« Fonctions d'une variable complexe/Fonctions holomorphes » : différence entre les versions
Aller à la navigation
Aller à la recherche
imported>Crochet.david.bot m Robot : remplacement de texte automatisé (-\n(==={0,3})(?: *)([^\n=\s]+)(?: *)\1(?: *)\n +\n\1 \2 \1\n) |
(Aucune différence)
|
Dernière version du 22 août 2023 à 11:28
Fonction holomorphe et dérivée
Celà revient à demander à ce que l’application réelle sous-jacente , définie par : , soit de classe et que sa dérivée soit -linéaire.
Équation de Cauchy-Riemann
Soient et .
Remarque : représente l'opérateur de dérivation partielle par rapport à la première variable, parfois noté .
L'équation de Cauchy-Riemann fournit ainsi une condition nécessaire (voir plus bas) et suffisante d'holomorphie sur un ouvert.
L'équation de Cauchy-Riemann peut aussi s'écrire sous la forme d'un système de deux équations aux dérivées partielles réelles :
On obtient alors :
- ,
ce qui donne le système :
Dérivées des fonctions holomorphes
Les règles de dérivation des fonctions réelles s'appliquent aussi aux fonctions holomorphes.
Exemples
- La fonction constante est holomorphe de dérivée nulle.
- Les monômes sont des fonctions holomorphes sur , et on a pour tout .
- et sont définies holomorphes sur et les règles de dérivations usuelles dans s'étendent. Ainsi, on a : , .
- De même pour l'exponentielle : .
- La fonction est holomorphe sur et l'on a .