Outils mathématiques pour la physique (PCSI)/Intégrales généralisées (ou impropres)

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Modèle:Chapitre


Notion d'intégrales généralisées (ou impropres) sur un intervalle

Rappel : intégrale d'une fonction continue par morceaux sur intervalle fermé (ou “intégrale propre”)

Modèle:AlRevoir le paragraphe « intégrale définie sur un intervalle fermé »[1] du chap.15 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».

Intégrale généralisée d'une fonction continue par morceaux sur un intervalle ouvert dont au moins une des bornes est infinie

Modèle:AlUne 1ère intégrale généralisée[2] d'une fonction continue par morceaux

f

est définie sur l'intervalle ouvert

[a,+[

avec

a

, comme la limite, dans la mesure où cette dernière existe et est finie, de

abf(x)dx

quand

b+

soit
Modèle:AlModèle:Transparent«

a+f(x)dx=lim\limits b+[abf(x)dx]

» si cette dernière existe et est finie[3] ;

Modèle:Alon peut définir une autre intégrale généralisée[2] de la fonction continue par morceaux f sur l'intervalle ouvert ],b] avec b, comme la limite, dans la mesure où cette dernière existe et est finie, de abf(x)dx quand a soit
Modèle:AlModèle:Transparent«bf(x)dx=lim\limits a[abf(x)dx]» si cette dernière existe et est finie[4] ;

Modèle:Alenfin on peut définir l'intégrale généralisée[2] de la fonction continue par morceaux f sur l'intervalle ouvert ],+[, comme la limite, dans la mesure où cette dernière existe et est finie, de abf(x)dx quand a et b+ soit
Modèle:AlModèle:Transparent«+f(x)dx=lim\limits b+{lim\limits a[abf(x)dx]}» si cette dernière existe et est finie[5].

Modèle:AlRemarque : Il ne suffit pas que f(x)0 quand x (ou quand x+) pour que a+f(x)dx (ou pour que bf(x)dx) converge[6],
Modèle:AlModèle:Transparentvoir deux exemples ci-dessous où f(x)0 quand x± et où la 1ère intégrale diverge alors que la 2ème converge :
Modèle:AlModèle:Transparent1er exemple : f(x)=1x qui 0 quand x± mais pour laquelle abdxx avec (a,b)(+)2diverge quand b+ car
Modèle:AlModèle:Transparentabdxx=[ln|x|]ab=ln(ba) et lim\limits b+[ln(ba)]=+ ;
Modèle:AlModèle:Transparent2nd exemple : f(x)=1x2 qui 0 quand x± et pour laquelle abdxx2 avec (a,b)(+)2converge quand b+ car
Modèle:AlModèle:Transparentabdxx2=[1x]ab=1a1b et lim\limits b+[1a1b]=1a d'où a+dxx2=1a.

Intégrale généralisée d'une fonction continue par morceaux sur un intervalle fermé à l'exception d'au moins une des bornes pour laquelle la fonction diverge

Modèle:AlUne 2ème intégrale généralisée[2] d'une fonction continue par morceaux f est définie sur l'intervalle fermé [a,b] avec (a,b)2 et f non définie en b[7], comme la limite, dans la mesure où cette dernière existe et est finie, de l'intégrale propre aξf(x)dx définie sur l'intervalle ouvert à droite [a,ξ[, limite quand ξb soit
Modèle:AlModèle:Transparent«abf(x)dx=lim\limits ξb[aξf(x)dx]» si cette dernière existe et est finie[8] ;

Modèle:Alon peut définir une autre intégrale généralisée[2] de la fonction continue par morceaux f sur l'intervalle fermé [a,b] avec (a,b)2 et f non définie en a[9], comme la limite, dans la mesure où cette dernière existe et est finie, de l'intégrale propre ξbf(x)dx définie sur l'intervalle ouvert à gauche ]ξ,b], limite quand ξa soit
Modèle:AlModèle:Transparent«abf(x)dx=lim\limits ξa[ξbf(x)dx]» si cette dernière existe et est finie[8] ;

Modèle:Alenfin on peut définir l'intégrale généralisée[2] de la fonction continue par morceaux f sur l'intervalle fermé [a,b] avec (a,b)2, f non définie en a et en b[10], comme la limite, dans la mesure où cette dernière existe et est finie, de ξζf(x)dx quand ξa et ζb soit
Modèle:AlModèle:Transparent«abf(x)dx=lim\limits ζb{lim\limits ξa[ξζf(x)dx]}» si cette dernière existe et est finie[8].

Modèle:AlRemarque : Le plus souvent f(x)± quand xb ou xa et f admet une primitive F,
Modèle:AlModèle:Transparentdans ces conditions l'intégrale convergera si F admet une limite finie ;
Modèle:AlModèle:Transparentil convient donc d'effectuer le calcul de l'intégrale « propre » pour conclure :
Modèle:AlModèle:Transparentsuivent deux exemples à conclusions différentes :
Modèle:AlModèle:Transparent1er exemple : f(x)=1bx qui ± quand xb mais pour laquelle abdxbx avec (a,b)2diverge car
Modèle:AlModèle:Transparentl'intégrale propre sur l'intervalle ouvert [a,ξ[ avec ξ<b s'évalue selon
Modèle:AlModèle:Transparentaξdxbx=[ln|bx|]aξ=ln(babξ) et lim\limits ξb[ln(babξ)]=+ ;
Modèle:AlModèle:Transparent2nd exemple : f(x)=1bx qui quand xb, pour laquelle abdxbx avec (a,b)2converge car
Modèle:AlModèle:Transparentl'intégrale propre sur l'intervalle ouvert [a,ξ[ avec ξ<b s'évalue selon
Modèle:AlModèle:Transparentaξdxbx=[2bx]aξ=2(bξba) d'une part et
Modèle:AlModèle:Transparentlim\limits ξb[2(bξ+ba)]=2ba d'autre part d'où
Modèle:AlModèle:Transparentabdxbx=2ba.

Intégrales curvilignes généralisées

Modèle:AlUne intégrale curviligne « propre »[11] se ramenant, après un choix judicieux de paramétrage, à un calcul d'intégrale « propre » sur un segment, il est aisé de prolonger les définitions données dans le paragraphe « notion d'intégrales généralisées (ou impropres) sur un intervalle » plus haut dans ce chapitre.

Intégrales curvilignes généralisées sur une courbe d'extension infinie

Modèle:AlL'intégrale curviligne généralisée d'une fonction f(M) continue par morceaux sur une courbe (Γ) d'extension infinie AB, notée A(Γ)Bf[M(s)]ds, converge si l'intégrale curviligne « propre » sur la courbe (Γ) dont l'extension AB est finie, «A(Γ)Bf[M(s)]ds»[11] admet une limite finie quand BB en suivant la courbe (Γ) et cette limite définit A(Γ)Bf[M(s)]ds soit
Modèle:AlModèle:Transparent«A(Γ)Bf[M(s)]ds=lim\limits B(Γ)B[A(Γ)Bf[M(s)]ds]» si cette dernière existe et est finie[12] ;

Modèle:Alon peut définir une autre intégrale curviligne généralisée de la fonction f(M) continue par morceaux sur la courbe (Γ) d'extension infinie AB, notée A(Γ)Bf[M(s)]ds, comme la limite, dans la mesure où elle existe et est finie, de «A(Γ)Bf[M(s)]ds»[11] quand AA en suivant la courbe (Γ) soit
Modèle:AlModèle:Transparent«A(Γ)Bf[M(s)]ds=lim\limits A(Γ)A[A(Γ)Bf[M(s)]ds]» si cette dernière existe et est finie[13] ;

Modèle:Alenfin on peut définir l'intégrale curviligne généralisée de la fonction f(M) continue par morceaux sur la courbe (Γ) d'extension infinie AB, notée A(Γ)Bf[M(s)]ds, comme la limite, dans la mesure où elle existe et est finie, de «A(Γ)Bf[M(s)]ds»[11] quand AA et BB en suivant la courbe (Γ) soit
Modèle:AlModèle:Transparent«A(Γ)Bf[M(s)]ds=lim\limits B(Γ)B{lim\limits A(Γ)A[A(Γ)Bf[M(s)]ds]}» si cette dernière existe et est finie[14].

Intégrales curvilignes généralisées sur une courbe d'extension finie d'une fonction divergeant en une de ses extrémités

Modèle:AlL'intégrale curviligne généralisée d'une fonction f(M) continue par morceaux sur une courbe (Γ) d'extension finie AB avec f(M) non définie en B extrémité droite de l'arc[15], intégrale curviligne généralisée notée A(Γ)Bf[M(s)]ds, est définie, comme la limite, dans la mesure où cette dernière existe et est finie, de l'intégrale curviligne propre «A(Γ)Pf[M(s)]ds»[11] définie sur l'arc ouvert à droite AP, P étant sur (Γ) avant B, limite quand PB en restant sur (Γ) soit
Modèle:AlModèle:Transparent«A(Γ)Bf[M(s)]ds=lim\limits PB[A(Γ)Pf[M(s)]ds]» si cette dernière existe et est finie[16] ;

Modèle:Alon peut définir une autre intégrale curviligne généralisée de la fonction f(M) continue par morceaux sur la courbe (Γ) d'extension finie AB avec f(M) non définie en A extrémité gauche de Modèle:Nobr intégrale curviligne généralisée notée A(Γ)Bf[M(s)]ds,
Modèle:AlModèle:Transparentselon la limite, dans la mesure où cette dernière existe et est finie, de l'intégrale curviligne propre «P(Γ)Bf[M(s)]ds»[11] définie sur l'arc ouvert à gauche PB, P étant sur (Γ) après A, limite quand PA en restant sur (Γ) soit
Modèle:AlModèle:Transparent«A(Γ)Bf[M(s)]ds=lim\limits PA[P(Γ)Bf[M(s)]ds]» si cette dernière existe et est finie[16] ;

Modèle:Alenfin on peut définir l'intégrale curviligne généralisée de la fonction f(M) continue par morceaux sur la courbe (Γ) d'extension finie AB avec f(M) non définie en A et B[17], intégrale curviligne généralisée notée A(Γ)Bf[M(s)]ds,
Modèle:AlModèle:Transparentselon la limite, dans la mesure où cette dernière existe et est finie, de l'intégrale curviligne propre «P(Γ)Qf[M(s)]ds»[11] définie sur l'arc ouvert aux deux extrémités PQ, P étant sur (Γ) après A et Q sur (Γ) avant B, limite quand PA et QB en restant sur (Γ) soit
Modèle:AlModèle:Transparent«A(Γ)Bf[M(s)]ds=lim\limits Q(Γ)B{lim\limits PA[P(Γ)Qf[M(s)]ds]}» si cette dernière existe et est finie[16].

Intégrales surfaciques généralisées

Modèle:AlUne intégrale surfacique[18] « propre »[19] se ramenant, après un choix judicieux de paramétrage, à un calcul d'intégrales « propres » emboîtées sur des segments, il est aisé de prolonger les définitions données dans le paragraphe « notion d'intégrales généralisées (ou impropres) sur un intervalle » plus haut dans ce chapitre.

Intégrales surfaciques généralisées sur une surface d'extension infinie

Modèle:AlL'intégrale surfacique[18] généralisée d'une fonction f(M) continue par morceaux sur une surface (Σ) d'extension infinie [c.-à-d. telle que le contour fermé (Γ) limitant (Σ) soit de longueur infinie], notée (Σ)f[M]dΣ [ou (Σ) limitée par (Γ)f[M]dΣ], converge si l'intégrale surfacique[18] « propre » sur la surface (Σ) dont l'extension est finie [car le contour fermé (Γ) limitant (Σ) est de longueur finie], Modèle:Nobr [ou (Σ) limitée par (Γ)f[M]dΣ]»[19] admet une limite finie quand (Γ)(Γ) de façon à ce que (Σ)(Σ)[20] définissant (Σ)f[M]dΣ [ou, de façon plus précise, (Σ) limitée par (Γ)f[M]dΣ] soit
Modèle:AlModèle:Transparent«(Σ)f[M]dΣ=lim\limits (Σ)(Σ)[(Σ)f[M]dΣ]» si cette dernière existe et est finie[21] s'écrivant encore
Modèle:AlModèle:Transparent«(Σ) limitée par (Γ)f[M]dΣ=lim\limits (Γ)(Γ)[(Σ) limitée par (Γ)f[M]dΣ]».

Modèle:AlExemples : Ci-dessous la recherche de la convergence ou divergence de deux intégrales surfaciques[18] généralisées d'une fonction à symétrie centrale[22] sur le plan xOy auquel on a retiré un petit disque de centre O[23], la 1ère étant divergente et la 2ème convergente :
Modèle:AlModèle:Transparent1er exemple : f(M)=1OM2=1ρ2 (à symétrie centrale[22]) avec intégration sur (Σ) [plan xOy auquel on a retiré le disque de centre O et de rayon a] ;
Modèle:AlModèle:Transparenton réalise l'intégration surfacique[18] propre sur (Σ) [disque de centre O de rayon R auquel on a retiré le disque de centre O et de rayon a],
Modèle:AlModèle:Transparent«(Σ)f(M)dΣ»[19] qui s'évalue selon aR1ρ22πρdρ[24] ou
Modèle:AlModèle:Transparent=aR2πdρρ=2πln[Ra] quand R ;
Modèle:AlModèle:Transparenten conclusion (Σ)1OM2dΣ diverge ;
Modèle:AlModèle:Transparent2nd exemple : f(M)=1OM3=1ρ3 (à symétrie centrale[22]) avec intégration sur (Σ) [plan xOy auquel on a retiré le disque de centre O et de rayon a] ;
Modèle:AlModèle:Transparenton réalise l'intégration surfacique[18] propre sur (Σ) [disque de centre O de rayon R auquel on a retiré le disque de centre O et de rayon a],
Modèle:AlModèle:Transparent«(Σ)f(M)dΣ»[19] qui s'évalue selon aR1ρ32πρdρ[24] ou
Modèle:AlModèle:Transparent=aR2πdρρ2=2π[1R+1a]2πa quand R ;
Modèle:AlModèle:Transparenten conclusion (Σ)1OM3dΣ converge.

Intégrales surfaciques généralisées sur une surface d'extension finie d'une fonction divergeant sur le contour limitant la surface ou en un point de celle-ci

Modèle:AlL'intégrale surfacique[18] généralisée d'une fonction f(M) continue par morceaux sur une surface (Σ) d'extension finie[25] avec f(M) non définie en tout point du contour fermé (Γ)[26] limitant (Σ), intégrale surfacique généralisée notée (Σ)f[M]dΣ [ou (Σ) limitée par (Γ)f[M]dΣ],
Modèle:AlModèle:Transparentest définie, comme la limite, dans la mesure où cette dernière existe et est finie, de l'intégrale surfacique[18] propre «(Σ*)f[M]dΣ»[19] calculée sur la surface (Σ*) définie comme la surface (Σ) à laquelle on a retiré un voisinage du contour fermé (Γ)[27], limite quand (Σ*)(Σ) [ou quand le voisinage du contour fermé (Γ)[27] tend vers ] soit
Modèle:AlModèle:Transparent«(Σ)f[M]dΣ=lim\limits (Σ*)(Σ)[(Σ*)f[M]dΣ]» si cette dernière existe et est finie[28].

Modèle:AlModèle:TransparentExemples : Ci-dessous la recherche de la convergence ou divergence de deux intégrales surfaciques[18] généralisées d'une fonction à symétrie centrale[22] sur
Modèle:AlModèle:Transparentle disque du plan xOy, de centre O, de rayon R,
Modèle:AlModèle:Transparentla 1ère étant divergente et la 2ème convergente :
Modèle:AlModèle:Transparent1er exemple : f(M)=1MM2=1(Rρ)2M(Γ) en position la plus proche de M (à symétrie centrale[22])
Modèle:AlModèle:Transparentavec intégration sur (Σ) [disque du plan xOy, de centre O et de rayon R] ;
Modèle:AlModèle:Transparenton réalise l'intégration surfacique propre sur (Σ*) [disque de centre O de rayon R auquel a été
Modèle:AlModèle:Transparentretiré un voisinage du contour fermé (Γ)[27]],
Modèle:AlModèle:Transparent«(Σ*)f(M)dΣ»[19] qui s'évalue selon 0(Rμ)1(Rρ)22πρdρ[24] ou
Modèle:AlModèle:Transparent={ρ=0ρ=Rμ1(Rρ)22π(Rρ)d(Rρ)}2πRρ=0ρ=Rμd(Rρ)(Rρ)2
Modèle:AlModèle:Transparent=2πρ=0ρ=Rμd(Rρ)Rρ2πRρ=0ρ=Rμd(Rρ)(Rρ)2
Modèle:AlModèle:Transparent=2π[ln(Rρ)]0Rμ2πR[1Rρ]0Rμ
Modèle:AlModèle:Transparent=2π{ln(μR)+R(1μ1R)}=2π{ln(μR)+Rμμ} forme
Modèle:AlModèle:Transparentindéterminée quand μ0[29] dont le 2ème terme entre accolades plus vite
Modèle:AlModèle:Transparentque le 1er ne quand μ d'où (Σ*)f(M)dΣ+ quand μ0 ;
Modèle:AlModèle:Transparenten conclusion (Σ)1MM2dΣ diverge [M(Γ) en position la plus proche de M] ;
Modèle:AlModèle:Transparent2nd exemple : f(M)=1MM=1RρM(Γ) en position la plus proche de M (à symétrie centrale[22])
Modèle:AlModèle:Transparentavec intégration sur (Σ) [disque du plan xOy, de centre O et de rayon R] ;
Modèle:AlModèle:Transparenton réalise l'intégration surfacique propre sur (Σ*) [disque de centre O de rayon R auquel a été
Modèle:AlModèle:Transparentretiré un voisinage du contour fermé (Γ)[27]],
Modèle:AlModèle:Transparent«(Σ*)f(M)dΣ»[19] qui s'évalue selon 0(Rμ)1Rρ2πρdρ[24] ou
Modèle:AlModèle:Transparent={ρ=0ρ=Rμ1Rρ2π(Rρ)d(Rρ)}2πRρ=0ρ=Rμd(Rρ)Rρ
Modèle:AlModèle:Transparent=2πρ=0ρ=Rμ(Rρ)12d(Rρ)2πRρ=0ρ=Rμ(Rρ)12d(Rρ)
Modèle:AlModèle:Transparent=2π{[23(Rρ)32]0RμR[2(Rρ)12]0Rμ}[30]
Modèle:AlModèle:Transparent=2π{23(μ32R32)2R(μR)}8π3R32 quand μ0 ;
Modèle:AlModèle:Transparenten conclusion (Σ)1MMdΣ=8π3R32 [M(Γ) en position la plus proche de M].

Modèle:AlOn peut définir une autre intégrale surfacique[18] généralisée de la fonction f(M) continue par morceaux sur une surface (Σ) d'extension finie[25] avec f(M) non définie en un point B[31], intégrale surfacique[18] généralisée notée (Σ)f[M]dΣ [ou (Σ) limitée par (Γ)f[M]dΣ],
Modèle:AlModèle:Transparentselon la limite, dans la mesure où cette dernière existe et est finie, de l'intégrale surfacique[18] propre «(Σ*)f[M]dΣ»[19] calculée sur la surface (Σ*) s'identifiant à (Σ) à laquelle on a retiré un voisinage du point B[32], limite quand (Σ*)(Σ) [ou quand le voisinage du point B tend vers ] soit
Modèle:AlModèle:Transparent«(Σ)f[M]dΣ=lim\limits (Σ*)(Σ)[(Σ*)f[M]dΣ]» si cette dernière existe et est finie[28].

Modèle:AlModèle:TransparentExemples : Ci-dessous la recherche de la convergence ou divergence de deux intégrales surfaciques[18] généralisées d'une fonction
Modèle:AlModèle:Transparentà symétrie centrale[22] sur le disque du plan xOy, de centre O et de rayon R,
Modèle:AlModèle:Transparentla 1ère étant divergente et la 2ème convergente :
Modèle:AlModèle:Transparent1er exemple : f(M)=1OM2=1ρ2 (à symétrie centrale[22]) avec intégration sur (Σ) [disque du plan xOy,
Modèle:AlModèle:Transparentde centre O et de rayon R] ;
Modèle:AlModèle:Transparenton réalise l'intégration surfacique propre sur (Σ*) [disque de centre O de rayon R
Modèle:AlModèle:Transparentsans le disque de centre O de rayon μ],
Modèle:AlModèle:Transparent«(Σ*)f(M)dΣ»[19] qui s'évalue selon μR1ρ22πρdρ[24] ou
Modèle:AlModèle:Transparent=μR2πdρρ= 2πln[Rμ] quand μ0 ;
Modèle:AlModèle:Transparenten conclusion (Σ)1OM2dΣ diverge ;
Modèle:AlModèle:Transparent2nd exemple : f(M)=1OM=1ρ (à symétrie centrale[22]) avec intégration sur (Σ) [disque du plan xOy,
Modèle:AlModèle:Transparentde centre O et de rayon R] ;
Modèle:AlModèle:Transparenton réalise l'intégration surfacique propre sur (Σ*) [disque de centre O de rayon R
Modèle:AlModèle:Transparentsans le disque de centre O de rayon μ],
Modèle:AlModèle:Transparent«(Σ*)f(M)dΣ»[19] qui s'évalue selon μR1ρ2πρdρ[24] ou
Modèle:AlModèle:Transparent=μR2πdρ=2π[Rμ]2πR quand μ0 ;
Modèle:AlModèle:Transparenten conclusion (Σ)1OMdΣ=2πR donc effectivement convergente.

Intégrales volumiques généralisées

Modèle:AlUne intégrale volumique « propre »[33] se ramenant, après un choix judicieux de paramétrage, à un calcul d'intégrales « propres » emboîtées sur des segments, il est aisé de prolonger les définitions données dans le paragraphe « notion d'intégrales généralisées (ou impropres) sur un intervalle » plus haut dans ce chapitre.

Intégrales volumiques généralisées sur une expansion tridimensionnelle d'extension infinie

Modèle:AlL'intégrale volumique généralisée d'une fonction f(M) continue par morceaux sur une expansion tridimensionnelle (𝒱) d'extension infinie [c.-à-d. telle que la surface (Σ) limitant (𝒱) soit d'aire infinie], notée (𝒱)f[M]d𝒱 [ou encore (𝒱) limitée par (Σ)f[M]d𝒱], converge si l'intégrale volumique « propre »[33] sur l'expansion tridimensionnelle (𝒱) dont l'extension est finie [car la surface (Σ) limitant (𝒱) est d'aire finie], «(𝒱)f[M]d𝒱 [ou encore (𝒱) limitée par (Σ)f[M]d𝒱]»[33] admet une limite finie quand (Σ)(Σ) de façon à ce que (𝒱)(𝒱)[34] et cette limite définit (𝒱)f[M]d𝒱 [ou encore (𝒱) limitée par (Σ)f[M]dΣ] soit
Modèle:AlModèle:Transparent«(𝒱)f[M]d𝒱=lim\limits (𝒱)(𝒱)[(𝒱)f[M]d𝒱]» si cette dernière existe et est finie[35] s'écrivant encore
Modèle:AlModèle:Transparent«(𝒱) limitée par (Σ)f[M]d𝒱=lim\limits (Σ)(Σ)[(𝒱) limitée par (Σ)f[M]d𝒱]».

Modèle:AlExemples : Ci-dessous la recherche de la convergence ou divergence de deux intégrales volumiques généralisées d'une fonction à symétrie sphérique[36] sur l'espace entier auquel on a retiré une petite boule de centre O[37], la 1ère étant divergente et la 2ème convergente :
Modèle:AlModèle:Transparent1er exemple : f(M)=1OM3=1r3 (à symétrie sphérique[36]) avec intégration sur (𝒱) [espace entier auquel on a retiré une petite boule de centre O et de rayon a] ;
Modèle:AlModèle:Transparenton réalise l'intégration volumique propre sur (𝒱) [boule de centre O de rayon R auquel on a retiré la petite boule de centre O et de rayon a],
Modèle:AlModèle:Transparent«(𝒱)f(M)d𝒱»[33] qui s'évalue selon aR1r34πr2dr[38] ou
Modèle:AlModèle:Transparent=aR4πdrr=4πln[Ra] quand R ;
Modèle:AlModèle:Transparenten conclusion (𝒱)1OM3d𝒱 diverge ;
Modèle:AlModèle:Transparent2nd exemple : f(M)=1OM4=1r4 (à symétrie sphérique[36]) avec intégration sur (𝒱) [espace entier auquel on a retiré une petite boule de centre O et de rayon a] ;
Modèle:AlModèle:Transparenton réalise l'intégration volumique propre sur (𝒱) [boule de centre O de rayon R auquel on a retiré la petite boule de centre O et de rayon a],
Modèle:AlModèle:Transparent«(𝒱)f(M)d𝒱»[33] qui s'évalue selon aR1r44πr2dr[38] ou
Modèle:AlModèle:Transparent=aR4πdrr2=4π[1R+1a]4πa quand R ;
Modèle:AlModèle:Transparenten conclusion (𝒱)1OM4d𝒱=4πa donc effectivement convergente.

Intégrales volumiques généralisées sur une expansion tridimensionnelle d'extension finie d'une fonction divergeant sur la surface limitant l'expansion tridimensionnelle ou en un point de cette dernière

Modèle:AlL'intégrale volumique généralisée d'une fonction f(M) continue par morceaux sur une expansion tridimensionnelle (𝒱) dont l'extension est finie[39] avec f(M) non définie en tout point de la surface fermée (Σ)[40] limitant (𝒱), intégrale volumique généralisée notée (𝒱)f[M]d𝒱 [ou (𝒱) limitée par (Σ)f[M]d𝒱],
Modèle:AlModèle:Transparentest définie, comme la limite, dans la mesure où cette dernière existe et est finie, de l'intégrale volumique propre[33] Modèle:Nobr calculée sur l'expansion tridimensionnelle (𝒱*) définie comme l'expansion tridimensionnelle (𝒱) à laquelle on a retiré un voisinage de la surface fermée (Σ)[41], limite quand (𝒱*)(𝒱) [ou quand le voisinage de la surface fermée (Σ)[41] limitant 𝒱 tend vers ] soit
Modèle:AlModèle:Transparent«(𝒱)f[M]d𝒱=lim\limits (𝒱*)(𝒱)[(𝒱*)f[M]d𝒱]» si cette dernière existe et est finie[42].

Modèle:AlModèle:TransparentExemples : Ci-dessous la recherche de la convergence ou divergence de deux intégrales volumiques généralisées d'une fonction à symétrie sphérique[36] sur
Modèle:AlModèle:Transparentla sphère de centre O, de rayon R,
Modèle:AlModèle:Transparentla 1ère étant divergente et la 2ème convergente :
Modèle:AlModèle:Transparent1er exemple : f(M)=1MM3=1(Rr)3M(Σ) en position la plus proche de M (à symétrie sphérique[36])
Modèle:AlModèle:Transparentavec intégration sur (𝒱) [boule, de centre O et de rayon R] ;
Modèle:AlModèle:Transparenton réalise l'intégration volumique propre sur (𝒱*) [boule de centre O de rayon R auquel a été
Modèle:AlModèle:Transparentretiré un voisinage de la surface fermée (Σ)[41]],
Modèle:AlModèle:Transparent«(𝒱*)f(M)d𝒱»[33] qui s'évalue selon 0(Rμ)1(Rr)34πr2dr[38] ou
Modèle:AlModèle:Transparent=4π{r=0r=Rμ1(Rr)3(Rr)2d(Rr)
Modèle:AlModèle:Transparent+2Rr=0r=Rμ1(Rr)3(Rr)d(Rr)
Modèle:AlModèle:TransparentR2r=0r=Rμ1(Rr)3d(Rr)}[43]
Modèle:AlModèle:Transparent=4π{r=0r=Rμd(Rr)(Rr)+2Rr=0r=Rμd(Rr)(Rr)2
Modèle:AlModèle:TransparentR2r=0r=Rμd(Rr)(Rr)3}
Modèle:AlModèle:Transparent=4π{[ln(Rr)]0Rμ+2R[1Rr]0RμR2[12(Rr)2]0Rμ}[30]
Modèle:AlModèle:Transparent=4π{ln(Rμ)+2R(1R1μ)R22(1R21μ2)} forme indéterminée
Modèle:AlModèle:Transparentquand μ0[44] dont le 3ème terme entre accolades plus vite que le 2ème ne
Modèle:AlModèle:Transparentet que le 1er ne
Modèle:AlModèle:Transparentquand μ vers 0 d'où
Modèle:AlModèle:Transparent(𝒱*)f(M)d𝒱+ quand μ0 ;
Modèle:AlModèle:Transparenten conclusion (𝒱)1MM3d𝒱 diverge [M(Σ) en position la plus proche de M] ;
Modèle:AlModèle:Transparent2nd exemple : f(M)=1MM=1RrM(Σ) en position la plus proche de M (à symétrie sphérique[36])
Modèle:AlModèle:Transparentavec intégration sur (𝒱) [boule, de centre O et de rayon R] ;
Modèle:AlModèle:Transparenton réalise l'intégration volumique propre sur (𝒱*) [boule de centre O de rayon R auquel a été
Modèle:AlModèle:Transparentretiré un voisinage de la surface fermée (Σ)[41]],
Modèle:AlModèle:Transparent«(𝒱*)f(M)d𝒱»[33] qui s'évalue selon 0(Rμ)1Rr4πr2dr[38] ou
Modèle:AlModèle:Transparent=4π{r=0r=Rμ1Rr(Rr)2d(Rr)
Modèle:AlModèle:Transparent+2Rr=0r=Rμ1Rr(Rr)d(Rr)
Modèle:AlModèle:TransparentR2r=0r=Rμ1Rrd(Rr)}[43]
Modèle:AlModèle:Transparent=4π{r=0r=Rμ(Rr)32d(Rr)+2Rr=0r=Rμ(Rr)12d(Rr)
Modèle:AlModèle:TransparentR2r=0r=Rμd(Rr)Rr}
Modèle:AlModèle:Transparent=4π{[25(Rr)52]0Rμ+2R[23(Rr)32]0Rμ
Modèle:AlModèle:TransparentR2[2(Rr)12]0Rμ}[30]
Modèle:AlModèle:Transparent=4π{25(R52μ52)43R(R32μ32)+2R2(R12μ12)} de limite
Modèle:AlModèle:Transparentfinie quand μ0 égale à «(8π516π3+8π)R52=6415R52» d'où
Modèle:AlModèle:Transparent(𝒱*)f(M)d𝒱6415R52 quand μ0 (𝒱)1MMd𝒱 effectivement convergente ;
Modèle:AlModèle:Transparenten conclusion (𝒱)1MMd𝒱=6415R52 [M(Σ) en position la plus proche de M].

Modèle:AlOn peut définir une autre intégrale volumique généralisée de la fonction f(M) continue par morceaux sur une expansion tridimensionnelle (𝒱) d'extension finie[39] avec f(M) non définie en un point Modèle:Nobr intégrale volumique généralisée notée (𝒱)f[M]d𝒱 [ou (𝒱) limitée par (Σ)f[M]d𝒱]
Modèle:AlModèle:Transparentselon la limite, dans la mesure où cette dernière existe et est finie, de l'intégrale volumique propre[33] «(𝒱*)f[M]d𝒱»[33] calculée sur l'expansion tridimensionnelle (𝒱*) s'identifiant à (𝒱) à laquelle a été retiré un voisinage du point B[45], limite quand (𝒱*)(𝒱) [ou quand le voisinage du point B tend vers ] soit
Modèle:AlModèle:Transparent«(𝒱)f[M]d𝒱=lim\limits (𝒱*)(𝒱)[(𝒱*)f[M]d𝒱]» si cette dernière existe et est finie[42].

Modèle:AlModèle:TransparentExemples : Ci-dessous la recherche de la convergence ou divergence de deux intégrales volumiques généralisées d'une fonction
Modèle:AlModèle:Transparentà symétrie sphérique[36] sur la boule de centre O et de rayon R,
Modèle:AlModèle:Transparentla 1ère étant divergente et la 2ème convergente :
Modèle:AlModèle:Transparent1er exemple : f(M)=1OM3=1r3 (à symétrie sphérique[36]) avec intégration sur (𝒱) [boule de centre O, de rayon R],
Modèle:AlModèle:Transparenton réalise l'intégration volumique propre sur (𝒱*) [boule de centre O, de rayon R sans
Modèle:AlModèle:Transparentla boule de centre O, de rayon μ],
Modèle:AlModèle:Transparent«(𝒱*)f(M)d𝒱»[33] qui s'évalue selon μR1r34πr2dr[38] ou
Modèle:AlModèle:Transparent=μR4πdrr=4πln[Rμ] quand μ0 ;
Modèle:AlModèle:Transparenten conclusion (𝒱)1OM3d𝒱 diverge ;
Modèle:AlModèle:Transparent2nd exemple : f(M)=1OM2=1r2 (à symétrie sphérique[36]) avec intégration sur (𝒱) [boule de centre O, de rayon R],
Modèle:AlModèle:Transparenton réalise l'intégration volumique propre sur (𝒱*) [boule de centre O, de rayon R sans
Modèle:AlModèle:Transparentla boule de centre O, de rayon μ],
Modèle:AlModèle:Transparent«(𝒱*)f(M)d𝒱»[33] qui s'évalue selon μR1r24πr2dr[38] ou
Modèle:AlModèle:Transparent=μR4πdr=4π[Rμ]4πR quand μ0 ;
Modèle:AlModèle:Transparenten conclusion (𝒱)1OM2d𝒱=4πR donc effectivement convergente.

Notes et références

  1. Que l’on peut qualifier d’“ intégrale propre ” par opposition aux intégrales impropres ou généralisées définies par la suite.
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 et 2,5 Ou intégrale impropre.
  3. Si la limite n'existe pas ou si elle existe mais est ± on dit que l'intégrale a+f(x)dx diverge (sinon on dit qu'elle converge).
  4. Si la limite n'existe pas ou si elle existe mais est ± on dit que l'intégrale bf(x)dx diverge (sinon on dit qu'elle converge).
  5. Si la limite n'existe pas ou si elle existe mais est ± on dit que l'intégrale +f(x)dx diverge (sinon on dit qu'elle converge).
  6. Par contre il y a nécessité que f(x)0 quand x (ou quand x+) sinon a+f(x)dx (ou bf(x)dx) diverge.
  7. Raison pour laquelle l'intégrale sur l'intervalle fermé [a,b] est qualifiée de « généralisée » ; on peut avoir par exemple lim\limits xbf(x)=±.
  8. 8,0 8,1 et 8,2 Si la limite n'existe pas ou si elle existe mais est ± on dit que l'intégrale abf(x)dx diverge (sinon on dit qu'elle converge).
  9. Raison pour laquelle l'intégrale sur l'intervalle fermé [a,b] est qualifiée de « généralisée » ; on peut avoir par exemple lim\limits xaf(x)=±.
  10. Raison pour laquelle l'intégrale sur l'intervalle fermé [a,b] est qualifiée de « généralisée » ; on peut avoir par exemple lim\limits xaf(x)=± et lim\limits xbf(x)=±.
  11. 11,0 11,1 11,2 11,3 11,4 11,5 et 11,6 Voir le paragraphe « les deux types d'intégrales curvilignes sur une portion de courbe continue » du chap.15 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  12. Si la limite n'existe pas ou si elle existe mais est on dit que l'intégrale A(Γ)Bf[M(s)]ds diverge (sinon on dit qu'elle converge).
  13. Si la limite n'existe pas ou si elle existe mais est on dit que l'intégrale A(Γ)Bf[M(s)]ds diverge (sinon on dit qu'elle converge).
  14. Si la limite n'existe pas ou si elle existe mais est on dit que l'intégrale A(Γ)Bf[M(s)]ds diverge (sinon on dit qu'elle converge).
  15. Raison pour laquelle l'intégrale curviligne sur l'arc fermé AB est qualifiée de « généralisée » ; on peut avoir par exemple lim\limits MBf(M)=±.
  16. 16,0 16,1 et 16,2 Si la limite n'existe pas ou si elle existe mais est on dit que l'intégrale A(Γ)Bf[M(s)]ds diverge (sinon on dit qu'elle converge).
  17. Raison pour laquelle l'intégrale curviligne sur l'arc fermé AB est qualifiée de « généralisée » ; on peut avoir par exemple lim\limits MAf(M)=± et lim\limits MBf(M)=±.
  18. 18,00 18,01 18,02 18,03 18,04 18,05 18,06 18,07 18,08 18,09 18,10 18,11 et 18,12 Ou intégrale(s) de surface.
  19. 19,00 19,01 19,02 19,03 19,04 19,05 19,06 19,07 19,08 et 19,09 Voir le paragraphe « les deux types d'intégrales surfaciques et les grandes lignes de la méthode d'évaluation » du chap.17 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  20. Il faudrait préciser comment faire tendre (Γ) vers (Γ), ce qui n'a rien d'évident, nous n'entrons pas dans cette difficulté et supposons « intuitive » cette façon de faire : voir exemple ci-dessous ;
    Modèle:Alprenant le plan xOy comme surface (Σ) d'extension infinie, (Σ) est alors limitée par le cercle (Γ) de centre O et de rayon effectivement de longueur infinie ; nous pouvons approcher l'intégrale surfacique généralisée sur le plan xOy [noté (Σ)] en évaluant l'intégrale surfacique « propre » sur le disque (Σ) limité par le cercle (Γ) de centre O et de rayon R et en faisant tendre (Γ) vers (Γ), ce qui s'obtient alors en faisant tendre le rayon R vers l' ;
    Modèle:Alil est en fait toujours possible de paramétrer (Γ) [ici le paramètre est le rayon R] et (Γ)(Γ) correspond alors à une limite (finie ou infinie) du paramètre [ici la limite est infinie].
  21. Si la limite n'existe pas ou si elle existe mais est on dit que l'intégrale (Σ)f[M]dΣ [ou (Σ) limitée par (Γ)f[M]dΣ] diverge (sinon on dit qu'elle converge).
  22. 22,0 22,1 22,2 22,3 22,4 22,5 22,6 22,7 et 22,8 C.-à-d. une fonction invariante par rotation autour d'un point O en restant dans un même plan passant par O ; si le plan est xOy et qu'on adopte le repérage polaire, la fonction est indépendante de θ=(Ox,OM)^, ne dépendant que de ρ=OM.
  23. La raison en étant que la fonction à intégrer diverge en O.
  24. 24,0 24,1 24,2 24,3 24,4 et 24,5 On utilise la forme semi-intégrée de l'élément de surface en polaire à savoir 2πρdρ résultant de l'intégration sur θ de 0 à 2π de ρdθdρ voir le paragraphe « notion d'élément de surface semi-intégré » du chap.17 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » [le principe y est donné mais l'exemple présent n'y est pas traité].
  25. 25,0 et 25,1 C.-à-d. tel que le contour fermé (Γ) limitant (Σ) soit de longueur finie.
  26. Raison pour laquelle l'intégrale surfacique sur la surface (Σ) est qualifiée de « généralisée » ; on peut avoir par exemple lim\limits MM0(Γ)f(M)=±.
  27. 27,0 27,1 27,2 et 27,3 Un voisinage d'un contour fermé (Γ), noté 𝒱(Γ), nécessiterait une définition mathématique plus précise mais nous nous contenterons d'une explicitation sur un exemple ;
    Modèle:Alconsidérons comme surface (Σ) le disque de centre O et de rayon R limité par le cercle (Γ), 𝒱(Γ) est un voisinage de (Γ) si et seulement s'il existe un réel strictement positif μ tel que l'anneau (𝒜μ)[inclus dans (Σ)] de centre de O, compris entre le cercle (Γ) et le cercle de centre O et de rayon Rμ est inclus dans 𝒱(Γ) soit encore (𝒜μ)𝒱(Γ) ;
    Modèle:Aldans ce cas la surface (Σ*) est tout disque de centre O et de rayon Rμμ est un réel quelconque inclus dans ]0,R[.
  28. 28,0 et 28,1 Si la limite n'existe pas ou si elle existe mais est on dit que l'intégrale (Σ)f[M]dΣ diverge (sinon on dit qu'elle converge).
  29. Le 1er terme de l'expression entre accolades étant équivalant à ln(μ) quand μ0 et le 2ème terme équivalent à Rμ+ quand μ0.
  30. 30,0 30,1 et 30,2 Une « primitive de un avec n/{1} est un+1n+1».
  31. Raison pour laquelle l'intégrale surfacique sur la surface (Σ) est qualifiée de « généralisée » ; on peut avoir par exemple lim\limits MBf(M)=±.
  32. Un voisinage d'un point B, noté 𝒱(B), nécessiterait une définition mathématique plus précise mais nous nous contenterons d'une explicitation sur un exemple ;
    Modèle:Alconsidérons comme surface (Σ) le disque de centre B, limité par le cercle (Γ) et de rayon R, 𝒱(B) est un voisinage de B si et seulement s'il existe un réel strictement positif μ tel que le disque (𝒟μ)[inclus dans (Σ)] de centre de B et de rayon μ est inclus dans 𝒱(B) soit encore (𝒟μ)𝒱(B) ;
    Modèle:Aldans ce cas la surface (Σ*) est tout anneau de centre B, de rayon intérieur μ et de rayon extérieur Rμ est un réel quelconque inclus dans ]0,R[.
  33. 33,00 33,01 33,02 33,03 33,04 33,05 33,06 33,07 33,08 33,09 33,10 et 33,11 Voir le paragraphe « les deux types d'intégrales volumiques » du chap.17 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  34. Il faudrait préciser comment faire tendre (Σ) vers (Σ), ce qui n'a rien d'évident, nous n'entrons pas dans cette difficulté et supposons « intuitive » cette façon de faire : voir exemple ci-dessous ;
    Modèle:Alprenant l'espace entier comme expansion tridimensionnelle (𝒱) d'extension infinie, (𝒱) est alors limitée par la sphère (Σ) de centre O et de rayon effectivement d'aire infinie ; nous pouvons approcher l'intégrale volumique généralisée sur l'espace entier [noté (𝒱)] en évaluant l'intégrale « propre » sur la boule (𝒱) limité par la sphère (Σ) de centre O et de rayon R et en faisant tendre (Σ) vers (Σ), ce qui s'obtient alors en faisant tendre le rayon R vers l' ;
    Modèle:Alil est en fait toujours possible de paramétrer (Σ) [ici le paramètre est le rayon R] et (Σ)(Σ) correspond alors à une limite (finie ou infinie) du paramètre [ici la limite est infinie].
  35. Si la limite n'existe pas ou si elle existe mais est on dit que l'intégrale volumique (𝒱)f[M]d𝒱 [ou (𝒱) limitée par (Σ)f[M]d𝒱] diverge (sinon on dit qu'elle converge).
  36. 36,0 36,1 36,2 36,3 36,4 36,5 36,6 36,7 et 36,8 C.-à-d. une fonction invariante par rotation autour d'un point O ; si on adopte le repérage sphérique, la fonction est indépendante de θ=(Oz,OM)^ et de φ=(Ox,OMxy)^, ne dépendant que de r=OM.
  37. La raison en étant que la fonction à intégrer diverge en O.
  38. 38,0 38,1 38,2 38,3 38,4 et 38,5 On utilise la forme semi-intégrée de l'élément de volume en sphérique lors d'une symétrie sphérique de la fonction à intégrer à savoir 4πr2dr résultant de l'intégration sur θ de 0 à π et sur φ de 0 à 2π de r2sin(θ)dθdφdr voir le paragraphe « notion d'élément de volume semi-intégré (1er exemple) » du chap.17 de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  39. 39,0 et 39,1 C.-à-d. telle que la surface (Σ) limitant (𝒱) soit d'aire finie.
  40. Raison pour laquelle l'intégrale volumique sur l'expansion tridimensionnelle (𝒱) est qualifiée de « généralisée » ; on peut avoir par exemple lim\limits MM0(Σ)f(M)=±.
  41. 41,0 41,1 41,2 et 41,3 Un voisinage d'une surface fermée (Σ), noté 𝒱(Σ), nécessiterait une définition mathématique plus précise mais nous nous contenterons d'une explicitation sur un exemple ;
    Modèle:Alconsidérons comme expansion tridimensionnelle (𝒱) la boule de centre O et de rayon R limitée par la sphère (Σ), 𝒱(Σ) est un voisinage de (Σ) si et seulement s'il existe un réel strictement positif μ tel que la couche sphérique (𝒞μ)[inclus dans (𝒱)] de centre de O, compris entre la sphère (Σ) et la sphère de centre O et de rayon Rμ est inclus dans 𝒱(Σ) soit encore (𝒞μ)𝒱(Σ) ;
    Modèle:Aldans ce cas l'expansion tridimensionnelle (𝒱*) est toute boule de centre O et de rayon Rμμ est un réel quelconque inclus dans ]0,R[.
  42. 42,0 et 42,1 Si la limite n'existe pas ou si elle existe mais est on dit que l'intégrale (𝒱)f[M]d𝒱 diverge (sinon on dit qu'elle converge).
  43. 43,0 et 43,1 En effet on utilise r2=(Rr)22R(Rr)+R2 r2dr=(Rr)2d(Rr)+2R(Rr)d(Rr)R2d(Rr).
  44. Le 1er terme de l'expression entre accolades étant équivalant à ln(μ)+ quand μ0, le 2ème terme équivalent à 2Rμ quand μ0 et le 3ème terme équivalent à R22μ2+ quand μ0.
  45. Un voisinage d'un point B, noté 𝒱(B), nécessiterait une définition mathématique plus précise mais nous nous contenterons d'une explicitation sur un exemple ;
    Modèle:Alconsidérons comme expansion tridimensionnelle (𝒱) la boule de centre B, limité par la sphère (Σ) et de rayon R, 𝒱(B) est un voisinage de B si et seulement s'il existe un réel strictement positif μ tel que la boule (μ)[inclus dans (𝒱)] de centre de B et de rayon μ est inclus dans 𝒱(B) soit encore (μ)𝒱(B) ;
    Modèle:Aldans ce cas l'expansion tridimensionnelle (𝒱*) est toute couche sphérique de centre B, de rayon intérieur μ et de rayon extérieur Rμ est un réel quelconque inclus dans ]0,R[.

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