Mécanique pour l'enseignement technique industriel/Exercices/Mouvements de translation rectiligne

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Modèle:Exercice

Modèle:Clr

Guidage pseudo-linéaire : suspension de train

Présentation

Guidage de suspension par deux biellettes
Schéma de la suspension

Sur certains trains, la suspension utilise le système suivant : le moyeu rep. 4 recevant l'essieu est relié au bâti rep. 1 par deux biellettes rep. 2 et rep. 3 articulées sur pivot. Ces biellettes assurent le guidage du moyeu par rapport au bâti.

Le point E est le centre de l'axe de la roue (centre du moyeu). Les points A à D sont les centres des pivots entre les biellettes et le bâti ; les points B et C sont les centres des pivots entre les biellettes et le moyeu. Le point E est situé au milieu du segment [BC].

Modèle:Clr

Travail

Schéma cinématique
Matériel requis

Règle, rapporteur, compas, crayon sec (H à 4H), stylo à encre, calculatrice (pour l'échelle).

Question 1

Remplir le tableau des mouvements et des trajectoires. Justifier la détermination de TB∈4/1 et de TC∈4/1.

Mouvements et trajectoires
Mouvement Trajectoire
Désignation Type Désignation Élément géométrique associé
Mvt2/1 TB∈2/1
Mvt3/1 TC∈3/1
Mvt4/2
Mvt4/1 TB∈4/1
TC∈4/1
Question 2

Faire une épure à une échelle de votre choix à partir du schéma cinématique ci-contre, et tracer la trajectoire du point E∈4 par rapport au solide 1. Pour cela, on prendra des positions du point B∈2 séparées de Modèle:Unité, pour un angle par rapport à l'horizontale allant de -20 à Modèle:Unité.

Modèle:BDdebut

Mise en page et échelle

La distance horizontale entre A et D est 240 + 360 + 240 = Modèle:Unité. Si l’on utilise une feuille A4 en position horizontale, cela doit tenir dans Modèle:Unité. Le rapport est 840/297 = 2,8 ; pour échelle, on peut donc prendre 1:3, ou mieux, pour se garder un peu de marge et simplifier les calculs, 1:4.

Les points A et D sont les deux points fixes par rapport à 1. L'idéal est que le point E de la figure en position neutre ([AB] et [CD] horizontaux, tel que représenté sur le schéma cinématique) soit à peu près au centre de la feuille. On place donc le point A vers le bord gauche de la feuille (à 1 ou Modèle:Unité du bord), et à une distance de la ligne médiane correspondant à 190/2 = Modèle:Unité en réel (soit Modèle:Unité pour une échelle 1:4). Puis, on place le point D.

Construction

On commence par tracer TB∈2/1 et TC∈3/1, puis on place 6 points sur TB∈2/1 tous les Modèle:Unité.

On utilise le fait que :

  • la pièce 4 est rigide ;
  • E est le milieu de [BC].

Modèle:BDfin

Question 3

Commenter la forme de la trajectoire, et indiquer l’intérêt de cette solution technologique.

Modèle:BDdebut

Question 1
Mouvements et trajectoires
Mouvement Trajectoire
Désignation Type Désignation Élément géométrique associé
Mvt2/1 rotation de centre A TB∈2/1 arc de cercle de centre A et de rayon AB
Mvt3/1 rotation de centre A TC∈3/1 arc de cercle de centre D et de rayon CD
Mvt4/2 rotation de centre B
Mvt4/1 mouvement plan
quelconque
TB∈4/1 = TB∈2/1
TC∈4/1 = TC∈3/1

Car B est le centre du pivot entre 1 et 2, et C est le centre du pivot entre 1 et 3.

Question 2
Tracé de la trajectoire

Pour chaque point Bi, on trace un cercle de centre Bi et de rayon BC : la pièce 4 est rigide, donc [BC] garde la même longueur. Ce cercle coupe TC∈3/1 en deux points ; l'un de ces points est le point Ci. on prend le point le plus proche du point précédent ; il faut donc commencer le tracé par la position initiale (notée 5).

Pour le point B6, les cercles sont tangents ; C6 est donc le point de tangence.

Le point Ei est le milieu de [BiCi].

Question 3

On a une courbe en S, qui est quasiment rectiligne et verticale sur sa partie centrale. Ainsi, pour des mouvements de faible amplitude (-10 à Modèle:Unité), on a un guidage quasiment rectiligne.

Par rapport à une glissière (queue d'aronde, douille à billes, glissière à rouleaux, …), cette solution bien moins chère, beaucoup plus robuste, et ne présente pas de risque de coincement (arc-boutement).

Modèle:BDfin

Lecture d'un chronogramme

Chronogramme de position

Chronogrammes x(t )
Présentation

La figure ci-contre représente les chronogrammes de position de trois mouvements rectilignes.

Travail demandé

Pour chacun des trois mouvements :

  1. Indiquer la nature du mouvement (uniforme ou varié).
  2. Déterminer la vitesse moyenne.
  3. Établir les équations horaires x = ƒ(t ).

Modèle:Clr

Modèle:Solution

Chronogramme de vitesse

Chronogramme v(t )
Présentation

Pour réaliser un usinage, le chariot transversal de la fraiseuse suit le chronogrammes de vitesse ci-contre ; celui-ci comporte trois phases.

Travail demandé

Pour chacune des trois phases :

  1. Indiquer la nature du mouvement (uniforme ou varié).
  2. Déterminer l'accélération moyenne.
  3. Établir les équations horaires v = ƒ(t ) ;
    on partira à chaque fois du début de la phase (t = 0 et x = 0 en début de phase, et non pas en début de mouvement).

Modèle:Clr

Modèle:Solution

Exercices analytiques

Étude du mouvement d'un portail

Modèle:Annale

Croquis du portail

Suite à une visite chez un particulier, le commercial d'une entreprise fabriquant des portails amène le croquis d'un portail coulissant et d'un portillon.

Modèle:Clr

Diagramme des vitesse du portail

Le particulier désire installer un portail coulissant motorisé. Pour réduire l'usure du portail et ne pas trop fatiguer la mécanique par des à-coups, on lui conseille d’utiliser un moteur faisant varier lentement la vitesse d'ouverture (et de fermeture). La diagramme de la vitesse du portail en fonction du temps est représenté ci-contre.

  1. Quelle est la nature du mouvement pour les deux premières secondes d'ouverture ? Justifier la réponse.
  2. Calculer l'accélération du portail pendant les deux premières secondes.
  3. En déduire le chemin parcouru pendant les deux premières secondes.
  4. Quelle est la vitesse du portail lorsque celui-ci est animé d'un mouvement rectiligne uniforme ?
  5. Quelle distance a parcouru le portail pendant son mouvement rectiligne uniforme ?
  6. Sachant que le chemin parcouru pendant les deux dernières secondes est le même que celui calculé à la question 3, quelle est la distance totale parcourue par le portail ?
Rappels
M.R.U. : x = vt
M.R.U.V. : v = at et x=12at2

Modèle:Clr

Modèle:BDdebut

  1. C'est un mouvement de translation rectiligne uniformément varié (MRUV) : la vitesse varie de manière régulière.
  2. On a
    v = at donc a = v/t
    soit a = v(Modèle:Unité)/2 = 0,5/2 = Modèle:Unité.
  3. On a
    x = 1/2⋅atModèle:Exp
    donc x(Modèle:Unité) = 1/2 × 0,25 × 2Modèle:Exp = Modèle:Unité.
  4. Sur le graphique, on lit
    v = Modèle:Unité.
  5. Le mouvement dure Modèle:Unité ; on a
    x = vt
    soit x = 0,5 × 4 = Modèle:Unité.
  6. On a
    d = 0,5 + 2 + 0,5 = Modèle:Unité.

Modèle:BDfin

Performances au décollage d'un avion de tourisme

Modèle:Annale

Essai au décollage

Un constructeur amateur vient de finir la réalisation d'un avion de tourisme. Il doit maintenant effectuer certains réglages et essais sur cet avion.

L'essai est effectué par vent nul. Lors de cet essai, l'avion décolle lorsque la vitesse donnée par l'anémomètre de bord est de Modèle:Unité. Une personne au sol chronomètre le roulage et relève un temps t = Modèle:Unité. La distance de roulage depuis le lâcher de frein (vitesse nulle) jusqu'à la phase d'envol est x = Modèle:Unité.

  1. Le mouvement de l'avion durant la phase de roulage est uniformément accéléré. Calculer la valeur de l'accélération en m/sModèle:Exp arrondie à Modèle:Unité.
  2. En déduire la valeur, en km/h, de la vitesse instantanée au moment de l'envol.
  3. La précision de la vitesse affichée par l'anémomètre est de 4 %. L'appareil de mesure est-il conforme ? Justifier la réponse.
Formules
x=12at2
v = at
Avertissement

Le sujet tel que rédigé est ambigu : on pourrait croire que la vitesse d'envol de Modèle:Unité est une donnée. En fait :

  • les seules données initiales sont la distance de roulage et le temps de roulage ; l'accélération (question 1) et la vitesse d'envol (question 2) sont calculées à partir de ces données ;
  • à la question 3, on compare la vitesse calculée à la vitesse mesurée de Modèle:Unité.

Modèle:BDdebut

  1. On a
    x = 1/2⋅atModèle:Exp
    donc a = 2x/tModèle:Exp ;
    à la fin de la phase de roulage, on a
    a = 2 × 250/23Modèle:Exp = Modèle:Unité.
  2. On a
    v = at
    soit en fin de phase de roulage
    v(Modèle:Unité) = 0,95 × 23 = Modèle:Unité
    soit v = Modèle:Unité.
  3. La différence relative en % entre la vitesse chronométrée et la vitesse indiquée par l'anémomètre est
    100×8078,380=2,2 %<3 %
    donc l'appareil est conforme.
    On peut aussi calculer l'intervalle de tolérance (3 % de Modèle:Unité font Modèle:Unité) et vérifier que v est dans cet intervalle [77,6 ; 82,4].


Modèle:BDfin

Freinage d'urgence

Modèle:Annale

Schéma de situation du freinage

Un véhicule se déplace sur une route horizontale et rectiligne à vitesse constante v0 = Modèle:Unité. À une distance de Modèle:Unité devant le conducteur, un enfant traverse la route en suivant son ballon. À sa vue, le conducteur freine immédiatement et brutalement.

La situation est schématisée sur la figure ci-contre :

  • le point A correspond au début du freinage ;
  • le point B correspond à l'arrêt total du véhicule ;
  • on définit l'origine des espaces et du temps au point A ;
  • on suppose le mouvement rectiligne et son accélération constante a = Modèle:Unité.
Questions
  1. Convertir la vitesse v0 en km/h. À cet endroit, la vitesse est limitée à Modèle:Unité ; cette limitation est-elle respectée ?
  2. Que signifie le signe négatif de l'accélération ?
  3. Déterminer les équations horaires x(t ) et v(t ) de la trajectoire à l'aide du formulaire.
  4. À partir des équations horaires, calculer la durée théorique nécessaire à l'arrêt total de l'automobile. Arrondir le résultat au centième.
  5. On suppose cette durée théorique de Modèle:Unité. Calculer la distance théorique AB parcourue alors.
  6. Quelles seraient les conséquences d'un dépassement de vitesse ?


Formulaire
Mouvement
rectiligne
uniforme
Mouvement
rectiligne
uniformément varié
Position x = v0t + x0 x = 0,5atModèle:Exp + v0t + x0
Vitesse v = v0 v = at + v0

Mouvement créé par une came

Profil de came simple

Présentation

Considérons le profil de came simple ci-contre. On veut déterminer le chronogramme de la position y du suiveur (la tige). La came tourne à une fréquence régulière de N = Modèle:Unité (mouvement de rotation uniforme).

Modèle:Clr

Principe de la construction

Principe de la construction du chronogramme y(t ) : dans le référentiel du bâti de la machine (figures du haut) et dans le référentiel de la came (figure du bas).

On veut déterminer le chronogramme de la position y du suiveur en fonction du temps, y(t ).

Lorsque la came tourne, le centre du galet suiveur reste sur la même droite verticale, et sa circonférence reste en contact avec la came (le rayon de contact est représenté par un trait vert). Notons que le point de contact entre le galet suiveur et la came n'est en général pas sur l'axe vertical.

Si l’on se place dans le référentiel de la came, c’est le galet qui tourne en roulant sur la came. Cela permet de ne dessiner la came que dans une seule position.

Si l’on divise la came en 12 parties représentant un même angle, chaque partie représente une rotation de Modèle:Unité : puisque l’on a Modèle:Unité durant Modèle:Unité, un tour dure Modèle:Unité donc Modèle:Unité dure 6/12 = Modèle:Unité.

Modèle:Clr

Travail demandé

Profil de la came et du galet suiveur ; cliquez sur l'image, téléchargez le fichier et imprimez-le à l'échelle 1:1.
  1. Tracer un cercle ayant pour centre le centre de rotation de la came.
  2. Diviser ce cercle en 12 parties égales, et numéroter les rayons de 0 à 12.
  3. Sur un papier calque, décalquer le galet suiveur et son centre ; crayonner le dos du calque.
  4. Déplacer le calque autour de la came en gardant le galet tangent à la came (on fait « rouler » le galet) et s'arrêter chaque fois que le centre du galet rencontre un trait ; repasser avec un crayon sur la croix de centre du galet pour laisser une marque sur l'épure.
  5. Tracer les axes du chronogrammes, avec 12 graduations équidistantes sur l'axe horizontal t.
  6. Pour chaque graduation t, reporter en y la distance entre le centre de rotation de la came et la croix décalquée.
  7. tracer une courbe lisse passant par tous les points.

Modèle:Clr

Modèle:Solution

Conception d'une came

Présentation

Principe de l'étirage-soufflage

La fabrication d'une bouteille plastique se fait par étirage-soufflage :

  1. Une préforme chauffée est introduite dans un moule par des pinces de transfert ; la canne d'étirage descend.
  2. La canne d'étirage stabilise la préforme (elle la bloque en position) ; le moule se ferme, les pinces de transfert s'effacent.
  3. La canne descend en étirant la préforme vers le bas ; en même temps, de l'air comprimé (à environ Modèle:Unité) étire la préforme radialement (présoufflage, formation d'une bulle).
  4. Soufflage (air comprimé, entre 20 et Modèle:Unité), le plastique est plaqué sur le moule.
  5. La pression est libérée (dégazage), les pinces de transfert saisissent la bouteille, le moule s'ouvre.
  6. La canne remonte ; déchargement de la bouteille, chargement de la préforme suivante.

La machine comprend 10 moules et souffle les bouteilles avec une cadence de 14 400 bouteilles par heure, soit 1 440 bouteilles par moule et par heure. Un cycle de soufflage pour un moule prend donc Modèle:Unité.

Pour commander la descente et la montée de la canne, on décide d’utiliser une came : ce système simple et robuste ne pose pas de problème de resynchronisation lorsque l’on arrête la machine, contrairement à un automate. Une tige suiveuse guidée en translation et terminée par un galet reste en contact avec la came et dirige la canne de soufflage.

On veut déterminer le profil de la came, en ne considérant qu'un seul moule. Pour cela, on part du chronogramme y(t ).

Principe de la construction

Chronogramme y(t ) de la canne de soufflage. Cliquez sur l'image pour la télécharger et imprimez-la à l'échelle 1:1

Le chronogramme ci-contre a été découpé en 12 parties égales (on ne s'intéresse pas à la durée exacte d'une partie). Chaque partie correspond à 1/12 de la came. Pour l'axe des y, on a utilisé une échelle 1:2. On choisit y = 0 lorsque la canne affleure le goulot de la bouteille.

Modèle:Clr

Principe de la définition du profil de la came.

Pour dessiner la came, on choisit une échelle 1:4.

Si la canne de soufflage restait toujours à la position y = 0, la came serait un disque de diamètre ∅Modèle:Unité. On part donc d'un cercle de ∅Modèle:Unité en pointillés (en raison de l'échelle), que l’on nomme « cercle 0 » (cercle zéro). On sépare ce cercle en 12 parties égales, et l’on trace les rayons correspondants. La hauteur y indiquée sur le chronogramme correspond à la position du centre du galet par rapport au cercle 0. Connaissant le centre du galet, on peut le dessiner. La came doit venir épouser les différentes positions du galet.

Modèle:Clr

Travail demandé

  1. Prendre une feuille A4 verticalement, et tracer en son centre un cercle de diamètre ∅Modèle:Unité, c’est le cercle 0. Diviser le cercle en 12 parties égales et tracer les rayons correspondants.
  2. Sur un calque, tracer un cercle de diamètre ∅Modèle:Unité et son centre, c’est le galet suiveur ; crayonner le dos du calque.
  3. En commençant par le bas et dans le sens des aiguilles d'une montre : mesurer sur le chronogramme le déplacement de la canne y et le reporter sur le rayon, par rapport au cercle 0 ; penser à appliquer le facteur d'échelle.
  4. Placer le calque sur chaque position ainsi déterminée, et décalquer la forme du galet.
  5. Tracer à main levée une courbe fermée et lisse s'appuyant sur tous les galets décalqués ; la courbe doit être tangente aux galets.
Note

Plutôt qu'utiliser un calque, on peut aussi tracer à chaque fois le galet suiveur au compas (ceci n'était pas possible dans l'exercice précédent).

Modèle:Solution

Préhenseur de support de culasse

Voir le dossier de travail [[../../Annexe/Dossiers de travail#Préhenseur de support de culasse|Préhenseur de support de culasse]]

Le préhenseur sert à saisir le support sur lequel est fixé la culasse ; cela permet de manutentionner la culasse entre les différents postes d'usinage sans l'abimer.

Présentation du système

Le préhenseur est composé de deux pinces pouvant coulisser par rapport à un châssis : une pince avec deux doigts de préhension, une pince avec un seul doigt. L'ouverture symétrique des pinces est commandée par deux biellettes reliées à un vérin pneumatique.

Cliquer sur les images ci-dessous pour les agrandir.

Nomenclature
25 1 Tige vérin Joucomatic K 63 D 80 M
24 1 Ensemble mécanosoudé 1 doigt
20 2 Biellette EN-AW 2018
7 1 Ensemble mécanosoudé 2 doigts
Rep. Nb Désignation Matière Observations

Hypothèses pour l'étude

  • On suppose que toutes les liaisons sont parfaites (frottement entre les pièces négligé) ;
  • tous les déplacements des pièces ou ensembles se font dans le plan (O, x, y ) ;
  • le poids des pièces est négligeable devant les autres efforts ;
  • toutes les actions se situent dans le plan (O, x, y ).

But de l'étude

L'étude proposée permet d'appréhender le fonctionnement du préhenseur, de vérifier que le vérin permettra l'ouverture des pinces afin de dégager l'adaptateur avec ses nouvelles dimensions. L'étude cinématique évalue si les courses d'ouverture des pinces permettent de libérer l'adaptateur et de réduire la course de l'actionneur.

Modèle:Clr

Questions

Courbes de déplacement ; télécharger le fichier et l'imprimer à l'échelle 1
Catalogue Asco Joucomatic ; cliquer pour agrandir
Question 1

L'ouverture maximale des pinces correspond à un déplacement de Modèle:Unité de celles-ci.

À l'aide des courbes de déplacement obtenues avec un logiciel de calcul et de la documentation technique, compléter le tableau ci-dessous.

Temps nécessaire à
l'ouverture des pinces
Déplacement de la
tige/châssis pour l'instant t
Course possible du piston
(donnée par le constructeur)
t = s Déplacement = mm Course = mm
Question 2

Le vérin permet-il de libérer l'adaptateur ? Justifier la réponse.

Modèle:Clr

Solution

Modèle:BDdebut

Détermination de l'instant t et du déplacement de la tige de vérin
Question 1

Le déplacement des pinces est représenté sur la courbe du bas. Le déplacement maximal (Modèle:Unité) correspond au sommet de la courbe, qui est pour

t = Modèle:Unité.

À cet instant là, sur la courbe du haut, on voit que le déplacement de la tige du vérin est de

Déplacement = Modèle:Unité.

Sur la documentation technique, le vérin correspond à la référence K 63 D 80 M (voir la nomenclature). Pour ce vérin, on a :

Course = Modèle:Unité.
Question 2

La course maximale du vérin (Modèle:Unité) est supérieure à la course nécessaire pour que les pinces s'ouvrent complètement (Modèle:Unité), donc le vérin permet de libérer l'adaptateur.

Modèle:BDfin

Formulaire

On considère que l’on part de x = 0 à t = 0.

MTRU
  • v = v0
    x = v0t
MTRUV
  • départ arrêté (sans vitesse initiale)
    v = at
    x = 1/2at2 
  • avec une vitesse initiale v0
    v = v0 + at
    x = v0t + 1/2at2 

Notes


Modèle:Bas de page