Problème à deux corps, réduction canonique

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Modèle:Chapitre

Exposé du problème

Modèle:AlLe but est de déterminer les mouvements des deux points matériels dans le référentiel galiléen le plus simplement possible et pour cela on recherche successivement :

  1. le mouvement du C.D.I[1]. G dans le référentiel galiléen (par théorème du C.D.I[1].), ce qui permet de connaître le mouvement d'entraînement du référentiel barycentrique *[2] puis
  2. le mouvement barycentrique de chaque point[3] ;

Modèle:Alde la connaissance du mouvement barycentrique de chaque point et de celle du mouvement d’entraînement de * dans , on en déduit, par composition newtonienne des mouvements, le mouvement de chaque point dans le référentiel d’étude .

Modèle:AlRemarque : Faire une réduction canonique du système des deux points[4] n’est vraiment utile que dans le cas où le système est isolé ;

Modèle:AlModèle:Transparentdans ce cas * est galiléen et il n’y a pas d’introduction de pseudo-force d’inertie d’entraînement.

Grandeurs cinétiques dans le référentiel barycentrique

Le but est d’exprimer ces grandeurs cinétiques par utilisation du mouvement relatif de M2 par rapport à M1[5].

Comparaison des quantités de mouvement barycentriques de chaque point

Modèle:AlLa résultante cinétique barycentrique

P*

étant nulle par propriété la liant à la vitesse barycentrique du C.D.I[1].Modèle:,[6]

P*=(m1+m2)V*(G)=0

on déduit, de la définition de la résultante cinétique barycentrique

P*=p1*+p2*

, que

p1*=p2*, c.-a-d. les quantités de mouvement barycentrique de chaque point sont opposées.

Expression de la quantité de mouvement barycentrique de M2 en fonction de la vitesse relative de M2 par rapport à M1

Modèle:AlDe

p2*=m2v*(M2)

et de l’utilisation de la loi de composition newtonienne des vitesses dans laquelle

1

[7] représente le référentiel d’entraînement, le référentiel absolu étant

*

nous conduisant à

v*(M2)=v1(M2)+v*(M1)

d’où

p2*=m2v1(M2)+m2v*(M1)

que l'on peut réécrire en utilisant

p1*=m1v*(M1)

d'où

p2*=m2v1(M2)+m2m1p1*

puis uniquement

p2*=p1*

soit

p2*=m2v1(M2)m2m1p2*

ou

(1+m2m1)p2*=m2v1(M2)

soit finalement

p2*=m1m2m1+m2v1(M2).

Expression du moment cinétique barycentrique du système en fonction du mouvement relatif de M2 par rapport à M1

Modèle:AlLe moment cinétique barycentrique du système

σ*

étant indépendant du point origine de calcul, on peut le calculer en

M1

d'où

σ*= M1M1m1v*(M1)+M1M2m2v*(M2)=M1M2p2*

soit, en utilisant le résultat obtenu au paragraphe précédent

σ*=M1M2m1m2m1+m2v1(M2)[8].

Expression de l'énergie cinétique barycentrique du système en fonction du mouvement relatif de M2 par rapport à M1

Modèle:AlPar définition, l'énergie cinétique barycentrique du système s'écrit

K*=[p1*]22m1+[p2*]22m2

ou, avec

p1*=p2* p1*=p2*

de valeur commune notée

p2*

,

K*=[p2*]22(1m1+1m2)= [p2*]22m2+m1m1m2

soit encore, avec

p2*=m1m2m1+m2v1(M2)=m1m2m1+m2v1(M2)

v1(M2)=v1(M2)

et par simplification évidente

K*=12m1m2m1+m2[v1(M2)]2.

Notion de mobile réduit

Définition

Modèle:AlLe mobile réduit M du système de deux points matériels {M1(m1),M2(m2)} est le point fictif

  • de masse égale à la masse réduite du système de deux points μ=m1m2m1+m2 [définition équivalente à 1μ=1m1+1m2] et
  • de mouvement barycentrique tel que son vecteur position repéré par rapport à G est identique, à tout instant, au vecteur position relatif de M2 par rapport à M1 soit GM(t)=M1M2(t)t [on peut donc affirmer que le mouvement barycentrique du mobile réduit M est identique au mouvement relatif de M2 par rapport à M1].

Modèle:AlPropriétés : * et 1 étant en translation l’un par rapport à l’autre, les dérivées temporelles sont indépendantes du référentiel dans lequel on dérive et par suite on peut affirmer

  • Modèle:Transparentque GM(t)=M1M2(t)t [dGMdt]*(t)=[dM1M2dt]1(t) soit v*(M,t)=v1(M2,t)t ainsi
  • Modèle:Transparentque v*(M,t)=v1(M2,t)t [dv*(M)dt]*(t)=[dv1(M2)dt]1(t) soit a*(M,t)=a1(M2,t)t.

Grandeurs cinétiques barycentriques du mobile réduit

Quantité de mouvement barycentrique du mobile réduit

Modèle:AlComme

v*(M,t)=v1(M2,t)t

on en déduit, en multipliant de part et d'autre par la masse réduite

μ=m1m2m1+m2

, la quantité de mouvement barycentrique du mobile réduit

p*(M,t)= μv*(M,t)=m1m2m1+m2v1(M2,t)

, cette dernière expression étant aussi

p2*

soit

p*(M,t)=p2*(t) ou encore
les quantités de mouvement barycentriques du mobile réduit M et du point M2 sont identiques à tout instant.
Moment cinétique barycentrique du mobile réduit

Modèle:AlD'après

p*(M,t)=p2*(t)t

on en déduit, en multipliant vectoriellement à gauche de part et d'autre par la masse réduite

GM=M1M2

, le moment cinétique barycentrique du mobile réduit calculé par rapport à

G

soit

σG*(M,t)=GMp*(M,t)= M1M2p2*(t)

, cette dernière expression étant aussi

M1M2m1m2m1+m2v1(M2,t)=σ*(t)

c'est-à-dire le moment cinétique barycentrique du système soit

σG*(M,t)=σ*(t) ou encore
les moments cinétiques barycentriques du mobile réduit M calculé en G et du système des deux points {M1,M2}[9] sont identiques à tout instant.
Énergie cinétique barycentrique du mobile réduit

Modèle:AlComme

v*(M,t)=v1(M2,t)t [v*(M,t)]2=[v1(M2,t)]2t

on en déduit, en multipliant de part et d'autre par la moitié de la masse réduite

12μ=12m1m2m1+m2

, l'énergie cinétique barycentrique du mobile réduit

K*(M,t)=12μ[v*(M,t)]2= 12m1m2m1+m2[v1(M2,t)]2

, cette dernière expression étant aussi l'énergie cinétique barycentrique du système des deux points

K*

soit

K*(M,t)=K*(t) ou encore
les énergies cinétiques barycentriques du mobile réduit M et du du système des deux points {M1,M2} sont identiques à tout instant.
Conclusion

Modèle:AlEn conclusion les propriétés cinétiques barycentriques du mobile réduit M sont celles du système des deux points {M1,M2} à l’exception de son vecteur quantité de mouvement qui s’identifie à celui de M2[10].

Étude du mouvement barycentrique du mobile réduit dans le cas d'un système de deux points isolé

Conséquence du caractère isolé du système

Modèle:AlSi le système des deux points {M1(m1),M2(m2)} est isolé, l'application du théorème du C.D.I[1]. dans le référentiel d'étude galiléen à ce système conduit à la propriété de mouvement rectiligne uniforme de son C.D.I[1]. G et par suite au caractère galiléen du référentiel barycentrique * car ce dernier est en translation rectiligne uniforme par rapport à galiléen.

Recherche de la force à imposer au mobile réduit pour que son mouvement barycentrique s'identifie au mouvement relatif de M2 par rapport à M1 et conséquence

Modèle:AlSi on applique la r.f.d.n[11]. à

M2

dans

*

galiléen on obtient

F21=dp2*dt(t)

ou, la quantité de mouvement barycentrique du mobile réduit

M

s'identifiant à la quantité de mouvement barycentrique du point

M2

soit

pM*(t)=p2*(t)t

, on peut réécrire la relation précédente sous la forme

F21= dpM*dt(t)

et en déduire

la force à imposer au mobile réduit pour que son mouvement barycentrique s'identifie au mouvement relatif de M2 par rapport à M1 : F21.

Modèle:AlConséquence : La force que le point

M1

exerce sur le point

M2

[12]

F21=F21(r1,2,θ1,2,φ1,2)u1,2

[13] devient, avec

M1M2=GM r1,2u1,2=rMur(M)

[14],

F21=F21(rM,θM,φM)ur(M) le mobile réduit M a un mouvement à force centrale d'où
mouvement plan (ou rectiligne), application de la loi des aires, utilisation possible des formules de Binet

Cas où les forces intérieures au système de points sont conservatives

Modèle:AlLes forces intérieures sont conservatives ssi F21=F21(r1,2,θ1,2,φ1,2)u1,2[15] est telle que F21(r1,2,θ1,2,φ1,2) ne dépende pas des variables angulaires mais uniquement de r1,2 ;

Modèle:Alsous cette condition l'énergie potentielle d'interaction

U21

dont dérive la force intérieure

F21=F21(r1,2)u1,2

se détermine par

dU21= δW(F21)=F21dM1M2

soit

dU21=F21(r1,2)dr1,2 U21(r1,2)

est une primitive de

F21(r1,2)

et plus précisément, par choix de la référence de l'énergie potentielle d'interaction[16] quand les deux points sont éloignés à l'infini,

U21(r1,2)=r1,2F21(r1,2)dr1,2=r1,2F21(r1,2)dr1,2

Modèle:AlNous avons vu précédemment que le mouvement barycentrique du mobile réduit M s'identifiant, par définition, au mouvement relatif de M2 par rapport à M1, peut être déterminé par application de la r.f.d.n[11]. à condition d'appliquer à M la force F21=F21(r1,2)u1,2 que M1 exerce sur M2, force qui se réécrit à l’aide du repérage sphérique de pôle G lié à M selon F21= F21(rM)ur(M)[17] ; du caractère conservatif de la force F21 on en déduit que la force appliquée à M est aussi conservative et l’énergie potentielle dont elle dérive étant telle que F21(rM)drM= F21(r1,2)dr1,2= dU21[18], on en déduit qu'elle s'identifie à l'énergie potentielle d'interaction du système c'est-à-dire à U21(r1,2) ou plus précisément, en remplaçant r1,2 par rM, elle s'identifie à U21(rM)[19] ;

Modèle:Alon en déduit que le mobile réduit

M

, dans ce champ de force

F21(rM)ur(M)

conservative, possède l’énergie mécanique barycentrique

Em*(M)=K*(M)+U21(rM)

Modèle:Alavec l'énergie cinétique barycentrique du mobile réduit qui s'identifie à celle du système des deux points soit K*(M)=K* et l'énergie potentielle dont dérive la force appliquée à M qui s'identifie à l'énergie potentielle d'interaction entre les deux points soit U21(rM)=U21(r1,2) ;

Modèle:Alpar conséquent l'énergie mécanique barycentrique du mobile réduit

M

est identifiable à l'énergie mécanique barycentrique du système de points soit

Em*(M)=Em*, cette dernière étant Em*=K*+U21(r1,2).

Modèle:AlRemarque : Comme il n’y a pas d’autre force, l'énergie mécanique barycentrique du mobile réduit

(

ainsi que celle du système des deux points

)

est conservée soit

Em*(M)=cste [ou Em*=cste], d'où
le mouvement étant à force centrale, possibilité de faire un traitement par diagrammes d’énergie potentielle effective[20] et d’énergie mécanique.

Bilan des théorèmes applicables pour déterminer le mouvement barycentrique du mobile réduit

Modèle:AlTous les théorèmes fondamentaux de la mécanique du point matériel sont applicables au mobile réduit M d'un système de deux points matériels {M1(m1),M2(m2)} isolé dans son référentiel barycentrique * si on lui impose F21[21] c'est-à-dire :

  • la r.f.d.n[11]. (la force à imposer au mobile réduit ayant été déterminée pour pouvoir déterminer son mouvement par cette relation),
  • le théorème du moment cinétique vectoriel[22], ici la seule force à imposer au mobile réduit étant centrale, il y a conservation du moment cinétique vectoriel du mobile réduit calculé en prenant G comme origine σG*(M)=cste[23],
  • le théorème de l'énergie cinétique[24],
  • le théorème de la variation de l'énergie mécanique barycentrique dans le cas où les forces d'interaction entre points du système sont conservatives et en définissant l'énergie potentielle d'interaction U21(r1,2) dont ces forces dérivent, l'énergie mécanique barycentrique du mobile réduit Em*(M)= K*(M)+U21(rM) s'identifiant à l'énergie mécanique barycentrique du système Em*= K*+U21(r1,2), ici la seule force à imposer au mobile réduit étant conservative, il y a conservation de l'énergie mécanique barycentrique du mobile réduit Em*(M)=cste[25] ; de plus la seule force à imposer au mobile réduit étant centrale en plus d'être conservative, on peut introduire une énergie potentielle effective[20] du mobile réduit pour faire un traitement par diagramme énergétique

Conclusion : mouvement relatif de M2 par rapport à M1

Modèle:AlOn rappelle que le mouvement barycentrique du mobile réduit M s'identifiant à celui du mouvement relatif de M2 dans 1, la connaissance du Modèle:1er implique celle du 2ème.

Obtention des mouvements barycentriques de chaque point à partir du mouvement barycentrique du mobile réduit

Établissement du lien entre mouvements barycentriques du mobile réduit et de chaque point du système

Modèle:AlIl convient donc d'expliciter le vecteur position barycentrique de chaque point GM2 et GM1[26] en fonction du vecteur position (barycentrique) du mobile réduit GM[27] en utilisant la définition cinématique du mobile réduit et celle du C.D.I[1]. {GM=M1M2=GM2GM1m1GM1+m2GM2=0} ou encore le système hétérogène des deux équations linéaires aux deux inconnues {GM2,GM1}, {GM2GM1=GM(𝔞)m2GM2+m1GM1=0(𝔟)} que l'on résout par la C.L. m1(𝔞)+(𝔟) donnant GM2=m1m1+m2GM et par la C.L. m2(𝔞)+(𝔟) donnant GM1=m2m1+m2GM ;

Modèle:Alfinalement, avec μ=m1m2m1+m2, on réécrit m1m1+m2=μm2 d'une part, m2m1+m2=μm1 d'autre part et par suite les vecteurs positions barycentriques de chaque point du système s'expriment selon :

  • GM2=μm2GM établissant que le mouvement barycentrique du point M2 se déduit du mouvement barycentrique du mobile réduit M par homothétie de centre G et de rapport μm2 soit M(G,μm2)M2[28] et
  • GM1=μm1GM établissant que le mouvement barycentrique du point M1 se déduit du mouvement barycentrique du mobile réduit M par homothétie de centre G et de rapport μm1 soit M(G,μm1)M1[29].

Exemple de tracé

Mouvement relatif de M2 relativement à M1 avec m1=2m2

Modèle:AlSoient deux points matériels dont le Modèle:1er M1 est deux fois plus lourd que le 2ème M2 c'est-à-dire m1=2m2 la masse du système est msyst= m1+m2=3m2 et sa masse réduite μ=m1m2m1+m2=2m223m2=23m2 ;

Modèle:Alconnaissant la trajectoire relative de M2 dans 1 voir ci-contre, on en déduit, Modèle:Clr

Mouvement barycentrique du mobile réduit M, des points M2 et M1 avec m1=2m2
  • par identification, la trajectoire barycentrique du mobile réduit M (en noir) puis,
  • par homothétie de centre G, de rapport μm2=23 celle de M2 (en rouge) et
  • par homothétie de centre G, de rapport μm1=13 celle de M1 (en bleu).

Modèle:Clr

Système isolé de deux points en interaction newtonienne

Généralités

Modèle:AlLe référentiel barycentrique * est galiléen [en effet le système des deux points {M1(m1),M2(m2)} étant isolé, son C.D.I[1]. G a un mouvement rectiligne uniforme dans galiléen * le référentiel lié à G en translation (rectiligne uniforme) relativement à galiléen est galiléen] et

Modèle:Alle mouvement relatif de l'un des points M2(m2) par rapport à l'autre M1(m1) s’identifie au mouvement barycentrique du mobile réduit M(μ=m1m2m1+m2), ce dernier pouvant se déterminer par r.f.d.n.[11] si on lui applique la force F21=k1,2r1,22u1,2 ou, en utilisant les coordonnées de M dans la base locale sphérique F21=k1,2r2ur ;

Modèle:AlM a donc un mouvement barycentrique à force centrale newtonienne[30], sa trajectoire est donc plane ou rectiligne et, dans l’hypothèse de planéité, une conique (ou portion de conique) dont G est le Modèle:Nobr l'un des) foyer(s) (le foyer dans le cas d'une parabole, l'un des foyers dans le cas d'une ellipse et dans le cas d'une branche d'hyperbole le foyer contourné par cette dernière).

Modèle:AlSi l’interaction newtonienne est de gravitation, la constante k1,2 est <0 et elle vaut «k1,2=𝒢m1m2» dans laquelle 𝒢 est la constante de gravitation universelle valant 𝒢=6,671011U.S.I., la constante k1,2 pouvant être exprimée en fonction de la « masse du système {M1,M2} mtot=m1+m2» et de la « masse réduite de ce dernier μ=m1m2m1+m2» m1m2=μ(m1+m2) ou «m1m2=μmtot» d'où «k1,2=𝒢mtotμ» et ainsi
Modèle:AlModèle:Transparentla force qui doit être imposée au point réduit (de masse μ) pour que celui-ci ait un mouvement barycentrique identique au mouvement relatif de M2 dans le référentiel 1 lié à M1 est formellement identique à une force de gravitation qui serait créée par le C.D.I.[1] G du système {M1,M2}, G auquel on affecterait la masse mtot.

Modèle:AlSi l’interaction newtonienne est électrostatique, la constante k1,2 est <0 dans le cas d'une attraction entre les deux charges ou >0 dans le cas d'une répulsion et elle vaut «k1,2=14πε0q1q2» dans laquelle ε0 est la permittivité diélectrique du vide[31] telle que 14πε09109U.S.I. «ε0136π109U.S.I.8,851012U.S.I.», (q1,q2) étant les charges respectives du système des deux points {M1,M2}.

Modèle:AlNous nous intéresserons pour la suite aux interactions de gravitation entre deux astres (quand il s’agit d’étoiles, le système est appelé « étoile double »).

Rappel des principaux résultats

Modèle:AlPréliminaire : Les résultats concernant le mouvement d'un point matériel M(m) uniquement soumis à une force d'attraction gravitationnelle newtonienne «F(M)=kr2ur» dans laquelle k<0 vaut «k=𝒢mOm» avec 𝒢 constante de gravitation universelle, mO la masse de la source de l'espace champ de gravitation newtonien, r et ur étant respectivement la coordonnée radiale et le vecteur unitaire radial du repérage sphérique du point M de pôle O, le centre d'action de la force newtonienne[32] lequel est fixe dans le référentiel d'étude galiléen, peuvent être vus plus en détails
Modèle:AlModèle:Transparentdans le chap. 14 intitulé « mouvement d'un point matériel dans un champ de force central conservatif : champ newtonien, lois de Kepler » de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI », ainsi que
Modèle:AlModèle:Transparentdans le chap. 17 intitulé « mouvement d'un point matériel dans un champ de force central conservatif : énergie mécanique du point matériel soumis à une force newtonienne » de la même leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du même cours « Physique en classe préparatoire PCSI »

Modèle:AlModèle:TransparentLes principaux résultats sont rappelés ci-dessous en les adaptant au mouvement barycentrique du mobile réduit «M(μ=m1m2m1+m2)» dans le champ de gravitation newtonien créé par «G(mtot=m1+m2)», « le mouvement barycentrique de M(μ) étant identique au mouvement relatif de M2 par rapport à M1» (c'est-à-dire au mouvement de M2 dans le référentiel 1 lié à M1 en translation relativement au référentiel barycentrique *).

Modèle:AlRappel des principaux résultats : Appelant V0 le vecteur vitesse relative initiale de M2 par rapport à M1 (c'est aussi le vecteur vitesse barycentrique initial du mobile réduit M),

Modèle:AlModèle:Transparentr0 la distance initiale séparant les deux points (c'est aussi la distance initiale séparant le mobile réduit M du C.D.I[1]. G ou la coordonnée radiale initiale de M dans *) et

Modèle:AlModèle:Transparentα0=(M1x,V0)^ l'angle orienté que fait le vecteur vitesse relative initiale de M2 par rapport à M1 avec l'axe polaire M1x choisi à M1M2,0 et de même sens, l'axe M1y étant à M1x dans le plan initial du mouvement relatif de M2 par rapport à M1, les angles du plan étant orientés par le 3ème axe M1z au plan et de sens tel que le trièdre {M1x,M1y,M1z} soit direct [ou encore α0=(Gx,V0)^ l'angle orienté que fait le vecteur vitesse barycentrique initial du mobile réduit M avec l'axe polaire Gx choisi de support confondu avec le vecteur position barycentrique initial du mobile réduit et dans le même sens que ce dernier, l'axe Gy étant à Gx dans le plan initial du mouvement barycentrique de M, les angles du plan étant orientés par le 3ème axe Gz au plan et de sens tel que le trièdre {Gx,Gy,Gz} soit direct],

Modèle:AlModèle:Transparentl'équation polaire de la trajectoire de M2 dans le plan fixe de 1 (référentiel lié à M1 en translation par rapport au référentiel barycentrique galiléen *) contenant (M1,M2,0,V0) étant «r=p1+ecos(θφ)» est une conique dont le (ou l'un des) foyer(s) est M1 dans laquelle φ=(M1x,axe focal)^ est l'angle orienté que fait l'axe focal orienté « axe focal »[33] avec l'axe polaire M1x, p et e étant respectivement le paramètre et l'excentricité de la conique [ou encore l'équation polaire de la trajectoire barycentrique du mobile réduit M dans le plan fixe de * contenant (G,M0,V0) étant «r=p1+ecos(θφ)» est une conique dont le (ou l'un des) foyer(s) est G dans laquelle φ=(Gx,axe focal)^ est l'angle orienté que fait l'axe focal orienté « axe focal »[34] avec l'axe polaire Gx, p et e étant respectivement le paramètre et l'excentricité de la conique].

Modèle:AlModèle:TransparentLa suite des rappels sera exposée uniquement en termes de mouvement barycentrique du mobile réduit M sachant que ce dernier s'identifie au mouvement relatif de M2 dans 1 (le référentiel lié à M1 en translation par rapport au référentiel barycentrique galiléen *).

Modèle:AlModèle:TransparentPour déterminer les grandeurs barycentriques du mouvement du mobile réduit «M(μ)» on évalue successivement :

Modèle:AlModèle:Transparentla constante des aires « C=V0r0sin(α0) »[35]

Modèle:AlModèle:Transparentle paramètre de la conique « p=μC2|k1,2| »[36] soit, avec « k1,2=𝒢mtotμ »[37], « p=C2𝒢mtot » [ou encore « p=V02r02sin2(α0)𝒢mtot »],

Modèle:AlModèle:Transparentl'énergie mécanique barycentrique initiale « Em,0*=12μV02+k1,2r0 »[38] (en prenant la référence de l'énergie potentielle newtonienne[39] à l'infini) soit, avec « k1,2 =𝒢mtotμ »[37], Em,0*=12μV02𝒢mtotμr0 ou «Em,0*=μ[12V02𝒢mtotr0]» ;

Modèle:AlModèle:Transparentcompte-tenu de la conservation de l'énergie mécanique barycentrique[40] du mobile réduit M(μ) et de l'expression de cette dernière en fonction de l'excentricité de la conique « Em*=k1,22p(e21) »[41] ou encore, avec « k1,2=𝒢mtotμ »[37], «Em*=𝒢mtotμ2p(e21)» on en déduit « la nature de la conique suivant la valeur de Em,0*» :

Modèle:AlModèle:Transparentsi «Em,0*=μ[12V02𝒢mtotr0]=0» «V0=2𝒢mtotr0», l'excentricité de la conique décrite par le mobile réduit M valant e=1,
Modèle:AlModèle:TransparentModèle:Alla trajectoire décrite par M est une parabole de foyer G, la vitesse 2𝒢mtotr0=Vlib(r0) étant appelée « vitesse de libération[42] en la position M0 »,

Modèle:AlModèle:Transparentsi «Em,0*=μ[12V02𝒢mtotr0] est <0» «V0<2𝒢mtotr0», l'excentricité de la conique décrite par le mobile réduit M ayant une valeur e<1,
Modèle:AlModèle:TransparentModèle:Alla trajectoire décrite par M est une ellipse dont un des foyers est G,
Modèle:AlModèle:TransparentModèle:Alle demi-grand axe a de celle-ci se détermine à l'aide de la valeur de l'énergie mécanique «Em*=𝒢mtotμ2p(1e2)» laquelle se réécrit « Em*=𝒢mtotμ2a »[43] d'où « μ[12V02𝒢mtotr0]=𝒢mtotμ2a » 2𝒢mtotr0V02=𝒢mtota ou, en introduisant la vitesse de libération en la position M0 « Vlib(r0)=2𝒢mtotr0 », Vlib2(r0)V02=𝒢mtota soit «a=𝒢mtotVlib2(r0)V02» ou encore, en éliminant 𝒢mtot en fonction de Vlib(r0) et r0 à l'aide de Vlib(r0)=2𝒢mtotr0 «𝒢mtot=Vlib2(r0)r02», l'expression finale du demi-grand axe de l'ellipse décrite par le mobile réduit M s'écrit «a=r0Vlib2(r0)2[Vlib2(r0)V02]», ou encore «a=r0𝒢mtot2𝒢mtotV02r0»,
Modèle:AlModèle:TransparentModèle:All'excentricité de l'ellipse décrite par le mobile réduit se détermine à partir de la connaissance de son paramètre p et de son demi-grand axe a à l'aide de p=a(1e2)[44] d'où «e=1pa» soit, avec «p=V02r02sin2(α0)𝒢mtot=r02V02sin2(α0)Vlib2(r0)» et «a=r0Vlib2(r0)2[Vlib2(r0)V02]» pa=2V02sin2(α0)Vlib2(r0)2[Vlib2(r0)V02]Vlib2(r0)=4V02sin2(α0)[Vlib2(r0)V02]Vlib4(r0) d'où e=Vlib4(r0)4V02sin2(α0)[Vlib2(r0)V02]Vlib4(r0) que l'on peut réécrire, en développant le numérateur et en reconnaissant le début d'un carré, e=[Vlib2(r0)2V02sin2(α0)]24V04sin4(α0)+4V04sin2(α0)Vlib2(r0)=[Vlib2(r0)2V02sin2(α0)]2+4V04sin2(α0)[1sin2(α0)]Vlib2(r0) soit finalement, sachant que 1sin2(α0)=cos2(α0) et 2sin(α0)cos(α0)=sin(2α0), «e=[Vlib2(r0)2V02sin2(α0)]2+V04sin2(2α0)Vlib2(r0)=[12V02sin2(α0)Vlib2(r0)]2+V04sin2(2α0)Vlib4(r0)» et
Modèle:AlModèle:TransparentModèle:Alla période T du mouvement barycentrique du mobile réduit sur sa trajectoire elliptique se détermine à l'aide de la « 3ème loi de Kepler[45] généralisée aux centres gravitationnels autres que celui du Soleil »[46] «a3T2=𝒢mtot4π2» d'où «T=2π𝒢mtota32» ou encore, en éliminant 𝒢mtot en fonction de Vlib(r0) et r0 à l'aide de Vlib(r0)=2𝒢mtotr0 «𝒢mtot=Vlib2(r0)r02», l'expression finale de la période du mobile réduit M s'écrit «T=2π2Vlib(r0)r0a32=2πa2Vlib(r0)ar0» ou enfin, en reportant l'expression de «a=r0Vlib2(r0)2[Vlib2(r0)V02]», «T=2πaVlib2(r0)V02=πr0Vlib2(r0)[Vlib2(r0)V02]32»,

Modèle:AlModèle:Transparentsi «Em,0*=μ[12V02𝒢mtotr0] est >0» «V0>2𝒢mtotr0», l'excentricité de la conique décrite par le mobile réduit M ayant une valeur e>1,
Modèle:AlModèle:TransparentModèle:Alla trajectoire décrite par M est une branche d'hyperbole dont G est un des foyers, celui contourné par la branche,
Modèle:AlModèle:TransparentModèle:Alle demi-axe focal a de celle-ci se détermine à l'aide de la valeur de l'énergie mécanique «Em*=𝒢mtotμ2p(e21)» laquelle se réécrit « Em*=𝒢mtotμ2a »[47] d'où «μ[12V02𝒢mtotr0]=𝒢mtotμ2a» V022𝒢mtotr0=𝒢mtota ou, en introduisant la vitesse de libération en la position M0 «Vlib(r0)=2𝒢mtotr0», V02Vlib2(r0)=𝒢mtota soit «a=𝒢mtotV02Vlib2(r0)» ou encore, en éliminant 𝒢mtot en fonction de Vlib(r0) et r0 à l'aide de Vlib(r0)=2𝒢mtotr0 «𝒢mtot=Vlib2(r0)r02», l'expression finale du demi- axe focal de branche d'hyperbole décrite par le mobile réduit M s'écrit «a=r0Vlib2(r0)2[V02Vlib2(r0)]», ou encore «a=r0𝒢mtotV02r02𝒢mtot» et
Modèle:AlModèle:TransparentModèle:All'excentricité de la branche d'hyperbole décrite par le mobile réduit se détermine à partir de la connaissance de son paramètre p et de son demi-axe focal a à l'aide de p=a(e21)[48] d'où «e=1+pa» soit, avec «p=V02r02sin2(α0)𝒢mtot=r02V02sin2(α0)Vlib2(r0)» ainsi que «a= r0Vlib2(r0)2[V02Vlib2(r0)]» pa=2V02sin2(α0)Vlib2(r0)2[V02Vlib2(r0)]Vlib2(r0)=4V02sin2(α0)[V02Vlib2(r0)]Vlib4(r0) d'où e=Vlib4(r0)+4V02sin2(α0)[V02Vlib2(r0)]Vlib4(r0) c'est-à-dire la même expression que celle obtenue dans le cas d'une trajectoire elliptique, d'où finalement, «e=[Vlib2(r0)2V02sin2(α0)]2+V04sin2(2α0)Vlib2(r0)=[12V02sin2(α0)Vlib2(r0)]2+V04sin2(2α0)Vlib4(r0)».

Modèle:AlMouvement circulaire comme cas particulier du mouvement elliptique : une Modèle:1re C.N[49]. est «α0=±π2» ce qui implique, en reportant cette valeur dans l'expression de l'excentricité de la trajectoire quand celle-ci est elliptique «e=[12V02sin2(α0)Vlib2(r0)]2+V04sin2(2α0)Vlib4(r0)=|12V02Vlib2(r0)|» laquelle, devant être nulle pour une trajectoire circulaire, implique comme
Modèle:AlModèle:Transparent2ème C.N[49]. «V0=Vlib(r0)2», valeur notée «Vcirc(r0)=Vlib(r0)2=𝒢mtotr0» et usuellement appelée « vitesse circulaire en la position M0»,
Modèle:AlModèle:Transparentle report de ces deux C.N[49]. dans les expressions de la constante des aires C[35], du paramètre p et de l'énergie mécanique barycentrique initiale Em,0* du mobile réduit ainsi que celles du demi-grand axe a et de la période T dans le cas particulier d'un mouvement barycentrique elliptique de M, donnant
Modèle:AlModèle:Transparent«C=Vcirc(r0)r0sin(±π2)=±Vcirc(r0)r0» ou encore «C=±𝒢mtotr0»,
Modèle:AlModèle:Transparent«p=Vcirc2(r0)r02sin2(±π2)𝒢mtot» soit, après simplification, «p=r0»,
Modèle:AlModèle:Transparent«Em,0*=μ[12Vcirc2(r0)𝒢mtotr0]=μ[12Vcirc2(r0)Vcirc2(r0)]» soit « Em,0*=12μVcirc2(r0) »[50] ou encore, «Em,0*=μ𝒢mtot2r0»,
Modèle:AlModèle:Transparent«a=r0Vlib2(r0)2[Vlib2(r0)Vcirc2(r0)]» soit, après simplification «a=r0» et
Modèle:AlModèle:Transparent«T=πr0Vlib2(r0)[Vlib2(r0)Vcirc2(r0)]32=2πr0Vcirc(r0)» ou encore «T=2πr032𝒢mtot».

Cas particulier du système composé du Soleil et d'une planète (ou d'un astéroïde ou encore d'une comète)

Modèle:AlLe système composé du « Soleil ☉ » et d'une planète (ou d'un astéroïde ou encore d'une comète), le Soleil (considéré comme ponctuel de masse m2,01030kg=m1) étant noté M=M1 et la planète (également considérée comme ponctuelle de masse mplanète=m2m=m1) étant notée Mplanète=M2 [la planète pouvant être remplacée par un astéroïde de masse mastéroïde= m2m=m1 noté Mastéroïde=M2 ou par une comète de masse mcomète=m2m=m1 noté Mcomète=M2], peut être considéré, en Modèle:1re approximation, isolé, l'influence des autres planètes (ou astéroïdes ou comètes) pouvant être négligée ;

Modèle:Alde m1m2 (ou même m1m2) nous déduisons {mtot=m1+m2m1μ=m1m2m1+m2m2} selon une très bonne approximation dans le cas d'un astéroïde ou d'une comète [l'approximation dans le cas d'une planète est d'autant moins bonne que la masse de la planète est grande[51] mais cela reste néanmoins très acceptable[52]].

Modèle:AlLe référentiel barycentrique du système composé du « Soleil ☉ » et d'une planète (ou d'un astéroïde ou encore d'une comète) pouvant être assimilé au référentiel de Copernic [53] et
Modèle:Alle référentiel lié au « Soleil ☉ » en translation relativement au référentiel barycentrique étant le référentiel de Kepler[45]
Modèle:Alnous en déduisons, dans la mesure où le système étudié est considéré comme isolé, que le mouvement de la planète (ou de l'astéroïde ou encore de la comète) dans le référentiel de Kepler[45] est identique au mouvement du mobile réduit du système dans le référentiel de Copernic[53] ;

Modèle:Alcomme le mobile réduit du système étudié est assimilable à la planète (ou à l'astéroïde ou encore à la comète), nous pouvons conclure, qu'à cette approximation, le référentiel de Kepler[45] s'identifie au référentiel de Copernic[53].

Modèle:AlLe mouvement relatif de la planète (ou de l'astéroïde ou encore de la comète) par rapport au Soleil (quand le système constitué avec le Soleil est dans un état lié[54]) a été décrit historiquement par les trois lois de Kepler[45], le mouvement correspondant étant qualifié de « képlérien » :

Modèle:AlModèle:1re loi de Kepler[45] : nature elliptique de la trajectoire de la planète (ou de l'astéroïde ou encore de la comète) dont le « Soleil ☉ » est un des foyers[55].

Modèle:Al2ème loi de Kepler[45] : en des durées égales le rayon vecteur de la planète (ou de l'astéroïde ou encore de la comète) issu du « Soleil ☉ » balaie des aires égales[56].

Modèle:Al3ème loi de Kepler[45] : le rapport du cube du demi-grand axe de l'ellipse décrite par la planète (ou par l'astéroïde ou encore par la comète) sur le carré de la période du mouvement de la planète (ou de l'astéroïde ou encore de la comète) est une constante ne dépendant pas de la masse de l'objet gravitant autour du « Soleil ☉ »[57] ou «a3T2𝒢m4π2».

Modèle:AlUtilisation de la 3ème loi de Kepler[45] : La 3ème loi de Kepler[45] permet de déterminer le demi-grand axe de l’ellipse d'une planète, d'un astéroïde ou d'une comète si on connaît sa période [par exemple le demi-grand axe de l’ellipse de la comète de Halley[58] se détermine aisément car on connaît sa période « THalley76ans » et l'on peut écrire « a3T2=aHalley3THalley2 » avec « a=1ua »[59] et «T=1an»].

Système de deux points dans le champ d'un astre éloigné

But recherché

Modèle:AlNous avons vu le grand intérêt de l’introduction du mobile réduit pour étudier le mouvement barycentrique de chaque point matériel M1 et M2 d’un système de deux points isolé [mais aussi pour obtenir le mouvement relatif de l’un des points par exemple M2 relativement à M1 toujours dans le cas d'un système de deux points isolé] ;

Modèle:Alle mobile réduit peut-il être utile dans le cas d’un système de deux points dans un champ de forces extérieures (donc non isolé) ?

Modèle:AlPour tenter de répondre à cette question, nous allons, ci-après, considérer un cas particulier, celui d’un système de deux points dans le champ newtonien d’un astre éloigné et

Modèle:AlModèle:Transparentvoir comment la notion de mobile réduit pourrait y être utilisée[60]

Recherche des forces à appliquer au mobile réduit pour que son mouvement barycentrique s'identifie au mouvement relatif de M2 par rapport à M1

Modèle:AlLe mobile réduit M du système des deux points matériels {M1(m1),M2(m2)} dans l'espace champ de gravitation newtonien d'un astre éloigné de vecteur champ Gext(P) en un point P quelconque est toujours de masse μ=M1m2m1+m2 appelée « masse réduite » et tel que son mouvement barycentrique s'identifie au mouvement relatif de M2 par rapport à M1 (c'est-à-dire au mouvement de M2 dans le référentiel 1 lié à M1 en translation relativement au référentiel d'étude galiléen) ;

Modèle:Alles grandeurs cinétiques barycentriques du mobile réduit associé au système des deux points matériels {M1(m1),M2(m2)} dans l'espace champ de gravitation newtonien d'un astre éloigné de vecteur champ Gext(P) en un point P quelconque restent celles d'un mobile réduit associé à un système de deux points matériels isolé énoncées, plus haut dans ce chapitre, dans le paragraphe «grandeurs cinétiques barycentriques du mobile réduit (d'un système de deux points isolé) ».

Modèle:AlSachant que le vecteur quantité de mouvement du mobile réduit M(μ) à l'instant t s'identifie au vecteur quantité de mouvement barycentrique du point matériel M2(m2) au même instant t, soit p*(M,t)=p2*(t)[61], nous établirons la (ou les) force(s) à appliquer au mobile réduit dans * en cherchant ce qui doit être mis à la place du point d'interrogation dans «dp*dt(M,t)=?» équivalent à «dp2*dt(t)=?» appliqué dans *.

Nature du référentiel barycentrique et conséquence

Modèle:AlLe système des deux points matériels {M1(m1),M2(m2)} n'étant pas isolé, le référentiel barycentrique * n’est pas galiléen [en effet, si * est en translation par rapport au référentiel d'étude galiléen, celle-ci n'est pas rectiligne uniforme], il faut donc tenir compte de la pseudo-force d’inertie d’entraînement lors de l'étude de la dynamique d'un point dans le référentiel barycentrique * non galiléen Modèle:Nobr dernier étant en translation relativement au référentiel d'étude galiléen), par exemple, sur M2, cette pseudo-force d’inertie d’entraînement s'écrit «fin.,e(M2,t)=m2a(G,t)» où a(G,t) est le vecteur accélération du C.D.I[1]. G du système des deux points à l'instant t dans le référentiel d'étude galiléen[62] ;

Modèle:Alle vecteur accélération du C.D.I[1]. G du système des deux points à l'instant t dans le référentiel d'étude galiléen, à savoir «a(G,t)» se détermine par application, dans galiléen, du théorème du mouvement du C.D.I. au système des deux points[63] «m1Gext(M1)+m2Gext(M2)=(m1+m2)a(G,t)» «a(G,t)=m1m1+m2Gext(M1)+m2m1+m2Gext(M2)», dont on déduit l'expression de la pseudo-force d'inertie d'entraînement en M2, soit «fin.,e(M2,t)=m2m1m1+m2Gext(M1)m22m1+m2Gext(M2)».

Application de la r.f.d.n. à M2 dans le référentiel barycentrique non galiléen, notion de « force des marées »

Application de la r.f.d.n. à M2 dans le référentiel barycentrique non galiléen

Modèle:AlAppliquant la r.f.d.n[11]. au point matériel

M2(m2)

dans le référentiel barycentrique

*

non galiléen

(

en translation relativement au référentiel d'étude

galiléen

)

[64] nous obtenons la relation suivante «

F21+m2Gext(M2)+fin.,e(M2,t)=dp2*dt(t)

» dans laquelle «

fin.,e(M2,t)=m2m1m1+m2Gext(M1)m22m1+m2Gext(M2)

» soit, en regroupant les deux termes

à

Gext(M2)

, «

F21+m2Gext(M2)+[m2m22m1+m2]Gext(M2)=dp2*dt(t)

»

«

F21m1m2m1+m2Gext(M1)+m1m2m1+m2Gext(M2)=dp2*dt(t)

» soit finalement

F21+m1m2m1+m2[Gext(M2)Gext(M1)]=dp2*dt(t)» ;

Modèle:Alen conclusion, lors de l’application de la r.f.d.n[11]. à M2 dans * non galiléen, on peut considérer que M2 est soumis à deux forces (ou pseudo-forces) :

  • une Modèle:1re force « la force d’interaction F21 exercée par l’autre point M1» (la seule force dans la mesure où le système des deux points matériels serait isolé) et
  • une 2ème « force m1m2m1+m2[Gext(M2)Gext(M1)]» résultant de l'action directe du champ extérieur créé par l'astre éloigné sur M2 et de la pseudo-force d’inertie d’entraînement liée au caractère non galiléen du référentiel barycentrique[65] {cette 2ème « force m1m2m1+m2[Gext(M2)Gext(M1)] »[65] sera appelée « force des marées appliquée à M2 dans le référentiel barycentrique * »[66], ce dernier devant alors être considéré « pseudo-galiléen » dans la mesure où cette 2ème « force » [que l'on notera fmarées(M2)] englobe la pseudo-force d'inertie d'entraînement tenant compte du caractère non galiléen de * celle-ci ne doit donc pas être introduite une 2ème fois d'où * considéré comme galiléen (ce que souligne le préfixe « pseudo- »)}.
Notion de « force des marées »

Modèle:AlLa « force des marées appliquée à

M2

dans le référentiel barycentrique

*

 »[66] est la résultante de la force exercée par l'astre éloigné sur

M2

et de la pseudo-force d'inertie d'entraînement liée au caractère non galiléen du référentiel barycentrique s'appliquant sur

M2

soit

«fmarées(M2)=m1m2m1+m2[Gext(M2)Gext(M1)]»,
l'introduction de cette « force »[65] rendant le référentiel barycentrique * pseudo-galiléen[67].

Modèle:AlEn conséquence, pour déterminer le mouvement barycentrique de

M2

, on peut donc considérer le référentiel barycentrique

*

pseudo-galiléen[67]

(

ou le système des deux points comme « isolé »[68]

)

à condition d’ajouter à la force d’interaction exercée par

M1 (

la seule force qui s'exercerait sur

M2

si le système des deux points matériels était réellement isolé

)

, « la force des marées appliquée à

M2

c'est-à-dire

fmarées(M2)

», le mouvement barycentrique de

M2

suivant la r.f.d.n[11]. suivante

«F21+fmarées(M2)=dp2*dt(t),(𝔞)».

Modèle:AlRemarque : En permutant les rôles joués par les points matériels

M1

et

M2 (

ce qui revient à échanger les indices « 

1

 » et « 

2

 »

)

, on définit la « force des marées appliquée à

M1

dans le référentiel barycentrique

*

 »[66] comme la résultante de la force exercée par l'astre éloigné sur

M1

et de la pseudo-force d'inertie d'entraînement liée au caractère non galiléen de

*

s'appliquant sur

M1

soit

«fmarées(M1)=m1m2m1+m2[Gext(M1)Gext(M2)]=fmarées(M2)»,
l'introduction de cette « force »[65] rendant le référentiel barycentrique * pseudo-galiléen[67] ;

Modèle:AlModèle:Transparentainsi, pour déterminer le mouvement barycentrique de

M1

, on pourra considérer le référentiel barycentrique

*

pseudo-galiléen[67]

(

ou le système des deux points comme « isolé »[68]

)

à condition d’ajouter à la force d’interaction exercée par

M2 (

la seule force qui s'exercerait sur

M1

si le système des deux points matériels était réellement isolé

)

, « la force des marées appliquée à

M1

c'est-à-dire

fmarées(M1)

», le mouvement barycentrique de

M1

suivant la r.f.d.n[11]. suivante

«F12+fmarées(M1)=dp1*dt(t),(𝔟)» ;

Modèle:AlModèle:Transparenten fait la relation (𝔟) est équivalente à la relation (𝔞) car elle représente l'opposée de cette dernière puisque {F12=F21fmarées(M1)=fmarées(M2)p1*=p2*}.

Notion de champ des marées d'un astre dans le voisinage d'un point O éloigné de l'astre

Modèle:Définition Modèle:AlRemarques : Tout comme la définition du vecteur champ gravitationnel d'un astre (𝒜) en une position P de son espace ne nécessite pas que cette position soit occupée par un point matériel [mais si ce n'est pas le cas l'action de l'astre en P reste invisible, ce n'est que si cette position est occupée par un point matériel P(mP) que ce dernier subit la force d'attraction gravitationnelle mPG𝒜(P) avec G𝒜(P) champ gravitationnel de l'astre en P, champ existant même si la position P est vide],

Modèle:AlModèle:Transparentla définition du vecteur champ des marées d'un astre (𝒜) en la position M du voisinage d'une position O[69] éloignée de l'astre[70] ne nécessite pas que ces deux positions soient occupées par des points matériels {mais si ce n'est pas le cas l'action du champ des marées restera invisible, ce n'est que si ces deux positions sont simultanément occupées par deux points matériels O(mO) et M(mM) que ce dernier subit une « force des marées »[66] dans le référentiel barycentrique des deux points matériels (O,M), « force » dépendant du champ des marées «C𝒜(M)= G𝒜(M)G𝒜(O)» [avec G𝒜(P) champ gravitationnel de l'astre en P] ainsi que des deux masses par l'intermédiaire de la masse réduite μ=mOmMmO+mM de ces dernières, « force » résultant de l'influence du champ de gravitation de l'astre éloigné sur le point M ainsi que du caractère non galiléen du référentiel barycentrique * des deux points matériels et qui se manifeste dans * « pseudo-galiléen »[67] selon la relation fmarées(M)=mOmMmO+mMC𝒜(M)=μC𝒜(M)[71]}.

Modèle:AlExemples Le champ des marées lunaires au voisinage de la Terre « ♁ de centre T» [ou le champ des marées de la Lune « ☽ de centre L» en un point matériel M(m) du voisinage de « (m) de centre T »[72] considéré comme éloigné de L[73]] : «C(M)=G(M)G(T)» avec «G(P)=𝒢mrL,P2uLP le champ d'attraction de la Lune en tout point hors de celle-ci, m étant sa masse », l'action de ce champ des marées lunaires sur le point matériel M(m) se manifestant par la « force des marées lunaires fmarées ☽(M)=mmm+mC(M) »[66] dans le référentiel barycentrique du système (M,), référentiel considéré comme « pseudo-galiléen »[67] (sur une durée où l'action du Soleil peut être négligée c'est-à-dire à 3j) ou encore, m étant usuellement par rapport à m mmm+mm, la « force des marées lunaires sur M »[66] s'écrivant de façon approchée selon fmarées ☽(M)mC(M) dans le référentiel géocentrique « pseudo-galiléen »[67] [le C.D.I[1]. de {T(m),M(m)} se confondant avec T compte-tenu de mm], ceci toujours sur une durée où l'action du Soleil peut être négligée c'est-à-dire à 3j.

Modèle:AlModèle:Transparent Le champ des marées solaires au voisinage de la Terre « ♁ de centre T » [ou le champ des marées du Soleil « ☉ de centre S » en un point matériel M(m) du voisinage de « (m) de centre T »[74] considéré comme éloigné de S[75]] : «C(M)=G(M)G(T)» avec «G(P)=𝒢mrS,P2uSP le champ d'attraction du Soleil en tout point hors de celui-ci, m étant sa masse », l'action de ce champ des marées solaires sur le point matériel M(m) se manifestant par la « force des marées solaires fmarées ☉(M)=mmm+mC(M) »[66] dans le référentiel barycentrique du système (M,), référentiel considéré comme « pseudo-galiléen »[67] [à condition toutefois d'y ajouter la « force des marées lunaires sur M »[66] car l'action de la Lune a aussi une influence sur le mouvement du C.D.I[1]. de {T(m),M(m)} dans le référentiel de Copernic[53] galiléen] ou encore, m étant usuellement par rapport à m mmm+mm, la « force des marées solaires sur Modèle:Nobr s'écrivant de façon approchée selon fmarées ☉(M)mC(M) dans le référentiel géocentrique « pseudo-galiléen »[67] [le C.D.I[1]. de {T(m),M(m)} se confondant avec T compte-tenu de mm], « pseudo-galiléen » sur une durée à 3j avec la nécessité d'ajouter à la « force des marées solaires »[66] « la force des marées lunaires »[66] dont l'influence est primordiale relativement à celle des marées solaires, cette dernière ne représentant approximativement que 45% de la Modèle:1re en norme pour des points matériels restant voisins de la surface de la Terre.

Forces à appliquer au mobile réduit pour que son mouvement barycentrique s'identifie au mouvement relatif de M2 par rapport à M1

Modèle:AlComme cela a été rappelé en « introduction du paragraphe recherche des forces à appliquer au mobile réduit pour que son mouvement barycentrique s'identifie au mouvement relatif de M2 par rapport à M1 » plus haut dans ce chapitre, le vecteur quantité de mouvement du mobile réduit M(μ) à l'instant t s'identifiant au vecteur quantité de mouvement barycentrique du point matériel M2(m2) au même instant t, c'est-à-dire p*(M,t)=p2*(t)[61], nous établissons la (ou les) force(s) à appliquer au mobile réduit dans * en cherchant ce qui doit être mis à la place du point d'interrogation dans «dp*dt(M,t)=?» dans * « pseudo-galiléen »[67] ce qui est équivalent à «dp2*dt(t)=?» le même référentiel * ; or nous avons établi la relation (𝔞) dans le paragraphe « notion de force des marées » plus haut dans ce chapitre sous la forme «F21+fmarées(M2)=dp2*dt(t),(𝔞)» et nous en déduisons la relation (𝔞) à savoir «F21+fmarées(M2)=dp*dt(M,t),(𝔞)» à appliquer dans * « pseudo-galiléen »[67] ;

Modèle:Alde la relation (𝔞) nous pouvons affirmer que le mouvement barycentrique du mobile réduit M(μ) associé au système des deux points matériels {M2(m2),M1(m1)} positionné dans l'espace champ de gravitation d'un astre éloigné de vecteur champ de gravitation en un point P quelconque Gext(P), se détermine en lui appliquant la r.f.d.n[11]. dans * « pseudo-galiléen »[67] après avoir supposé que le mobile réduit est soumis aux deux « forces »[76] suivantes :

  • la force d'attraction gravitationnelle de M1 sur M2 à savoir «F21=𝒢m1m2r122u12» ou, sachant que μ=m1m2m1+m2 m1m2=μmsyst avec msyst=m1+m2, et que «GM(t)= M1M2(t),t» avec G le C.D.I[1]. du système des deux points matériels la coordonnée radiale de M dans son repérage sphérique de pôle G vaut «r=r12» et son vecteur unitaire radial du même repérage sphérique de pôle G «ur=u12», la réécriture de la force selon «F21=𝒢μmsystr2ur» (la seule force à appliquer dans le cas d'un système de deux points matériels isolé) et
  • la « force des marées appliquée à M2 »[66] dans le référentiel barycentrique * « pseudo-galiléen »[67] à savoir «fmarées(M2)=m1m2m1+m2Cext(M2)» avec Cext(M2)=Gext(M2)Gext(M1), le champ des marées en M2 de l'astre éloigné du système des deux points matériels dans lequel Gext(P) est le champ de gravitation créé par cet astre en un point P quelconque ou, sachant que m1m2m1+m2=μ et que «GM(t)=M1M2(t),t», la réécriture de la « force des marées appliquée à M »[66] dans le référentiel barycentrique * « pseudo-galiléen »[67] selon «fmarées(M)= μCext(M)» avec Cext(M)=Gext(M)Gext(G), cette « force »[65] n'étant, en pratique, qu'une force corrective relativement à l'autre force «F21»

Conséquences de la force des marées sur le mouvement barycentrique du mobile réduit

Modèle:AlL'application de la r.f.d.n[11]. au mobile réduit

M(μ)

du système des deux points matériels

{M2(m2),M1(m1)}

situé dans l'espace champ gravitationnel d'un astre éloigné, écrite dans le référentiel barycentrique du système des deux points

*

« pseudo-galiléen »[67] selon

(𝔞)

soit «

F21+fmarées(M2)=dp*dt(M,t)

» ou «

μ𝒢msystr2ur+μCmarées(M)=μa*(M,t)

» soit, après simplification par

μ

, l'expression du vecteur accélération barycentrique du mobile réduit à l'instant

t
«a*(M,t)=𝒢msystr2ur+Cmarées(M)» dans lequel
la composante principale est 𝒢msystr2ur, l'autre composante Cmarées(M) étant corrective.

Modèle:AlNous savons qu'en absence de « la force des marées appliquée à M »[66] dans le référentiel barycentrique * « pseudo-galiléen »[67], le mouvement barycentrique du mobile réduit possède les propriétés rappelées dans le paragraphe « rappel des principaux résultats (du mouvement du mobile réduit d'un système de deux points en interaction newtonienne isolé) » plus haut dans ce chapitre et que la présence de cette « force des marées »[66] peut modifier selon les ajouts indiqués :

Détermination graphique dans le référentiel lié à M1 en translation par rapport au référentiel barycentrique du champ des marées pour quelques positions particulières de M2

Modèle:AlDe façon à rendre plus concrète cette détermination, la Terre « ♁ » (supposée ponctuelle) de centre T est choisie comme point matériel M1, la Lune « ☽ » (également supposée ponctuelle) de centre L choisie comme point matériel M2, le référentiel 1 lié à M1 en translation par rapport au référentiel barycentrique est le référentiel géocentrique et le Soleil « ☉ » de centre S choisi comme astre éloigné du système « (♁, ☽) » ;

Représentation du champ de gravitation solaire au centre de la Terre et en quatre positions de la Lune quand celle-ci est en opposition avec le Soleil (L1), en conjonction avec le Soleil (L2), en quadrature avec le Soleil relativement à la Terre (L3 et L4 respectivement en phase décroissante et croissante)
Construction du champ des marées solaires en trois positions de la Lune quand celle-ci est en opposition avec le Soleil (L1), en conjonction avec le Soleil (L2), en quadrature avec le Soleil relativement à la Terre (L3 en phase décroissante)
Représentation du champ des marées solaires en quatre positions de la Lune quand celle-ci est en opposition avec le Soleil (L1), en conjonction avec le Soleil (L2), en quadrature avec le Soleil relativement à la Terre (L3 et L4 respectivement en phase décroissante et croissante)

Modèle:Alpour simplifier l'étude, nous supposons que le centre de l'astre source du champ newtonien extérieur [c'est-à-dire le centre S du Soleil] et le système des deux points matériels {M1,M2} [c'est-à-dire le système « (♁, ☽) » modélisé en (T,L)] sont coplanaires ; dans ce cadre d'étude nous envisageons quatre positions particulières (voir ci-contre les champs de gravitation solaire[80]) :

  • position L1 correspondant à S,T,L alignés dans cet ordre, position de Pleine Lune (de T on voit la face éclairée par S de la Lune[81]) {le Soleil et la Lune sont en opposition par rapport à la Modèle:Nobr
  • position L2 correspondant à S,L,T alignés dans cet ordre, position de Nouvelle Lune (de T on voit la face non éclairée par S de la Lune[82]) {le Soleil et la Lune sont en conjonction par rapport à la Terre},
  • position L3 correspondant à S,L en quadrature relativement à T[83] phase décroissante[84], position de Dernier Quartier (de T on voit partiellement la face éclairée par S de la Lune sur sa partie gauche[85]) et
  • position L4 correspondant à S,L en quadrature relativement à T[83] phase croissante[86], position de Premier Quartier (de T on voit partiellement la face éclairée par S de la Lune sur sa partie droite[87]).

Modèle:AlVoir ci-contre la construction du champ des marées solaires en les trois positions L1, L2 et L3, (la construction pour la position L4 étant la symétrique relativement à l'axe ST de celle pour la position L3), les constructions utilisant les directions et sens comparés des champs de gravitation en Li et T ainsi que leurs intensités comparées ;

Modèle:AlModèle:Transparent en L1 le champ des marées solaires est «CS(L1)=GS(L1)GS(T)» dans lequel GS(L1) et GS(T) sont de mêmes direction et sens avec GS(L1)<GS(T) d'où «CS(L1) de direction (ST) centrifuge relativement à T tel que CS(L1) =GS(T)GS(L1)»,

Modèle:AlModèle:Transparent en L2 le champ des marées solaires est «CS(L2)=GS(L2)GS(T)» dans lequel GS(L2) et GS(T) sont de mêmes direction et sens avec GS(L2)>GS(T) d'où «CS(L1) de direction (ST) centrifuge relativement à T tel que CS(L2) =GS(L2)GS(T)» et

Modèle:AlModèle:Transparent en L3 le champ des marées solaires est «CS(L3)=GS(L3)GS(T)» dans lequel GS(L3) et GS(T) n'ont pas même direction avec GS(L3)=GS(T) d'où, par construction graphique «CS(L2) de direction quasi- à (ST) ainsi que quasi-centripète relativement à T, l'évaluation de CS(L3) nécessitant une détermination algébrique[88] » [en L4 le champ des marées solaires «CS(L4)=GS(L4)GS(T)» est le symétrique relativement à (ST) du champ des marées solaires en L3].

Modèle:AlVoir ci-contre la carte des champs des marées solaires en les quatre positions particulières étudiées :

  • L1 et L2 donnant un champ des marées solaires centrifuge relativement à T dont l'action sur la trajectoire de la Lune dans le référentiel géocentrique sera un léger étirement le long de l'axe (ST) et
  • L3 et L4 donnant un champ des marées solaires quasi-centripète relativement à T dont l'action sur la trajectoire de la Lune dans le référentiel géocentrique sera un léger tassement dans la direction à l'axe (ST).

Modèle:AlTout ce qui vient d'être exposé reste valable en remplaçant T par M1, L par M2 et S par le centre de l'astre éloigné, le référentiel géocentrique étant remplacé par le référentiel 1 lié à M1 en translation relativement au référentiel barycentrique * du système des deux points matériels {M1,M2}.

Détermination algébrique dans le référentiel lié à M1 en translation par rapport au référentiel barycentrique du champ des marées pour quelques positions particulières de M2

Modèle:AlDe même que dans le paragraphe précédent, de façon à rendre plus concrète cette détermination, la Terre « ♁ » (supposée ponctuelle) de centre T est choisie comme point matériel M1, la Lune « ☽ » Modèle:Nobr supposée ponctuelle) de centre L choisie comme point matériel M2, le référentiel 1 lié à M1 en translation par rapport au référentiel barycentrique est le référentiel géocentrique et le Soleil « ☉ » de centre S choisi comme astre éloigné du système « (♁, ☽) » ;

Modèle:Aldans le but de simplifier l'étude, nous supposons que le centre de l'astre source du champ newtonien extérieur [c'est-à-dire le centre S du Soleil] et le système des deux points matériels {M1,M2} [c'est-à-dire le système « (♁, ☽) » modélisé en (T,L)] sont coplanaires ;

Modèle:Allà encore nous envisageons les quatre positions particulières précédentes dans le but de faire, pour chacune, une détermination approchée de «CS(Li)=GS(Li)GS(T),i[[1,4]]» qui s'écrit encore «CS(Li)=𝒢mSLi2uSLi[𝒢mST2uST]=𝒢m[uSLiSLi2uSTST2]» :

  • pour la position L1 correspondant à S,T,L alignés dans cet ordre, position de Pleine Lune (de T on voit la face éclairée par S de la Lune[81]) {le Soleil et la Lune sont en opposition par rapport à la Modèle:Nobr «CS(L1)=𝒢m[uSL1SL12uSTST2]» avec « uSL1=uST=uz »[89] dans lequel SL1=ST+TL1=ST(1+TL1ST) avec TL1ST1 pouvant être considéré comme un infiniment petit d'ordre 1 d'où «CS(L1)=𝒢muz[1ST2(1+TL1ST)21ST2]=𝒢mST2uz[(1+TL1ST)21]» ou, en faisant un D.L[90]. à l'ordre 1 en TL1ST de l'expression entre crochets (1+TL1ST)21(12TL1ST)1=2TL1ST[91] d'où «CS(L1)𝒢mST2uz[2TL1ST] à l'ordre 1 en TL1ST» ou, en reconnaissant dans le facteur hors crochets, le champ de gravitation solaire au centre de la Terre, l'expression approchée du champ des marées solaires en la position L1 de la Lune « CS(L1)2TL1STGS(T) » centrifuge relativement à la Terre,
  • pour la position L2 correspondant à S,L,T alignés dans cet ordre, position de Nouvelle Lune (de T on voit la face non éclairée par S de la Lune[82]) {le Soleil et la Lune sont en conjonction par rapport à la Terre} « CS(L2)=𝒢m[uSL2SL22uSTST2] » avec « uSL2=uST=uz »[89] dans lequel SL2=STTL2=ST(1TL2ST) avec TL2ST1 pouvant être considéré comme un infiniment petit d'ordre 1 d'où «CS(L2)=𝒢muz[1ST2(1TL2ST)21ST2]=𝒢mST2uz[(1TL2ST)21]» ou, en faisant un D.L[90]. à l'ordre 1 en TL2ST de l'expression entre crochets (1TL2ST)21(1+2TL2ST)1=2TL2ST[91] d'où «CS(L2)𝒢mST2uz[2TL2ST] à l'ordre 1 en TL2ST» ou, en reconnaissant dans le facteur hors crochets, le champ de gravitation solaire au centre de la Terre, l'expression approchée du champ des marées solaires en la position L2 de la Lune «CS(L2)2TL2STGS(T)» centrifuge relativement à la Terre « les champs des marées solaires en les positions opposées L1 et L2 de la Lune sur sa trajectoire quasi-circulaire autour de la Terre sont opposés et de même intensité »,
  • pour la position L3 correspondant à S,L en quadrature relativement à T[83] phase décroissante[84], position de Dernier Quartier (de T on voit partiellement la face éclairée par S de la Lune sur sa partie gauche[85]) «CS(L3)=𝒢m[uSL3SL32uSTST2]=𝒢m[SL3SL33STST3]» ou, avec SL3=ST et en mettant en facteur 1SL33=1ST3, « CS(L3)=𝒢mST3[SL3ST]= 𝒢mST3TL3 » soit encore « CS(L3)=𝒢mST2TL3ST=𝒢mST2TL3uTL3ST » ou, avec « uTL3ux »[89] et GS(T)=GS(T)=𝒢mST2, l'expression approchée du champ des marées solaires en la position L3 de la Lune «CS(L3)TL3STGS(T)ux» centripète relativement à la Terre et
  • pour la position L4 correspondant à S,L en quadrature relativement à T[83] phase croissante[86], position de Premier Quartier (de T on voit partiellement la face éclairée par S de la Lune sur sa partie droite[87]) «CS(L4)=𝒢m[uSL4SL42uSTST2]=𝒢m[SL4SL43STST3]» ou, avec SL4=ST et en mettant en facteur 1SL43=1ST3, « CS(L4)=𝒢mST3[SL4ST]= 𝒢mST3TL4 » soit encore « CS(L4)=𝒢mST2TL4ST=𝒢mST2TL4uTL4ST » ou, avec « uTL4ux »[89] et GS(T)=GS(T)=𝒢mST2, l'expression approchée du champ des marées solaires en la position L4 de la Lune «CS(L4)TL4STGS(T)ux» centripète relativement à la Terre « les champs des marées solaires en les positions opposées L3 et L4 de la Lune sur sa trajectoire quasi-circulaire autour de la Terre sont opposés et de même intensité (cette intensité représentant la moitié de celle des champs des marées solaires en les positions opposées L1 et L2)».

Modèle:AlTout ce qui vient d'être exposé reste valable en remplaçant T par M1, L par M2 et S par le centre de l'astre éloigné, le référentiel géocentrique étant remplacé par le référentiel 1 lié à M1 en translation relativement au référentiel barycentrique * du système des deux points matériels {M1,M2} soit, en s'adaptant aux notations d'un système de deux points matériels {M1,M2} dans le champ gravitationnel d'un astre de centre S éloigné des deux points :

  • pour S,M1,M2,a alignés dans cet ordre {S et M2 sont en opposition par rapport à M1}, « CS(M2,a)=𝒢mS[uSM2,aSM2,a2uSM1SM12] » avec « uSM2,a=uSM1=uz »[89] dans lequel SM2,a=SM1+M1M2,a=SM1(1+M1M2,aSM1) avec M1M2,aSM11 considéré comme un infiniment petit d'ordre 1 d'où «CS(M2,a)=𝒢mSSM12uz[(1+M1M2,aSM1)21]» ou, en faisant un D.L[90]. à l'ordre 1 en M1M2,aSM1 de l'expression entre crochets (1+M1M2,aSM1)212M1M2,aSM1[91] d'où «CS(M2,a)𝒢mSSM12uz[2M1M2,aSM1] à l'ordre 1 en M1M2,aSM1» ou, en reconnaissant dans le facteur hors crochets, le champ de gravitation de l'astre au point M1, l'expression approchée du champ des marées de l'astre en la position M2,a « CS(M2,a) 2M1M2,aSM1GS(M1) » centrifuge relativement à M1,
  • pour S,M2,b,M1 alignés dans cet ordre {S et M2 sont en conjonction par rapport à M1}, « CS(M2,b)=𝒢mS[uSM2,bSM2,b2uSM1SM12] » avec « uSM2,b=uSM1=uz »[89] dans lequel SM2,b=SM1M1M2,b=SM1(1TM2,bSM1) avec M1M2,bSM11 considéré comme un infiniment petit d'ordre 1 d'où « CS(M2,b)=𝒢mSSM12uz[(1M1M2,bSM1)21] » ou, en faisant un D.L[90]. à l'ordre 1 en M1M2,bSM1 de l'expression entre crochets (1M1M2,bSM1)212M1M2,bSM1[91] d'où «CS(M2,b)𝒢mSSM12uz[2M1M2,bSM1] à l'ordre 1 en M1M2,bSM1» ou, en reconnaissant dans le facteur hors crochets, le champ de gravitation de l'astre au point M1, l'expression approchée du champ des marées de l'astre en la position M2,b «CS(M2,b) 2M1M2,bSM1GS(M1)» centrifuge relativement à M1 « les champs des marées de l'astre en les positions opposées M2,a et M2,b de M2 sur sa trajectoire autour de M1 sont de même direction et de sens opposés »[92],
  • pour S,M2,c en quadrature relativement à M1[93] à gauche par rapport à la direction (SM1) «CS(M2,c)=𝒢mS[uSM2,cSM2,c2uSM1SM12]=𝒢mS[SM2,cSM2,c3SM1SM13]» ou, avec SM2,c =SM1 et en mettant en facteur 1SM2,c3=1SM13, « CS(M2,c)=𝒢mSSM13[SM2,cSM1]= 𝒢mSSM13M1M2,c=𝒢mSSM12M1M2,cuM1M2,cSM1 » ou, avec « uM1M2,c Modèle:Nobr et GS(M1)=GS(M1)=𝒢mSSM12, l'expression approchée du champ des marées de l'astre en la position M2,c «CS(M2,c)M1M2,cSM1GS(M1)ux» centripète relativement à M1 et
  • pour S,M2,d en quadrature relativement à M1[93] à droite par rapport à la direction (SM1) «CS(M2,d)=𝒢mS[uSM2,dSM2,d2uSM1SM12]=𝒢mS[SM2,dSM2,d3SM1SM13]» ou, avec SM2,d =SM1 et en mettant en facteur 1SM2,d3=1SM13, « CS(M2,d)=𝒢mSSM13[SM2,dSM1]= 𝒢mSSM13M1M2,d=𝒢mSSM12M1M2,duM1M2,dSM1 » ou, avec « uM1M2,d Modèle:Nobr et GS(M1)=GS(M1)=𝒢mSSM12, l'expression approchée du champ des marées de l'astre en la position M2,d «CS(M2,d)M1M2,dSM1GS(M1)ux» centripète relativement à M1 « les champs des marées de l'astre en les positions opposées M2,c et M2,d de M2 sur sa trajectoire autour de M1 sont de même direction et de sens opposés »[92].

Modèle:AlGénéralisation dans le cadre d'un système de deux points matériels dans le champ gravitationnel d'un astre éloigné : Si

M1M2

fait un angle

ψ]π,+π] (

a priori quelconque

)

avec

SG

dans le référentiel barycentrique

*

du système des deux points matériels

{M1(m1),M2(m2)} [G(msyst=m1+m2)

étant le C.D.I[1]. du système

{M1,M2}]

, le champ des marées de l'astre de centre

S

défini en

M2

s'écrit «

CS(M2)=GS(M2)GS(M1)=𝒢mSSM22uSM2[𝒢mSSM12uSM1]=𝒢mS[SM2SM23SM1SM13]

»

[

c'est aussi

CS(M)

avec

M

mobile réduit du système des deux points

]

dans lequel

{SM2=SG+GM2SM1=SG+GM1} {SM22=SG2+2SGGM2+GM22=SG2[1+2uSGGM2SG+GM22SG2]SM12=SG2+2SGGM1+GM12=SG2[1+2uSGGM1SG+GM12SG2]}

ou, avec

GM1SG1

et

GM2SG1

considérés comme deux infiniment petits de même ordre de Modèle:Nobr, et en limitant ces développements à l'ordre 1

{SM22SG2[1+2uSGGM2SG]=SG2[1+2GM2SGcos(ψ)]SM12SG2[1+2uSGGM1SG]=SG2[12GM1SGcos(ψ)]} {SM2SG[1+2GM2SGcos(ψ)]12SM1SG[12GM1SGcos(ψ)]12}

dont on déduit

{1SM231SG3[1+2GM2SGcos(ψ)]321SM131SG3[12GM1SGcos(ψ)]32}

soit, en faisant un D.L[90]. à l'ordre 1 du facteur entre les crochets

{1SM231SM13 1SG3[13GM2SGcos(ψ)]1SG3[1+3GM1SGcos(ψ)]}

[91] dont on tire, en se limitant à l'ordre 1,

{SM2SM23=SGSM23+GM2SM23SGSG3[13GM2SGcos(ψ)]+GM2SG3[13GM2SGcos(ψ)]SM1SM13=SGSM13+GM1SM13SGSG3[1+3GM1SGcos(ψ)]+GM1SG3[1+3GM1SGcos(ψ)]}

d'où

SM2SM23SM1SM13 3SGSG3GM2+GM1SGcos(ψ)+GM2GM1SG3

qui s'écrit encore

SM2SM23SM1SM133uSGM1M2SG3cos(ψ)+M1M2SG3

d'où l'expression approchée finale, définie dans le référentiel barycentrique des deux points matériels

(M1,M2)

, du champ des marées de l'astre de centre

S

défini en

M2 [

qui est aussi le champ des marées de l'astre de centre

S

défini en

M

, mobile réduit du système des deux points

]

«

{CS(M2)=GS(M2)GS(M1)3𝒢mSM1M2SG3cos(ψ)uSG𝒢mSM1M2SG3ou, sachant queGM(t)=M1M2(t)t,CS(M)=GS(M2)GS(M1)3𝒢mSGMSG3cos(ψ)uSG𝒢mSGMSG3}

» dont les projetés orthogonaux sur

«{uSG:3𝒢mSM1M2SG3cos(ψ)𝒢mSM1M2cos(ψ)SG3=2𝒢mSM1M2SG3cos(ψ)u{à(SG)dans le plan(SGM1M2)orienté deGvers l'ext. du côté deM2,c}:𝒢mSM1M2sin(ψ)SG3=𝒢mSM1M2SG3sin(ψ)}» ;

Modèle:AlModèle:Transparenton vérifie l'expression approchée sur les quatre positions particulières de M2 :

Modèle:Alsi ψ=0, «CS(M2,a)=2𝒢mSM1M2SG3uSG=2𝒢mSM1M2SG3uSM1» effectivement centrifuge relativement à M1,

Modèle:Alsi ψ=π, «CS(M2,b)=2𝒢mSM1M2SG3uSG=2𝒢mSM1M2SG3uSM1» effectivement centrifuge relativement à M1,

Modèle:Alsi ψ=π2, «CS(M2,c)=𝒢mSM1M2SG3u{à(SG)dans le plan(SGM1M2)orienté deGvers l'ext. du côté deM2,c}=𝒢mSM1M2SG3uGM2,c» effectivement centripète relativement à M1 et

Modèle:Alsi ψ=π2, «CS(M2,d)=𝒢mSM1M2SG3u{à(SG)dans le plan(SGM1M2)orienté deGvers l'ext. du côté deM2,c}=𝒢mSM1M2SG3uGM2,c=𝒢mSM1M2SG3uGM2,d» effectivement centripète relativement à M1.

Précisions sur les modifications du mouvement barycentrique du mobile réduit dues à l'influence de la force des marées

Modèle:AlDans le paragraphe « Conséquences de la force des marées sur le mouvement barycentrique du mobile réduit » traité plus haut dans ce chapitre, nous avons établi que le mouvement barycentrique de M, mobile réduit du système des deux points matériels (M1,M2), est

  • plan dans la mesure où le centre S de l'astre éloigné est dans le plan que le mobile réduit décrirait en absence de force des marées de l'astre et
  • une conique (ou branche de conique) dont G, le C.D.I[1]. du système des deux points est un (ou l'un des) foyer(s)[94], conique légèrement déformée par influence de la force des marées ;

Modèle:Alil nous reste à préciser les déformations de la trajectoire barycentrique de M dues à cette force des marées, nous observons :

  • une légère de la distance séparant M de G quand M1 et M2 sont alignés avec S, la déformation se faisant suivant la direction (SG) [S et M2 étant en opposition ou en conjonction par rapport à M1],
  • une légère de la distance séparant M de G quand M1M2 est à (SG), la déformation se faisant suivant la direction à (SG) [S et M2 étant en quadrature (d'un côté ou de l'autre) par rapport à M1] et
  • déformation variable en direction, sens et intensité en toutes positions du mobile réduit autres que celles correspondant à M2 en opposition, en conjonction ou en quadrature avec S par rapport à M1.

Modèle:AlCas où le mobile réduit décrit une trajectoire circulaire en absence de force des marées : si le centre S de l'astre éloigné est dans le plan du cercle décrit par le mobile réduit en absence de force des marées, on observe une déformation de ce cercle sous l'action de la force des marées telle que G reste un centre de symétrie du « cercle déformé » [un étirement à partir de G le long de (SG) et un tassement à partir de G le long de la à (SG), la courbe obtenue ressemblant à une coupe longitudinale d'un ballon de rugby].

Conséquences de la force des marées sur le mouvement relatif de M2 par rapport à M1

Modèle:AlÉtant donné que le mouvement barycentrique du mobile réduit du système des deux points matériels (M1,M2) s'identifie au mouvement relatif de M2 dans le référentiel 1, référentiel lié à M1 et en translation par rapport au référentiel barycentrique *[95], nous obtenons exactement le même mouvement que celui décrit au paragraphe « précisions sur les modifications du mouvement barycentrique du mobile réduit dues à l'influence de la force des marées » précédent, à savoir :

Modèle:Alle mouvement relatif de M2 dans le référentiel 1, est

  • plan dans la mesure où le centre S de l'astre éloigné est dans le plan que M2 décrirait en absence de force des marées de l'astre et
  • une conique (ou branche de conique) dont M1, est un (ou l'un des) foyer(s)[96], conique légèrement déformée par influence de la force des marées ;

Modèle:Alles déformations de la trajectoire relative de M2 dues à cette force des marées sont :

  • une légère de la distance séparant M2 de M1 quand M1 et M2 sont alignés avec S, la déformation se faisant suivant la direction (SM1) [S et M2 étant en opposition ou en conjonction par rapport à M1],
  • une légère de la distance séparant M2 de M1 quand M1M2 est à (SM1), la déformation se faisant suivant la direction à (SM1) [S et M2 étant en quadrature (d'un côté ou de Modèle:Nobr par rapport à M1] et
  • déformation variable en direction, sens et intensité en toutes positions de M2 autres que celles correspondant à M2 en opposition, en conjonction ou en quadrature avec S par rapport à M1.

Modèle:AlCas où le point matériel M2 décrit une trajectoire circulaire en absence de force des marées : si le centre S de l'astre éloigné est dans le plan du cercle décrit par M2 en absence de force des marées, on observe une déformation de ce cercle sous l'action de la force des marées telle que M1 reste un centre de symétrie du « cercle déformé » [un étirement à partir de M1 le long de (SM1) et un tassement à partir de M1 le long de la à (SM1), la courbe obtenue ressemblant à une coupe longitudinale d'un ballon de rugby].

Conséquences de la force des marées sur le mouvement barycentrique de chaque point

Modèle:AlÉtant donné que le mouvement barycentrique du point matériel «M2(m2)» se déduit de celui du mobile réduit «M(μ=m1m2m1+m2)» par homothétie de centre G et de rapport μm2 soit « M(G,μm2)M2 »[28]Modèle:,[97] d'où un mouvement plan dans la mesure où S est dans le plan du mouvement que décrirait M2 en absence de force des marées, la trajectoire décrite par M2 résultant de légères déformations d'une conique (ou branche de conique) dont G, le C.D.I[1]. du système des deux points est un (ou l'un des) foyer(s)[94], légères déformations dues à la force des marées {une légère de la distance séparant M2 de G quand M1 et M2 sont alignés avec S, la déformation se faisant suivant la direction (SG) et une légère de la distance séparant M2 de G quand M1M2 est à (SG), la déformation se faisant suivant la direction à (SG)} et

Modèle:AlModèle:Transparentque le mouvement barycentrique du point «M1(m1)» se déduit du mouvement barycentrique du mobile réduit «M(μ=m1m2m1+m2)» par homothétie de centre G et de rapport μm1 soit « M(G,μm1)M1 »[29]Modèle:,[97] d'où un mouvement plan dans la mesure où S est dans le plan du mouvement que décrirait M1 en absence de force des marées, la trajectoire décrite par M1 résultant de légères déformations d'une conique (ou branche de conique) dont G, le C.D.I[1]. du système des deux points est un (ou l'un des) foyer(s)[94], légères déformations dues à la force des marées {une légère de la distance séparant M1 de G quand M1 et M2 sont alignés avec S, la déformation se faisant suivant la direction (SG) et une légère de la distance séparant M1 de G quand M1M2 est à (SG), la déformation se faisant suivant la direction à (SG)}.

Notes et références

  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 1,15 1,16 1,17 et 1,18 Centre D'Inertie.
  2. On rappelle que le référentiel barycentrique d'un système de deux points matériels est le référentiel lié à son C.D.I. en translation relativement au référentiel d'étude galiléen .
  3. A priori * n'étant pas galiléen, M2 est soumis aux forces F2ext, F21 et à la pseudo-force d'inertie d'entraînement fin,e(M2)= m2a(G) d’où l’application de la r.f.d. à M2 dans * le mouvement barycentrique de M2, et comme m1GM1+m2GM2=0, la connaissance du mouvement barycentrique de M2 celle de M1.
  4. Ce qui est l’objet de ce chapitre.
  5. Repérer par rapport à M1 est arbitraire, on pourrait tout aussi bien choisir de repérer par rapport à M2 mais il faudrait, dans ce qui suit, permuter les indices 1 et 2.
  6. Laquelle est nulle par définition.
  7. C'est le référentiel lié à M1 en translation par rapport au référentiel d'étude et donc aussi en translation par rapport au référentiel barycentrique *.
  8. Le calcul en un autre point, par exemple G, conduisait à σ*=GM1p1*+GM2p2* soit, en remplaçant p1* par p2* et en factorisant, σ*=[GM2GM1]p2*=M1M2p2*=M1M2m1m2m1+m2v1(M2) par utilisation du résultat obtenu au paragraphe précédent.
  9. Le calcul du moment cinétique barycentrique du système des deux points pouvant être fait en n'importe quel point origine.
  10. Il est aisé de se souvenir que la quantité de mouvement barycentrique du mobile réduit ne peut être celle du système des deux points {M1,M2} car celle de ce dernier P*=(m1+m2)v*(G) est nulle.
  11. 11,00 11,01 11,02 11,03 11,04 11,05 11,06 11,07 11,08 et 11,09 Relation fondamentale de la dynamique newtonienne.
  12. C'est-à-dire la force que le point origine du repérage relatif (point lié au référentiel 1) exerce sur le point dont on cherche le repérage relatif.
  13. Les variables étant r1,2=M1M2, u1,2=M1M2r1,2 et (θ1,2,φ1,2) les deux angles permettant de repérer la direction de M1M2 dans l'espace selon le repérage sphérique.
  14. Si rM=GM [Modèle:1re coordonnée sphérique (radiale) de M dans son repérage sphérique de pôle G] et ur(M)= GMrM [Modèle:1er vecteur de base sphérique (radial) lié à M dans son repérage sphérique de pôle G], (θM,φM) étant les deux autres coordonnées sphériques (respectivement orthoradiale et azimutale) de M dans son repérage sphérique de pôle G.
  15. L'autre force s'exerçant sur M1 s'écrit F12=F21(r1,2,θ1,2,φ1,2)u2,1 avec la même composante sur u2,1 que celle de F21 sur u1,2.
  16. On rappelle que c'est la situation géométrique où l'énergie potentielle est choisie nulle.
  17. On rappelle que GM=M1M2 d'où rM=r1,2 et ur(M)=u1,2.
  18. La dernière égalité définissant l'énergie potentielle d'interaction entre les deux points.
  19. En choisissant une référence pour le mobile réduit formellement identique à celle précédemment choisie pour les deux points du système, à savoir quand M est à l'infini du C.D.I. G.
  20. 20,0 et 20,1 Somme de l'énergie potentielle et de la partie orthoradiale de l'énergie cinétique (barycentrique), l'énergie potentielle effective (barycentrique) Ueff* ne dépend que de rM et l'énergie mécanique (barycentrique) se réécrit Em*(M)=12μ(rM˙)2+Ueff*(rM) permettant de se ramener au traitement d'un problème à une dimension de paramètre rM.
  21. Si le mobile réduit est défini pour que son mouvement barycentrique s'identifie au mouvement relatif de M2 par rapport à M1 (et non l'inverse, ce qui l'est dans certaines présentations du mobile réduit, à savoir le mouvement barycentrique de ce dernier devant être identique au mouvement relatif de M1 par rapport à M2, dans cette présentation la force imposée au mobile réduit doit aussi être l'inverse c'est-à-dire F12, ajoutons qu'avec cette définition la quantité de mouvement barycentrique du mobile réduit s'identifie à la quantité de mouvement barycentrique du point M1).
  22. Applicable avec une origine de calcul des moments fixe dans * par exemple G.
  23. Le moment cinétique barycentrique du mobile réduit calculé en prenant G comme origine σG*(M) s'identifie au moment cinétique barycentrique du système des deux points σ* (lequel est indépendant du point origine choisi car la relation entre les moments cinétiques barycentriques du système calculés en deux origines distinctes O et O est σO*=σO*+OOP*, la résultante cinétique barycentrique du système étant, par définition du référentiel barycentrique, nulle) et la raison de la conservation du moment cinétique barycentrique du système est que ce dernier est isolé Modèle:Nobr de forces extérieures au système).
  24. Théorème obtenu en intégrant de part et d'autre le théorème de la puissance cinétique entre deux positions correspondant à des instants quelconques, le théorème de la puissance cinétique s'obtenant à partir de la r.f.d.n. (laquelle s'applique à condition d'imposer la force adéquate au mobile réduit) en multipliant scalairement de part et d'autre par v*(M) soit F21(rM)ur(M)v*(M)= μdv*dt(M)v*(M), le Modèle:1er membre définissant la puissance de la force appliquée au mobile réduit dans le référentiel barycentrique 𝒫*[F21(M)] qui s'identifie à la puissance développée par les forces intérieures au système {car 𝒫*[F21(M)]=F21(rM)ur(M)v*(M)=F21(r2,1)u2,1v1(M2), v*(M) s'identifiant à la vitesse relative de M2 dans 1 soit 𝒫*[F21(M)]=F21(r2,1)u2,1v1(M2)+F21(r2,1)u1,2v1(M1)=𝒫int}, le 2ème membre définissant la puissance cinétique barycentrique du mobile réduit (c'est-à-dire la dérivée par rapport au temps de l'énergie cinétique barycentrique du mobile réduit) qui s'identifie à la puissance cinétique barycentrique du système (la raison étant l'identification de l'énergie cinétique barycentrique du mobile réduit avec l'énergie cinétique barycentrique du système d'où l'identification de leurs dérivées temporelles) ;
    Modèle:Alle théorème de la puissance cinétique barycentrique appliqué au mobile réduit peut être aussi trouvé en appliquant le théorème de la puissance cinétique barycentrique appliqué au système isolé, chaque membre s'identifiant au membre correspondant du théorème de la puissance cinétique barycentrique appliqué au mobile réduit.
  25. La raison de la conservation de l'énergie mécanique barycentrique du système est que ce dernier isolé n'est soumis qu'à des forces intérieures conservatives.
  26. Le qualificatif « barycentrique » traduisant que le point origine est un point fixe du référentiel barycentrique *, par exemple G.
  27. A priori le qualificatif « barycentrique » n'est pas indispensable car le mobile réduit est défini, dans ce chapitre, uniquement dans le référentiel barycentrique * (il existe d'autres présentations où il n'est pas fait référence au référentiel barycentrique pour définir le mobile réduit mais ça n'a pas été ma démarche).
  28. 28,0 et 28,1 Le rapport ne faisant intervenir que les masses des points en présence, le mobile réduit et le point M2.
  29. 29,0 et 29,1 Le rapport ne faisant intervenir que les masses des points en présence, le mobile réduit et le point M1, le signe résultant du fait que le point M1 est le point par rapport auquel le mouvement relatif est défini (et non le point dont on décrit le mouvement relatif) dans la définition cinématique du mobile réduit.
  30. Voir le paragraphe « nature de la trajectoire d'un point soumis à un champ de force newtonien dans le « cas d'une force newtonienne attractive (k < 0) » du chap. 14 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI », les notions de mouvements à force centrale conservative se trouvant dans le chap. 12 intitulé « mouvement d'un point matériel dans un champ de force central conservatif : généralités » de la même leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du même cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  31. La permittivité diélectrique du vide (plus généralement d'un milieu isolant) est une constante caractérisant la réponse du vide (ou celle du milieu isolant) à l'action d'un champ électrique Modèle:Nobr la permittivité diélectrique du milieu est grande, moins la portée du champ électrique dans le milieu dans lequel il baigne l'est] ; la permittivité diélectrique de l'air sec étant 0,05% supérieure à celle du vide, on la confond usuellement avec cette dernière.
  32. Ce peut être, par exemple, le centre O de la source de l'espace champ de gravitation dont la répartition de masse est à symétrie sphérique (c'est-à-dire telle que la masse volumique de la source en P ne dépend que de la distance OP=rP) en une position située hors de cette source.
  33. L'orientation de l'axe focal étant choisie du foyer M1 vers le point de la conique (ou de la branche de conique) situé au minimum d'approche (et évidemment sur l'axe Modèle:Nobr c'est-à-dire le péricentre dans le cas de l'ellipse, le sommet dans le cas de la parabole ou de la branche d'hyperbole contournant le foyer M1.
  34. L'orientation de l'axe focal étant choisie du foyer G vers le point de la conique (ou de la branche de conique) situé au minimum d'approche (et évidemment sur l'axe Modèle:Nobr c'est-à-dire le péricentre dans le cas de l'ellipse, le sommet dans le cas de la parabole ou de la branche d'hyperbole contournant le foyer G.
  35. 35,0 et 35,1 Voir le paragraphe « définition de la constante des aires (détermination de la constante des aires dans le cas où elle n'est pas nulle) » du chap. 12 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  36. Voir le paragraphe « détermination de la nature de la trajectoire dans le cas d'une force newtonienne attractive » du chap. 14 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  37. 37,0 37,1 et 37,2 Voir le paragraphe « généralités (sur un système isolé de deux points en interaction newtonienne) » plus haut dans ce chapitre dans lequel mtot=m1+m2.
  38. Voir le paragraphe « définition de l'énergie potentielle U(r) dont dérive la force centrale conservative et exemples (cas d'une force newtonienne) » du chap. 12 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  39. C'est-à-dire la valeur de la variable pour laquelle l'énergie potentielle est choisie nulle.
  40. Voir le paragraphe « [[Mécanique_2_(PCSI)/Mouvement_d'un_point_matériel_dans_un_champ_de_force_central_conservatif_:_Généralités#2ème_intégrale_1ère_du_mouvement_d’un_point_à_force_centrale_quand_cette_dernière_est_conservative_:_conservation_de_son_énergie_mécanique_2|2ème intégrale Modèle:1re du mouvement d'un point à force centrale quand cette dernière est conservative]] » du chap. 12 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  41. Voir le paragraphe « détermination de l'énergie mécanique d'un point dans un champ de force newtonien attractif en fonction de l'excentricité de la conique décrite par le point » du chap. 17 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  42. Ou encore « vitesse parabolique ».
  43. Voir le paragraphe « établissement de l'énergie mécanique du point en mouvement elliptique dans un champ de force newtonien attractif en fonction du demi-grand axe de sa trajectoire » du chap. 17 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  44. En effet la distance séparant le foyer G du péricentre P s'écrivant «rP=p1+e» et celle séparant le foyer G de l'apocentre A «rA=p1e» avec «rP+rA=2a», nous en déduisons «p1+e+p1e=2a» ou «2p1e2=2a» d'où «p=a(1e2)».
  45. 45,00 45,01 45,02 45,03 45,04 45,05 45,06 45,07 45,08 et 45,09 Johannes Kepler (1571 - 1630) est un astronome germanique célèbre pour avoir étudié l'hypothèse héliocentrique de Nicolas Copernic [hypothèse que son professeur de mathématiques Michæl Mæstlin lui enseigna (ainsi qu’à tous ses meilleurs étudiants) à l’Université de Tübingen alors que l’enseignement officiel que M. Mæstlin donnait aux autres étudiants était toujours fondé sur l’hypothèse géocentrique de Ptolémée] affirmant (avec N. Copernic) que la Terre tourne autour du Soleil et découvrant que les planètes ne tournent pas autour du Soleil en suivant des trajectoires circulaires mais des trajectoires elliptiques ;
    Modèle:Alen 1600, poursuivi pour ses convictions religieuses (il était ministre du culte luthérien) et ses idées coperniciennes, il se réfugie à Prague pour devenir l’assistant de l’astronome (danois) Tycho Brahe, ce dernier faisant des observations très précises des mouvements des planètes mais (d’après J. Kepler) étant incapable de les exploiter correctement [T. Brahe ne croyait pas à l’héliocentrisme de Copernic, ni d’ailleurs au géocentrisme de Ptolémée, l’hypothèse qu’il soutenait plaçait la Terre au centre du monde, le Soleil ayant un mouvement circulaire autour de cette dernière et les autres planètes un mouvement circulaire autour du Soleil (et non autour de la Terre comme dans le géocentrisme de Ptolémée)] ;
    Modèle:AlT. Brahe demande alors à J. Kepler de calculer l’orbite précise de Mars, travail que ce dernier commence en 1603 et qu’il pensait réaliser en quelques semaines mais qui lui demanda près de six ans de calcul, période pendant laquelle il dégagea ses deux 1ères lois, sa 3ème loi étant découverte près de 10ans plus tard.
    Modèle:AlNicolas Copernic (1473 - 1543) chanoine, médecin et astronome polonais à qui on doit essentiellement la théorie physique de l'« héliocentrime » [consistant à considérer que c'est le Soleil et non la Terre qui est au centre du Système solaire].
    Modèle:Al Michæl Mæstlin (1550 - 1631) astronome et mathématicien allemand, connu essentiellement pour avoir été le mentor de Johannes Kepler ; on lui doit aussi le premier calcul connu de l'inverse du nombre d'or en 1597.
    Modèle:AlPtolémée (né vers l'an 100 - mort vers l'an 168) astronome et astrologue grec ayant vécu à Alexandrie (Égypte), on lui doit un traité d'astronomie connu de nos jours sous le nom d'Almageste [une somme des connaissances les plus avancées pour l'époque en mathématiques et astronomie] et un traité de géographie [une synthèse des connaissances géographiques du monde gréco-romain].
    Modèle:AlTycho Brahe (1546 - 1601) astronome danois ayant privilégié l'observation astronomique, il recueille ainsi un nombre très important de données beaucoup plus précises que celles obtenues par ses prédécesseurs ; il observe entre autres la Supernova de 1572 ainsi que la grande comète de 1577 qui lui permettent d'affirmer que ce ne sont pas des phénomènes atmosphériques
  46. Voir le paragraphe « 3ème loi de Kepler » du chap. 14 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI », le centre actif Soleil « ☉,(m)» devant être remplacé par «G,(mtot)».
  47. Voir le paragraphe « en complément, expression de l'énergie mécanique du point dans un champ de force newtonien attractif en fonction du demi-axe focal dans un mouvement hyperbolique » du chap. 17 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  48. En effet la distance séparant le foyer G du sommet P de la branche s'écrivant «GP=rP=p1+e» et le demi-axe focal a étant la distance séparant P du centre C de l'hyperbole complète Modèle:Nobr le point d'intersection des asymptotes situé sur l'axe focal) soit PC=a, la somme des deux est la distance séparant le foyer G du centre GC=c=ea de par la définition de l'excentricité e=ca [voir le paragraphe « définition bifocale d'une hyperbole » du chap. 11 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI »] d'où «GP+PC=GC rP+a=ea ou p1+e=a(e1)» d'où «p=a(e21)».
  49. 49,0 49,1 et 49,2 Condition Nécessaire.
  50. C'est-à-dire l'opposé de l'énergie cinétique barycentrique initiale du mobile réduit « K0* », « la relation Em,0*=K0* caractérisant un mouvement circulaire de point dans un champ de force gravitationnel newtonien ».
  51. La planète ayant la masse la plus grande étant Jupiter « ♃ », sa masse représente approximativement 11000 de celle du Soleil.
  52. En considérant Jupiter « ♃ », l'erreur introduite ne dépasse pas 0,1%.
  53. 53,0 53,1 53,2 et 53,3 Nicolas Copernic (1473 - 1543) chanoine, médecin et astronome polonais à qui on doit essentiellement la théorie physique de l'« héliocentrime » [consistant à considérer que c'est le Soleil et non la Terre qui est au centre du Système solaire].
  54. Ce qui est toujours réalisé pour une planète mais non pour un astéroïde ou une comète.
  55. Voir le paragraphe « [[Mécanique_2_(PCSI)/Mouvement_d'un_point_matériel_dans_un_champ_de_force_central_conservatif_:_Champ_newtonien,_lois_de_Kepler#1ère_loi_de_Kepler|Modèle:1re loi de Kepler]] » du chap. 14 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  56. Voir le paragraphe « 2ème loi de Kepler » du chap. 14 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  57. Voir le paragraphe « 3ème loi de Kepler » du chap. 14 de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  58. Edmond Halley (1656 - 1742) astronome et ingénieur britannique, surtout connu pour avoir été le premier à avoir déterminé la périodicité de la comète de 1682, période qu'il évalua à 76ans environ et dont la valeur correcte fût validée par le retour de la comète en 1758, 16ans après la mort de E. Halley.
  59. L’unité astronomique est une unité de longueur adaptée aux objets se déplaçant dans le système solaire représentant la valeur moyenne du rayon orbital de la Terre autour du Soleil soit «1ua 1,501011m».
  60. Le système « Terre ♁, Lune ☽ » dans le champ newtonien du « Soleil ☉ » peut être un exemple du cas étudié, mais aussi, avec des hypothèses un peu plus éloignées d’un système de deux points matériels, le système « Terre ♁, Océans » dans le champ newtonien de la « Lune ☽ » ou dans le champ newtonien du « Soleil ☉ » explication des marées océaniques
  61. 61,0 et 61,1 Voir le paragraphe « quantité de mouvement barycentrique du mobile réduit » plus haut dans ce chapitre, son établissement ne dépendant pas du caractère isolé du système des deux points.
  62. Voir le paragraphe « pseudo-force d'inertie d'entraînement dans le cas d'un référentiel d'entraînement en translation relativement au référentiel absolu galiléen » du chap. 2 de la leçon « Mécanique du point en référentiel non galiléen ».
  63. Voir le paragraphe « énoncé du théorème (dynamique newtonienne) » du chap. 9 de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  64. Voir le paragraphe « relation fondamentale de la dynamique newtonienne (r.f.d.n.) dans un référentiel non galiléen » du chap. 2 de la leçon « Mécanique du point en référentiel non galiléen ».
  65. 65,0 65,1 65,2 65,3 et 65,4 La somme d'une force et d'une pseudo-force n'existe, en tant que somme, que dans le référentiel dans laquelle elle est définie, c'est donc une « pseudo-force » d'où les guillemets qui entourent le terme « force m1m2m1+m2[Gext(M2)Gext(M1)]» qui devrait plutôt être qualifié de « pseudo-force m1m2m1+m2[Gext(M2)Gext(M1)]».
  66. 66,00 66,01 66,02 66,03 66,04 66,05 66,06 66,07 66,08 66,09 66,10 66,11 66,12 66,13 66,14 66,15 et 66,16 C'est un abus, on devrait plutôt dire « pseudo-force des marées appliquée à M2 dans le référentiel barycentrique * » [ou « pseudo-force des marées appliquée en l'un des points du doublet de points matériels étudié dans le référentiel barycentrique * du doublet »].
  67. 67,00 67,01 67,02 67,03 67,04 67,05 67,06 67,07 67,08 67,09 67,10 67,11 67,12 67,13 67,14 et 67,15 Qui doit être considéré comme galiléen, son caractère non galiléen déjà introduit ne devant pas l'être une 2ème fois.
  68. 68,0 et 68,1 En effet considérer * comme galiléen correspondant à un mouvement rectiligne uniforme du C.D.I. G du système c'est-à-dire au caractère isolé de ce dernier sous-entendant l'absence de l'espace champ de gravitation de l'astre éloigné (en fait ceci ne peut être envisagé que si la pseudo-force d'inertie d'entraînement sur le point dont on étudie le mouvement ainsi que la force d'attraction gravitationnelle de l'astre éloigné sont introduites par ailleurs, ce qui est le cas lors de l'utilisation de la notion de « force des marées »).
  69. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées voisinage du point O
  70. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées éloigné de l'astre
  71. Cette relation peut être vérifiée dans le paragraphe « notion de forces des marées » plus haut dans ce chapitre où on a établi que, dans le référentiel barycentrique * du système de deux points matériels {M1(m1),M2(m2)},
    Modèle:Alla « force des marées appliquée à M2» s'écrit «fmarées(M2)=m1m2m1+m2[Gext(M2)Gext(M1)]=μCext(M2)» avec * supposé « pseudo-galiléen » et
    Modèle:Alla « force des marées appliquée à M1» Modèle:Transparent«fmarées(M1)=m1m2m1+m2[Gext(M1)Gext(M2)]=μCext(M1)» avec * supposé « pseudo-galiléen ».
  72. « Voisinage de T» au sens commun du terme c'est-à-dire restant à proximité de T sans lui être confondu, mathématiquement la distance d(T,M) est devant la distance d(L,T), L étant le « centre » de la Lune ; en pratique le point matériel M n'étant pas une partie de la Terre est à une distance de son centre T supérieure au rayon de celle-ci (en en restant toutefois voisine).
  73. En effet la distance séparant le centre T de la Terre et le centre L de la Lune représente approximativement 60 fois le rayon de la Terre.
  74. « Voisinage de T» au sens commun du terme c'est-à-dire restant à proximité de T sans lui être confondu, mathématiquement la distance d(T,M) est devant la distance d(S,T), S étant le « centre » du Soleil ; en pratique le point matériel M n'étant pas une partie de la Terre est à une distance de son centre T supérieure au rayon de celle-ci (en en restant le plus souvent voisine).
  75. En effet la distance séparant le centre T de la Terre et le centre S du Soleil représente approximativement 23500 fois le rayon de la Terre.
  76. En fait une seule est une force, l'autre une pseudo-force selon l'explication de la note « 65 » plus haut dans ce chapitre d'où la présence de guillemets entourant le terme « forces ».
  77. Condition(s) Initiale(s).
  78. Ce Qu'il Fallait Démontrer.
  79. 79,0 et 79,1 On rappelle que le mouvement barycentrique du mobile réduit M s'identifie au mouvement relatif de M2 dans le référentiel 1, référentiel lié à M1 en translation relativement au référentiel barycentrique *.
  80. Représentation hors échelle.
  81. 81,0 et 81,1 Bien sûr s'il n'y a pas éclipse lunaire.
  82. 82,0 et 82,1 Bien sûr s'il n'y a pas éclipse solaire.
  83. 83,0 83,1 83,2 et 83,3 En astronomie deux astres sont en quadrature (ici le Soleil et la Lune) lorsque leur longitude céleste mesurée par rapport à un même 3ème (ici la Terre) vaut ±90° ;
    Modèle:Aldans le cas présent nous supposons que la Terre et la Lune sont situées à la même distance du Soleil, ce qui fait que les champs de gravitation solaire en T et L sont de même intensité.
  84. 84,0 et 84,1 C'est-à-dire que la partie éclairée de la Lune décroît avec le temps.
  85. 85,0 et 85,1 On voit la panse d'un “ d ” Modèle:1re lettre de « dernier ».
  86. 86,0 et 86,1 C'est-à-dire que la partie éclairée de la Lune croît avec le temps.
  87. 87,0 et 87,1 On voit la panse d'un “ p ” Modèle:1re lettre de « premier ».
  88. Laquelle sera faite dans le paragraphe « détermination algébrique dans le référentiel lié à M1 en translation par rapport au référentiel barycentrique du champ des marées pour quelques position particulières de M2 » de ce chapitre.
  89. 89,0 89,1 89,2 89,3 89,4 et 89,5 Voir les schémas du paragraphe « détermination graphique dans le référentiel lié à M1 en translation par rapport au référentiel barycentrique du champ des marées pour quelques positions particulières de M2 » plus haut dans ce chapitre.
  90. 90,0 90,1 90,2 90,3 et 90,4 Développement Limité.
  91. 91,0 91,1 91,2 91,3 et 91,4 Voir le paragraphe « développements limités à l'ordre 1 de quelques fonctions usuelles » du chap. 14 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » dans lequel (1+ε)n1+nε avec n* utilisé ici pour n=2 ou n=32.
  92. 92,0 et 92,1 De plus si la trajectoire de M2 autour de M1 dans le référentiel 1 est circulaire, les champs des marées de l'astre en les positions opposées M2,a et M2,b de M2 sont de même intensité [il en est de même en les positions opposées M2,c et M2,d de M2, leur intensité commune étant la moitié de celle des champs des marées de l'astre en les positions opposées M2,a et M2,b de M2].
  93. 93,0 et 93,1 Comme en astronomie deux points matériels sont en quadrature (ici S et M2) lorsque leur rayon vecteur d'origine un même 3ème point matériel (ici M1) vaut  ;
    Modèle:Aldans le cas présent nous supposons que M1 et M2,c sont situées à la même distance de S, ce qui fait que les champs de gravitation de S en M1 et M2,c sont de même intensité.
  94. 94,0 94,1 et 94,2 Dans le cas d'une branche d'hyperbole G est le foyer contourné par la branche.
  95. Voir le paragraphe « Définition (du mobile réduit d'un système de deux points matériels) » plus haut dans ce chapitre.
  96. Dans le cas d'une branche d'hyperbole M1 est le foyer contourné par la branche.
  97. 97,0 et 97,1 Voir le paragraphe « établissement du lien entre mouvements barycentriques du mobile réduit et de chaque point du système » plus haut dans ce chapitre.

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