champ électromoteur » de même que
Modèle:Alcelle de « tension (ou d.d.p.) » est liée à celle de « champ électrique » ;

Modèle:Alconsidérons ci-contre l'intérieur d'une source réelle de résistance interne finie non nulle (par exemple une pile) et un porteur mobile de charge positive qp>0 se déplaçant dans le sens du courant [c.-à-d. qu'il remonte les potentiels son mouvement contribue donc à la positivité de l'intensité I du courant, la tension U aux bornes de la source (avec choix d'une convention générateur) étant positive] ; il est soumis, quand il occupe la position M, à

  • une force motrice qpEélectromot(M) (en rouge ci-contre) due à l'existence du champ électromoteur et
  • deux forces résistives (toutes deux en bleu ci-contre) la force électrique qpE(M) et la force de résistance à l'avancement Fqpions(M)[151] due à l'interaction des ions sur le porteur ;

Modèle:Alces forces sont liées selon

qpEélectromot(M)+qpE(M)+Fqpions(M)=0

[152] dont on tire

Eélectromot(M)=E(M)Fqpions(M)qp(𝔞) ;

Modèle:Alon définit la « f.e.m. (algébrique)

e

créée dans la pile » par la « circulation du champ électromoteur [153]

Eélectromot(M)

le long d'une courbe

(Γ)

Modèle:Nobr choisie

)

[154] de la borne

N

vers la borne

P

» ; le sens d'intégration de la borne

N

vers la borne

P

définit le sens

+

de f.e.m., ce dernier étant donc aussi le sens

+

du courant soit finalement le lien suivant entre f.e.m. et champ électromoteur

e=N(Γ)PEélectromot(M)dM[155] [156],
avec le sens + de f.e.m. toujours choisi dans le sens + du courant [157].

Définition de la tension aux bornes d'une source réelle de résistance interne finie, lien entre « f.e.m. » et « tension à vide » en convention générateur

Modèle:AlMultiplions scalairement la relation

(𝔞)

par

dM

et intégrons de

N

vers

P

le long de la courbe

(Γ)

précédemment choisie de façon à définir, dans le membre de gauche, la f.e.m. algébrique

e

, on obtient alors

e=N(Γ)PEélectromot(M)dM=N(Γ)PE(M)dM+N(Γ)PFqpions(M)qpdM(𝔟).

Modèle:Définition

  • Le 1er terme de la somme de la relation (𝔟) est donc la tension U=VPVN aux bornes de la source réelle [158] de résistance interne finie, tension qui est >0[159] ;
  • le 2ème terme de la somme de la relation (𝔟), à savoir N(Γ)PFqpions(M)qpdM, n'existant que si la résistance interne de la source est 0 d'une part et d'autre part si la source n'est pas en sortie ouverte (c.-à-d. si la source est traversée par un courant),
    Modèle:Transparentest aussi >0[160], avec une valeur d'autant plus grande que le courant passe difficilement [161] c.-à-d. que la « résistance interne r est grande », pour cette raison il est identifié au terme de « chute ohmique » aux bornes de la partie résistive de la source réelle N(Γ)PFqpions(M)qpdM= rI ;

Modèle:Alla relation

(𝔟)

se réécrit donc

e=U+rI

ou

U=erI

, la tension à vide

U0

correspondant à la tension quand l'intensité du courant est nulle, nous en déduisons

U0=e[162] en convention générateur.

Cas d'une source réelle de résistance interne finie fonctionnant en récepteur avec choix de la convention récepteur

Modèle:AlPar exemple on veut recharger un accumulateur, pour cela il faut qu'un courant entre par sa borne + et sorte par sa borne , ce qui doit provenir d'un générateur extérieur de tension à vide légèrement supérieure à celle de l'accumulateur, monté en « opposition avec lui » [163], l'accumulateur fonctionnant alors comme un récepteur (voir schéma ci-dessous avec le choix de la convention récepteur).

Forces sur les porteurs mobiles de charge qp>0 à l'intérieur d'une source réelle de résistance interne finie non nulle fonctionnant en récepteur

Modèle:AlConsidérons ci-contre l'intérieur d'un accumulateur possédant une résistance interne non nulle [164] en phase de recharge et un porteur mobile de charge positive qp>0 se déplaçant dans le sens du courant [c.-à-d. qu'il descend les potentiels, l'accumulateur fonctionnant en récepteur le mouvement du porteur mobile de charge positive contribuant à la positivité de l'intensité I du courant, la tension U aux bornes de l'accumulateur en phase de recharge Modèle:Nobr choix d'une convention récepteur) étant positive] ; le porteur mobile de charge positive est soumis, quand il occupe la position M, à

  • une force électrique motrice qpE(M) (en rouge ci-contre) due à l'existence du champ électrique imposé par le générateur extérieur et
  • deux forces résistives (en bleu ci-contre) d'une part la force due à l'existence du champ électromoteur qpEélectromot(M) et d'autre part la force de résistance à l'avancement Fqpions(M)[151] due à l'interaction des ions sur le porteur ;

Modèle:Alces forces sont liées selon

qpEélectromot(M)+qpE(M)+Fqpions(M)=0

[152] dont on tire

Eélectromot(M)=E(M)Fqpions(M)qp(𝔞) ;

Modèle:Alon définit la « f.e.m.

(

algébrique)

e

dans l'accumulateur en phase de recharge » par la « circulation du champ électromoteur [153] en son intérieur

Eélectromot(M)

le long d'une courbe

(

judicieusement choisie) [165]

(Γ)

de la borne

P

vers la borne

N

» ; le sens d'intégration de la borne

P

vers la borne

N

définit le sens

+

de f.e.m., ce dernier étant donc aussi le sens

+

du courant soit finalement le lien suivant entre f.e.m. et champ électromoteur

e=P(Γ)NEélectromot(M)dM[166]Modèle:, [156],
avec le sens+de f.e.m. toujours choisi dans le sens+du courant [167].

Modèle:AlMultiplions scalairement la relation

(𝔞)

par

dM

et intégrons de

P

vers

N

le long de la courbe

(Γ)

précédemment choisie de façon à définir, dans le membre de gauche, la f.e.m. algébrique

e

, on obtient alors

e=P(Γ)NEélectromot(M)dM=P(Γ)NE(M)dM+P(Γ)NFqpions(M)qpdM(𝔟) ;
  • le 1er terme de la somme de la relation (𝔟) est l'opposé de la tension U=VPVN aux bornes de l'accumulateur [168] de résistance interne finie, soit P(Γ)NE(M)dM=U<0[169] ;
  • le 2ème terme de la somme de la relation (𝔟), à savoir P(Γ)NFqpions(M)qpdM, n'existant que si la résistance interne de l'accumulateur est non nulle, est >0[170], avec une valeur d'autant plus grande que le courant passe difficilement [161] c.-à-d. que la « résistance interne r est grande », pour cette raison il est identifié au terme de « chute ohmique » aux bornes de la partie résistive de l'accumulateur soit P(Γ)NFqpions(M)qpdM=rI ;

Modèle:Alla relation

(𝔟)

se réécrit donc

e=U+rI

ou

U=rIe

, la tension à vide

U0

correspondant à la tension quand l'intensité du courant est nulle, nous en déduisons

U0=e en convention récepteur.

Retour sur la modélisation de Thévenin d'une source réelle de résistance interne finie avec introduction de la « f.e.m. » (algébrisée) en convention générateur ou récepteur

Modélisation linéaire de Thévenin [140] d'une source réelle de résistance interne finie en régime permanent (convention Modèle:Nobr avec introduction de sa f.e.m. algébrique

Retour sur la modélisation de Thévenin d'une source réelle de résistance interne finie avec introduction de la « f.e.m. » (algébrisée) en convention générateur

Modèle:AlUne source réelle de résistance interne finie suit la loi d'Ohm généralisée qui s'écrit, en convention générateur U= erIe est la f.e.m. algébrique de la source [171] et r sa résistance interne ;

Modèle:Alcette tension étant la somme de deux tensions s'écrivant, en convention générateur, U1=eI et U2=rI, on peut donc affirmer que « la source réelle de résistance interne finie » est équivalente à « une association série d'une source de tension parfaite de f.e.m. algébrique e[172] et d'un conducteur ohmique de résistance r», cette association équivalente définissant aussi la modélisation de Thévenin [140] de la source réelle, également appelée « générateur de Thévenin équivalent », voir « modélisation ci-contre » [173] ;

Modèle:Alil faut être capable de lire directement la loi d'Ohm généralisée sur le modèle représenté ci-contre : somme de deux tensions (en convention générateur), la 1ère, celle du bas, e et la 2ème, celle du haut, rI[142].

Modèle:Clr

Modélisation linéaire de Thévenin [140] d'une source réelle de résistance interne finie en régime permanent (convention récepteur) avec introduction de sa f.e.m. algébrique

Retour sur la modélisation de Thévenin d'une source réelle de résistance interne finie avec introduction de la « f.e.m. » (algébrisée) en convention récepteur

Modèle:AlUne source réelle de résistance interne finie suit la loi d'Ohm généralisée qui s'écrit, en convention récepteur U= rIee est la f.e.m. algébrique de la source [174] et r sa résistance interne ;

Modèle:Alcette tension étant la somme de deux tensions s'écrivant, en convention récepteur, U1=eI et U2=rI, on peut donc affirmer que « la source réelle de résistance interne finie » est équivalente à « une association série d'une source de tension parfaite de f.e.m. algébrique e[175] et d'un conducteur ohmique de résistance r», cette association équivalente définissant aussi la modélisation de Thévenin [140] de la source réelle, également appelée « générateur de Thévenin équivalent », voir « modélisation ci-contre » [176] ;

Modèle:Alil faut être capable de lire directement la loi d'Ohm généralisée sur le modèle représenté ci-contre : somme de deux tensions (en convention récepteur), la 1ère, celle du bas, e[177] et la 2ème, celle du haut, rI.

Détermination du signe de la f.e.m. algébrisée d'une source réelle de résistance interne finie à partir de son sens + relativement à la polarité de la source

Modèle:AlLe sens+de f.e.m. étant toujours dans le sens+de courant, la règle de détermination du signe de la f.e.m. algébrique est la suivante :

  • si le sens + de f.e.m. sort par la borne + de la source réelle, e>0 et
  • si le sens + de f.e.m. sort par la borne de la source réelle, e<0.

Retour sur le bilan de puissance d'une source réelle de résistance interne finie

Bilan de puissance d'une source réelle de résistance interne finie fonctionnant en générateur

Modèle:AlPartant de la loi d'Ohm généralisée

U=erI

en convention générateur [178], on multiplie de part et d'autre par

I

[179] de façon à faire apparaître la « puissance électrique instantanée fournie par la source réelle » [143]Modèle:, [180] dans le membre de gauche soit

UI=eIrI2,

Modèle:Alle 1er terme du membre de droite eI[181] étant la puissance électrique instantanée fournie par la composante idéale de la source [182] et
Modèle:Alle 2ème terme rI2 la puissance électrique instantanée fournie par la composante résistive de la source, correspondant à une puissance électrique instantanée rI2 reçue par cette composante résistive, puissance intégralement dissipée sous forme calorifique dans cette composante, c.-à-d. encore dans la source réelle ;

Modèle:Alon peut réécrire le bilan de puissance dans la source réelle de résistance interne finie de la façon suivante

eI=UI+rI2

Modèle:Alc.-à-d. que « la puissance électrique instantanée fournie par la composante idéale de la source » [182] se retrouve en « puissance instantanée électrique reçue par le dipôle extérieur aux bornes duquel la source est branchée » et en « puissance calorifique dissipée dans la source réelle », cette dernière composante représentant une perte de puissance.

Modèle:AlRemarque : on peut définir le « rendement électrique de la source » par ηsource=𝒫e,fpar source réelle(t)𝒫e,fpar source idéale(t)=UIeI=Ue s'écrivant encore, avec la loi d'Ohm généralisée, ηsource=erIe= Modèle:Nobr

Bilan de puissance d'une source réelle de résistance interne finie fonctionnant en récepteur

Modèle:AlPartant de la loi d'Ohm généralisée

U=rIe

en convention récepteur [183], on multiplie de part et d'autre par

I

[184] de façon à faire apparaître la « puissance électrique instantanée reçue par la source réelle en recharge » [185]Modèle:, [186]Modèle:, [180] dans le membre de gauche soit

UI=eI+rI2,

Modèle:Alle 1er terme du membre de droite eI[187] étant la puissance électrique instantanée reçue par la composante idéale de la source en situation de recharge [188] et
Modèle:Alle 2ème terme rI2 la puissance électrique instantanée reçue par la composante résistive de la source, puissance intégralement dissipée sous forme calorifique dans cette composante, c.-à-d. encore dans la source réelle ;

Modèle:Alen conclusion « la puissance électrique instantanée fournie par le générateur extérieur rechargeant la source réelle » se retrouve en « puissance instantanée électrique reçue par la composante idéale de la source [188] aux bornes duquel le générateur extérieur est branché » et en « puissance calorifique dissipée dans la source réelle », cette dernière composante représentant une perte de puissance.

Modèle:AlRemarque : on peut définir le « rendement électrique du générateur extérieur rechargeant la source réelle (d'origine électrochimique)» par ηgéné ext= 𝒫e,rpar source idéale(t)𝒫e,fpar géné ext(t)=eIUI=eU s'écrivant encore, avec la loi d'Ohm généralisée, ηsource=erIe=11+rIe[189].

Notion de « f.e.m. d'auto-induction » dans une bobine parfaite en A.R.Q.S., loi de Faraday

Modèle:AlLa notion de f.e.m. est généralisable en A.R.Q.S. [190]., la seule différence étant que la f.e.m. dépend alors du temps t, le sens+de f.e.m. est toujours dans le sens+du courant ;

Modèle:Aldans le cas d'une bobine parfaite nous avons vu que

u(t)=Ldidt(t)

en convention récepteur, ceci correspondant au fait que la bobine se comporte comme un générateur créant un courant induit s'opposant à la variation du courant initial, nous pouvons donc définir la f.e.m. de ce « générateur équivalent » [191] que l'on appellera « f.e.m. auto-induite » notée

eauto-induite(t)

et liée à la tension

u(t)

aux bornes de la bobine en convention récepteur par

eauto-induite(t)= u(t)

[192] d'où l'expression de la « loi de Faraday » [193]Modèle:, [194]

eauto-induite(t)=Ldidt(t) où le signe s'interprète en loi de Lenz [70] :
  • si i(t) est , la f.e.m. auto-induite dans la bobine est <0, elle crée un courant induit dont l'« intensité est de même signe que la f.e.m. » [195] donc <0, ce qui s'oppose bien à la de i(t),
  • si i(t) est , la f.e.m. auto-induite dans la bobine est >0, elle crée un courant induit dont l'« intensité est de même signe que la f.e.m. » [195] donc >0, ce qui s'oppose bien à la de i(t).

Notion de « c.e.m. » d'une source non idéale de résistance interne non nulle en régime permanent, lien avec le « courant de court-circuit »

Notion de « c.e.m. » (algébrisée) d'une source réelle de résistance interne non nulle en régime permanent

Modèle:AlDe même que l'on définit la notion de f.e.m. associée au champ électromoteur d'une source réelle de résistance finie en identifiant cette f.e.m. à la tension à vide en convention générateur, on définit la notion de « c.e.m. » [196] d'une source réelle de résistance non nulle en l'identifiant au courant de court-circuit en convention générateur [197] ;

Modèle:Alle sens

+

de c.e.m. étant choisi dans le sens

+

du courant, sa valeur algébrisée

η

s'identifie à la valeur du courant de court-circuit

Ic.c.

c.-à-d.

η=Ic.c. en convention générateur ou récepteur.

Retour sur la modélisation de Norton d'une source réelle de résistance interne non nulle avec introduction du « c.e.m. » (algébrisée) en convention générateur ou récepteur

Modélisation de Norton d'une source réelle de résistance interne non nulle avec introduction du « c.e.m. » (algébrisée) en convention générateur

Modélisation linéaire de Norton [145] d'une source réelle de résistance interne non nulle avec c.e.m. en régime permanent (convention générateur)

Modèle:AlPour actualiser la modélisation linéaire de Norton [145] d'une source réelle du régime permanent de résistance interne non nulle en introduisant la notion de c.e.m. en convention générateur, il suffit de remplacer l'intensité de court-circuit Ic.c. par le c.e.m. η[198] voir ci-contre :

Modèle:Al« la source réelle de résistance interne non nulle » est équivalente à « une association parallèle d'une source de courant parfaite de c.e.m. η et d'un conducteur ohmique de conductance g» [146], cette association équivalente définissant la modélisation de Norton [145] de la source réelle, encore appelée « générateur de Norton équivalent » [147] ;

Modèle:Alil faut être capable de lire directement la loi d'Ohm généralisée sur le modèle représenté ci-contre : somme de deux intensités

(

en convention Modèle:Nobr la 1ère, celle du gauche,

η

et la 2ème, celle du droite,

gU

[142] ou

Ur

[146] d'où

I=ηgU=ηUr en convention générateur.

Modélisation de Norton d'une source réelle de résistance interne non nulle avec introduction du « c.e.m. » (algébrisée) en convention récepteur

Modélisation linéaire de Norton [145] d'une source réelle de résistance interne non nulle avec c.e.m. en régime permanent (convention récepteur)

Modèle:AlPour représenter la modélisation linéaire de Norton [145] d'une source réelle du régime permanent de résistance interne non nulle avec la notion d'intensité de court-circuit en convention récepteur [199] il suffit de maintenir le sens + de tension et d'inverser le sens + de courant d'où, en inversant les signes devant I, Ic.c. et conservant celui devant U ou, en conservant les signes devant I, Ic.c. et inversant celui devant U, la réécriture de la loi d'Ohm généralisée en convention récepteur I=Ic.c.+gU ;

Modèle:Alcette intensité étant la somme de deux intensités s'écrivant, en convention récepteur, I1=Ic.c.U et I2=gU, on peut donc affirmer que « la source réelle de résistance interne non nulle » est équivalente à « une association parallèle d'une source de courant parfaite d'intensité de court-circuit Ic.c. et d'un conducteur ohmique de conductance g» [146], cette association équivalente définissant la modélisation de Norton [145] de la source réelle, encore appelée « générateur de Norton équivalent », voir « modélisation ci-contre avec intensité de court-circuit » [147] ;

Modèle:Alpour actualiser la modélisation linéaire de Norton [145] d'une source réelle du régime permanent de résistance interne non nulle en introduisant la notion de c.e.m. en convention récepteur, il suffit de remplacer l'intensité de court-circuit Ic.c. par le c.e.m. η[198] voir ci-contre :

Modèle:Alil faut être capable de lire directement la loi d'Ohm généralisée sur le modèle représenté ci-dessus : somme de deux intensités

(

en convention Modèle:Nobr la 1ère, celle du gauche,

η

et la 2ème, celle du droite,

gU

ou

Ur

[146] d'où

I=η+gU=η+Ur en convention récepteur.

Lien avec la modélisation de Thévenin dans le cas d'une source réelle de résistance interne finie non nulle

Modèle:AlLe sens

+

de f.e.m. et le sens

+

de c.e.m. étant tous deux dans le sens

+

du courant, on a toujours

η=ere=rη en convention générateur ou récepteur ;

Modèle:Alle signe du c.e.m. est donc toujours celui de la f.e.m. aussi :

  • si le sens + du c.e.m. sort par la borne + de la source réelle, η est >0 et
  • si le sens + du c.e.m. sort par la borne de la source réelle, η est <0.

Retour sur le bilan de puissance d'une source réelle de résistance interne non nulle

Bilan de puissance d'une source réelle de résistance interne non nulle fonctionnant en générateur

Modèle:AlPartant de la loi d'Ohm généralisée en convention générateur sous la forme

I

en fonction de

U

et du c.e.m., on multiplie de part et d'autre par

U

[200] de façon à faire apparaître la « puissance électrique instantanée fournie par la source réelle » [143] dans le membre de gauche soit

IU=ηUgU2,

Modèle:Alle 1er terme du membre de droite ηU étant la puissance électrique instantanée fournie par la composante idéale de la source [182] et
Modèle:Alle 2ème terme gU2 la puissance électrique instantanée fournie par la composante résistive de la source, correspondant à une puissance électrique instantanée gU2=U2r reçue par cette composante résistive, puissance intégralement dissipée sous forme calorifique dans cette composante, c.-à-d. encore dans la source réelle ;

Modèle:Alon peut réécrire le bilan de puissance dans la source réelle de résistance interne non nulle de la façon suivante

ηU=IU+gU2=IU+U2r

Modèle:Alc.-à-d. que « la puissance électrique instantanée fournie par la composante idéale de la source » [182] se retrouve en « puissance instantanée électrique reçue par le dipôle extérieur aux bornes duquel la source est branchée » et en « puissance calorifique dissipée dans la source réelle », cette dernière composante représentant une perte de puissance.

Modèle:AlRemarque : on peut définir le « rendement électrique de la source » par rdtsource=𝒫e,fpar source réelle(t)𝒫e,fpar source idéale(t)=IUηU=Iη[201] s'écrivant encore, avec la loi d'Ohm généralisée, rdtsource=ηgUη =1gUη[202].

Bilan de puissance d'une source réelle de résistance interne non nulle fonctionnant en récepteur

Modèle:AlPartant de la loi d'Ohm généralisée en convention récepteur sous la forme

I

en fonction de

U

et du c.e.m., on multiplie de part et d'autre par

U

[203] de façon à faire apparaître la « puissance électrique instantanée reçue par la source réelle en recharge » [186]Modèle:, [180] dans le membre de gauche soit

IU=ηU+gU2,

Modèle:Alle 1er terme du membre de droite ηU[204] étant la puissance électrique instantanée reçue par la composante idéale de la source [188] et
Modèle:Alle 2ème terme gU2 la puissance électrique instantanée reçue par la composante résistive de la source, puissance intégralement dissipée sous forme calorifique dans cette composante, c.-à-d. encore dans la source réelle ;

Modèle:Alen conclusion « la puissance électrique instantanée fournie par le générateur extérieur rechargeant la source réelle » se retrouve en « puissance instantanée électrique reçue par la composante idéale de la source [188] aux bornes duquel le générateur extérieur est branché » et en « puissance calorifique dissipée dans la source réelle », cette dernière composante représentant une perte de puissance.

Modèle:AlRemarque : on peut définir le « rendement électrique du générateur extérieur rechargeant la source réelle (d'origine électrochimique)» par rdtgéné ext= 𝒫e,rpar source idéale(t)𝒫e,fpar géné ext(t)=ηUIU=ηI s'écrivant encore, avec la loi d'Ohm généralisée, rdtgéné ext=ηη+gU=11+gUη[205].

Modélisation linéaire de Thévenin d'une source réelle en A.R.Q.S.

Modèle:AlDéjà évoqué au paragraphe « générateur de fonctions (ou G.B.F.) » de ce chapitre et que l'on peut redonner en termes de f.e.m. dépendant du temps e(t) :

Modèle:Alun générateur de fonctions (ou générateur B.F.) a pour modélisation linéaire de Thévenin [140] une association série d'une « source idéale de tension de f.e.m.e(t)» [206] et d'un « dipôle passif linéaire au sens de l'A.R.Q.S. » [207] le plus souvent considéré comme purement résistif de valeur usuelle 50Ω[208].

Modélisation linéaire équivalente de Norton d'une source réelle en A.R.Q.S.

Modèle:AlUn générateur de fonctions (ou G.B.F.) a pour modélisation linéaire équivalente de Norton [145] une association parallèle d'une « source idéale de courant de c.e.m.η(t)» [206] et d'un « dipôle passif linéaire au sens de l'A.R.Q.S. » [207] le plus souvent considéré comme purement résistif de valeur usuelle de résistance r= 50Ω[208] ; si tel est le cas le c.e.m. s'obtient par η(t)=e(t)r.

Notes et références

  1. Notation réservée au régime permanent : intensité et tension sont notées avec des lettres majuscules I et U ;
    Modèle:Alen A.R.Q.S. on note ces grandeurs avec des lettres minuscules i et u (en précisant éventuellement qu'elles dépendent de t) ;
    Modèle:Alon pourra éventuellement noter le régime permanent avec des lettres minuscules mais jamais on n'utilisera des lettres majuscules en A.R.Q.S. pour exprimer les grandeurs instantanées.
  2. Le qualificatif « point » n'acquiert le sens classique de la géométrie qu'après définition de la caractéristique statique « courant - tension » du dipôle (voir le paragraphe « définition de la caractéristique statique « courant - tension » d'un dipôle » plus bas dans ce chapitre) il s'agit alors d'un point du graphe sans référence à cette caractéristique il ne s'agit que du couple de valeurs associées (I,U).
  3. L'électricien trace la tension U en fonction de l'intensité du courant I c'est ce que nous ferons sauf avis contraire alors que l'électronicien représente plutôt l'intensité du courant I en fonction de la tension U, les deux graphes étant symétriques par rapport à la 1ère diagonale.
  4. Et vice-versa.
  5. U=0 est réalisé si on court-circuite le dipôle d'où « quand un dipôle court-circuité n'est traversé par aucun courant il est dit passif ».
  6. Contraposée de la proposition précédente : « un dipôle traversé par un courant d'intensité non nulle est passif si la tension mesurée est non nulle ».
  7. U=0 correspondant au court-circuite du dipôle d'où « un dipôle court-circuité traversé par un courant est dit actif » ;
    Modèle:Alà éviter de faire pratiquement car, pour la plupart des dipôles actifs, l'intensité obtenue appelée intensité de court-circuit étant très grande il y aurait risque de destruction du dipôle.
  8. Contraposée de la proposition précédente : « un dipôle en sortie ouverte (ce qui n'autorise le passage d'aucun courant) est dit actif si la tension mesurée appelée tension à vide est non nulle » ;
    Modèle:Alc'est ce que vous devez faire pratiquement pour vérifier la nature active du dipôle.
  9. Ainsi, lors de son placement dans un circuit, on peut permuter les bornes de branchement sans observer de modification.
  10. Voir le paragraphe « tracé de la caractéristique statique courant - tension d'une diode Zener et modélisation linéaire des parties conductrices de la diode Zener en polarisations directe et indirecte » du chap.25 de la leçon « Signaux physiques (PCSI) », la diode à jonction ayant même caractéristique directe que la diode Zener mais dont la caractéristique inverse est celle d'un isolant ;
    Modèle:AlClarence Melvin Zener (1905 - 1993) physicien américain qui fut le 1er (en 1934) à décrire le phénomène de claquage des isolants électriques qui rendit possible la diode portant son nom ; il fut également opérationnel dans bien d'autres domaines de la physique grâce à ses connaissances mathématiques allant de la supraconductivité à la métallurgie en passant par le ferromagnétisme, l’élasticité, la mécanique de la rupture, la diffusion ; entre 1951 et 1965 il développa ses méthodes d'optimisation de forme en paramétrant par des fonctions mathématiques les proportions des pièces.
  11. La caractéristique statique « courant - tension » ainsi obtenue pour I>0 est parfois qualifiée de « directe ».
  12. La caractéristique statique « courant - tension » ainsi obtenue pour I<0 est qualifiée d'« inverse » si celle tracée pour I>0 est qualifiée de « directe ».
  13. Sinon le dipôle est dit « non linéaire (au sens du régime permanent)».
  14. 14,0 14,1 14,2 et 14,3 Georg Simon Ohm (1789 - 1854) physicien allemand essentiellement connu pour sa découverte de la loi qui porte maintenant son nom.
  15. La résistance est le cœfficient directeur de la caractéristique statique « courant - tension » du conducteur ohmique dans le diagramme des électriciens en convention récepteur ; le caractère positif de ce cœfficient directeur entraîne que la tension aux bornes du conducteur ohmique et l'intensité du courant le traversant sont toujours de même signe en convention récepteur.
  16. En effet on passe d'une convention récepteur à une convention générateur en conservant l'une des grandeurs électriques “tension ou intensité” et en changeant l'autre en son opposé.
  17. La résistance est donc l'opposé du cœfficient directeur de la caractéristique statique « courant - tension » du conducteur ohmique dans le diagramme des électriciens en convention générateur ; le caractère négatif de ce cœfficient directeur permet de vérifier que la tension aux bornes du conducteur ohmique et l'intensité du courant le traversant sont toujours de signe contraire en convention générateur.
  18. En convention générateur (en convention récepteur elle serait évidemment croissante).
  19. r est donc l'opposé de la pente de la caractéristique statique « courant - tension » du D.A.L. tracée par un électricien en convention générateur.
  20. Un dipôle actif, qu'il soit linéaire ou non, définit une source car c'est lui qui peut fonctionner en générateur (toutefois quand il y a deux dipôles actifs dans un circuit, pour qu'il y ait un courant dans ce dernier il suffit qu'un seul soit générateur, l'autre pouvant alors fonctionner ou non en récepteur).
  21. 21,00 21,01 21,02 21,03 21,04 21,05 21,06 21,07 21,08 et 21,09 Dipôle Actif Linéaire.
  22. C'est la tension du D.A.L. en circuit ouvert c.-à-d. quand I=0 (caractérisant un circuit ouvert), c'est aussi l'ordonnée à l'origine de la caractéristique statique « courant - tension » du D.A.L. tracée par un électricien en convention générateur ;
    Modèle:Alcomme il y a deux conventions générateur par dipôle on choisit, quand cela est possible, celle qui donne U0>0.
  23. C'est l'intensité du courant traversant le D.A.L. quand U=0 (caractérisant un court-circuit), c'est aussi l'abscisse à l'origine de la caractéristique statique « courant - tension » du D.A.L. tracée par un électricien en convention générateur ;
    Modèle:Alen convention générateur Ic.c. et U0, quand elles sont toutes deux finies et non nulles, sont toujours de même signe (alors qu'en convention récepteur elles seraient de signe contraire), aussi si l'opportunité de choisir la convention générateur pour que U0 soit >0 est adoptée alors Ic.c. est >0 ;
    Modèle:Alon rappelle que pour certaines sources de tension (les plus utilisées), le court-circuitage de ces dernières doit pratiquement être interdit car la valeur trop grande de Ic.c. entraînerait la destruction de la source de tension.
  24. À savoir le tracé de U en fonction de I.
  25. Dans la mesure où le courant traversant le D.A.L. est créé par ce dernier (c.-à-d. s'il n'y a pas d'autres D.A.L. dans le circuit) la tension aux bornes du D.A.L. et l'intensité du courant le traversant sont toujours de même signe en convention générateur.
  26. C.-à-d. si la caractéristique statique « courant - tension » du D.A.L. n'est pas à l'axe des tensions.
  27. Si la résistance interne r du D.A.L. est nulle (voire très petite), l'intensité du courant de court-circuit est infinie (voire très grande), il est donc impératif de ne jamais court-circuiter un tel D.A.L. car la conséquence en est la destruction s'il n'est pas protégé d'éventuelles surintensités [pour cela il peut exister un système électronique fixant une intensité maximale délivrable par le D.A.L. et donc protégeant ce dernier contre toute surintensité].
  28. La résistance interne r de ce type de D.A.L. étant infinie, seule l'intensité de court-circuit est définie, la tension à vide étant infinie [il est donc impératif de ne jamais fermer un tel D.A.L. sur un autre dipôle pouvant se comporter comme un isolant [par exemple un interrupteur se comportant comme un isolant quand on l'ouvre, ou une diode à jonction (voir ci-dessous) branchée aux bornes du D.A.L. telle que le sens du courant imposé par ce dernier soit le sens bloquant de la diode, la conséquence dans ces deux exemples en serait une tension infinie entraînant une étincelle entre les bornes de l'interrupteur ou le « claquage de la diode » c.-à-d. à sa destruction] en fait ces D.A.L. étant des constructions électroniques, usuellement ils contiennent un système électronique fixant une tension maximale délivrable par le D.A.L. et donc protégeant ce dernier contre toute surtension]
    Modèle:AlVoir notion sur les diodes à jonction dans le paragraphe « présentation du dipôle passif “diode Zener” » du chap.25 de la leçon « Signaux physiques (PCSI) », la diode à jonction ayant même caractéristique directe que la diode Zener mais avec une caractéristique inverse qui est celle d'un isolant.
  29. En particulier la batterie d'accumulateurs d'un véhicule motorisé doit être protégée de court-circuit éventuel, une liaison accidentelle entre les deux bornes comme la chute d'une clef à molettes ou autre outil métallique sur les cosses de la batterie entraîne la destruction de celle-ci.
  30. 30,0 et 30,1 La flèche inclinée en travers du rectangle représentant le conducteur ohmique signifiant que sa résistance est réglable.
  31. Si R est faible l'intensité est grande, d'où le risque de destruction de la source si elle n'est pas protégée par une intensité maximale ;
    Modèle:Ald'autre part, on ne doit jamais court-circuiter une source de tension parfaite.
  32. Si R est grande la tension l'est aussi, d'où le risque de destruction de la source si elle n'est pas protégée par une tension maximale ;
    Modèle:Ald'autre part, on ne doit jamais faire fonctionner une source de courant parfaite en sortie ouverte et pour cela, la source de courant parfaite à l'arrêt est court-circuitée (le court-circuit étant non visible à l'intérieur du boîtier).
  33. En effet on passe d'une convention générateur à une convention récepteur en conservant l'une des grandeurs électriques “tension ou intensité” et en changeant l'autre en son opposé ;
    Modèle:Aldans la mesure où le courant traversant le D.A.L. est créé par ce dernier (c.-à-d. s'il n'y a pas d'autres D.A.L. dans le circuit) la tension aux bornes du D.A.L. et l'intensité du courant le traversant sont toujours de signe contraire en convention récepteur.
  34. C.-à-d. si la caractéristique statique « courant - tension » du D.A.L. n'est pas à l'axe des tensions ;
    Modèle:Alla résistance interne est donc le cœfficient directeur de la caractéristique statique « courant - tension » du D.A.L. dans le diagramme des électriciens en convention récepteur ; dans la mesure où le courant traversant le D.A.L. est créé par ce dernier (c.-à-d. s'il n'y a pas d'autres D.A.L. dans le circuit) le fait que la tension aux bornes du D.A.L. et l'intensité du courant le traversant sont toujours de signe contraire ainsi que le caractère positif du cœfficient directeur de la caractéristique en convention récepteur a pour conséquence que la tension aux bornes du D.A.L. est toujours de valeur absolue inférieure à celle de sa tension à vide tout comme en convention générateur en effet
    • si U>0 et U0>0, I est <0, on en déduit 0<U=U0+rI<U0 d'où |U|<|U0| et
    • si U<0 et U0<0, I est >0, on en déduit 0>U=U0+rI>U0 d'où |U|<|U0|.
  35. Voir le paragraphe « équations différentielles linéaires à cœfficients constants » du chap.2 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  36. La convention adoptée pouvant être « générateur » ou « récepteur ».
  37. Les signes de a et de b dépendent indépendamment de la convention choisie et de la nature du dipôle, a ayant l'homogénéité d'une résistance alors que b a l'homogénéité d'une tension.
  38. Les signes de c et de d dépendent indépendamment de la convention choisie et de la nature du dipôle, c ayant l'homogénéité de l'inverse d'une résistance alors que b a l'homogénéité d'une intensité.
  39. Les signes de a et de b dépendent indépendamment de la convention choisie et de la nature du dipôle, a ayant l'homogénéité d'une résistance et b s'exprimant en VsA1=Ωs.
  40. Les signes de c et de d dépendent indépendamment de la convention choisie et de la nature du dipôle, c ayant l'homogénéité de l'inverse d'une résistance et d s'exprimant en AsV1= Ω1s.
  41. Les signes de a, de b et de c dépendent indépendamment de la convention choisie et de la nature du dipôle, a ayant l'homogénéité d'une résistance, b s'exprimant en VsA1=Ωs et c en Vs2A1=Ωs2.
  42. Les signes de d, de e et de f dépendent indépendamment de la convention choisie et de la nature du dipôle, d ayant l'homogénéité de l'inverse d'une résistance, e s'exprimant en AsV1= Ω1s et f en As2V1=Ω1s2.
  43. Bien que théoriquement il y ait bien d'autres formes possibles, les formes précédemment présentées sont les seules que l'on trouve pratiquement dans l'A.R.Q.S. de l'électricité courante.
  44. Les porteurs de charge mobiles du courant éventuel circulant dans le condensateur ne traverseront jamais l'isolant, ce dernier étant parfait ; s'il y a courant dans le condensateur, cela doit correspondre à un apport sur une des armatures, par le circuit extérieur, de charges mobiles et le retrait simultané de l'autre armature, par le circuit extérieur, de mêmes charges mobiles de façon à ce que l'ensemble des deux armatures reste globalement neutre ; il y a donc effectivement circulation de courant dans le reste du circuit alors que l'isolant n'est traversé par aucun courant.
  45. Le rôle du conducteur ohmique est d'opposer une résistance au passage du courant ; en effet, en absence de ce conducteur ohmique, la tension aux bornes du générateur se retrouve « instantanément » aux bornes du condensateur, les armatures de ce dernier se retrouvant « instantanément » à des potentiels différents, cela doit correspondre à une accumulation « instantanée » de charges opposées sur chacune des armatures et donc à un courant d'intensité infinie traversant les fils de connexion reliant le condensateur au générateur, cette intensité infinie ayant pour conséquence la fusion des fils de connexion.
  46. On peut également dire que l'excès de charges + de l'armature supérieure exerçant une force électrique attractive sur les charges et une force électrique répulsive sur les charges +, il crée un excès de charges sur l'autre armature par « influence électrostatique ».
  47. Il s'agit d'une phase de « charge du condensateur ».
  48. Cette charge q(t) n'est jamais indiquée sur un schéma, contrairement à ce qui est fait ici.
  49. Voir le paragraphe « énergie électrostatique instantanée stockée dans un condensateur parfait » plus loin dans ce chapitre.
  50. Circulation de courant limitée dans le temps, quand la dissymétrie de charges des armatures a disparu, il n'y a plus de courant possible.
  51. La cause du champ électrostatique étant l'existence de la dissymétrie de charges et l'« équation de Maxwell Gauss » (non au programme de PCSI) est l'équation linéaire permettant de déterminer le champ à partir des charges (le caractère linéaire entraînant l'applicabilité du théorème de superposition à savoir “si deux causes créent séparément deux effets, alors la cause superposition des deux causes créera un effet superposition des deux effets”).
  52. Le lien entre champ et potentiel électrostatiques étant également linéaire [il y a en fait un lien d'« intégration », le potentiel étant une sorte de « primitive >» du champ au signe près voir en particulier le paragraphe « en complément, généralisation admise relative à un champ électrique non uniforme (énergie potentielle électrique d'une charge dans un champ électrique) » du chap.16 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) », le lien entre énergie potentielle électrique p,élec(M) d'une charge q placée en M dans un champ électrique E(M) avec le potentiel électrique V(M) étant un lien de proportionnalité p,élec(M)=qV(M) d'où de Félec(M)=qE(M) et de Félec(M)=grad[p,élec](M) on déduit E(M)=grad[V](M) le champ vectoriel gradient étant introduit dans le paragraphe « composantes cartésiennes du gradient d'une fonction scalaire de l'espace » du chap.19 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »].
  53. Dans la physique linéaire, dès lors que l'on modifie les causes (à savoir ici la charge du condensateur), les effets (à savoir ici le champ électrostatique de l'isolant et la tension entre les armatures) subissent la même modification.
  54. Cette unité est grande à l'échelle macroscopique (et donc aussi à l'échelle mésoscopique) car le coulomb correspond à une grande charge à l'échelle macroscopique ; nous verrons ultérieurement les ordres de grandeur des capacités utilisées.
  55. Qui est de sens contraire à la flèche tension en convention récepteur, ou de même sens que la flèche tension en convention générateur.
  56. En effet si i(t) est >0 la charge q(t) augmente c.-à-d. que le condensateur se charge.
  57. C.-à-d. une durée infiniment petite à l'échelle macroscopique dans laquelle on peut négliger le caractère quantifié de la charge soit autrement dit une durée d'échelle mésoscopique.
  58. Dans la définition de l'intensité du courant d'un circuit quelconque i(t)=dq(t)dt, i(t) est le rapport de la charge dq(t) traversant le point M dans le sens + sur la durée de la traversée dt, mais cela ne doit pas être considéré comme une dérivée car q(t) n'a en général aucun intérêt dans le circuit [ce serait la charge ayant circulé depuis la fermeture du circuit et il y a peu d'exemples où cette notion ait un intérêt] ;
    Modèle:Alcontre exemple où cette notion a de l'intérêt : cas d'une électrolyse pour déterminer la quantité de gaz ou de métal formé sur une électrode mais ceci ne sera pas étudié en physique, l'autre contre exemple étant le cas présent du condensateur.
  59. 59,0 et 59,1 À condition que le sens + de tension pointe vers cette armature [rappelons que seul ce choix permet d'écrire q(t)=Cu(t), raison pour laquelle ce choix sera toujours adopté, le choix contraire c.-à-d. en appelant q(t) la charge de l'armature vers laquelle pointerait la flèche tension, conduisant à q(t)=Cu(t) est à éviter impérativement, même si cette convention ne peut être interdite].
  60. Si on définit la charge du condensateur comme la charge de l'armature vers laquelle pointe la flèche tension, alors le choix de la convention récepteur correspond nécessairement à la convention de charge du condensateur ;
    Modèle:Alformellement il y a néanmoins une différence entre les deux conventions : la convention récepteur définit la flèche courant de sens contraire à la flèche tension alors que la convention de charge du condensateur définit la flèche courant en direction de l'armature portant la charge (instantanée) du condensateur.
  61. En effet si i(t) est >0 la charge q(t) diminue c.-à-d. que le condensateur se décharge.
  62. La démonstration est identique à celle effectuée avec le choix d'une convention récepteur ;
    Modèle:Alconsidérons la phase de décharge du condensateur à partir de l'instant t pendant une durée élémentaire dt, l'existence d'une intensité (instantanée) de courant i(t) dans le sens + défini sur le schéma correspond à la circulation d'une charge de valeur élémentaire dq= i(t)dt dans ce sens + et par suite une diminution de i(t)dt de la charge (instantanée) du condensateur que l'on peut écrire encore i(t)dt=q(t)q(t+dt) ;
    Modèle:Alon en déduit, en divisant par dt la relation liant l'intensité (instantanée) du courant à l'opposé du taux horaire de variation de la charge (instantanée) du condensateur soit i(t)= q(t+dt)q(t)dt ou, le 2ème terme étant l'opposé de la dérivée temporelle de la charge (instantanée) du condensateur, la relation énoncée.
  63. Si on définit la charge du condensateur comme la charge de l'armature vers laquelle pointe la flèche tension, alors le choix de la convention générateur correspond nécessairement à la convention de décharge du condensateur ;
    Modèle:Alformellement il y a néanmoins une différence entre les deux conventions : la convention générateur définit la flèche courant de même sens que la flèche tension alors que la convention de décharge du condensateur définit la flèche courant provenant de l'armature portant la charge (instantanée) du condensateur.
  64. On rappelle que c'est une conséquence de la convention récepteur si on définit la charge du condensateur comme la charge de l'armature vers laquelle pointe la flèche tension.
  65. Cette relation est caractéristique du choix de la convention récepteur pour le condensateur laquelle est aussi la convention de charge de ce dernier si sa charge (instantanée) est celle de l'armature vers laquelle pointe la flèche tension mais, si cette définition de charge (instantanée) du condensateur est fortement conseillée elle n'est toutefois pas obligatoire ;
    Modèle:Alsupposons donc que la charge de l'armature vers laquelle pointe la flèche tension soit q(t) (rappelons que c'est fortement déconseillé) avec q(t) charge (instantanée) du condensateur Modèle:Nobr en déduisons q(t)=Cu(t)] et conservons la convention récepteur pour le condensateur dans laquelle la flèche courant étant de sens contraire à la flèche tension se dirige vers l'armature portant la charge q(t) et simultanément s'éloigne de l'armature portant la charge q(t), [il s'agit donc de la convention de décharge du condensateur et nous en déduisons i(t)=dqdt(t)] l'utilisation simultanée des deux relations conduit effectivement à la même relation i(t)=Cdudt(t) prouvant que celle-ci est bien caractéristique de la convention récepteur.
  66. On rappelle que c'est une conséquence de la convention générateur si on définit la charge du condensateur comme la charge de l'armature vers laquelle pointe la flèche tension.
  67. Cette relation est caractéristique du choix de la convention générateur pour le condensateur laquelle est aussi la convention de décharge de ce dernier si sa charge (instantanée) est celle de l'armature vers laquelle pointe la flèche tension mais, si cette définition de charge (instantanée) du condensateur est fortement conseillée elle n'est toutefois pas obligatoire ;
    Modèle:Alsupposons donc que la charge de l'armature vers laquelle pointe la flèche tension soit q(t) (rappelons que c'est fortement déconseillé) avec q(t) charge (instantanée) du condensateur Modèle:Nobr en déduisons q(t)=Cu(t)] et conservons la convention générateur pour le condensateur dans laquelle la flèche courant étant de même sens que la flèche tension s'éloigne de l'armature portant la charge q(t) et simultanément se dirige vers l'armature portant la charge q(t), [il s'agit donc de la convention de charge du condensateur et nous en déduisons i(t)=dqdt(t)] l'utilisation simultanée des deux relations conduit effectivement à la même relation i(t)=Cdudt(t) prouvant que celle-ci est bien caractéristique de la convention générateur.
  68. Son éventuelle partie résistive étant, si besoin, comptabilisée dans la résistance du conducteur ohmique en série avec elle.
  69. Il suffit de la remplacer par un court-circuit et, dans le cas où elle posséderait une partie résistive, la remplacer par un conducteur ohmique de même résistance que la bobine.
  70. 70,0 et 70,1 Heinrich Friedrich Emil Lenz (1804 - 1865) physicien germano-balte, né dans l'empire russe, à qui on doit essentiellement la loi actuellement connue sous son nom.
  71. Donc dans le sens du courant.
  72. Le principe d'obtention point par point obéissant à iglobal(t)=iinducteur(t)+iinduit(t) d'où iinduit(t)=iglobal(t)iinducteur(t)<0 car iglobal(t)<iinducteur(t) ;
    Modèle:Alc'est iglobal(t) que l'on observe dans le montage avec bobine et iinducteur(t) dans le montage sans bobine, on ne peut pas mesurer directement iinduit(t), on le déduit par différence iinduit(t)= iglobal(t)iinducteur(t).
  73. 73,0 et 73,1 L'« auto-induction » sera étudiée plus en détail dans le paragraphe « auto-induction » du chap.9 de la leçon « Induction et forces de Laplace (PCSI) ».
  74. C.-à-d. dans un montage dans lequel la bobine est remplacée par un court-circuit.
  75. Donc dans le sens + du courant.
  76. Nom donné à l'unité d'auto-inductance pour rendre hommage à Joseph Henry (1797 - 1878) physicien américain qui découvrit l'auto-induction et le principe de l'induction électromagnétique des courants induits.
  77. En effet on passe d'une convention récepteur à une convention générateur en conservant l'une des grandeurs électriques “tension ou intensité” et en changeant l'autre en son opposé.
  78. 78,0 et 78,1 Le trait est légèrement au-dessus et non tangent ;
    Modèle:Alcertaines représentations font apparaître deux traits parallèles, mais celles-ci n'apparaissent que dans un transformateur dans lequel on a deux bobines « en regard » avec noyau de fer (noyau d'ailleurs commun) d'où un trait par bobines.
  79. 79,0 et 79,1 En supposant que les phénomènes d'auto-induction dans la bobine n'aient pas encore agi, il s'agit alors de iinducteur(t) sur le schéma, mais comme les phénomènes d'auto-induction sont quasi simultanés à la fermeture de l'interrupteur (évidemment légèrement postérieurs car ils ont pour cause cette fermeture)), le raisonnement exposé est encore applicable au courant global Modèle:Nobr courant dont on peut mesurer l'intensité notée iglobal(t)].
  80. Le sens indiqué est le sens réel, relativement au sens + de mesure de l'intensité, cette dernière est donc négative.
    Modèle:AlIl est rappelé que le courant induit est directement indécelable, de même que le courant inducteur, le seul courant dont on peut mesurer l'intensité est le courant global, somme du courant inducteur et du courant induit.
  81. La signification de « basse fréquence » pour un générateur de fonctions est que la fréquence permet de rester dans l'A.R.Q.S. avec des circuits de taille utilisée au laboratoire, c.-à-d. une fréquence inférieure à 10MHz ;
    Modèle:Altoutefois, sachant que la fréquence maximale utilisée dans un circuit est le plus souvent inférieure à 1MHz, l'intervalle de fréquences étant alors [0Hz;fmax1MHz], on définit le domaine des basses fréquences « B.F. » du circuit comme le début de l'intervalle alors que celui de la fin de cet intervalle fixe le domaine des hautes fréquences « H.F. », l'étendue de ces domaines étant relative car dépendant du circuit utilisé.
  82. Une tension alternative est dite symétrique si la durée des alternances positive et négative est la même (ce qui est équivalent sauf pour la tension créneau à une durée de croissance égale à la durée de décroissance), sinon elle est qualifiée de non symétrique ;
    Modèle:Alpour certains générateurs utilisés en T.P. seules les fonctions créneaux et triangulaires peuvent être rendues non symétriques par utilisation du potentiomètre « duty » (la fonction est symétrique si le potentiomètre fixe la valeur de 50%), pour d'autres générateurs même la fonction sinusoïdale peut être rendue non symétrique mais cette possibilité n'ayant strictement aucun intérêt et ce n'est donc absolument pas gênant qu'elle n'existe pas.
  83. Ce qui est « pratiquement » réalisé lorsqu'on branche un oscilloscope aux bornes du générateur (toutefois nous verrons ultérieurement que ce n'est pas tout à fait vrai, l'entrée de l'oscilloscope étant équivalente à un conducteur ohmique très grande résistance en parallèle sur un condensateur de très petite capacité).
  84. L'indice 0 signifiant « sortie à vide » ou « courant délivré d'intensité nulle ».
  85. 85,0 85,1 et 85,2 Connecteur Bayonet Neill-Concelman, connecteur à baïonnettes dérivant du connecteur créé par Neill et de celui créé par Concelman.
  86. La définition d'« impédance » sera donnée ultérieurement [voir le paragraphe « introduction : transformation du lien d'équation différentielle à cœfficients réels constants entre tension aux bornes d'un D.P.L. et intensité de courant le traversant du r.s.f. " en " loi d'Ohm de l'électricité complexe associée au r.s.f. ", notion d'impédance complexe du D.P.L. utilisé en r.s.f. » du chap.2 de la leçon « Signaux physiques - bis (PCSI) »] mais son utilisation n'est correcte que pour une tension à vide sinusoïdale ;
    Modèle:Alson usage pour une tension à vide triangulaire ou créneau est donc un abus néanmoins réalisé par tous il faudrait en fait parler de « dipôle linéaire passif interne » (la linéarité étant bien sûr au sens de l'A.R.Q.S.).
  87. Nous verrons ultérieurement que cette « impédance interne définit ce qu'on appellera « impédance de sortie » du générateur de fonctions.
  88. Le signe devant rprovenant du choix de la convention générateur pour le dipôle.
  89. Nous apprendrons ultérieurement à évaluer l'impédance d'une telle association en régime sinusoïdal.
  90. Simple application de la loi des mailles, les signes devant r, 𝑙 et uc(t) provenant du choix de la convention générateur pour le dipôle.
  91. Nous verrons dans le paragraphe « puissance dissipée par effet Joule dans un conducteur ohmique » plus loin dans ce chapitre que, pour une même tension imposée au conducteur ohmique, la puissance dissipée dans ce dernier est d'autant plus grande que la résistance est petite.
  92. Une ampoule est un dipôle passif symétrique mais non linéaire, ce n'est donc pas un conducteur ohmique mais en fonctionnement alternatif sinusoïdal on peut définir une résistance moyenne et une puissance moyenne consommée, 100W étant donc cette dernière.
  93. La justification de ce calcul nécessite l'utilisation du résultat établi au paragraphe « puissance dissipée par effet Joule dans un conducteur ohmique » plus loin dans ce chapitre, sur le lien entre puissance consommée, tension imposée et résistance d'une part et d'autre part l'introduction de la notion de grandeur efficace (sorte de moyenne que l'on utilise en fonctionnement alternatif sinusoïdal) et qui sera vue au paragraphe « grandeurs efficaces » du chap.24 de la leçon « Signaux physiques (PCSI) » :
    Modèle:All'ampoule fonctionnant sous une tension efficace U=220V et consommant une puissance moyenne de 𝒫e,r=100W correspond à une résistance moyenne de Rmoy=U2𝒫e,r= (220)2100 484Ω utilisant 𝒫e,r=U2Rmoy.
  94. 94,0 94,1 94,2 et 94,3 Le calibre d'un appareil de mesure d'une grandeur non algébrique est la valeur de la grandeur à mesurer correspondant à la déviation maximale (ou l'affichage maximal) de l'appareil.
  95. Raison pour laquelle les tensions permanentes de sécurité sont limitées à 25V de façon à ne pas dépasser les 25mA à partir desquels les muscles tétanisent, mais il y a d'autres facteurs à prendre en compte comme la fréquence et la durée de traversée du courant.
  96. Si la tension électrique entre la base d'un nuage et le sol est de U=100MV, la charge électrique moyenne transportée par un éclair étant de qmoy=5C pendant une durée moyenne de Δt=25ms correspond à une intensité moyenne de Imoy=qmoyΔt=525103 =200A d'où une résistance de UImoy=108200=5105Ω.
  97. Permettant au porteur de charge mobile d'avoir un mouvement uniforme car, s'il n'y avait qu'une force motrice, le porteur serait en accélération permanente en absence de force de résistance à l'avancement.
  98. 98,0 et 98,1 James Prescott Joule (1818 - 1889) physicien anglais à qui on doit une étude sur la nature de la chaleur et son lien avec le travail mécanique ainsi qu'une relation entre l'intensité du courant électrique traversant un conducteur ohmique et la chaleur dissipée dans ce dernier ; il a également travaillé avec le physicien britannique d'origine irlandaise William Thomson (1824 - 1907) Modèle:Nobr connu sous le nom de Lord Kelvin] pour développer l'échelle absolue de température et a étudié la magnétostriction (propriété que possèdent les matériaux ferromagnétiques de se déformer en fonction de l'orientation de leur aimantation, par exemple sous l'influence d'un champ magnétique).
  99. 99,0 et 99,1 = est une notation personnelle pour « transformé intégralement ».
  100. La température de l'extérieur immédiat du conducteur devrait rapidement mais cette agitation étant en fait partiellement communiquée aux molécules plus éloignées par convection, nous supposerons, pour simplifier, que la croissance de température de l'extérieur immédiat reste faible mais d'extension plus étendue.
  101. Car seulement une partie de la puissance calorifique reçue par le conducteur est rétrocédée à l'extérieur sous forme calorifique, le reste permettant la poursuite de la croissance de l'énergie cinétique d'agitation des ions du conducteur.
  102. Dans la mesure où nous avons supposé que la croissance de la température de l'air extérieur de l'environnement immédiat restait faible à cause de la convection vers les zones plus éloignées.
  103. En effet la puissance calorifique qu'un corps chaud cède à un corps froid par conduction est proportionnelle à la différence de température selon la loi hS(Tcorps chaudTcorps froid) (loi de refroidissement de Newton)h étant un cœfficient de proportionnalité dépendant des matériaux en contact et S l'aire commune des deux surfaces en contact, la rétrocession complète nécessite alors que la puissance calorifique reçue par le conducteur soit égale à hSlat(TconducteurTair immédiat), Slat étant l'aire de la surface latérale du conducteur.
  104. C.-à-d. quand toutes les grandeurs « tensions et intensités » sont constantes, il n'y a aucun courant dans les fils d'amenée et de départ reliant le condensateur au reste du circuit, le condensateur est donc équivalent à un isolant aux bornes duquel il y a une tension constante ;
    Modèle:Alpar contre pendant le régime transitoire suivant la fermeture d'un interrupteur dans le circuit, régime transitoire dépendant du temps et précédant le régime permanent, même s'il n'y a aucun courant traversant l'isolant, il y a un courant dans les fils de connexion du condensateur au reste du circuit et le condensateur n'est pas équivalent à un isolant !
    Modèle:AlBien distinguer le « régime transitoire » du « régime permanent » qui en est l'aboutissement.
  105. C.-à-d. constitués par le bobinage de deux feuilles très fines d'aluminium séparées par plusieurs feuilles de papier imprégnées d'huile ou de paraffine ; les deux feuilles en aluminium très pur (99,99%, pour éviter l'oxydation pendant la fabrication), constituent les armatures tandis que l'isolant intercalé entre elles forme le diélectrique.
  106. 106,0 106,1 106,2 106,3 106,4 106,5 106,6 106,7 et 106,8 La tension nominale est celle qui est fournie par le constructeur et permet les conditions normales de fonctionnement, mais rien n'interdit de travailler sous une tension plus faible et même plus forte à condition de respecter la tension limite à ne pas dépasser sous peine de « claquage » du condensateur.
  107. Semblables aux précédents à l'exception de l'isolant qui est un film plastique.
  108. Le mica est une famille de minéraux, du groupe des silicates, formé principalement de silicate d'aluminium et de potassium ; les 1ers condensateurs au mica étaient réalisés en alternant des feuilles de mica et de très fines feuilles de cuivre ou d'aluminium de manière à former un empilage qui était ensuite comprimé puis imprégné d'un matériau isolant ; une armature du condensateur, soudée à l'une des bornes, est constituée des feuilles métalliques impaires reliées entre elles, l'autre armature formée des feuilles paires est soudée à l'autre borne ; de nos jours les condensateurs au mica sont réalisés en déposant une très légère couche d'argent sur les feuilles de mica reliées électriquement à deux faces métallisées auxquelles sont soudées les bornes.
  109. Les céramiques sont des solides à température ambiante ni métalliques, ni organiques ; elles sont réalisées à partir d'une poudre à base de silicate de magnésium et de corindon (espèce minérale contenant de l'oxyde d'aluminium anhydre cristallisé), moulée sous pression avec de l'argile, cuite à plus de 1000°C et émaillée au four électrique pour supprimer la porosité, les armatures étant obtenues par métallisation d'argent sur les deux faces.
  110. Toutefois on peut, avec les mêmes dimensions, avoir des capacités variant de 1pF à 1nF.
  111. Ils se différencient des autres types (papier, film plastique, mica, céramiques) par le fait qu'une armature (anode) est constituée d'une feuille d'aluminium lisse ou gravée sur laquelle a été déposée une couche très mince d'alumine par un procédé chimique ; le diélectrique est ici formé par l'alumine et la 2nde armature est constituée par l'électrolyte retenu dans du papier poreux appelée parfois « papier buvard » ; la liaison avec l'électrolyte est réalisée au moyen d'une 2ème feuille d'aluminium, appelée cathode sur laquelle est fixée une borne de sortie ; l'autre armature (anode) possède également une borne de sortie qu'il faudra relier impérativement à un potentiel plus grand que celui de la cathode.
  112. Leurs bornes sont repérées par les signes (+) et ().
  113. Ce sont les valeurs de capacité maximale.
  114. Nous verrons au paragraphe « énergie électrostatique (instantanée) stockée dans un condensateur parfait » plus loin dans ce chapitre, qu'un condensateur stocke de l'énergie lors de sa charge, énergie qu'il restitue au reste du circuit lors de sa décharge, l'énergie volumique étant alors l'énergie par unité de volume du condensateur.
  115. Avec l'avantage d'une charge et d'une décharge beaucoup plus rapide, la charge pouvant être jusqu'à 10000 fois plus rapide.
  116. 116,0 116,1 et 116,2 On rappelle que la référence d'une énergie potentielle est la situation (ou l'endroit) où celle-ci est choisie nulle.
  117. Ou électrostatique si elle n'est pas en mouvement.
  118. 118,0 118,1 118,2 118,3 118,4 118,5 et 118,6 Le qualificatif « réel » se justifie par le fait que dans la quasi totalité des circuits on n'est pas tenu de comptabiliser la résistance des fils de connexion car il y a des conducteurs ohmiques de plus grande résistance (c'est toutefois une appellation personnelle).
  119. On rappelle que la puissance électrique instantanée fournie par un générateur est proportionnelle à la tension aux bornes de ce dernier (que nous supposons finie) et à l'intensité du courant qu'il délivre, le caractère infini de la puissance électrique instantanée fournie entraînerait celui de l'intensité du courant délivré.
  120. Une intensité infinie dans un conducteur ohmique de résistance non nulle entraînerait une tension infinie à ses bornes, ce qui ne pourrait avoir été créée que par une tension infinie aux bornes du générateur alors que on a supposé cette tension finie.
  121. Ce qui signifie que pour tout t<0, la charge du condensateur parfait et la tension entre ses bornes sont nulles.
  122. Cela résulte de l'une ou l'autre des expressions de l'énergie électrostatique instantanée stockée dans le condensateur parfait en fonction de la tension aux bornes de ce dernier ou de sa charge.
  123. 123,0 et 123,1 En effet quand K est ouvert il n'y a aucune tension aux bornes de l'ensemble du conducteur ohmique et du dipôle étudié, il doit donc n'y en avoir aucune aux bornes de l'ensemble de la source et de K, ce qui nécessite qu'il y ait initialement aux bornes de K la tension opposée à celle de la source ;
    Modèle:Alquand nous fermons K nous lui imposons très rapidement une tension nulle d'où une brusque variation de tension aux bornes de K.
  124. C.-à-d. quand toutes les grandeurs « tensions et intensités » sont constantes, l'intensité du courant traversant la bobine est aussi constante et la tension à ses bornes étant par suite nulle, cette dernière est donc équivalente à un court-circuit traversée par un courant d'intensité constante ;
    Modèle:Alpar contre pendant le régime transitoire suivant la fermeture d'un interrupteur dans le circuit, régime transitoire dépendant du temps et précédant le régime permanent, il y a variation de l'intensité Modèle:Nobr du courant traversant la bobine pour permettre que cette intensité passe d'une valeur nulle à la valeur constante qu'elle aura en régime permanent, il y a alors une tension (instantanée) dépendant du temps aux bornes de la bobine et cette dernière n'est pas équivalent à un court-circuit !
    Modèle:AlBien distinguer le « régime transitoire » du « régime permanent » qui en est l'aboutissement.
  125. La présence d'un noyau ferromagnétique pouvant multiplier L d'un facteur allant de 10 à 1000.
  126. Non utilisées dans les T.P. de laboratoire car les bobines en régime sinusoïdal forcé peuvent être aisément simulées à l'aide de circuits intégrés à prix très faible avec des condensateurs et conducteurs ohmiques qui ne coûtent guère plus, alors que les enroulements de ces mini-bobines sont plus onéreux.
  127. Dans ce cas on les appelle « micro-bobines ».
  128. Nous verrons en effet que les champs magnétiques existant au voisinage d'aimants sont aussi créés au voisinage de circuits traversés par un courant [voir le paragraphe « sources de champ magnétique » du chap.1 de la leçon « Induction et forces de Laplace (PCSI) »] ;
    Modèle:Alsi l'intensité du courant est constante, le champ magnétique l'est aussi et si l'intensité varie avec le temps en restant dans l'A.R.Q.S., le champ magnétique varie de la même façon.
  129. 129,0 et 129,1 Ce qui signifie que pour tout t<0, l'intensité du courant dans la bobine parfaite et la tension entre ses bornes sont nulles.
  130. Cela résulte de l'expression de l'énergie électromagnétique instantanée stockée dans la bobine parfaite en fonction de l'intensité du courant la traversant.
  131. L'équation ne faisant pas apparaître l'intensité c'est aussi l'équation en convention récepteur.
  132. C.-à-d. dans la même direction que les fils d'amenée et de départ.
  133. L'équation ne faisant pas apparaître la tension c'est aussi l'équation en convention récepteur.
  134. C.-à-d. perpendiculaire à la direction des fils d'amenée et de départ.
  135. 135,00 135,01 135,02 135,03 135,04 135,05 135,06 135,07 135,08 135,09 135,10 135,11 135,12 135,13 135,14 et 135,15 Alimentation Stabilisée.
  136. Mais dans les A.S. de base utilisables en T.P. de laboratoire elle est fixée égale à 200mA.
  137. 137,0 et 137,1 La résistance d'un conducteur ohmique étant la pente de sa caractéristique statique « courant - tension » en convention récepteur dans la représentation de l'électricien d'une part et d'autre part quand deux dipôles forment un circuit série, avec choix de définition d'une tension commune et d'une intensité commune pour les deux dipôles, quand l'un est en convention générateur, l'autre est en convention récepteur.
  138. C.-à-d. le rapport « tension aux bornes sur intensité du courant traversant » en convention récepteur soit stat=UI.
  139. 139,0 et 139,1 La puissance instantanée électrique instantanée fournie par l'A.S. en tant que source idéale de tension ou de courant reste toujours inférieure à U0I0.
  140. 140,0 140,1 140,2 140,3 140,4 140,5 et 140,6 Léon Charles Thévenin (1857 - 1926) ingénieur français en télégraphie, à l'origine des simplifications des circuits électriques par linéarisation, on lui doit essentiellement le « théorème portant son nom » énoncé en 1883.
  141. C'est ce modèle qu'il faut représenter effectivement quand on demande le générateur de Thévenin équivalent.
  142. 142,0 142,1 142,2 et 142,3 Attention, penser au signe dû à la convention générateur.
  143. 143,0 143,1 143,2 et 143,3 Qui est aussi la puissance électrique instantanée reçue par le dipôle extérieur aux bornes duquel est branchée la source réelle.
  144. Le 2ème terme rIU0 représentant la fraction de perte énergétique due à l'effet Joule dans la source réelle et le rendement électrique d'une source idéale de tension étant égal à 1.
  145. 145,00 145,01 145,02 145,03 145,04 145,05 145,06 145,07 145,08 et 145,09 Edward Lawry Norton (1898 - 1983) ingénieur en électricité américain, à qui on doit essentiellement le « théorème portant son nom » énoncé en 1926.
  146. 146,0 146,1 146,2 146,3 146,4 et 146,5 On rappelle que la conductance est l'inverse de la résistance soit g=1r.
  147. 147,0 147,1 147,2 et 147,3 On rappelle que c'est toujours la résistance et non la conductance (qui est son inverse) que l'on met à côté du symbole d'un conducteur ohmique.
  148. C'est ce modèle qu'il faut représenter effectivement quand on demande le générateur de Norton équivalent.
  149. Le 2ème terme gUIc.c. représentant la fraction de perte énergétique due à l'effet Joule dans la source réelle et le rendement électrique d'une source idéale de courant étant égal à 1.
  150. « Force électromotrice », il s'agit du nom historique qui est conservé de nos jours même si cela prête à confusion car ce n'est absolument pas une force ; pour éviter toute équivoque il est préférable d'utiliser son acronyme « f.e.m. ».
  151. 151,0 et 151,1 D'une part cette force n'existe pas dans une source de résistance interne nulle (mais dans la pratique une source réelle a toujours une résistance interne non nulle fût-elle petite) et
    Modèle:Ald'autre part son existence nécessite qu'il y ait déplacement du porteur c.-à-d. qu'il y ait courant, alors que les deux autres forces existent même en sortie ouverte.
  152. 152,0 et 152,1 En effet nous nous plaçons en régime permanent c.-à-d. que l'intensité I du courant reste constante correspondant à un mouvement moyen uniforme d'un porteur mobile de charge.
  153. 153,0 et 153,1 Voir la notion de « les deux types d'intégrales curvilignes sur une portion de courbe continue (circulation d'un champ vectoriel le long d'une courbe d'un point origine à un point extrémité) » du chap.15 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  154. On peut choisir n'importe quelle courbe si la pile est en sortie ouverte (c.-à-d. en absence de courant délivrée par elle) et,
    Modèle:Aldans le cas où la pile est fermée sur un récepteur (c.-à-d. en présence d'un courant délivrée par la pile), on choisit comme courbe une ligne de champ électromoteur (c.-à-d. une courbe tangente au champ électromoteur en chacun de ses points et orienté par lui c'est aussi une courbe suivant le déplacement moyen des porteurs mobiles de charge positive, courbe qu'on appellera ultérieurement “ligne de courant”).
  155. Dans l'exemple du schéma la f.e.m. est >0 car le vecteur déplacement élémentaire dM étant dans le sens de Eélectromot(M), la circulation élémentaire Eélectromot(M)dM est >0.
  156. 156,0 et 156,1 Pour l'instant il n'est pas nécessaire de savoir calculer la f.e.m. à partir du champ électromoteur, ceci n'étant donné que pour définir correctement la f.e.m., mais si on souhaitait le faire, on pourrait se reporter au paragraphe « méthode de calcul d'une intégrale curviligne sur une portion de courbe continue » du chap.15 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  157. Qui est aussi le sens + de tension en convention générateur.
  158. En effet, dans la relation (𝔟), l'intégration est faite dans le sens + d'intensité de courant, mais, en convention générateur, c'est aussi le sens + de tension.
  159. Compte-tenu du fait que le champ électrique est toujours dans le sens décroissant des potentiels, que ce soit à l'intérieur d'un générateur ou d'un récepteur, le sens de E(M) est donc le sens croissant des potentiels d'où, l'intégration nécessitant que dM soit aussi dans ce sens, dV=E(M)dM>0.
  160. Si le courant est délivré par la source réelle donc à l'intérieur de celle-ci de N vers P, Fqpions(M)qp est de P vers N et Fqpions(M)qp est de N vers P d'où, l'intégration nécessitant que dM soit aussi dans ce sens, Fqpions(M)qpdM>0.
  161. 161,0 et 161,1 En effet cela correspondant à une augmentation de la norme de Fqpions(M)qp.
  162. En sortie ouverte la relation (𝔞) étant Eélectromot(M)=E0(M), la relation (𝔟) se réécrit e=N(Γ)PEélectromot(M)dM= N(Γ)PE0(M)dMN(Γ)PE0(M)dM =U0.
  163. Ce qui signifie que la borne + du générateur extérieur est relié à la borne +» de l'accumulateur (éventuellement par l'intermédiaire de conducteurs ohmiques), les bornes » étant également reliées entre elles de la même façon.
  164. Même si, en pratique, cette résistance interne toujours très petite est souvent considérée comme nulle.
  165. L'accumulateur étant en phase de recharge il est traversé par un courant, on choisit comme courbe suivant le déplacement moyen des porteurs mobiles de charge positive, courbe qu'on appellera ultérieurement “ligne de courant”.
  166. Dans l'exemple du schéma la f.e.m. est <0 car le vecteur déplacement élémentaire dM étant dans le sens contraire du champ électromoteur Eélectromot(M), la circulation élémentaire Eélectromot(M)dM est <0.
  167. Qui est aussi le sens contraire du sens + de tension en convention récepteur.
  168. D'une part revoir plus haut dans ce chapitre la « définition de la tension aux bornes d'une source réelle de résistance interne finie, lien entre “f.e.m.” et “tension à vide” en convention générateur » Modèle:Nobr pour une source réelle fonctionnant en générateur, mais cette définition reste valable dans toutes les configurations) ;
    Modèle:Ald'autre part, dans la relation (𝔟), l'intégration est faite dans le sens + d'intensité de courant, mais, en convention récepteur, c'est le sens contraire du sens + de tension.
  169. Compte-tenu du fait que le champ électrique est toujours dans le sens décroissant des potentiels, que ce soit à l'intérieur d'un générateur ou d'un récepteur, le sens de E(M) est donc le sens croissant des potentiels d'où, l'intégration nécessitant que dM soit dans le sens contraire, dV=E(M)dM<0.
  170. Si le courant est délivré par une autre source telle qu'il soit, à l'intérieur de la source réelle de P vers N, Fqpions(M)qp est de N vers P et Fqpions(M)qp est de P vers N d'où, l'intégration nécessitant que dM soit aussi dans ce sens, Fqpions(M)qpdM>0.
  171. Égale à la tension à vide U0 en convention générateur.
  172. En effet, en convention générateur, le sens + de f.e.m. est aussi le sens + de tension d'où U1=eI.
  173. C'est ce modèle qu'il faut représenter préférentiellement et de façon effective quand on demande le générateur de Thévenin équivalent en convention générateur en précisant la f.e.m. algébrique de la composante idéale de la source de tension sans (nécessairement) rappeler son lien avec la tension à vide.
  174. Égale à la tension à vide U0 en convention récepteur.
  175. En effet, en convention récepteur, le sens + de f.e.m. est le sens contraire du sens + de tension d'où U1=eI.
  176. C'est ce modèle qu'il faut représenter préférentiellement et de façon effective quand on demande le générateur de Thévenin équivalent en convention récepteur en précisant la f.e.m. algébrique de la composante idéale de la source de tension sans (nécessairement) rappeler son lien avec la tension à vide.
  177. Attention au signe dû à la convention récepteur.
  178. Le sens + de l'intensité du courant est choisi de façon qu'il corresponde au sens du courant délivré par la source et dans ces conditions la f.e.m. algébrique de la source est positive.
  179. Qui est positive étant donné que la source réelle délivre le courant avec choix de convention générateur rendant cette intensité positive.
  180. 180,0 180,1 et 180,2 Qui est positive car tension et intensité le sont toutes deux.
  181. Qui est positive car f.e.m. algébrique et intensité le sont toutes deux.
  182. 182,0 182,1 182,2 et 182,3 Cette puissance électrique instantanée fournie par la composante idéale de la source réelle résulte de la transformation intégrale de la puissance électrochimique instantanée disponible dans le cas d'un accumulateur réel ou de la puissance mécanique instantanée disponible dans le cas d'une dynamo réelle.
  183. Le sens + de l'intensité du courant est choisi de façon qu'il corresponde au sens du courant délivré par le générateur extérieur pour recharger la source et dans ces conditions la f.e.m. algébrique de la source en recharge est négative (car le sens + de la f.e.m. qui est aussi le sens + de l'intensité du courant sort par la borne de la source en recharge).
  184. Qui est positive étant donné que le générateur extérieur délivre le courant avec choix de convention récepteur rendant cette intensité positive.
  185. Seules les sources d'origine électrochimique peuvent être rechargées, celles d'origine mécanique utilisant la conversion immédiate n'en n'ont pas la nécessité.
  186. 186,0 et 186,1 Qui est aussi la puissance électrique instantanée fournie par le générateur extérieur aux bornes duquel est branchée la source réelle en recharge.
  187. Qui est positive car f.e.m. algébrique et intensité sont de signe contraire.
  188. 188,0 188,1 188,2 et 188,3 Cette puissance électrique instantanée reçue par la composante idéale de la source réelle (d'origine électrochimique) lors d'une recharge est convertie intégralement en puissance électrochimique instantanée utilisable correspondant à une reconstitution du champ électromoteur.
  189. Effectivement <1 car le 2ème terme du dénominateur rIe est >0.
  190. Elle est évidemment algébrique.
  191. Comme la bobine n'est pas résistive, il s'agit d'une source de tension parfaite.
  192. Comme la bobine se comporte comme une source de tension parfaite on a d'une part u(t)=u0(t) (u0(t) est définie par extension, la notion de tension à vide n'ayant aucun sens pour une bobine, en effet si celle-ci est en sortie ouverte, elle n'est plus traversée par aucun courant et par suite il ne peut y avoir de phénomène d'auto-induction) et d'autre part u0(t)=eauto-induite(t) en convention récepteur.
  193. La « loi de Faraday » appliquée à l'auto-induction sera étudiée plus en détail dans le paragraphe « loi de Faraday appliquée à l'auto-induction » du chap.9 de la leçon « Induction et forces de Laplace (PCSI) ».
  194. Michael Faraday (1791 - 1867) physicien et chimiste britannique, connu pour ses travaux fondamentaux dans le domaine de l'électromagnétisme, l'électrochimie, le diamagnétisme, et l'électrolyse.
  195. 195,0 et 195,1 Ceci étant une conséquence du choix du sens + de f.e.m. identique au sens + de courant, le courant créé par la f.e.m. est toujours de même signe que la f.e.m. (il s'agit du courant créé et non d'un courant imposé de l'extérieur).
  196. Acronyme de « courant électromoteur ».
  197. La différence entre « c.e.m. » et « c.c.c. (courant de court-circuit)» est la même qu'entre f.e.m. et tension à vide (la f.e.m. résulte de l'existence d'un champ électromoteur d'origine électrochimique ou mécanique alors que la tension à vide en est le résultat en termes de champ électrique dont la cause est le champ électromoteur) toutefois cette différence n'est que formelle car il n'y a pas, à ma connaissance, de théorie explicitant les deux courants à partir de deux champs vectoriels (au moins en ce qui concerne le courant électromoteur).
  198. 198,0 et 198,1 Bien qu’on représente usuellement les grandeurs du régime permanent par des lettres majuscules, on ne le fera pas pour le c.e.m. η.
  199. Situation adaptée au cas où la source réelle est en recharge (donc d'origine électrochimique) et par suite le sens du courant inversé par rapport au sens de ce dernier quand il est délivré par la source, le sens de la tension restant inchangé.
  200. Qui est positive si on fait le choix de la convention générateur rendant tension et intensité positives.
  201. Ici on ne note pas le rendement en utilisant la lettre grecque η, ni la lettre r pour des raisons évidentes, d'où la notation rdt.
  202. Le 2ème terme gUη représentant la fraction de perte énergétique due à l'effet Joule dans la source réelle et le rendement électrique d'une source idéale de courant étant égal à 1.
  203. Qui est positive si on fait le choix de la convention récepteur pour laquelle le sens + du courant correspond à la situation de recharge de la source (d'origine électrochimique), ceci entraînant une intensité et une tension toutes deux positives.
  204. Qui est positive car c.e.m. et tension sont tous deux positifs.
  205. Effectivement <1 car le 2ème terme du dénominateur gUη est >0.
  206. 206,0 et 206,1 De forme sinusoïdale, triangulaire ou créneau.
  207. 207,0 et 207,1 C.-à-d. pouvant être modélisé à partir de condensateurs parfaits, de bobines parfaites et de conducteurs ohmiques.
  208. 208,0 et 208,1 Mais ce n'est pas la seule valeur possible.

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