Repère euclidien non orthonormé/Formules de changement de bases

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Modèle:Chapitre


Modèle:Clr


Soit P la matrice de changement de base (matrice de passage) permettant de passer d’une base (e1, e2, … en) à une base (f1, f2, … fn). Nous savons que, par définition, celle-ci a été obtenue en plaçant en colonne les coordonnées respectives des vecteurs f1, f2, … fn dans la base (e1, e2, … en).

Compte tenu de cette définition, nous obtenons une première formule qui est : Modèle:Encadre Xc étant la matrice colonne des coordonnées contravariantes d'un vecteur u dans la base (e1, e2, … en).

Yc étant la matrice colonne des coordonnées contravariantes du même vecteur u dans la base (f1, f2, … fn).


Nous insistons sur le fait que pour obtenir cette formule, nous avons dû mettre X et Y sous forme de matrices colonnes.

Essayons alors de trouver une formule concernant cette fois les coordonnées covariantes.

Soient x1, x2, … ,xn, les coordonnées covariantes d’un vecteur u dans la base (e1, e2, … en).

Soient y1, y2, … ,yn, les coordonnées covariantes du même vecteur u dans la base (f1, f2, … fn).

Nous avons par définition :

k{1,2,,n}xk=ek.u(1)

k{1,2,,n}yk=fk.u(2)

Si l’on appelle pij le coefficient de la ligne i et colonne j de la matrice P, on a :

k{1,2,,n}fk=i=1npki.ei

En reportant cette relation dans la relation (2), nous obtenons :

k{1,2,,n}yk=i=1npki.ei.u

Et compte tenu de la relation (1), on obtient :

k{1,2,,n}yk=i=1npki.xi

Pouvons-nous représenter cette relation sous forme de produit matriciel ?

Nous voyons que la seule façon possible est celle-ci :

(y1y2yn)=(x1x2xn)×(p11p21pn1p12p22pn2p1np2npnn)

Nous remarquons que nous avons dû cette fois mettre les coordonnées covariantes sous forme de matrices lignes.

Soit Xc la matrice ligne des coordonnées covariantes du vecteur u dans la base (e1, e2, … en).

Soit Yc la matrice ligne des coordonnées covariantes du vecteur u dans la base (f1, f2, … fn).

Nous avons alors : Modèle:Encadre Nous remarquons aussi que, compte tenu de la définition de la matrice P (et si l’on se permet de considérer des matrices de vecteurs), nous pouvons écrire :

(f1f2fn)=(e1e2en)×(p11p21pn1p12p22pn2p1np2npnn)

Nous voyons que les coordonnées covariantes vérifient la même formule que les vecteurs des bases respectives. Ce qui justifient a posteriori le nom de coordonnées covariantes.

Et nous voyons que les coordonnées contravariantes vérifient une formule opposée par rapport aux vecteurs des bases respectives. Ce qui justifie a posteriori le nom de coordonnées contravariantes.

Nous retiendrons que les coordonnées contravariantes se représentent par des matrices colonnes Xc, Yc, et nous avons la formule Xc = P.Yc.

Nous retiendrons que les coordonnées covariantes se représentent par des matrices lignes Xc, Yc, et nous avons la formule Yc = Xc.P.

De plus, nous constatons que, dans une base orthonormée, les coordonnées covariantes sont égales aux coordonnées contravariantes. Nous avons donc, dans une base orthonormée, les formules :

Modèle:Encadre


Modèle:Remarque


Modèle:Bas de page