Signaux physiques (PCSI)/Propagation d'un signal : Diffraction à l'infini

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Modèle:Chapitre

Observation du phénomène de diffraction en optique

Rappel des fréquences lumineuses dans le domaine visible, longueurs d'onde associées dans le vide

Modèle:AlLe domaine du visible en fréquence étant

frouge=390THz<f<fviolet=790THz

[1] et la lumière étant une onde électromagnétique de célérité dans le vide

c3108ms1

, on en déduit de domaine des longueurs d'onde dans le vide grâce à

λ0=cf

[2] soit :

«λ0,violet=0,380μm<λ0<λ0,rouge=0,780μm»[3].

Introduction aux phénomènes de diffraction par limitation d'un faisceau lumineux

Modèle:AlUne source lumineuse ponctuelle émet en « espace libre » [4] une onde progressive se propageant dans toutes les directions (milieu tridimensionnel) ; mais pratiquement jamais une expérience n'est entièrement réalisée en espace libre car tous les dispositifs pratiques introduisent des limitations de l'expansion spatiale des ondes, ce sont par exemple :

  • les sources entourées d'une enveloppe, percée d'un orifice par lequel sort l'onde,
  • les instruments permettant d'analyser l'onde (capteur ou œil) et ne collectant qu'une partie de la lumière,
  • les éléments optiques rencontrés par la lumière entre les sources et les capteurs et qui n'ont qu'une expansion finie ;

Modèle:Alle fait de limiter l'expansion d'une onde lumineuse peut en modifier les propriétés, cette modification éventuelle correspond au phénomène de diffraction.

Diffraction à l'infini

Modèle:AlLa cause dominante de limitation de l'expansion spatiale des ondes lumineuses est la présence d'un diaphragme de faible diamètre[5] ou d'une fente de faible largeur ; une observation à grande distance du diaphragme ou de la fente est estimée faite à l'infini et, si on observe un phénomène de diffraction, on parlera de « diffraction à l'infini » ;

Dispositif expérimental de diffraction d'un laser par une fente fine, franges observées

Modèle:Alun faisceau laser émettant une onde lumineuse progressive « quasi unidimensionnelle » [6] et monochromatique [7], on place sur le trajet de l'onde une fente de largeur a réglable et on observe l'impact laissé par l'onde sur un écran placé à grande distance D ;

Modèle:Alalors qu'on s'attendait à voir une tache lumineuse de même largeur que la fente (trajet de la lumière en Modèle:Nobr on observe un étalement de la lumière sur l'écran suivant la direction parallèle à la largeur de la fente, étalement d'autant plus grand que la largeur de la fente est petite avec une répartition non uniforme : « présence d'une tache centrale très lumineuse » entourées de « taches beaucoup moins lumineuses et deux fois moins larges » [8] ;

Modèle:Alle phénomène qui apparaît dans cette expérience est la diffraction, celle-ci n'apparaît nettement qu'en-deçà d'une largeur de fente de 0,100mm ;

Modèle:Alquelques valeurs numériques : avec un faisceau laser de longueur d'onde à vide λ0=0,633μm[9] et des largeurs de fente de {0,300mm0,200mm0,100mm}, l'écran étant situé à une distance D=1,80m de la fente, on observe une largeur de tache centrale approximativement égale à {4,0mm5,5mm11,5mm}[10]Modèle:,[11].

Diffraction par un diaphragme, tache d'Airy

Figure de diffraction par un diaphragme de petit diamètre

Modèle:AlOn remplace la fente par une ouverture circulaire de diamètre a et celle-ci ayant une symétrie de révolution d'axe « la direction du faisceau laser »,
Modèle:Alon observe sur l'écran une figure de diffraction ayant cette même symétrie de révolution, c.-à-d.
Modèle:AlModèle:Transparentun disque central très lumineux (appelé « tache d'Airy[12] ») entouré d'anneaux nettement moins lumineux et plus étroits que le disque central (voir ci-contre) ;

Modèle:Alquelques valeurs numériques : avec le faisceau laser précédent de longueur d'onde à vide λ0=0,633μm[9] et
Modèle:AlModèle:Transparentdes diamètres de diaphragme de {0,300mm0,200mm0,100mm},
Modèle:AlModèle:Transparentl'écran étant situé à une distance D=1,80m de la fente,
Modèle:AlModèle:Transparenton observe respectivement, avec les diamètres {0,300mm0,200mm0,100mm} précédents,
Modèle:AlModèle:Transparentun diamètre de tache d'Airy[12] approximativement égal à {5,0mm6,5mm14,0mm}[10]Modèle:,[13].

Diffraction par un voilage

Diffraction par un voilage de maille carrée

Modèle:AlLa lumière arrivant sur un endroit précis du voilage, seule une petite partie de ce dernier est utilisée pour le phénomène de diffraction, l'endroit utilisé du voilage se comportant alors comme une fente rectangulaire ;
Modèle:Alon observe une diffraction par la largeur a et la longueur b fournissant une tache centrale brillante de largeur La et de longueur Lb d'autant plus grande respectivement que a et b sont petits et des taches secondaires plus sombres sur les deux axes de la tache centrale ;

Modèle:AlCi-contre la figure de diffraction d'un voilage à maille carrée.

Dimension du trou pour observer le phénomène de diffraction à l'infini

Modèle:Proposition

Observation du phénomène de diffraction en mécanique

Modèle:AlLe phénomène de diffraction peut être observé sur tous les types d'ondes et en particulier les ondes mécaniques :

Diffraction sur une cuve à ondes, la largeur de la fente étant 4 fois la longueur d'onde
  • les ondes acoustiques dans l'air dont la célérité de propagation est c=340ms1 ont des longueurs d'onde de l'échelle « macroscopique »[14] Modèle:Nobr effet une voix d'homme (respectivement de femme) ayant une fréquence moyenne fmoy,H=125Hz (respectivement fmoy,F=250Hz) correspond à une longueur d'onde λmoy,H=3401252,7m (respectivement λmoy,F=3402501,35m)},
    Modèle:Transparentla diffraction intervient dès que « la limitation de l'expansion spatiale est à 200m pour une voix d'homme »
    Modèle:AlModèle:Transparent(respectivement à 100m pour une voix de femme),
    Modèle:Transparentc.-à-d. quand l'onde sonore associée rencontre une porte ouverte de largeur 0,80m[15] ;
  • les ondes de vibration sur la surface d'eau de la cuve à ondes sont également sensibles au phénomène de diffraction, voir la figure ci-contre :
    Modèle:Transparentla « fente » y est de largeur approximative 4 fois la « longueur d'onde » [16] et
    Modèle:Transparentle phénomène de diffraction y est assez nettement observable.

Lien (admis) entre la taille de l'ouverture, la longueur d'onde et l'échelle angulaire du phénomène de diffraction

Expression du lien entre la taille de l'ouverture, la longueur d'onde et l'échelle angulaire du phénomène de diffraction

Modèle:AlLe lien expérimental observé précise l'échelle angulaire de diffraction θ1 (c.-à-d. la « demi-largeur angulaire » [17] de la tache centrale) en fonction de la longueur d'onde λ et
Modèle:AlModèle:Transparentde la largeur de la fente a soit
Modèle:AlModèle:Transparent«θ1arcsin(λa)»[18] ;

Modèle:Aldans le cas où la fente est remplacée par un diaphragme circulaire, la taille de l'ouverture qui intervient est le diamètre du diaphragme (encore noté a) et
Modèle:AlModèle:Transparentle rayon angulaire de tache centrale (appelée « tache d'Airy »[12]) est θ1 tel que «θ1arcsin(1,22λa)»[18] ;

Modèle:Alon remarque que θ1 acquiert une valeur observable dès lors que aλ[19].

Allure de l'amplitude de l'onde diffractée à l'infini par une fente, en fonction de l'angle d'observation

Modèle:AlLa fonction intervenant dans le tracé de l'amplitude de l'onde diffractée à l'infini par une fente de largeur a dans la direction repérée par l'angle θ[20] est la valeur absolue du « sinus cardinal » {« sinus cardinal » définie selon «sinc(x)=sin(x)x»[21]} de la variable πasin(θ)λ soit «A(θ)=a0|sinc[πasin(θ)λ]|» dans laquelle a0 est l'amplitude de l'onde incidente sur la fente (O.P.P.[22] suivant la direction à la fente), voir diagramme ci-dessous :

Graphe de l'amplitude de l'onde diffractée à l'infini par une fente en fonction de l'angle θ d'observation[20],
en fait, le graphe représenté est celui de A(θ)a0 en fonction de l'angle θ d'observation[20]

Modèle:Encart

Allure de l'amplitude de l'onde diffractée à l'infini par un diaphragme, en fonction de l'angle d'observation

Modèle:AlLa fonction intervenant dans le tracé de l'amplitude de l'onde diffractée à l'infini par un diaphragme de diamètre a dans la direction repérée par l'angle θ[23] est définie à partir de la « fonction de Modèle:Nobr de 1ère espèce J1(x)»[24]Modèle:,[25] de la variable asin(θ)λ soit «A(θ)=a0{2|J1[πasin(θ)λ]πasin(θ)λ|}»[24] dans laquelle a0 est l'amplitude de l'onde incidente sur le diaphragme Modèle:Nobr suivant la direction à l'axe du diaphragme), voir diagramme ci-dessous :

Graphe de l'amplitude de l'onde diffractée à l'infini par un diaphragme A(θ) en fonction de l'angle θ d'observation[23] plus exactement,
graphe de A(θ)a0 en fonction de l'angle θ d'observation[23]

Modèle:Encart Modèle:Preuve Modèle:Encart Modèle:Preuve Modèle:AlL'amplitude de l'onde diffractée à l'infini par un diaphragme de diamètre a dans la direction repérée par l'angle θ d'observation[23] s'écrivant «A(u)=a0{2|J1(πu)πu|}[24] avec u=asin(θ)λ variable sans dimension »[26] est une forme indéterminée en x=πu=0 car J1(x)=0 ; on lève l'indétermination par J1(x)+xdJ1dx(x)=xJ0(x)[27] «J1(x)x=J0(x)dJ1dx(x)» et par suite lim\limits x0J1(x)x=J0(0)dJ1dx(0)=112[28] soit «lim\limits x0J1(x)x=12» d'où la « valeur 12 pour J1(x)x en x=0[29], en prolongeant sa définition par continuité » «lim\limits u02J1(πu)πu=1» d'où l'« amplitude de l'onde incidente sur le diaphragme a0» est aussi l'« amplitude de l'onde diffractée à l'infini par le diaphragme de diamètre a dans la direction repérée par l'angle d'observation[23] θ=0» Modèle:Nobr l'amplitude au centre de la tache d'Airy[12] (correspondant à la valeur maximale d'amplitude).

Comparaison sur un même diagramme de l'allure de l'amplitude des ondes diffractées à l'infini par une fente et un diaphragme de même dimension, en fonction de l'angle d'observation

Graphes comparés de l'amplitude des ondes diffractées à l'infini A(θ) par
une fente (graphe en traits continus rouges) ou
un diaphragme de même dimension (graphe en tiretés bleus)
en fonction de l'angle θ d'observation[30] plus exactement,
graphes comparés de A(θ)a0 {avec a0 amplitude de l'onde incidente[31]}

Modèle:AlLors de la superposition du graphe donnant l'allure de l'amplitude des ondes diffractées à l'infini par une fente de largeur a en fonction de l'angle θ d'observation[20] (graphe en traits continus rouges sur le diagramme ci-dessus) et
Modèle:AlModèle:Transparentdu graphe donnant l'allure de l'amplitude des ondes diffractées à l'infini par un diaphragme de diamètre a en fonction de l'angle θ d'observation[23] (graphe en tiretés bleus sur le diagramme ci-dessus),
Modèle:AlModèle:Transparenton remarque que :

  • l'« amplitude des ondes diffractées à l'infini dans la direction centrale[32] » est égale à l'amplitude a0 de l'onde incidente[31], que la diffraction se fasse par une fente ou un diaphragme[33],
  • la demi-largeur angulaire[17] de la tache centrale dans le cas de la diffraction par une fente «θ1,fentearcsin(λa)»[18] est « légèrement plus petite » que le rayon angulaire de la « tache d'Airy[12] » dans le cas de la diffraction par un diaphragme de diamètre égale à la largeur de la fente «θ1,diaph.arcsin(1,22λa)»[18] {voir le paragraphe « expression du lien entra la taille de l'ouverture, la longueur d'onde et l'échelle angulaire du phénomène de diffraction » plus haut dans ce chapitre}, le cœfficient multiplicateur de 1,22 est approximativement dans un rapport de 5 pour 4, et enfin,
  • le contraste entre le disque central « disque d'Airy[12] » et le 1er anneau dans le cas de la diffraction par un diaphragme est « plus marqué » que celui entre la tache centrale et les 1ères taches dans le cas de la diffraction par une fente[34].

Principe de Huygens Fresnel et tentative d'explication du phénomène de diffraction

Donné à titre de complément.

Hypothèse de Huygens (1678)

Modèle:AlChaque point M d'une surface d'onde Σ[35] créée à partir d'une source ponctuelle S peut être considéré à son tour comme une source ponctuelle secondaire MS émettant des « ondelettes » dans toutes les directions, ces ondelettes secondaires interférant entre elles de telle sorte que toute nouvelle surface d'onde[35] d'origine Σ[36] soit l'« enveloppe »[37] de toutes les surfaces d'onde[35] secondaires émises par les sources ponctuelles secondaires MS.

Traduction de l'hypothèse de Huygens[38] pour des ondes sphériques issues d'une source ponctuelle
Traduction de l'hypothèse de Huygens[38] pour des ondes planes

Modèle:AlCi-contre deux exemples, le 1er à gauche correspondant à des ondes sphériques issues d'une source ponctuelle S à distance finie,
Modèle:AlModèle:Transparentle 2ème à droite correspondant à des ondes planes pouvant être considérées comme issues d'une source ponctuelle S située à l'infini.

Modèle:AlExplication de l'utilisation de l'hypothèse de Huygens[38] :

Modèle:AlSoit une surface d'onde[35] primaire Σ considérée à l'instant t et
Modèle:AlModèle:Transparentla surface d'onde[35] primaire correspondante Σ à l'instant t+T,
Modèle:Alon cherche à expliquer l'état vibratoire de l'onde en M (point générique de la surface d'onde[35] primaire Σ) à l'instant t+T à partir de l'interférence des ondelettes sphériques secondaires issues des sources secondaires MS confondues avec M (point générique de la surface d'onde[35] primaire Σ) à l'instant t ; ces ondelettes secondaires peuvent être séparées en :

  • une ondelette sphérique secondaire de centre MS qui arrive en M dans le « même état vibratoire » [39] que celui de sa création en M car MM=λ[40],
  • des ondelettes sphériques secondaires centrées en MSΣ situés de part et d'autres de MS,
    Modèle:Transparentcelles reçues par M à l'instant t+dt étant celles émises par MS à l'instant «t+dtMSMc» ;
    Modèle:Transparentà chaque ondelette centrée en un point particulier MS on peut faire correspondre une ondelette centrée en un autre point particulier MS situé dans le voisinage de MS telle que leur superposition en M donne une « interférence destructive » (par exemple si MSM=1,2λ on choisit MS tel que MSM=1,7λ et ainsi la différence de marche MSMMSM valant 0,5λ leurs ondelettes reçues par M à l'instant t+dt sont celles émises par MS et MS aux instants séparés de 0,5λc=0,5T donc en opposition de phase ce qui génère, en M, une interférence destructive à l'instant t+dt entre ces ondelettes) ;
ainsi seule l'ondelette de centre MS contribue à l'état vibratoire en M

Principe de Huygens - Fresnel (1820) (énoncé partiel)

Modèle:AlFresnel[41] interprète les idées de Huygens[38] pour expliquer (et « calculer » [42]) les phénomènes de diffraction, il énonce le principe suivant [43] :

Modèle:Théorème

Contribution de Fraunhofer

Modèle:AlAlors que le principe de Huygens-Fresnel[38]Modèle:,[41] est « applicable » pour calculer la diffraction à distance « quelconque » [44] de la « pupille » [45] cause de la diffraction,
Modèle:AlModèle:TransparentFraunhofer[46] énonce le principe en considérant le point M d'observation de la diffraction, à l'« infini de la pupille[45] diffractante » [47] ce qui « simplifie notablement les calculs » [48].

Tentative d'explication du phénomène de diffraction à l'infini d'une onde plane par une fente infiniment longue

Modèle:AlConsidérant une fente infiniment longue de largeur a éclairée par une onde plane dont la « direction de propagation lui est » [49] on observe, au-delà de la fente,
Modèle:AlModèle:Transparentune onde quasi plane très légèrement déformée sur les bords si «a100λ» {en effet, à l'exception des bords, tout se passe comme s'il n'y avait pas de limitation d'expansion de l'onde d'où la transmission, au-delà de la fente, du caractère plan (on peut alors refaire l'explication donnée dans le paragraphe « hypothèse de Huygens (1678) » plus haut dans le chapitre) mais, sur les bords, en M par exemple sur la figure ci-dessus, il y a une dissymétrie de répartition des sources secondaires relativement à H projeté orthogonal de M sur le plan de la fente[50] d'où une « déformation de la surface d'onde[35] en M»[51] et par suite de la « direction de propagation » [52] ;
Modèle:AlModèle:Transparentsi «a100λ», la partie « onde quasi plane » de la surface d'onde[35] s'amenuise d'autant plus que a est petit,
Modèle:AlModèle:Transparentce qui rend la diffraction d'autant plus observable

Diffraction sur un obstacle

Modèle:AlLa diffraction est observable lorsque la lumière est limitée par une pupille[45] mais aussi lorsqu'elle rencontre un obstacle, par exemple
Modèle:AlModèle:Transparentlors de la diffraction à l'infini d'une onde plane lumineuse par un cheveu (ou un objet opaque de diamètre a100λ),
Modèle:AlModèle:Transparenton observe à la place de l'ombre projetée du cheveu des franges lumineuses et obscures de diffraction qui peuvent être justifiées en faisant intervenir l'interférence des ondelettes issues des sources secondaires centrées en tout point, hors cheveu, du plan d'onde contenant ce dernier

Choix de la taille de l'ouverture relativement à la longueur d'onde pour observer le phénomène de diffraction en optique ou en mécanique, exemple de l'interférence lumineuse d'une onde monochromatique séparée par fentes d'Young

Rappel du résultat

Modèle:Proposition

Notion de sources cohérentes

Modèle:AlPour observer un phénomène d'interférences entre deux ondes, il faut que ces dernières soient synchrones[53] et « en phase lors de leur émission par les sources les ayant créées » [54] ;
Modèle:Alsi on fait se croiser deux faisceaux laser émettant la même longueur d'onde dans le vide, les ondes sont effectivement synchrones[53] mais « les sources ne sont pas en phase » [54]Modèle:,[55] et on n'observe pas d'interférences, les ondes émises sont dites « incohérentes » [56] ;
Modèle:Alpour obtenir des ondes « cohérentes »[57], il suffit qu'elles proviennent d'une même source avec une séparation du faisceau issu de la source en deux faisceaux à déphasage indépendant du temps comme lors de l'observation d'interférences par séparation d'un faisceau laser par fentes d'Young[58] (voir le paragraphe « exemple de l'interférence lumineuse d'une onde monochromatique séparée par fentes d'Young » plus loin dans ce chapitre).

Exemple de l'interférence lumineuse d'une onde monochromatique séparée par fentes d'Young

Description du dispositif d'interférences par les fentes d'Young[58]

Modèle:AlOn obtient une onde « plane » monochromatique à l'aide d'un faisceau laser « hélium-néon » [59]Modèle:,[60]
Modèle:Alet on réalise sa séparation en deux faisceaux synchrones[53] et « cohérents »[57], divergeant par phénomène de diffraction, à partir de chacune des deux fentes d'Young[58] que le faisceau laser incident éclaire (voir la figure ci-contre) ;

Modèle:Alpour chaque fente de largeur d, la demi-largeur angulaire de la « tache centrale de Modèle:Nobr vaut «θ1=arcsin(λ0d)» {en rappelant que la diffraction par une fente infiniment longue se fait uniquement dans le plan à la longueur de la fente la « tache centrale de diffraction » [61] s'étale seulement sur la partie de l'écran située dans le plan de la figure ci-contre} ;
Modèle:Alil y a donc un champ d'interférences « intersection des deux taches centrales de diffraction »[61] mais pour que les « franges » [62] d'interférences soient observables sur un écran, ce dernier doit être situé Modèle:Nobr du point A (voir figure ci-dessus) défini par tan(θ1)=a2OA d'où la distance D entre l'écran et le plan des fentes d'Young[58] «D>OA=a2tan(θ1)» {avec d=0,05mm, la demi-largeur angulaire de la « tache centrale de diffraction »[61] vaut «θ1=arcsin(6331090,05103) 0,0127rad 0°43»[63] et, en prenant a=0,5mm[64], la distance à partir de laquelle on peut observer des interférences est «Dmin= 0,51032×tan(0,0127)0,020m»} ;

Modèle:Alon prend alors «D=2,000m» et la largeur L du champ d'interférences sur l'écran vaut «L=2[Dtan(θ1)a2]=2Dtan(θ1)a» donnant numériquement
Modèle:AlModèle:Transparent«L=2×2,000×tan(0,0127)0,5103 en m» soit finalement «L5,0cm» ;

Modèle:AlModèle:Transparentd'autre part nous avons déterminé, dans le paragraphe « échelle de longueur du phénomène d'interférences dans le plan d'observation, notion d'interfrange » du chap.5 de la leçon « Signaux physiques (PCSI) » traitant des interférences acoustiques et mécaniques mais dont les résultats se prolongent en optique, l'interfrange[65] «𝑖=λ0Da=633109×2,0000,5103 2,5103 en m» soit «𝑖2,5mm» et nous en déduisons le nombre d'interfranges dans le champ d'interférences sur l'écran «N=L𝑖=20»[66] ;

ci-dessous le « diagramme de variation de l'amplitude 𝒜(θ)»[67] en fonction de l'angle θ d'observation des interférences.
Diagramme d'amplitude des interférences par fentes d'Young[58] modulées par
la courbe d'amplitude de diffraction

Conséquences de la diffraction sur la focalisation et sur la propagation d'un faisceau laser

Divergence d'un faisceau laser

Schéma de divergence d'un faisceau laser

Modèle:AlUn faisceau laser n'est pas rigoureusement , cela résulte de son expansion transversale finie, par exemple
Modèle:AlModèle:Transparentpour la longueur d'onde dans le vide du laser hélium-néon λ0=633nm et
Modèle:AlModèle:Transparentun diamètre de sortie a=0,5mm,
Modèle:AlModèle:Transparentle rayon angulaire ou « demi-angle d'ouverture » [68] vaut «θ1=arcsin(1,22λ0a) =arcsin(1,22×6331090,5103) 1,55103rad5,4»[63] ;

Modèle:AlModèle:Transparentplaçant un écran à une distance D=5m on observe une « tache de diamètre d2(Dθ1)2×(5×1,55103)15,5mm=1,55cm»
Modèle:AlModèle:Transparentc.-à-d. un élargissement « non négligeable » [69] du diamètre du faisceau à grande distance de la source.

Focalisation d'un faisceau laser

Schéma de focalisation d'un faisceau laser à travers un objectif de microscope

Modèle:AlLa diffraction se manifeste aussi quand on cherche à focaliser un faisceau laser à l'aide d'un objectif de microscope de « distance focale 𝑓𝑖»[70],
Modèle:AlModèle:Transparentla dimension transversale du faisceau ne s'annule pas {contrairement à ce qu'exigerait une focalisation parfaite résultant de la 1ère loi de l'optique géométrique[71]},
Modèle:AlModèle:Transparentelle passe simplement par une valeur minimale «amin» que l'on détermine également par la relation «sin(θ)=1,22λ0amin» où «θ est le demi-angle d'ouverture du faisceau convergent imposé par l'objectif de microscope » et «amin la valeur minimale du diamètre du faisceau à l'endroit de la convergence » soit encore
Modèle:AlModèle:Transparent«amin=1,22λ0sin(θ)» ;

Modèle:AlModèle:Transparentavec la relation déterminant le demi-angle d'ouverture θ à partir de la distance focale de l'objectif de microscope[70] et du diamètre a du faisceau incident «tan(θ)=a2𝑓𝑖» ou,
Modèle:AlModèle:Transparentsachant que l'angle θ est petit ce qui permet l'approximation «{tan(θ)θsin(θ)θ} à l'ordre un en θ»[72] et par suite de « confondre tan(θ) avec sin(θ) au même ordre un en θ», d'où «sin(θ)a2𝑓𝑖 à l'ordre un en θ» ;
Modèle:AlModèle:Transparentfinalement « la valeur minimale du diamètre du faisceau à l'endroit de la convergence s'évalue par amin1,222λ0𝑓𝑖a» ;

Modèle:AlModèle:Transparentsi «𝑓𝑖=10cm avec a=0,50mm et λ0=633nm» on trouve «amin1,22×2×633109×0,10,501030,30103m=0,30mm»[73].

Notes et références

  1. 1THz=1012Hz lire « térahertz ».
  2. On ajoute l'indice 0 pour distinguer la longueur d'onde dans le vide de la longueur d'onde dans le milieu transparent.
  3. Quelques autres longueurs d'onde dans le vide peuvent être retenues en lien avec la couleur observée :
    Modèle:Al«λ0,bleu[0,435μm;0,465μm]», «λ0,vert[0,500μm;0,560μm]», «λ0,jaune[0,560μm;0,590μm]» et «λ0,rouge[0,620μm;0,780μm]» (partant du rouge moyen à 620nm, passant par le rouge primaire à 700nm et allant jusqu'au rouge extrême à 780nm).
  4. C.-à-d. sans limite ni obstacle.
  5. On parle de « diaphragme » pour une ouverture à bord circulaire.
  6. La source est considérée comme étant à l'infini, ce qui se manifeste par une expansion de l'onde émise par le faisceau laser quasi cylindrique de diamètre de l'ordre de quelques mm d'où le qualificatif « quasi unidimensionnelle ».
  7. C.-à-d. n'émettant qu'une seule fréquence correspondant à une seule longueur d'onde dans le vide λ0.
  8. La fente ayant une dimension « sa longueur » grande devant l'autre dimension « sa largeur », la limitation de l'expansion spatiale de l'onde n'intervient que sur la largeur de la fente et on remarque que la dispersion de l'énergie lumineuse se fait dans la direction de l'écran à cette largeur, dans la direction de l'écran à la longueur la propagation reste unidirectionnelle.
  9. 9,0 et 9,1 Laser « hélium – néon » très utilisé dans les expériences d'optique.
  10. 10,0 et 10,1 Ces largeurs sont sous-estimées car la tache centrale n'étant pas uniforme l'intensité décroît du centre brillant jusqu'aux bords sombres, théoriquement la largeur doit aller jusqu'aux bords sombres mais ici la largeur estimée s'arrête approximativement à mi-chemin, il s'agit en fait d'une « largeur à mi-intensité ».
  11. Avec a=0,1mm, la diffraction commence à être observable, la largeur de la tache centrale étant de 1,2cm ; on remarque que plus la fente est étroite, plus le phénomène de diffraction est prononcé.
  12. 12,0 12,1 12,2 12,3 12,4 et 12,5 George Biddell Airy (1801 - 1892) mathématicien, astronome, géodésien et physicien britannique à qui on doit, entre autres, une théorie des arcs-en-ciel, de nombreuses mesures pendulaires permettant de mesurer la masse de la Terre et la constante de gravitation universelle, ainsi que l'utilisation, dans ses calculs d'optique, de fonctions spéciales mathématiques particulières portant son nom pour lui rendre hommage.
  13. Avec a=0,1mm, la diffraction commence à être observable, la largeur de la tache centrale étant de 1,4cm ; on remarque que plus le diaphragme est petit, plus le phénomène de diffraction est prononcé, celui-ci étant encore plus contrasté qu'avec une fente.
  14. Une longueur est dite à l'échelle macroscopique si 1mm {notion déjà entrevue en note « 28 » du chap.2 de la leçon « Signaux physiques (PCSI) »).
  15. Ainsi deux personnes, dans deux pièces voisines séparées par une porte ouverte, n'ont pas besoin d'être alignées avec la porte pour entendre ce qu'elles disent (ce qui devrait pourtant être le cas si la propagation du son dans l'air à travers l'ouverture d'une porte était purement rectiligne).
  16. On observe la valeur de cette dernière au niveau de l'écartement des rides.
  17. 17,0 et 17,1 Dans le cas où la fente est remplacée par un diaphragme circulaire, le phénomène de diffraction a la symétrie de révolution et la tache centrale est un disque ;
    Modèle:AlModèle:Transparentl'échelle angulaire de diffraction est alors le demi-angle d'ouverture de l'expansion correspondant à la tache centrale,
    Modèle:AlModèle:Transparentappelé « rayon angulaire de la tache centrale ».
  18. 18,0 18,1 18,2 et 18,3 Résultat admis.
  19. Par exemple pour une largeur de fente (resp. un diamètre de diaphragme) tel(le) que a10λ on trouve θ1{0,1rad6° avec fente0,122rad7° avec diaphr. soit, à une distance de D=0,20m une largeur (ou diamètre) de tache centrale =2Dθ1{4,0cmavec fente4,9cmavec diaphr. ne passant pas inaperçu(e) à condition toutefois que la répartition de lumière ne soit pas trop faible (sinon, seul le centre de la tache étant visible, la tache centrale apparaîtra moins large).
  20. 20,0 20,1 20,2 et 20,3 Angle que fait la direction de propagation relativement à la normale au plan de la fente.
  21. Forme indéterminée en x=0 prolongée par continuité donnant c.-à-d. sinc(0)=1.
  22. Onde Plane Progressive.
  23. 23,0 23,1 23,2 23,3 23,4 et 23,5 Angle que fait la direction de propagation relativement à l'axe du diaphragme.
  24. 24,0 24,1 et 24,2 Dont l'introduction sort largement du niveau de cette leçon mais dont il vous sera donné néanmoins quelques éléments (non indispensables à consulter pour comprendre la leçon).
  25. Voir l'additif de ce paragraphe ci-après.
  26. Bien que la fonction donnant l'amplitude de l'onde diffractée à l'infini par un diaphragme de diamètre a relativement à l'angle θ d'observation et celle donnant l'amplitude de la même onde diffractée à l'infini par un même diaphragme de diamètre a relativement à la variable u=asin(θ)λ sont mathématiquement différentes et devraient être notées différemment selon les critères mathématiques, elles ont les mêmes images pour une même état de diffraction, on les note donc par la même lettre A selon l'usage fait (par abus) en physique.
  27. Voir le sous paragraphe « additif mathématique (fin)» plus haut dans ce paragraphe.
  28. Voir le sous paragraphe « additif mathématique » plus haut dans ce paragraphe.
  29. On ne peut évidemment pas écrire ce prolongement J1(0)0=12, la seule façon de l'écrire étant lim\limits x0J1(x)x=12.
  30. Défini, plus haut dans ce chapitre, par la note « 21 » dans le cas de la diffraction par une fente et par la note « 27 » dans le cas de la diffraction par un diaphragme.
  31. 31,0 et 31,1 Amplitude de l'onde incidente sur la fente ou le diaphragme {l'onde incidente étant une O.P.P. (Onde Plane Progressive) suivant la direction à la fente ou à l'axe du Modèle:Nobr
  32. C.-à-d. la direction de propagation de l'onde incidente avant diffraction {l'onde incidente étant une O.P.P. (Onde Plane Progressive) suivant la direction à la fente ou à l'axe du Modèle:Nobr la direction centrale est donc à la fente ou à l'axe du diaphragme.
  33. On en déduit aussi que la puissance diffractée à l'infini dans la direction centrale (qui est au carré de l'amplitude dans la même direction) est égale à la puissance de l'onde incidente {l'onde incidente étant une O.P.P. (Onde Plane Progressive) suivant la direction à la fente ou à l'axe du diaphragme}.
  34. Le contraste observé est encore plus marqué dans la mesure où notre œil est sensible à la puissance diffractée et non à l'amplitude, la puissance étant au carré de l'amplitude ;
    Modèle:Alle rapport entre l'amplitude maximale de la 1ère tache de diffraction et celle de la tache centrale étant 0,2 dans le cas de la diffraction par une fente, la puissance diffractée correspondant à la 1ère tache est approximativement 4% de celle diffractée associée à la tache centrale alors que
    Modèle:Alle rapport entre l'amplitude maximale du disque d'Airy et celle du 1er anneau est 0,13 dans le cas de la diffraction par un diaphragme, la puissance diffractée correspondant au 1er anneau n'est alors qu'approximativement 1,7% de celle diffractée associée à la tache d'Airy (soit un rapport deux fois et demi plus faible que dans le cas de la diffraction par une fente).
  35. 35,0 35,1 35,2 35,3 35,4 35,5 35,6 35,7 et 35,8 Surface « équiphase » c.-à-d. telle que ses points ont mis le même temps de parcours depuis la source.
  36. C.-à-d. toute surface d'onde correspondant à des points atteints postérieurement à la surface d'onde d'origine.
  37. L'enveloppe d'une famille de surfaces est une surface qui est tangente à toutes les surfaces de la famille ;
    Modèle:Alpar exemple l'enveloppe d'une famille de sphères de même rayon, centrées sur l'axe zz est le cylindre de révolution d'axe zz et de même rayon que les sphères, la courbe de contact de chaque sphère avec l'enveloppe de la famille étant le cercle dans le plan à zz de même centre et même rayon que la sphère ;
    Modèle:Alvoir aussi le paragraphe enveloppe d'une famille de surfaces de l'article de wikipédia enveloppe (géométrie).
  38. 38,0 38,1 38,2 38,3 38,4 et 38,5 Christian Huygens (1629 - 1695) mathématicien, astronome et physicien néerlandais à qui on doit, entre autres, quelques techniques de sommation et d'intégration du calcul infinitésimal, ainsi que la formulation de la théorie ondulatoire de la lumière.
  39. C.-à-d. une même phase.
  40. Même état vibratoire avec toutefois une amplitude plus faible à cause de la dispersion spatiale de la puissance dans toutes les directions, l'amplitude d'une onde sphérique en 1r.
  41. 41,0 et 41,1 Augustin Jean Fresnel (1788 - 1827) physicien français à qui on doit principalement l'explication de tous les phénomènes optiques dans le cadre de la théorie ondulatoire de la lumière.
  42. C'est la possibilité de calculer qui est la contribution principale de Fresnel.
  43. L'énoncé ci-après n'est que partiel exprimé ainsi il ne souligne que l'hypothèse de Huygens l'énoncé complet (non fourni car nous n'envisagerons pas le calcul, ceci n'étant pas du niveau de ce chapitre) précise la façon dont Fresnel calcule l'amplitude de l'onde résultant de l'interférence des ondelettes, ce que ne faisait pas Huygens.
  44. Avec toutefois une restriction, cette distance devant être supérieure à 100λ, ce qui donne pour λ=633nm, une distance minimale de 100μm=0,1mm ;
    Modèle:Alen effet si M est trop proche de la pupille diffractante (c.-à-d. la surface limitée par le diaphragme créant le phénomène de diffraction), la variation de l'amplitude des ondelettes issues des sources secondaires situées sur la pupille est trop importante (variation en 1r avec r petit) pour que leurs interférences donnent une amplitude résultante en accord avec l'observation, le principe de Huygens-Fresnel étant alors inapplicable.
  45. 45,0 45,1 et 45,2 Une pupille est une ouverture transparente d'une surface opaque, en général plane, ouverture dont le contour fermé limite l'expansion spatiale de l'onde la traversant.
  46. Joseph von Fraunhofer (1787 - 1826) opticien et physicien allemand à qui on doit, en plus de l'étude systématique de la diffraction de la lumière par les réseaux (surfaces planes constituées d'une juxtaposition d'un grand nombre de fentes étroites et ), l'invention du spectroscope avec lequel il précisa les raies d'absorption du spectre solaire (qui portent son nom).
  47. Plus exactement la distance PM doit respecter «PM>100a2λ» ce qui donne, pour a=0,1mm et λ=633nm, une distance minimale de 1,6m, l'infini commençant donc pour les données de cette expérience à 1,6m.
  48. En effet on peut alors considérer que la source secondaire PS émet une onde plane.
  49. On dit qu'elle est éclairée « sous incidence normale ».
  50. D'après le paragraphe « hypothèse de Huygens (1678) » plus haut dans le chapitre, aux sources secondaires du plan de la figure situées sur la fente à droite de H (la source secondaire du plan de la figure située sur le bord gauche de la fente sera appelée Hg), il n'existe pas de source secondaire du même plan de figure située sur la fente à gauche de H (plus précisément à gauche de Hg), ceci expliquant la dissymétrie de répartition des sources secondaires relativement à H (plus précisément Hg).
  51. Reprenant les commentaire et notation introduit(s) dans la note « 65 » plus haut dans ce paragraphe, nous observons que
    Modèle:All'ondelette issue de Hg à l'instant t se retrouve en M avec la même phase à l'instant t+T, cette ondelette se superposant, en M à l'instant t+T, aux
    Modèle:Alondelettes issues des sources secondaires MS du plan de la figure situées sur la fente à droite de Hg émises à l'instant t+TMSMc,
    Modèle:Alces dernières interférant de façon destructive dans la mesure où MS2MMS1M=λ2 {à toute source secondaire S1 située à droite de Hg on peut trouver une source secondaire S2 plus éloignée de Hg telle que la superposition des ondelettes issues de ces sources engendre une interférence destructive en M à l'instant t+T sauf quand S1 est proche de Hd la source secondaire du plan de la figure située sur le bord droit de la fente mais l'amplitude des ondelettes sphériques variant comme l'inverse de la distance MS1M et celle-ci, pour S1 proche de Hd, étant HdMHgM, l'amplitude des ondelettes sphériques issues des sources secondaires proches de Hd étant donc petite, leur influence sur l'état de vibration en M peut être négligée} ;
    Modèle:Alen conclusion l'onde créée en M à l'instant t+T par superposition des ondelettes sphériques issues des sources secondaires du plan de la figure situées sur la fente est localement sphérique
    Modèle:AlModèle:Transparentet si on considère toutes les sources secondaires situées sur la fente et dans un plan au plan de la figure, on trouve que l'onde créée en M à l'instant t+T est localement cylindrique d'axe à la direction longitudinale de la fente.
  52. On rappelle que la direction de propagation est à la surface d'onde.
  53. 53,0 53,1 et 53,2 C.-à-d. de même fréquence.
  54. 54,0 et 54,1 Ou avec un déphasage de leur source constant.
  55. Chaque faisceau laser est une suite de train d'ondes (un train d'ondes étant de durée limitée et par conséquent d'expansion spatiale limitée), chaque train n'ayant aucune relation de déphasage avec le suivant (ou le précédent) et ayant une longueur dans le vide de l'ordre de 30cm (correspondant à une durée d'émission sans déphasage de l'ordre de 1ns) ;
    Modèle:Aldeux faisceaux laser de même longueur d'onde dans le vide n'auront donc un déphasage fixé mais non connu que pendant une durée très limitée 1ns, cette durée est alors beaucoup trop faible pour une observation d'interférences à l'échelle macroscopique (en effet une durée d'échelle macroscopique est 1s, et pour observer des interférences il faudrait au moins 10s).
  56. Ce qui signifie qu'elles ont « un déphasage aléatoire à l'échelle macroscopique » (c.-à-d. que leur déphasage change de façon aléatoire sur une durée 1s).
  57. 57,0 et 57,1 C.-à-d. des ondes avec « un déphasage constant à l'échelle macroscopique » (plus précisément restant constant sur une durée 10s).
  58. 58,0 58,1 58,2 58,3 et 58,4 Thomas Young (1773 - 1829) physicien, médecin et égyptologue britannique, surtout connu pour sa définition du module d'Young en science des matériaux et son expérience des fentes d'Young en optique.
  59. De longueur d'onde dans le vide λ0=633nm.
  60. En fait l'onde émise par un faisceau laser n'est pas rigoureusement plane puisque le faisceau a une expansion spatiale limitée dans sa section (voir le paragraphe « divergence d'un faisceau laser » plus loin dans ce chapitre).
  61. 61,0 61,1 et 61,2 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées tache centrale de diffraction
  62. En fait l'utilisation du terme « frange » est un abus compte-tenu du fait que la diffraction par une fente infiniment longue se fait uniquement dans le plan à la longueur de la fente, ces « franges » se réduisant à des taches dans la partie de l'écran située dans le plan de la figure.
  63. 63,0 et 63,1 En effet 1rad=180°π=(180×60)π d'où la conversion.
  64. On prend cette valeur réduite pour que les deux fentes soient recouvertes avec un faisceau laser non élargi.
  65. C.-à-d. la distance séparant des positions successives de même état d'interférence.
  66. Divisant L2 par 𝑖 on trouve 10 ;
    Modèle:Alcompte-tenu du fait que la « frange » centrale est brillante, il y a donc 10 « franges » brillantes de part et d'autre de la « frange » centrale soit au total 21 franges brillantes et 20 franges sombres, mais comme on le constate sur la courbe d'amplitude plus bas dans ce paragraphe,
    Modèle:Alles franges d'ordre 10 et 10 ont une amplitude maximale trop faible pour être observable (et même celles d'ordre 9 et 9) d'où simplement 19 (ou même 17) franges brillantes pour 18 (ou même 16) franges sombres ;
    Modèle:Alsur la courbe d'amplitude plus bas de ce paragraphe figurent également les franges brillantes des 1ères taches de diffraction secondaires (mais celles-ci sont peu brillantes et donc pratiquement non observables).
  67. «𝒜(θ)=2A0|sinc[πsin(θ)dλ0]||cos[πsin(θ)aλ0]|» dans laquelle «2A0|cos[πsin(θ)aλ0]| est le facteur d'interférences » {voir le paragraphe donnant l'amplitude de l'onde résultant de l'interférence de deux ondes primitives dans le « cas où les sources synchrones et en phase émettent des signaux de même amplitude » du chap.5 de la leçon « Signaux physiques (PCSI) » soit «Atot =A021+cos(φ2φ1)=2A0|cos(φ2φ12)|» avec le « déphasage φ2φ1» lié à la « différence de marche δ=d2d1 avec d2=S2M et d1=S1M» par «φ2φ1= 2πλ0(d2d1)» voir le paragraphe « notion de différence de marche et d'ordre d'interférences » du même chap.5 de la leçon « Signaux physiques (PCSI) » ainsi que le « calcul de la différence de marche δ=asin(θ)» voir le paragraphe « échelle angulaire du phénomène d'interférences, lien avec l'échelle de longueur du phénomène d'interférences dans le plan d'observation » du même chap.5 de la leçon « Signaux physiques (PCSI) »}.
  68. Correspondant au domaine de diffraction central (c.-à-d. celui qui donnerait la tache centrale sur un écran à la direction principale).
  69. Cela fait en effet un facteur multiplicatif de 31 ou une augmentation de 3000% à une distance de 5m ; cela reste néanmoins très faible comparativement aux autres sources.
  70. 70,0 et 70,1 Voir le paragraphe « foyer principal objet, foyer principal image (d'une lentille mince) » du chap.14 de la leçon « Signaux physiques (PCSI) » définissant le foyer(principal)image des lentilles minces comme le point de convergence du faisceau émergent provenant d'un faisceau incident (à l'axe principal optique de la lentille) et
    Modèle:AlModèle:Transparentle paragraphe « distance focale et vergence d'une lentille mince » du même chap.14 de la leçon « Signaux physiques (PCSI) » définissant la notion de distance focale(image) comme la distance séparant le foyer(principal)image du centre(optique)de la lentille {les termes entre parenthèses sont nécessaires pour une définition correcte mais peuvent être supprimés en 1ère Modèle:Nobr
  71. Voir le paragraphe « 1ère loi : propagation rectiligne de la lumière » du chap.10 de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».
  72. Voir le paragraphe « développements limités à l'ordre un de quelques fonctions usuelles » du chap.14 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  73. Ce qui correspond à un rétrécissement de 0,20mm sur 0,50mm soit un « facteur de rétrécissement de 40%», ce qui est néanmoins suffisant pour affirmer que la convergence n'est pas ponctuelle.

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