Introduction aux mathématiques/Rudiments de logique

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Modèle:Chapitre

Assertions

Modèle:Définition

Exemples :

  • « i2=1 » est une assertion vraie ;
  • « 2+2=5 » est une assertion fausse ;
  • « x1 » n’est pas une assertion.

Le but est de montrer que certaines assertions, des plus simples aux plus ardues, sont vraies ou fausses. Pour élaborer de nouvelles assertions à partir d'un petit jeu de base, qu'on appelle axiomes, on utilise [quasiment exclusivement non ?] les connecteurs logiques et les quantificateurs.

Connecteurs logiques

Ici P et Q désignent des assertions. On en construit de nouvelles grâce aux connecteurs logiques suivants. On présente le résultat de la nouvelle assertion, en fonction des valeurs de vérité de P et Q dans une table de vérité :

Négation

On note non P ou ¬P, la négation de P :

P non PP)
Vrai Faux
Faux Vrai

Conjonction

L'assertion « P et Q » (aussi notée « PQ ») est vraie si et seulement si P et Q sont toutes deux vraies :

P Q PQ
Faux Faux Faux
Faux Vrai Faux
Vrai Faux Faux
Vrai Vrai Vrai

On appelle cette assertion la conjonction de P et de Q.

Disjonction

On appelle disjonction de P et Q l'assertion « P ou Q » (aussi notée « PQ ». Elle est vraie si et seulement si au moins l'une des deux assertions P et Q est vraie. Il s'agit d'un « ou » inclusif :

P Q PQ
Faux Faux Faux
Faux Vrai Vrai
Vrai Faux Vrai
Vrai Vrai Vrai

Implication

On appelle implication de Q par P l'assertion « PQ » qui n'est autre que « non P ou Q » :

P Q non P PQ
Vrai Vrai Faux Vrai
Vrai Faux Faux Faux
Faux Vrai Vrai Vrai
Faux Faux Vrai Vrai

Remarques :

  • Si P et « PQ » sont vraies, alors Q est vrai. Par contre, en écrivant que « PQ » est vraie, on ne se prononce pas sur la valeur de vérité de P ni de Q.
  • Si « PQ » est vraie, on dit que P est une condition suffisante de Q et que Q est une condition nécessaire de P.

Équivalence

On appelle équivalence de P et Q l'assertion, notée « PQ » — qui n'est autre que « (PQ)et(QP) ».

PQ est vraie si et seulement si P et Q ont même valeur de vérité. Dans ce cas on dit que P (resp : Q) est une condition nécessaire et suffisante de Q (resp : P) :

P Q PQ QP PQ
Vrai Vrai Vrai Vrai Vrai
Vrai Faux Faux Vrai Faux
Faux Vrai Vrai Faux Faux
Faux Faux Vrai Vrai Vrai

Quelques résultats usuels

Ici P, Q et R désignent des assertions quelconques. Les résultats suivants sont valables :

  • non(PetQ)(nonPou nonQ)
  • non(PouQ)(nonPet nonQ)
  • non(PQ)(Pet nonQ)
  • (PQ)(nonQnonP) (c'est la contraposition ou modus tollens.)

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