Introduction aux mathématiques/Relations binaires

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Modèle:Chapitre

Ici E désigne un ensemble.

Généralités

Voir aussi : Relation (mathématiques)/Définition.

Définition, exemples

Modèle:Définition

Exemples :

  1. Pour E=, posons ={(0,1),(3,7),(3,4),(1,1)}. On a 01, 37, 34 mais pas 35.
  2. L'égalité (=) sur E provient de Δ={(x,x),xE}. Ici on préfèrera x=y à xΔy.
  3. L'inclusion sur 𝒫(E) : ={(X,Y)𝒫(E)2/XY}.
  4. L'ordre sur  : ={(x,y)2/xy}.

Qualités d'une relation binaire

Soit une relation binaire sur E. est dite :

  • réflexive ssi xE,xx (les exemples 2, 3, et 4 ci-dessus illustrent cette propriété) ;
  • transitive ssi x,y,zE,(xzetzy)xy (exemples 1, 2, 3, et 4) ;
  • symétrique ssi x,yE,xyyx (exemples 2 et 3 si E est vide) ;
  • antisymétrique ssi x,yE,xyetyxx=y (exemples 1, 2, 3, et 4).
  • complète ssi x,yE,xyouyx

Relations d'équivalence

Modèle:Définition

Modèle:Lemme

Modèle:Démonstration déroulante

Modèle:Proposition

Modèle:Démonstration déroulante

Exercice
Étant donnée une partition de E, définir une relation d'équivalence canoniquement associée à la partition. Quelles en sont les classes d'équivalence ?

Relations d'ordre

Voir aussi : Relation (mathématiques)/Relation d'ordre.

Modèle:Définition

Éléments remarquables d'un ensemble ordonné (E,) :

Modèle:Proposition

Modèle:Définition

Exercice
Soit un ordre sur E. On définit , par x,yE,xyyx. Montrer que c’est un ordre. Quels en sont les éléments remarquables ?

Liens avec les applications

On s'intéresse ici à la compatibilité des applications avec les relations d'équivalence ou d'ordre.

Avec l'équivalence

Modèle:Wikipédia Soit f:EF une application et une relation d'équivalence sur E. On dit que f est compatible avec si x,yE(xyf(x)=f(y)). Alors, l'application f passe au quotient, c'est-à-dire qu'on peut définir une nouvelle application f~:E/F, xf(x).

Exercices :

  1. Étant donnée une application f:EF, la rendre canoniquement surjective. On note encore f la surjection obtenue.
  2. On considère la relation binaire sur E définie par x,xE(xxf(x)=f(x)). Montrer qu’il s'agit d'une relation d'équivalence. Que dire de l’application obtenue en passant au quotient ?

Avec l’ordre

Modèle:Définition

Exemple : 𝒫(E)𝒫(E), AAc est décroissante pour l'inclusion.

Exercices :

  1. Soit Φ:𝒫(E)𝒫(E) croissante pour l'inclusion. Montrer que Φ admet un point fixe, c'est-à-dire une partie AE telle que Φ(A)=A.
  2. Soit f:EF et g:FE deux injections. Montrer le théorème de Cantor-Bernstein : « Il existe une bijection de E sur F. »

Modèle:Wikipédia Modèle:Wikipédia Indications :

  1. Considérer 𝒜:={AEΦ(A)A} et A0:=A𝒜A.
  2. Faire un dessin et appliquer 1/, ou aller voir sur Wikipédia…

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