Recherche:Sur l’extension des genres grammaticaux en français
Au-delà du stéréotype phallocratique du puissant – assimilé au viril – ayant un droit naturel de domination, sur le vulnérable – assimilé au féminin – la question du genre biologique et sociologique a fait l’objet d’une large couverture dans les humanités, notamment à travers les études de genre. Dans cette mouvance, ce projet de recherche vise à fournir une analyse grammaticale du genre en français dans une perspective principalement synchronique, sous le spectre de ses implications représentationelles.
Cette recherche souhaite notamment éclairer les usages et les descriptions linguistiques des usages au regard de l’influence qu’elles exercent sur la représentation du monde pour ses usagers. Après un exposé des genres grammaticaux existants ne se bornant pas au français, et une analyse critique des grammaires usuelles du français plus particulièrement, elle proposera des champs de pratiques alternatives possiblement utiles aux sociétés qui, dans un souci de justice, porterait le principe d’équité citoyenne jusque dans les prémisses tacitement intégrées dans la langue qu’elle emploei.
D’un autre côté, cette recherche ne se borne pas au seul cas du genre grammatical lorsqu’il interfère avec les logiques de stéréotype sexuel, qui alimente grandement cette thématique et souvent en limite la perspective[1]. Loin de se caler sur cette considération sexualisante du monde, le traitement du genre grammatical varie déjà amplement d’une langue à l’autre dans le temps et l’espace, aussi bien dans son étendu (genre commun, genre neutre…) que dans sa logique (genre animé, genre inanimé…). Cette recherche vise donc au contraire à élargir le plus possible l’exploration des genres grammaticaux employés ou absents à travers les cultures ; et de cet horizon élargi au besoin d’idées originales, traiter les sujets plus spécifiques au regard d’un spectre plus variée de considérations.
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Contexte de rédaction
Contexte de rédaction de cette recherche sur l’extension des genres grammaticaux en français
Réflexions sur la grammaire
Étymologie de genre
Typologie préliminaire de genres grammaticaux
Typologie préliminaire de genres grammaticaux
Les genres du genre
Lemme grammatical sur le genre

Les catégorie exposées ci-après offrent à percevoir très nettement les distinctions observables qui existent entre nomenclature grammaticale et les différents niveaux de catégorisation qui ont été proposé dans la typologie linguistique précédemment exposée distinguant genre énonciatif, connotatif et référentiel.
Si une dichotomie sémantique plus ou moins nettement définissable peut être supposé à l’origine des effets syntaxiques observables dans les énoncés, ces deux plans linguistiques se montrent à tout le moins propres à une dissociation pragmatique que la plupart des grammaires n’explicitent pas par une autonomisation terminologique, préférant un maintien de l’ambiguïté qui ont l’avantage de les inscrire dans la continuité d’autres analyses historiques.
Sans aller jusqu’à mettre en doute l’interférence entre des plans qui peuvent assurément se recouper de manière plus ou moins prégnante en fonction des situations, il paraît ici approprié d’affirmer que :
toute grammaire usant d’une notion de genre sans en préciser les modalités superpositionnelles introduit plus d’équivoque que de clarification.
Catégories de genres grammaticaux
Cette section vise à répertorier les termes de catégorisation qui ont un usage plus ou moins répandu en tant que valeur possible affectable au genre grammaticale. Elle vise plus à fournir un tour d’horizon des pratiques qu’une description exhaustive de chacune de ces catégories.
Cette section est développée dans les sous-pages suivantes : Modèle:Colonnes
Détours hors du genre
Réflexion sur le dualisme cognitif
La revue des catégorie de genre dont ont pu user les grammairiens, et notamment celles qui s’articule en sémantisation bipartite, amène à la thèse qu’aucun couple de conceptualisation dichotomique de structure linguistique ne correspond pleinement à une représentation psychologique effective. L’humain use certes de tels catégorisations duels, mais la multitude de représentations occupant simultanément les psychés individuelles et collectives ne peut en aucun cas être qualifiée de strictement et pleinement cohérente. La résolution des dissonances cognitives de tout ordre est même assurément l’une des fonctions les plus consommatrice parmi les activités cérébrales.
En conséquence, il serait illusoire d’escompter voir apparaître dans la grammaire une cohérence de l’attribution des genres en fonction de catégories à des objets considérés extra-linguistiques et porteurs de caractéristiques inhérents autonomes. Les objets extra-mentaux ne sont accessibles à la conscience que dans les typologies que ces objets impriment avec le monde mental par interaction au sein d’un contexte socio-culturel en perpétuelle évolution. Le dépassement du solipsisme ne saurait s’opérer par un appel à la cohérence, et relève de l’acte de foi : il existe un monde en dehors de la présente conscience, et le langage permet d’y référer.
Des couples antagonistes comme animé et inanimé, femelle et mâle, féminin et masculin, révèle assurément de phénomènes mentaux mesurables, d’une pratique transculturelle qu’ont les humains de séparer le fond de la forme. Autrement dit l’objet circoncis, de son complément, qui constitue simultanément son antithèse et sa limite fondatrice.
Mais si la pratique est invariante, sa mise en œuvre est éminemment variable, changeant dans le temps et l’espace, aussi bien pour l’individu que le collectif.
Il pourra être utile ici de passer passer par une comparaison avec une perspective mathématique pour apporter à ce sujet la précision sémantique accordé à ce dernier domaine. En arithmétique se distingue entre autres :
- inverse, comme un demi, souvent noté 1/2 ;
- contraire, comme moins deux, souvent noté -2 ;
- conjugué, comme le conjugué de l’unité deutéromense doublée[N 1], souvent noté .
D’autres sous-domaines mathématiques, comme l’algèbre, abordent également la notion de complémentaire.
En logique, la converse d’une proposition se distingue du contraire : par conversion Bob aime Ada, donne Ada aime Bob. Ce qui se distingue du contraire Bob n’aime pas Ada. Ce contraire est lui-même à distinguer de sa négation « Il est faux que “Bob aime Ada” ». Cette dernière proposition peut tout aussi bien opérer lorsque l’existence de Ada n’a même jamais effleuré l’esprit de Bob.
Sans détailler plus avant ces notions discernantes, il faut remarquer qu’elles sont très nettes, et bien que toutes appellent à une notion de rivalité, elles se placent chacune sur des rives distincts des fleuves qui modèlent le paysage mathématique.
Comme l’eau qui scinde les berges des fleuves, une notion discriminante ne saurait être attachée de manière inhérente à un lit unique. Son contraire n’est pas son inverse ou sa négation. Ce constat se généralise aisément à toutes les discriminations conceptuelles. Un concept peut toujours être analysé dans des perspectives multidimensionnelles plutôt que sous un axe unitaire et sous un prisme spectrale plutôt qu’une bipartition polaire.
Entre autres hypothèses pour expliquer la prégnance de cette forme de conceptualisation dualiste sur la cognition humaine, se dégage celle reposant sur la physionomie des corps. Latéralisation, symétrie axiale approximative des visages, chiralité des mains, sont autant d’expériences qui paraissent indissociable de l’expérience humaine, vécue en sa chair. Certaines personnes comme Michel Serres n’hésitent pas, en emboîtant le pas à des postulats linguistiques comme ceux d’André Martinet, à lier explicitement latéralisation d'origine génétique avec binarisation conceptuelle affirmant « que la division du corps en gauche et droite favorisait un langage fonctionnant sur des oppositions[2] ». Ces thèses peuvent être modérés par les réflexions et études de l’acquisition de notions liés à la psychomotricité et à la didactique qui mettent en avant le rôle actif de l’éducation sur la conceptualisation de l’espace[3]. D’autres thèses, comme celle de la bicaméralité de Julian Jaynes, viennent aussi nuancer un distinction entre conscience et conception, tout en se modelant elle-même pleinement sur un paradigme dualiste[4].
Premières personnes du pluriel
Le français possède plusieurs pronoms pour la première personne du pluriel, on et nous. Il fait par ailleurs usage de cette personne sous plusieurs aspects :
- nous de majesté, comme dans « nous, gros ignare ès monde et merveille, déclarons performativement cet énoncé imprédicatif » ;
- nous de modestie[5], comme dans « par cet énoncé nous démontrons un cas pratique » ;
- nous de subrogation, comme dans « alors, aimable anagnoste, comment comprenons-nous cet énoncé ? ».
Cependant il ne couvre pas le distinguo entre nous exclusif et nous inclusif.
Il peut être noté ici que les grammaires normatives coutumières n’interrogent pas et ne justifie pas la notion de personne : elles l’édictent comme une prémisse. Pourtant la notion de personne, tant sociale que grammaticale ne surgit pas d’une expérience psycho-biologique qui s’impose impérieusement à toute vie humaine : elle fut conçue et affinée dans les fluctuations civilisationnelles au grès desquelles des pans d’humanité divaguèrent[6]. Même la première personne du singulier pourrait se voir subdivisé en différentes nuances expérientielles, comme par exemple l’ego reflet d’une vacuité servant de fondation cénèmique situant un discours[7]Modèle:,[8], la psyché comme lieu d’advenance cognitive des conflits et des accords informationnelles occupant le mental, ou encore le parangon en tant qu'incarnation moulée à l'aune d'un archétype civilisationnel, pour ne fournir qu'une liste restreinte de variétés qu'il serait aisé de rendre pléthorique.
Distributions des genres grammaticaux sous perspective diachronique
Chronologie des propositions d’évolutions graphiques et grammaticales du français
Propositions de perspectives grammaticales nouvelles
De la notion de genre à l’ésonomatypie ou geste
Au regard de la confusion qu’entraîne le terme genre pour désigner le phénomène grammatical, il pourrait s’avérer propice de se munir d’un terme dédié distinct. Par un acte onomaturgique, c’est le terme d’ésonomatypie qui est ici proposé, qui signifie littéralement trace endogène liée aux noms. En effet en terme linguistique l’endogène qualifie un phénomène utilisé uniquement à l’intérieur d’une communauté culturelle ou linguistique, ce qui est bien rendu par le préfixe éso- qui est employé notamment dans ésotérique et ésotérisme se rattache à la notion d’intérieur à un cercle social. La base -onoma- se retrouve notamment dans onomastique, qui en tant qu’adjectif désigne ce qui a rapport aux noms propres. Quant à -typie, qui vient du grec ancien où son étymon évoque la notion de trace, il est à rapprocher de termes comme homotypie et sérotypie .
💭 Dans la même veine de réflexion, il sera intéressant de considérer les notions d'ésographie, pour un système d'écriture dont les difficultés arbitraires nécessitent un long apprentissage initiatique, et d'ésophémie pour les situation où c'est la parole qui est affectée de façon à promouvoir un mode de discrimination langagier entre les personnes ayant traversées le rite de passage linguistique et celles qui n'en ont pas franchi la barrière.
Ce terme à donc indéniablement l’avantage d’être explicite sur sa sémantique. En revanche il s’avère moins concis et percutant que genre dans son champ polysémique.
En cherchant dans les synonymes d’empreinte que convoie la notion de type, les alternatives monosyllabiques envisageables qui paraissent les plus pertinentes sont chape, galbe, gaine, geste, griffe, moule, pli et seing. Le terme de geste ressort comme particulièrement probant : outre le fait de partager la même initiale et la même ésonomatypie que genre et donc de pouvoir lui être substitué partout où il noté par l’abréviation g., il est direct synonyme de notions aussi variées que allure, attitude, contorsion, hochement, manière, réflexe et signe, en plus de genre lui-même. Il évoque donc une notion proche de celles de flexion et autres déclinaisons paradigmatiques.
Pour confirmer la pertinence de cette proposition, il suffit de reprendre quelques définitions préexistantes[9]Modèle:,[10]Modèle:,[11]Modèle:,[12] :
Mouvement extérieur du corps (ou de l'une de ses parties), perçu comme exprimant une manière d'être ou de faire (de quelqu'un).
Action et mouvement du corps et particulièrement des bras et des mains, action et mouvement employés à signifier quelque chose.
Action, généralement spontanée, et d’ailleurs bonne ou mauvaise, qui frappe l’esprit, qui attire l’attention.
(Figuré) Acte spontané marquant soit une intention bienveillante soit une action répréhensible, suscitant l'attention par son caractère significatif.
(Figuré) Se dit d’une action qui révèle un sentiment ou manifeste une intention.
Ce qui synthétisé et adapté à une définition ontologiquement plus générique peut immédiatement être transposé à :
Allure inhérente d'une entité, ou de l'une de ses parties, exerçant aussi bien la suggestion d'une manière d'être ou faire, qu'un effet dans son expression morphologique manifeste, marquant ainsi spontanément tant l'image de sa propre émanation que celle des entités sous son influence.
Et ramené à nouveau à un emploi plus spécifique d'une définition dans le domaine lexicologique :
Allure intrinsèque d'un nom, ou de l'une de ses parties, exerçant aussi bien la suggestion d'une intention sémantique qualitative, donc à l'exclusion de tout aspect quantitatif de nombre, qu'un effet dans son expression morphologique manifeste marquant spontanément tant son apparence lexicale propre que celle des termes fléchies à l'aune de son cas paradigmatique.
À noter que geste dérive du latin gestus : geste, gestuelle, mouvement, déverbal de gero : porter, porter sur soi, avoir, garder, produire, enfanter (confer gestation), administrer, gouverner, gérer, conduire, exercer, mener une affaire, faire, exécuter, mener, jouer le rôle de, représenter. Cela le rend donc d'autant plus pertinent pour nommer un attribut lexicologique intrinsèque exerçant une influence sur les formes produites dans les énoncés.
Par ailleurs il sera possible de s'inspirer des termes lexicologiquement apparentés comme :
- une gestation : état d'une entité qui porte sa suite héréditaire, depuis la conception jusqu'à son émission ;
- une geste (homonymie fortuite d'origine étymologique distincte) : ensemble des règles, généralement tacites voir ésotériques, qui régissent le fonctionnement identitaire d’un groupe ou d’une association[13] ;
- une gestuelle : ensemble des gestes constituant un système signifiant[14] ;
- une gestion : action de gérer un phénomène, qui en l'influençant voir en le dirigeant en organise le déroulement ;
- une gestique : ensemble des gestes, comme moyen d'expression[15] ;
- une gestualité : ensemble des gestes, mouvements et postures d'une entité, variable selon les cultures[16] ;
- un gestuaire : ensemble des gestes possibles à une classe d'entités[17].
Enfin, puisque le terme de genre grammatical conduit à tant de confusions conceptuelles, une rétrospective théoritique ouvre légétimement à sa recatégorisation comme hyponyme de geste grammatical. Dans cette perspective le genre comme notion et appellation grammaticales conserve une légitimé stricto sensu uniquement pour la qualification spécifique d'une ésonomatypie mixée par recoupement sémantique avec une notion biosociale véhiculant un concept gonadique ou un stéréotype civil. Cette approche permet de conserver une lecture rétrospective de l'emploi du terme de genre grammatical comme relevant d'un emploi métonymique amalgamant. Et donc, dans le cas majoritaire une subrogation vers son hyperonyme de geste grammatical permettra typiquement de fournir des énoncés ayant gagné en clarté et en adéquation sémantique par dissolution du quiproquo synecdochique.
Requalification de féminin et masculin en ambigu et équivoque
Geste tacite dans les mots grammaticaux : les cas de l’arrhénophène et du thélyphène
Geste tacite dans les mots grammaticaux : extensibilité et exemples
Geste ostentatoire dans les mots grammaticaux
Alternative typologique au genre sur une inspiration taxonomique
L’accord en genre libéré
En français, comme il a été rappelé dans la section Typologie de genres grammaticaux, la grammaire stipule une concordance du genre qui, sous l’influence d’un substantif qui intègre intrinsèquement cet attribut, fléchie plusieurs classes de mots qui se rapportent à ce même référant pour déterminer leur forme exacte. Cette approche à elle seule laisse entière la résolution de l’accord en cas d’énonciation explicite de plusieurs noms de genre distinct dans une même conjonction nominale, ou pour leur regroupement pronominal.
Une première approche possible, qui est notamment celle retenue dans la plupart des enseignements scolaires depuis le dix-huitième siècle, est de retenir le pluriel d’un des genres comme ayant primauté en tel cas. En français, c’est le genre qui a été ci-avant qualifié d’équivoque qui se voit conféré ce statut prépondérant.
Ainsi, dans un énoncé comme les bronzes et les rondes-bosses, tous ces chefs-d’œuvre sont beaux, c’est uniquement le genre de chef-d’œuvre qui s’applique à l’adjectif indépendamment des genres des noms précédemment listés. De même ces philosophe sont sages, ne gage en rien du genre grammaticale des individus composant les philosophes en question, et encore moins de leur sexe biologique, ils pouvant tout à fait référer à Hypatie et Zénon. Cela explique la formation d’énoncés comme « chez les éléphants, les adultes sont grands » et « chez les girafes, les adultes sont grands ».
Une seconde approche utilisé est l’accord de proximité. Cette pratique constitue même l'accord prépondérant en grec ancien, en latin, ainsi que dans le français oral jusqu'au Modèle:S-. Dans cette pratique, le verbe prends la marque, d'abord en cas, genre et nombre, puis seulement en genre, du substantif le plus proche. Ainsi au Modèle:S-, un énoncé comme « Le chat et la souris sont belles » est plus courant que « le chat et la souris sont beaux »[18].
Par soucis d’intégrité, il importe de remarquer ici que le tableau dressé pour ces deux premières approches ne s’embarrasse pas trop de détails. Plus de nuances pourraient de toute évidence être précisées, par exemple en distinguant l’adjectif épithète et qualificatif, les variations diatopiques, les fréquences de tournure selon qui les formule, et même au niveau individuel la pratique retenue selon le contexte d’expression : privé ou public, institutionnel ou informel, allocutaires[N 2] supposés… L’examen de ces variations, tout intéressant et éclairant pourrait-il être, est considéré hors champ de cette étude.
Une troisième approche possible, dont la mise en lumière est rare, voir relève de la description originale, permet de concilier les deux pratiques pour ces pluriels de groupes plurigenrés. Cette troisième approche suppose globalement de régir l’accord sur des termes implicites. Autrement dit, c’est un groupe nominal virtuel qui fourni l’unique genre spécifique du référant sur lequel réaliser l’accord au sein d’un syntagme.
Cette approche peut par exemple s’analyser comme rémanence syntaxique d’une ellipse, approche déjà explorée par ailleurs pour d’autres cas particuliers comme le rappel Georges Kleiber à la suite de Gaston Gross[19]Modèle:,[20]Modèle:,[21]Modèle:,[22]. Ainsi, « nous sommes toutes très curieuse, nous autres personnes qui lisons cet article » s’élidera en « nous sommes toutes très curieuses ». Par ce biais tandis que « les adultes sont tous grands » pourra être analysé comme figurant l’élision de l’énoncé « les adultes, ces individus femelles et mâles, sont tous grands », un énoncé comme « les enfants, ces personnes femelles et mâles, étaient toutes malicieuses » pourra s’élider en « les enfants étaient toutes malicieuses ». Et puisqu’en pratique l’élément ellipsé n’a généralement pas vocation à être explicité, cette analyse permet un emploi virtuellement arbitraire du genre au sein d’un syntagme sans déroger au cadre d’une grammaire scolaire traditionnelle.
Cela implique également que tout usage pronominal est arbitraire en genre : tant « cette file et ces garçons, ce sont des entités vivantes, elles sont humaines » que « cette file et ces garçons, ce sont des êtres vivants, ils sont humains » peuvent servir de modèle à un forme élidé en « cette file et ces garçons, elles/ils sont humaines/humains ». Ce qui n'implique pas pour autant que les termes fléchies par le genre soient toujours complètement arbitrairement employable. Ainsi, hors licence poétique l'impersonnel reste apanage de l'équivoque : il neige, et non pas elle neige. À contrario, les adverbes construits avec le suffixe -ment sur base nominale reposent généralement sur une flexion à l'ambigu : joyeusement, et non joyeu(x)ment[23].
Cette dernière approche ne justifie pas pour autant un emploi hétérogène arbitraire au sein d’un même syntagme. La tournure syntagmatique fréquente de conjonction dissociative agent femelle et agent mâle, comme dans « nous sommes amoureuses et amoureux du français », rends toute collocation de ce type trop suggestive d’une division référentielle, même sur des adjectifs distincts comme « nous sommes amoureuses et adorateurs de toutes les langues »
| Forme pleine | Abréviation par élipses | Remarque |
|---|---|---|
| Nous sommes toutes merveilleuses, nous autres personnes, nous sommes tous éblouissants, nous autres individus. | Nous sommes toutes merveilleuses, nous sommes tous éblouissants. | Préservation de la cohésion syntagmatique de genre. D’où libre interprétation d’une scission lié à des référents lexicaux virtuels distincts sur chaque syntagme, bien que tout deux désignant les mêmes référés extra-linguistiques. |
| Nous sommes merveilleuses et éblouissants. | Rupture de la cohésion syntagmatique de genre par énonciation collocative d’accords hétérogènes. D’où stimulation d’une interprétation connotative divisant ontologiquement les référés présents, par suggestion d’un regroupement grammaticale fortuit sous un même référant, privilégiant donc plutôt une réexpension comme :
Nous sommes, respectivement, merveilleuses et éblouissants, nous autres femelles et mâles. |
En revanche, cette analyse par le prisme de l’ellipse permet totalement de s’affranchir des modèles qui imposent l’intrication entre pronoms personnels et stéréotype sexuel. En effet, un énoncé comme je suis radieuse peut tout à fait s’interpréter comme moi, personne humaine, je suis radieuse, et s’avère donc tout aussi valable dans les cas où l’ellipse vaut pour moi, personne humaine femelle, moi, personne humaine hermaphrodite ou moi, personne humaine mâle ou tout autre implicite à la discrétion des interprétations. Autrement dit, une telle pratique ne saurait être contesté sur des motifs grammaticaux. Par contre sur le plan pragmatique, en l’état des us, si un humain mâle énonce je suis radieuse, cela pourra être interprété comme incongru ou tout au moins emphatique. Il en va de même évidemment pour un humain femelle qui énoncerait je suis radieux, sous-entendu par ellipse de moi, individu humain femelle ou de tout autre syntagme apte à en justifier la cohérence grammaticale.
Le cas des noms communs
🚧 À faire :
- lister les suffixes féminin/masculin usuels, les réifier par des diacritiques
- aller au-delà dans les alternatives sexuées : commun, mixte, non-binaire, etc. (pour les noms communs de personnes uniquement)
- analyse des suffixes communs en français, cf https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=Cat%C3%A9gorie:Suffixes_en_fran%C3%A7ais&pagefrom=gate%0A-gate#mw-pages
- analyser les propositions dans https://lavieenqueer.wordpress.com/2018/07/26/petit-dico-de-francais-neutre-inclusif/
- analyser l’existant de suffixes comme -us, -um, -ul -os pour former des dérivés marquant un genre manifeste (masculin, neutre…), en considérant -euse/-esse comme le modèle protypique à suivre
- trouver une copie de Khaznadar, Edwige (2000) "La suffixation du masculin et du féminin dans l’alternance en genre en français : de la réalité contemporaine et de quelques vieilles lunes »
- décrire la méthodologie retenue : croiser les suffixes documentés aux terminaisons phonologiques en usage pour prioriser sans limiter les morphes suffixaux envisagés sous le prisme statistique de l'existant
De fait, il n'existe pas de mécanisme systématique uniforme et univoque pré-existant pour la construction de lexies dérivant un nom de sexué générale vers des variantes désignant spécifiquement femelle ou mâle, encore moins conjugué aux considérations d'age, de nubilité ou d'arithmoparité – nombre de mise bas déjà réalisées.
Pour rappel, les formes de noms flous pour des entités sexuées, comme âne, laissent évasif jusqu’à l’intention exact du locuteur qui les emploi :
- le sexe n’est pas spécifié parce que dans la perspective du locuteur il est sans importance pour le propos ;
- le sexe n’est pas spécifié parce qu’il importe pour le locuteur de ne pas le révéler ;
- le sexe n’est pas spécifié parce que le locuteur l’ignore.
Les sections ci-après approfondissent et apportent des outils pour triompher des difficultés qu’exposent ces remarques liminaires.
Leur objectif est de faire un relevé des pratiques existantes et de proposer une liste de suffixes utilisables pour exprimer de manière ostentatoire tout ou partie des catégories de genre décrites dans les sections précédentes, en limitant autant que possible les collisions conflictuels avec les usages déjà plus ou moins bien ancrés. Outre le genre, les notions connexes comme la dénomination d’un groupe indéterminant seront intégrés à la recherche. Pour le formuler par un exemple concret les cas tels que lectorat comparativement à lecteur et lectrice seront pris en compte comme prototype à calquer et étendre pour y adjoindre des formes ostantoirement marqués pour d’autres catégories de genre.
Les sections précédentes ont permis d’établir que dans une majeure partie des cas, les morphologies suffixales ne suffisent pas à déterminer la valeur d'un genre flou. En prenant en compte aussi bien l’oral que l’écrit, seul -çonne fourni un ensemble de termes uniquement associés au genre ambigu.
Cependant de nombreux suffixes démontrent un taux de corrélation prépondérant à un genre flou, qui empiriquement est souvent associé à une sémantique sexuante dans le cas où ils désignent des entités vivantes utilisant ce mode de reproduction. Ainsi, dans la plupart des cas, -euse et -esse permettent de fortement suggérer le trait sémantique féminin ou femelle, ce qui en fait un suffixe quasi-ostentatoire. Cela étant, ici le choix est fait de catégoriser tous les suffixes nominaux pré-existant comme irrémédiablement flous. Après tout, même pour les deux suffixes juste cités, l'existence de termes comme un caragueuse et un Besse suffit à attester leur multivocité.
Ainsi, si une ânesse porte sans conteste la supposition prépondérante du trait femelle, tandis qu’un âne demeure sexuellement indéterminant tant que n’y est pas adjoint un épithète femelle ou mâle. Par ailleurs, si l'usage emploi bien ânon pour désigné un représentant juvénile de l’espèce, il ne semble pas retenir ânanonne pour stipuler l'âne impubère femelle. Pourtant le suffixe -onne est pleinement actif dans l'usage, et se retrouve avec cette prépondérance sémantique dans des termes comme aiglonne, ou oursonne. Au passage le terme ânonne est usuel comme flexion du verbe ânonner : mettre bas un ânon. Il existe également baudet, qui s'appuie donc sur une base lexicale totalement distinct, et qui parfois désigne plus spécifiquement le mâle, bien qu'au moins par extension il puisse être employé comme simple synonyme d’âne. De même pour bourrique qui s’emploie selon les contextes plutôt pour désigner spécifiquement une femelle, ou comme synonyme générique d'âne[24].
Même lorsqu’une base produit d'avantage de dérivés, l'usage n'est pas nécessairement uniforme. Ainsi à partir de zèbre les locuteurs construisent spontanément aussi bien zèbresse que zèbrelle pour désigner la femelle, zébreau, zébrion et zébron pour le membre juvénile, zèbrette ou zébronne pour la femelle juvénile[25] – zébrionne connaît au moins une attestation mais pour référer à une jeune fille haut potentiel intellectuel[26]. À cela s'ajoute l’appellation de poulain, voir pouliche s'il s'agit d'une femelle – auquel il faudrait probablement ajouter l’alternative pouline[27]Modèle:,[28]. À noter que pouliche sous-entend parfois le trait nullipare[29]. Ce calque du vocabulaire épique se prolonge pour les adultes avec l’usage d’étalon pour les mâles et juments pour les femelles[30]. Dans certains cadres, les sémantiques attachées à chaque terme basé sur zèbr/ sont plus précises : par exemple zébreau désignera exclusivement le juvénile mâle, et zébrelle exclusivement la juvénile femelle[31].
Le constat d'adoption de stratégies variées par les locuteurs vaut tout autant quand le terme de base est de genre ambigu plutôt qu'équivoque. Ainsi pour girafe, il existe des emplois des termes taureau pour le mâle et vache pour la femelle[32]. Pour les juvéniles, girafon et girafeau sont courants, tandis que girafonne plus rare perce parfois dans la presse quotidienne[33], là où girafette relève plus de la littérature jeunesse[34]Modèle:,[35]. Quant à girafelle, il semble principalement employé comme pseudonyme, et relève donc plutôt de la construction particularisante[36]Modèle:,[37].
Certains vocables des sexués peuvent être considérés à des degrés divers comme dépourvu de tout alternative lexicale en genre. Ainsi dans certains cadres moineau est considéré exempt de déclinaison en genre, bien que moinelle soit couvert dans plusieurs dictionnaires[38]Modèle:,[39]Modèle:,[40]. D'autres termes, comme mésange, n’ont aucun pendant pour désigner spécifiquement un individu femelle ou mâle : les seuls dérivés tel mésangeai et mésangère désignent des espèces, quant à mésangette il s’emploie tout autant pour désigner une cage, une espèce qu’à une fin hypocoristique.
Dans certains cas le terme usuel s’emploie aussi bien au genre ambigu qu’au genre équivoque. Ce type de versatilité peut être qualifiée d'épicénie. Le flou sémantique est contextuellement moindre si un genre prévaut dans l’usage pour désigner l’espèce en général : une aigle, une hippopotame, indiquera une suspicion prépondérante du trait femelle. Dans le cas où l'usage général hésite, comme orque, le flou est maintenu si le contexte ne précise rien d’avantage.
Par l'épicénie la personne qui produit l'énoncé n'exprime pas si elle souhaite spécifiquement maintenir une forme d'indétermination sémantique, et une telle forme est incompatible avec tout autre alternative flou. Pour le cas où les termes disposent déjà d'une alternance entre ambigu et équivoque, exprimer volontairement un flou sémantique requiert donc la formation d'une troisième forme d'alternance qui sera ici dite isonèphe ou pannébuleuse. Le terme est formé avec le préfixe pan-, qui indique un sens de totalité, et le sens qui lui est donné ici pourrait aussi être rendu par amphinébulleux ou épinébulleux. L'isonèphe, ou son appellation alternative le pannébuleux, permet donc d'exprimer très nettement que le sujet est volontairement laissé dans une forme d'indétermination, notamment sexuelle.
Statistiquement, sur une annexe spécifique de quelques 257 termes pour désigner des animaux, le Wiktionnaire présente 135 termes correspondant pour désigner plus spécifiquement des individus juvéniles – soit 58 %, 81 pour désigner les femelles – soit 35 % et 47 termes pour désigner les mâles – soit 20 %[41]. Les autres collections du même genre ne semblent pas fournir de listes plus exhaustives[42]Modèle:,[43]Modèle:,[44].
Répertoire des alternances
- Distribution des alternances les plus courantes
- Équivalences suffixales coordonnées
- Observations sur les alternances nominales
- Lexique d'alternances coordonnées
- Remarques sur d'autres formes lexicales balbutiantes
Suffixes aggrégatifs
Pour créer des groupes d’individus, il est notamment possible d’employer les suffixes suivants :
- -èle : clientèle, parentèle, patientèle,
- -ade : cousinade, peuplade, voisinade
- -aie : bananeraie, pommeraie
- -aille : antiquaille, ferraille, volaille
- -ain : quatrain, cinquain, sixain
- -aine : dizaine, vingtaine, trentaine
- -at : actorat, contributorat, lectorat, patronat, prolétariat, visitorat
- -ature : avocature, magistrature
- -ation : congrégation, génération, immigration, organisation
- -ison : ganison
- -ie : bourgeoisie, colonie, idolâtrie
- -erie : argenterie, boulangerie, échouerie, fourberie, paysannerie
- -sphère : anthroposphère, biosphère, francosphère, sinosphère, wikisphère
Pour aller plus loin dans l’exploration des suffixes nominaux, il sera opportun de consulter les références afférentes[45]Modèle:,[46]Modèle:,[47]Modèle:,[48]Modèle:,[49]Modèle:,[50]Modèle:,[51]Modèle:,[52]Modèle:,[53]Modèle:,[54]Modèle:,[55]Modèle:,[56]Modèle:,[57]Modèle:,[58]Modèle:,[59]Modèle:,[60]Modèle:,[61]Modèle:,[62]Modèle:,[63]Modèle:,[64]Modèle:,[65]Modèle:,[66]Modèle:,[67]Modèle:,[68]Modèle:,[69]Modèle:,[70]Modèle:,[71]Modèle:,[72]Modèle:,[73]Modèle:,[74]Modèle:,[75]Modèle:,[76]Modèle:,[77]Modèle:,[78]Modèle:,[79]Modèle:,[80]Modèle:,[81]Modèle:,[82]Modèle:,[83]Modèle:,[84]Modèle:,[85]Modèle:,[86]Modèle:,[87].
Le cas des adjectifs
Le nombre des adjectifs se révèlent d’un ordre de grandeur moindre que les noms communs. Le corpus considéré par exemple comprend environ 128 000 noms communs, et 21 000 adjectifs. Parmi ces derniers environ 14 000 représentent des lexies sans correspondance de forme exacte à un nom commun, de 1er à zyphodonte en passant par indéprimable. Ou tout au moins ce sont des formes qui n’ont pas été classifié comme également employé en tant que nom commun dans le corpus considéré. En général rien n'empêche de substantiver ces formes, par exemple dans un énoncé comme Joy est une indéprimable, rien n'entame son affabilité. Notamment de ce fait les terminaisons suffixales servant à marquer une adjectivation se retrouvent donc généralement également employé comme final des noms communs, et ont déjà été considérés dans le traitement des équivalences suffixales coordonnées pour les noms communs.
L’association versatile de genre
En français l’extrême majorité des noms ont certes généralement un genre nettement privilégié par l’usage, ce qui n’empêche l’abondance de cas de versatilité persistante du genre par ailleurs. Le Wikitionnaire par exemple répertorie près de 1000 entrées de mots parfois masculins ou féminins et parfois féminins ou masculins. Cela sans compter la majorité de termes épicènes dans le cas des noms référant à des humains. Ceux-ci se distinguent évidemment nettement des homographes de genre distinct pour lesquels existent des sens distincts, et possiblement des étymologies séparées, dont le même ouvrage référence près de 300 cas.
Cela atteste sans équivoque la capacité des locuteurs à s’accommoder de tels variations sans que la clarté de leur échanges en pâtisse. Aussi n’existe-t-il aucune barrière pragmatique à la généralisation de cette liberté d’expression. Sans remettre en cause la primauté d’un genre déterminé pour une majorité de nom, rien n’empêche d’autoriser cette flexibilité à tous les mots à des fins d’emphase ou de possibilité de distinction syntagmatique, notamment en prévision de l’emploi anaphorique de pronoms :
Un philosophe et une philosophe discutent : celui-ci fait part de ses doutes à celle-là et en retour elle lui apporte de nouveaux éclairages.
De même
Un fille et une fille discutent : celui-ci fait part de ses doutes à celle-là et en retour elle lui apporte de nouveaux éclairages.
Pour un francophone contemporain, cette dernière phrase sera certainement tout aussi interpellante sur sa pratique inacoutumièrement souple de l’emploi du genre sur un terme connotativement sexué, que parfaitement compréhensible parce qu’incontestablement alignée sur l’emploi usuel du genre énonciatif.
Il fait cependant écho aux alternances morphologiques employées dans les déictiques comme ici et là ou ceci et cela qui initialement dénotent un distinguo de proximité spatial qui a tendance à s’estomper voir devenir caduc selon les emplois, pour ne préserver qu’une utilité de distinction ontologique : ce premier objet spécifique distinct de ce second objet spécifique[88]Modèle:,[89]Modèle:,[90]Modèle:,[91]Modèle:,[92]Modèle:,[93]. La situation spatiale, pour ce type d’emploi, importe peu voir s’avère hors de propos : ce nombre ci est un entier unidimensionnel, celui-là est octonion. Ce qui n’empêche en rien le maintien simultané de déictique maintenant l’importance de la sémantique spatiale quand les contextes qui s’y prêtent : je préfère être ici près de toi où se forge notre intimité que là-bas loin de toi au sommet de la gloire.
De même un emploi modéré de genre énonciatif adventice peut servir l’emphase du propos de façon générique :
C’est ma grande amour, le passion de ma vie.
Sur l’ordre d'énonciation des personnes
Loin de la discrimination stéréotypique de l'adage les femmes et le enfants d’abord, il sera recommandé ici d'énumérer les protagonistes d'une phrase dans l’ordre alphabétique, sauf évidemment si un impératif contextuel rendrait un autre ordre plus approprié, par exemple présenter des enfants du cadet à l’aîné ou inversement.
Quelques exemples :
- le féminin, le masculin et le neutre ;
- la femme, la fille, le garçon et l'homme ;
- mesdames, messieurs ;
- un mec et une nana ;
- un cheval et une jument ;
- Ada, Bob, Chloé, Dominique, Ève, etc.
Notes
- ↑ Autrement dit, le nombre imaginaire doublé. Ici le terme deutéromense est à comprendre comme quantification dans la seconde dimension. Cette appellation un brin originale suit un raisonnement largement entériné en pratique, considérant un nombre complexe comme un vecteur bidimensionnel.
- ↑ Au sens de personne à qui s’adresse un énoncé.
Références
Bien qu’elles n’aient pas été reliées à une section en particulier, les références suivantes ont aussi alimenté le chemin parcouru dans ce projet de recherche[94]Modèle:,[95]Modèle:,[96]Modèle:,[97]Modèle:,[98]Modèle:,[99]Modèle:,[100]Modèle:,[101]Modèle:,[102]Modèle:,[103]Modèle:,[104]Modèle:,[105]Modèle:,[106]Modèle:,[107]Modèle:,[108]Modèle:,[109]Modèle:,[110]Modèle:,[111]Modèle:,[112]Modèle:,[113]Modèle:,[114]Modèle:,[115]Modèle:,[116]Modèle:,[117]Modèle:,[118]Modèle:,[119]Modèle:,[120]Modèle:,[121]Modèle:,[122]Modèle:,[123]Modèle:,[124]Modèle:,[125]Modèle:,[126]Modèle:,[127]Modèle:,[128]Modèle:,[129]Modèle:,[130]Modèle:,[131]Modèle:,[132]Modèle:,[133]Modèle:,[134]Modèle:,[135]Modèle:,[136]Modèle:,[137]Modèle:,[138]Modèle:,[139]Modèle:,[140]Modèle:,[141]Modèle:,[142]Modèle:,[143]Modèle:,[144]Modèle:,[145]Modèle:,[146]Modèle:,[147]Modèle:,[148]Modèle:,[149]Modèle:,[150]Modèle:,[151]Modèle:,[152]Modèle:,[153]Modèle:,[154]Modèle:,[155]Modèle:,[156]Modèle:,[157]Modèle:,[158]Modèle:,[159]Modèle:,[160]Modèle:,[161]Modèle:,[162]Modèle:,[163]Modèle:,[164]Modèle:,[165]Modèle:,[166]Modèle:,[167]Modèle:,[168]Modèle:,[169]Modèle:,[170]Modèle:,[171]Modèle:,[172]Modèle:,[173]Modèle:,[174]Modèle:,[175]Modèle:,[176]Modèle:,[177]Modèle:,[178]Modèle:,[179]Modèle:,[180]Modèle:,[181]Modèle:,[182]Modèle:,[183]Modèle:,[184]Modèle:,[185]Modèle:,[186]Modèle:,[187]Modèle:,[188]Modèle:,[189]Modèle:,[190]Modèle:,[191]Modèle:,[192]Modèle:,[193]Modèle:,[194]Modèle:,[195]Modèle:,[196]Modèle:,[197]Modèle:,[198]Modèle:,[199]Modèle:,[200]Modèle:,[201]Modèle:,[202]Modèle:,[203]Modèle:,[204]Modèle:,[205]Modèle:,[206]Modèle:,[207]Modèle:,[208].
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- ↑ Philosophie Magazine Hors-série n°39 - Le monde selon Michel Serres, ENTRETIEN AVEC MICHEL SERRES Propos recueillis par Sven Ortol, 13/10/2018, ISBN : 366-3-322-09948-9
- ↑ La structuration de l'espace chez l'enfant, Présentation de N. Dehondt et I. Hénard à partir de l'ouvrage « La psychomotricité au service de l'enfant » de B. Le Lièvre et L. Staes chez De Boeck. 14 novembre 2016
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- http://genre.francophonie.org/spip.php?article106
- A bas le binarisme : le sexe est flou et le genre est construit ! entretien avec le philosophe Thierry Hoquet, spécialiste de Darwin et de Donna Haraway
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- Les Cinq Sexes sur Wikipédia
- Corps en tous genres sur Wikipédia
- Nombreux, tous... : les mots difficiles en écriture inclusive
- Ĉu latinidaj lingvoj iĝas pli genroneŭtralaj - scivolemo
- Morphologie du nom en français
- Genre grammatical
- Langage épicène
- Virago sur Wikipédia
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